PATHOLOGIE EN NEUROLOGIE - Editoo limited
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Maladie d’Alzheimer<br />
Maladie de Pick<br />
Démence d’origine<br />
vasculaire<br />
• Pas de signe spécifique<br />
• Elargissement des sillons et des ventricules<br />
• Atrophie des régions temporales antérieures,les<br />
hippocampes et des vallées sylviennes<br />
• En PET-scan,aires hypométaboliques corrélées à<br />
la sévérité des atteintes cognitives<br />
• Atrophie temporo-frontale<br />
•Zones hyperintenses dans les régions fronto-temporales<br />
• Dilatation des cornes frontales et des ventricules<br />
latéraux<br />
• Les régions pariéto-occipitales sont épargnées<br />
• Pas de prise de contraste après injection<br />
• Anciennes zones ischémiques, lacunes ischémiques<br />
• Elargissement des sillons<br />
• Dilatation modérée des ventricules<br />
• Zones en hypersignal périventriculaires<br />
Ici sur cette coupe fine coronale en séquence pondérée T1,on<br />
note une atrophie de la région hippocampique gauche isolée<br />
avec atrophie modérée des sillons corticaux..Cliniquement, la<br />
patiente avait une démence de type Alzeimer.I<br />
1 Région hippocampique<br />
2 Lobe temporal gauche<br />
3 Ventricule latéral<br />
4 Scissure de Sylvius<br />
5 Lobe cérébelleux gauche<br />
<strong>PATHOLOGIE</strong> <strong>EN</strong> <strong>NEUROLOGIE</strong><br />
démences<br />
• Fréquente<br />
• Intérêt des coupes coronales<br />
pour la détection des anomalies<br />
hippocampiques<br />
• Très rare<br />
• De loin la plus fréquente, 45%<br />
des cas<br />
Démence<br />
artériopathique<br />
chez une patiente<br />
de 85 ans.IRM<br />
cérébrale en<br />
séquence FLAIR.<br />
Elargissement des<br />
sillons avec zones<br />
en hypersignal<br />
périventriculaire<br />
Démence de type<br />
Alzheimer.IRM<br />
cérébrale en<br />
séquence pondérée<br />
T1.Elargissement<br />
des sillons avec<br />
atrophie dans la<br />
région pariétale<br />
droite chez une<br />
patiente de 75 ans<br />
51 •<br />
chapitre 3 pathologie en neurologie
<strong>PATHOLOGIE</strong> <strong>EN</strong> <strong>NEUROLOGIE</strong><br />
phacomatoses<br />
• 52<br />
Sclérose tubéreuse<br />
de Bourneville<br />
Maladie de<br />
Sturge-Weber<br />
Maladie de<br />
Von Hippel-Lindau<br />
• Hamartome dans les régions corticales et sous-épendymaires<br />
• Lésions astrocytaires sous-épendymaires avec risque<br />
d’hydrocéphalie associée. Aspect en hyposignal T1 et<br />
hypersignal T2 avec réhaussement intense après injection.<br />
• Tubercules de siège cortical et sous-épendymaires.Ils<br />
sont de taille variable et peuvent déformés les sillons corticaux.Des<br />
calcifications sont parfois visibles.<br />
• Malformations corticales : elles sont diverses, telles la<br />
dysplasie corticale focale, l' hémimégalencéphalie, la<br />
mégalencéphalie focale et la schizencéphalie.<br />
• Présence de bandes visibles : Ces anomalies nodulaires<br />
ou linéaires,à disposition radiaire correspondraient<br />
à des zônes d'hétérotopie de neurones et de cellules<br />
gliales. Ces lésions sont objectivées dans près de 40 à<br />
95% des cas.<br />
• Visualisation de l’angiome leptoméningé réhaussé après<br />
injection<br />
• Calcifications typiques de siège cortical plus fréquentes<br />
dans les régions pariéto-occipitales.Elle sont bien visibles<br />
sur le scanner.<br />
• Atrophie corticale avec élargissement des espaces sousarachnoïdiens<br />
• Elargissement des plexus choroïdes<br />
• Des lésions de gliose ou de démyélinisation sous la<br />
forme d'hypersignaux sur les séquences pondérées T2<br />
peuvent être visibles. L’IRM montre une asymétrie de<br />
signal de la substance blanche péri-ventriculaire, avec<br />
augmentation du signal en T1, et diminution du signal<br />
en T2 du côté de la lésion<br />
Les hémangioblastomes s’observent dans le cadre de la<br />
maladie de Von Hippel-Lindau mais peuvent se voir en<br />
dehors de toute phacomatose. Les lésions sont souvent<br />
multiples, bénignes mais récidivantes. Elles siègent<br />
dans le tronc cérébral,du cervelet mais aussi la moelle<br />
épinière, en particulier cervicale. Elles présentent un<br />
aspect caractéristique : elles sont extrêmement vascularisées.<br />
Le noyau tumoral est associé à un kyste dans<br />
50% des cas. Il apparaît alors comme un nodule mural,<br />
la paroi du kyste ne prenant par le contraste. L’IRM est<br />
plus sensible que le scanner pour l’appréciation du<br />
nombre et du siège des lésions. En cas de doute, l’artériographie<br />
est très utile montrant un aspect caractéristique<br />
:lésion hypervasularisée,nodulaire avec retour veineux<br />
précoce pseudo-angiomateux. Cependant dans<br />
40% des cas la tumeur peut être uniquement solide.<br />
• Autosomique dominante<br />
ou sporadique<br />
• Association :retard mental,<br />
épilepsie, angiofibromes<br />
faciaux<br />
• Rechercher un anévrisme<br />
de l’aorte, un rhabdomyosarcome,<br />
angiomyolipome,<br />
fibrose pulmonaire, pneumothorax<br />
• Chylothorax<br />
• Angiome facial sur le territoire<br />
de la branche 1 du V<br />
• Epilepsie<br />
• Retard mental<br />
• Glaucome<br />
• Hémiparésie dans 50% des<br />
cas<br />
• Recherche d’une atteinte<br />
rénale (kyste,cancer du rein)<br />
• Phéochromocytome<br />
• Kystes pancréatiques, adénocarcinome<br />
pancréatique<br />
• Kyste épididymaire<br />
• Kystes hépatique ou splénique<br />
• Recherche d’un hémangioblastome<br />
médullaire
<strong>PATHOLOGIE</strong> <strong>EN</strong> <strong>NEUROLOGIE</strong><br />
IRM cérébrale :coupe sagittale en séquence pondérée T1 avec<br />
injection.Masse kystique de la fosse postérieure avec prise de<br />
contraste nodulaire.Hémangioblastome du cervelet<br />
53 •<br />
chapitre 3 pathologie en neurologie
<strong>PATHOLOGIE</strong> <strong>EN</strong> <strong>NEUROLOGIE</strong><br />
phacomatoses<br />
• 54<br />
Neurofibromatose<br />
de type 1<br />
Neurofibromatose<br />
de type 2<br />
• Gliome du chiasma optique :le gliome du chiasma<br />
optique est une tumeur du jeune.Il peut être localisé<br />
au chiasma ou s’étendre aux nerfs optiques et<br />
aux bandelettes. Il peut être isolé ou entrer dans le<br />
cadre d’une neurofibromatose type I.La tumeur peut<br />
être de petite taille, mais elle peut être aussi très<br />
volumineuse,avec des composantes kystiques.Dans<br />
ce cas, son développement supérieur peut entraîner<br />
une hydrocéphalie des ventricules latéraux.Des<br />
calcifications peuvent exister.<br />
• Gliome de bas grade du tronc cérébral Les gliomes<br />
du tronc cérébral sont des tumeurs malignes qui se<br />
voient chez l’enfant et l’adulte jeune. Elles sont très<br />
infiltrantes.Au scanner,l’augmentation de volume du<br />
tronc cérébral peut être le seul signe précoce. La<br />
tumeur est hypo ou iso dense avant injection.Après<br />
injection la prise de contraste est inconstante. Lorsqu’elle<br />
existe elle peut être hétérogène, annulaire<br />
ou nodulaire.Un effet de masse est associé : effacement<br />
de la citerne pré-pontine, refoulement du<br />
quatrième ventricule… Des calcifications ou une<br />
hemorragie sont retrouvées dans moins de 10% des<br />
cas.Des zones nécrotiques ou kystiques sont parfois<br />
visibles au sein de la tumeur.<br />
• Hamartome<br />
• Neurinome de l’accoustique bilatéral : les neurinomes<br />
de l’acoustique(nerf VIII) se développent aux<br />
dépens de l’angle ponto-cérébelleux.Ils surviennent<br />
de façon sporadique ou dans le cadre de la neurofibromatose<br />
de type II. Le volume du neurinome est<br />
l’élément majeur qui conditionne le pronostic fonctionnel<br />
et vital.L’IRM est supérieure au scanner pour<br />
faire le bilan et en particulier pour mettre en évidence<br />
le prolongement intra-canalaire de la lésion. Les<br />
neurinomes élargissent souvent le conduit auditif<br />
interne.D’autres nerfs peuvent être affectés comme<br />
le trijumeau (nerf V) au niveau de la pointe du rocher<br />
mais aussi les nerfs mixtes (IX,X,XI) au niveau du trou<br />
déchiré postérieur. La sémiologie radiologique est<br />
identique à celle du neurinome du VIII.<br />
• Méningiome : Le méningiome est une tumeur<br />
bénigne développée aux dépens de la méninge.Son<br />
siège préférentiel est la face endocrânienne postérieure<br />
du rocher,mais aussi le clivus et le trou occipital.Le<br />
scanner montre une lésion isodense parfois calcifiée.<br />
La prise de contraste est homogène et il existe<br />
une base d’implantation large sur la dure-mère.<br />
• Tumeurs médullaires<br />
• Maladie de Recklinghausen<br />
• Tâches café au lait sur la peau<br />
• Hamartome<br />
• Gliomes malins<br />
• Tumeurs nerveuses périphériques<br />
• Neurofibrome dans le rachis<br />
Autres anomalies radiologiques<br />
à rechercher :<br />
• Thorax :fibrose, méningocèles<br />
intra-thoraciques<br />
• Vasculaire : anévrisme ou sténose<br />
des artères rénales<br />
• Ostéo-articulaire :érosion osseuse,<br />
pseudoarthrose, anomalie<br />
costale<br />
• Phéochromocytome<br />
• sur le crâne :hypoplasie de l’aile<br />
du sphénoïde,macrocrânie<br />
• Neurinome de l’accoustique<br />
• Méningiome, schwannome,<br />
épendymome
<strong>PATHOLOGIE</strong> <strong>EN</strong> <strong>NEUROLOGIE</strong><br />
épilepsie<br />
Siège des anomalies :région supra-tentorielle (région corticale ou sous-corticale,hippocampe,splenium du corps calleux).<br />
En séquence pondérée T1 :zones hypointenses,minime effet de masse.<br />
En séquence pondérée T2 :hypersignal dans les régions corticales ou sous-corticales avec minime œdème et effet de masse.<br />
En séquence FLAIR :hypersignal.<br />
Après injection :variable (absence,minime,gyriforme,etc.).<br />
Epilepsie. Chez un patient ayant des épisodes<br />
d’épilepsie temporale à répétition,il est retrouvé<br />
un hypersignal dans les régions temporales<br />
internes.Noter également la diminution de taille<br />
du volume du lobe temporal droit par rapport<br />
au côté gauche<br />
IRM cérébrale (coupe coronale, séquence T2) :<br />
hypersignaux dans les régions hippocampiques.<br />
Contexte d’épilepsie chez une fillette de 14<br />
ans<br />
55 •<br />
chapitre 3 pathologie en neurologie
<strong>PATHOLOGIE</strong> <strong>EN</strong> <strong>NEUROLOGIE</strong><br />
âge et cerveau<br />
Siège :substance blanche<br />
Taille :variable (diffuse ou localisée) avec augmentation du volume<br />
du LCR comparativement avec la perte de volume de la<br />
substance blanche<br />
En séquence pondérée T1 : zones minimes en hyposignal de<br />
• 56<br />
morphologie et de taille variable,élargissement des sillons corticaux<br />
En séquence pondérée T2 : zones multiples en hypersignal<br />
confluente ou non<br />
En séquence FLAIR :hypersignaux périventriculaires.<br />
Bilan de troubles des fonctions supérieures chez une patiente<br />
de 84 ans. IRM cérébrale dans le plan axial en séquence<br />
pondérée T2.<br />
Atrophie corticale diffuse et hypersignaux multiples dans<br />
la substance blanche
Les adénomes hypophysaires sont les tumeurs les plus fréquentes.<br />
Ils peuvent envahir la citerne chiasmatique et la loge caverneuse.Leur<br />
taille est variable allant du micro-adénome de moins de<br />
10 mm de diamètre à l’adénome géant, situé hors des limites<br />
de la selle turcique.<br />
La plupart des adénomes sont sécrétants et le plus commun<br />
Sémiologie<br />
• Microadénome hypophysaire :taille inférieure à 10 mm,<br />
hyposignal latéral ou central,non rehaussé après injection.<br />
• Macroadénome hypophysaire : taille supérieure à 10<br />
mm,iso/hyposignal T1 avec rehaussement après injection<br />
de produit de contraste.Des calcifications sont visibles<br />
dans moins de 10% des cas.Des zones nécrotiques ou<br />
hémorragiques sont visibles.<br />
IRM hypophysaire avec injection.Coupe coronale. Volumineuse<br />
masse hypophysaire avec extension supra,latéro et infra-sellaire.A<br />
gauche,l’adénome infiltre la région sphénoïdale<br />
<strong>PATHOLOGIE</strong> <strong>EN</strong> <strong>NEUROLOGIE</strong><br />
adénome de l’hypophyse<br />
est l’adénome à prolactine. L’IRM est l’examen de choix, réalisé<br />
de première intention. Elles permet de faire le diagnostic de la<br />
lésion et d’apprécier, en cas de macro-adénome, le retentissement<br />
sur les éléments de la base du crâne,en particulier le chiasma<br />
optique, les nerfs crâniens du sinus caverneux et les structures<br />
vasculaires.<br />
Remarques<br />
• Signes indirects d’un microadénome hypophysaire :<br />
pas d’extension extra-sellaire,déviation de la tige pituitaire,bombement<br />
du diaphragme sellaire.<br />
• Signes indirects d’un macroadénome hypophysaire :<br />
extension supra-sellaire (compression du chiasma<br />
optique…),latéro-sellaire (sinus caverneux…),infra-sellaire<br />
(sinus sphénoïdal).<br />
IRM hypophysaire<br />
(coupe coronale<br />
avec injection) :<br />
macroadénome<br />
hypophysaire<br />
réhaussé après<br />
injection et<br />
comprimant le<br />
chiasma optique<br />
IRM hypophysaire,coupe coronale avec injection de produit de<br />
contraste : minime asymétrie de la glande hypophysaire avec<br />
présence d’une zone en hyposignal non réhaussée après<br />
injection.Micoradénome hypophysaire<br />
57 •<br />
chapitre 3 pathologie en neurologie
<strong>PATHOLOGIE</strong> <strong>EN</strong> <strong>NEUROLOGIE</strong><br />
autres lésions sellaires et para-sellaires<br />
• 58<br />
Selle turcique vide<br />
Kyste de la poche<br />
de Rathke<br />
Lésion dermoïde<br />
Méningiome<br />
Tumeur germinale<br />
Kyste arachnoïdien<br />
Post-chirurgie<br />
Métastase<br />
Crâniopharyngiome<br />
• Défect dans la selle turcique comblé par du liquide céphalo-rachidien<br />
• Glande amincie « au fond » de la selle turcique<br />
• Lésion bien circonscrite<br />
• Hyposignal en T1 et T2 ou hypersignal sur les deux<br />
séquences<br />
• En séquence T1,dans la majorité des cas hypersignal<br />
• En séquence T2,dans la moitié des cas hypersignal et dans<br />
un quart des cas hyposignal<br />
• Localisations :50% intra-sellaire,25% supra-sellaire et 25%<br />
des cas intra et supra-sellaire<br />
• Lésion circonscrite,sphérique multiloculaire<br />
• Classiquement,en hypersignal en séquence T1 et T2<br />
• Pas de prise de contraste<br />
• Un niveau liquidien peut parfois être visible<br />
• Siège :plus fréquent à l’étage sus-tentoriel<br />
• Hypo ou isosignal en séquence pondérée T1, signal<br />
intermédiaire ou hypersignal modéré en T2<br />
• Présence de calcifications parfois<br />
• Réhaussement intense après injection<br />
• Signal intermédiaire ou hypersignal sur les séquences T1<br />
et T2<br />
• Prise de contraste variable<br />
• Présence de calcifications parfois<br />
• Contenu graisseux parfois<br />
• Hyposignal T1 et hypersignal T2 identique au signal du LCR<br />
• Pas de prise de contraste<br />
• Minime effet de masse parfois<br />
• Contrôle post-opératoire<br />
• Technique avec saturation de la graisse et injection pour<br />
évaluer le tissu hypophysaire résiduel<br />
• Taille variable hétérogène après injection<br />
• Effet de masse<br />
• Extension loco-régionale<br />
• Origine :cancer du sein,mélanome<br />
• Masse kystique<br />
• Calcifications dans 90% des cas chez l’enfant.Chez l’adulte,les<br />
calcifications sont plus rares (moins de 5% des cas)<br />
• Rehaussement de la portion charnue après injection<br />
• Le signal est variable en IRM en fonction du contenu<br />
• Obstruction du trou de Monro avec hydrocéphalie<br />
• Classiquement une variante de la<br />
normale<br />
• Peut faire suite à un accouchement,<br />
une irradiation ou une chirurgie<br />
• Peu fréquent<br />
• Le contenu est variable (protéine,<br />
cholestérol)<br />
• Plus fréquent chez l’homme<br />
• Contenu polymorphe :graisse,cholestérol,cellules<br />
desquamées et kératiniques<br />
• Plus fréquente chez l’homme et l’enfant<br />
• Lésion bénigne ou maligne<br />
• Plus fréquente chez l’homme<br />
• Plus fréquent à l’étage sus-tentoriel<br />
• Rare
IRM de l’hypophyse encoupes coronale et sagittale en séquence<br />
T1 après injection de gadolinium. Aspect de selle turcique<br />
vide chez un patient ayant par ailleurs une fonction hormonale<br />
normale<br />
<strong>PATHOLOGIE</strong> <strong>EN</strong> <strong>NEUROLOGIE</strong><br />
IRM centrée sur la selle turcique dans le plan sagittale en séquence<br />
pondérée T1. Image lobulée en hypersignal. Lipome suprasellaire<br />
59 •<br />
chapitre 3 pathologie en neurologie
<strong>PATHOLOGIE</strong> <strong>EN</strong> <strong>NEUROLOGIE</strong><br />
divers<br />
><br />
• Siège :variable<br />
• Taille :variable de quelques mm à plusieurs cm rarement<br />
• Forme :lobulée<br />
• Contenu :variable en fonction de l’évolution du contenu hémorrague<br />
• Séquence pondérée T1 :dépend du contenu hémorragique<br />
• 60<br />
Cavernome<br />
• Séquence pondérée T2 : aspect en « pop-corn », signam central<br />
variable avec liseré périque en hyposignal correspondant à<br />
l’hémosidérine<br />
• Séquence T2 en écho de gradient : détecte mieux les lésions<br />
multiples<br />
• Diffusion :normale<br />
• Après injection :pas de réhaussement classiquement<br />
Cavernome.IRM cérébrale dans le plan axial en séquence pondérée<br />
T2. Lésion intra-parenchymateuse dont le centre est en<br />
hyposignal hétérogène ; présence d’un hypersignal périphérique<br />
lié à un saignement.Noter la présence d’un œdème périlésionnel.<br />
Eléments de sémiologie :<br />
• lésion unique ou multiple<br />
• avec lobulation ou non<br />
• centre de signal variable (hypo,iso ou hypersignal T2 ou T1)<br />
• périphérie en hyposignal T2 lié à l’hémosidérine<br />
Cavernome.IRM en séquence pondérée T2 GE dans le plan coronal<br />
: présence d’une lésions en hyposignal à l’étage sus-tentoriel<br />
dans la région temporale droite.<br />
Les séquences T2 en écho de gradient sont particulièrement<br />
utiles pour la détection de lésions multiples
Histiocytose (histiocytosis)<br />
En séquence pondérée T1 :masse des parties molles en regard<br />
d’une zone lytique de signal variable<br />
<strong>PATHOLOGIE</strong> <strong>EN</strong> <strong>NEUROLOGIE</strong><br />
Malformation vasculaire artério-veineuse.<br />
IRM cérébrale en séquence pondérée T2 dans le plan axial.<br />
Lésion temporale gauche d’aspect « tortueux »<br />
avec des signaux différents<br />
En séquence pondérée T2 :hypersignal modéré<br />
Après injection :réhaussement intense<br />
IRM dans le plan sagittal en séquence T1.<br />
Présence d’un isoosignal dans le vertex (flêche)<br />
61 •<br />
chapitre 3 pathologie en neurologie
<strong>PATHOLOGIE</strong> <strong>EN</strong> <strong>NEUROLOGIE</strong><br />
divers<br />
IRM cérébrale après injection objectivant deux images nodulaires<br />
nettement réhaussées après injection.Histiocytose<br />
><br />
On observe une augmentation du volume ventriculaire sans<br />
réduction de parenchyme cérébral.<br />
La dilatation prédomine dans les régions frontales.<br />
Dans plus de la moitié des cas,il existe des anomalies de signal<br />
prériventriculaire ou à la partie profonde de la substance blanche.<br />
• 62<br />
Hydrocéphalie à pression normale<br />
IRM cérébrale en séquence pondérée T1 :dilatation globale<br />
du système ventriculaire avec prédominance<br />
dans les régions frontales<br />
Patient de 76 ans.IRM cérébrale dans le plan axial en séquence<br />
pondérée T1 et T2. Hématome sous-dural bilatéral. Aspect en<br />
hyposignal T1 et hypersignal T2. Effet de masse sur le parenchyme<br />
cérébral
Masse de l’angle ponto-cérébelleux<br />
• Neurinome de l’acoustique (le plus fréquent)<br />
• Méningiome<br />
• Kyste épidermoïde<br />
• Kyste arachnoïdien<br />
• Lésion tumorale maligne primitive ou secondaire<br />
• Anomalie vasculaire (tronc vertébro-basilaire)<br />
• Lipome<br />
Prise de contraste méningée diffuse<br />
• Méningite<br />
• Carcinose méningée<br />
• Post-opératoire<br />
• Hypotension intracrânienne<br />
Pas de prise de contraste<br />
• Kyste<br />
• Tumeur cérébrale sans rupture de la barrière hématoméningée<br />
<strong>PATHOLOGIE</strong> <strong>EN</strong> <strong>NEUROLOGIE</strong><br />
diagnostics différentiels<br />
Prise de contraste en cocarde<br />
• Tumeurs malignes primitives ou secondaires<br />
• Abcès<br />
• Vasculaire :hématome en voie de régression,anévrysme<br />
thrombosé<br />
Prise de contraste épendymaire<br />
• Lymphome<br />
• Leucémie<br />
• Métastases (mélanome,poumon,sein,etc.)<br />
• Anomalie du LCR<br />
• Infection<br />
• Ventriculite d’origine inflammatoire (après une chirurgie<br />
ou après une hémorragie)<br />
Prise de contraste intense<br />
• Méningiome<br />
• Tumeurs malignes cérébrales primitives : médulloblastome,épendymoblastome,gliome<br />
multifocal<br />
• Lymphome cérébral<br />
• Pathologie vasculaire :anévrysme intracrânien<br />
• Paragangliome<br />
• Neurinome<br />
63 •<br />
chapitre 3 pathologie en neurologie
CHAPITRE 4 > <strong>PATHOLOGIE</strong> ORL<br />
radioanatomie<br />
1 Sinus maxillaire droit - 2 Sinus maxillaire gauche<br />
3 Fosse nasale - 4 Cloison nasale - 5 Nasopharynx<br />
6 Fossette de Rosenmuller - 7 Muscle tenseur du palais<br />
8 Apophyse ptérygoïde latérale - 9 Muscle ptérygoïde latéral<br />
10 Muscle masseter - 11 Graisse de la fosse infra-temporale<br />
12 Tronc cérébral - 13 Branche montante de la mandibule<br />
1Epiglotte - 2Septum lingual - 3Muscle intrinsèque de la langue<br />
4 Mandibule - 5 Muscle masseter - 6 Muscle ptérygoïde médial<br />
7 Exemple de prise de contraste anormale<br />
• 64<br />
1 Palais osseux - 2 Maxillaire supérieur<br />
3 Branche montante de la mandibule - 4 Muscle masseter<br />
5 Muscle ptérygoïde médial - 6 Parotide - 7 Muscle long du cou<br />
1 Lèvre supérieure - 2 Lèvre inférieure - 3 Fosse nasale<br />
4 Langue - 5 Palais osseux - 6 Palais mou<br />
7 Muscle génioglosse - 8 Nasopharynx<br />
9 Mur pharyngé postérieur - 10 Vallécule - 11 Epiglotte<br />
12 Mandibule - 13 Muscle génio-hyoïde
1 Vestibule laryngé - 2 Espace graisseux - 3 Muscles sous-hyoïdiens<br />
- 4Artère carotide interne gauche - 5Veine jugulaire interne<br />
gauche - 6 Muscle sterno-cléido-mastoïdien - 8 Corps vertébral<br />
- 9 Cordon médullaire - 10 Muscle long du cou - 11 Artère<br />
vertébrale gauche - 12 Muscle scalène antérieur<br />
1Larynx - 2Sinus piriforme - 3Repli ary-épiglottique - 4Os hyoïde<br />
- 5 Glande sous-maxillaire - 6 Veine jugulaire interne droite<br />
7 Artère carotide interne droite - 8 Artère vertébrale droite - 9<br />
Corps vertébral - 10 Cordon médullaire - 11 Muscle sternocléido-mastoïdien<br />
- 12 Loge hyo-thyro-épiglottique (HTE) -<br />
13 Veine jugulaire interne gauche - 14 Muscle semi-épineux<br />
de la nuque - 15 Muscle grand complexus - 16 Muscle splénius<br />
de la tête - 17 Muscle angulaire de l’omoplate<br />
CHAPITRE 4 > <strong>PATHOLOGIE</strong> ORL<br />
1 Oropharynx - 2 Muscle génio-glosse - 3 Muscle hyo-glosse<br />
4Muscle mylo-hyoïdien - 5Glande sous-maxillaire - 6Région symphysaire<br />
de la mandibule - 7 Branche horizontale de la mandibule<br />
- 8Muscle triangulaire des lèvres - 9Muscle masséter -10Muscle<br />
long du cou - 11 Muscle grand droit antérieur de la tête - 12 Corps<br />
vertébral de C2 - 13Moelle épinière - 14Muscle grand complexus<br />
15 Muscle transversaire du cou - 16 Muscle splénius de la tête -<br />
17 Muscle trapèze - 18 Muscle sterno-cléiodo-mastoïdien - 19 et<br />
21 Axe carotidien interne - 20 Veine jugulaire<br />
1 Espace sous-glottique (filière aérienne) - 2Trachée - 3 Muscle<br />
sterno-hyoïdien - 4 Muscle sterno-cléido-mastoïdien - 5 Artère<br />
carotide interne droite - 6 Veine jugulaire interne droite - 7<br />
Muscle long du cou - 8 Œsophage - 9 Muscle scalène antérieur<br />
10 Muscle scalène moyen - 11 Muscle scalène postérieur - 12<br />
Muscle multifide - 13 Muscle semi-épineux de la nuque - 14<br />
Muscle transversaire du cou - 15 Muscle angulaire de l’omoplate<br />
- 16 Muscle trapèze - 17 Cordon médullaire - 18 Corps<br />
vertébral - 19 Lobe thyroïdien gauche<br />
65 •<br />
orl<br />
chapitre<br />
4
<strong>PATHOLOGIE</strong> ORL<br />
cancer du cavum<br />
Le cancer du cavum se présente sous la forme d’un épaississement<br />
du rhinopharynx d’importance variable.La tumeur est en<br />
hyposignal ou en isosignal par rapport au muscle en séquence<br />
pondérée T1 et en hypersignal en séquence pondérée T2. Elle<br />
se rehausse après injection de produit de contraste. La prise de<br />
contraste est variable et les limites de la lésion sont bien analysables<br />
dans les séquences avec saturation de la graisse.<br />
L’étude multiplanaire est importante pour réaliser correctement<br />
le bilan d’extension d’une tumeur du rhinopharynx.<br />
La détection d’une récidive est mieux évaluée en IRM.En cas<br />
de fibrose ancienne post-thérapeutique, l’analyse du signal en<br />
séquence pondérée T2 peut orienter. En effet, une fibrose<br />
mature hypocellulaire est en hyposignal T2 alors qu’une récidive<br />
sera en hypersignal T2.<br />
D’autre part,il n’y aura pas de prise de contraste de la fibrose dans<br />
ce cas, à l’inverse d’une récidive. Cependant , il s’agit d’un cas «<br />
idéal » car parfois une authentique récidive peut être en hyposignal<br />
T2.<br />
En cas de fibrose récente la distinction avec une récurrence tumorale<br />
est extrêmement difficile.Dans ce cas,la fibrose est en hypersignal<br />
T2 et se rehausse après injection de gadolinium.<br />
Extension tumorale :<br />
• Latérale vers l’espace parapharyngé avec une disparition partielle<br />
ou complète du liseré graisseux para-pharyngé. L’envahissement<br />
de l’espace vasculaire doit être évalué de façon précise<br />
car il conditionne le pronostic. La tumeur peut ensuite infil-<br />
• 66<br />
trer les muscles masticateurs et le nerf mandibulaire.<br />
• En avant vers les fosses ptérygoïdes :recherche d’une lyse d’une<br />
apophyse ptérygoïde, d’une atteinte de la fente ptérygo-palatine<br />
ouvrant la voie à une extension vers les espaces profonds<br />
céphaliques, l’orbite et l’étage moyen de la base du crâne.L’atteinte<br />
des choanes doit être évaluée.<br />
• En arrière vers l’espace rétropharyngé et les muscles prévertébraux.Une<br />
destruction des corps vertébraux ou une atteinte<br />
du canal rachidien sont rarement visualisées.Dans la partie postéro-latérale<br />
une infiltration carotidienne est à redouter. Dans la<br />
région postéro-supérieure une infiltration du foramen jugulaire<br />
et du canal de l’hypoglosse voisin est possible.<br />
• En cas de tumeur évoluée, une extension au sinus caverneux<br />
avec atteinte des nerfs crâniens est possible.L’espace carotidien<br />
peut être infiltré avec extension aux nerfs IX,X et XI. Une atteinte<br />
du XII correspond à une infiltration du canal hypoglosse.<br />
• En haut, une extension au clivus, au plancher du sinus sphénoïdal,<br />
à l’apex pétreux ou au foramen lacerum sont à rechercher.<br />
Une érosion de la base du crâne est visible dans environ<br />
un tiers des cas.L’IRM est meilleure dans la détection d’une atteinte<br />
endocrânienne que la TDM.<br />
L’extension ganglionnaire cervicale est très fréquente et peut<br />
être uni ou bilatérale.Intialement,plus de 80% des patients ont<br />
une atteinte lymphatique (chaîne rétropharyngée).<br />
L’atteinte ganglionnaire sus-claviculaire doit être recherchée.<br />
Le scanner permet également de rechercher des métastases à<br />
distance,notamment hépatiques ou pulmonaires.
IRM :coupe coronale pondérée T1 avec injection de produit de<br />
contraste et suppression de graisse :masse hétérogène du cavum<br />
avec lyse osseuse du sphénoïde,infiltrant la loge sellaire<br />
<strong>PATHOLOGIE</strong> ORL<br />
Cancer du cavum.IRM du rhinopharynx en séquence pondérée<br />
T1 dans le plan axial.Asymétrie du rhinopharynx à droite en isosignal<br />
67 •<br />
chapitre 4 pathologie orl
<strong>PATHOLOGIE</strong> ORL<br />
cancer du larynx<br />
• 68<br />
L’étude multiplanaire a permis de mieux évaluer l’extension de tumeur laryngée. Les coupes coronales sont très<br />
utiles dans la recherche d’une extension aux ventricules ou trans-glottique. Les coupes sagittales recherche une<br />
extension à la commissure antérieure.Cependant la présence d’artéfacts de mouvement limite l’intérêt de l’IRM.<br />
En séquence pondérée T1,le signal de la tumeur est intermédiaire.En séquence pondérée T2,la tumeur est en général<br />
en hypersignal.<br />
Après injection de gadolinium,le réhaussement de la tumeur est habituel.Les séquences avec saturation de la graisse<br />
permettent de mieux évaluer l’extension de la tumeur notamment par rapport aux espaces graisseux adjacents.<br />
Evaluation de l’extension tumorale<br />
On doit évaluer la taille de la prise de contraste ;cette dernière peut être infiltrante ou bourgeonnante.<br />
Extension aux espaces graisseux<br />
a) La loge hyo-thyro-épiglottique (HTE),normalement constituée par de la graisse ;cette zone apparaît spontanément<br />
en hyposignal en séquence T1<br />
En cas d’infiltration tumorale,il existe une anomalie de signal de la région correspondant à l’infiltration tissulaire.<br />
L’origine de l’infiltration peut être multiple :<br />
• Extension d’une tumeur de la face laryngée de l’épiglotte<br />
• Extension latérale à partir d’une tumeur de la margelle ou du sinus piriforme,<br />
• Extension à partir du pied de l’épiglotte ou de la bande ventriculaire,<br />
• Extension se réalisant de part et d’autre du ligament hyo-épiglottique.<br />
b) A la graisse para-glottique :non visible directement mais analysable par des signes directs :<br />
• Aefoulement de l’arythénoïde,<br />
• Augmentation de l’espace entre les cartilages cricoïdes et thyroïdes,<br />
• Extension dans la région rétro-pharyngée (comblement de la graisse pouvant être associé à une extension de la<br />
loge musculaire sous-jacente)<br />
• Extension aux cartilages laryngés (analysable correctment avec la TDM)<br />
Autres extensions :<br />
• Aux parties molles pré-laryngées,<br />
• A la thyroïde,à la loge thyroïdienne (notamment en cas de tumeur sous-glottique ou du sinus piriforme)<br />
• Aux muscles extra-pharyngés,<br />
• A la base de langue (dans les tumeurs de la margelle ou de la valécule)<br />
Aspect des tumeurs<br />
a) Tumeurs sous-glottiques.L’imagerie doit différencier les lésions superficielles des lésions profondes<br />
d’autre part,elle doit être capable d’évaluer le volume tumoral ;en cas de volume tumoral très important,il existe<br />
un risque d’échec de la radiothérapie.<br />
De même, il sera important d’évaluer une extension postérieure notamment vers l’aryténoïde, ou une extension<br />
vers le bas au ventricule et à l’espace para-laryngé.<br />
b) Tumeurs glottiques. Il est important de rechercher et d’apprécier l’extension à la commissure antérieure ou<br />
une atteinte cartilagineuse.<br />
Une extension latérale au muscle vocal doit être recherchée même si cette dernière est difficile à apprécier en tomodensitométrie.
L’extension à l’espace para-glottique recherche une disparition de la graisse et en cas d’extension plus importante<br />
sera à l’origine de signes indirects.<br />
A la partie postérieure,il faut rechercher une atteinte vers l’aryténoïde.<br />
A la partie supérieure ou ventriculaire, les tumeurs sous-glottiques sont très rares et représentent moins de 20%<br />
des localisations.<br />
On recherchera notamment une atteinte trachéale,parfois très difficile à mettre en évidence.<br />
En cas de tumeur de la margelle laryngée ou de l’hypopharynx, on recherchera une extension locale, en général<br />
très importante et diffuse.<br />
Les tumeurs de l’hypopharynx et les tumeurs du sinus piriforme sont les plus fréquentes.<br />
Le plus souvent,il s’agit de tumeurs évoluées,très étendues,atteignant la loge HTE et l’espace para-glottique.<br />
Une extension aux cartilages laryngés est également possible.<br />
L’extension à la paroi postérieure de l’hypopharynx est en général plus rare.<br />
<strong>PATHOLOGIE</strong> ORL<br />
69 •<br />
chapitre 4 pathologie orl
<strong>PATHOLOGIE</strong> ORL<br />
tumeurs de la cavité buccale<br />
• 70<br />
Types de tumeurs<br />
Lèvres<br />
Gencives<br />
Palais osseux<br />
Palais mou<br />
Trigone<br />
rétromolaire<br />
Plancher<br />
Aspect IRM<br />
• Hyposignal T1<br />
• Hypersignal T2<br />
• Asymétrie de la muqueuse<br />
• Prise de contraste<br />
• Aspect hétérogène avec<br />
nécrose en cas de tumeur<br />
volumineuse<br />
• Hyposignal T1<br />
• Hypersignal T2<br />
• Asymétrie de la muqueuse<br />
• Prise de contraste<br />
• Iso ou hyposignal T1<br />
• Hypersignal T2<br />
• Prise de contraste<br />
• Analyse du signal de l’os<br />
• Iso ou hyposignal T1<br />
• Hypersignal T2<br />
• Prise de contraste<br />
• Analyse du signal de l’os<br />
• Iso ou hyposignal T1<br />
• Hypersignal T2<br />
• Prise de contraste<br />
• Analyse du signal de l’os<br />
• Hyposignal T1<br />
• Hypersignal T2<br />
• Asymétrie de la muqueuse<br />
• Prise de contraste<br />
• Aspect hétérogène avec<br />
nécrose en cas de tumeur<br />
volumineuse<br />
Extension de la tumeur<br />
• Habituellement la tumeur<br />
est proche de la commisssure<br />
• Extension en profondeur de<br />
la tumeur<br />
• Extension à la muqueuse<br />
buccale voire à la mandibule<br />
(avec risque d’extension<br />
vers le nerf dentaire inférieur,<br />
rarement)<br />
• Gencive supérieure :palais<br />
osseux,cavité nasale<br />
• Gencive inférieure :plancher<br />
buccal,langue<br />
• Osseuse<br />
• Nerveuse (à étudier en IRM) :<br />
nerfs palatins dans la fosse<br />
ptérygopalatine<br />
• Piliers amygdaliens<br />
• Palais osseux dur<br />
• Muscles<br />
• Vélo-palatins<br />
• Espace parapharyngé<br />
• Nasopharynx<br />
• Base du crâne<br />
• Atteinte osseuse mandibulaire<br />
• Région ptérygo-mandibulaire<br />
• Muscle ptérygoïde médial<br />
• Muscle buccinateur<br />
• Raphé ptérygo-mandibulaire<br />
• Extension médiane le long<br />
des muscles géniohyoïde<br />
et génioglosse<br />
• En latéral, le muscle mylohyoïde<br />
• La gencive<br />
• L’os en particulier la mandibule<br />
• La glande sublinguale<br />
• Atteinte neurovasculaire linguale<br />
• Base de la langue<br />
Extension ganglionnaire<br />
• Importance des coupes<br />
coronales en TDM ou IRM<br />
pour rechercher une extension<br />
ganglionnaire<br />
• Importance des coupes<br />
coronales en TDM ou IRM<br />
pour rechercher une extension<br />
ganglionnaire<br />
• Importance des coupes<br />
coronales en TDM ou IRM<br />
pour rechercher une extension<br />
ganglionnaire
Types de tumeurs<br />
Base de la langue<br />
Région<br />
amygdaliennes<br />
Aspect IRM<br />
• Hyposignal T1<br />
• Hypersignal T2<br />
• Asymétrie de la muqueuse<br />
• Prise de contraste<br />
• Aspect hétérogène avec<br />
nécrose en cas de tumeur<br />
volumineuse<br />
• Recherche d’un franchissement<br />
de la ligne médiane<br />
• Hyposignal T1<br />
• Iso/hypersignal T2<br />
• Asymétrie de la muqueuse<br />
• Prise de contraste<br />
• Aspect hétérogène avec<br />
nécrose en cas de tumeur<br />
volumineuse<br />
Extension de la tumeur<br />
• Sulcus glosso-amygdalien<br />
• Pilier amygdalien en cas de<br />
tumeur périphérique<br />
• Infiltration neuro-vasculaire<br />
• Extension aux plans graisseux<br />
• Vallécule et loge HTE<br />
• Plans profonds de la région<br />
cervicale<br />
• Parfois atteinte de l’espace<br />
carotidien<br />
• Pilier amygdalien antérieur:<br />
muscle palatoglosse, palais<br />
mou, base du crâne, muscle<br />
constricteur supérieur,muscle<br />
buccinateur…<br />
• Pilier postérieur : muscle<br />
palato-pharyngé,palais mou,<br />
parois pharyngée, cartilage<br />
thyroïde,muscle constricteur<br />
du pharynx, repli pharyngoépiglottique<br />
• Fosse amygdalienne :muscle<br />
constricteur supérieur du<br />
pharynx, espace parapharyngé,base<br />
du crâne<br />
<strong>PATHOLOGIE</strong> ORL<br />
Extension ganglionnaire<br />
• Atteinte bilatérale dans 30%<br />
des cas vsite initia1 :groupe<br />
jugulaire interne<br />
• Sous-mandibulaire<br />
• Chaîne spinale<br />
• Pilier antérieur : sous-mandibulaire,<br />
jugulaire interne,<br />
groupe rétropharyngé<br />
• Pilier postérieur : jugulaire<br />
interne,carotidien,rétropharyngé<br />
ou spinal en fonction<br />
de l’extension tumorale<br />
• Fosse amygdalienne :jugulaire<br />
interne, spinal et sousmandibulaire<br />
postérieure<br />
71 •<br />
chapitre 4 pathologie orl
<strong>PATHOLOGIE</strong> ORL<br />
tumeurs de la cavité buccale<br />
IRM de la cavité buccale.Bilan d’une lésion cancéreuse de la langue chez une patiente de 80 ans.En haut à gauche,en coupe coronale<br />
et séquence pondérée T1,présence d’une masse en isosignal.Sur la coupe coronale après injection,la masse décrite ci-dessus<br />
se réhausse<br />
Cancer du plancher.IRM en séquence pondérée T2 FATSAT dans le plan axial objectivant une volumineuse masse du plancher buccal<br />
à sa partie antérieure.La masse est nettement réhaussée avec extension de la région symphysaire mandibulaire (la corticale n’est<br />
plus visible)<br />
• 72
<strong>PATHOLOGIE</strong> ORL<br />
adénopathie<br />
.IRM dans le plan axial en séquence pondérée T2 (à gauche) et séquence pondérée T1 FATSAT avec injection.Exemple d’adénopathie<br />
rétropharyngée gauche en isosignal T2 et réhaussée après injection<br />
IRM dans le plan axial en séquence pondérée T1 objectivant une<br />
masse en iso-hyposignal.Masse ganglionnaire.<br />
73 •<br />
chapitre 4 pathologie orl
<strong>PATHOLOGIE</strong> ORL<br />
autres tumeurs malignes<br />
IRM dans le plan axial avec injection.Volumineuse masse tumorale<br />
de la région ptérygoïdienne gauche (espace masticateur).<br />
Cancer épidermoïde<br />
• 74<br />
IRM dans les plans coronal et sagittal avec injection en séquence<br />
pondérée T1.Masse ethmoïdale hétérogène après injection.<br />
Cancer de l’ethmoïde chez un menuisier.<br />
IRM en séquence pondérée T1 avec injection. Masse tumorale<br />
réhaussée en avant des muscles long du cou.<br />
Récidive d’un cancer ORL
Après radiothérapie d’une tumeur ORL, on peut observer un<br />
œdème diffus des muqueuses ;cet œdème est maximal durant<br />
les six premiers mois après le traitement, puis diminue ensuite<br />
progressivement.<br />
L’œdème intéresse généralement la margelle laryngée et la sousglotte.<br />
L’œdème se manifeste par un aspect épaissi de la margelle et<br />
un aspect arrondi des replis aré-épiglottiques et du bord libre<br />
de l’épiglotte.<br />
Dans la région sous-glottique, la muqueuse devient visible en<br />
tomodensitométrie alors qu’elle n’est pas visible normalement.<br />
Une fibrose peut également être observée en regard de la lésion<br />
initiale.<br />
Après radiothérapie, on peut également observer un épaissis-<br />
<strong>PATHOLOGIE</strong> ORL<br />
aspects post-thérapeutiques<br />
sement des muqueuses et surtout une prise de contraste plus<br />
importante de ces dernières.<br />
La peau peut être plus ou moins épaissie avec augmentation<br />
de la graisse sous-cutanée.<br />
Des complications peuvent être identifiées après radiothérapie<br />
notamment la nécrose qui peut concerner les parties molles,<br />
cartilages ou des structures osseuses.<br />
La surinfection est favorisée par la présence d’une nécrose et<br />
doit être recherchée sous la forme d’un épaississement des<br />
muqueuses associé à une lésion des parties molles plus ou moins<br />
collecté.<br />
Après radiothérapie, il est possible également d’observer des<br />
complications vasculaires à type de sténose artérielle, de<br />
nécrose des parties molles en regard du paquet vasculaire jugulo-carotidien.<br />
Ostéoradionécrose de la mandibule. Antécédent de radiothérapie d’un cancer ORL chez un patient de 65 ans. A gauche, la coupe<br />
scannographique axiale en fenêtre osseuse retrouve une rupture de la corticale interne de la branche horizontale droite de la mandibule.A<br />
droite,on retrouve une anomalie de signal en séquence T1 dans cette même région (flêche)<br />
75 •<br />
chapitre 4 pathologie orl
<strong>PATHOLOGIE</strong> ORL<br />
glandes salivaires<br />
Adénome pléiomorphe de la parotide.IRM en séquence pondérée<br />
T1 dans le plan axial.Un hyposignal nodulaire est visible<br />
ici dans la parotide droite.<br />
Remarques :<br />
• La tumeur bénigne de la parotide la plus fréquente<br />
• Après l’âge de 50 ans classiquement<br />
• Evolution lente<br />
• 76<br />
Adénome pléiomorphe de la parotide.Sur cette coupe axiale<br />
en séquence pondérée T2 FAT SAT,un hypersignal franc est visible<br />
dans la parotide droite.<br />
Remarques :<br />
• Lésion nodulaire parfois lobulée<br />
• Hyposignal T1,hypersignal T2<br />
• Une capsule en hyposignal périphérique est parfois visible en<br />
T2 (ce qui n’est pas le cas ici)<br />
• La prise de contraste est variable<br />
Cystadénolymphome de la parotide. IRM centrée sur les parotides en coupe axiale. A gauche, en séquence T2 FAT SAT, présence<br />
d’une lésion superficielle de la parotide avec un contenu liquide (hypersignaux multiples) et solide. A droite, dans le plan coronal<br />
après injection de produit de contraste,la lésion se rehausse partiellement.Les zones kystiques ne prennent pas le contraste.<br />
Remarques :<br />
• 2e plus fréquente tumeur bénigne de la parotide<br />
• Classiquement après l’âge de 40 ans<br />
• Taille inférieure à 4 cm
Parotidite. Une femme de 45 ans consulte pour une tuméfaction<br />
de la région parotidienne gauche.IRM en coupe axiale pondérée<br />
T1 après injection de produit de contraste et suppression<br />
de graisse.Prise de contraste diffuse de la glande parotide gauche<br />
<strong>PATHOLOGIE</strong> ORL<br />
Carcinome de la parotide.IRM dans le plan axial en séquence<br />
pondérée T2.Volumineuse masse hétérogène parotidienne<br />
gauche en hypersignal avec des zones de nécrose<br />
Kyste de Thornwaldt.IRM en coupe axiale en séquence T2 FAT<br />
SAT objectivant un hypersignal médian arrondi en regard de la<br />
ligne médiane dans la muqueuse de la région nasopharyngée<br />
postérieure et au contact des muscles longs du cou<br />
Remarques :<br />
• Synonyme :bourse nasopahryngienne<br />
• En séquence T1,iso voire hypersignal<br />
• Hypersignal homogène en séquence T2<br />
• Après injection,pas de rehaussement<br />
77 •<br />
chapitre 4 pathologie orl
CHAPITRE 5 > <strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
radioanatomie du rachis et de la moelle<br />
• 78<br />
Rachis cervical (coupe sagittale,<br />
séquence pondérée T2)<br />
1 Moelle épinière<br />
2 Bulbe<br />
3 Protubérance<br />
4 Tubercules quadrijumeaux antérieur<br />
et postérieur<br />
5 Tegmentum mésencéphalique<br />
6 Tronc basilaire<br />
7 Citerne cérébello-médullaire<br />
8 Cervelet<br />
9 Quatrième ventricule<br />
10 Corps calleux<br />
11 Apophyse odontoïde<br />
12 Arc antérieur de l’atlas<br />
13 Trou occipital<br />
14 Protubérance occipitale externe<br />
15 Muscle complexus<br />
16 Sinus sphénoïdal<br />
17 Corps vertébral<br />
18 Disque intervertébral<br />
19 Apophyse épineuse<br />
20 Lobe occipital<br />
IRM lombaire (L3-L4) : coupe axiale<br />
en séquence pondérée T2<br />
1 Racines de la queue de cheval<br />
2 Apophyse articulaire supérieure<br />
de L4<br />
3 Articulation interapophysaire<br />
postérieure<br />
4 Nerf rachidien L3<br />
5 Apophyse épineuse<br />
6 Muscle psoas<br />
7 Muscle multifide
Région étudiée<br />
Rachis cervical<br />
Rachis dorsal<br />
Rachis<br />
lombaire<br />
Protocole classique<br />
Coupe sagittale T1 FSE<br />
Coupe sagittale T2 FRFSE<br />
Coupe axiale T2 GRE (sur la zone<br />
d’intérêt)<br />
Injection :En cas de lésion tumorale<br />
ou infectieuse<br />
1-Scout en sagittal et coronal<br />
2-En cas de traumatisme ou de<br />
tassement vertébral suspect,prévoir<br />
une séquence STIR<br />
3-Après injection,des plans avec<br />
saturation de la graisse sont à<br />
proposer.<br />
Coupe sagittale T1 FSE<br />
Coupe sagittale T2 FRFSE<br />
Coupe axiale T2 GRE (sur la zone<br />
d’intérêt)<br />
Injection :En cas de lésion tumorale<br />
ou infectieuse<br />
1-Scout en sagittal et coronal<br />
2-En cas de traumatisme ou de<br />
tassement vertébral suspect,prévoir<br />
une séquence STIR<br />
3-Après injection,des plans avec<br />
saturation de la graisse sont à<br />
proposer.<br />
Coupe sagittale T1 FSE<br />
Coupe sagittale T2 FRFSE<br />
Coupe axiale T2 GRE (sur la zone<br />
d’intérêt)<br />
Injection :En cas de lésion tumorale<br />
ou infectieuse<br />
1-Scout en sagittal et coronal<br />
2-En cas de traumatisme ou de<br />
tassement vertébral suspect,prévoir<br />
une séquence STIR<br />
3-Après injection,des plans avec<br />
saturation de la graisse sont à<br />
proposer.<br />
CHAPITRE 5 > <strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
Antenne<br />
Rachis<br />
Rachis<br />
Rachis<br />
Positionnement<br />
1 Décubitus dorsal<br />
2 Membres supérieurs<br />
le long du<br />
corps<br />
1 Décubitus dorsal<br />
2-membres supérieurs<br />
le long du<br />
corps<br />
1 Décubitus dorsal<br />
2 Membres supérieurs<br />
le long du<br />
corps<br />
Remarques<br />
Chez un patient<br />
obèse,utilité parfois<br />
de placer les mains<br />
au-dessus de la tête<br />
Chez un patient<br />
obèse,utilité parfois<br />
de placer les mains<br />
au-dessus de la tête<br />
79 •<br />
rachis et moelle<br />
chapitre<br />
5
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
mensurations normales du rachis<br />
• 80<br />
Rachis cervical<br />
Rachis dorsal<br />
Rachis lombaire<br />
1-Distance atloïdo-axoïdienne :1à 3 mm chez l’adulte<br />
2-Diamètre antéro-postérieur du cordon médullaire :6 à 7 mm<br />
3-Diamètre antéro-postérieur du canal rachidien : supérieur à 21 mm en C1, 20 mm en C2,<br />
17 mm en C3.A partir de C4 le diamètre est de 14 mm.<br />
4-Epaisseur des disques intervertébraux : augmentation de C2 à C7. L’épaisseur du disque<br />
C6-C7 est supérieure à celle des disques sus-jacents.<br />
1-Angle de cyphose formée par la parallèle aux disques D3 et D11 :25°<br />
2-Diamètre antéro-postérieur du canal rachidien : de D1 à D11 entre 13 et 14 mm. En D12,<br />
la mesure est de 15 mm.<br />
3-Epaisseur du disque :minimale en D1-D2 et maximale en D11-D12<br />
1-Epaisseur des disques :augmente de L1-L2 à L4-L5.En L5-S1, l’épaisseur est diminuée ou<br />
identique à celle du disque L4-L5.<br />
2-Diamètre antéro-postérieur du canal rachidien :16-18 mm.<br />
Si inférieure à 10 mm :canal lombaire étroit
IRM<br />
• Visualisation de la hernie (isosignal en T1 par rapport<br />
au disque,iso ou hypersignal en séquence T2)<br />
• Effacement de la graisse épidurale ou foraminale<br />
• Refoulement ou écrasement d’une racine<br />
• Siège :médian,para-médian,foraminal (latéral ou antérieur)<br />
Aspects post-thérapeutiques<br />
Après une chirurgie récente<br />
Fibrose post-opératoire<br />
Récidive de hernie<br />
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
pathologie herniaire<br />
• Précise le siège sous-ligamentaire ou extraligamentaire<br />
• L’extension peut être supérieure,inférieure ou les deux<br />
• En cas de hernie exclue,le fragment discal a un signal<br />
plus élevé classiquement que le disque en séquence<br />
pondérée T2<br />
• Parfois présence d’un hématome épidural<br />
Bilan d’une sciatique L5 gauche.Sagittale et axiale en séquence pondérée<br />
T2.Hernie paramédiane gauche comprimant la naissance de la racine L5.<br />
Sur la coupe sagittale, on note la migration du fragment discal à l’étage<br />
L 4 L 5<br />
1-Modification de l’aspect de l’espace épidural antérieur<br />
2-Effet de masse absent ou modéré sur le sac dural<br />
3-Prise de contraste pendant environ 2 mois<br />
1-Délai de 6 à 8 semaines après la chirurgie<br />
2-En T2,le signal est plus élevé que l’annulus du disque<br />
3-Prise de contraste dans la région opérée<br />
1-Signal identique à celui du disque<br />
2-Rehaussement périphérique visible du fragment herniaire<br />
81 •<br />
chapitre 5 pathologie du rachis et de la moelle
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
pathologie herniaire<br />
IRM (coupe sagittale,séquence T2) :fragment herniaire exclu en<br />
L5-S1.La « tête » de la hernie a un diamètre supérieur à sa portion<br />
proximale.D’autre part,le fragment est en hypersignal par<br />
rapport au disque<br />
• 82<br />
Exemple de fibrose post-opératoire dans un contexte de récurrence<br />
de sciatalgie chez un patient de 34 ans opéré 10 mois auparavant<br />
en L4-L5. IRM en coupe axiale sans et avec injection. En<br />
haut,une zone en hyposignal comble la région foraminale gauche.<br />
Après injection,on note un rehaussement de cette zone.Le signal<br />
ne correspond pas à du disque intervertébral
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
Bilan d’une névralgie cervico-brachiale droite. IRM cervicale<br />
en séquence pondérée T2 dans les plans sagittal et axial. En<br />
C7-D1,présence d’une hernie latéralisée à droite<br />
83 •<br />
chapitre 5 pathologie du rachis et de la moelle
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
spondylodiscite<br />
• 84<br />
Atteinte du disque intervertébral<br />
`<br />
Atteinte des plateaux vertébraux<br />
Atteinte des parties molles<br />
Autres<br />
IRM en séquence pondérée T1 montrant une anomalie de signal<br />
des plateaux vertébraux de L4 et L5 avec pincement de l’espace<br />
intervertébral.Spondylodiscite<br />
Séquence T1 :hyposignal<br />
Séquence T2 :hypersignal classiquement<br />
Après injection :réhaussement diffus<br />
Pincement d’un espace intervertébral<br />
Séquence T1 :hyposignal<br />
Séquence T2 :hypersignal<br />
Erosion des plateaux vertébraux<br />
Après injection :réhaussement intense<br />
Recherche d’un abcès épidural ou paravertébral<br />
En séquence T1 :isosignal par rapport au muscle adjacent<br />
En séquence T2 :hypersignal<br />
Après injection :réhaussement<br />
Recherche d’une compression médullaire<br />
Contexte de dorsalgie fébrile chez un patient ayant par ailleurs<br />
des troubles neurologiques.IRM du rachis dorsal en séquence<br />
pondérée T1 et T2 (en haut) et après injection dans les plans<br />
sagittal et axial (en bas).<br />
Pincement discal associé à une érosion des plateaux vertébraux<br />
et une extension dans les parties molles avec épidurite. Spondylodiscite<br />
avec compression médullaire.
Aspects IRM de l’abcès épidural<br />
• En séquence pondérée T1 :signal intermédiaire<br />
• Effacement du LCR<br />
• En séquence pondérée T2 :hypersignal avec effet de masse bien visible sur la moelle<br />
• Après injection :réhaussement hétérogène<br />
• Recherche d’une anomalie de signal de la moelle<br />
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
Spondylodiscite. A gauche, en séquence pondérée T2 dans le plan sagittal, présence<br />
d’une anomalie de signal des corps vertébraux de C5 et C6 ainsi que du disque intervertébral.Après<br />
injection (cliché du centre et de droite),présence d’un réhaussement<br />
épidural correspondant à un abcès épidural au contact de la moelle<br />
85 •<br />
chapitre 5 pathologie du rachis et de la moelle
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
tassement vertébral<br />
• 86<br />
Tassement post-traumatique<br />
Tassement ostéoporotique<br />
récent<br />
Tassement ostéoporotique<br />
ancien<br />
Bilan de lombalgie chez une patiente de 76 ans. IRM lombaire<br />
en séquence pondérée T2.Tassement bénin cunéiforme antérieur<br />
de L1 avec respect du mur postérieur et liseré en hyposignal<br />
en regard du plateau vertébral supérieur correspondant à<br />
la zone d’impaction.Les coins postérieurs de la vertèbre sont respectés.NB<br />
:aspect dégénératif du disque L4L5 (Modic de type I)<br />
1-Hyposignal T1,hypersignal T2<br />
2-Recherche d’une compression médullaire,d’un hématome épidural ou médullaire,d’un<br />
fragment osseux intracanalaire<br />
1-Moins de deux mois : hyposignal en regard de la zone impactée avec respect<br />
des coins postérieurs du corps vertébral<br />
2-Pas d’infiltration des parties molles<br />
3-Siège dorsal ou lombaire<br />
4-Pas de destruction osseuse<br />
1-Hypersignal graisseux<br />
2-Ou hyposignal résiduel cicatriciel<br />
Après injection, réhaussement modéré homogène sans<br />
extension dans les parties molles
Tassement malin<br />
Autres signes en faveur de la bénignité<br />
Tassements multiples.<br />
Siège lombaire et de la charnière dorso-lombaire.<br />
Texture osseuse normale en dehors de la zone d'os<br />
tassé.<br />
Tassement inférieur à 25% de la hauteur normale du<br />
corps vertébral.<br />
En séquence pondérée T1 :hyposignal nodulaire ou diffus<br />
En séquence pondérée T2 :hypersignal nodulaire ou diffus<br />
La zone d’impaction est en hyposignal T1 et T2.<br />
En séquence STIR :hypersignal<br />
Après injection :prise de contraste autour de la fracture<br />
Recherche d’une rupture du mur postérieur<br />
Masse dans les parties molles ou extension intra-canalaire<br />
Autres éléments à prendre en compte en faveur de la malignité :<br />
Tassement unique.<br />
Siège au dessus de D7.<br />
Absence de déminéralisation diffuse ou de déminéralisation hétérogène.<br />
Ostéolyse ou condensation non expliquée par le tassement.<br />
Tassement supérieur à 50% de la hauteur normale du corps vertébral.<br />
Tassement localisé avec déformation angulaire des plateaux vertébraux de profil<br />
Tassement latéralisé de face.<br />
Corticales effacées.<br />
Ostéolyse de l'arc postérieur.<br />
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
Tassement diffus avec déformation concave des plateaux<br />
vertébraux de profil.<br />
Tassement symétrique de face.<br />
Corticale parfois fracturée mais non effacée.<br />
Arc postérieur respecté.<br />
87 •<br />
chapitre 5 pathologie du rachis et de la moelle
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
tassement vertébral<br />
Patient porteur d’un cancer du poumon.IRM du rachis en séquence<br />
pondérée T2 dans le plan sagittal.Tassements malins des vertèbres<br />
D2 et D3 avec recul du mur postérieur et compression<br />
médullaire.Présence d’une masse dans les parties molles<br />
Tassement vertébral traité par vertébroplastie.IRM lombaire dans le plan sagittal en séquence pondérée T1 et T2.Aspect post-thérapeutique<br />
en hyposignal.Le corps vertébral est rempli par « un ciment » conférant cet aspect en IRM<br />
• 88<br />
Après injection,on note le réhaussement des corps vertébraux,<br />
de la région épidurale et la masse dans les parties molles
aspect dégénératif du rachis<br />
Modification du signal des plateaux vertébraux dans un contexte de discopathie dégénérative associée.<br />
Siège :classiquement le rachis lombaire<br />
Taille :bande sur le plateau vertébral parallèle au disque intervertébral ou atteinte complète du corps vertébral.<br />
Type I en séquence pondérée T1 et T2<br />
En séquence pondérée T1 :bande en hyposignal.<br />
En séquence pondérée T2 :bande en hypersignal.<br />
Après injection :réhaussement possible.<br />
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
Type II en séquence pondéreé T1 et T2<br />
En séquence pondérée T1 :bande en hypersignal.<br />
En séquence pondérée T2 : bande en isosignal voire en hypersignal<br />
modéré.<br />
Après injection :pas de prise de contraste.<br />
Type III en séquence pondérée T1 et T2<br />
En séquence pondérée T1 :bande en hyposignal<br />
En séquence pondérée T2 :bande en hyposgnal<br />
Après injection :pas de réhaussement<br />
Remerciements au Dr Fuch<br />
89 •<br />
chapitre 5 pathologie du rachis et de la moelle
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
compression médullaire<br />
• 90<br />
Lésions tumorales<br />
Infection<br />
Myélopathie<br />
cervicarthrosique<br />
Pathologie discale<br />
(hernie)<br />
Lésions traumatiques<br />
Lésions<br />
extramédullaires<br />
mais intradurales<br />
Autres<br />
• Métastases (hyposignal T1,hypersignal<br />
T2 classiquement. Hyposignal T1 et T2<br />
dans les lésions condensantes)<br />
• Epidurite<br />
• Lésions osseuses primitives<br />
Aspect en hyposignal T1, hypersignal<br />
T2 avec rehaussement après injection.<br />
La spondylodiscite est une cause possible<br />
par la présence d’un abcès dans l’espace<br />
épidural.<br />
• Anomalie de calibre médullaire<br />
• Anomalie de signal intramédullaire<br />
• En séquence pondérée T2,visualisation<br />
du conflit disco-radiculaire et de la compression<br />
médullaire<br />
• Traumatisme du rachis<br />
• Recherche d’un hématome épidural<br />
• Neurinome (hypo ou isosignal T1,hypersignal<br />
T2 avec net rewhaussement après<br />
l’injection)<br />
• Méningiome (lésion en hypo ou iso<br />
signal T1,hypersignal T2 et rehaussement<br />
homogène après injection)<br />
• Malformations artério-veineuses<br />
IRM cervicale en séquence pondérée T2 dans le plan sagittal :<br />
volumineuse hernie en C5C6 comprimant en arrière la moelle<br />
Le myélome peut être à l’origine d’une<br />
épidurite avec compression médullaire<br />
associée.<br />
La séquence T2 est la plus informative<br />
dans la recherche d’une compression<br />
médullaire.<br />
La radiographie standard fait le bilan de<br />
l’arthrose.
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
Patient de 55 ans atteint d’un cancer du poumon avec tableau clinique de compression médullaire à l’étage dorsal.La radiographie<br />
standard de face (à gauche) objective une lyse pédiculaire d’un corps vertébral.Sur la coupe sagittale du rachis réalisée en séquence<br />
pondérée T2 (cliché du centre) présence en D7 d’une compression médullaire.Le corps vertébral a un signal hétérogène.Noter<br />
une zone suspecte en hyposignal à la partie postérieure du corps vertébral de D12.<br />
En coupe axiale en séquence pondérée T1,il est noté une masse infiltrant l’arc postérieur gauche de la vertèbre (expliquant l’aspect<br />
borgne de la vertèbre sur la radiographie standard).La masse comprime la moelle.<br />
91 •<br />
chapitre 5 pathologie du rachis et de la moelle
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
malformations de Chiari<br />
• 92<br />
Chiari I<br />
Chiari II<br />
Chiari III<br />
Ectopie de plus de 5mm des tonsilles cérébelleuses sous le foramen magnum,syringomyélie (moins<br />
de 40% des cas),impression basillaire<br />
Fosse postérieure petite, ectopie du rhombencéphale, ectopie des amygdales et du vermis cérébelleux,myéloméningocèle,ectopie<br />
du 4ème ventricule,déformation du tronc…<br />
Chiari II avec ectopie cérébelleuse.Très rare.<br />
IRM de la région cervicale.Séquence T2 dans le plan sagittal.<br />
Exemple de malformation de type Chiari II associant ici :<br />
passage des amygdales cérébelleuses dans le trou occipital,<br />
kyste syringomyélique<br />
Radiographie de profil de la charnière crânio-cervicale et IRM<br />
en séquence pondérée T1 dans le plan sagittal objectivant une<br />
ectopie de plus de 5 mm des tonsilles cérébelleuses au travers<br />
du trou occipital et une impression basillaire<br />
(Remerciements au Dr Guillemin)
Type de tumeur<br />
Ependymome<br />
Hémangioblastome<br />
Métastases<br />
médullaires<br />
Caractéristiques<br />
Rare<br />
Siège : multiple. Régions cervicale<br />
et thoracique principalement.<br />
Rare<br />
Lésion médullaire postérieure<br />
associée à des kystes<br />
Taille variable<br />
Rare<br />
Siège :partout<br />
Taille :inférieure à 15 mm<br />
Aspect arrondie ou ovalaire<br />
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
tumeur médullaire<br />
Sémiologie IRM<br />
En séquence T1 :isointense ou hyposignal par rapport<br />
au signal médullaire<br />
En séquence T2 :hypersignal,recherche de zones kystiques<br />
(très fréquent)<br />
Autres :cavité syryngomyélique,hémorragie,atrophie<br />
médullaire…<br />
Après injection :variable,homogène ou non…<br />
En séquence T1 :variable en fonction de la taille de la<br />
lésion.En cas de lésion volumineuse,présence de vaisseaux<br />
élargis bien visibles.<br />
En séquence T2 : hypersignal uniforme, cavité syringomyélique<br />
Après injection :réhaussement d’un bourgeon tumoral<br />
au sein d’une cavité liquidienne. Réhaussement<br />
hétérogène en cas de lésion volumineuse.<br />
Anomalie morphologique de la moelle (élargissement<br />
fusiforme)<br />
En séquence T1 :iso ou hyposignal<br />
En séquence T2 :hypersignal sauf en cas d’hémorragie<br />
(cas du mélanome)<br />
Rechercher une cavité syringomyélique associée<br />
Réhaussement après injection<br />
Astrocytome.<br />
Siège :étage cervical et dorsal classiquement<br />
Taille :variable<br />
Forme :fusiforme<br />
En séquence pondérée T1 :hyposignal<br />
En séquence pondérée T2 :hypersignal<br />
Après injection :réhaussement quasi constant<br />
NB :parfois zones hémorragiques.<br />
93 •<br />
chapitre 5 pathologie du rachis et de la moelle
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
kyste anévrysmal du rachis<br />
• 94<br />
Radiographie standard<br />
TDM<br />
IRM<br />
Lésion soufflante<br />
Amincissement de la corticale osseuse ou destruction focale<br />
Rarement tassement vertébral<br />
Lésion soufflante<br />
Amincissement ou disparition de la corticale osseuse<br />
Pas de zone transitionnelle ostéocondensante<br />
Aspect de niveau liquide-liquide dans la lésion<br />
Parfois septations<br />
Recherche une extension épidurale<br />
En séquence T1 :masse lobulée avec extension dans le corps vertébral,zones kystiques<br />
de taille variable,niveaux liquide-liquide,une partie de la masse peut être solide<br />
En séquence T2 :hypersignal de la zone kystique,visualisation des niveaux liquide-liquide,évaluation<br />
de l’extension épidurale<br />
Après injection :réhaussement périphérique et des septations<br />
Kyste anévrismal chez un enfant de 12 ans ayant des douleurs<br />
lombaires basses avec recrudescence des signes la nuit.La radiographie<br />
du bassin en haut à gauche objective une lyse de l’aileron<br />
sacré droit. La coupe scannographique (fenêtre osseuse dans le plan axial en haut à droite) montre une lésion soufflante de<br />
l’aileron sacré droit avec amincissement cortical très net en avant et extension épidurale en arrière.<br />
L’IRM confirme la présence d’une image kystique en séquence pondérée T2 (image en bas à gauche).Après injection (en bas à droite<br />
dans le plan axial et saturation de la graisse),la lésion se réhausse en périphérie et contient un niveau liquidien
Hématome épidural.Contexte post-traumatique chez un patient<br />
traité par anti-coagulant.L’IRM réalisée en séquence T2 dans le<br />
plan sagittal objective un hématome épidural<br />
en signal intermédiaire avec décalage en « baïonnette » du<br />
cordon médullaire sous-jacent qui est également comprimé<br />
Hématome de moins de 48 heures : signal hypo ou intermédiaire<br />
en T1,hypersignal hétérogène en T2<br />
Hématome subaigu (plus de 48 heures) :signal intermédiaire<br />
ou hypersignal en T1,hypersignal hétérogène en T2<br />
Hématome ancien :signal hétérogène en T1 et T2<br />
Siège :région dorso-lombaire principalement<br />
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
autres pathologies<br />
Kyste articulaire postérieur.IRM en séquence pondérée T2.Kyste<br />
articulaire postérieur gauche comprimant le sac dural et la<br />
racine L5 gauche,à l’origine d’une sciatalgie<br />
Siège : lombaire dans la majorité des cas notamment à l’étage<br />
L4-L5<br />
Taille :moins de 20 mm<br />
Contours :régulier et circonscrit<br />
En séquence pondérée T1 :hyposignal<br />
En séquence pondérée T2 :hypersignal<br />
NB :Le kyste peut avoir un contenu hémorragique<br />
95 •<br />
chapitre 5 pathologie du rachis et de la moelle
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
autres pathologies<br />
Sclérose en plaques. IRM du rachis dans le plan sagittal en<br />
séquence pondérée T2.Hypersignal centromédullaire à proximité<br />
du cône terminal<br />
Polyarthrite rhumatoïde.IRM cervicale en séquence pondérée<br />
T2 dans le plan sagittal objectivant un épaississement de la<br />
région synoviale atloïdo-axoïdienne.Aspect de pannus.<br />
En séquence pondérée T1 :aspect en hyposignal<br />
En séquence pondérée T2 :signal hétérogène du panus<br />
Après injection :réhaussement important<br />
NB :rechercher une compression de la moelle<br />
• 96<br />
Myélopathie cervicarthrosique. IRM cervicale en séquence<br />
pondérée T2 dans le plan sagittal. Présence d’empreintes disco-ostéophytique<br />
étagées de C 3 C 4 à C 6 C 7 avec hypersignal<br />
médullaire bien visible.<br />
On recherche :<br />
• une déformation médullaire (ici en C5C6)<br />
• un hypersignal (lié à un œdème,une souffrance vasculaire ou<br />
un kyste syringomyélique)
Contusion médullaire.Dans un contexte post-traumatique,on<br />
note la présence d’un hypersignal médullaire en séquence pondérée<br />
T2 comme c’est le cas ici. Noter également la présence<br />
en C5C6,la présence d’une hernie cervicale.<br />
Etiologies :<br />
• traumatisme<br />
• traumatisme en hyperflexion/extension<br />
• tassement vertébral<br />
• hernie discale<br />
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
Myélite radique.IRM cervicale en séquence pondérée T2 dans<br />
le plan sagittal. Atrophie médullaire localisée de C4 à C6.Contexte<br />
de radiothérapie plusieurs années auparavant.<br />
Stade aigu :hypertrophie de la zone irradiée de la moelle avec<br />
rehaussement après injection.Stade chronique :atrophie (comme<br />
c’est le cas ici)<br />
97 •<br />
chapitre 5 pathologie du rachis et de la moelle
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
autres pathologies<br />
Métastases vertébrales<br />
Les métastases osseuse lytiques sont classiquement en hyposignal T1 et hypersignal T2.<br />
Les métastases osseuses condensantes sont en hyposignal T1 et T2.<br />
Métastases osseuses vertébrales multiples d’un cancer du sein. IRM dans le plan sagittal en séquence pondérée T1,T2 et T1 avec<br />
injection et saturation de la graisse.En T1,multiples hyposignaux dans les corps vertébraux avec aspect en iso-hyposignal en séquence<br />
T2.Après injection,les zones suspectes se réhaussent.Noter le tassement du corps vertébral de L1 ainsi qu’un réhaussement suspect<br />
épidural étagé<br />
• 98
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
Syringomyélie.La coupe sagittale T2 ci-contre objective<br />
une cavité syngomyélique étendue dans la région<br />
cervicale.<br />
L’hypersignal est de type liquidien.<br />
Ici,la syringomyélie prend l’aspect d’un « kyste ».<br />
Noter ici l’ectopie des tonsilles cérébelleuses dans le<br />
foramen magnum.<br />
Signes à rechercher<br />
1-Elargissement du cordon médullaire (ce qui est le<br />
cas ici)<br />
2-Hypersignal liquidien centré ou légérement excentré<br />
3-Parfois,présence de cloisons<br />
4-Pas de rehaussement en dehors d’un contexte tumoral<br />
malin<br />
5-Zone parfois en hypersignal autour de la cavité<br />
syringomyélique, correspondant à un œdème ou à<br />
de la gliose<br />
Etiologies<br />
• Post-traumatique<br />
• Malformations de Chiari I et II<br />
• Tumeurs bénignes et malignes<br />
• Arachnoïdite<br />
• Malformations vasculaires<br />
• Idiopathique<br />
• Etc.<br />
99 •<br />
chapitre 5 pathologie du rachis et de la moelle
<strong>PATHOLOGIE</strong> RACHIS-MOELLE<br />
autres pathologies<br />
• 100<br />
Lipomatose épidurale.IRM du rachis lombaire en<br />
séquence pondérée T1 dans les plans sagittal et<br />
axial.Aspect de lipomatose épidurale dans la région<br />
lombaire.<br />
Topographie :<br />
• région thoracique dans 60% des cas<br />
• région lombaire dans 40% des cas<br />
Aspect :<br />
• homogène<br />
• hyposignal T1<br />
• signal intermédiaire en T2<br />
• pas de réhaussement après injection<br />
• effet de masse sur les racines nerveuses et le sac<br />
dural<br />
• parfois compression médullaire