Le diable en gris - Free

médailles, des marmites et je ne sais quoi encore. Nous ne
sommes pas loin de l’aliénation mentale complète !
— Ouais… Je suppose que vous tenez peut-être
quelque chose. Après tout, George Drewry était un
militaire. Lui aussi avait peut-être des ancêtres qui ont
combattu durant la guerre de Sécession. Mais que faitesvous
d’Alison Maitland ?
—Nous allons essayer de vérifier son arbre
généalogique également. En attendant, emportez cette
photographie au labo. Je veux qu’on fasse un
agrandissement, afin de voir tous les détails. Et mettez
deux hommes sur Internet… Dites-leur d’essayer de se
connecter sur des sites et des espaces de « chat »
consacrés à la guerre de Sécession. Ils trouveront peutêtre
un genre de comportement récurrent, ou même des
noms.
Ils fouillèrent le reste de la maison, mais, au bout d’une
heure, Decker estima qu’ils ne trouveraient rien d’autre
d’un quelconque intérêt. Il se tint dans la chambre à
coucher des Maitland tandis que les dernières lueurs du
jour s’estompaient peu à peu, et il songea qu’il n’y avait
rien de plus triste qu’une maison autrefois heureuse où des
personnes avaient été sauvagement assassinées. Même
la chemise de nuit en satin rose d’Alison Maitland était
toujours là, soigneusement pliée sur son oreiller.
— Partons, Hicks, dit-il. À présent, il n’y a plus que des
fantômes, ici.
Ils sortirent et refermèrent la porte d’entrée derrière eux.
Hicks fit halte sur le perron, se tint à la rambarde, et prit