Le diable en gris - Free
Le diable en gris - Free Le diable en gris - Free
elle dardait sa longue langue rouge et le léchait. Decker bougeait de plus en plus vite et les muscles de ses cuisses frissonnaient par suite de l’effort. Maggie poussait des petits cris et des exclamations, mais Decker pouvait seulement haleter. Finalement, il sentit son orgasme venir et, avec un bruit qui était à mi-chemin entre un reniflement et une toux, il éjacula sur la clavicule de Maggie, la décorant d’un collier luisant de perles blanches. — Ohhh, Decker, comme tu es méchant… Mais à ce moment-là, Decker ouvrit les yeux et, dans le miroir de la coiffeuse, il entrevit une forme triangulaire gris foncé, qui disparut immédiatement. Cela ressemblait à une partie d’un manteau, ou d’une pèlerine, mais cela disparut si vite qu’il n’aurait su dire ce que c’était au juste. Il s’extirpa du lit, récupéra son pistolet, et se précipita dans le séjour. De nouveau, il n’y avait personne. Qui plus est, toutes les portes étaient verrouillées de l’intérieur et toutes les fenêtres étaient fermées. Maggie le rejoignit et l’observa tandis qu’il se baissait pour regarder sous le canapé, puis sous les lits dans les deux autres chambres. —Tu n’as pas à t’inquiéter, Decker, dit-elle comme il ouvrait la penderie dans la seconde chambre. Quelque chose dans sa voix le fit se retourner et la regarder en fronçant les sourcils. Cela ne ressemblait pas du tout à la voix de Maggie. Elle ne présentait pas ce ton guttural. Cet accent de badinage grivois. Il referma les portes de la penderie.
— Je n’ai pas à m’inquiéter de quoi ? — Je te protégerai, c’est promis. Je ne laisserai pas sainte Barbara te faire du mal. Il s’approcha d’elle. — Que sais-tu sur sainte Barbara ? — Je sais que sainte Barbara veut assouvir sa vengeance. — Tu ne veux pas plutôt dire Chango ? Elle eut un petit sourire évasif. — Tu peux donner à un dieu le nom que tu veux. Il reste néanmoins un dieu. Il la considéra attentivement. Il réalisa brusquement que ses iris étaient jaunes, et non marron… Jaunes comme ceux d’un reptile. Ou peut-être dorés. Un jour, sa mère lui avait dit que tous les anges avaient des yeux dorés. — Cathy ? dit-il. — Tu dois trouver sainte Barbara, Decker, avant que sainte Barbara te trouve. Il sait qui tu es maintenant. Il sait où tu habites. C’est une simple question de temps. — Était-ce Chango qui a tué les Maitland ? Était-ce Chango qui a tué George Drewry ? — Trouve sainte Barbara avant que sainte Barbara te trouve. Decker saisit son bras. — Cathy, s’il y a un moyen qui te permet… Brusquement, la moitié de la tête de Maggie explosa, la laissant avec seulement un œil et seulement la moitié d’un visage, et éclaboussant Decker de sang et de cervelle. — Non ! cria-t-il.
- Page 207 and 208: n’ai pas pu voir qui c’était.
- Page 209 and 210: 20 Rhoda débarrassa la table et di
- Page 211 and 212: Vous vous souvenez de cela ? — Je
- Page 213 and 214: sur Jim Stuart. — Que savez-vous
- Page 215 and 216: distinguer que c’était une jeune
- Page 217 and 218: ou d’une maladie, ou de quelque c
- Page 219 and 220: onces qui brûlaient. Puis il enten
- Page 221 and 222: orin oti gbogbo… Il écouta un mo
- Page 223 and 224: — Certainement pas ! répondit De
- Page 225 and 226: malgré toutes ses années passées
- Page 227 and 228: 21 Il trouva Jonah au fond du Mask
- Page 229 and 230: — C’est très sérieux, Jonah.
- Page 231 and 232: egarder. — Plat à emporter. Poul
- Page 233 and 234: sombre et mal aéré. La pièce ét
- Page 235 and 236: une figure allongée, presque un vi
- Page 237 and 238: en fait, ils présentaient leurs ho
- Page 239 and 240: que l’orisha aime manger. Mais si
- Page 241 and 242: m’appeler à ce numéro, d’acco
- Page 243 and 244: cité d’Oyo-Ile, ainsi que les en
- Page 245 and 246: — Vous devez être purifié. Je v
- Page 247 and 248: et lui donna des coups de bec. Il p
- Page 249 and 250: elle lui tendit le foulard sans un
- Page 251 and 252: — Ouais, moi aussi. Je peux avoir
- Page 253 and 254: — Maggie… — Détends-toi, mon
- Page 255 and 256: et maintenant. Sans un mot de plus,
- Page 257: et envoyons-nous en l’air ! Decke
- Page 261 and 262: Il la regarda dans les yeux et ils
- Page 263 and 264: organisé un strip-poker à son int
- Page 265 and 266: alcool, fruits de mer et tomates.
- Page 267 and 268: propos de son père. Il avait seule
- Page 269 and 270: de bains ouverte. Sa mère n’éta
- Page 271 and 272: Il ne se passa rien durant un momen
- Page 273 and 274: 24 Lorsque Decker arriva à son bur
- Page 275 and 276: — Je crois que ta maman a raison,
- Page 277 and 278: partance pour des universités dans
- Page 279 and 280: Park. — Venez, suivez-moi, dit Mi
- Page 281 and 282: — Compris, dit Decker. Merci pour
- Page 283 and 284: 25 Il se gara devant l’immeuble d
- Page 285 and 286: de dieu est-il si foutrement vindic
- Page 287 and 288: pompiers sur son téléphone cellul
- Page 289 and 290: — Extincteur ! dit Decker à Hick
- Page 291 and 292: — Quoi ? — C’était Chango. J
- Page 293 and 294: 26 Peu après qu’ils eurent regag
- Page 295 and 296: sur la photographie prise durant la
- Page 297 and 298: maintenir. — Comment est-ce possi
- Page 299 and 300: — Il était très réservé. Il n
- Page 301 and 302: Hicks détourna la tête. Lorsqu’
- Page 303 and 304: c’est dégradant. —Et ? — Et
- Page 305 and 306: yeux crevés et a été noyé dans
- Page 307 and 308: été éventré, comme saint Cyrill
elle dardait sa longue langue rouge et le léchait. Decker<br />
bougeait de plus <strong>en</strong> plus vite et les muscles de ses cuisses<br />
frissonnai<strong>en</strong>t par suite de l’effort. Maggie poussait des<br />
petits cris et des exclamations, mais Decker pouvait<br />
seulem<strong>en</strong>t haleter. Finalem<strong>en</strong>t, il s<strong>en</strong>tit son orgasme v<strong>en</strong>ir<br />
et, avec un bruit qui était à mi-chemin <strong>en</strong>tre un r<strong>en</strong>iflem<strong>en</strong>t<br />
et une toux, il éjacula sur la clavicule de Maggie, la<br />
décorant d’un collier luisant de perles blanches.<br />
— Ohhh, Decker, comme tu es méchant…<br />
Mais à ce mom<strong>en</strong>t-là, Decker ouvrit les yeux et, dans le<br />
miroir de la coiffeuse, il <strong>en</strong>trevit une forme triangulaire <strong>gris</strong><br />
foncé, qui disparut immédiatem<strong>en</strong>t. Cela ressemblait à une<br />
partie d’un manteau, ou d’une pèlerine, mais cela disparut<br />
si vite qu’il n’aurait su dire ce que c’était au juste. Il<br />
s’extirpa du lit, récupéra son pistolet, et se précipita dans<br />
le séjour.<br />
De nouveau, il n’y avait personne. Qui plus est, toutes les<br />
portes étai<strong>en</strong>t verrouillées de l’intérieur et toutes les<br />
f<strong>en</strong>êtres étai<strong>en</strong>t fermées. Maggie le rejoignit et l’observa<br />
tandis qu’il se baissait pour regarder sous le canapé, puis<br />
sous les lits dans les deux autres chambres.<br />
—Tu n’as pas à t’inquiéter, Decker, dit-elle comme il<br />
ouvrait la p<strong>en</strong>derie dans la seconde chambre.<br />
Quelque chose dans sa voix le fit se retourner et la<br />
regarder <strong>en</strong> fronçant les sourcils. Cela ne ressemblait pas<br />
du tout à la voix de Maggie. Elle ne prés<strong>en</strong>tait pas ce ton<br />
guttural. Cet acc<strong>en</strong>t de badinage grivois.<br />
Il referma les portes de la p<strong>en</strong>derie.