Le diable en gris - Free
Le diable en gris - Free Le diable en gris - Free
il avait fait l’objet d’agressions avec des tessons de bouteille, des poignards et des fusils à canon scié. Un jour, on avait balancé un bloc de béton d’une demi-tonne sur le toit de sa voiture. Mais rien n’était aussi inquiétant que le fait de savoir que quelque chose de malfaisant et de courroucé était à ses trousses, quelqu’un qu’il ne serait même pas capable de voir, et qu’il ne pouvait pas neutraliser. Il revint dans le séjour pour lire de nouveau la transcription effectuée par Toni Morello, et pour finir son café. À ce moment-là, les grands rideaux de tulle le long de la fenêtre semblèrent onduler, comme s’ils avaient été agités par le léger vent du début de la matinée. Chose étrange, cependant, toutes les fenêtres étaient fermées. Il regarda fixement les rideaux pendant un moment, mais ils ne bougèrent pas de nouveau. Pour quelque raison, il avait le sentiment très net de ne pas être seul, qu’il y avait quelqu’un d’autre dans son appartement, qui se cachait. Il n’aurait su dire pourquoi. Il posa sa tasse de café et alla dans la cuisine. Personne. La porte d’entrée était toujours verrouillée et la chaîne de sûreté était mise. Mais il savait, d’après la façon dont Cathy lui était apparue, que les esprits n’étaient pas dissuadés par des murs ou des portes verrouillées. Il prit son étui d’épaule sur le porte-chapeaux et le mit. Puis il traversa le séjour et retourna dans la cuisine. — Il y a quelqu’un ? C’était complètement dingue. Pourtant Jerry Maitland avait certainement pensé qu’il était fou, lui aussi, lorsque
son bras gauche s’était mis à saigner sur son papier peint neuf, et lorsque sa femme enceinte avait été poignardée et sa tête tranchée sous ses yeux. Et le major Drewry avait certainement pensé qu’il perdait la raison, tandis qu’il était étripé dans sa cabine de douche. De même que John Mason, lorsqu’il avait eu les yeux crevés et été bouilli vivant. Il y avait quelqu’un ici, ou quelque chose. Une force profondément malveillante, une force qui voulait lui faire le plus grand mal. Elle n’était pas encore tout à fait prête à s’en prendre à lui, mais le temps filait rapidement, et ce moment était tout proche. Il écouta et écouta, mais il n’entendait absolument rien. C’était précisément ce qui le troublait tellement. L’appartement était totalement silencieux. Pas de circulation sur la I-95, pas de coups de sirène de bateaux à vapeur, pas d’avions décollant de l’aéroport international de Richmond et survolant la ville. Il avait l’impression que tout l’appartement avait été hermétiquement insonorisé, ou que ses oreilles avaient été bouchées avec du coton. Il fit un pas dans la chambre, puis un autre. Il s’arrêta, et se retourna. Durant un instant, du coin de l’œil, il lui sembla entrevoir une ombre qui traversait rapidement le miroir, mais à l’intérieur du miroir, comme si c’était une autre pièce. Il sortit son pistolet de son étui et s’approcha du miroir très lentement. Il avança la main et toucha le verre du bout des doigts. L’homme dans le miroir soutint son regard,
- Page 307 and 308: été éventré, comme saint Cyrill
- Page 309 and 310: gauche. Des hommes étaient brûlé
- Page 311 and 312: avait mis le feu à des divisions e
- Page 313 and 314: — Je suis venue te dire plus qu
- Page 315 and 316: Il la prit dans ses bras et ferma l
- Page 317 and 318: direction, avec trois autres adoles
- Page 319 and 320: parlé au téléphone. Trésor, je
- Page 321 and 322: sur son cercueil. Il peut pas me pa
- Page 323 and 324: Junior qui parle. Comment elle fait
- Page 325 and 326: trouvaient dans le restaurant, y co
- Page 327 and 328: — Si j’avais su que vous maniga
- Page 329 and 330: 29 Il déposa Trésor dans Clay Str
- Page 331 and 332: — Il ne s’agit pas de cela, ré
- Page 333 and 334: Decker leva de nouveau les yeux, pu
- Page 335 and 336: minute, et je continue à adorer ç
- Page 337 and 338: autour de nous, spontanément, et l
- Page 339 and 340: dresser le campement à proximité.
- Page 341 and 342: profondément inquiétante. Je suis
- Page 343 and 344: explicite le fait que ce qu’il le
- Page 345 and 346: Longstreet lui-même, et je suis to
- Page 347 and 348: moi, et je compris que nos lignes a
- Page 349 and 350: division Maitland était d’une te
- Page 351 and 352: d’exercer son contrôle sur lui.
- Page 353 and 354: conduite, car il y avait manifestem
- Page 355 and 356: 30 Le téléphone gazouilla tout pr
- Page 357: — Entendu, lieutenant. Faites att
- Page 361 and 362: Perse, au V e siècle. Il semble qu
- Page 363 and 364: particulièrement envers ceux qui a
- Page 365 and 366: Il ôta ses lunettes, mais le mur
- Page 367 and 368: 31 Il se rangea dans une embardée
- Page 369 and 370: Au bout de quelques minutes, Reine
- Page 371 and 372: dire qui est ce quelqu’un de trè
- Page 373 and 374: trouvé un grain de poudre d’arme
- Page 375 and 376: faire cela, excepté vous. » Je sa
- Page 377 and 378: — Vous m’avez fait perdre bien
- Page 379 and 380: elle avait échoué, elle méritait
- Page 381 and 382: 32 Decker et Hicks attendirent pres
- Page 383 and 384: lieutenant. Je connais des gens don
- Page 385 and 386: mieux que nous. — Bon, entendu. M
- Page 387 and 388: que les morts peuvent aller et veni
- Page 389 and 390: — Pardon ? — Elle a probablemen
- Page 391 and 392: comme s’il provenait de quelque p
- Page 393 and 394: dégager une énergie extraordinair
- Page 395 and 396: Mais les eledas peuvent devenir aff
- Page 397 and 398: Decker enjamba maladroitement les b
- Page 399 and 400: 33 Decker sortit les cierges de sa
- Page 401 and 402: torche, mais l’obscurité semblai
- Page 403 and 404: meurtrissant l’épaule et la hanc
- Page 405 and 406: vestiges du pont suivant, et celui-
- Page 407 and 408: Tenant en l’air son cierge et sa
il avait fait l’objet d’agressions avec des tessons de<br />
bouteille, des poignards et des fusils à canon scié. Un jour,<br />
on avait balancé un bloc de béton d’une demi-tonne sur le<br />
toit de sa voiture. Mais ri<strong>en</strong> n’était aussi inquiétant que le<br />
fait de savoir que quelque chose de malfaisant et de<br />
courroucé était à ses trousses, quelqu’un qu’il ne serait<br />
même pas capable de voir, et qu’il ne pouvait pas<br />
neutraliser.<br />
Il revint dans le séjour pour lire de nouveau la<br />
transcription effectuée par Toni Morello, et pour finir son<br />
café. À ce mom<strong>en</strong>t-là, les grands rideaux de tulle le long de<br />
la f<strong>en</strong>être semblèr<strong>en</strong>t onduler, comme s’ils avai<strong>en</strong>t été<br />
agités par le léger v<strong>en</strong>t du début de la matinée. Chose<br />
étrange, cep<strong>en</strong>dant, toutes les f<strong>en</strong>êtres étai<strong>en</strong>t fermées.<br />
Il regarda fixem<strong>en</strong>t les rideaux p<strong>en</strong>dant un mom<strong>en</strong>t, mais<br />
ils ne bougèr<strong>en</strong>t pas de nouveau. Pour quelque raison, il<br />
avait le s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t très net de ne pas être seul, qu’il y avait<br />
quelqu’un d’autre dans son appartem<strong>en</strong>t, qui se cachait. Il<br />
n’aurait su dire pourquoi. Il posa sa tasse de café et alla<br />
dans la cuisine. Personne. La porte d’<strong>en</strong>trée était toujours<br />
verrouillée et la chaîne de sûreté était mise. Mais il savait,<br />
d’après la façon dont Cathy lui était apparue, que les<br />
esprits n’étai<strong>en</strong>t pas dissuadés par des murs ou des<br />
portes verrouillées.<br />
Il prit son étui d’épaule sur le porte-chapeaux et le mit.<br />
Puis il traversa le séjour et retourna dans la cuisine.<br />
— Il y a quelqu’un ?<br />
C’était complètem<strong>en</strong>t dingue. Pourtant Jerry Maitland<br />
avait certainem<strong>en</strong>t p<strong>en</strong>sé qu’il était fou, lui aussi, lorsque