Le diable en gris - Free
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côté de cette preuve, tout simplement. Decker secoua la tête d’un air sceptique. —Où en êtes-vous avec les boutiques de souvenirs militaires ? — Une dernière à vérifier, Wippler’s Sutlery dans la 5 e Rue, et une sur Internet. Decker prit une autre bouchée de son beignet, fit la grimace, et la laissa retomber dans son assiette. — Essayons de regarder les choses d’un point de vue différent. Nous n’avons pas la moindre preuve, d’accord ? Mais quoi d’autre n’avons-nous pas ? Nous n’avons pas de mobile. Alison était une personne très appréciée, de même que le major Drewry. Entendu, il avait la réputation d’être un brin grognon. Mais, normalement, vous n’éventrez pas quelqu’un parce qu’il se plaint que votre chien fait ses crottes sur sa pelouse de devant. » Quoi que pense le capitaine, je ne crois pas que deux personnes aient été à même d’entrer dans une maison sans être vues de quiconque et de ne pas laisser la moindre preuve matérielle. Enfin, cela a nécessité une sorte d’habileté qui est quasi surnaturelle. Par conséquent, nous avons une seule personne, et ce que nous devons découvrir, c’est pourquoi cette personne voulait tuer Alison Maitland et George Drewry. Apparemment, ils n’avaient absolument rien en commun. Âge différent, sexe différent, milieu différent, religion différente. Pourtant il y a nécessairement quelque chose qui les relie. Hicks s’essuya la bouche avec sa serviette en papier et
en fit une boule. —Et si nous examinions leurs antécédents, aussi loin que nous pouvons remonter ? — Ma foi, cela donnera l’impression que nous faisons quelque chose, à tout le moins. Tandis qu’ils réglaient l’addition, Hicks dit brusquement : — Euh, cette invitation pour aller dîner dans un restaurant mexicain ? Ça tient toujours ? — Naturellement. Que diriez-vous de mercredi ? — Eh bien… Je ne sais pas trop… Rhoda ne semble pas s’acclimater du tout. — Laissez-lui un peu de temps, mon vieux. Elle s’y fera. — Elle dit que Richmond lui donne un mauvais pressentiment, elle ne sait pas pourquoi. — Je vous l’ai dit, ce sont probablement ses amies qui lui manquent. Ne vous inquiétez pas, nous lui en trouverons d’autres. —Je l’espère. Hier soir, nous avons eu une violente dispute. Avant, nous ne nous disputions jamais. Ils sortirent et retrouvèrent la lumière éblouissante. Decker mit ses lunettes de soleil. — Elle veut qu’on s’intéresse à elle, Hicks, c’est tout. Toutes les femmes ont besoin qu’on s’intéresse à elles. Afin de faire ressortir son argument, il adressa un large sourire à une blonde avec une queue-de-cheval coiffée d’une casquette de base-ball rouge. La jeune femme se retourna pour lui rendre son sourire et faillit entrer en collision avec un réverbère.
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Decker secoua la tête d’un air sceptique.<br />
—Où <strong>en</strong> êtes-vous avec les boutiques de souv<strong>en</strong>irs<br />
militaires ?<br />
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Rue, et une sur Internet.<br />
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— Essayons de regarder les choses d’un point de vue<br />
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Mais quoi d’autre n’avons-nous pas ? Nous n’avons pas de<br />
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pas quelqu’un parce qu’il se plaint que votre chi<strong>en</strong> fait ses<br />
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» Quoi que p<strong>en</strong>se le capitaine, je ne crois pas que deux<br />
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sans être vues de quiconque et de ne pas laisser la<br />
moindre preuve matérielle. Enfin, cela a nécessité une<br />
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nous avons une seule personne, et ce que nous devons<br />
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Maitland et George Drewry. Apparemm<strong>en</strong>t, ils n’avai<strong>en</strong>t<br />
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milieu différ<strong>en</strong>t, religion différ<strong>en</strong>te. Pourtant il y a<br />
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