Le diable en gris - Free
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nez mutin. Elle avait mis une nappe à carreaux rouges sur la table de la cuisine et avait disposé dans des plats des morceaux de poulet pané et frit, du maïs doux, des brocolis, des patates douces et de la sauce au jus de viande, avec une salade pour accompagner. — C’est un dîner du lundi soir très simple, j’en ai peur, s’excusa-t-elle. — Cela me semble très appétissant. Je n’arrête pas de faire le projet de cuisiner tous ces plats succulents comme l e pollo a la vinagreta, mais l’ennui, c’est que je suis toujours trop fatigué pour m’y mettre et, lorsque je m’y mets, je suis trop fatigué pour le manger. Il s’assit et déplia sa serviette. Il se rendit brusquement compte que Rhoda le regardait fixement. — Quelque chose ne va pas ? lui demanda-t-il. J’ai de la salsa sur le menton ? — Non, non, tout va bien. Néanmoins, elle continua à donner l’impression d’avoir vu quelque chose qui la perturbait. — Je serais capable de manger un éléphant, fit Hicks en se frottant les mains avec délectation. — Aimeriez-vous dire le bénédicité, lieutenant ? demanda Rhoda. — Hé, je vous en prie, appelez-moi Decker. Rhoda lui adressa le plus crispé des sourires. — Decker, répéta-t-elle. — Vous êtes sûre que tout va bien ? lui demanda-t-il. Elle semblait manifestement mal à l’aise. — Oui. Très bien. J’ai eu une journée fatigante avec
Daisy, c’est tout. Decker joignit les mains et ferma les yeux. Il hésita un moment, puis il dit : — Seigneur, nous Te remercions pour cette nourriture, et nous Te remercions de nous avoir réunis pour la partager. Nous prions pour que Tu nous guides et nous protèges, et par-dessus tout nous prions pour que Tu nous ouvres les yeux afin de nous permettre de voir comment apporter la justice à ceux qui la réclament ardemment. — Amen, dit Hicks en lui lançant un regard surpris. — Quoi ? fit Decker. — C’est juste que… c’était une très belle prière. Decker se servit une cuisse de poulet. — Cela ne me dérange pas de faire appel au Tout- Puissant pour demander de l’aide. De même que cela ne me dérange pas de faire appel au FBI. — Un verre de vin ? dit Hicks. C’est seulement du vin de table ordinaire, désolé. — Bien sûr, pourquoi pas ? Ce poulet est délicieux, Rhoda. Exactement ce que ma mère est incapable de faire. Elle ne réussit jamais à ce que la chapelure reste sur le poulet. Ils mangèrent et burent en silence pendant un moment. Decker nota que Rhoda semblait avoir peu d’appétit. Elle triturait ses pommes de terre avec sa fourchette mais elle ne mangeait rien. — Vous n’avez pas faim ? lui demanda-t-il. — Comment ça se présente ? dit-elle en levant les yeux. Cette enquête ?
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— C’est un dîner du lundi soir très simple, j’<strong>en</strong> ai peur,<br />
s’excusa-t-elle.<br />
— Cela me semble très appétissant. Je n’arrête pas de<br />
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Il s’assit et déplia sa serviette. Il se r<strong>en</strong>dit brusquem<strong>en</strong>t<br />
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Néanmoins, elle continua à donner l’impression d’avoir<br />
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— Je serais capable de manger un éléphant, fit Hicks <strong>en</strong><br />
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— Aimeriez-vous dire le bénédicité, lieut<strong>en</strong>ant ?<br />
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— Hé, je vous <strong>en</strong> prie, appelez-moi Decker.<br />
Rhoda lui adressa le plus crispé des sourires.<br />
— Decker, répéta-t-elle.<br />
— Vous êtes sûre que tout va bi<strong>en</strong> ? lui demanda-t-il.<br />
Elle semblait manifestem<strong>en</strong>t mal à l’aise.<br />
— Oui. Très bi<strong>en</strong>. J’ai eu une journée fatigante avec