Le diable en gris - Free
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vraiment que ça suffit. — Accepteriez-vous de me laisser emmener Sandra à la gare pour jeter un coup d’œil ? — Vous avez dit vous-même que cet homme pourrait être vindicatif, particulièrement s’il sait que Sandra peut le voir et l’identifier. — Vous avez raison, bien sûr. Et je ne voudrais surtout pas exposer Sandra à un quelconque danger. — Je veux aller le chercher, dit Sandra en martelant le sol avec les talons de ses chaussures. Ce sera comme si l’on jouait à cache-cache. Decker secoua la tête. — Je regrette, Sandra. Si ta maman dit non, alors c’est non. Mais j’irai examiner la gare moi-même et, si je trouve quelque chose, je te préviendrai. Decker et Hicks gravirent l’escalier en pierre sombre depuis Main Street Est jusqu’au hall du premier étage de la gare de Main Street, assourdis à chaque pas par le vacarme et les coups de marteau étrangement déformés. Ils arrivèrent dans le hall lui-même, où des ouvriers coiffés de casques de protection défonçaient le sol au marteau-piqueur et décapaient les murs jusqu’à la brique nue. Malgré le boucan, la poussière et l’enchevêtrement des tuyaux hydrauliques, le hall était toujours aussi majestueux, avec ses grandes colonnes, ses hautes fenêtres cintrées et son plafond à caissons. Des soldats de Virginie étaient partis d’ici pour les deux guerres mondiales et le Viêt-nam, et des estivants avaient pris le train pour Buckroe Beach, ainsi que des étudiants en
partance pour des universités dans le nord et des représentants de commerce en route vers de nouveaux territoires à l’ouest. Un homme courtaud aux cheveux blond-roux, en bleu de travail, vint à leur rencontre. Il tenait à la main deux casques de protection rouges. — Lieutenant McKenna ? Enchanté. Mike Verdant, je suis l’ingénieur projecteur. Je suis obligé de vous demander de mettre ces casques, désolé. —Merci, dit Decker. Vous avez entrepris des travaux gigantesques. — Tout se passe plutôt bien. Nous devrions avoir des trains qui roulent d’ici décembre sur le côté est, sur l’ancienne voie ferrée Chesapeake & Ohio. Ensuite nous pourrons rouvrir la ligne pour le bord de mer. — Tout un passé, hein ? — Oh, bien sûr. Amtrak a fermé cette gare en 1975 et a déplacé tout son réseau d’exploitation vers la banlieue, parce qu’ils pensaient que la route inter-États allait tuer le transport ferroviaire. Mais… C’est reparti pour un tour ! On remet tout à neuf. Venez, je vais vous montrer quelque chose. Il les emmena à travers le hall sonore jusqu’au côté est de la gare, où des ouvriers en combinaison blanche perforaient le sol avec des marteaux-piqueurs. Il ramassa un morceau de dallage et l’émietta entre son pouce et son index. — Vous voyez ce dallage ? Des cendres noires, provenant des vieilles locomotives marchant au charbon.
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partance pour des universités dans le nord et des<br />
représ<strong>en</strong>tants de commerce <strong>en</strong> route vers de nouveaux<br />
territoires à l’ouest.<br />
Un homme courtaud aux cheveux blond-roux, <strong>en</strong> bleu de<br />
travail, vint à leur r<strong>en</strong>contre. Il t<strong>en</strong>ait à la main deux casques<br />
de protection rouges.<br />
— Lieut<strong>en</strong>ant McK<strong>en</strong>na ? Enchanté. Mike Verdant, je<br />
suis l’ingénieur projecteur. Je suis obligé de vous<br />
demander de mettre ces casques, désolé.<br />
—Merci, dit Decker. Vous avez <strong>en</strong>trepris des travaux<br />
gigantesques.<br />
— Tout se passe plutôt bi<strong>en</strong>. Nous devrions avoir des<br />
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l’anci<strong>en</strong>ne voie ferrée Chesapeake & Ohio. Ensuite nous<br />
pourrons rouvrir la ligne pour le bord de mer.<br />
— Tout un passé, hein ?<br />
— Oh, bi<strong>en</strong> sûr. Amtrak a fermé cette gare <strong>en</strong> 1975 et a<br />
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parce qu’ils p<strong>en</strong>sai<strong>en</strong>t que la route inter-États allait tuer le<br />
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Il les emm<strong>en</strong>a à travers le hall sonore jusqu’au côté est<br />
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