Le diable en gris - Free
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s’engouffraient par centaines dans le regard de la vieille maison de ses parents. Pendant plusieurs années, il avait fait d’horribles cauchemars. Avec hésitation, il tendit sa main droite enveloppée de pansements vers le bouton d’appel qui était posé sur sa couverture. Il ne voulait pas se couvrir de ridicule en faisant venir l’infirmière parce qu’il soupçonnait qu’il y avait quelqu’un d’autre dans la chambre, alors qu’il n’y avait manifestement personne. Mais s’il s’agissait d’un effet secondaire de l’un de ses médicaments, l’infirmière était certainement au courant. Il n’avait jamais pris de LSD ni aucune substance hallucinogène, mais il imaginait très bien qu’un trip ressemblait à cela. Quand on voyait des gens invisibles. Alors qu’il s’apprêtait à appuyer sur le bouton, le bruissement se changea brusquement en un vif déplacement d’air. Jerry sentit quelque chose heurter son poignet, quelque chose qui était aussi dur qu’une barre de fer. — Oh, mon Dieu ! s’exclama-t-il en levant son bras, et son visage fut éclaboussé de sang. Il regarda son poignet avec stupeur. Sa main avait été tranchée et était tombée sur la couverture. Les doigts se crispaient et se recroquevillaient. — Oh, mon Dieu ! Oh, mon Dieu ! Son poignet ne lui faisait même pas mal, mais le sang giclait sur le lit et éclaboussait son pyjama. Il pensa : Ceci ne s’est pas produit. Ceci ne peut pas être réel. Il
continuait à sentir sa main droite, bien qu’elle soit séparée de son poignet, et il essaya de la faire se déplacer vers le bouton d’appel. À ce moment-là, quelqu’un le saisit par les revers de sa veste de pyjama et le souleva du lit. Il perdit l’équilibre et tomba par terre, renversant le chevalet de son goutte-àgoutte. Suffoquant de peur, il essaya de se traîner vers la porte en s’appuyant sur les genoux et sur sa main gauche, laissant une traînée de sang en zigzag sur le vinyle, mais il fut remis debout avec une telle force qu’il sentit sa colonne vertébrale craquer. — Au secours ! cria-t-il. Au secours ! Quelqu’un passa son bras autour de son cou et serra, et c’était à peine s’il pouvait respirer. Quelqu’un de très grand, et de très vigoureux. Quelqu’un qui portait des vêtements en laine rugueuse. Quelqu’un qui respirait sur sa nuque en des halètements rauques, saccadés, «hah ! hah ! hah ! » comme le souffle d’un loup affamé. — Au secours ! suffoqua-t-il. Pour l’amour du ciel, venez à mon secours ! Sa veste de pyjama fut fendue sur le devant, et des boutons volèrent. Puis — sans la moindre hésitation — la lame d’un couteau fut plongée dans son ventre, à deux centimètres en dessous du nombril. Le choc fut intense, comme s’il avait reçu un coup de poing, et il entendit le sifflement aigu de gaz corporels qui s’échappaient. Jerry essaya de se dégager, mais son agresseur invisible était tellement fort qu’il ne pouvait même pas plier les genoux et se laisser tomber par terre avec résignation.
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