Le diable en gris - Free

Le diable en gris - Free Le diable en gris - Free

25.06.2013 Views

être quelqu’un qui est à même de nous dire comment c’est effectué. D’un autre côté… si ce type est un authentique phénomène surnaturel, il y a peut-être quelqu’un qui sait comment le dépister et faire ce que l’on doit faire à des phénomènes surnaturels pour les empêcher d’éventrer des gens. —Qui ça ? Le père Karras ? — Non, je partage l’avis du lieutenant McKenna, dit Hicks. Je pense que les gens ont l’esprit sacrément ouvert à propos des trucs bizarres, aujourd’hui. Vous savez, les poltergeists , la possession démoniaque et tout le tremblement. Cab sortit son mouchoir de sa poche et se moucha bruyamment. — Je ne peux pas faire ça. Le patron ferait une attaque. Voilà deux ans, la fille du chef des services municipaux avait disparu et j’ai fait appel à un médium comme l’enquête piétinait. Et ensuite j’ai commis l’erreur d’en parler à Jimmy Barrett de WRVA. — Badaboum ! se souvint l’inspecteur Rudisill avec un plaisir évident. — Exactement. Badaboum. Vous imaginez un peu ce que le patron ferait si je faisais appel publiquement à des hypnotiseurs, à des enfants arriérés et à des exorcistes ? Elle me couperait les couilles pour se faire des pendants d’oreilles ! — Entendu, capitaine, concéda Decker. Nous pouvons toujours mener des investigations tout à fait classiques – par exemple, examiner le passé familial des Maitland et

celui du major Drewry. Mais si cela ne nous mène nulle part, je pense vraiment que nous devrions persuader le patron que nous avons besoin de l’aide des médias. — Ne faites rien sans m’en parler d’abord, dit Cab en pointant son index sur lui. — Je n’y penserais même pas. Mais… une dernière chose. Nous devons rétablir une protection rapprochée pour Sandra. —D’accord. Je pense que je peux trouver un moyen de justifier cela. — Oh, encore une chose. Vous avez toujours l’intention d’aller à Charlottesville mardi après-midi ? — Pourquoi mes déplacements vous intéressent-ils autant, McKenna ? — Aucune raison particulière. J’aime bien savoir où vous êtes, c’est tout — au cas où les choses deviendraient passionnantes. Au-dehors, sur le parking, il rencontra Mayzie. C’était le début de la soirée maintenant, et le ciel était couleur or. — Salut, Mayzie, dit-il en passant son bras autour de ses épaules. J’avais l’intention de t’appeler. Tu as raison. Il faut vraiment que nous parlions. Mayzie écarta son bras d’un mouvement brusque. — J’ai décidé que je n’avais pas envie d’avoir un enfant, tout compte fait, répliqua-t-elle. — Tu as décidé ? Et moi, tu ne crois pas que j’ai mon

celui du major Drewry. Mais si cela ne nous mène nulle<br />

part, je p<strong>en</strong>se vraim<strong>en</strong>t que nous devrions persuader le<br />

patron que nous avons besoin de l’aide des médias.<br />

— Ne faites ri<strong>en</strong> sans m’<strong>en</strong> parler d’abord, dit Cab <strong>en</strong><br />

pointant son index sur lui.<br />

— Je n’y p<strong>en</strong>serais même pas. Mais… une dernière<br />

chose. Nous devons rétablir une protection rapprochée<br />

pour Sandra.<br />

—D’accord. Je p<strong>en</strong>se que je peux trouver un moy<strong>en</strong> de<br />

justifier cela.<br />

— Oh, <strong>en</strong>core une chose. Vous avez toujours l’int<strong>en</strong>tion<br />

d’aller à Charlottesville mardi après-midi ?<br />

— Pourquoi mes déplacem<strong>en</strong>ts vous intéress<strong>en</strong>t-ils<br />

autant, McK<strong>en</strong>na ?<br />

— Aucune raison particulière. J’aime bi<strong>en</strong> savoir où vous<br />

êtes, c’est tout — au cas où les choses devi<strong>en</strong>drai<strong>en</strong>t<br />

passionnantes.<br />

Au-dehors, sur le parking, il r<strong>en</strong>contra Mayzie. C’était le<br />

début de la soirée maint<strong>en</strong>ant, et le ciel était couleur or.<br />

— Salut, Mayzie, dit-il <strong>en</strong> passant son bras autour de ses<br />

épaules. J’avais l’int<strong>en</strong>tion de t’appeler. Tu as raison. Il faut<br />

vraim<strong>en</strong>t que nous parlions.<br />

Mayzie écarta son bras d’un mouvem<strong>en</strong>t brusque.<br />

— J’ai décidé que je n’avais pas <strong>en</strong>vie d’avoir un <strong>en</strong>fant,<br />

tout compte fait, répliqua-t-elle.<br />

— Tu as décidé ? Et moi, tu ne crois pas que j’ai mon

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!