Le diable en gris - Free
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— Une voisine s’occupe d’elle. Appartement 8. — Personne n’a vu quoi que ce soit ? — Absolument rien. Aucune trace d’une entrée par effraction, non plus. La fenêtre de la chambre de la victime était légèrement entrouverte, mais il est impossible d’entrer du dehors. — Vous avez vu les hématomes sur ses épaules ? dit Erin. Comme si on l’avait maintenu sous l’eau. Decker et Hicks se rendirent à l’appartement 8. La mère de John était assise à la table de cuisine, en compagnie de sa voisine. Elle semblait livide, d’autant plus qu’elle portait une robe rouge vif. Sa voisine était une femme corpulente aux cheveux gras grisonnants. Elle portait des mules qui claquaient sur le carrelage tandis qu’elle allait et venait dans la cuisine. Decker montra sa plaque. — L’officier de police me dit que vous n’avez rien vu et rien entendu. — C’est exact, chuchota-t-elle. — Eh bien, Dieu a peut-être veillé sur vous, m’dame. Celui qui a tué votre fils était un individu dépourvu de toute pitié. Qui sait ce qu’il aurait pu vous faire ? — John était toujours un garçon si gentil. Pourquoi voudrait-on tuer un garçon si gentil ? — Nous ferons tout notre possible pour le découvrir. Pouvez-vous penser à quelqu’un qui aurait pu lui en vouloir ? Quelqu’un qui aurait pu désirer lui faire du mal ?
— Il était très réservé. Il ne se disputait jamais avec quelqu’un, même si on le mettait en colère. Il avait coutume de dire : « Encaisser sans broncher et garder le sourire. » — Mme Mason… On m’a dit que vous étiez veuve. Que faisait votre défunt mari ? —Il était typographe. Il travaillait chez CadmusMack. — Y avait-il des militaires dans sa famille ? Elle le regarda en fronçant les sourcils, puis elle secoua la tête. — Pas à ma connaissance. Pourquoi ? — Vous n’auriez pas par hasard un arbre généalogique des Mason ? — Qu’est-ce que cela a à voir avec le meurtre de John ? — Je ne sais pas trop. Mais cela m’aiderait beaucoup si je savais quelque chose sur les origines de votre défunt mari. Particulièrement sur son trisaïeul. — Je suis désolée, je ne pense pas être en mesure de vous aider. Bill ne s’entendait pas du tout avec sa famille, particulièrement avec son père. — Était-il originaire de Richmond ? — Non, il était né à Petersburg. Mais sa famille est venue s’installer à Richmond lorsqu’il était très jeune. — Bien, bien. Merci beaucoup. Tandis qu’ils descendaient l’escalier, Decker dit à Hicks : — Nous devons vérifier les origines de la famille Mason, en remontant jusqu’à la guerre de Sécession. Je veux savoir si l’un des aïeux de John Mason faisait partie de la Brigade du diable.
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- Page 251 and 252: — Ouais, moi aussi. Je peux avoir
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— Une voisine s’occupe d’elle. Appartem<strong>en</strong>t 8.<br />
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— Vous avez vu les hématomes sur ses épaules ? dit<br />
Erin. Comme si on l’avait maint<strong>en</strong>u sous l’eau.<br />
Decker et Hicks se r<strong>en</strong>dir<strong>en</strong>t à l’appartem<strong>en</strong>t 8. La mère<br />
de John était assise à la table de cuisine, <strong>en</strong> compagnie<br />
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— L’officier de police me dit que vous n’avez ri<strong>en</strong> vu et<br />
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— C’est exact, chuchota-t-elle.<br />
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— John était toujours un garçon si g<strong>en</strong>til. Pourquoi<br />
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— Nous ferons tout notre possible pour le découvrir.<br />
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? Quelqu’un qui aurait pu désirer lui faire du mal ?