Le diable en gris - Free
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une autre explication. — Je vois. Un sort. Mais la balle de ce fusil à canon scié n’était pas un sort, d’accord ? — Ah, non. Mais c’était un message. Okana obbara. — Okana obbara ? Qu’est-ce que ça signifie ? — Ça signifie, ben, perds pas la tête parce que tu vas mourir. — Un sens de l’humour foutrement macabre dans le cas présent. — Pas d’autre explication, lieutenant. — Il s’agit de la santeria, exact ? Tous ces sorts magiques et ces obba-wobbas ? Louis se signa. — Oui, lieutenant. La santeria. — Ma foi, qui sait ? Vous avez peut-être raison. Bon… Vous ne quittez pas la ville, d’accord, Louis ? Ni vous, Roy. Vous également, Toussaint. Nous aurons peut-être besoin de vous interroger de nouveau. — Compris, lieutenant. Decker sortit de la cuisine et retourna dans la salle. — Vous pensez vraiment que cela pourrait avoir quelque chose à voir avec la santeria ? demanda Hicks. — Trop tôt pour le dire. Mais cela ne me surprendrait pas. Certains des principaux gangs ici sont des santeriens, particulièrement les Eguns. Ils sont persuadés que cela leur donne un pouvoir surnaturel, vous savez, et les protège de leurs ennemis. Indépendamment de ce fait, c’est un milieu très secret, très fermé. Les profanes à l’extérieur et les
adeptes à l’intérieur. — La grand-mère de Rhoda donnait dans tout ça. Vous savez, les plantes, les œufs, les coquillages. Je pensais que plus personne ne le pratiquait. Enfin, de nos jours. — Oh, vous seriez surpris si je vous disais ce que nous avons ici, à Richmond. Santeria, vaudou, macumba. Nous avons même quelques épiscopaliens. — Vous ne croyez pas sérieusement que ce serveur est apparu par magie ? — Pour le moment, je ne crois pas sérieusement quoi que ce soit. Mais j’ai entendu parler de santeros qui peuvent se matérialiser et surgir de nulle part. Ne me demandez pas comment ils font, mais allez savoir ! C’est peut-être ce qui s’est passé ici. Cab est peut-être dans le vrai, et c’est peut-être ce qui s’est également passé dans l’affaire Maitland et dans l’affaire Drewry… ou quelque chose de similaire. Hypnotisme de masse, illusion d’optique. Ce que l’on pourrait qualifier scientifiquement de sort. Cab parlait aux deux serveuses. L’une était grassouillette et plutôt laide, mais l’autre était petite et bien roulée, avec une petite frange et une robe noire criminellement courte. — Laquelle êtes-vous ? lui demanda-t-il. Gina ou May ? — Je suis May. Voici Gina. — Est-ce que vous avez vu ce serveur dans la cuisine, May ? — Sûr que je l’ai pas vu ! — Est-ce que vous l’aviez déjà vu auparavant ?
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adeptes à l’intérieur.<br />
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avons même quelques épiscopali<strong>en</strong>s.<br />
— Vous ne croyez pas sérieusem<strong>en</strong>t que ce serveur est<br />
apparu par magie ?<br />
— Pour le mom<strong>en</strong>t, je ne crois pas sérieusem<strong>en</strong>t quoi<br />
que ce soit. Mais j’ai <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du parler de santeros qui<br />
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demandez pas comm<strong>en</strong>t ils font, mais allez savoir ! C’est<br />
peut-être ce qui s’est passé ici. Cab est peut-être dans le<br />
vrai, et c’est peut-être ce qui s’est égalem<strong>en</strong>t passé dans<br />
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roulée, avec une petite frange et une robe noire<br />
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— Je suis May. Voici Gina.<br />
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May ?<br />
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