Le diable en gris - Free

nous débrouiller tout seuls à partir d’ici.
Lorsque Mike fut reparti vers la salle des arrivées, Hicks
prit la parole :
— Lieutenant… Vous pensez réellement que c’est une
bonne idée ?
— Non, mais que pouvons-nous faire d’autre ?
— Je ne sais pas. Mais nous savons que cet Homme
Très Effrayant est très robuste… Songez à la façon dont il
nous a bousculés et renversés, à l’hôpital. On devrait peutêtre
essayer de le faire sortir de là en balançant des gaz
lacrymogènes, ou en l’assommant avec des gaz
asphyxiants.
— Hicks, nous sommes pressés par le temps, et je ne
vois pas Cab demander l’intervention d’une équipe du
SWAT, d’accord ? Qui plus est, je ne suis pas sûr du tout
que des gaz lacrymogènes ou des gaz asphyxiants
auraient un quelconque effet sur ce type. Et merde, il est
mort, ou c’est un mort-vivant, ou quel que soit le nom qu’on
leur donne dans la santeria.
— Egun, les ancêtres qui sont morts mais continuent de
vivre, déclara Reine Aché. C’est pour cette raison que
j’appelle mes fidèles les Eguns.
— Je continue à penser que c’est trop dangereux,
s’obstina Hicks. Trop dangereux, ou bien nous perdons
notre temps.
Reine Aché pointa son doigt sur Hicks, comme si elle le
désignait durant une séance d’identification de suspects.
— Vous croyez, n’est-ce pas ? Vous êtes un croyant.
Vous faites semblant d’être sceptique, mais vous savez