volumen lxxxtt. ioannis calvini opera quae super sunt omnia.

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Ol > SUR LA SECONDE A TIMOTHÉE. 202 'est pas sans cause qu'il a esté dit en proverbe ncieo, que le sçavoir en un homme qui ne se ange pas à droiture, est comme une espee en la îain d'un furieux, ou d'un phrenetique. Voilà one l'intention de sainct Paul, c'est de marquer DUB ceux qui sont addonnez à contention, à ce u'on les déteste, et qu'on les ait en execration, 3mme gens qui ne demandent nullement à servir Dieu. Et pourquoy? Car ce sont choses in- )mpatibles comme le feu et l'eau, de servir à Dieu, ; d'appeter combats et disputes qui n'engendrent non noises et riotes. Or nous pouvons recueillir 'ici combien il y en a peu qui méritent d'estre jputez vrais serviteurs de Dieu. Car combien en oit-on qui sans propos ne demandent que d'eslouvoir quelques disputes pour troubler l'Eglise? ombien y a-il auiourd'huy de boutefeùx, combien u'ils soyent gens ignorans, et quasi du tout bestes, ai neantmoins ne laissent pas de se vouloir monter en esmouvant des troubles? Mais d'autant [us nous faut-il bien noter ce passage, afin que mx qui ont charge d'anoncer la parole de Dieu, »gnoissent qu'ils ne se pourront iamais acquitter ielement de leur office, qu'ils ne se soyent rangez ce que sainct Paul monstre ici, c'est de fuir tous >mbats et noises. Et cependant il y a aussi inruction commune à tout le peuple. Car il nous it nécessaire de bien discerner entre les serviteurs 5 Dieu, et les hypocrites qui abusent de son nom. r voici une marque infallible, c'est que quand )us verrons un homme rioteux, qui ne demandera non à trouver cinq pieds en un mouton (comme î dit) il nous le faut reietter comme une peste ortelle, sçaehans bien que quelque chose qu'il proste, il ne veut sinon servir à Satan, et qu'il ne nd nullement à édifier l'Eglise de Dieu. Voilà i que nous avons à retenir de oe passage de sainct sul, où il est dit que le serviteur de Dieu ne doit )int «stre addonné à combats. Or -cependant il expose comment cela se peut ire: c'est asçavoir, Quand nous serons bénins ents tous, propres à enseigner, et poMens au mal. n disant qu'il nous faut estre bénins envers tous, entend que nous devons estre faciles et aisez rar recevoir tous ceux qui viendront pour estre iseignez en l'Evangile. Car si nous ne leur donras accès, c'est comme leur fermer la porte, que mais ils ne pourront approcher de Dieu. Il faut )nc que nous ayons ceste humanité et douceur î nous, d'estre prests à recevoir tous ceux qui smandent à estre enseignez. Et voila pourquoy adiouste, Qu'il nous faut estre propres à enseigner: >mme s'il disoit, que ce sont choses coniointes, la raceur, et la dextérité (qu'on appelle) d'enseigner, a raison, c'est que si un homme est sauvage et laccessible, iamais on ne pourra recevoir doctrine de luy. Il faut donc que celuy qui veut estre bon docteur, soit débonnaire, et qu'il ait quelque moyen d'attirer ceux qui vienent à luy, afin de les gagner: et cela ne se peut faire, qu'il n'y ait ceste mansuétude dont parle ici sainct Paul. Nous voyons donc maintenant comment il a voulu conformer ce qu'il a touché, c'est asçavoir qu'un homme noiseux et addonné à disputes et contentions, n'est nullement serviteur de Dieu. Et pourquoy? Car servant à. Dieu, ne faut-il pas que nous taschions de gagner les povres ignorans? Et cela ne Be peut faire que nous ne soyons paisibles, que nous n'escoutions patiemment ce qu'ils apportent, que nous ne supportions leur infirmité, iusques à oè que petit à petit ils soyent édifiez. Si nous n'avons cela, c'est comme les reietter. Or est-il ainsi que ceux qui ne demandent que disputes troublent les esprits. Ils n'ont garde donc de les faire approcher de Dieu, mais plustost ils les effarouchent. Et pourtant c'est une chose toute prouvée et conclue, que quand un homme est addonné à curiosité et contention, il ne demande sinon à ruiner, au lieu d'édifier, que Dieu n'a là nul honneur ne reverence, qu'on ne cerche point qu'il soit servi, mais tout le contraire. Voilà donc en somme là où sainct Paul a prétendu. Or de ceci nous pouvons recueillir qu'à tous ceux qui ne sont point propres à enseigner, on ne doit point attribuer le nom, le titre, l'honneur, et la dignité de Prélats, d'Evesques, de Ministres, et de Pasteurs. Car sainct Paul conclud que tous ceux qui ne sont point propres à enseigner, doyvent estre raclez du nombre et du rang des serviteurs de Dieu. Nous voyons donc que le Pape et toute ceste ordure de son Clergé (qu'il appelle) sont par trop effrontez, quand ils se vantent de leur Hierarchie celeste, qu'ils sont l'Eglise de Dieu, qu'ils sont Pasteurs et Prélats. Nous ne leur porterions point envie de cela, moyennant qu'ils monstrassent de quoy: mais s'ils veulent qu'on les croye, qu'ils monstrent ceste enseigne que sainct Paul a mise ici: c'est le vray marreau, afin qu'on sçache qu'ils sont serviteurs de Dieu. Or est-il ainsi qu'ils sont chiens muets: ils sçauront bien mordre et ronger (comme on voit qu'ils dissipent le troupeau de Dieu) : et s'ils ne faisoyent que gourmander le bien et la substance des povres, ce seroit desia un trop grand mal: mais ce sont gouffres de enfer pour abysmer les povres âmes. Au reste, qu'il aorte de leur bouche un seul mot de doctrine, on voit qu'il n'y a nul d'entr'eux qui y pense: plustost ce seroit deroguer à la dignité episcopate : ear ils sont empesohez à d'autres choses qu'a porter la parole de Dieu. Puis qu'ainsi est donc que ceux qui se nomment Prélats et Evesques en l'Eglise Papale n'ont nulle doctrine en eux, et tant moins il leur chaut d*ëdifier le peuple, on peut veoir que

203 SERMON XVII d le sainct Esprit les condamne ici, et declare qu'ils ne doyvent estre nullement tenus pour tels qu'ils se vantent. Et pourquoy? Car ce sont choses conjointes et inseparables d'estre pasteurs de Eglise, et d'estre prescheurs, comme sainct Paul le monstre ici. Au reste, si nous voulons enseigner comme Dieu le commande, notons que cela se doit faire avec affection de gagner ceux qui nous escoutent. Car s'il nous suffit d'avoir bien parlé, et que nous ne taschions point de réduire au chemin de salut ceux qui en sont esgarez, et que sera-ce? Fy de tout le titre et dignité d'Evesque, quand on ne met point peine de gagner à Dieu ceux qui en sont eslongnez. Ainsi donc, qu'il ne sorte point un mot de nostre bouche quand il est question de prescher la parole de Dieu, que nous n'ayons ce regard quant et quant d'instruire ceux ausquels nous parlons, et de leur apporter quelque profit. Et de là nous voyons que ce n'est point sans cause qu'auiourd'huy le monde est ainsi mal édifié. Car où se trouveront ceux qui demandent de profiter quand ils portent la parole de Dieu? Il faut bien qu'il y en ait, mais le nombre en est petit et clair semé, comme on dit. Voilà pourquoy toute doctrine s'escoule, et n'apporte gueres d'édification. Et ainsi retenons bien ce que dit S. Paul, que les vrais docteurs, ce sont ceux qui s'addonnent tant qu'il leur est possible de gagner à Dieu les povres ignorans, pour ramener au droit chemin ceux qui ont failli, et sont escartez et fourvoyez. Or cela ne se peut faire (c'est à dire, nous ne pouvons avoir une telle affection), si nous ne sommes patiens. Car on verra beaucoup de gens amener des sottises: quand on taschera de les amener à quelque instruction, ils sauteront du coq à l'asne, ils auront des choses si sottes et si badines que c'est pitié. Les autres extra vaguent: combien qu'ils voudront faire des sages, où iamais n'ont leu un seul mot en l'Escriture saincte, ils voudront babiller, et tenir bon à toutes disputes, et les plus ignorans sont les plus hardis. Ainsi il est impossible d'avoir ce zèle que sainct Paul nous commande, que nous ne soyons patiens au mal, que nous ne supportions beaucoup de folies en ceux qui n'ont point encores gousté la vérité de Dieu, ou bien qui en ont eu quelque goust à la volée, et n'ont pas encores un vif sentiment pour porter reverence telle qu'ils doyvent à ce que nostre Seigneur nous a déclaré. Ceux donc qui sont volages doyvent estre supportez, ceux qui sont rudes, et lourds, ceux qui sont esgarez par faute qu'ils ne sçavent encores que c'est d'estre mattez en l'obéissance de Dieu, il faut (di-ie) que nous soyons patiens envers tous ceux-là: car autrement il sera impossible que nous les attirions à Dieu. Voilà en somme ce que sainct Paul a entendu en ce passage. Mais pource que beaucoup de malins, vc des contempteurs de Dieu voudroyent estre B' portez, et sçauront bien alléguer ce mot de patiei afin qu'on leur pardonne quand ils se mocquer de toute l'Escriture saincte, et qu'ils se gauder de toutes admonitions, voire de toutes les mena de Dieu, sainct Paul notamment adiouste une claration de ce qu'il avoit dit, c'est asçavoir q faut bien que nous soyons patiens au mal, mais n'est pas pour le nourrir en vaine flatterie. Qi donc? A fin (dit-il) d'instruire, et arguer en bei nité ceux qui contredisent. Or voici un bon moy et qu'il nous faut songneusement noter: car il ; deux vices extremes qui sont à condamner. L est, si nous sommes trop faciles, tellement que qui nous verrons des mocqueurs de Dieu, nous fermi les yeux, bous facions semblant de rien, et nous leur souffrions de brocarder tout ce qui 1 sera proposé au nom de Dieu: ceste facilité-là mauvaise. Or il y a un autre vice à l'oppos c'est que quand un homme aura dit un mot travers, si on le redargue du premier coup en t rigueur qu'il soit espovanté, le voilà du tout exe qu'on ne luy donne plus nul moyen d'approcher Dieu. Il se faut donc garder de ces deux vie et sainct Paul monstre le remède, en disant, Q faut bien instruire avec bénignité. Il est vray: n , cependant il faut aussi instruire pour corriger. < le mot dont il use ici, ne signifie point simple d trine, mais une instruction qui soit pour reforn quand on instruit ceux qui ont failli, et qu'on ameine à quelque bonne discipline pour porter ioug, et qu'ils cognoissent qu'il ne se faut pc i iouer à Dieu. Voilà donc l'instruction dont pi sainct Paul. Et ainsi notons bien que son inl tion n'a pas esté de lascher la bride à ces gam seurs qui voudront avoir licence de se baver qu on leur parle des mystères de Dieu: sainct I ne veut point que cela soit souffert ne dissim Or tant y a qu'auiourd'huy on voit le monde et plein de telles mocqueries. Combien y en ; quand ils s'enquierent de la volonté de Dieu, ayent quelque humilité en eux pour penser > Dieu doit estre adoré en sa parole, et que c pour le moins qu'ils se rangent quand on leur [ pose ce qui sera venu de Dieu: combien, di-ie en a-il qui pensent à cela? Mais au contraire voit que l'Escriture saincte est exposée en opprol et que ceux qui en parlent, en tienent autant conte comme si on recitoit quelque fable. Vi donc le nom de Dieu qui sera si vileinem prophané que c'est une horreur: et ces galans v dront bien qu'on prattique envers eux ce mot Douceur : mais de tenir le moyen, il n'en est pc de question: si on se fasche quand on verra le D de Dieu estre ainsi foullé au pied, et qu'on pc

Ol > SUR LA SECONDE A TIMOTHÉE. 202<br />

'est pas sans cause qu'il a esté dit en proverbe<br />

ncieo, que le sçavoir en un homme qui ne se<br />

ange pas à droiture, est comme une espee en la<br />

îain d'un furieux, ou d'un phrenetique. Voilà<br />

one l'intention de sainct Paul, c'est de marquer<br />

DUB ceux qui sont addonnez à contention, à ce<br />

u'on les déteste, et qu'on les ait en execration,<br />

3mme gens qui ne demandent nullement à servir<br />

Dieu. Et pourquoy? Car ce sont choses in-<br />

)mpatibles comme le feu et l'eau, de servir à Dieu,<br />

; d'appeter combats et disputes qui n'engendrent<br />

non noises et riotes. Or nous pouvons recueillir<br />

'ici combien il y en a peu qui méritent d'estre<br />

jputez vrais serviteurs de Dieu. Car combien en<br />

oit-on qui sans propos ne demandent que d'eslouvoir<br />

quelques disputes pour troubler l'Eglise?<br />

ombien y a-il auiourd'huy de boutefeùx, combien<br />

u'ils soyent gens ignorans, et quasi du tout bestes,<br />

ai neantmoins ne laissent pas de se vouloir monter<br />

en esmouvant des troubles? Mais d'autant<br />

[us nous faut-il bien noter ce passage, afin que<br />

mx qui ont charge d'anoncer la parole de Dieu,<br />

»gnoissent qu'ils ne se pourront iamais acquitter<br />

ielement de leur office, qu'ils ne se soyent rangez<br />

ce que sainct Paul monstre ici, c'est de fuir tous<br />

>mbats et noises. Et cependant il y a aussi inruction<br />

commune à tout le peuple. Car il nous<br />

it nécessaire de bien discerner entre les serviteurs<br />

5 Dieu, et les hypocrites qui abusent de son nom.<br />

r voici une marque infallible, c'est que quand<br />

)us verrons un homme rioteux, qui ne demandera<br />

non à trouver cinq pieds en un mouton (comme<br />

î dit) il nous le faut reietter comme une peste<br />

ortelle, sçaehans bien que quelque chose qu'il proste,<br />

il ne veut sinon servir à Satan, et qu'il ne<br />

nd nullement à édifier l'Eglise de Dieu. Voilà<br />

i que nous avons à retenir de oe passage de sainct<br />

sul, où il est dit que le serviteur de Dieu ne doit<br />

)int «stre addonné à combats.<br />

Or -cependant il expose comment cela se peut<br />

ire: c'est asçavoir, Quand nous serons bénins ents<br />

tous, propres à enseigner, et poMens au mal.<br />

n disant qu'il nous faut estre bénins envers tous,<br />

entend que nous devons estre faciles et aisez<br />

rar recevoir tous ceux qui viendront pour estre<br />

iseignez en l'Evangile. Car si nous ne leur donras<br />

accès, c'est comme leur fermer la porte, que<br />

mais ils ne pourront approcher de Dieu. Il faut<br />

)nc que nous ayons ceste humanité et douceur<br />

î nous, d'estre prests à recevoir tous ceux qui<br />

smandent à estre enseignez. Et voila pourquoy<br />

adiouste, Qu'il nous faut estre propres à enseigner:<br />

>mme s'il disoit, que ce sont choses coniointes, la<br />

raceur, et la dextérité (qu'on appelle) d'enseigner,<br />

a raison, c'est que si un homme est sauvage et<br />

laccessible, iamais on ne pourra recevoir doctrine<br />

de luy. Il faut donc que celuy qui veut estre bon<br />

docteur, soit débonnaire, et qu'il ait quelque moyen<br />

d'attirer ceux qui vienent à luy, afin de les gagner:<br />

et cela ne se peut faire, qu'il n'y ait ceste mansuétude<br />

dont parle ici sainct Paul. Nous voyons donc<br />

maintenant comment il a voulu conformer ce qu'il<br />

a touché, c'est asçavoir qu'un homme noiseux et<br />

addonné à disputes et contentions, n'est nullement<br />

serviteur de Dieu. Et pourquoy? Car servant à.<br />

Dieu, ne faut-il pas que nous taschions de gagner<br />

les povres ignorans? Et cela ne Be peut faire que<br />

nous ne soyons paisibles, que nous n'escoutions<br />

patiemment ce qu'ils apportent, que nous ne supportions<br />

leur infirmité, iusques à oè que petit à<br />

petit ils soyent édifiez. Si nous n'avons cela, c'est<br />

comme les reietter. Or est-il ainsi que ceux qui<br />

ne demandent que disputes troublent les esprits.<br />

Ils n'ont garde donc de les faire approcher de<br />

Dieu, mais plustost ils les effarouchent. Et pourtant<br />

c'est une chose toute prouvée et conclue, que<br />

quand un homme est addonné à curiosité et contention,<br />

il ne demande sinon à ruiner, au lieu<br />

d'édifier, que Dieu n'a là nul honneur ne reverence,<br />

qu'on ne cerche point qu'il soit servi, mais<br />

tout le contraire. Voilà donc en somme là où<br />

sainct Paul a prétendu. Or de ceci nous pouvons<br />

recueillir qu'à tous ceux qui ne sont point propres<br />

à enseigner, on ne doit point attribuer le nom, le<br />

titre, l'honneur, et la dignité de Prélats, d'Evesques,<br />

de Ministres, et de Pasteurs. Car sainct Paul<br />

conclud que tous ceux qui ne sont point propres à<br />

enseigner, doyvent estre raclez du nombre et du<br />

rang des serviteurs de Dieu. Nous voyons donc<br />

que le Pape et toute ceste ordure de son Clergé<br />

(qu'il appelle) sont par trop effrontez, quand ils se<br />

vantent de leur Hierarchie celeste, qu'ils sont l'Eglise<br />

de Dieu, qu'ils sont Pasteurs et Prélats. Nous ne<br />

leur porterions point envie de cela, moyennant qu'ils<br />

monstrassent de quoy: mais s'ils veulent qu'on les<br />

croye, qu'ils monstrent ceste enseigne que sainct<br />

Paul a mise ici: c'est le vray marreau, afin qu'on<br />

sçache qu'ils sont serviteurs de Dieu. Or est-il<br />

ainsi qu'ils sont chiens muets: ils sçauront bien<br />

mordre et ronger (comme on voit qu'ils dissipent<br />

le troupeau de Dieu) : et s'ils ne faisoyent que gourmander<br />

le bien et la substance des povres, ce seroit<br />

desia un trop grand mal: mais ce sont gouffres de<br />

enfer pour abysmer les povres âmes. Au reste,<br />

qu'il aorte de leur bouche un seul mot de doctrine,<br />

on voit qu'il n'y a nul d'entr'eux qui y pense:<br />

plustost ce seroit deroguer à la dignité episcopate :<br />

ear ils sont empesohez à d'autres choses qu'a porter<br />

la parole de Dieu. Puis qu'ainsi est donc que<br />

ceux qui se nomment Prélats et Evesques en l'Eglise<br />

Papale n'ont nulle doctrine en eux, et tant moins<br />

il leur chaut d*ëdifier le peuple, on peut veoir que

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