Offrande spéciale - Eglise Adventiste du Septième Jour, Mouvement ...

Mercredi 21 mai
4. LE PREMIER CHAMP MISSIONNAIRE
a. Avec tous ces besoins qui nous entourent, que devons-nous nous
rappeler au sujet du premier champ missionnaire ? Deutéronome 6:2, 6-
8; Proverbes 22:6.
“Notre œuvre pour le Christ doit commencer au sein de la famille. … Il n’est
pas de champ missionnaire plus important. … Mais s’ils veulent accomplir un
véritable travail missionnaire, qu’ils s’occupent d’abord des membres de leur
famille qui ont un droit naturel aux manifestations de leur amour.”–Témoignages,
volume 3, page 70.
“«Je n’ai pas le temps, dit le père, pas de temps à accorder à l’éducation de
mes enfants, pas de temps pour les réjouissances sociales et domestiques.» Alors
vous n’auriez pas dû vous charger de la responsabilité d’une famille. En les privant
du temps qui leur revient de droit, vous leur dérobez l’éducation qu’ils auraient dû
recevoir de votre part. Si vous avez des enfants, vous avez une œuvre à accomplir,
en union avec la mère, pour la formation de leur caractère. Ceux qui se sentent
impérativement appelés à travailler à l’amélioration de la société alors que leurs
propres enfants grandissent dans l’indiscipline devraient se demander s’ils ne se
sont pas trompés de devoir. Leur foyer est le premier champ missionnaire dans
lequel les parents sont appelés à travailler. Ceux qui laissent croître les épines et les
ronces dans le jardin familial tandis qu’ils manifestent un grand intérêt pour
l’entretien du terrain de leur voisin méprisent la parole de Dieu.”–The Review and
Herald, 21 mars 1882.
b. Quelle est l’influence potentielle de la famille ? 2 Timothée 1:5.
“Une famille où règnent l’ordre et la discipline témoigne davantage en faveur
de la religion chrétienne que tous les sermons qui peuvent être prononcés. Une telle
famille fournit la preuve que les parents ont réussi à se conformer aux directives
divines et que leurs enfants sont prêts à servir Dieu dans l’Eglise. De plus, leur
influence s’accroît car, à mesure qu’ils transmettent, ils reçoivent pour transmettre
davantage encore. Le père et la mère trouvent en leurs enfants des aides, qui
apportent à d'autres les enseignements reçus au foyer. Le milieu dans lequel ils
vivent en bénéficie puisqu’il s’en trouve enrichi pour le temps et pour l’éternité.
Toute la famille est engagée au service du Maître ; par son pieux exemple, ses
semblables sont encouragés à être fidèles et loyaux envers Dieu dans les contacts
qu’ils entretiennent avec l’admirable troupeau de Dieu.”–Le Foyer Chrétien, page
32.
44 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2003
Merrccreddi 30 avril
4. SERVIR
a. De quelle attitude particulière Enoch fit-il preuve au cours de sa vie ?
Philippiens 2:7.
“Enoch aimait, craignait Dieu et gardait ses commandements. … Il était attiré
par une relation plus étroite avec Dieu. … L’amour infini et insondable de Dieu à
travers Christ devint le sujet de ses méditations jour et nuit. Il chercha de toute la
ferveur de son âme à révéler cet amour au peuple au sein duquel il
vivait.”–Testimonies, volume 8, page 329.
b. Pouvons-nous faire partie du reste sans compassion et sans amour ?
1 Corinthiens 13:1-3.
“Qui est ému par la perte dramatique des âmes au point d’avoir une vague idée
de l’angoisse éprouvée par Christ ? Enoch, Noé, Abraham, Moïse, David, Jérémie
et Paul partageaient avec Christ la douleur de ses entrailles autant qu’il était
possible pour des humains de la percevoir. Qui peut dire avec Jérémie «[Des fleuves
d’eau coulent de mes yeux car ils ne gardent pas ta loi ?] Oh ! si ma tête était
remplie d’eau, si mes yeux étaient une source de larmes, je pleurerais jour et nuit
les morts de la fille de mon peuple !» «Car je voudrais moi-même être anathème et
séparé de Christ pour mes frères» s’exclama Paul.”
“Cette sympathie est manifestement nécessaire. A moins que son cœur ne batte
à l’unisson avec Christ l’homme ne comprendra jamais le caractère élevé et sacré de
ces paroles. «Ils veillent sur vos âmes dont ils devront rendre compte.» Nous
parlons de missions chrétiennes. Nos voix sont entendues, mais notre cœur n’a
jamais ressenti, comme il l’aurait dû, de tendre sollicitude pour les âmes. Pour
beaucoup, rendre d’insignifiants services est supposé suffisant mais il n’y a pas la
moindre estime pour les âmes pour le salut desquelles Christ a donné sa vie. Ils ne
connaissent pas la valeur de l’âme humaine.”–Bible Training School, 1 er septembre
1908.
c. Comment pouvons-nous avoir cet amour en nos cœurs ? Luc 11:13;
Philippiens 1:9-11.
Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2003 29