Le diable en gris - Free
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— Je l’avais jamais vu de ma vie. — Okay… Écoutez, et si vous me donniez votre numéro de téléphone ? J’aurai peut-être d’autres questions à vous poser plus tard. Lorsque les jeunes femmes furent parties, Cab dit : — Vous êtes vraiment incorrigible, Decker. Je sais quel genre de questions vous voulez lui poser. —Vous vous trompez sur mon compte, capitaine. —Vraiment ? Alors pourquoi n’avez-vous pas interrogé la moche ? — Vous voulez que je prenne plaisir à mon travail, oui ou non ? Cab renifla, puis il éternua violemment. — Satané rhume des foins ! Vous avez appris quelque chose avec les cuisiniers ? — Ils sont prêts à raconter n’importe quoi, mais chose étrange, je les crois. —Alors d’où est venu le serveur ? — Le cuistot en chef pense que c’était un sort santeria. — Vous vous fichez de moi ! — Apparemment, le serveur a surgi de nulle part. Sinon, comment a-t-il fait ça ? — Oh, merde, la santeria. Vous savez ce que cela signifie. — Laissez-moi deviner, capitaine. Reine Aché. Cab hocha la tête et s’essuya le nez en même temps. — C’est bizarre, cependant. Je pensais que Junior dirigeait la plus grande partie du trafic de drogue pour Reine Aché, sur les quais.
— Peut-être que Junior s’était octroyé une commission non autorisée. — Eh bien, McKenna, je sais combien vous aimeriez vous envoyer en l’air avec Reine Aché. — Hon-hon. Pas question. Je laisse ça à quelqu’un d’autre. Confiez cette affaire à Rudisill. Ou encore mieux, à Watkins. Au moins, il est Noir. — McKenna, je n’ai pas le choix. Qui d’autre a votre expérience ? Vous connaissez ces gens. —Oh, bien sûr. Et regardez ce qui s’est passé la dernière fois que je me suis mêlé des affaires de Reine Aché. Cab posa sa main sur l’épaule de McKenna. — Je le sais parfaitement, McKenna. Mais on n’a jamais prouvé que Reine Aché était impliquée dans le meurtre de Cathy, et vous êtes l’homme le plus compétent dont je dispose pour faire ce boulot. — Cela ne me plaît pas du tout, capitaine. Vous feriez bien mieux d’envoyer Watkins. — Allons, Reine Aché adore les Blancs. — Bien sûr, avec une sauce saveur barbecue et des petits oignons frits. — Soyez un homme, Decker. Qui plus est, il est grand temps que le jeune Hicks ici présent fasse la connaissance de la citoyenne afro-américaine la plus distinguée de Richmond.
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— Okay… Écoutez, et si vous me donniez votre numéro<br />
de téléphone ? J’aurai peut-être d’autres questions à vous<br />
poser plus tard.<br />
Lorsque les jeunes femmes fur<strong>en</strong>t parties, Cab dit :<br />
— Vous êtes vraim<strong>en</strong>t incorrigible, Decker. Je sais quel<br />
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la moche ?<br />
— Vous voulez que je pr<strong>en</strong>ne plaisir à mon travail, oui ou<br />
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Cab r<strong>en</strong>ifla, puis il éternua violemm<strong>en</strong>t.<br />
— Satané rhume des foins ! Vous avez appris quelque<br />
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— Ils sont prêts à raconter n’importe quoi, mais chose<br />
étrange, je les crois.<br />
—Alors d’où est v<strong>en</strong>u le serveur ?<br />
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— Vous vous fichez de moi !<br />
— Apparemm<strong>en</strong>t, le serveur a surgi de nulle part. Sinon,<br />
comm<strong>en</strong>t a-t-il fait ça ?<br />
— Oh, merde, la santeria. Vous savez ce que cela<br />
signifie.<br />
— Laissez-moi deviner, capitaine. Reine Aché.<br />
Cab hocha la tête et s’essuya le nez <strong>en</strong> même temps.<br />
— C’est bizarre, cep<strong>en</strong>dant. Je p<strong>en</strong>sais que Junior<br />
dirigeait la plus grande partie du trafic de drogue pour<br />
Reine Aché, sur les quais.