Le diable en gris - Free

pénis, et la bière ruissela entre ses jambes.
— Merde, Maggie ! s’exclama-t-il en se redressant
vivement.
Mais elle éclata de son fameux rire salace, se pencha
vers lui, et suça son pénis. Froid une seconde plus tôt,
chaud un instant plus tard.
Elle grimpa à côté de lui sur le lit, croisa les bras et fit
passer sa robe par-dessus sa tête. Ses seins étaient
énormes, et elle avait un ventre rond et des cuisses de
lanceur de poids olympique. Et puis il y avait toutes les
perles en or et en argent qu’elle avait attachées sur ses
poils pubiens, de telle sorte qu’elle donnait l’impression de
porter un string scintillant.
Elle se mit à califourchon sur lui et lui abaissa les
épaules sur le lit. Elle fit osciller ses seins d’un côté et de
l’autre, et ses mamelons couleur pruneau noir effleurèrent
sa poitrine.
— Je vais te rendre tellement excité que tu oublieras
quel jour de la semaine on est.
Il s’efforça de lui sourire, mais, d’une façon ou d’une
autre, le cœur n’y était pas. Il pensait continuellement à
Cathy recouverte de ce drap, et au soudain flot de sang. Il
pensait continuellement à George Drewry, avec ses
intestins entassés devant lui. Il pensait continuellement à
Jerry Maitland, oscillant depuis la fenêtre de l’hôpital, telle
une horrible parodie d’un adepte du saut à l’élastique.
—Tu dois te déconnecter, mon chou, lui dit Maggie. Tu
dois penser uniquement à moi, et à ce lit, et à ce moment.
Je sais que tu gamberges dans ta tête, mais je te veux ici