master. - ensa Bourges

+ d’infos :
obtention du grade de
master.
annexes

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
évaluation du diplôme national supérieur
d’expression plastique (dnsep)
pour l’obtention du grade de master.
annexes.
(1). Graphique - évolution du nombre
d’étudiants inscrits de 2005 à
2012
p. 6
(2). analyse des rapports de jury
dnap et dnsep 2006 à 2011
p. 7
(3). note sur l’insertion
professionnelle
p. 8
(4). Graphique - nombre total de
diplômés 2006,2007,2008
avec un emploi, en formation
et sans emploi.
p. 13
(4 bis ). Graphique - répartition entre
les étudiants diplômés et les
étudiants diplômés étrangers
2006 à 2008
p. 13
(5). Tableau de l’insertion
professionnelle des étudiants
de l’ensa Bourges diplômés
2006.
p. 14
(6). Tableau de l’insertion
professionnelle des étudiants de
l’ensa Bourges diplômés 2007.
p. 15
(7). Tableau de l’insertion
professionnelle des étudiants de
l’ensa Bourges diplômés 2008.
p. 16
(8). La journée du 21 novembre 2009
p. 17
(9). La journée du 16 février 2010
p. 19
(10). Liste des workshops conduits
en 2010-2011 et 1 er semestre
2011-2012
p. 20
(11). exposition arnal au musée
d’Issoudun
p. 24
(12). exposition In Vitraux #1 et #2
p. 25
(13). La Fête de la science 15 et 16
octobre 2011
p. 26
(14). projet emmaüs
p. 28
(15). Visite d’entreprises de découpe
laser.
p. 29
(16). Liste des artistes issus de l’école
avec leur biographie
p. 30
(17). Liste des étudiants entrés au
Fresnoy
p. 47
(18). programmes et sessions
de Radio Radio depuis 2010
p. 48
(19). Liste des ateliers et de leur
équipement
p. 52
(20). Utilisation de la Chapelle
p. 54
(21). présentation de la bibliothèque
p. 57
(22). statut de Bourges Campus.
p. 58
(23). Convention avec le CROUs sur
l’antenne.
p. 63
(24). newsletter plast-résau
Grand-Ouest
p. 65
(25). Convention avec l’Université
d’Orléans
p. 66
(26). Journée de rencontre entre les
enseignants ensa/ esad
24 septembre 2010.
p. 69
(27). Conférences croisées entre les
deux écoles
p. 71
(28). Convention avec l’esad
d’Orléans
p. 72
(29). avenant à la convention entre
l’esad d’Orléans et l’ensa
Bourges.
p. 76
2
(30). Les professeurs qui enseignent
dans les universités
p. 78
(31). Lettre du président du pRes
Centre Val de Loire Université
p. 79
(32). projet sur le quartier
Rochambeau à Vendome
p. 80
(33). Convention avec la ville de
Vendôme
p. 81
(34). projet de coopération sur « l’objet
de l’exposition »
p. 84
(35). Convention avec l’Université de
Tours.
p. 86
(36). projet curatorial d’anne-Laure
Chamboissier
p. 90
(37). projet de passerelle et de l’Option
du MeeFa
p. 93
(37 bis ).programme du colloque de
Lyon II
p. 95
(38). Convention entre la bibliothèque
universitaire d’Orléans et l’ensa
p. 97
(39). Convention entre le sUdOC et
l’Énsa
p. 99
(40). activité avec l’IUT Mesures
physiques projet Ruche
p. 101
(41). activités avec l’IUT aquarium
Mihalic
p. 106
(42). projet art son déposé à l’anR
avec le Lesa d’aix-en-provence,
L’école supérieure d’art aix-enprovence
et l’école supérieure
d’art de Marseille
p. 111

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
(43). Convention avec l’Université de
Rennes II, les écoles supérieures
d’art de Grenoble-Valence,
l’école nationale supérieure d’art
de dijon
p. 112
(44). atelier-Rencontre sur le GRM et le
service de l’ORTF
p. 121
(45). projet sonotorium #2
p. 125
(46). Bilan de Locus sonus de 2005 à
2010
p. 127
(47). présentation de l’atelier sonore
d’esthétique
p. 128
(48). Lettre de soutien du maire de la
ville de Bourges pour le projet
post-diplôme pratiques sonores
et musicales
p. 129
(49). 1 er compte rendu de la plateforme
collaborative sur le son entre
écoles supérieures d’art.
p. 130
(49 bis ). note sur le post-diplôme
document et art contemporain &
convention
p. 136
(50). programme de La Grande Ourse
et convention
p. 141
(51). projet de recherche Réseau
peinture soutenu par le ministère
Calendrier des actions du
réseau.
p. 148
(52). projet IM/MUne en collaboration
avec emmetrop.
p. 151
(53). Liste des conférences
2009-2010 / 2010-2011 /
1 er semestre 2011-2012
p. 153
(54). Cycle de conférences de
G. Zapperi et a. Riera
en 2011-2012
p. 162
(55). Le projet avec Charlemagne
palestine à noirlac
p. 163
(56). exposition Les artistes italiens
au service de la propagande
fasciste.
p. 169
(57). L’actualité des enseignants sur le
site de L’ensa.
p. 192
(58). Liste des publications de la
galerie La Box
p. 193
(59). Localisation des lieux de stage
p. 199
(60). Résidence de l’atelier Raum
p. 200
(61). Catalogue Les petites formes
concertées
p. 204
(62). Regard Croisés #1
p. 206
(62 bis ). Regard Croisés #2
p. 208
(63). exposition A guichet fermé
p. 209
(64). projet Blacklagoon à l’abbaye de
noirlac
p. 210
(65). projet de signalétique dans
l’école et d’intervention sur la
façade pour les journées portes
ouvertes
p. 216
(66). participation des étudiants de
l’ensa aux salons nationaux
p. 217
(67). exposition Tilt
p. 218
(68). exposition Erwin Wurm
p. 219
(69). exposition Famille d’accueil
p. 222
(70). programmations des
commissaires retenus à la galerie
La Box.
p. 225
(71). Liste des artistes en résidence à
La Box depuis leur mise en place
p. 226
(72). La bibliothèque la nuit.
p. 227
(73). Colloque Intervenir dans la cité
p. 228
(74). CÉpIa, le programme
p. 232
(75). Cordée de la réussite
compte rendu 2011
p. 235
(76). Workshop La station, Villa arson.
p. 237
(77). projet Camouflage
p. 243
(78). projet Outland Berry
p. 245
(79). Rencontres internationales :
Tarmac
p. 246
(80). Convention erasmus
p. 253
(81). Convention Mobi-Centre
p. 265
(82). International : liste des structures
partenaires
p. 272
(83). projet CRUde Usa
p. 273
(84). La soirée d’accueil des étudiants
étrangers
p. 287
3
(85). Livret d’accueil des étudiants
étrangers.
p. 289
(85 bis ). Convention logement CROUs
p. 298
(86). provenance géographique des
étudiants inscrits au concours
2011
p. 300
(86 bis ).Carte géographique des
provenances des étudiants
inscrits au concours 2011
p. 300
(87). Guide du mémoire
p. 301
(87 bis ). Rapport pédagogique :
soutenances des mémoires 2011.
p. 302
(88). Quelques mémoires
p. 304
(89). Guide des stages 2 e année
p. 305
(90). Graphique - nombre de stages
des années 2006 à 2011
p. 306
(91). Graphique - répartition des
missions pendant les stages
p. 306
(92). Graphique - répartition
géographique des stages
2010-2011
p. 307
(93). Graphique - répartition par lieux
d’accueil des stages 2010-2011
p. 307
(94). Graphique - répartition par durée
des stages 2010-2011
p.308
(95). Graphique - répartition des
stages par année de formation
p. 308
(96). projet de départ de Tiphaine
Calmettes en Mongolie
p. 309
(97). Graphique - nombre d’étudiants
étrangers dans le cursus et les
étudiants étrangers en échange
2010-2011
p. 314
(98). Liste des intervenants extérieurs
professionnels et académiques
p. 315
(99). Questionnaire d’évaluation 2011
p. 316
(100). analyse du questionnaire
d’évaluation 2011
p. 321
(101). atelier multimédia, technologie,
logiciels et matériel.
p. 328
(102). Liste des étudiants de 4 e année
ayant effectué un stage hors-lesmurs
en 2010-2011
p. 329

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
(103). Graphique - évolution du nombre
d’étudiants inscrits en première
année de 2005 à 2012
p. 330
(104). Graphique - évolution du nombre
d’étudiants inscrits au concours
d’entrée en première année et en
cours de cursus.
p. 330
(105). Graphique - comparaison entre
le nombre des étudiants inscrits
et reçus au concours de 2008 à
2012
p. 332
(106). Graphique - nombre d’étudiants
étrangers inscrits au concours
d’entrée ou à la commission
d’équivalence et le nombre des
étudiants étrangers admis et
inscrits dans l’école.
p. 331
(107). Graphique - répartition du
nombre d’étudiants présents au
concours du printemps et de
septembre de 2008 à 2012.
p. 332
(108). Graphique - comparaison entre
le nombre d’étudiants entrants en
première année et en cours de
cursus de 2005 à 2012.
p. 332
(109). Graphique - répartition par âge
des étudiants entrant en 1 re année
en 2010-2011.
p. 333
(110). Graphique - répartition par âge
des étudiants entrant en 1 er année
en 2009-2010
p. 333
(111). Graphique - répartition par
genre des étudiants inscrits dans
l’école de 2009 à 2011.
p. 334
(112). Graphique - répartition par
catégorie socio-professionnelle
des parents des étudiants entrant
en 1 er année en 2010-2011
p. 334
(113). Graphique - répartition des
catégories socio-professionnelles
des parents des étudiants de 1 re
année pour les années 2003 à
2011.
p. 335
(114). Graphique - répartition des
étudiants de 1 re année en
2009-2010, selon leur niveau de
formation à l’entrée dans l’école.
p. 335
(115). Graphique - répartition des
étudiants de 1 er année en
2010-2011, selon leur niveau de
formation à l’entrée dans l’école.
p. 336
(116). Graphique - répartition des
étudiants de 1 re année en
2009-2010 ayant obtenu le
baccalauréat en fonction des
options.
p. 336
(117). Graphique - répartition des
étudiants de 1 re année en
2010-2011 ayant obtenu le
baccalauréat en fonction des
options.
p. 337
(118). Graphique - répartition des
étudiants de 1 re année par
origine géographique
en 2009-2010.
p. 337
(119). Graphique - répartition des
étudiants de 1 re année par
origine géographique en
2010-2011.
p. 338
(119 bis ).Carte provenance
géographique.
p. 338
(120). Graphique - répartition de
l’ensemble des étudiants inscrits
dans le cursus par origine
géographique en 2009-2010.
p. 339
(121). Graphique - répartition de
l’ensemble des étudiants inscrits
dans le cursus par origine
géographique en 2010-2011.
p. 339
(121 bis ). Graphique - répartition des
étudiants de 5 e année par origine
géographique en 2010-2011.
p. 340
(122). Graphique - répartition entre les
étudiants français et étrangers
de 2005 à 2011
p. 340
(123). Graphique - répartition des
étudiants étrangers européens et
hors europe de 2003 à 2011.
p. 341
(124). Graphique - répartition des
étudiants étrangers, asiatiques et
non asiatiques de 2003 à 2011.
p. 341
(125). Graphique - répartition des
étudiants asiatiques par pays de
2003 à 2011.
p. 342
(126). Graphique - répartition des
étudiants étrangers inscrits
à l’école de 2003 à 2011 par
provenance géographique.
p. 342
(127). Graphique - nombre d’étudiants
entrés en 4 e année en cours
de cursus sur le nombre total
d’étudiants de la 4 e de l’année
2005 à 2012.
p. 343
(128). Graphique - comparaison entre
le nombre d’étudiant sortant en
3 e année et entrant en 4 e année
de 2008 à 2011.
p. 343
4
(129). Graphique - répartition des
formations dont sont issus les
étudiants entrant dans cursus par
commission d’équivalence de
2009 à 2012.
p. 344
(130). Carte - répartition des
provenances géographiques des
étudiants entrant dans le cursus
par commission d’équivalence
de 2009 à 2012.
p. 344
(131). Graphique - répartition du
nombre d’étudiants par année de
formation de 2005 à 2012.
p.345
(132). Graphique - comparaison entre
les étudiants présentés au dnap
et les étudiants reçus au diplôme
de 2003 à 2011.
p. 345
(133). Graphique - comparaison entre
les étudiants présentés au
dnsep et les étudiants reçus au
diplôme de 2003 à 2011.
p. 346
(134). Graphique - répartition des
étudiants ayant été reçu au dnap
en fonction de leur âge de 2003
à 2011.
p. 346
(135). Graphique - répartition des
étudiants ayant été reçu au
dnsep en fonction de leur âge
de 2003 à 2011.
p. 343
(136). Graphique - répartition par
classe d’âge et par genre des
étudiants(es) ayant obtenu leur
dnap de 2003 à 2011.
p. 347
(137). Graphique - répartition par
classe d’âge et par genre des
étudiants(es) ayant obtenu leur
dnsep de 2003 à 2011.
p. 348
(138). Graphique - répartition des
étudiants ayant été reçus au
dnap selon la catégorie socioprofessionnelle
de leurs parents
de 2003 à 2011.
p. 348
(139). Graphique - répartition des
étudiants ayant été reçus au
dnsep selon la catégorie socioprofessionnelle
de leurs parents
de 2003 à 2011.
p. 349
(140). Graphique - comparaison entre
le nombre total de diplômés et
ceux qui n’ont pas répondu.
p. 349
(141). Graphique - répartition des
diplômés 2006 ayant répondu
par catégorie d’emploi.
p. 350
(142). Graphique - répartition des
diplômés 2007 ayant répondu
par catégorie d’emploi.
p. 350

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
publications.
sont présentées ici les publications
citées dans le texte ainsi que les plus
récentes publications de la galerie
La Box.
(1). Cahiers du post-diplôme,
document et art contemporain,
2010-2011, eesI angoulêmpoitiers
(2). Louie Louie, contribution de
Wil Holder, avril 2011, écoles
supérieures des Beaux-arts
Tours, angers, Le Mans, ensa
Bourges
(3). Imagodrome, edition Monografik,
2010, paris.
(4). Marie-Jeanne Hoffner PLANS -
auteurs : Marie-ange Brayer,
Joana nives, david sanson
edition : ROVen (paris), La Box
- ensa de Bourges, Le point
ephémère, ecole Municipal de
Châteuroux, Musée Régional
d’art du Languedoc-Roussillon à
sérignan.
(5). Colocation, programmation
curatoriale de la box d’octobre
2007 à juillet 2008
(6). La peinture est presque abstraite,
edition analogues
(7). Entr’ Ecoles, 2000-2009,
dix ans d’échanges entre écoles
supérieures d’art françaises
et étrangères. CulturesFrance
éditions – Beaux-arts de paris les
éditions, 2010
(8). Concept Aventure, revue,
programmation curatoriale de
la box d’octobre 2008 à juillet
2009, 4 revues sous enveloppe
plastique
(9). Catalogue Premières 07 (13 e
édition), abbaye saint-andré,
Centre d’art contemporain
Meymac, janvier 2008
(10). Catalogue Premières 08 (14 e
édition), abbaye saint-andré,
Centre d’art contemporain
Meymac, janvier 2009
(11). Catalogue Premières 09 (15 e
édition), abbaye saint-andré,
Centre d’art contemporain
Meymac, janvier 2010
(12). Cécile Beau,
edition + Cd (Rumeur)
Textes : Juliette Valéry, emile
soulier, aurélien Mole, La Box -
ensa de Bourges, station Mir.
(13). Qui admirez-vous ?
programmation curatoriale de La
Box de janvier à mai 2011, par
Isabelle Le normand et Florence
Ostende
(14). exposition One Minute More,
erwin Wurm, La Box, Mathilde
Hiesse, 30 septembre - 23
octobre 2010, livret pédagogique
et dossier de presse, La Box
ensa Bourges
(15). De l’école d’art à l’engagement
artistique, co-édité par l’aICa et
l’ensa-Bourges, 2008.
5

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 1.
évolution du nombre d’étudiants inscrits
des années scolaires 2005 à 2012
Annexe 1
Nbre d'étudiants
250
200
150
100
50
0
158
Evolution du nombre d'étudiants inscrits de 2005 à 2012
170
182
201
2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012
6
174
168
208

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 2.
analyse des rapports de jury dnap et dnsep
de 2005-06, 2006-07, 2007-08, 2008-09, 2009-2010, 2010-2011.
L’analyse révèle quelques traits
constants aussi bien notés dans les
jurys de dnap que dnsep :
la diversité des approches
et la non-homogénéité des
travaux ;
¬ le jury de dnap 2005-2006 écrit :
« Le jury a noté la qualité et la diversité
des propositions des étudiants,
qui témoignent de la capacité de
l’équipe enseignante à permettre aux
différences de s’exercer » ;
¬ le jury de dnsep 2005-2006 écrit :
«Les travaux présentés sont d’une
grande variété (de sujet, de médium,
de problématique et de tonalité » ;
¬ le jury de d.n.a.p 2006-2007 écrit :
« Les travaux présentés étaient très
variés, avec peut-être un certain
nombre abordant la question d’identité.»
:
¬ le jury de dnsep de 2007-2008
écrit : « Nous constatons avec plaisir
une grande diversité de pratiques,
ainsi qu’un accompagnement collégial
de la part des enseignants » ;
¬ le jury de dnap 2008-2009 écrit :
« L’ensemble des propositions ont
surpris le jury par leur singularité
plastique et leur relative distance
avec les canons de l’art contemporains.
Les connaissances des
étudiants ont été remarquées par
les membres du jury par la diversité
des champs abordés. Le jury
a pris bonne note de la capacité à
développer un projet artistique dans
différents médiums » :
¬ le jury de dnsep de 2008-2009 a
écrit : « Le jury a vu une promotion
nombreuse avec des travaux fort
heureusement diversifiés dans leurs
esthétiques et leurs médiums.»
¬ le jury de dnap de 2009-2010 a
écrit : « le jury a aussi particulièrement
apprécié les productions liées
aux outils spécifiques et collectifs
que proposent l’école, radio, éditions
et propositions de projets hors-lesmurs,
même si le nombre d’étudiants
qui s’en saisissent pourrait être plus
important.»
¬ le jury de dnsep de 2009-2010
a écrit : « Le jury a constaté une
grande diversité des propositions
plastiques et des axes exploratoires
menés par les étudiants, sur les
thématiques du langage, du corps,
du genre, de la question identitaire et
interculturelle et du déplacement.»
¬ le jury de dnap 2010-2011 a écrit :
« Le jury constate une grande richesse
et une diversité des pratiques
( peinture, dessin, photographie,
vidéo, volume, installation, texte).»
¬ le jury de dnsep 2010-2011 a
écrit : « Le jury a particulièrement
apprécié les situations exceptionnelles
– pour certaines d’entre elles
hors les murs – choisies par quelques
candidats pour développer leur
projet de diplôme, avec le plein
soutien de l’établissement. À ce titre,
la diversité et la qualité des partenariats
de l’ENSA Bourges favorisent
la mise en œuvre de diplômes qui
savent s’entourer avec beaucoup de
pertinence de ces avis de compétences
externes. Un goût pour l’expérimentation
et le plaisir à la mettre en
œuvre, semble polléniser l’établissement,
à partir d’une grande variété
de médiums et de protocoles.»
la qualité des présentations ;
¬ le jury de dnap 2005-2006 :
« L’école a offert aux étudiants des
conditions, pour la présentation de
leurs travaux, tout à fait professionnelles.»
¬ le jury de dnsep de 2008-2009
a écrit : « À l’actif de l’école cette
année, il faut noter la préparation
efficace en termes de réalisation et
d’accrochage ; une ambiance collective
agréable entre les étudiants,
renforcée par la collégialité des
professeurs.»
¬ le jury de dnap de 2009-2010 a
écrit : « Sur l’ensemble des étudiants
présentés, on a pu apprécier l’engagement
collectif d’un certain nombre
d’étudiants permettant une véritable
émulation et les productions riches
en expérimentation et de grande
qualité.»
¬ le jury de dnsep de 2009-2010 a
écrit : « Le jury a apprécié la présence
de travaux sonores de grande
qualité ainsi que de nombreuses
7
vidéographies et du dessin.»
¬ le jury de dnap de 2010-2011 a
écrit : « Le jury a apprécié le très bon
niveau de certains étudiants, mais
constate une inégalité de niveaux
sur l’ensemble des candidats…
L’intégration des étudiants étrangers
demeure parfois inaccomplie et peut
empêcher leur altérité culturelle de
devenir un facteur d’enrichissement
réciproque. »
le bon fonctionnement de la
collégialité des professeurs
qui crée un esprit et un climat
général favorables à la
création ;
¬ le jury dnap 2005-2006 écrit : « Le
jury a le sentiment que les étudiants
avaient travaillé dans un climat
favorable ; l’équipe pédagogique,
très certainement, les a soutenus
dans leurs voies respectives et leurs
propres engagements.»
¬ le jury de dnap de 2009-2010 a
écrit : « Le jury a apprécié les bonnes
conditions de déroulement des
épreuves et le parfait accueil de la
coordination et de l’administration.»
¬ le jury de dnap de 2010-2011 a
écrit : « Le jury a apprécié le très
bon accueil qui lui a été réservé. Le
déroulement des épreuves s’est fait
dans d’excellentes conditions techniques
et spatiales.»
¬ le jury de dnsep de 2010-2011 a
écrit : « Le jury a été très sensible au
fait que l’ensemble des diplômables
a souhaité une soutenance publique.
Cette décision a induit une solidarité
entre les candidats, attentive, discrète
et efficace. Elle a permis d’excellentes
conditions de déroulement des
épreuves, notamment concernant les
enchaînements. Ce parti pris a également
eu l’avantage de favoriser des
échanges ouverts et détendus, avec
une qualité de concentration partagée
par l’ensemble de la communauté
de l’école. Le mode confidentiel
n’a jamais été requis pendant les trois
journées de la session.»

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 3.
note sur l’insertion professionnelle.
Cette courte introduction sur l’insertion
des étudiants d’école d’art dans la vie
active, se fonde sur une enquête réalisée
de décembre 2005 à février 2006
par Magali danner et Gilles Galodé,
sur les diplômés du dnsep 2003 deux
ans et demi et trois ans après leur
sortie de l’école1 . elle porte sur 773
diplômés de 45 écoles avec un taux de
réponse de 60,3 %.
Une autre enquête a été réalisée en
janvier 2009 sur le dnaT 2006 par
les mêmes auteurs. elle porte sur 153
diplômés dans 15 écoles avec un taux
de réponse de 50 %.
Une autre enquête a été réalisée
en 2011 sur le dnsep 2009, par les
mêmes auteurs, sur le devenir professionnel
des diplômés dix-huit mois
après leur obtention du diplôme.
deux autres sources viennent compléter
ce travail de présentation :
¬ Travail artistique et économie de
la création ; actes des 2e journées
d’économie de la culture coordonnés
par Francine Labadie et François
Rouet, Ministère de la culture et
de la communication, paris 2008 2 .
Interventions de : pierre Michel
Menger Professions artistiques à
la frontière du salariat ; Jean-Yves
Kerbourc’h’
Le travail de création est-il à l’avantgarde
des transformations des relations
de travail classique ; suzanne
Capiau Les statuts des artistes en
Europe Evolutions et perspectives.
¬ Focus 5, octobre 2009 : Observatoire
de la culture en région Centre, Le
secteur culturel.
1. Magali danner et Gilles Galodé : Les Diplômés
DNSEP 2003, Enquête nationale sur le parcours
d’insertion professionnelle, Institut de Recherche
sur l’education, Ministère de la Culture, sociologie
et economie de l’education et de la Communication,
I.R.e.d.U. – C.n.R.s., délégation aux arts
plastiques, octobre 2005.
2. Travail artistique et économie de la création ;
actes des 2e journées d’économie de la culture
coordonnés par Francine Labadie et François
Rouet, Ministère de la culture et de la communication,
paris 2008.
1. spécificité de la formation
et l’hétérogénéité
des parcours
1.1 spécificité de la formation
L’objet de la formation, le domaine
artistique et la mise en œuvre d’une
pratique artistique marque fortement
le caractère vocationnel du choix de la
formation. Il en découle qu’il y a souvent
une difficulté à distinguer entre un
emploi qui engage la mise en valeur
de ses compétences créatives et une
pratique professionnelle débutante
qui peut donner lieu à des revenus
occasionnels.
On observe deux aspects :
une revendication de la poursuite de
son choix vocationnel
¬ soit par la prise de risque dans une
existence artistique,
¬ soit par la poursuite de son activité
artistique au-delà d’un emploi
(+ 90,1 % pour les Option art, op.
cit. (1) p. 113, 21,2 % y trouve une
source de revenus ponctuelle op.
cit (2) p. 131, notamment, il dispose
d’atelier…)
¬ soit par le choix du statut d’indépendant
¬ soit par l’opinion des diplômés qui
estime que l’emploi qu’il occupe
relève du secteur artistique, op. cit
(2) p. 70, p. 58
¬ soit par l’opinion de 83,2 % des
diplômés interrogés trois après,
affirment qu’ils referaient la formation
op. cit. (1) p. 157
dans leur conclusion, les auteurs
disent : « Il en ressort clairement que
les diplômés de cette filière artistique
entendent exister sur le marché du travail
au double titre de leur formation et
de leur vocation et qu’ils adaptent leurs
comportements en conséquence » op.
cit. (1) p. 157
La revendication d’un caractère volontairement
généraliste de la formation
qui s’écarte de l’adaptabilité immé-
8
diate de la formation à un métier, qui
fait que le temps de l’insertion des
diplômés des filières artistiques est
long, car il procède par la construction
d’une notoriété et d’une réputation à
acquérir.
Il convient pour eux :
¬ de conforter son réseau de connaissances
professionnelles, ce qui suppose
un temps relativement long ;
¬ d’assumer comme corollaire la
précarité de leur situation ;
¬ de s’adapter à des formes de travail
temporaire sous forme de mission et
d’accepter une grande mobilité.
Cet engagement révèle la forte relation
Formation- emploi ; 74% disent utiliser
les compétences acquises dans les
écoles d’art, 72,2% exercent leur activité
dans le secteur artistique ou para
artistique, op. cit (2) p.58, voir aussi
p.71-72 p.81.
L’étude de 2011 sur les diplômés de
2009 confirme ce point : plus de quatre
diplômés sur cinq utilisent les compétences
acquises en école supérieure
d’art dans leur emploi.
si l’on inclut l’éducation artistique,
82,1 % des diplômés de 2009 en
emploi salarié travaillent dans un
secteur artistique ou para artistique
(promotion de 2005, 74%, promotion
de 2003 67,2%)
Il faut rapprocher le fait que beaucoup
disposent d’un atelier à 18 mois ; 63,8%
des hommes disposent d’un atelier
contre 24,4% des femmes ; l’écart se
réduit à 30 mois (h 46,5% / f 42,9%),
op. cit (2) p.93
L’étude sur les diplômés de 2009
conclut : « La concordance des trois
indicateurs, compétences, secteurs
et métiers, démontre l’intensité de la
relation formation/emploi propre à
cette filière. Ajouté au fait que 85% des
diplômés confirment le bien fondé de
leur décision d’entrer dans une école
supérieure d’art, il en ressort une iden

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
tité forte et active de la formation qui
réaffirment ensuite les choix professionnels.
»
1.2 hétérogénéité des parcours
¬ L’âge d’entrée et le parcours
scolaire montre que les élèves qui
ont un parcours linéaire de 18 ans
à 23 ans sont seulement 13 %. La
population qui entre en école d’art
est en moyenne plus âgée que dans
les autres formations supérieures,
op. cit. (1) p. 34.
¬ Les femmes sortent diplômées plus
jeunes que les hommes, soit 17,4 %
pour les femmes sorties à 23 ans et
7,6 % pour les hommes, op. cit. (1)
p. 35.
¬ Les étudiants provenant des catégories
socioprofessionnelles moyennes
et supérieures forment les catégories
les plus représentées. artisan /
commerçants / chef d’entreprise
18,6 % et les cadres et professions
intellectuelles supérieures, 27,8 %.
op. cit. (1) p. 36.
¬ Le choix de recrutement des
étudiants par concours dépend
des modalités propres à la sphère
disciplinaire et au mode pédagogique
d’où : « Tout se passe comme
si le système de valeurs propre à
ce champ de formation fonctionnait
de façon autonome par rapport aux
événements scolaires antérieurs »
op. cit. (1) p. 37.
¬ Les étudiants viennent principalement
des BaC généraux, 48,6 % des
BaC L, 8,8 % des BaC es, 14, 9 %
des BaC s soit 72,3 % et 21,3 % des
BaC pro et équivalence 6,4 %,
op. cit. (1) p. 42. Il est à noter l’importance
des candidats de BaC s.
¬ Il est à noter que les candidats au
concours ont connu un parcours
dans le secondaire qui n’est pas
linéaire ; seulement 36,2% des
hommes ont leur BaC à 18 ans pour
54,5% des femmes. (op. cit (2) p. 44)
1.3 le choix de l’option
Il y a trois options au dnsep, art, Communication
et design. L’option art est
celle qui se revendique généraliste et
s’écarte le plus d’une approche adéquationniste
de la formation à l’emploi.
Les hommes s’orientent plus que les
femmes sur la filière art (Les femmes
préfèrent la filière design).
Majoritairement, les étudiants proviennent
de BaC L, op. cit. (1) p. 48.
On entre plus tard dans l’option art que
dans les autres, op. cit. (1) p. 50.
2. l’insertion selon différents
critères d’analyse :
la temporalité, l’âge, le
genre, options, le statut.
2.1 le taux d’insertion
Il est de 58% dans les premiers 18
mois et de 71, 4% dans les 30 mois op.
cit (2) pp.55-56
dans l’étude sur les diplômés de 2009,
le taux d’insertion à 18 mois est de
69,8%.
2.2 le cadre d’emploi
Il est deux grands types, soit le statut
de salarié en CdI ou Cdd ou le statut
d’indépendant. entre 30 et 18 mois, il
y a une augmentation des statuts plus
stables, les CdI passent de 36,1% à
51,2 % et la part des Cdd marque
un recul de 63, 9% à 48, 8%. Il est
remarqué que la part de la pluriactivité
n’est pas aussi importante que souvent
dite 18, 3% ont une activité secondaire
contre 17,6% à 18 mois.
en région Centre, 22% des salariés
dans le domaine du spectacle vivant et
des activités artistiques travaillent sur
des contrats de courte durée. Focus n°5
L’étude sur les diplômés de 2009 à
18 mois précise que la population se
partage globalement pour moitié entre
salariés et indépendants.
Cette même étude identifie un troisième
cadre d’emploi dit mixte. « L’apparition
du travail mixte, salarié-indépendant,
en tant que troisième segment
d’emploi, produit une situation inédite
résultant de la dégradation de l’emploi
après la crise financière de l’automne
2008. Les indicateurs liés aux caractéristiques
d’emploi montrent une situation
de l’emploi encore très évolutive traduisant
une priorité donnée à l’accès à
l’emploi comme condition de l’insertion
professionnelle.»
9
L’étude montre que les diplômés en
emploi salarié se répartissent ainsi :
¬ CdI 39,1%, taux en hausse légère
¬ Cdd 48,2% stable
¬ emploi précaire (vacation, intérim)
12, 7% en baisse.
La comparaison avec la situation de
l’emploi salarié des dnsep 2003
et 2005, fait apparaître une stabilité
contractuelle de l’emploi salarié qui
résiste aux aléas de la conjoncture.
La répartition CdI et Cdd et Vacation
est identique pour les deux sexes,
comme en 2005.
2.3 en fonction du genre
La féminisation de la population active
est incontestable (sur 100 actifs en
2005, 46 sont des femmes, en 1962
elle n’étaient que 32/100. Or certaines
professions artistiques restent principalement
occupées par les hommes (dep
2004 39% dans les professions culturelles).
À l’inverse, elles sont de plus en
plus majoritaires dans les écoles d’art
(2005 54% d’étudiants 2007-2008 dep
63%).
Les femmes ont plus de mal à entrer
dans le monde du travail, souvent elles
prolongent leurs études, 11,3% contre
3,2% pour les hommes, elle sont plus
nombreuses en recherche d’emploi ou
inactivité, 19,4% contre 17,1%. op. cit
(2) p.84. Les femmes sont plus positionnées
sur le secteur du salariat que les
hommes (70% contre 56,6%)
op. cit (2) p.86.
Les femmes occupent plus de CdI
que les hommes, mais sont souvent
employées sur des tâches subalternes
(61,5% contre 47,7%) op. cit (2) p.89 et
sont moins bien payées.
elles sont moins nombreuses dans le
statut d’indépendant. F 29,4% contre H
43,4% op. cit (2) p.93
dans l’étude sur les diplômés de 2009,
la répartition CdI et Cdd et Vacation,
est identique pour les deux sexes.
néanmoins, le temps de travail constitue
toujours l’indicateur principal de la
qualité de l’emploi. 52,4% de la population
salariée travaille à plein temps
avec une inégalité marquée par genre :
60,7% des hommes travaillent à temps

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
complet contre 49,3% des femmes.
Le travail à temps complet progresse
pour les deux sexes, mais l’inégalité
s’accroît.
2.4 en fonction de l’origine
sociale
Le taux maximum d’activité est occupé
par les enfants d’artisans commerçants
et le plus faible par les enfants
d’ouvriers (86,7 contre 67,7%).
2.5 en fonction de l’âge
Les personnes les plus âgés sont plus
pressées d’entrer dans le monde du
travail, mais l’emploi des jeunes est
plus élevé que celui des plus âgés
(supérieur à 25 ans).
5% sépare les plus jeunes des plus
âgés. op. cit (2) p.133
Les diplômés rentrent tard sur le marché
du travail mais les salariés de 25
ans ne représentent que 8% comparés
au salariés de 25 ans, tous secteurs
confondus, qui représentent 14%.
2.6 en fonction des options
L’option art est celle où le niveau
d’emploi est le plus faible. Il reste assez
semblable de celui de l’option Communication,
mais 10 points séparent
l’option art de l’option design. op. cit
(2) p.143
L’étude sur les diplômés de 2009 à
dix-huit mois confirme la situation
déjà observée. La hiérarchie des taux
d’emploi par option est peu affectée
par la situation de la détérioration de
l’emploi. Le taux d’emploi de l’option
art, 58%, se situe toujours en retrait
d’environ 10 points sur les deux
options professionnalisantes, Communication
et design, 69%.
Cependant les résultats inter option
de la promotion de 2009 demande de
prendre en considération trois observations
:
¬ la difficulté de tenir compte des
situations mixtes, dont la place varie
considérablement d’une option à
l’autre, 30,2% art, 20,3% Communication,
13% design ;
¬ Le travail indépendant l’emporte
dans les deux options professionnalisantes,
design 54,3%, Commu-
nication 66,6% et augmente en art
43,6% ;
¬ L’évolution de la structure de l’emploi
par option entre la promotion
de 2005 et 2009 souligne le très fort
recul de l’emploi dans l’option art et
surtout en Communication, l’option
design reste stable.
3. l’emploi analyse des
situations
3.1 une forte augmentation de
l’emploi des professions culturelles
3.1.1 en france
Une augmentation significative de l’emploi
dans les professions culturelles :
de 1982 à 1990 + 37%
de 1990 à 1999 + 16%
de 1999 à 2005 + 16%
¬ une croissance forte de 16 % alors
que la population active pendant la
période 1990-1999 a augmenté de
4,4 %,
¬ représente une part importante de
la population active 2 %, en 2005
avec 457 000 actifs.
La part la plus importante dans cette
population concerne les arts plastiques
et métiers d’art qui devance la catégorie
des arts du spectacle.
Cette population est moins homogène,
elle concerne un grand nombre d’activités,
métiers d’art, artistes plasticiens,
photographes, professeurs, médiateurs,
designers, graphistes, stylistes, architectes
d’intérieur, métiers de la mode
et de la décoration.
si l’on prend en compte l’étude Focus
n° 5, elle remarque qu’en 1990 le
secteur des spectacles vivants et des
activités artistiques s’est largement
développé en région Centre.
3.1.2 en europe
Le secteur culturel représente 5,8 millions
de travailleurs, soit 3,1 % des
emplois totaux en europe. Les emplois
y sont précaires.
¬ 46,8 % des travailleurs ont au moins
un diplôme universitaire (contre
25,7 % dans l’emploi total)
10
¬ la part des travailleurs indépendants
est deux fois plus importante
(28,8 % au lieu de 14 %) ;
¬ la part du travail temporaire est de
17 % au lieu de 13, 3 % ;
¬ la part du travail partiel est de 25 %
au lieu de 17,6 %.
3.2 une plus grande tendance à
l’emploi salarié mais flexible
L’évolution entraîne une modification
de structure de l’emploi qui conduit les
situations d’activité vers le salariat. Ce
mouvement est conforme à la dynamique
de la généralisation du salariat
de la population active française depuis
le début du siècle dernier. Cependant
certains métiers sont de plus en plus
souvent exercés comme indépendant,
c’est le cas des photographes en raison
de l’externalisation croissante des
emplois hors agence.
nous observons :
¬ que la part du salariat augmente ;
¬ une diminution de l’emploi culturel
public, en 1990 un salarié sur huit
était un emploi public, en 1999 la
proportion est d’un pour onze ;
¬ que l’augmentation considérable
de l’emploi salarié de droit privé +
38% en dix ans, +13,5% pour les
indépendants, s’accompagne d’un
fort retrait de l’emploi public ;
¬ que ces augmentations du secteur
marchand profitent au développement
de certains métiers, styliste,
graphiste, décorateur… et à celui
du secteur associatif et non lucratif ;
¬ que l’activité à temps partiel est
plus répandue que dans l’ensemble
de la population active ;
¬ que le taux de contrat Cdd (Cdd
de droit commun, Cdd intermittent,
vacataire, contrats aidés Ces,
emploi Jeune) y est deux fois et
demie plus élevé que sur le marché
du travail dans son ensemble. Le
taux a doublé dans le secteur culturel
en 15 ans..

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
3.3 la fragilité structurelle des
activités artistiques
3.3.1 la notion de projet ou de mission
suppose une grande mobilité, flexibilité.
Il est clair que l’artiste intervient de
plus en plus en matière de prestation
de service (vacation d’enseignement,
d’animation, de médiation, lecture,
intervention, mission de conseil et
d’expertise, collaboration à des projets
pluridisciplinaires, artistiques, culturels,
architecturaux…)
L’évolution de l’emploi dans le domaine
culturel :
¬ résulte d’une socialisation des activités
artistiques ;
¬ se traduit par un emploi par mission,
par projet ;
¬ fait apparaître un emploi mixte
entre la valorisation de son propre
travail artistique et les conduites de
missions sur des objectifs de commande
précise ;
¬ dénote le caractère paradoxal de
ce type d’emploi, facile d’accès
et souple, mais dont l’ancrage est
difficile, car la concurrence interindividuelle
est grandissante et
que la revendication d’une position
d’indépendance affaiblit la relation
entre employeur/employé au profit
de l’employeur ;
¬ fragilise la situation de l’artiste, car
la révolution numérique amoindrit
les droits patrimoniaux de l’artiste ;
¬ pose la question du partage du
risque inhérent à toute pratique
artistique, qui nous renvoie au principe
dérogatoire de l’intermittence
qui est une sorte de partage collectif
des risques artistiques ;
¬ subit un taux de chômage important,
autour de 30%, qu’il faut relativiser
sachant que 26% de cette
population cherche un travail temporaire
contre 2% pour les autres
métiers et qu’elle comporte 36% de
demandeurs d’emploi qui sont à la
recherche d’un temps plein et libre
immédiatement, contre 53% dans
les autres métiers. Focus n°5 p.11
Cette fragilité peut être analysée selon
deux points de vue :
¬ soit parce que cet emploi fonctionne
différemment du système économique
dominant ;
¬ soit parce que cet emploi se fonde
sur la notion de projet risqué qui
suppose une mobilité de l’activité,
une capacité réactive et adaptative,
une forte motivation de l’individu.
Cette fragilité structurelle provient de
sa marginalité dans le système économique
et de sa capacité à innover
de nouveau mode d’organisation du
travail qui aujourd’hui ne concerne
pas que les artistes. Ils sont nombreux,
les modes de travail en free-lance qui
souhaiterait que la société prenne en
compte les nouveaux modes de travail
et sorte du couple indépendant/salarié.
Il conviendrait alors d’interroger
l’organisation du droit du travail qui est
fondé sur le salariat stable et qui est en
décalage avec le droit social.
3.3.2 le sentiment de précarisation
dans le secteur artistique, les liens
entre les employeurs et les salariés
sont instables, d’autant que souvent
le contrat, fondé autour d’un projet
artistique, est limité dans le temps. Bien
entendu, le travail de l’artiste entre ces
périodes d’activité contractuelle n’est
pas pris en compte. aujourd’hui, le
contrat de travail déclanche un statut,
droit du travail et droit social.
Or la difficulté réside dans le nouveau
mode de travail à mission qui
se développe, dans lequel, le salarié
est de plus indépendant du donneur
d’ordre. Ces nouveaux modes de travail
s’adaptent mal au droit contractuel
du travail. pour lui plusieurs solutions
sont étudiées, la plus intéressante est
ce que le professeur Gazier appelle
les marchés transitionnels ; soit qui
s’agisse de structures qui mutualisent
leur personnel, soit des formes de
regroupement d’entreprises qui mutualisent
leur personnel, soit des structures
11
qui assistent les employeurs.
Les évolutions qui tendent à augmenter
la précarisation accrue des auteurs :
¬ les atteintes au droit de la propriété
intellectuelle et artistique ;
¬ la concentration des diffuseurs qui
externalisent auprès d’une multitude
de petites sociétés de production
très fragile, dont les contrats en Cdd
sont la variable d’ajustement des
coûts ;
¬ la révolution numérique ;
¬ les formes de contrats qui défavorisent
les auteurs, soit que la cession
est trop générale, soit des options
sont levées unilatéralement par le
donneur d’ordre.
Le sentiment de précarisation est réel
chez les étudiants et varie peu. L’étude
de Gallodé/danner relève :
¬ qu’à 80,6% leur emploi est précaire,
plutôt précaire, et que cette précarité
touche plus les personnes en
recherche d’emploi 93%, que celle
qui est en formation 82,3% ou que
les salariés 53,3%. Il est plus fort
chez ceux qui ont choisi un statut
d’indépendant 63,4% que chez les
salariés 46,9% op. cit (2) p.64 ;
¬ que même, si la stabilité de l’emploi
progresse, elle requiert du temps ;
¬ que les salariés se partagent après
30 mois entre 51,2% de CdI et
48,8% de Cdd op. cit (2) p.68 ;
¬ que le taux de chômage touche de
plus en plus les plus jeunes de 25
à 39 ans qui représentent 51% des
demandeurs d’emploi, contre 41%
sur l’ensemble des secteurs économiques.
Focus n°5 p.12 ;
¬ que la pluri activité, même si elle
existe dans les arts plastiques est
moins présente que dans le secteur
du spectacle vivant : 7 /10 indépendants
vivent d’une seule activité et
parmi les 3/10 restants, seuls 30,2%
travaille comme salarié. op. cit (2)
p.74 ;
¬ que les salaires restent bas pour
un niveau de qualification élevé
moyenne 1 200 euros pour un CdI
et 1000 euros pour un Cdd ;

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
¬ que l’emploi salarié prévaut dans
l’option art sous la forme de Cdd,
¬ que les étudiants en art, sont ceux
qui renoncent le plus à leur projet
initial (50% au lieu de 25,8% option
Communication et 24,2% option
design) ; la décision de ne plus
vouloir être un artiste, pour ceux qui
souhaitaient le devenir, est un choix
imminement personnel et résulte de
ce paradoxe de l’enseignement de
l’art qui vise à former des artistes
tout en ayant une obligation de
moyens et non de résultat. L’option
est plus généraliste et moins orientée
sur des activités professionnelles.
Cette précarité de l’emploi tient
aussi à un choix indirect, la volonté
12
de conserver une activité artistique
et de dégager du temps pour qu’elle
puisse s’exercer. Ce choix s’observe
au travers de la forte relation emploi/
formation qui démontre combien la
continuation de son travail personnel
importe et se combine le plus souvent
avec un emploi.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 4.
nombre total de diplômés 2006,2007,2008
les diplômés avec un emploi, en formation et sans
emploi.
Annexe 4
25
20
15
10
5
0
25
22
14 14
Diplômés Dplômés ayant
répondu
Diplômés avec
emploi
annexe 4 bis .
répartition entre les étudiants diplômés
et les étudiants diplômés étrangers
2006 à 2008
25
20
15
10
5
0
Annexe4bi
s
25
19
2006 2007 2008
56%
17
15
16
13
77% 78% 56 % 72% 68% 10% 4%
Répartition entre les étudiants diplômés et les étudiants diplômé étrangers.
2006 2007 2008
Diplômés Diplômés étrangers
22
2 2
13
2
Diplômes en
0
formation
8% 9% 15%
19
3
1
Diplômé sans
0
emploi

Suivi de l'insertion des diplômés DNSEP 2006
évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Ecole nationale supérieure de Bourges
annexe 5.
tableau de l’insertion professionnelle des étudiants
de l’ensa bourges diplômés 2006
Rémunération
brute ou
annuelle
Initiales de
l'entreprise et
secteur d'activité
Titulaires du diplôme DNSEP Origine des candidats Emploi 12 mois après l'octroi du titre Emploi actuel
Diplôme ou
Initiales de Rémunérati
Année de la option du
Expérience
Nom Prénom niveau
Fonction Statut l'entreprise et on brute ou Fonction Statut
promotion DNSEP
professionnelle
d'études
secteur d'activité annuelle
BASSET Laurent 2006 Art DNSEP Assistant atelier informatique Assistant atelier informatique CDD
I
1
CAYRAC Guillaume 2006 Art DNSEP Pas de réponse
2
COMBELLES Amélie 2006 Art DNSEP Pas de réponse
3
COTTIGNIES Laetitia
2006 Art DNSEP Pas de réponse
4
DAVAL Sylvain 2006 Art DNSEP Artiste Artiste
AP
5
DEVAUD Céline 2006 Art DNSEP Enseignante arts plastiques Enseignante arts plastiques
E
6
DRUBIGNY Louise 2006 Art DNSEP Atelier Édition Vacataire ENSA Bourges imprimeur d'art
Ed
7
ESSERTEL Amandine 2006 Art DNSEP Chômage
M
Monitrice éducatrice dans le secteur
social
8
FAUPIN Virginie 2006 Art DNSEP Pas de réponse
9
FEUGERE Sébastien 2006 Art DNSEP Technicien informatique Technicien informatique CDI/Temps plein
I
10
FINO Jérôme 2006 Art DNSEP Vidéaste Vidéaste
V
11
FOULQUIER Sarah 2006 Art DNSEP Pas de réponse
12
GABRY Lisa 2006 Art DNSEP Installateur Musée
AP
auto entrepreneur/inscrit maison des
artistes
13
GASSIAN Sophie 2006 Art DNSEP Pas de réponse
14
GRIVAUX Perrine 2006 Art DNSEP Pas de réponse
15
GROSSET-GRANCHE Guillaume 2006 Art DNSEP assistant atelier peinture Vendeur en matériel photo
A
16
14
LE LAY Pierre 2006 Art DNSEP Technicien du spectacle intermittent/Plasticien
I
Technicien du spectacle
intermittent/Plasticien
17
LEGUAY Yann 2006 Art DNSEP Créateur ingénieur du son Créateur ingénieur du son
S
18
AP
Galerie Chantal
MA Chong
2006 Art DNSEP Stage Galerie d'art Plasticien
Crousel
19
MONGROLLE Sylvie 2006 Art DNSEP Pas de réponse
20
OLMEDILLAS Cédric 2006 Art DNSEP Pas de réponse
21
PRUVOT Myriam 2006 Art DNSEP Intermittente dans la création sonore Assistante technique d'édition Contrat ENSA Bourges Ed
22
REDJEM Anissa 2006 Art DNSEP Pas de réponse
23
TOMASINA Matthieu 2006 Art DNSEP Pas de réponse
24
YU Dawei
2006 Art DNSEP Professeur en Chine Professeur en Chine
E
25

Fiche 11 dossier CNCP
évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Ecole nationale supérieure de Bourges
annexe 6.
tableau de l’insertion professionnelle des étudiants
de l’ensa bourges diplômés 2007
Titulaires du diplôme
DNSEP
Origine des candidats Emploi 12 mois après l'octroi du titre Emploi actuel
Initiales de
Diplôme ou
Rémunération
Année de la option du
Expérience
l'entreprise et
Nom Prénom niveau
Fonction Statut brute ou Fonction Statut
promotion DNSEP
professionnelle
secteur
d'études
annuelle
d'activité
Professeur
AGNEZ Clémence 2007 Art DNSEP Agent Temps partiel Professeur d'art plastique Temps partiel E
1 d'art plastique
du
patrimoine
Palais J. Cœur
palais Jacques
Médiateur à la fondation
ANTOINE Pierre 2007 Art DNSEP
et Cathédrale de
2 Coeur et
Cartier
Bourges
M
Cathédrale de
AUBERY Clara 2007 Art DNSEP
Bourges
école du paysage
3 Versailles
E
Saisonnier
BOSQUET Hermine 2007 Art DNSEP saisonnier agricole
4 agricole
A
Intervenante
CARDOSO-RODRIGUEZ Cécilia 2007 Art DNSEP
videaste
5 vidéo
A
Assistant
RSA et à son compte Artiste
COHEN Harold
2007 Art DNSEP
6 d'éducation
(fabricant de Buffet) plasticien AP
HERVE Aurélien 2007 Art DNSEP Pas de réponse
7
LALIERE Guylaine 2007 Art DNSEP Vidéaste Centre culturel Vidéaste
V
8
MAIDON Emilie 2007 Art DNSEP Pas de réponse
9
AP
Maison des
artistes
Compositeur
MEUNIER Térence
2007 Art DNSEP Plasticien
bande son
10
AP
Graphiste
NUNES CALDEIRA Juliano
2007 Art DNSEP Peintre
WEB
11
15
OUDJANE Virginie 2007 Art DNSEP Pas de réponse
12
PETIT Julie 2007 Art DNSEP Pas de réponse
Montage
DUBOIS Amélie 2007 Art DNSEP d'expositions
Enseignante Art plastique Temps partiel E
au FRAC
13
14
FISCHER Vicky
2007 Art DNSEP Pas de réponse formation en pâtisserie
A
15
AP
Artiste Galerie d'art à
FRUGIER Audrey 2007 Art DNSEP Artiste plasticienne
plasticienne Liège
16
GRALL MaÏwenn
2007 Art DNSEP Pas de réponse Chômage
C
17
E
Professeur d'art
plastique /artiste
GUILLEMAIN Yann 2007 Art DNSEP Pas de réponse
18
Workshop /
REMEAUD Axelle 2007 Art DNSEP
Expositions au
19 Laos
RICHER Delphine 2007 Art DNSEP Pas de réponse Plasticienne
AP
Professeur
THOMAS Benjamin 2007 Art DNSEP d'arts
Professeur d'art appliqué
plastiques
Peintre
TROUCHE Delphine 2007 Art DNSEP Plasticienne
ciné/décor
20
E
Temps partiel
CDD
21
AP
22

Suivi de l'insertion des diplômés DNSEP 2008 Fiche 11 dossier CNCP
évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Ecole nationale supérieure de Bourges
annexe 7.
tableau de l’insertion professionnelle des étudiants
de l’ensa-bourges diplômés 2008
Titulaires du diplôme
DNSEP
Origine des candidats Emploi 12 mois après l'octroi du titre Emploi actuel
Initiales de
option Diplôme ou
Rémunération
Année de la
Expérience
l'entreprise et
Nom Prénom du niveau
Fonction Statut brute ou Fonction Statut
promotion
professionnelle
secteur
DNSEP d'études
annuelle
d'activité
2008 Art DNSEP
1 AUBERT Pierre
2008 Art DNSEP
intérimaire intérimaire A
Gilen
2 BOUSQUET
2008 Art DNSEP
Chômage Master photo F
3 CHALLIER Fanny
2008 Art DNSEP
Yu-Hsin
4 CHANG
salarié enseignante
2008 Art DNSEP
E
master Arts Plastiques
Expos-voyage
artistique chine
5 COQUIN Perrine
saalrié
consultant marketing A
enseignant sociaux
culturel
2008 Art DNSEP
Ely
6 FUGUET
2008 Art DNSEP
Professeur Arts
Plastiques en collège
Etudiante en BTS F
2008 Art DNSEP
Master
Stage en
en
animation,
socio et
2008 Art DNSEP
animatrice
cours de français
multimédia
et
salarié (traiteur)
en
dessin
bibliothèque
auprès d'enfants
Demandeur d'emploi
A
au Mexique dans le
2008 Art DNSEP
cadre d'une alliance
Prépare une expos en Serbie.
France mexique
Demandeur
Etudiante
d'emploi.
au Freynois,
AP
Résidence à L'IMEB de
installation sonore.
2008 Art DNSEP Bourges, suite à un 1er
Participation au festival salarié en art thérapie
prix de Radio-phonie.
Futura à Crest
M
Intermitante du spectacle
2008 Art DNSEP
(décors, costumes, salarié
Six mois en voyage.
scénographie)
I
Artsite intervenante Bruxelles et
2008 Art DNSEP
Hôtesse d'accueil Opéra Paris
M
Travail personnel en Atelier
2008 Art DNSEP Travail temporaire.
en alternance avec divers salarié, artiste
Recherche d'un atelier.
Jobs.
AP
2008 Art DNSEP
Travail personnel en
Etudiante à la Sorbonne salarié en design concepteur web
atelier et Jobs.
Master 2 Pro Multimédia. designa
I
7 GIRON Marie
Yu-Hsin
8 GUO
9 HATINGUAIS Marie
Svetlana
10 LAZIC
Léonore
11 MERCIER
12 MORLOT Julia
16
13 PLANTIVEAU Sandra
14 PRAT Sophie
15 POULALION Alice
Artiste
2008 Art DNSEP
A
RMI RMI
Maé
16 RANAIVOJAONA
2008 Art DNSEP
Joo Hyun
17 SIM
M
2008 Art DNSEP Professeur Arts
Animatrice territoriale d'Arts salarié
Plastiques en collège
plastiques
18 SOUIN Julie
Exposition, cuisinier Artistique Eudiant en post diplôme
AP
2008
19 STENTZ Xavier

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 8.
la journée du 21 novembre 2009
professions
culture
samedi 21 novembre 2009
dans le cadre de la célébration de
son cinquantenaire, le Ministère de la
culture et de la communication met
en lumière les 130 établissements
accueillant 35 000 étudiants sur l’ensemble
du territoire pour former des
architectes, des artistes, des historiens
de l’art et les créateurs de demain.
L’ensa de Bourges défend un enseignement
généraliste dans le domaine
de la création plastique, fondé sur
l’apprentissage de l’autonomie dans
l’acquisition des savoirs et des savoirfaire.
Cette formation garantit une
adaptabilité et une motivation forte
des étudiants lors de leur engagement
dans la vie professionnelle leur permettant
de transformer et valoriser ces
apprentissages dans différents champs
professionnels liés de près ou de loin à
la création artistique.
programme de l’ensa de Bourges
samedi 21 novembre 2009 entrée libre
¬ 9h à 13h. Rencontres - Gymnase
de l’ensa Table ronde : Insertion et
parcours professionnels des diplômés
de l’ensa.
¬ 1er temps - présentation par stéphane
doré des différents rapports
sur l’insertion professionnelle
des étudiants diplômés d’écoles
supérieures d’art (rapport Galodé),
suivie d’un rappel des constantes
concernant le public étudiant de ces
établissements et sur la spécificité
de l’enseignement qui leur est
dispensé.
¬ 2e temps -rencontre avec des anciens
étudiants de l’ensa _bourges.
Huit diplômés nous feront part de
leurs parcours professionnels dans
les catégories suivantes : artiste,
communication, spectacle vivant,
enseignement et médiation culturelle.
seront également présents
d’anciens étudiants qui ont investi
des champs professionnels a priori
sans lien avec leur formation. Ils
nous diront comment ils ont su
mettre à profit l’enseignement reçu
dans une école d’art pour aborder
ces professions en question. des
professionnels de l’art contemporain
et des métiers de la création se
joindront à la discussion autour des
anciens étudiants et nous expliqueront
l’intérêt qu’ils ont à recruter
des personnes ayant suivi un cursus
dans une école d’art.
aller sur le site internet du ministère de
la culture dédié à cette journée : http://
professions. culture.fr/
Les diplômés de l’ensa de Bourges
participants :
¬ Sophie Barron - Médiatrice du
livre
¬ Damien Charon - chef d’entreprise
¬ Sonia Grandame - réalisatrice de
dessins animés
¬ Geoffroy Gross - artiste et enseignant
¬ Lina Jabbour - artiste
¬ Dalila Mameri - artiste intervenant
en institutions sociales et thérapeutiques
¬ Jérôme Poret - artiste son
¬ Stéphanie Regérat - graphiste
¬ Sandrine Salzard - artiste chorégraphe
et plasticienne
professionnels invités :
¬ Frédérique Valentin - représentant
la galerie Valentin - paris
¬ Nathalie Prangères - représentant
la Biennale de Lyon
¬ Une exposition/scénographie, en
lien avec la thématique de cette
journée, sera mise en place par
nicolas Hérubel, enseignant de
l’ensa, à partir de travaux d’étudiants.
¬ 16h. Vernissage - L’Antenne
espace d’art contemporain piloté
17
par des étudiants de l’ensa CROUs
de Bourges / Résidence de l’Hôteldieu
/ entrée rue des poulies
en savoir + sur l’exposition = http://
www.ensa-bourges.fr
> instants et glissements, dessins de
20 artistes contemporains
La galerie La Box
du 5 novembre au 21 novembre 2009.
ensemble de dessins abstraits d’artistes
anglais et français
¬ 14h-18h du lundi au samedi en
savoir + sur l’exposition = http://box.
ensa-bourges.fr
¬ Exposer S’exposer
accrochage à l’initiative des étudiants
de 2e année plateau / atelier 2
- 2e étage du 18 au 25 novembre
¬ Galerie d’essai - 1er étage Travaux
d’étudiants de 5e année
aymeric Larvido, Marine Leflour,
Maud Lemaître
sophie barron
¬ Vit et travaille à Bourges
¬ 2003, dnsep, école nationale supérieure d’art
de Bourges
¬ 2003/2004 FRaC picardie service des publics
2004/2007 Maison de retraite de Bellevue,
Bourges - Responsable du service animation.
depuis 2009 F.O.L. du Cher - Médiatrice du livre
damien charron
¬ Vit et travaille à Châteauroux
¬ 1991-1993, Université François-Rabelais : Tours,
¬ Histoire de l’art 1992-1993, ecole municipale
des beaux-arts Marcel-duchamp, Châteauroux,
cycle préparatoire 1998, dnsep, école nationale
supérieure d’art de Bourges 1997-2002,
association Bandits-Mages (emploi jeune).
depuis 2002, gérant de société de services en
ingénierie informatique (ssII) basée à Châteauroux
– statut d’artisan-commerçant – prestation
de services informatiques et ventes pour les
professionnelles.
sonia grandame
¬ Vit et travaille à paris http://mapage.noos.fr/
jurubeba
¬ 1999, dnsep, école nationale supérieure d’art
de Bourges 2000, formation multimédia, école
Corvisart, paris 2001-2003, infographiste salarié
création d’interfaces (menus) de dVd.
¬ Réalise, avec Joachim Hérissé, des films
d’animations pour enfants – statut d’auteur et
d’intermittent du spectacle. Travaille actuellement
sur une série pour la télévision intitulée
Moko, enfant du monde.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
geoffroy gross
¬ Vit et travaille à Bourges www.geoffroygross.fr
¬ 1997, dnsep, école nationale supérieure d’art
de Bourges
¬ depuis 2006 enseignant à l’école régionale
d’art de Valence
¬ expositions personnelles (sélection) 2009,
tableaux, artboretum lieu d’art contemporain,
argenton/Creuse, (catalogue), 2008, Geoffroy
Gross, Le Bol, Le 108, Orléans, 2006, Geoffroy
Gross, Galerie de l’ancien collège, ecole d’art
plastique, Châtellerault,
lina jabbour
¬ Vit et travaille à Marseille http://lina.jabbour.
free.fr/
¬ 1998, dnsep, école nationale supérieure d’art
de Bourges
¬ depuis 2008, enseignante de dessin-peinture
aux Beaux-arts de Clermont-Ferrand.
¬ expositions personnelles 2009, L’enclos,
40mcube, Rennes 2009, Zone de crépuscule
II, 3bisf, aix-en-provence 2009, Still life with a
skull, Le grand atelier, école supérieure d’art
de Clermont-Ferrand 2009, Zone de crépuscule,
Maison du livre de l’image et du son
François-Mitterrand, Villeurbanne 2008, Isidore,
Galerie buy-sellf, Marseille 2008, Préférer
l’éclat [1], domaine de La Grande bauquière,
puyloubier 2008, Stop Look Listen, show-room
de la galerie La blanchisserie,- Boulogne-Billancourt
dalila mameri
¬ Vit et travaille à paris. 1992, dnap école
nationale supérieure d’art de Bourges 1994,
dnsep, école nationale supérieure d’art de
Cergy-pontoise
¬ pratique du volume, dessin et photographie.
anime depuis plus de dix ans des ateliers d’arts
plastiques au sein de différentes institutions sociales
et thérapeutiques s’adressant à un public
d’enfants, d’adolescents et d’adultes. anime
également un atelier pour les enfants(5-10 ans)
alliant leur imagination et les mouvements du
corps.
jérôme poret
¬ Vit et travaille entre Berlin et la France. http://
www.labelle69.org/ http://www.virb.com/
jeromeporet/ http://www.myspace.com/jeromeporet
¬ 1994, dnsep, école nationale supérieure d’art
de Bourges.
¬ Il a fondé, avec l’association emmetrop, le
Transpalette et a conçu et suivi sa programmation
de 1997 à 2007 ; il est le créateur du label
labelle69 qui produit des rencontres d’artistes
sur support disques vinyles. Intervient régulièrement
en école d’art. Il est représenté par la
galerie Frédéric Giroux, paris.
stéphanie regérat
¬ Vit et travaille à paris
¬ 1999, dnsep, école nationale supérieure d’art
de Bourges 2000, école des Gobelins, paris
(licence professionnelle Multimédia). a mené
cette année de formation en alternance dans
une startup en tant que graphiste web.
¬ depuis 2005, graphiste Freelance (campagnes
de communication papier et internet).
sandrine salzard
¬ Vit à Bourges et travaille à paris, Toulouse….
http://www.sandrinesalzard.com
¬ 1989, école nationale supérieure d’art de
Bourges, niveau dnap.
¬ successivement artiste plasticienne, performeuse,
chorégraphe, militante, et à la fois
vidéaste, punk, chercheuse en hybridations
visuelles, enseignante dyslexique et critique…
elle ne cesse de transgresser les disciplines et
interroge singulièrement l’image du corps. elle
signe depuis 1989 de nombreuses créations
où fusionnent art contemporain, video et
chorégraphie. elle enseigne l’art performance
et la danse dans de nombreuses structures.
également psychothérapeute en médiation
artistique diplômée de l’université de Toulouse
Rangueil, c’est dans ce contexte qu’elle qualifie
de politique, qu’elle situe ses recherches.
18

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 9.
la journée du 16 février 2010
professions culture
insertion et parcours
La posture de l’artiste commissaire /
diffuseur / programmateur /
Mercredi 16 février 2011
amphithéâtre – ensa Bourges
L’ensa de Bourges organise un
nouveau rendez-vous pROFessIOns
CULTURe, en reprenant l’opération
nationale éponyme initiée par le Ministère
en novembre 2009 lors de la célébration
du cinquantenaire du Ministère
de la Culture et de la Communication.
Ces rendez-vous seront l’occassion à
travers les témoignages de diplômés
de l’ensa de Bourges de faire un
retour sur les parcours professionnels
possibles et de donner autants de
pistes aux étudiants en cours de cursus.
L’ensa de Bourges défend un enseignement
généraliste dans le domaine
de la création plastique, fondé sur
l’apprentissage de l’autonomie dans
l’acquisition des savoirs et des savoirfaire.
Cette formation garantit une
adaptabilité et une motivation forte
des étudiants lors de leur engagement
dans la vie professionnelle leur permettant
de transformer et valoriser ces
apprentissages dans différents champs
professionnels liés de près ou de loin à
la création artistique.
durant cette journée du 16 février, des
professionnels de l’art contemporain
et des artistes (diplômés de l’ensa
de Bourges) retraceront les cheminements
qui les ont menés à engager un
travail de « curating » et/ou de diffusion
d’œuvres parallèlement à leurs productions
artistiques.
en présence des artistes
(diplômés de l’ensa Bourges) :
¬ Camille Le Houezec et Jocelyn
Villemont ont créé une galerie en
ligne sur le web, intitulée It’s Our
Playground ;
¬ Yann Leguay, ingénieur du son développe
des compositions sonores
présentées sur un site internet www.
phonotopy.org ;
¬ Jean-Marie Blanchet a créé la
galerie M.190 à Villeneuve-sur-Lot ;
¬ Mathieu Mercier a créé la galerie
du Multiple à paris ;
¬ sammy engramer développe le
projet Laura, structure qui publie à la
fois une revue et organise des exposition
et des événements artistiques
19

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 10.
liste des workshops conduits 2010-2011
et 1 er semestre 2011-2012
Lundi 4 septembre 2010
WoRkShoP MéDiAtioN
CuLtuReLLe
La médiation culturelle ou artistique
consiste en une action de
mettre en relation un public avec
une œuvre, par l’intermédiaire
d’une institution culturelle ou
à l’occasion d’une manifestation.
La signification de cette
notion de « médiation » peut
être nuancée en fonction des
contextes dans lesquels elle est
active. C’est une notion dont
l’usage est difficile à l’ère de la
communication, car elle peut se
confondre avec celle de médiatisation.
Ce workshop est donc
une proposition de définition et
d’expérimentation du concept
de « médiation » : une approche
théorique afin de s’imprégner
de cette notion qui apparaît plus
comme une idéologie qu’un
simple outil de communication
; une approche pratique afin de
réfléchir et d’ innover avec les
étudiants sur la mise en place
d’outils de médiation en lien
avec l’exposition « One minute
more », une réactivation de
l’œuvre « Take this position for
one minute » de erwin Wurm, à
la Box, ensa de Bourges. Workshop
conduit par tatiana
Levy Important : les étudiants
doivent assister à la formation du
lundi 4 oct et prendre en charge
plusieurs séances de médiation
sur l’exposition. Ouvert au 3 e , 4 e
et 5 e année
assuré par tatiana Lévy
enseignante à l’ensa
Bourges docteur en sciences
de l’information et de la communication,
avec une formation
initiale en Histoire de l’art.
elle défend dans ses travaux de
recherche la thèse peu raisonnable
selon laquelle la passion
serait un concept dans l’espace
de médiation et de transmission.
ainsi, elle a exploré cette
idée en mettant en avant les
créateurs de revues d’art et de
littérature (notamment ceux de
la revue Cimaise) et les collectionneurs
d’art contemporain
qui publicisent leur collection
privée.
29-31 novembre 2010
3 décembre 2010
AteLieR PeRFoRMANCe
C ie MARtiNe PiSANi
sur une invitation d’Alejandra
Riera et en partenariat avec
emmetrop
atelier performance 15 étudiants
maximum séances de
travail basées sur le travail de
Martine pisani notamment la
thématique du temps. Infos sur
la demarche artistique de cette
compagnie sur leur site : http://
www.ciemartinepisani.fr/index.
html
Ouvert au 3 e , 4 e et 5 e année.
Une restitution publique du worshop
sera donnée le vendredi 3
déc. 19h Gymnase ensa
Répresentation de Road Along
Untitled Moments dernière
création de la compagnie vendredi
3 déc 19h30 Gymnase
ensa
||||||||||||||||||||
Mardi 30 novembre et mercredi 1 er
décembre 2010 (9 h – 18 h)
DiSLoCAtioN #3
12 étudiants maximum - ouverts à
toutes les années.
3 e partie du cycle consacré à
l’archivage de la parole de Michel
Giroud. L’objet de cette session
sera centré autour de l’histoire
de la radiophonie et des formes
d’édition et de diffusion de la
pensée.
différents modes de collecte de
la parole (interview, table ronde,
etc) seront mis à l’œuvre pendant
ces deux journées, offrant ainsi
différentes perspectives ou points
de vue sur les outils de la transmission.
||||||||||||||||||||
9 et 10 décembre 2010
ANNie ABRAhAMS
Une opportunité se présente
pour qu’un groupe d’étudiants
participe à distance au workshop
en réseau que propose
annie abrahams à la Villa arson
à nice (sur l’invitation de
Christian Vialard). Il s’agira
d’explorer et d’expérimenter
20
des formes de performances
avec des performeurs distribués
dans plusieurs espaces et reliés
par Internet (donc disposant de
machines dont le mieux sans
doute seraient qu’elles soient
portables, et disposent d’une
webcam). Les dates de ce workshop
pour Bourges sont le 9 et
10 décembre.
programme :
• Jeudi 9 décembre rdv 10h Salle
d’écoute (ou salle informatique)
(à confirmer) Connexion
au dispositif de performance en
ligne avec annie abrahams
• Jeudi 9 décembre 14h (même
lieu) L’après midi : Bourges et
nice : expérimentation streaming
et performance avec 12 participants
: “anger / colère”.
L’idée est simple.
Tous les étudiants se connectent
individuellement (avec
casque et micro), ils attendent
jusqu’à les 12 performeurs
sont tous présents - ils font des
tests sonores pour équilibrer
le son - quand le son est ok il y
aura silence, ils regardent droit
dans la caméra et commencent
à dire leur colère / ce qui ne
leur plaît pas - ils le font tous en
même temps et ils continuent
jusqu’à ce qu’ils n’auront plus
rien à dire, puis ils continuent à
regarder fixement la webcam,
écoutent les autres, peuvent
recommencer - la performance
est fini quand il y aura silence
pendant plus qu’une minute. Je
voudrais que les étudiants se
mettent de telle façon que ils
auront un fond uni derrière eux
- l’image ne montre que leur
visage devant ce fond. si nous
avons le temps : installation du
logiciel manycam sur les ordinateurs,
deuxième performance
test en noir et blanc
•Vendredi 10 décembre Est
prévue une ou deux expérimentations
de performance entre
Bourges et nice: et la préparation
et la performance seront online.
durée minimale 2 heures.
pas de protocole.
||||||||||||||||||||
10-14 janvier 2011
workshop
new atlantis organisé
par Locus sonus à l’école d’art
d’aix-en-provence.
L’école d’art de Bourges est invitée
à rejoindre ce workshop.
présentation du workshop : new
atlantis est un projet de recherche
partagé entre l’ecole d’art
d’aix/ Locus sonus et school
of the arts Institute of Chicago
(saIC), qui invite étudiants et
professeurs à explorer les possibilités
artistiques qu’offrent les
environnements virtuels, multiutilisateurs
en-réseau. a cette fin,
l’équipe conjointe aix/Chicago
travaille depuis plusieurs années
à réaliser un monde dédié au
projet, avec un client téléchargeable,
dont multiple versions peuvent
être connectées simultanément
(sur le modèle d’un jeu
en ligne). L’originalité de new
atlantis réside dans l’accent mis
sur l’acoustique des espaces
virtuels et sur une sensibilisation
au potentiel du son comme
un moyen d’expression dans ce
type d’espace. Le titre renvoie à
un texte de Francis Bacon “new
atlantis” datant de 1614, qui
décrit un monde utopique rempli,
entre autres, d’incroyables
phénomènes audio.
Objectif :
Ce workshop a pour objectif
d’ouvrir new atlantis à un
groupe d’étudiants mélangé
d’aix et de Chicago (en visite à
aix pendant 15 jours), auquel se
joindront un groupe de l’école
d’art de Bourges, qui réaliseront
des objets virtuels (visuels et
sonores) qui viendront peupler
ce monde et des espaces “architecturaux”
doté de qualités
acoustiques. Contenu: La forme
de ces réalisations est très
ouverte - nous ne cherchons
pas un réalisme, cependant la
synchronicité son/image demandera
une réflexion sur la
nature des formes crées, leurs
caractéristiques acoustiques
et leurs comportements physiques.
Techniques employées:
panda, Blender, pour la partie
visuel et pure data (pd) pour
la partie audio. Les étudiants

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
travailleront seuls ou en équipe
(dans une complémentarité 3d
- audio par exemple). Matériel
personnel : ordinateur portable.
Un voyage retour à Chicago est
prévu au printemps pour un petit
nombre d’étudiants (motivés)
d’aix en provence.
Références bibliographiques
: Farnell andy, Designing
Sound, applied scientific
press, 2008. IsBn-13: 978-0-
9560886-0-4+ 1 étudiant eddie
Breitweiser
equipe Chicago : + Robb drinkwater
+ adam Trowbridge + 1
étudiant eddie Breitweiser
equipe Bourges : 2 enseignants/
assistants : + stéphane Joly +
Jérôme Joy
+ 3 étudiantes alison dorille, 4 e
année eun sun Lee, 3 e année aya
shimano-Bardai, 3 e année
+ anne Laforet Chercheuse associée
du Laboratoire Locus
sonus 2010/2011
Quelques liens: http://code.
google.com/p/new-atlantis/
http://transatlab.net/?page_
id=2
|||||||||||||||||
13-14 janvier 2011
dans le cadre du projet leak 1 ,
pierre-laurent
cassière.
Ouvert à toutes les années
Pierre-Laurent Cassière
présentera son travail passé
et en cours. Il donnera les
premières pistes du projet de
multiple que nous réaliserons
ensemble.
Les étudiants intéressés par ce
projet pourront ainsi se manifester.
Les étudiants qui le souhaitent
pourront prendre rendez-vous
avec lui, afin de parler de leur
travail, cette rencontre sera
suivie par Hervé Trioreau.
|||||||||||||||||
vendredi 11 février 2010
frédéric forte
Projet-valise,
tel est l’intitulé du chantier que
Frédéric Forte, poète et membre
de l’Oulipo, se propose de débuter
ce mois-ci avec un groupe
d’étudiants.
Cette « valise » est un clin d’œil
à Marcel duchamp qui, en 1941,
rassembla dans « La Boîte-envalise
» des reproductions miniatures
de ses œuvres.
1. leak est un projet à l’initiative d’un
étudiant de 3 e année, Jérôme Valton,
qui sera suivi par trois enseignants
de l’ensa : nathalie Magnan, Jean-
Michel ponty et Hervé Trioreau.
leak officiera pendant neuf mois,
d’octobre 2010 à juin 2011 et recevra
cinq invités avec qui, nous co-éditerons
un multiple (livre d’artiste, affiche,
document…) jalonnant leur travail.
Julien audebert & Morad Montazami,
Éric Baudelaire, Louidgi Beltrame,
pierre-Laurent Cassière et sylvain
Rousseau seront les invités de leak.
Il leur sera donné l’occasion d’inviter
à leur tour une personnalité par rapport
au multiple ou au projet.
L’objectif du projet, est de permettre
aux étudiants de l’école de rencontrer
quelques artistes, choisis en
fonction de leur capacité à favoriser
la production d’un espace de partage
avec eux. Outre les rencontres, le but
de la venue de ces artistes est avant
tout la coédition d’un multiple, cette
collaboration se fera en transparence
avec les étudiants, de la présentation
de leur projet à l’état d’idée, jusqu’à
la présentation du multiple lors d’un
évènement extérieur à l’école.
Les rencontres, rendez-vous, projections
et pré-présentations se feront
sur le plateau 4.
21
Ici, pourtant, il ne s’agira pas
pour les étudiants de concevoir
des modèles réduits de leur
travail mais plutôt de traduire
leurs démarches plastiques
en textes « littéraires ». Ce qui
supposera pour eux, dans un
premier temps, de “relire” leurs
propres techniques de création
pour pouvoir ensuite les déplacer
dans le langage, non pas les
expliciter ou les théoriser, mais
les « translater » dans des textes
de création.
Quel(s) que soi(en)t leur(s)
médium(s) privilégié(s),
ils devront cerner ce qui est
au cœur de leur processus
artistique et trouver un moyen
de l’appliquer à une œuvre de
langue.
Ce premier temps, conduit par
Frédéric Forte, permettra aux
étudiants de faire entrer les
œuvres dans la « valise ». après
quoi, dans un second temps, le
comédien damien Bouvet les
accompagnera dans leur « redéploiement
» pour une restitution
à l’abbaye de noirlac dans le
cadre des Futurs de l’écrit. Une
nouvelle translation, qui permettra
cette fois-ci de passer du
texte au corps, autre support de
langage.
atelier ouvert aux étudiants de
2 e , 3 e et 4 e années.
|||||||||||||||||
7-11 mars 2011
WoRkShoP ViDéo
sur une proposition de Roland
Baladi
assistants vidéo : Gilles Martinez
et damien Chailloux,
Lieux : plateau vidéo (chapelle)
et salle de diffusion (Colombages)
« L’art résout avec ses propres
moyens ce que la pensée n’arrive
pas à résoudre avec les siens.»
andré Malraux
Objectif :
en s’inspirant d’œuvres qui nous
font de l’effet sans que nous
puissions envisager leur sens,
l’objectif de ce workshop est
d’explorer par l’observation et la
pratique, l’effet dans les oeuvres
audio-visuelles. L’effet, ce procédé
méprisé par l’académie au
profit du « sens ».
Le métrage obtenu n’est pas
considéré comme une fin en soi.
Il peut être intégré à une future
mise en oeuvre ou exploité dans
une pièce plus réfléchie. C’est
la mise en œuvre elle même qui
est une fin.
dispositif :
1 Visionnage d’oeuvres
2 prise en main de la lumière
3 esquisses des projets à réaliser
sur le plateau vidéo,
4 Tournage : mise à profit de la
lumière, des filtres, de la dolly,
etc.
5 post production
|||||||||||||||||
7 et 8 avril 2011
WoRkShoP teD BeNoit
CheCkPoiNt ChARLie
La fiction est riche de tout ce qui
n’est pas dans les images. Ce
qui est entre, avant, après. Comment
naît et mûrit un projet narratif,
comment les idées peuvent
s’imposer puis s’articuler, si on
sait leur faire une place et les
protéger.
au départ, une histoire de
quelques pages que j’ai dessinée
juste un peu plus avancé
dans la vie que ne le sont les
étudiants. Une histoire dont les
problèmes de narration étaient :
Comment la raconter vraiment
sans la tuer, en restant fidèle à
l’idée première qu’on en a eu,
juste une suite d’impressions
et d’émotions ? et comment
raconte-t-on une histoire en images,
quand on ne les connaît
pas toutes ?
Comment résout-on ces problèmes
à 25 ans ? et à 50, avec
tout ce savoir-faire, mieux, ou
moins bien ?
a partir de ces pages et de
ce que j’en dirai ou dont nous
discuterons, je proposerai aux
étudiants de développer sous la
forme qu’ils veulent une histoire
dont je fixerai quelques points
de passage obligés, comme
des points de contrôle dans
un rallye, d’en faire comme un
story-board, et éventuellement
quelques dessins plus poussés
pour rechercher un graphisme.
Ou plus même s’ils ont envie de
poursuivre l’expérience après
l’atelier.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
thieRRY (teD) BeNoit
« J’ai fait des bandes dessinées
avant de faire des images tout
court. Donc je suppose que les
images m’intéressent d’abord
quand elles racontent une histoire.
D’ailleurs initialement je
voulais aussi faire des films, un
autre genre d’histoires en images.
La bande dessinée n’est ni de la
littérature, ni de la peinture, ni
du cinéma. L’intérêt, c’est qu’elle
peut être un peu tout ça. Je serais
incapable d’écrire un roman.
Mais je peux tout à fait écrire un
scénario, dès lors que je sais que
les mots deviendront des images.
Je serais incapable d’être peintre.
Mais je peux tout à fait produire
des images uniques, dès lors que
j’y devine une histoire cachée à
me raconter.»
né en 1947.
|||||||||||||||||
11-12-13 avril 2011
workshop
louie-louie
sur une invitation
d’hervé trioreau.
Workshop conduit par Clément
Rodzielski. Cette période de
travail sera l’occasion de réaliser
une édition de Louie Louie en
collaboration avec l’artiste et
les étudiants des écoles d’art
d’angers et de Bourges.
a partir d’une lecture du « Berry
Républicain » et la prise en
considération durable de ces
seules images, l’objectif de ce
workshop sera d’endosser tout à
fois le rôle du lecteur et du producteur
dans un même mouvement.
prendre la main, éprouver
la durée d’un quotidien et de ses
pages locales se prolongeant
sur plus d’un jour : puisque ce
qui se tient dans le cadre ne
cesse pas d’exister à quelques
mètres de là. au terme de ces
trois jours, un journal de ces
seules images sera réalisé, ou
étiré sous la forme d’une infinité
d’autres formats…
Clément Rodzielski est artiste, il
crée la revue finis les pieds plats
en 1998 et co-fonde la revue
Clara Clara en 2005 avec aline
Girard. Il est représenté à paris
par la galerie Chantal Crousel,
à Londres par la galerie sutton
Lane.
|||||||||||||||||
Cette période de travail sera
l’occasion de réaliser une édition
de Louie Louie en collaboration
avec l’artiste et les étudiants
des écoles d’art d’angers et de
Bourges.
a partir d’une lecture du Berry
Républicain et la prise en considération
durable de ces seules
images, l’objectif de ce workshop
sera d’endosser tout à
fois le rôle du lecteur et du producteur
dans un même mouvement.
prendre la main, éprouver
la durée d’un quotidien et de ses
pages locales se prolongeant
sur plus d’un jour : puisque ce
qui se tient dans le cadre ne
cesse pas d’exister à quelques
mètres de là. au terme de ces
trois jours, un journal de ces
seules images sera réalisé, ou
étiré sous la forme d’une infinité
d’autres formats…
Clément Rodzielski est artiste, il
crée la revue finis les pieds plats
en 1998 et co-fonde la revue
Clara Clara en 2005 avec aline
Girard. Il est représenté à paris
par la galerie Chantal Crousel,
à Londres par la galerie sutton
Lane.
Projet Louie Louie
Un programme de rencontres
et d’éditions organisé par
François Aubart et Camille
Pageard, accueillit par l’école
supérieure des beaux-arts
d’Angers et l’école nationale
supérieure d’art de Bourges
et coordonné par Sébastien
Pluot et hervé trioreau, respectivement
professeurs dans
ces deux écoles d’art.
Louie Louie est une chanson
écrite en 1955 par Richard
Berry. Connue pour être l’une
des plus reprise de l’histoire du
rock, le nombre exact de ses
versions est incalculable. On
en recense plus de 1000. Louie
Louie a par ailleurs connue une
polémique exemplaire des déplacements
qu’occasionne cette
multiplication. dans la version
qu’en produisent les Kingsmen
en 1963, les paroles sont difficilement
compréhensibles et
certains auditeurs prétendent
que sous cette histoire d’un
marin loin de son aimée se
cache l’évocation explicite d’une
débauche sexuelle. À partir de
cette date, Louie Louie deviendra
22
l’objet de nombreuses spéculations
allant même jusqu’à imaginer
que d’autres paroles deviennent
audibles en jouant le 45
tours à la vitesse d’un 33 tours.
Cette chanson et son histoire
sont ainsi marquées par deux
phénomènes d’interprétations
générés par sa transmission. Le
premier s’appuie sur une déformation
orale, le deuxième sur
la perturbation d’une diffusion
technique. Ce sont ces deux
versants que veut explorer le
projet Louie Louie. Il s’agit de
considérer que toute transmission
d’un élément, quel qu’il soit,
en est une actualisation. puisque
tout type de diffusion qu’elle soit
orale, mécanique ou numérique
implique de reparamétrer et de
redéfinir ce qui est transmis, on
peut considérer que ce qui en
résulte n’est pas une copie ou
une reproduction mais un nouvel
original celui-ci étant marqué
par des caractéristiques qui lui
sont propres.
Le projet Louie Louie se développe
au cours de différents moments
de travail et de rencontre :
une journée d’étude à laquelle
participeront Alexis Guillier,
Will holder, émilie Parendeau
et Benjamin Seror, un
workshop mené par Clément
Rodzielski et une conférence
de Jill Gasparina.
Chacun de ces événements
donnera lieu à des éditions autonomes
qui seront également
l’occasion de remettre en jeu
les questions de diffusion, de
transmission, de répétition et de
reproduction.
a celles-ci s’ajouteront deux
publications : un chapitre du projet
Outside Awarness de Simon
Dybbroe Møller et la première
traduction française du texte
Dispersion de Seth Price.
Ces éditions seront réalisées
lors de workshops conduits par
les graphistes Coline Sunier et
Charles Mazé.
Les rencontres sont publiques.
Les périodes de travail et les
workshops sont suivis par un
groupe d’étudiants des écoles
d’angers et de Bourges investis
dans la conception et la réalisation
des éditions.
|||||||||||||||||
12-13-14 octobre 2011
regards croisés 2
espace-volume-image filmée
avec ingrid Luche et Marie
Vermillard
dans le cadre de la proposition
de Regards croisés numéro 2*
par Marie Vermillard, cinéaste :
Étudiants : de 2 e à 5 e année
Lieu : Maison de la Culture /
Bourges
projet : L’image filmée projetée
dans un espace particulier,
sur des volumes, des objets
préexistants met en lumière,
en mouvement, transforme la
lecture des formes, construit un
dialogue de deux à trois dimensions.
durant ce workshop nous expérimenterons
dans l’espace de
la Maison de la Culture la projection
d’images préexistantes
que les étudiants auront filmées
(ou collectées…) ainsi qu’un
ensemble de formes apportées
ou récupérées sur place. À partir
des matières filmiques et des
volumes du lieu ou des objets
mobiles associés, nous tenteront
de construire des situations, de
relire l’espace dans le contexte
particulier de la MCB (avant
sa fermeture pour travaux). Le
moment de rembobiner, de
sélectionner, de réinventer des
situations physiques et de comprendre
comment la mise en
relation d’un ensemble d’objets
de natures et d’origines très
diverses construit du sens, tisse
certains liens avec évidence
(formelle, symbolique etc.) au
risque d’en taire d’autres.
L’image se projette, s’étire,
déborde, crée du mouvement
sur une surface parfois immobile.
L’image éclaire et ombre,
transforme l’espace. L’objet peut
être fonctionnel, symbolique, il
encombre, se contourne, crée
un obstacle ou un support de
projection. Les deux conversent,
rivalisent et s’associent, ce sera
l’enjeu de cette expérimentation
dans le contexte spatial
de la MCB et parallèlement au
programme “Regard croisés
numéro 2”.
Présentation : projection des
films entre le 14 et le 18 octobre
à la Maison de la Culture et
présentation à partir du 14 octo-

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
bre du travail des étudiants ayant
participé au workshop.
Rencontre Boccarossa /Zabaleta
animée par Marie Vermillard
(dans la salle estève au
RdC) le mardi 18 octobre
après les projections François
Zabaleta aime les mots,
il écrit des romans, des pièces
de théâtre. Il réalise aussi des
films et son cinéma est imprégné
de ce plaisir des mots, de
cette force des mots. Dominique
Boccarossa lui peint, il
vient de là, son cinéma vient de
là. Leur demander d’échanger
autour de ces hybridations, des
spécificités de leurs choix, des
différences/ressemblances des
propos, de leur appréhension
du cinéma de l’autre, tel est le
but de cette rencontre à la Maison
de la Culture de Bourges
en collaboration avec l’ecole
nationale supérieure d’arts
de Bourges. Le workshop fera
également l’expérience d’une
confrontation : la mise en rapport
d’une image en mouvement
immatérielle avec des matières,
des architectures, expérimentation
des possibilités plastiques
et signifiantes de ces associations.
*Regards croisés numéro
2 par Marie Vermillard, Maison
de la Culture / Bourges
|||||||||||||||||
17-20 octobre 2011
workshop
speed dating /
slow motion
hors-les-murs mené par ingrid
Luche
Lieu : La station (nice)
Étudiants de l’ensa retenus en
fonction de leurs travaux :
Jean-Florent Westrelin, hue
Young Yun, Alexandra Lafitte,
Yi Fan Zhou
Quatre étudiants de l’ensa de
Bourges, quatre de l’école d’art
de Toulon et quatre de la Villa
arson, nice se retrouvent à La
station à nice encadrés par
Ingrid Luche, Cédric Teisseire
(artiste enseignant à l’école
supérieure d’art de Toulon et
directeur
de La station) et Julien Bouillon
(artiste et enseignant à la Villa
arson).
La station est une association
basée dans les anciens abattoirs
de nice (depuis 2009) et qui
regroupe à la fois une dizaine
d’ateliers d’artistes et musiciens,
des galeries d’exposition.
elle développe un projet artistique
collectif consistant
en la production, la diffusion
d’oeuvres (notamment de très
jeunes artistes) et l’organisation
de projets sur le site ou horsles-
murs (expositions, lectures, performances,
concerts, projections,
etc.). La station, dont le projet
est né en 1996, s’est développée
durant ces quinze années, occupant
une ancienne station
service puis différents lieux à
nice et travaille régulièrement
en réseau avec d’autres associations
en europe et au Canada.
OBJeCTIF
L’objectif de ce workshop est
de travailler dans le cadre
de l’espace d’exposition à la
réalisation d’une installation/
rencontre collective durant une
semaine. Ce workshop engage
tout autant la curiosité des étudiants
à l’égard de la structure
artistique de La station et de ses
acteurs que la rencontre avec
deux groupes d’étudiants provenant
de deux autres écoles d’art
françaises : recouper des préoccupations
artistiques et partager
des références, envisager un
projet artistique avec des interlocuteurs
encore inconnus, interroger
peut-être même cette idée
de la rencontre. Travailler dans
un espace d’exposition dans
une autre géographie et sur une
durée déterminée engage un
travail très différent en terme
de préparation, de réactivité et
de création que celui produit à
l’atelier.
TITRe eT THÉMaTIQUe :
Speed Dating/Slow Motion
— Le Speed Dating (anglicisme,
traduit littéralement par « rencontre
rapide ») initié dans les
années 90 pour favoriser les
rencontres amoureuses plus facilement/rapidement
consiste en
l’organisation de rencontres entre
des célibataires inscrits à cet
événement et correspondant à
des caractéristiques proches de
leurs requêtes respectives à une
date et moment précis. Les modalités
de rencontres participent
de l’organisation de l’événement
(lieux, temps de paroles, etc.).
23
Cette méthode de rencontre est
également utilisée dans le cadre
de rencontres professionnelles,
politiques…
On peut la mettre en relation
avec un mode de vie et une imprégnation
culturelle qui n’étant
pas favorable à la rencontre,
se supplante au cadre familial,
amical ou professionnel pour
encourager des rencontres par
affinités de façon plus directe (le
question-réponse). parallélisme
avec les réseaux sociaux online.
— Le Slow Motion : Le ralenti est
un effet cinématographique qui
consiste à diffuser les images
d’une action dans un temps
plus long que celle de l’action
initiale, afin d’en augmenter
l’impact visuel ou émotionnel. Le
ralenti est obtenu en filmant une
scène avec un nombre d’images
par seconde supérieur à la vitesse
de projection. en passant
l’enregistrement avec un nombre
d’images par seconde normal,
la scène, plus longue, donne
l’impression de se dérouler
lentement.
La confrontation des deux terminologies
Speed Dating/Slow
Motion ouvre une réflexion
sur la forme et le formatage
(l’idée de la rencontre rapide
et efficace, une méthode, un
modèle, une contrainte) et sur
le contraste paradoxal dont les
modes de représentation usent
pour les mettre en critique ou
les détourner (le ralenti, la décomposition
du mouvement,
l’analyse des images au risque
intentionnel ou non d’inverser le
processus).
en se référant à ce phénomène
de société, le Speed Dating,
l’idée est de faire émerger des
propositions singulières et collectives
sujettes à un lieu (La
station) et à un temps déterminé
(une semaine) à trois groupes
d’étudiants de différentes écoles
d’art. dans ce contexte, qui est
celui d’un espace d’exposition
et de production, sont évoqués
les formats de l’exposition, les
modalités de travail auxquels les
artistes se conforment lorsqu’ils
exposent, la demande qu’ils
formulent en présentant une
oeuvre à un public et le personnage
public (l’animal social)
qui lui correspond. Comment
développe-t-il des stratégies,
un discours pour contourner ou
s’inscrire dans une proposition
curatoriale par exemple ? Comment
parvient-il à préserver,
imposer un rythme, une temporalité
de rencontre qui est
la sienne dans ces formats et
cadres sociaux qui favorisent
la lecture et l’assimilation immédiates,
la lecture rapide et la
connexion constante, l’ascension
professionnelle comme modèle
de réussite individuelle ?
dans un projet de groupe, les
personnalités se manifestent
autrement et les affinités artistiques
sont les liants d’une possible
oeuvre collective, d’une
remise en question des cadres
préétablis.
|||||||||||||||||
2-3-4 novembre 2011
CeUx qUi sAns AvoiR vU
ont CRU
atelier proposé par Fayçal
Baghriche
L’œuvre a-t-elle nécessairement
besoin d’avoir une forme propre
pour exister? ne peut-elle pas
en revêtir plusieurs à la fois ?
Ou bien même, ne pas avoir
de matérialité du tout. au cours
de cet atelier, nous évoquerons
les multiples propositions qui
ont été faites sur le sujet dans
les domaines tels que les arts,
la religion ou la science fiction.
nous tâcherons dans un second
temps d’inventer de nouvelles
modalités d’expression de la
notion d’immatérialité.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 11.
exposition d’arnal au
musée de l’hospice saintroch
d’issoudun
¬ projet dirigé par nicolas Hérubel
et didier Mencoboni, dans l’atelier
Recherche et Création Projectiles.
¬ etudiants participants : Virginie dye,
anna Geneste, Benjamin Lefeve et
Maxime perrin.
Ces étudiants ont participé de manière
active au choix des oeuvres, suite
à plusieurs rencontres avec arnal à
Bourges et dans son atelier. C’est également
eux qui ont définis l’accrochage
avec l’artiste, la conservatrice et les
deux enseignants, par des simulations
numériques permettant de vérifier
les idées, propositions, nées lors des
visites de l’atelier d’arnal. Une peinture
collective a été réalisée par les
étudiants et arnal. elle était présentée
dans le hall du musée.
Le catalogue a donné aussi lieu à des
commentaires et des contributions des
étudiants. pour finir ils ont participé à
l’accrochage.
Ces étudiants ont donc eu la possibilité
de suivre une exposition dans un
contexte professionnel du tout début
jusqu’à son aboutissement, en vivant
de l’intérieur, tous les moments, des
plus faciles aux plus difficiles, qui font
et défont une exposition.
didier Mencoboni
24

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 12.
exposition in vitraux #1 et #2
projet piloté par nicolas hérubel
et didier mencoboni
dans le cadre des fêtes
de la TOUR BLanCHe
Un groupe d’étudiants de l’ensa investit
les vitrines du centre ville d’Issoudun.
andréa Beade Muinos | elise Benetreau-dupin
| Thiphaine Calmettes |
sunyoung Choi | Romain de Bascher |
anne-Cécile desjardin | anna Geneste
| debora Incorvaia | seong-Hea Jung
|sung-won Jung | se hui kim | elisabeth
sorgnard | Thiébaud Zorzi
projet conduit par nicolas hérubel
et didier mencoboni en
partenariat avec le musée st roch
d’issoudun
Vernissage vendredi 11 fév. 2011
Huit élèves de l’école nationale supérieure
d’art de Bourges exposent leurs
travaux au musée le temps d’un weekend,
les 12 et 13 février. Cette exposition
est un petit clin d’œil à celle des
« Vitraux restaurés de l’église saint-
Cyr » présentée l’hiver dernier.
souvenez-vous : les chevalets lumineux,
créés spécifiquement pour
montrer les panneaux de verre, sont
récupérés par les étudiants de 3e à
la 5e année qui nous offrent un autre
regard sur ce mobilier d’exposition pas
si banal !
L’initiative vient de nicolas Hérubel et
didier Mencoboni, artistes et professeurs
qui ont proposé à leurs élèves de
« l’atelier de recherche et création » à
l’ensa-Bourges, de se confronter aux
réalités du terrain, en l’occurrence
l’institution muséale et la réutilisation
de mobilier d’exposition comme support
de création.
après l’opération « In Vitro » coordonnée
également par nicolas Hérubel
en mai 2010, qui utilisait les vitrines
abandonnées de la rue de la République
comme des galeries d’art, cette
opération au musée se décline tout
naturellement sous le nom d’opération :
« In Vitraux # 2 » !
25

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 13.
la fête de la science 15 et 16 octobre 2011
village des sciences à
l’ensa de bourges
L’ensa de Bourges ouvre ses portes
aux curieux de sciences et d’art...
Faites la synthèse d’un composant
chimique, découvrez la chimie des
messages secrets, les véhicules à
coussins d’air, le bois et sa valorisation,
la gestion forestière et la biodiversité...
et tout le week-end, RadIO-RadIO,
la radio de l’association des étudiants
de l’ensa, émettra des programmes
concoctés avec les étudiants de la
Faculté des sciences, de l’IUT et de
l’ensI. samedi 15 et dimanche 16
octobre 10h-18h
Horaires d’ouverture du village :
du samedi 15 octobre 10h au dimanche
16 octobre 18h
http://www.fetedelascience.fr/
radio-radio,
un lieu de création
sans les travaux d’Édouard Branly,
inventeur des radioconducteurs en
1890, Guglielmo Marconi n’aurait pu
effectuer dès 1895 les liaisons radiotélégraphiques
qui le rendirent célèbre.
Le montage expérimental de Heinrich
Hertz avait une portée de quelques
mètres. Complété par le détecteur
d’ondes électromagnétiques de Branly
et l’antenne de popov, des dizaines,
puis des centaines de kilomètres pouvaient
être couvertes… La radiophonie
allait se développer dès le début du
xxe siècle.
Édouard Branly a été professeur
agrégé de physique au lycée impérial
de Bourges durant l’année 1868.
L’École nationale supérieure d’art de
Bourges est située au 7 de la rue Branly
et se devait naturellement de s’intéresser
à la radiophonie, d’autant plus
que le premier émetteur important
de grandes ondes construit en France
(1938) est celui d’allouis à peine
distant de la ville d’une vingtaine de
kilomètres.
L’aTeLIeR RadIO À L’ensa
Musicien de formation et enseignant
des pratiques sonores à l’ensa, j’ai
décidé de proposer en 2009 un atelier
26
de recherche et de création autour
des arts radiophoniques dont la partie
émergente et collective se formaliserait
par des journées d’émission en direct
de l’école. Les étudiants se sont fortement
mobilisés dans cette dynamique
et maintenant Radio-Radio fait partie
intégrante du projet d’école. Il fédère
un groupe d’enseignants qui s’intéressent
aux arts sonores et il mobilise
des personnalités invitées à transmettre
leurs expériences de ce médium dans
une perspective de création. a ce jour
plus de 200 heures de programmes
originaux ont été réalisés, parfois en
revisitant des formats historiques de la
radio tels que : magazines, actualités,
feuilletons… et parfois en se confrontant
à de nouvelles formes d’écriture
induites par le monde artistique.
Radio-Radio est organisée en plages
de diffusion ponctuelles : deux jours
consécutifs (5 fois par an) sur une
tranche horaire de 6 h (de 18 h à 24
h) structurés par une grille commune.
La diffusion passe par le réseau FM
(modulation de fréquence) en local sur
105.1 Mhz et aussi en streaming (lien
sur le site de l’ensa).
Le contenu des programmes qui
alternent plages de direct et émissions
enregistrées, leur réalisation, la gestion

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
technique de la diffusion, etc., sont
entièrement pris en charge par les étudiants
sous ma direction. La radio émet
aussi à des moments particuliers, soit à
l’occasion d’une invitation à une autre
école d’art, soit pendant un événement
organisé dans l’école, ainsi à l’occasion
de la dernière Fête de la science qui
tenait son Village dans la cour d’honneur
de l’école.
La FêTe de La sCIenCe
deux univers à priori éloignés — art
et science — se trouvent réunis le
temps d’une semaine au travers du
projet Radio-Radio. s’est imposée très
vite l’idée d’inviter comme consultant,
philippe Claire, journaliste, dont
la spécialité est l’univers scientifique.
sa participation a été prépondérante
auprès des étudiants, à la fois pour leur
transmettre son savoir-faire de professionnel,
mais aussi pour faire découvrir
aux « artistes » les préoccupations et le
langage des scientifiques.
nous avons aussi invité des étudiants
de la Faculté des sciences et de l’IUT à
participer à l’élaboration des programmes.
Le Village étant installé dans la cour
de l’école, les plages de direct sur
chaque stand ont été nombreuses et
la parole et les sons des structures
présentes ont été récoltés tout au long
des deux jours. deux tables rondes sur
le thème de l’expérimentation ont réuni
pour la première : Jean-pierre Martin,
enseignant à l’IUT de Bourges, Laurent
arthur, conservateur au Muséum d’Histoire
naturelle et Thibaut Villemont,
musicien; pour la seconde : Bertrant
Flouret de l’Observatoire de nançay,
stéphane pellerin, chercheur, spécialiste
du plasma, et moi-même, pour
l’ensa de Bourges.
La quinzaine d’étudiants impliqués
a produit des programmes spécifiques
consacrés à la science : portraits,
« Journal du Futur », micro-bar,
« Voyage », etc.
L’intérêt de cette session a été pour
les étudiants en art de s’ouvrir à des
pratiques de recherche qui ne sont pas
si éloignées de leur univers. L’accompagnement
de philippe Claire a permis
de hausser le niveau d’exigence dans
la conception et la réalisation de l’exercice
de la radiophonie.
L’expérience de la radiophonie
s’impose dans notre école d’art
comme un espace pédagogique de
création et aussi comme un laboratoire
de recherche.
La charnière entre les techniques
analogiques (radio FM) et les techniques
numériques de production et
de diffusion (web radio) représente un
lieu privilégié de questionnement. elle
interroge aujourd’hui, à un moment où
l’avènement de nouvelles technologies
est en pleine accélération, le médium
lui-même et les contenus potentiels.
Jean-Michel ponty
enseignant plasticien
à l’ensa de Bourges
27

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 14.
projet émmaüs
13.06.2009
La Chapelle-saint-Ursin
projets pédagogiques hors les murs
site de la communauté d’emmaüs
La chapelle-saint-Ursin
propositions d’un groupe d’étudiants
de l’ensa sous la coordination de nicolas
Hérubel
C’est à l’initiative d’étudiants (constitués
pour l’occasion en collectif) qu’un
projet en partenariat avec emmaüs a
été entrepris au sein de l’ecole nationale
supérieure d’art de Bourges.
Cette opération hors les murs concrétise
la volonté de certains étudiants
d’inscrire une démarche artistique en
prolongement du projet social et économique
que développe depuis 60 ans
la Communauté d’emmaüs.
Le 13 juin, de 10h à 17h, un cadre de
vie organisé en différents pôles (salon,
cuisine, salle de bain et cave), sera
reconstitué et scénographié dans un
espace mis à disposition par la communauté
à l’occasion de leur opération
«portes ouvertes».
Le mobilier acquis pour la circonstance
et transformé par les étudiants dans
le cadre de leurs pratiques multiples,
sera remis à la vente (ou cédé selon
d’autres modalités) au profit d’emmaüs.
Outre la possibilité d’exercer leurs
capacités d’invention au service
d’une démarche artistique (il s’agit là
d’étudiants inscrits en art et non en arts
appliqués), il leurs est donné de questionner
l’art comme valeur d’échange
dans ce contexte particulier qui valorise,
ici, la notion de solidarité.
Ce projet s’inscrit dans les dispositifs
mis en place par l’école pour faire
valoir hors les murs les recherches
développées dans ces différents
cadres pédagogiques.
28

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 15.
visite d’entreprises de découpe laser
pao/opa
artiste / enseignant chargé de l’atelier
edition à l’ensa de Bourges, il m’a
semblé nécessaire d’ouvrir l’école
et développer les partenariats ecole/
entreprises jusque là relativement
étanches.
L’objectif du cours intitulé «paO-Opa»
est donc de favoriser la rencontre entre
des entreprises équipées de
matériels de découpes tous supports
d’une part et des étudiants d’autre part.
(matériels malheureusement hors de
portée budgétaire pour des établissements
publics).
pour des raisons de commodité de
déplacement, les entreprises installées
dans le tissu de proximité a été
retenu dans un premier temps, à raison
de un rendez-vous mensuel.
octobre 2009: entreprise equy.
Cette entreprise installée à Bourges
développe une activité orientée vers la
communication dans le secteur de
l’enseigne adhésive.
equipée d’imprimantes grand format,
et de plotters de découpes, elle a
étendu ses activités récemment par
l’acquisition d’une machine de découpes
par fraisage numérique, (bois,
plastique).
L’école utilise ses services pour la
signalétique interne et pour la galerie
«La BOx».
novembre 2009:
entreprise pôle-position.
numéro 1 en France pour la fabrication
de canapés. Usines à Bourges et en
pologne.
Cette importante entreprise réalise
de la découpe dans des mousses, et
assure toute la chaîne de fabrication
des canapés, du design à la livraison.
Romorantin: Conférence et rencontre
avec des chefs d’entreprises: «Le
mécénat d’art».
décembre 2009:
entreprise labonne sa.
principalement orientée vers la
découpe laser sur acier, inox, cette
entreprise est spécialisée dans la
fabrication
de coffres-forts, de distributeur de
billets de banque et mobiliers urbains.
par ailleurs elle a une activité
de sous-traitance pour 40% de son
chiffre d’affaire.
elle dispose d’un bureau d’étude.
entièrement automatisée la nuit, l’équipement
machines/outils coupe au laser
des aciers jusqu’à 2cm
d’épaisseur.
elle assure le poinçonnage, le pliage, la
soudure et la peinture.
janvier 2010:
entreprise orleans-laser.
entreprise de 18 personnes, elle
réalise de la découpe laser acier/inox,
plexiglas, bois, elle a une activité
orientée vers la sous-traitance.
elle développe également une activité
de découpes de tubes et de profilés.
mars 2010: sei laser france.
présent au salon VIsCOM à la porte
de Versailles en 2009 à paris, c’est un
fabricant de machines de découpes
laser tous supports: papier, cartons,
plastiques, bois, métal.
Les usines de fabrications sont installées
en Italie et en France.
Cette visite (show-room ) est programmée
pour le 12 mars à evry.
des techniciens assisteront les étudiants
pour la réalisation de découpes
selon des fichiers informatiques
préparés auparavant à l’école.
avril 2010: cartoformes (loiret.)
entreprise spécialisée dans les outils
de découpes.
Cette visite était initialement programmée
en janvier.
Ces rencontres constituent une première
étape.
en second lieu elles s’orienteront vers
l’établissemnt de conventions pour
29
l’organisation de stages, et des
partenariats dans le cadre du mécénat
d’entreprise autour de projets de
création.
robert christien (mars 2010)

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 16.
liste des artistes issus de l’école avec leur biographie
saâdane afif
¬ Born in 1970
education, awards & artistic residencies
¬ 2009 : Winner of the prix Marcel duchamp 2009
¬ Born under a bad sign, residency, Memphis
Tn, Usa
¬ 2006 : International Contemporary art award,
Fondation prince pierre, Monaco
¬ 2002 : Villa Medicis Hors les Murs award-winner,
residency, Glasgow, scotland
¬ 2001 : award and residency, Villa arson, nice,
France
¬ 1998 : post-diplôme de l’ecole des Beaux arts
de nantes, France
¬ 1997 : Residency at Brise Glace, Grenoble,
France
¬ 1995 : degree of ecole nationale des Beauxarts
de Bourges, France
solo shows
¬ 2011
¬ The Fairytale recordings, Raebervon stenglin,
Zürich, switzerland
¬ 2010
¬ anthologie de l’humour noir, espace 315,
George pompidou, paris.
¬ a lecture, a recording & few witnesses, Opa,
Guadalaraja, Mexico
¬ 2009 : Vice de Forme: In search of melodies,
Galerie Michel Rein, paris
¬ Feedback, eaCC - espai d’art contemporani de
Castelló, spain
¬ Variétés, galerie Mehdi Chouakri, Berlin,
Germany
¬ 2008
¬ Technical specifications, Witte de With, Rotterdam,
The netherlands
¬ Two... FRaC Basse-normandie, Caen, France
¬ One, FRaC pays de Loire, Carquefou, France
¬ 2007
¬ Blue Time vs. suspense, galerie xavier Hufkens,
Brussels, Belgium
¬ 58:22 & some words, galerie Mehdi Chouakri,
Berlin, Germany
¬ 2006
¬ power Chords/ 9 pièces réduites, Fondation
prince pierre, Monaco (cat.)
¬ power Chords, Cité de la Musique, paris
¬ galleria Maze, Torino, Italy
¬ 2005
¬ Lyrics, palais de Tokyo, paris (cat.)
¬ Hors-catégorie, galerie Michel Rein, paris
¬ One Million BpM, Cimaise et portique, albi,
France
¬ 2004
¬ Melancholic Beat, Museum Folkwang, essen,
Germany (cat.)
¬ prospectif, Le Hall, galerie de l’ecole des
Beaux-arts de Lyon, France
¬ 2003
¬ ‘king plants and dirty roads, art/34/Basel/art
statements,galerie Michel Rein
¬ Memory Lost, Villa arson, nice, France
¬ 2002
¬ ...et n’importe quoi, galerie Michel Rein, paris
(cat.)
¬ 2001
¬ Mise à flot, Le Creux de l’enfer, Thiers, France
¬ poetic Lambda, Le Collège/Frac Champagneardenne,
Reims, France
¬ 2000
¬ ecole Régionale des Beaux-arts, Valence,
France
¬ Le vrai scandale c’est la mort, expression
algérienne 2000, galerie de l’Université, aix-enprovence,
France
¬ 1999
¬ ebauche, ecole des Beaux-arts, Valenciennes,
France
¬ 1998
¬ TOUT, galerie Michel Rein, Tours, France
group shows
¬ 2010
¬ seconde Main (cur. anne dressen), Musée
d’art moderne de la Ville de paris
¬ Radical posture (cur. Christine Ollier), FdC
saTeLLITe, Brussels
¬ something strange Happened Here (collection
Marie & Hugues Taittinger and artworks chosen
by Laurence dreyfus, guest curator), at Marie &
Hugues Taittinger, Brussels
¬ Ins Blickfeld gerückt (a project by Gaëlle
Boucand and Francisca Würz), Institut Français
de Berlin
¬ BeRLIn-paRIs Un échange de galeries - Carlier
| Gebauer @ galerie Michel Rein, paris
¬ 2009
¬ Itinéraire bis, Frac provence alpes Côte d’azur
hors les murs, group show, musée Gassendi,
digne-les-Bains, France
¬ Zweckgemeinschafft (cur. by art at Work),
MICaMOCa, Berlin
¬ Kunstpreis der Böttcherstraße in Bremen,
Weserburg - Museum für Moderne Kunst in
Bremen, Bremen, Germany
¬ Concours de monuments, (cur. Kristina solomoukha
and elfi Turpin), Le dojo, nice, France
¬ Im kleinen Wald von Meudon, Rigaerstrasse 69,
Berlin, Germany
¬ Kunst und pop-Musik, Kunsthaus Graz, Graz,
austria
¬ Le travail de Rivière, CRedaC, Ivry-sur-seine,
France (cur. Claire le Restif)
¬ 2008
¬ antidote 4, Galerie des Galeries Lafayette, paris
¬ pop! goes the weasel, Badischer Kunstverein,
Karlsruhe, Germany (cur. anja Casser)
¬ past Forward, 176 project space, London (cur.
Vincent Honoré)
¬ Library, UOVO Open Office, Berlin, Germany
(cur. adam Carr)
¬ sabbatique (with alejandro Vidal), galeria elba
Benitez, spain
¬ Hantologie contemporaine, FRaC île de France,
parc culturel de Rentilly, France
¬ Bucoliques, abbaye du Valasse, France
¬ The store, Tulips & Roses, Vilnius, Lituania (cur.
adam Carr)
¬ Mondo e Terra, Musée d’art de nuoro, sardaigne
¬ archéologies du présent – Collection FRaC
Centre, Musée archéologique d’argentomagus,
Les Mersans, France
¬ Ready-made, galerie Yvon Lambert, paris
¬ 2007
¬ French kissing in the Usa, The Moore space,
Miami, Usa (cur. silvia Karman Cubina)
30
¬ documenta 12, Kassel, Germany (cur. Roger
Buergel; Ruth noack) (cat.)
¬ Learn to Read, Tate Modern, London (cur. V.
Honoré)
¬ airs de paris, Centre Georges pompidou, paris
(cat.)
¬ expats/ Clandestines, Wiels, Brussels, Belgium
¬ Cosmic dreams, Centre Cultural andratx, spain
(cur. Friederike nymphius)
¬ Handsome young doctor, Cubitt Gallery, London
(cur. Tom Morton)
¬ daniel Buren invite..., domaine pommery,
Reims, France
¬ Rouge baiser, Frac des pays de la loire, Carquefou,
France
¬ Half square, Half Crazy/ a demi carré, à demi
fou, Villa arson, nice (cur. e. Wetterwald, V.
pécoil & L. Reynaud-dewar)
¬ La Boum, Layr Wuestehagen Contemporary,
Vienna, austria
¬ artistes français de a à Z, galerie Gabrielle
Maubrie, paris
¬ xs, galerie espace Mica, Rennes, France (cur. e.
Wetterwald)
¬ 2006
¬ notre Histoire, palais de Tokyo, paris (cur. J. sans
& n. Bourriaud) (cat.)
¬ Good Vibrations, palazzo delle papesse, siena,
Italy (cur. Lorenzo Fusi) (cat.)
¬ antidote, Galerie des Galeries Lafayette, paris
(cat.)
¬ Unité, paris Calling, Turner Contemporary,
Margate, United Kingdom
¬ Collection 05, Institut d’art Contemporain,
Villeurbanne, France (cur. nathalie ergino)
¬ Midnight Walkers, Kunsthaus Baselland, Basel,
switzerland, CRedaC, Ivry-sur-seine, France
(cur. s. schaschl-Cooper & C. Le Restif)
¬ Black/White & Chewing Gum, Krobath Wimmer
Gallery, Vienna, austria
¬ Busan Biennial, Busan, Korea (cur. Manu park)
¬ Intérieur jour- l’objet entre art et design dans
la collection du FRaC Ile de France, Centre des
arts, enghien-les-Bains, France
¬ ... d’où l’écoute prend forme, Centre d’art passerelle
(cur. François Quintin), Brest, France
¬ deaf -from the audible to the visible, galerie
Frank elbaz, paris
¬ Thank you for the Music, sprüth Magers Lee,
London
¬ amazeing friends, galleria Maze, Turin, Italy
¬ 2005
¬ Thank you for the Music, Monika sprüth philomene
Magers Gallery, Munich, Germany
¬ The Last Christmas, galerie Mehdi Chouakri,
Berlin, Germany
¬ expérience de la durée, Biennale d’art contemporain
de Lyon (cur. J. sans, n. Bourriaud,
T.Raspail & T.prat) (cat.)
¬ pantagruel’s syndrom, Turin Triennial (cur. C.
Chrystov-Bakargiev & F. Bonami), Turin, Italy
¬ sweet Taboos, Tirana Biennial (cur. Hou Hanru),
Tirana, albania
¬ anti-dote, Galerie des Galeries Lafayette, paris
¬ Rendez-vous 2005, la jeune création contemporaine,
parcours résonance de la biennale,
galerie des Terreaux, Lyon, France
¬ plurielles 1 « Identités », Cité internationale des
arts, paris
¬ Invisible script: a letter to Morel (cur. François
piron), W139, amsterdam, The netherlands
¬ down at the Rock’nRoll Club, 1st Moscow
biennial (cat.)

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
¬ Tijdelijk Onbewoonbaar Verklaard, More Talent
Than space, Ypres, Belgium
¬ Contrée, FRaC poitou-Charentes, Musée des
Cordeliers, st-Jean d’angély, France
¬ Vorticanti, galleria Maze, Turin, Italy
¬ 2004
¬ The stars are so big, the earth is so small… stay
as you are (cur. Robert Meijer), galerie esther
schipper, Berlin
¬ d’un pas…L’autre…, Jinan festival 2004, China
¬ shake, O.K. Centrum, Linz (austria)/Villa arson,
nice (France) (cat.)
¬ Oasis, Glassbox, paris
¬ playlist (cur.nicolas Bourriaud), palais de Tokyo,
paris (cat.)
¬ Code Unknown, Le pavillon, palais de Tokyo,
paris (cat.)
¬ Vente à la criée du lot 49, Zoo Galerie, nantes
¬ prêt à prêter, FRaC paCa, Marseille, France
¬ Black out, (histoires et fiction), œuvres de la
collection du FRaC poitou-Charentes, Galerie
de l’ancien Collège, Châtellerault, France
¬ 2003
¬ Books Machines (com. Jean-Max Colard),
Magasin Colette, paris
¬ phalanstère, Centre d’art contemporain, Bretigny-sur-Orge,
France
¬ Great expectations, Fuoriuso 2003, pescara,
Italy (cat.)
¬ Meanwhile in a real world, Chapelle de la
sorbonne, paris
¬ nos Troubles, Centre Régional d’art Contemporain
Languedoc-Roussillon, sète, France
¬ Collections sans Frontières, Gallerie Civica
d’arte Moderna, Turin, Italy (cat.)
¬ 2002
¬ From top to bottom Mystic Mountains, (cur.
Iliara Bonacossa), Tour Fromage, aosta Valley,
Italy (cat.)
¬ any where out of the world, Raid projects Gallery,
Los angeles (cat.)
¬ 13 artistes de la collection du FRaC Centre,
FRaC Centre, Orléans, France
¬ Objets de réflexions, Le plateau-Frac Ile-de-
France, paris (cat.)
¬ self/In material conscience, Fondazione sandretto
Re Rebaudengo, Guarene, Italy
¬ 2001
¬ any where out of the world (cur. parker’s Box et
Triangle-France), parker’s Box, new-York
¬ parallèle parallaxe paradoxe (cur.François
piron), Maison popu., Montreuil, France (cat.)
¬ 2000
¬ du fabuleux, ecole supérieure des Beaux arts,
Tours, France
¬ sensitive, Le printemps de Cahors (cur.Christine
Macel), Cahors, France (cat.)
¬ actif/Réactif, La création vivante à nantes, Le
Lieu Unique, nantes, France (cat.)
¬ Big Torino, Turin Biennial (cur.Robert Fleck),
Turin, Italy (cat.)
¬ 1999
¬ Faut-il rappeler les amours de vacances, La
Galerie, noisy-le-sec, France
¬ 1998
¬ Une légende à suivre, CRedaC, Ivry-sur-seine,
France (cat.)
¬ déplacements (cur.alain declercq), rue du
Cherche-Midi, paris
¬ Bruits secrets, Centre de Création Contemporaine,
Tours, France
¬ paysage, manifestement, porte de Roubaixporte
Gand, Lille, France
¬ Collectif (cur.nathalie Viot), asso. apF, Villemursur-Tarn,
France
¬ 1997
¬ Fétiches et Colifichets, Zoo galerie, nantes,
France
¬ Legend of the seas, exposition du post-diplôme,
ecole Régionale des Beaux arts, nantes, France
(cat.)
¬ enthousiasme, courage, confiance et optimisme,
l’Imagerie, Lannion, France
¬ 1996
¬ Collectif (pierre Bismuth, stéphane Calais, Laurent
Chambert et Liliana Moro), galerie Michel
Rein, Tours, France
¬ (cat.) catalogue published
group projects
¬ 2002
¬ paris-Brooklyn (with Fabien Verschaere), parker’s
Box, new York
¬ 2001
¬ saâdane afif/anne de sterk, eRBa, Rouen,
France
¬ 1999
¬ Il fait beau et chaud, saâdane afif/pierre Bamfort/Lina
Jabbour/pierre Malphettes, Transpalette,
asso.emmetrop, Bourges, France (cat.)
¬ Rn117, saâdane afif/delphine Coindet, Le
parvis, pau, France (cat.)
¬ 1998
¬ Remix, saâdane afif/Mathieu Mercier/Marie
Vindy, eRBa, Besançon, France
¬ 1997
¬ saâdane afif/Marie Vindy, Maison Billaud, Fontenay-Le-Comte,
France
curatorial activities
¬ 2007
¬ promenade au Zoo (cur. saâdane afif and Valérie
Chartrain), Biennale d’art Contemporain de
Lyon, France
¬ 2003
¬ spéciale dédicace (cur. saâdane afif and
Mathieu Mercier), Musée de Rochechouart,
France
monographic publications
¬ saâdane afif : saturne et les remakes, 2010
Michel Gauthier
published by editions M 19
¬ Technical specifications, 2009
published by Witte de With, netherlands
¬ power Chords, 2006
published by Fondation prince pierre, Monaco
¬ Lyrics, texts/images, 2005
published by saâdane afif/ palais de Tokyo
¬ Jeunesse Youth / part 1, 2003
published by Le Collège/Frac Champagne-ardenne,
Reims-galerie Michel Rein, paris
selected press
¬ 2008
¬ La moisson de Guillaume Houzé, damien sausset,
in Connaissance des arts, #665, november,
pp 36
¬ saâdane afif : One/Two, anne Bonnin, in 02, #46
summer, pp 22-24
¬ Tant que l’art de la chanson ne meurt pas,
sylvie Coëllier, in 20/27, #2, pp 5-25
¬ saâdane afif Vanity Case, Manou Farine, in
L’oeil, #602 may
¬ 2007
¬ Repetition, Multiplication and Time, daniel
Baumann, in spike, July 2007, pp 68-75
¬ 2006
¬ Travailler la musique comme le bois et le fer,
Henri-François debailleux in Libération, July
31., 2006
¬ Tremplin pour le futur, philippe Régnier in Le
Journal des arts #241, July 7.-sept.7, 2006, p.12
¬ saâdane afif à la recherche de l’abstraction,
evence Verdier in artpress #320, February,
pp.43-45
¬ saâdane afif/ palais de Tokyo, Jean-Max Colard
31
in artforum, January
¬ Chansons d’une exposition, david sanson in
Mouvement, January-March
¬ 2005
¬ saâdane afif, anne dressen in Flash art #245,
november, p.86
¬ saâdane afif/ Hors Catégorie, Harry Bellet in Le
Monde, november 12.
¬ simple complexity, alfonso palacio in artes #11,
sept.-Oct., p.76
¬ saâd’ songs, Jean-Max Colard in Les Inrockuptibles,
sept. 19-25, pp.74-75
¬ producteur d’accords, interview with Charlotte
Laubard in Revue 02 #35
¬ natural entropy, Jérôme Lefèvre in archistorm
#14, July-august, p.32
¬ One Million Bpm, Mylène Ferrand in art 21 #04,
Oct.-nov., pp.60-61
¬ saâdane afif, emetteur d’art, F.-a. Blain in
Beaux-arts Magazine, september
¬ 2004
¬ saâdane afif, T.Morton in Frieze # 85, september
¬ playlist, s. Harrison in art Monthly #275, april
¬ par courtesy, B. Ramade in L’Oeil, april
¬ Tous des zappeurs, s. Bourmeau, in Les
Inrockuptibles #428, Feb. 11-17
¬ L’art du recyclage, C.Moulène, in Les Inrockuptibles
#428, Feb. 11-17
¬ ph.dagen in Le Monde, Feb. 20
¬ 2003
¬ prendre tout l’espace du lisible, O. Michelon, in
Le Journal des arts #170, June 2-15
¬ avec les compliments d’afif et de Mercier, M.
Farine, in L’Œil, May, p. 106
¬ spécial dédicace, saâdane afif & Mathieu
Mercier, R. Baudinet, in artpress #291, June,
pp. 77-78
¬ Le pirate, J. Lavrador, in Les Inrockuptibles
#385, april 16-22
¬ 2002
¬ paris muss wieder mitspielen, e.sorokina, in
JungeKunst #50, april-June
¬ news, p.Beausse, in Flash art , March-april
¬ L’homme qui tombe à pic, n.Thély, in Les
Inrockuptibles #326, Feb. 19-25
¬ paroles d’artistes-saâdane afif, F.Fulchéri, in Le
Journal des arts #142,8-21 Feb.
¬ Cosmodrome, J.Lavrador, in 02 #20, Feb.
¬ portrait-saâdane afif, e.Lequeux, in aden, Feb.
6-12
¬ La circulation du sensible, L. Gauthier, in Mouvement
#15, Jan.-March
¬ 2001
¬ poésie pirate, a.demir, in Jalouse # 45, nov.
¬ neue Generationen 1, in La Lettre de Cologne,
dec.
¬ saâdane afif le flux créatif, F.a. Blain, in Beauxarts
Magazine #211, dec.
¬ Le réel métaphysique de saâdane afif,
d.sausset, in L’Oeil #530, Oct.
¬ saâdane afif : suivre le radeau de la résistance
modeste, C.Macel; J.Lavrador, in parpaings #24,
June
¬ 2000
¬ J.Brunel, in Vogue paris #812, nov.
¬ prodige, e.Lequeux, in aden, nov. 8-14
¬ du Fabuleux, p.Régnier, in Le journal des arts
#112, Oct.
¬ 1999
¬ partition pour quatre mains et deux voix,
p.Régnier, in Le journal des arts #81, april
¬ L’Infini ça creuse, J.diacre in art présence #32,
Oct. nov.dec.
public collections
¬ MUdaM, Luxembourg
¬ Musée national d’art Moderne, Centre

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Georges pompidou, paris
¬ Fonds national d’art Contemporain, paris
¬ Musée d’art Moderne de la Ville de paris
¬ Fonds municipal d’art moderne et contemporain
de la Ville de paris
¬ FRaC poitou Charentes, angoulême, France
¬ FRaC Champagne-ardennes, Reims, France
¬ FRaC Ile de France, paris
¬ FRaC Centre, Orléans, France
¬ FRaC provence alpes Côte d’azur, Marseille,
France
¬ FRaC pays de la Loire, Carquefou, France
¬ FRaC Corse
¬ Institut d’art Contemporain/ FRaC Rhône alpes,
Villeurbanne
¬ More info
¬ artist web sites links
taysir batniji
¬ http://taysir.b.free.fr
¬ né le 14 décembre 1966 à Gaza, palestine.
formation
¬ 2002-2003 : post-diplôme dirigé par paul
devautour à l’ecole nationale des Beaux arts
de Marseille, France.
¬ 2000 : Licence d’arts plastiques, Université paris
8, saint-denis, France.
¬ 1997 : diplôme national supérieur d’expression
plastique (dnsep), ecole nationale des
Beaux-arts de Bourges, France.
¬ 1995 : stage à l’ecole nationale des Beaux arts
de Bourges, France.
¬ 1993-1994 : stage à l’académie des Beaux arts
de naples, Italie.
¬ 1992 : B.a. des arts plastiques à l’Université al
najah à naplouse, palestine.
¬ 1984 : Obtention du Baccalauréat, Gaza,
palestine.
bourses / residences
¬ 2009-2010 : Résidence en milieu scolaire au
Lycée Louis Bascan à Rambouillet, proposition
du centre d’art Le Bal – Rambouillet/paris,
France.
¬ 2007 : Membre de l’action précaritas, strasbourg
– paris, France. http://precaritas.free.fr
¬ Résidence au Gaesteatelier Krone - aarau,
suisse.
¬ Résidence à la Villa Bernasconi - Lancy
(Genève), suisse.
¬ 2004 : Résidence à l’École Municipale des
Beaux arts du Mans, France.
¬ 2003-2005 : Résidence à la Cité Internationale
des arts - paris, France.
¬ 2003 : Résidence (décembre) à Joal-Fadiouth,
sénégal: L’universel? dialogues avec senghor.
Invitation de Marie-Thérèse Champesme.
¬ 2001-2002 : Résidence à «schloss solitude» de
six mois à stuttgart, allemagne. dossier soutenu
en commission par Catherine david.
expositions personnelles
¬ 2009 : exposition dans le cadre du festival “
strasbourg Méditerranée “, au syndicat potentiel-
strasbourg, France.
¬ pères, au CCF d’alger – alger, algérie.
¬ Circuit “Mémoire(s), trace et projection contemporaine”,
exposition conjointe avec Léa eouzan,
à La Maroquinerie, nantua, département de
l’ain, France.
¬ exposition à la fondation al Qattan – Londres,
angleterre.
¬ exposition au palace et au collège anatole
France de Montataire et à l’espace Henri
Matisse de Creil, France.
¬ 2008 : exposition dans le cadre du projet
Masarat, au Centre Culturel Jacques Franck à
Bruxelles et au théâtre de namur, Belgique
¬ 2007 : Bruit de fond, dans le cadre de festival
Instants Vidéo, La Compagnie - Marseille,
France.
¬ pères*, galerie Talmart, paris, France.
¬ pères, Musée d’art et d’Histoire - Genève,
suisse.
¬ 2006 : pères au Kasr el Basha et au Centre
Culturel Français de Gaza, Ramallah, Jérusalem,
palestine.
¬ 2004-2005 : Transit au Centre d’art Contemporain
Witte de With - Rotterdam, pays - Bas.
¬ 2004 : In Other Words…, Galerie al Cahf - Bethléem,
palestine.
¬ 2002 : Gaza, journal intime - Belgrade, Yougoslavie.
¬ Voyage impossible, Galerie K&s - Berlin,
allemagne.
¬ dessine-moi une patrie, carte blanche de
l’association InTeRmédiart à lagalerie - paris,
France.
¬ 2001 : dépêche / Breaking news, Village des
arts et de l’artisanat - Gaza, palestine.
¬ performance au YMCa - Gaza, palestine.
¬ 1997 : Galerie Le Faisant - strasbourg, France.
¬ 1996 : Centre Culturel Français - Gaza, palestine.
¬ 1995Centre Culturel shawa - Gaza, palestine.
¬ Centre Culturel Français - Jérusalem, palestine.
expositions collectives (sélection)
¬ 2009 : Taswir - Univers iconographiques de
l’Islam et modernité, Martin-Gropius-Bau -
Berlin, allemagne.
¬ Jerusalem show, exposition organisée par le
contre d’art al Mamal - Jérusalem, palestine.
¬ palestine, La création dans tous ces états, Institut
du Monde arabe- paris, France.
¬ palestine c/o Venice, 53e Biennale de Venise,
pavillon palestinien, La Giudecca - Venise, Italie.
¬ /si:n/ festival of video art & performance – Jérusalem
– Gaza - Birzeit, Ramallah, palestine.
¬ Résolutions, centre d’art arteppes - annecy,
France.
¬ 2008 : programmation video au anthology Film
archives - new York, Usa.
¬ Mediterranean photography, athens photos
festival - athènes, Grèce
¬ Home? galerie Villa des Tourelles – nanterre,
France.
¬ single Channel, Commissariat de Christopher
eamon, galerie Tomas schulte – Berlin,
allemagne.
¬ no Man’s Land, au centre d’art Gemak - La
haye, pays bas.
¬ nos réalités, au centre d’art Le Quartier - Quimper,
France.
¬ palestine, la vie tout simplement, commande de
la ville de paris, commissariat de Michket Krifa,
pont des arts - paris, France.
¬ art paris au Grand palais – paris, France.
¬ Water: Misery and delight, galerie Ifa, stuttgart,
allemagne.
¬ sécurité Minimum, Galerie La Bank - paris,
France.
¬ 2007 : 2e Biennale de Riwaq, Commissairat de
samar Martha - Ramallah, palestine.
¬ Heterotopias*, première Biennale de Thesalonique,
commissariat de Catherine david
-Thesalonique, Grèce.
¬ Home, Villa Bernasconi - Lancy (Genève),
suisse.
¬ no holidays in Gaza au CIC - Le Caire, egypte
¬ Géographie d’une occupation, La suite - Château
Thierry, France.
¬ still Life - art, ecology and the politics of
Change*, Biennale de sharjah - sharjah, eaU.
¬ 2006-2007 Wanderland * au Kunstmuseen
Krefeld, commissariat de Martin Hentschel –
Krefeld, allemagne
32
¬ 2006 : Reconcedering palestinan art, dans le
cadre du projet paLesTIne Land, exile, Creation*,
- Cuenca, espagne.
¬ Ursula Video Lounge, commissariat de Catherine
david, Kunsthalle Wien - Vienne, autriche.
¬ en palestine, Centre Culturel Français d’amman
- amman, Jordanie.
¬ projection vidéo, carte blanche de Maeva
aubert à l’occasion de l’ouverture du centre de
ressources
¬ LMx de Laurent Malone - Marseille, France.
¬ Twogether, au exex, avec Rayelle niemann et
Raoof Haj Yahia - st-Gallen, suisse.
¬ new Territories, commissariat de Michel
dewilde au Belfry (stadshallen) - Bruges,
Belgique.
¬ paysages en travaux, programmation vidéo
proposée par l’association est-ce une bonne
nouvelle à la
¬ Galerie paris sud - Cachan, France.
¬ Conflit d’images, du 27 février au 7 mars,
programmation vidéo proposée par etienne
Bernard, Université paris 1, panthéon-sorbonne,
salle Journiac - paris, France.
¬ Middle east news, commissariat de Catherine
david, HebbelTheater- Berlin, allemagne.
¬ 2005 : programmation/diffusion de vidéos
d’artistes proposée par l’association est-ce une
bonne nouvelle à l’invitation de Rés do Chão -
Rio de Janeiro, Brésil.
¬ Les saisons numériques, carte blanche aux
18e Instants Vidéo, « de la puissance de la
Mémoire » au cinéma MK2 Bibliothèque - paris,
France.
¬ KunstFilmBiennale, commissariat de Catherine
david, art station saint peter, Cologne - allemagne.
¬ Time suspended/Transit, Kunstencentrum
netwerk - alost (aalst), Belgique.
¬ L’universel ? dialogue avec senghor, commissariat
de Marie-Thérèse Champesme,
Centre d’art Contemporain spaCex - exeter,
angleterre.
¬ IndeseM (International design seminar), un
workshop avec lectures, débats, projection…,
Faculté d’architecture, Université de technologie
de delphes – delphes, pays-Bas.
¬ 18èmes Instants Vidéo nomades, Rencontres
Internationales de la création vidéo et de la
poésie électronique - Région paCa, France.
¬ The World is a safer place*, commissariat de
Francis Gomila à la Globe Gallery - newcastle,
angleterre.
¬ squat, commissariat de nicolas Musin au Flux
Laboratory - Genève, suisse.
¬ Rencontre signali luminosi à pesaro du 8 au 11
mai - pesaro, Italie.
¬ Imagining The Book II*, workshop et exposition
- alexandrie, egypte.
¬ projection vidéo à La Générale - paris, France.
¬ e-flux video rental, conjointement organisé par
e-flux et l’institut d’art KW - Berlin, allemagne.
¬ Raisons (in)visibles, dans le cadre du festival
«La Mer Blanche» - Berne, suisse.
¬ Time suspended/Transit, Kunsthall - Bergen,
norvège.
¬ 2004 : 17e Instants vidéo nomades, Rencontres
Internationales de la création vidéo et de la
poésie électronique - aix-en-provence, France.
¬ Rencontres Internationales paris/Berlin 2004,
Grande Halle de la Villette, Cinémathèque
Française,
¬ Cinéma l’entrepôt - paris, France.
¬ panorama du film expérimental du cinéma
méditerranéen - Montpellier, France.
¬ Multiprises à la Cité Internationale des arts -
paris, France.
¬ programmation vidéo de l’association est-ce
une bonne nouvelle au centre de sculpture,
Fonderie de la dure - Montolieu, France.
¬ L’universel ? dialogue avec senghor, Lille,
capitale culturelle européenne, commissariat de
Marie-Thérèse Champesme - Lille, France.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
¬ Cité Internationale des arts, paris, France.
¬ L’universel ? dialogue avec senghor*, commissariat
de Marie-Thérèse Champesme - Joal-
Fadiouth et dakar, sénégal.
¬ Les marges du réel, Festival Traverse Vidéo,
commissariat d’emmanuelle sarrouy et Jeanpaul
nogues - Toulouse, France.
¬ 2003 : Festival palestine, mais presque - dijon,
France.
¬ Biennale de la Havane - La Havane, Cuba.
Invitation de Jayce salloum.
¬ Instants vidéo, Rencontres Internationales de
la création vidéo et de la poésie électronique -
Manosque, France.
¬ nouveau documentaire expérimental arabe,
diffusion vidéo à la Cinémathèque Française
Grands Boulevards sur une proposition de
Michèle Cohen-Hadria et nicole Brenez - paris,
France.
¬ Représentation arabe Contemporaine*, commissariat
de Catherine david à la Biennale de
Venise
¬ (arsenal) - Venise, Italie.
¬ C’est(-)à(-)dire! etats du monde, états d’arts*.
Commissariat de sophie Jaulmes au palais des
papes - avignon, France.
¬ Le Livre et l’art, Le Lieu Unique - nantes,
France. proposition de l’association est-ce une
bonne nouvelle.
¬ 2002 : a need of Realism. solitude in Ujazdowski,
Centre for Contemporary art Ujazdowski
Castel- Varsovie, pologne.
¬ Résistances*, festival du film, du 5 au 12 juillet,
Foix, France.
¬ Rencontres de la photographie*- arles, France.
¬ Vidéochroniques, festival vidéo à la Friche de
Belle de Mai, du 7 au 15 juin, Marseille - France.
¬ La longue nuit des musées - stuttgart, allemagne.
¬ académie schloss solitude - stuttgart, allemagne.
¬ C’est pas du cinéma !*, commissariat de Michel
nuridsany, Le Fresnoy, Tourcoing - France.
¬ 15 stuttgarter Filmwinter, festival du film (vidéo,
nouveaux médias, installation, performance,
lecture, musique digitale) à stuttgart, du 17 au
20 janvier, stuttgart - allemagne.
¬ 2001 : Biennale d’alexandrie, egypte.
¬ 2000-2001 : Village des arts et de l’artisanat -
Gaza, palestine.
¬ 2000 : salon Itinéraire 2000*- Levallois, France.
¬ 3 artistes - Maison du Théâtre et de la danse -
paris, France.
¬ entre Temps - Université paris 13 - paris, France.
¬ 1999 : Biennale d’alexandrie - alexandrie,
egypte.
¬ palestine in progress - Group show - Galerie
nikki diana Marquardt - paris, France.
¬ 1998 : … à quel titre ? * - ensBa - Bourges,
France.
¬ palestinian art* - Royal academy of art - stockholm,
suède.
¬ 1995 : parmi les artistes en palestine - Cisjordanie.
¬ 1992 : nissan - Gaza, palestine.
¬ premier Festival d’art de Jérusalem - Jérusalem,
palestine.
¬ *catalogue
bibliographie
¬ 2009 : palestine c/o Venice, à l’occasion de
la première participation de la palestine à la
Biennale de Venise.
¬ 2008 : art paris, 10e foire d’art moderne et
contemporain, paris.
¬ 2007 : In the arab World... now, livre réalisé par
la galerie enrico navarra
¬ pères, édition Talmart, à l’occasion de l’exposition
pères (photographies) à la galerie Talmart.
¬ Heterotopia, catalogue d’exposition, première
Biennale de Thesalonique – Thesalonique,
Grèce.
¬ still Life - art, ecology and the politics of
Change, catalogue d’exposition, Biennale de
sharjah - sharjah, eaU.
¬ 2006-2007 : Wanderland au Kunstmuseen
Krefeld, catalogue d’exposition - Krefeld,
allemagne.
¬ 2006 : paLesTIne Land, exile, Creation, catalogue
d’exposition - Cuenca, espagne.
¬ 2005 : The World is a safer place, catalogue
d’exposition - newcastle, angleterre.
¬ Imagining The Book II, catalogue d’exposition -
alexandrie, egypte.
¬ 2004 : L’universel ? dialogue avec senghor,
catalogue d’exposition - dakar, sénégal, Lille,
France.
¬ 2003 : C’est(-)à(-)dire! etats du monde, états
d’arts, editions Cercle d’art, mai 2003 - paris,
France.
¬ 2002 : a need of Realism, solitude in Ujazdowski,
catalogue d’exposition - Varsovie, pologne.
¬ Rencontres de la photographie 2002, catalogue
d’exposition - arles, France.
¬ Vidéochroniques, catalogue d’exposition -
Marseille, France.
¬ C’est pas du cinéma !, catalogue d’exposition,
éd. du Fresnoy centre d’art de Tourcoing,
France.
¬ 2000 : salon Itinéraire 2000, catalogue d’exposition,
éd. de la Mairie de Levallois, France.
¬ 1999 : Vacarme, n°10, «enquête Gaza».
¬ 1998 : palestinian art, catalogue d’exposition,
éd. de la Royal academy de stockholm, suède.
¬ …à quel titre?, catalogue d’exposition, éd. de
l’ecole nationale supérieure des Beaux-arts de
Bourges, France.
iconographie – presse
¬ 2009 : Le Monde 2, article de Marine Benoit, n°
289, 29 aout au 4 septembre 2009.
¬ 2008 : Camera austria, article de Catherine
david, n°102, juillet 2008.
¬ Revue Mouvement, entretien avec Valérie da
Costa, n°49, oct-déc 2008.
¬ 2006 : “Hors Champ”, article de sophie
Jaulmes, Vacarme, n°37, automne 2006.
¬ Zawaya, n°14/15, décembre, 2006.
¬ hopala!, n°22, mars-juin, 2006.
¬ 2005 : Le Monde diplomatique, Janvier 2005.
¬ 2004 : particules, article de Corinne Rohard,
décembre 2004.
¬ Le Monde diplomatique, novembre 2004.
¬ entretien paru sur le site de paris-art.com, 28
janvier 2004.
¬ Le Monde diplomatique, janvier 2004.
¬ 2003 : La pensée du midi, Éclats de frontières,
numéro 10, Éditions actes sud/La pensée du
midi, été 2003.
¬ Le Monde diplomatique, février 2003.
¬ 2002 : art Forum, «Reviews» (p.184-185), article
de Miriam Rosen, été 2002.
¬ Regards, article de antonia naïm, février 2002.
¬ Le Monde diplomatique, février 2002.
¬ a nous paris, lundi 21 janvier 2002.
¬ L’Humanité Hebdo, article de Magali Jauffrey,
samedi 19 janvier 2002.
¬ Le Monde, «Culture portrait», article de Catherine
Bédarida, samedi 19 janvier 2002.
¬ 2001 : Le Monde diplomatique, février 2001.
¬ 1998 : Le Berry des passions, «Vraiment? … à
quel titre?», 18 septembre 1998.
¬ La nouvelle République, «La Box puissance
six», 15 septembre 1998.
¬ Le Berry Républicain, «six expressions pour
l’art», 11 septembre 1998.
33
diffusion radiophonique et
televisuelle
¬ 2006 : dVd Résistances produit par Lowave.
¬ 2005 : aRTe, portrait dans le Journal de la
culture le 7 janvier 2005 à 20h, www.arte-tv.
com/fr
¬ 2002 : Radio aligre, émission animée par pascal
Lombardo à l’occasion du festival «Résistances»,
juin 2002.
¬ Ici et maintenant, «le coin des arts» animé par
Jean Chazy, mardi 22 janvier 2002, 14.00/16.00.
symposium
¬ 2006 : Middle east news, un projet de Catherine
david, du 20 au 21 janvier, HebbelTheater,
Berlin, allemagne.
¬ 2002 : La pratique artistique contemporaine
dans le monde arabe, du 7 au 9 février 2002
à schloss solitude, dans le cadre du projet
«Représentation arabe contemporaine» mené
par Catherine david - stuttgart, allemagne.
prix-concours
¬ 2007 : Lauréat du jury de précaritas, action
Contingente pour l’emploi des artistes -
association Le Faubourg / syndicat potentiel
- strasbourg, France.
¬ 2006 : Meilleure affiche pour la commémoration
58 d’al naqba - palestine.
fonds
Collections / acquisitions
¬ Vidéos :
¬ départ, 2002 - Musée de l’Immigration, paris,
France, 2008
¬ photographies :
¬ pères, 2006
¬ Fondation neuflize - paris, France, 2008
¬ Villa Bernasconi - Lancy, suisse, 2007
¬ Vidéos en dépôt
¬ Transit, 2004
¬ “Ursula Blikle Videoarchiv”, Kunsthalle Wien,
Université d’arts appliqués - Vienne, autriche et
Ursula Blikle
¬ Foundation - Kraichtal, allemagne.
¬ Gaza, journal intime, 2001
¬ Médiathèque du Fresnoy, centre d’art de Tourcoing,
France.
¬ Médiathèque de «Vidéochroniques», Friche de
Belle de Mai, Marseille, France.
parcours professionnel /
workshops
¬ 2009 : présentation du travail personnel à l’école
des Beaux arts de Bourges-Borges, France.
¬ 2007 : présentation du travail personnel, à Haute
école d’art et design à Genève – Genève,
suisse.
¬ 2006 : animation d’un workshop sur l’image
pour les enfants à la Fondation al Qatan – Gaza,
palestine.
¬ Création de l’agence de graphisme shater -
Gaza, palestine.
¬ Vacataire à la Faculté d’education artistique,
Université al aqsa - Gaza, palestine.
¬ 2005 : animation d’un atelier vidéo de dix jours
dans le cadre du projet L’Universel? dialogues
avec senghor, Mina Gallery - Gaza, palestine.
¬ Imagining The Book II, Workshop - alexandrie,
egypte.
¬ Workshop à l’École des Beaux arts du Mans -
Le Mans, France.
¬ présentation du travail personnel à l’occasion
de l’exposition Time suspended à la Kunsthalle
de Bergen, norvège.
¬ 2004 : atelier vidéo au Collège-Lycée saint
Jacques - Hazebrouck, France
¬ Intervention à l’UFR arts plastiques de l’Université
de Bordeaux - Bordeaux, France.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
¬ présentation du travail personnel à l’atelier-galerie
«Les entrailles» - Bordeaux, France.
¬ 2004 : présentation et projection vidéos au
Centre Culturel Français - Gaza, palestine.
¬ documentation photographique pour le Ce
snCF - paris, France.
¬ 2003 : atelier d’arts plastiques, centre CCas -
sables d’Olonne, France.
¬ 2002 : présentation du travail personnel à l’ens
- paris, France.
¬ 2000-2001 : Vacataire à la Faculté d’education
artistique - Gaza, palestine.
¬ Chargé de cours en arts au YMCa - Gaza,
palestine.
¬ 1998-2001 : Conception graphique pour
couvertures de livres, logos, affiches, supports
informatifs - Gaza, palestine.
¬ 1997-1998 : assistant peinture à l’ensBa -
Bourges, France.
¬ assistant-monteur à la Galerie La Box - Bourges,
France.
¬ 1994-1995 Chargé de cours en arts à l’ecole
Ossama Ben Zaîd - Gaza, palestine.
¬ 1993-1994 décor pour une représentation de
théâtre - Teatro di sassi - Matera, Italie.
¬ 1992-1994 Chargé de cours en arts au YMCa
- Gaza, palestine.
valérie belin
¬ née en 1964 à Boulogne-Billancourt. Vit et
travaille à paris.
formation
¬ 1988 : dea en philosophie de l’art, Université
de paris 1, panthéon-sorbonne.
¬ 1987 : dnsep (diplôme national supérieur
d’expression plastique). ecole nationale des
Beaux-arts de Bourges.
prix & bourses
¬ 2004 : Finaliste, prix Marcel duchamp, paris,
France
¬ 2001 : Villa Médicis hors-les-murs, association
Française d’action artistique
¬ 2000 : prix altadis
¬ prix de la Fondation CCF pour la photographie
¬ 1997 : prix paris-photo.
¬ 1996 : allocation de recherche en France et
à l’étranger, FIaCRe, Ministère de la culture,
délégation aux arts plastiques
¬ 1994 : aides à la première exposition, Ministère
de la culture et de la francophonie, délégation
aux arts plastiques et direction des affaires
culturelles de la ville de paris, département des
arts plastiques
¬ 1992 : aide individuelle à la création, FIaCRe,
direction régionale des affaires culturelles d’Ilede-France
expositions personnelles
(sélections)
¬ 2008
¬ Musée de l’elysée, Lausanne, suisse.
¬ Maison européenne de la photographie, paris,
France.
¬ 2007
¬ Huis Marseille, amsterdam, pays-Bas.
¬ Maison descartes, Institut Français des pays-
Bas, amsterdam, pays-Bas 1er - 28 septembre.
¬ 2006
¬ Galerie xippas, paris, France
¬ «La photographie ou la peau des choses» dans
le cadre des «entretiens sur l’art» - avec Régis
durand, critique d’art, Fondation Ricard, paris,
France.
¬ Galerie sikkema Jenkins & Co, new York,
etats-Unis.
¬ Galerie Michael Hoppen, Londres, Grande-
Bretagne.
¬ 2005
¬ Galerie Ulrich Fiedler, Cologne, allemagne.
¬ Brent sikkema Gallery, new York, etats-Unis.
¬ 2004/05
¬ Galerie xippas, paris, France.
¬ 2004
¬ Festival Images au centre 04. Château d’azayle-Rideau,
France.
¬ domus artium 2002, salamanque, espagne.*
¬ Jusqu’où irez-vous ?, parcours saint-Germain ,
paris, France.
¬ xippas Gallery, athènes, Grèce.
¬ 2003/04
¬ Koldo Mitxelena Kulturunea, san sebastian,
espagne. *
¬ 2002
¬ Brent sikkema Gallery, new York, Usa.
¬ Galerie xippas, paris, France. *
¬ Galerie Ulrich Fiedler, Cologne, allemagne.
¬ patrick de Brock Gallery, Knokke, Belgique.
¬ 2001
¬ Galerie Fotohof, salzburg, autriche.
¬ Galerie xippas, paris, France. *
¬ 2000
¬ Galerie de l’aquarium, ecole des Beaux-arts
de Valenciennes, France.
¬ Galerie Vox, Montréal, Canada.
¬ Institut français, dresde, allemagne.
¬ 1999/00
¬ Musée des arts décoratifs, Inauguration du
Musée de la publicité, paris, France.
¬ 1999
¬ Musée de picardie, amiens, France.
¬ artothèque de Caen, France.
¬ Centre d’art contemporain de Vassivière en
Limousin, France. *
¬ Le prieuré saint-Michel, Crouttes, France.
¬ Galerie 21, Tokyo, Japon.
¬ 1998/99
¬ Galerie xippas, paris, France. *
expositions de groupe (sélection)
¬ 2011
¬ Les territoires du désir ou les métamorphoses
d’un musée imaginaire,Musée d’art moderne
andré Malraux, le Havre, France
¬ already-Made?,Galerie Jérôme-de-noirmont,
paris,
¬ O ser e o aparecer ,Casa França-Brasil, Rio de
Janeiro (...)
¬ a to Z, 26 Great photographs from the norton
Collection, norton Museum of art, West palm
Beach
¬ French Window: Looking at Contemporary art
through the Marcel duchamp prize, Mori art
Museum, Tokyo, Japan (...)
¬ Hungry eyes,FotoMuseum provincie antwerpen,
nederlands
¬ The Truth is not in the Mirror, Haggerty
Museum of art, Milwaukee, Usa
¬ 2010
¬ One Minute Beauty, Galerie Tanit, München,
Germany.
¬ Black-eyed susan, Galerie Jérôme-de-noirmont,
paris
¬ autour de l’extrême, un choix dans les collections
de la Mep, Maison européenne de la
photographie, paris, France.
¬ sTeIdL, quand la photographie devient livre,
de Robert Frank à Karl Lagerfeld, Monnaie de
paris, paris, France
¬ de leur temps 3, 10 ans de création en France,
le prix Marcel duchamp, Musée d’art contemporain
de strasbourg, strasbourg, France
34
¬ esprit Lingerie, Cité internationale de la dentelle
et de la mode de Calais, Calais, France
¬ summer Loves, Huis Marseille, amsterdam, The
netherlands
¬ Valérie Belin, recent works, Gallery sikkema
Jenkins & Co, new York, Usa
¬ photograph[e]s, Collection du Centre national
des arts plastiques, musée nicéphore niépce,
Chalon-sur-saône, France
¬ au delà du Réel, Galerie Jérôme-de-noirmont,
paris
¬ pictures by Women: a History of Modern photography,
January 28 - august 31 2010, MoMa,
Robert and Joyce Menschel Gallery
¬ 2009
¬ Le sort probable de l’homme qui avait avalé
le fantôme, Centre George pompidou, paris,
France
¬ Valérie Belin: Made Up, peabody essex
Museum, salem, Usa
¬ The Third ICp Triennial of photography and
Video, september 18, 2009 - January 4, 2010,
International Center of photography, new York,
Usa
¬ darkside II – photographic power and Violence,
disease and death photographed, september
5 - november 11, 2009 Fotomuseum Winterthur,
Winterthur, switzerland (...)
¬ Les Rencontres d’arles,2009, arles, France
¬ The portrait. photography as a stage, Kunsthalle
Wien, Wien, austria
¬ elles@centrepompidou, Centre George pompidou,
paris, France
¬ 2007
¬ Territoires partagée - peinture et photographie
aujourd’hui, Château de Villeneuve/Fondation
emile Hugues, Vence, France (30 juin-30
novembre).
¬ Faccia a Faccia, FORMa, Centro Internazionale
di Fotografia, Milan, Italie.
¬ Choses promises / Choses Vues, en association
avec Le Château d’eau de Toulouse, Montauban,
France. (18 avril - 7 mai)
¬ en quête d’identité, Centre photographique
d’Ile de France, pontault-Combault, France.
¬ 2006
¬ Métissages, Musée du septennat, Musée du
Costume, Château-Chinon et Musée de la
civilisation celtique, saint-Léger-sous-Beuvray,
France.
¬ eldorado, Musée d’art Moderne Grand-duc
Jean, Mudam Luxembourg, Luxembourg.
¬ photo show 1010, Gana art Center, séoul,
Corée.
¬ a Curator’s eye : The Visual Legacy of Robert a.
sobieszek, Los angeles County Museum of art,
Los angeles, etats-Unis.
¬ La force de l’art, Grand palais, paris, France.
¬ Reinventer le visible, Kunsthalle erfurt, allemagne.
¬ UK JaCK, OK !, Colette, paris, France - dover
street Market, Londres, Grande-Bretagne -
Isetan, Tokyo, Japon.
¬ signes d’existence, China Central academy of
Fine arts/CaFa, pekin, Chine.
¬ 2005-2006
¬ Beyond narcissus, Galerie dorsky, new York,
etats-Unis.
¬ 2005
¬ Boost in the shell, Michel dewilde, Jérôme
Jacobs, de Bond, Bruges.
¬ (my private) HeROes, commissaire : Véronique
souben, Marta Herford Museum, Herford,
allemagne.
¬ paris à shangaï, Trois Générations de photographes
Français, Musée des Beaux-arts de
shangaï, Chine.
¬ suddenly Older. Clifford art Gallery, Colgate
University, Hamilton, Usa.
¬ 17ème mois de l’image de dieppe (nourritures),
Maison des jeunes et de la culture,
dieppe, France.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
¬ Boost in the shell, commissaies : Michel
dewilde, Jérôme Jacobs, de Bond, Bruges,
Belgique.
¬ 2004/05
¬ Histoire(s) parallèle(s), Commissaires : erik
Kessels et Gabriel Bauret, Institut néerlandais,
paris, France; FOaM, amsterdam, pays-Bas.
¬ 2004
¬ extrêmes coïncidences, Galerie du Collège
Marcel duchamp, ecole des Beaux arts, Châteauroux,
France.
¬ sportivement vôtre, Commissaires : dominique
Marchès et Jean-Marc Huitorel, domaine de
Chamarande, France.
¬ du corps à l’image, Collection du FRaC Ile-de-
France, Fondation d’art Contemporain daniel &
Florence Guerlain, Les Mesnuls, France.
¬ Chassez le naturel…, Biennale de Liège, Liège,
Belgique.
¬ 2003/04
¬ Cara a Cara, Culturgest, Lisbonne, portugal ; Je
t’envisage, la disparition du portrait, Musée de
l’elysée, Lausanne, suisse ; Making faces : the
death of the portrait, Hayward Gallery, Grande-
Bretagne.
¬ 2003
¬ Travelling, Commissaire : Brigitte Ollier, CpIF,
Centre photographique d’Ile de France, pontault-Combault,
France.
¬ pour de vrai, dans le cadre du troisième festival
Image au centre. Commissaire: aline pujo,
Château de Tours, Tours, France.
¬ Table Top sculpture, Gorney Bravin + Lee
Gallery, new York, Usa (sur une invitation de
Jessica stockholder).
¬ Fables de l’identité. Œuves photographiques
& vidéos de la collection nsM Vie/aBn aMRO.
Centre national de la photographie, paris,
France.
¬ Bellissima. Body-Construct-Beauty. Hochschule
für Grafik und Buchkunst, Leipzig, allemagne.
¬ L’objet et moi. Musée d’art contemporain du
Val-de-Marne, Vitry, France.
¬ new order, Galerie Ulrich Fiedler, Cologne,
allemagne.
¬ noir c’est noir. exposition organisée par le Frac
Franche-Comté. 10 Grande Rue, Baume-lesdames,
France.
¬ Femmes en Orient, Femmes en Occident. prinz-
Maxpalais, Karlsruhe, allemagne.
¬ Collection d’hiver. domaine départemental de
Chamarande, France.
¬ Carrosseries : automobile, art, architectures.
La Galerie du petit Château, CaUe 92, sceaux,
France.
¬ Upon reflection. sean Kelly Gallery, new York,
Usa.
¬ 2002
¬ parole de peau. Musée de la civilisation, Québec,
Canada.
¬ Voilà la France. CesaC / associazione Culturale
Marcovaldo, Caraglio, Italie.
¬ Concave, convexe. Commissaire : philippe
piguet, Galerie nationale de Banska Bystrica,
slovaquie.
¬ Face to Face. portraits in contemporary photography.
Galerie Fotohof, salsburg ; Landesgalerie
am Oberösterreichischen Landesmuseum,
Linz, autriche. *
¬ Collection Chamarande. Théâtre de l’agora,
evry, France.
¬ La Mirada ajena, el Retrato en la Coleccion
Ordonez Falcon de Fotografia. artium, Centro-
Museo Vasco de arte Contemporaneo de
Vitoria-Gasteiz, espagne.
¬ augenblick. sammlung essl Kunst der
Gegenwart, Vienne, autriche. *
¬ Trade. nederlands Foto Instituut, Rotterdam,
pays-Bas. *
¬ 2001/02
¬
¬ La natura della natura morta - Fotografia. Galleria
d’arte Moderna, Bologne, Italie.*
¬ 2001
¬ Va y avoir du sport. Galerie des Filles du Calvaire,
paris, France.
¬ l’art vous interpelle / 3 temps - 3 lieux. Commissaire
: stéphane Baumet, salon d’angers,
angers, France. *
¬ arrêt sur image. Zeitgenössische Kunst aus
Frankreich. Commissaires : anselm Franke
et Jean-Marc prévost, Kunst-Werke, Berlin,
allemagne.
¬ prix altadis. Galerie durand-dessert, paris et
Galerie Helga de alvear, Madrid, espagne. *
¬ Valérie Belin / Carole Fékété. prix de la Fondation
CCF pour la photographie, Galerie soardi,
nice, France. *
¬ 2000
¬ Le siècle du corps, le triomphe de la chair.
Musée de l’elysée, Lausanne, suisse.
¬ Cultures physiques : Record & performance
(avec Violaine schwartz). soirée nomades de la
Fondation Cartier, paris, France.
¬ photopolis. Kanal 20, Bruxelles, Belgique.
¬ Une suite décorative : 3ème mouvement. Frac
Limousin, Limoges, France.
¬ prix de la Fondation CCF pour la photographie.
Galerie Baudouin Lebon, paris, France. *
¬ Mutations // mode 1960 : 2000. Musée Galliera,
paris, France.
¬ Collection agnès B. Centre national de la photographie,
paris, France.
¬ L’art dans le vent. domaine de Chamarande,
France.
¬ partage d’exotismes. Commissaire : Jean-Hubert
Martin, Biennale de Lyon, France. *
¬ plan B. haRTware projekte, dortmund, allemagne.
¬ 1999
¬ Un Monde Irréel. Galerie Thaddaeus Ropac,
paris, France.
¬ La Mariée / La novia. espace d’art Yvonamor
palix, Mexico, Mexique.
¬ In Vitro. Galerie Zürcher, paris, France.
¬ Mariage, une histoire cousue de fil blanc.
Musée de la mode et du costume, palais Galliera,
paris, France.
collections
¬ 2005
¬ Musée national d’art Moderne, Centre
Georges pompidou, paris, France
¬ 2004
¬ Fonds national d’art contemporain, paris,
France.
¬ 2003
¬ Museum of Modern art, new York, Usa
¬ 2001
¬ Fondation nsM Vie / aBn-aMRO, paris, France.
¬ 2000
¬ Fonds régional d’art contemporain d’Ile de
France, France.
¬ Fondation CCF pour la photographie, paris,
France.
¬ Groupe Lhoist, paris, France.
¬ 1999
¬ Maison européenne de la photographie, paris,
France.
¬ Fonds régional d’art contemporain d’Ile de
France, France.
¬ Fonds national d’art contemporain, paris,
France.
¬ Fonds régional d’art contemporain de Franche-
Comté, dôle, France.
¬ Musée des Beaux-arts et de la dentelle,Calais,
France.
¬ 1998
¬ Fonds national d’art contemporain, paris,
France.
35
¬ Bibliothèque nationale de France, paris, France.
¬ artothèque du Limousin, Limoges, France.
¬ Musée des beaux-arts et de la dentelle, Calais,
France.
¬ Fondation Cartier, paris, France.
¬ 1997
¬ artothèque de Grenoble, France.
¬ Musée des Beaux-arts et de la dentelle, Calais,
France.
¬ 1996
¬ Fondation Cartier, paris, France.
¬ 1995
¬ Fonds régional d’art contemporain du Limousin,
Limoges, France.
¬ 1994
¬ Fonds national d’art contemporain, paris,
France.
¬ Bibliothèque nationale de France, paris, France.
rebecca bournigault
¬ née en 1970, France
¬ Vit et travaille à paris ]
exposition personnelles
¬ 2011
¬ Révolutions arabes patricia dorfmann, paris
¬ 2009
¬ secret room, galerie Frédéric desimpel,
Bruxelles, Belgique
¬ 2008
¬ Galerie Von Bartha, Bâle, suisse.
¬ In search of lost times, galerie Frédéric Giroux,
paris, France.
¬ 2007
¬ six cent quarante quatre millimètre, galerie
Frédéric Giroux, paris, France.
¬ 2006
¬ Loveless, galerie Frédéric desimpel, Bruxelles,
Belgique.
¬ 2005
¬ La chambre interdite, palais de Tokyo, paris,
France.
¬ Vive, centre culturel français, Milan, Italie.
¬ 2004
¬ world, espace F. sanchez, paris, France
¬ 2003
¬ Vive, galerie almine Rech, paris, France.
¬ 2002
¬ Girls, performance, palais de Tokyo, paris,
France.
¬ 2001
¬ préliminaires, Le studio, Yvon Lambert, paris,
France.
¬ slow, gallery almine Rech, paris , France .
¬ 2000
¬ la fin de l’amour, mise en scène de Hubert
colas,Theatre of Mâcon, France,»pORTRaITs I
love you.
¬ Rebecca Bournigault, espai Lucas, Valence,
spain.
¬ 1999
¬ préliminaires, galerie almine Rech, paris, France
¬ Rebecca Bournigault, galerie Marta Cervera,
Madrid, spain.
¬ artfair : aRCO, spain : solo show, stand : almine
Rech, gallery.
¬ regard sur soi, les Beaux-arts de pau, France.
¬ 1998
¬ Rebecca Bournigault, Galerie deux, Tokyo,
Japan.
¬ 1997
¬ galerie almine Rech, paris, France.
¬ kunstmuseum UWM, Milwaukee, commissaire
peter doroshenko, Usa.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
¬ 1996
¬ galerie paolo Vitolo, Milan, Italie.
¬ 1994
¬ Centre d’art Contemporain, parc saint-Léger,
pougues les eaux, France.
exposition collectives
¬ 2011
¬ Femme objet, Femme sujet - abbaye st andré -
Centre d’art contemporain Meymac, Meymac
¬ 2010
¬ de leur temps (3) - Musée d’art Moderne et
Contemporain (MaMCs), strasbourg Let´s
dance - Musée d´art contemporain du Val-de-
Marne MaC/Val, Vitry-sur-seine
¬ Res publica - Moscow museum of modern art -
MMOMa, Moscou
¬ Why do we resist? - pori Taidemuseo / pori art
Museum, pori
¬ emporte-moi / sweep off my feet, Mac/Val,
Vitry-sur-seine, France.
¬ 2009
¬ summer show, Galerie Frédéric desimpel,
Bruxelles, Belgique.
¬ summer show, Galerie Frédéric Giroux, paris,
France.
¬ emporte-moi / sweep off my feet , musée
national des Beaux-arts du Québec, Québec,
Canada.
¬ Fragiles, Musée d’art Moderne de saintetienne,
France.
¬ 40 ans de Figuratif en France, espace Culturel
François Miterrand, perigueux, France.
¬ 2008
¬ passwords.Cycle4. Readymade narratives,
Vitoria-Gasteiz, espagne. Curated by elisabeth
Lebovici.
¬ Figurative Zeichnungen / dessins figuratifs,
Galerie im Trakhlaus, salzburg, autriche
¬ Le visage qui s’éfface,Hotel des arts, Toulon, Fr.
¬ arts Le Havre 08 - biennale d’art contemporain,
prix partouche du court-métrage expérimental,
Le Havre
¬ 2007
¬ Vidéologie, Galerie Frédéric desimpel,
Bruxelles, Be.
¬ playback Musée d’art moderne/aRC, paris, Fr.
¬ The present moment memory seen on the
perspective of the years to pass », schindler’s
Factory, Cracovie, pologne.
¬ new Generation, Galerie Von Bartha, Basel, s.
¬ presque Rien, Living art Museum, Reykjavik,
Islande.
¬ 2006
¬ [poz] Galerie Frédéric desimpel.
¬ «aRT’FaB L’art, la femme, l’europe. première
édition de l’été culturel saint tropez, Fr.
¬ Musée d’art moderne de la ville de paris, Fr.
¬ notre histoire…, palais de Tokyo, France. Curated
by nicolas Bourriaud & Jérôme sans.
¬ 2005
¬ hello, Belluard, Fribourg, s.
¬ narcisse-visage , saint-Brieux, Fr.
¬ 2004
¬ Videotrafic, Barcelona, spain.
¬ paisaje después de la tormenta , T20 Gallery,
Murcia, es.
¬ audiolab, Künstlerhaus bethanien, Berlin, G.
¬ audiolab , Cité de la musique, paris, Fr.
¬ videotrafic, 15 french artists, Rotterdam. pB.
¬ video dia longhi, centre culturel français, Torino.
I.
¬ 2003
¬ Flambant vu, Corps spectacles, galerie 44
Toronto,Canada.
¬ Mercer Union, Contemporary art, Toronto ,
Canada .
¬ Videotrafic, Yokohama Culture Fondation,
Yokohama, Japan.
¬ collection de vidéos d’artistes, Lyon, France.
¬ Care of, espace d’art contemporain, Milan ,
Italy .
¬ Group show, almine Rech gallery, paris.
¬ 2002
¬ Fundamentalisms of the new order, audiolab,
nordic Institut for contemporary art, Copenhagen
, danemark.
¬ plus qu’une image, nuit blanche, paris.
¬ photoself, espai Lucas arte Contemporaneo,
Valence.
¬ Courant d’art. Courant d’air, galerie des galeries
lafayette, paris.
¬ Girls, performance au palais de Tokyo, paris,
Fran ce.
¬ Human Interest, Modern and Contemporary art,
philadelphia .
¬ 2001
¬ L’épicerie midi-minuit, paris , France .
¬ photofoto, flatland gallery, Utrecht , Holland .
¬ audiolab, Centre pompidou,paris.
¬ Team galley, new York , Usa .
¬ Flambant vu, Gallery sequence, Quebec ,
Canada .
¬ surface lisse, Museum of photography, Mougins,
France.
¬ My generation, atlantis gallery, Londres , UK .
¬ BHV inspires artists, paris , France .
¬ 2000
¬ dernières acquisitions, Musée d’art moderne
de la ville de paris,
¬ Mer belle à très belle, Batofar, curated by
solène Guillier, paris, France.
¬ Video night, Cologne, Germany.
¬ Living in a real world, musée de dhondt-dhaenens,
dhondt-dhaenens, Belgium.
¬ des arts plastiques à la mode, Christie’s , paris,
France.
¬ Girls, galeries art magazin and Brigitte Weiss,
Zurich,switzerland.
¬ Les trahisons du modèle, galerie de la chapelle
du Rham, Luxembourg, Luxembourg.
¬ Care of Berlin, curated by nathalie Boutin and
Marie-Blance Gebauer espace Ibiza, Berlin,
Germany.
¬ 1999
¬ Côte Ouest : a season of French Contemporary
art », new Langton art, san Francisco , Usa .
¬ Mode of art, Kunstverein für die Rheinlande und
westfalen, düsseldorf, Germany.
¬ Bitume-Bitumen, international festival of photo,
Bruxelles , Belgium .
¬ Hair styling, the cut of the month, curated by
toasting agency paris , France .
¬ soft ressistance, galerie Gebauer , Berlin ,
Germany .
¬ Tokyo 1998, Video art forum, art basel, switzerland.
¬ hypertronix, curated by Manel Clot, eacc, espai
d’art Contemporani de Castello , spain .
¬ 1998
¬ summer group show, pace Wildenstein Mac Gill
Gallery, new York, Usa.
¬ printemps de Cahors, curated by Jérôme sans.
¬ À quoi rêvent les années 90 ?, curated by Jean-
Charles Masséra, Montreuil, France.
¬ 1997
¬ French Institute of Bilbao, curated by Catsou
Roberts, Bilbao, spain.
¬ Traverse French propositions: Binario zero,
Milan , Italie.
¬ Biennale de Lyon, curated by Harald szeemann,
Lyon , France .
¬ 5 th biennale of Istambul, curated by Rosa
Martinez, Istambul, Turki.
¬
36
¬ Fenêtres sur cour, almine Rech gallery, paris ,
France .
¬ Beyond the banal: French art in the nineties,
curated by Lynn Gumpert and Franck poueymirou
Grey art Gallery, new York, Usa.
¬ Beyond the banal: French art in the nineties,
pittsburg Center for the arts, pittsburgh, Usa.
¬ Beyond the banal: French art in the nineties,
nexus Contemporary art Center , atlanta ,
Usa .
¬ Instants donnés, aRC, Museum of modern art,
paris , France .
¬ Video Flash, Hoenthal und Bergen Gallery,
Cologne , Germany .
¬ 1998
¬ Il futuro dellosguerdo, art Video festival, prato
Museum , prato , Italy .
¬ art & Video in europe, statens Museum for
Kunst, Copenhagen , danemark.
¬ Trace, paolo Vitolo gallery, Milan, Italy.
¬ Beige, saga basement, Copenhagen , danemark.
¬ perfect, Mot & Van den Boogaerd, Buselles,
Belgium.
¬ Messe, Basel, switzerland. Centre Culturel
atheneum, dijon, France.
¬ Travelling latéral, Le Quartier art center, Quimper,
France.
¬ du jour au lendemain, Gallery de l’école d’art,
Quimper, France.
¬ Vidéochroniques, Marseille, France.
¬ 1995
¬ Onzièmes ateliers du Frac des pays de La
Loire., saint-nazaire, France.
¬ aperto previously unrealesed, apaC, nevers,
France.
¬ au delà des apparences, Galerie des archives,
paris, France.
¬ 1994
¬ mai de la photo, Reims, France.
¬ ateliers 94, Museum of modern art, paris,
France.
¬ Winter of love, ps1 Museum, new York, Usa.
¬ Résidences secondaire, paris, France.
¬ pRIx
¬ 2005 Lauréate du Belluard, Fribourg, suisse.
aide individuelle à la création.
¬ 2004 aide individuelle à la création, dRaC île
de France.
¬ 2002 nominated for the price « Jalouse », paris,
France.
¬ 1999 nominated for the « Marcel duchamp »
price, paris , France .
public collections
¬ portraits couples F.n.a.C., Fonds national d’art
Contemporain.
¬ portaits eyes closed F.R.a.C., Fond régional
d’art Contemporain.
¬ Untilted 1996 Modern art Museum , paris .
¬ portraits 2 minutes, Bibliothèque municipale de
la ville de Lyon.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
sammy engramer
¬ né le 03/09/1968
¬ abréviations :
com. d’expo. : commissaire d’exposition
expo. coll. : exposition collective
en coll. : en collaboration
ass. : association
ex. : exemplaire
expositions
¬ 2010
¬ L’exposition exposée, La Friche la belle de mai,
Marseille
¬ BODY-MIND, exposition personnelle, Galerie
Traversée, com. d’expo. Judit Bönisch (Munich,
mars.) ;
¬ STARGAME, exposition personnelle, IaV
Orléans, com. d’expo. nicolas Royer (Orléans,
fév.) ;
¬ pLaY IT aGaIn !, expo. coll., Galerie de Multiples,
com. d’expo. Gilles drouot (paris, fév.) ;
¬ CaRaCTÈRes, expo. coll., FRaC poitou-Charentes,
com. d’expo. alexandre Bohn (angoulème,
jan.) ;
¬ JaMaIs, exposition personnelle, Galerie Municipale
du Rutebeuf, Clichy-la-Garenne, com.
d’expo. Guillaume Lasserre (paris, jan.).
¬ 2009
¬ COnCepTs, Les petits Formats de noël, Tours
(décembre) ;
¬ BITTe, GIBs Uns eIne ZWeITe CHanCe,
Land art, eurolandart. com. d’expo. : nathalie
Keurmeur (apenburg, sept.) ;
¬ Mes daLTOn, exposition collective, Châpelle
du Genêteil, com. d’expo. Bertrand Godot,
(Château Gontier, juillet) ;
¬ RIdeaUx sUR LOIRe, exposition collective,
com.d’expo. Cindy daguenet, (Candes saint
Martin, juillet) ;
¬ COnCOURs de MOnUMenTs, exposition collective,
le dojo, com. d’expo. elfi Turpin, Kristina
solomoukha, (nice, juin) ;
¬ VRaOUM, exposition collective, Maison Rouge,
com. d’expo. david Rosenberg, pierre sterckx,
(paris, mai) ;
¬ Le TRaVaIL de RIVIÈRe, exposition collective,
CRedaC, com. d’expo. Claire Le Restif, (Ivry
sur seine, fév.).
editions
¬ in Les OBJeTs FOUs de L’aRT COnTeMpO-
RaIn, Laurent Boudier, editions Hoëbeke (oct.)
¬ in L’empreinte, eesI, Université de Vigo (juin) ;
¬ in CRaZY KanJI, eve Kusner, stone Bridge
press Berkeley, Californie (fév.) ;
¬ Revue LaURa (avril/oct.).
expositions
¬ 2008
¬ desIGn/daseIn, exposition personnelle,
Centre d’art contemporain de Colomiers, com.
d’expo. arnaud Fourrier (Colomiers (déc.) ;
¬ LaRsen, exposition collective, Frac poitou-Charentes,
(angoulême, nov.) ;
¬ espaCe LIMITe, exposition personnelle, Musée
de l’objet, com. d’expo. Gunter Ludwig (Blois,
sept.) ;
¬ ne pIpe, exposition personnelle, Galerie
Claudine papillon, com. d’expo. Claudine
papillon (paris, sept.) ;
¬ 1% de pResQUe RIen, exposition collective,
Lauréat d’1% de presque Rien, com. d’expo.
FanCLUB (paris, mai) ;
¬ sOMeTHInG LIKe a COMpLex FIGURe In a
peRsIan CaRpeT, exposition personnelle, esa
Clermont Communauté, com. d’expo. elisabeth
Wetterwald (Clermont-Ferrand, mai) ;
¬ Less MOneY, MORe LOVe, the private collection
of Thibaut de Ruyter, expo. coll. (Berlin,
mai) ;
¬ MOTs CROIsÉs, Intervention pérenne pour un
centre sportif, commanditaire, sCpa Rouillon-
Lemaître (Monthodon, mars) ;
¬ spaCe LIMIT, exposition personnelle, Galerie
Traversée, com. d’expo. Judit Bönisch (Munich,
fév.)
edition
¬ Un anGLe de MUR pOUR aLLeR aU COIn,
esa Clermont Coummunauté, 4 pages a4, 1500
ex. (mai) ;
¬ Les paGes aRRaCHÉes, éditions Blackjack,
domaine de Chamarande, livre 24p. Coul.
650ex. (fév.) ;
¬ Revue LaURa (avril/oct.) ;
¬ posture(s)/Imposture(s), éd. du Mac/Val ;
¬ French Connection, éditions Blackjack.
expositions
¬ 2007
¬ FRaCTURe sOCIaLe, Galerie dominique Fiat,
expo. coll. com. d’expo. patrice Joly (paris, déc.)
¬ speed daTInG 2, expo. coll. com. d’expo.
patrice Joly (nantes, déc.) ;
¬ ÉCHO/paRCOURs InVenTÉs, exposition
collective en relation à la collection du Musée
de l’Objet, com. d’exp. sammy engramer (Blois,
déc.) ;
¬ pRIx RICaRd, dÉRIVe, exposition collective,
com. d’expo. Mathieu Mercier (paris, oct.) ;
¬ BIennaLe de LYOn 2007, Intervention suite à
une proposition de saadane afif, (Lyon, sept.) ;
¬ COUnTRY paRTY, exposition en collaboration
avec david evrard, com. d’expo. Judith Quentel
(Chamarande, juil.-août-sept.) ;
¬ MÄÂK’s spIRIT, Concert avec le groupe Mäâk’s
spirit, en collaboration avec Benjamin Cadon,
(Tours, mai) ;
¬ speed daTInG, expo. coll. com. d’expo. patrice
Joly (Rennes, mars.) ;
¬ FaITes de L’aRT !, Intervention au domaine
de Chamarande pour l’anniversaire de l’art
de Robert Filliou, com. d’expo. Judith Quentel
(Chamarande, janv.) ;
¬ pIeCes eT MORCeaUx, expo. coll. à l’ersep de
Tourcoing, galerie de l’école (Tourcoing, janv.)
edition
¬ COnJUGaIsOn, photocopie, 60 ex.
¬ pIQUe-nIQUe, Musée de Gravelines + CneaI,
8p. coul., 500 ex.
¬ GeBeT, Musée de Gravelines + CneaI, 8p.
coul., 500 ex.
¬ Revue LaURa (avril/oct.)
¬ Bourse
¬ aide à la création de la Région Centre.
expositions
¬ 2006
¬ TWIns, dépôt d’une œuvre au café « Le Café
» de décembre 2006 à Juin 2007, com d’expo.
Groupe Laura (Tours, déc.) ;
¬ GRaVeLInes x CneaI= Curateur pour la
collection du Cneai au Musée de Gravelines,
(Gravelines, nov.) ;
¬ COsa nOsTRa, exposition collective, com.
d’expo. Glassbox (paris, nov.) ;
¬ TRÈs peTITe VITesse a-R, Intervention collective
dans un train entre paris et Cerisy, com.
d’expo. K. de Balmann F.Ollereau (paris, sept.) ;
¬ aRT FRanCe BeRLIn, exposition collective,
saison française au Martin Gropuis Bau, com.
d’expo. Laurent Lebon (Berlin, sept.) ;
¬ MIaM/MIaM GLOU/GLOU, exposition collective,
Musée International d’art Modeste, com.
d’expo. Véronique Baton (sète, avril) ;
¬ deRIVee (CneaI=), dans le cadre de l’exposition
« Transmission », Villa arson, com. d’expo.
sylvie Boulanger (nice, mars) ;
37
¬ d’enTRee de JeU, exposition collective, collection
Frac poitou-Charentes, Chapelle Jeanne
d’arc (Thouars, fév.)
¬ FICHTe & CHIps, exposition personnelle à la
Glassbox, com d’expo. Glassbox (paris, fév.) ;
edition
¬ Revue LaURa (oct.)
¬ Revue MOUVeMenTs (mars-avril) ;
¬ Revue JOe daLTOn, Éditeur : david evrard
(mai) ;
¬ Bourse
¬ Bourse aFaa, Villa Médicis Hors-Les-Murs, projet
pour la ville de Berlin « BeRLIn COnCepT
TRUCK ».
expositions
¬ 2005
¬ KOMpLOT FaIT dU COMMeRCe, présentation
d’écussons, de badges et multiple, (Bruxelles,
déc.) ;
¬ MIaM-MIaM GLOU-GLOU, Réalisation et présentation
d’une étiquette de vin, com d’expo.
Véronique Baton (sète, déc.) ;
¬ dÉpÔT, dépôt d’une œuvre au café « Le Café
» de novembre 2005 à Juin 2006, com d’expo.
Groupe Laura (Tours, nov.) ;
¬ nOUILLeYORK, présentation de deux œuvres «
Uroplan » et « e » dans le cadre d’un événement
organisé par le Conseil Général d’Indre et Loire
(new York, oct.) ;
¬ ZOOGaLeRIe, exposition personnelle à la
Zoogalerie « Butterfly », com d’expo. patrice
Joly (nantes, mai.) ;
¬ paRaTRanCe, Intervention sur la plage de
Candes-saint-Martin, com d’expo. dominique
Laurent d’Hueppe (mai).
¬ Le LIVRe eT L’aRT, Galerie de Multiples, com
d’expo. G. drouot et M.Mercier (nantes, juin).
edition
¬ nO nOse LasT nIGHT, projet réalisé dans le
cadre de Fractal Musik «no repeat, no repeat»
une édition de la station Mir, & Joël Hubaut
(Caen), en coll. avec Jérôme duvigneau et
emmanuel découard (avril) ;
¬ Revue Les daLTOns
¬ Éditeur david evrard) (mai) ;
¬ Revue MOUVeMenTs
¬ carte blanche, double page (juin).
¬ articles
¬ Revue aRT pRÉsenCe
¬ Interventions régulières
¬ Bourse
¬ Bourse du FIaCRe, aide à la création.
¬ programmation
¬ Responsable de la programmation Groupe
Laura ;
¬ Membre du comité de programmation du
festival Rayons Frais 2005 ;
¬ expert pour le 1% de la Médiathèque Tours
nord 2005 2006.
¬ presse
¬ Les Inrockuptibles (juin)
expositions
¬ 2004
¬ ZOOGaLeRIe, exposition collective à la Zoogalerie
« Vente du Lot n° 49 », com d’expo. patrice
Joly (nantes, déc.) ;
¬ Le pLUs peTIT dpI, Intervention sur le site
Internet de Véronique Hubert (oct.) ;
¬ FIaC 2004, stand Florence Loewy, stand Galerie
de Multiples (paris, oct.) ;
¬ L’aRTIsTe eT CeUx QUI Le sOUTIennenT,
exposition collective, espace Tajan, com d’expo.
G.drouot, M.Mercier (paris, sept) ;

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
¬ ResIdenCe d’ÉTÉ pOUR Une saUCIsse, présentation
de maquettes en coll. avec sIMOna
denICOLaÏ et IVO pROVOOsT, à la Galerie
paolo Boselli (Bruxelles), Librairie Florence
Loewy (paris), Galerie Glassbox (paris), prod.
Jean-Christophe Rouillon (architecte) (septembre);
¬ ÖFFenTLICHKeIT, projet réalisé dans le cadre
du Festival Rayon Frais (Tours), en coll. avec la
Compagnie Off (juillet) ;
¬ OasIs, exposition collective à la Glassbox, en
coll. avec Marie-Belenotti Bellot et eric Foucault
(Juin) ;
¬ L’enLÈVeMenT d’eUROpe, présentation au
café « Le café » dans le cadre du séminaire
Open source à Tours, en coll. avec l’association
ergo (expo. coll.), catalogue « Lavotopic Tour
2001 » (Juin) ;
¬ LIVRe d’anGLe, exposition dans les bureaux
du service Culturel de la Mairie de Tours,
(Mars).
¬ LapsUs (sein-sien), Wall painting, commande
privée, Tours (février, vernissage et présentation
de l’œuvre).
editions
¬ aUFLÖsUnG
¬ Un écusson brodé (janvier) production Groupe
Laura ;
¬ La peTITe GUeRRe (sUITe)
¬ dix écussons brodés (mars) ;
¬ articles
¬ Revue aRT pRÉsenCe
¬ Interventions régulières + « La Vie de Château
» n° 52 (déc.) ;
¬ Journal de la Fiac 2004 (interview d’anaïd
demir).
¬ Catalogues
¬ Catalogue du Transpalette « 1998-2003 »
Bourges ;
¬ Catalogue « Contenant-Contenu », monographie.
¬
expositions
¬ 2003
¬ L’HÔTeL de L’HaRpe (photos numériques),
expositions collectives Les petits Formats de
noël, Tours (décembre) ;
¬ L’HÔTeL de L’HaRpe, exposition collective
«Black Out» au FRaC poitou-Charentes,
Com.d’expo. : Olivier Chupin, angoulême
(novembre) ;
¬ pUBLIC, Livres d’artistes et œuvres de circonstances,
Librairie Florence Loewy, paris (avril) ;
¬ Le LITTeRaLIsMe, site Internet en coll. avec
david Foucher, www.litteralisme.fr.st, Fête de
l’Internet, Tours (mars) ;
¬ Un CaRRÉ de BLOnde sUR FOnd BLanC,
spéciale dédicace, Musée de Rochechouard,
Com. d’expo. : saadane afif, Matthieu Mercier
(expo. coll.), Rochechouard (mars).
editions
¬ In GOd We FUCK
¬ Un écusson brodé (mars) ;
¬ Le pRIx MaRCeL dUCHaMp
¬ Intervention sur la revue Mouvement (mars)
¬ projet réalisé dans le cadre de l’association
Groupe Laura.
¬ article
¬ Les aMIs dÉGUeULenT
¬ articles dans la revue art présence (cf. Bibliographie).
expositions
¬ 2002
¬ ILLUsTRaTOR x (signatures), expositions
collectives Les petits Formats de noël, Tours
(décembre) ;
¬ L’HÔTeL de L’HaRpe, Lycée e.Vinet, Barbezieux
(mai).
editions
¬ Une CaMpaGne pUBLICITaIRe, 28 encarts
publicitaires dans les revues art présence, art
press, Complex-tri, Zéro Un, Zéro deux. projet
réalisé dans le cadre de l’association Groupe
Laura, financé par l’aide à la Création de la
drac Centre (juin).
¬ La MaCHIne À LapsUs, edition de 2 dVd,
document expérimental réalisé avec Jean-Michel
Valtat (Médecin psychiatre) dans le cadre
d’une résidence à La station Mir, Hérouville
saint Clair (août) ;
¬ a, 300 ex., livre de 32 pages, dans le cadre
d’une résidence à La station Mir, Hérouville
saint Clair (août), editions Laura delamonade ;
¬ LIVRes, 200 ex., 18 livres d’artistes dont La
Femme au perroquet (500 ex.), financé par Le
CaC de pougues-Les-eaux. aide à la Création
de la drac Centre. editions Laura delamonade
(mars) ;
¬ La peTITe GUeRRe, 100 ex., 5 écussons brodés,
financé par Le CaC de pougues-Les-eaux.
editions Laura delamonade (mars).
expositions
¬ 2001
¬ s’expOseR, Le Café, Tours, en coll. avec l’association
Groupe Laura (déc.) ;
¬ L’enLÈVeMenT d’eUROpe, projet Lavotopic,
Genève, Lyon, nantes, dijon. en coll. avec
l’association ergo (expo. coll.), catalogue «
Lavotopic Tour 2001 » (oct.) ;
¬ L’HÔTeL de L’HaRpe, La Galerie, noisy-le-sec,
com. d’expo. : Hélène Chouteau (expo. coll.)
(sept.) ;
¬ L’HÔTeL de L’HaRpe, site Internet en coll. avec
david Foucher, www.lhoteldelharpe.fr.st
¬ École Municipale de st-Cyr-sur-Loire (sept.) ;
¬ sOBI Katalyse
¬ Le parvis, Ibos, com. d’expo. : Joël Hubaut
(expo. coll.) (avril) ;
¬ aU HasaRd BeLTsHassaR, Galerie du
Haïdouc, Bourges, en coll. avec l’association
Bandits-Mages (mars) ;
¬ p.O.s., site Internet, www.p-o-s.org, avec le
soutien de la Fondation de France, en coll. avec
l’association eternal network (expo. coll.).
edition
¬ MaRs
¬ 80 ex., photocopies.
¬ articles
¬ articles dans les revues art présence, 02 et 01
(cf. Bibliographie).
¬ Résidence
¬ Résidence pédagogique au Centre d’art
Contemporain du parc saint Léger, pougues-
Les-eaux.
¬ Bourse
¬ Bourse du FIaCRe, aide à la création.
expositions
¬ 2000
¬ Les ÉRInnYes, Le Transpalette, Bourges; en
coll. avec l’association emmetrop (nov) ;
¬ aCTIF/RÉaCTIF, Le Lieu Unique, com. d’expo. :
Robert Fleck, nantes (expo. coll.) (avril).
¬ editions
¬ Les ÉRInnYes, 1500 affiches, 3500 éditions, Le
Transpalette, Bourges; en coll. avec l’association
emmetrop (nov) ;
38
¬ MICHeL FÉdÉROVITCH, 1000 ex. en coll. avec
Le Lieu Unique (avril).
¬ articles
¬ articles dans les revues art présence et 02.
expositions
¬ 1999
¬ L’aRCHITeCTe esT aBsenT, Le MaÇOn a
pRIs La FUITe..., Galerie de l’esBa de Tours, en
coll. avec nadège Mothé, stéphane Rumeau et
eric Foucault (oct) ;
¬ FOLIe WIndsOR CHeZ sOTHeBY’s, Zoo
Galerie, nantes, en coll. avec nina sidow, com.
d’expo. : patrice Joly (avril) ;
¬ pas de FaMILLe sans LInGe saLe, Le Café,
Tours, en coll. avec Rubin steiner (mars).
¬ articles
¬ articles dans la revue art présence.
¬ editions
¬ ROYaL des CHaMps, (illimité) ;
¬ La FeMMe aU peRROQUeT, 500 ex., Galerie
Michel Rein, ayant bénéficié de l’aide à la
première exposition.
expositions
¬ 1998
¬ Le sOnGe L’InGÉnIeUR RHeIn, en coll. avec
agathe Lievens, Jérôme duvigneau et Franck
audoux
¬ Galerie Michel Rein, Tours (juin).
¬ articles
¬ articles dans les revues art présence et 02.
¬ Bourse
¬ Bourse du FIaCRe, aide à la première exposition.
expositions
¬ 1997
¬ Le Re-COnCepT, eMBa de Valenciennes, com.
d’expo. : Bernhard Rüdiger (nov.) ;
¬ dU sOCLe MOBILe aU saLOn BLeU, Festival
Bandits-Mages 97, Bourges (mai).
¬ sTRUGGLe FOR LIFe, CCC, com. d’expo. : a.
Julien-Laferrière, Tours (février) ;
¬ articles
¬ articles dans les revues art présence, Technikart,
Mir x press et Catalogue Bandits-Mages
97 (cf. Bibliographie).
¬ Bourse
¬ Bourse du FIaCRe, aide à la création.
editions
¬ LapsUs 80 ex., photocopie ; ÉCHeLLe 80 ex.,
photocopie ; TaVOLeTTa 80 ex., photocopie ;
CeRneaU-CeRVeaU 80 ex., photocopie ; eCRI-
VeZ-GROs, eLLe esT sOURde 80 ex., photocopie
; COMMUnIQUe 80 ex., photocopie ; Une
pOMMe 80 ex., photocopie ; — MessaGes 200
ex. réalisé à l’enBa - Bourges.
expositions
¬ 1996
¬ TOUs enseMBLe, Galerie Marcel duchamp,
Châteauroux (juin) ;
¬ TOHU BOHU & CO, Octeville, (mai) ;
¬ TOUT VeRT OU RIen, Grand Linière, com.
d’expo. : Joël Hubaut (avril).
¬ articles
¬ articles dans les revues art présence, Mir x
press et Rézo (cf. Bibliographie).
¬ Résidence
¬ Résidence au Collège Marcel duchamp,
Châteauroux.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
editions
¬ La CHOse de L’aRT 80 ex., photocopie ;
LanCaGe 80 ex., photocopie ; MaLÉVITCH
en T.G.V. 80 ex., photocopie ; aBsTRaCTIOn
GÉOMÉTRIQUe InFInIe 80 ex., photocopie.
¬ 1995
¬ article
¬ Catalogue Bandits-Mages 95.
exposition
¬ 1994
¬ aVURnas
¬ salle d’exposition de la dRaC, com. d’expo.
: Joseph Mouton et philippe Oudard, nantes
(expo. coll.) (juin).
¬ edition
¬ aVURnas
¬ Catalogue post-diplôme.
¬ Bourse
¬ post-diplôme, nantes.
exposition
¬ 1993
¬ dOUZe, Maison de la Culture, com. d’expo. :
sylvie Roux, Bourges (expo. coll.) (juin).
¬ edition
¬ dOUZe, Catalogue collectif.
expositions
¬ 1991
¬ expOsITIOn des eTUdIanTs de 4e annÉe
de L’enBa de BOURGes, Château d’eau, com.
d’expo. : Henri Basmadjian, Bourges (juin).
¬ FaCes eT FaÇades, 15 rue porte Jaune, com.
d’expo. : daniel arnaison, Bourges (mars) ;
exposition
¬ 1989
¬ MICKeY paRade, L’appart, com. d’expo. :
etienne Baboulène, Bourges.
¬
anne-marie jugnet
& alain clairet
anne-Marie Jugnet & alain Clairet vivent et
travaillent ensemble.
expositions personnelles :
¬ 2011
¬ « Un abrégé » Mamco, Geneve
¬ « still Life-Los alamos » Galerie serge Le
Borgne, paris
¬ 2000
¬ «séries égyptiennes», Gandy gallery, prague.
¬ «séries américaines», Trafic F.R.a.C. Haute-normandie,
sotteville-Les-Rouen.
¬ «J’entendis un ver luisant», Galerie Josselyne
naef, Lyon.
¬ 1999
¬ Les jardins du Winter palace, Luxor, egypte -
organisé par Gandy Gallery, prague.
¬ Transpalette, Bourges.
¬ 1998
¬ Le théâtre des terrasses, organisé par nadine
Gandy, Gordes.
¬ Galerie erna Hécey, Luxembourg.
¬ «Le merle, cheese/burger, ...et Cie «, 9 bis,
saint-etienne.
expositions collectives :
¬ 2010
¬ « Le sourire du chat opus 1 & 2 » Collection du
Frac des pays de la Loire, nantes
¬ « america deserta »Centre d’art de pougues les
eaux, France
¬ 2009
¬ « 10th anniversary exhibition dunn and Brown
Contemporary, dallas
¬ 2001
¬ «L’esprit de famille», organisé par le M.a.m.c.o.
de Genève à la Villa du parc, annemasse.
¬ 2000
¬ stéphane ackermann, Luxembourg.
¬ «Mapping, territory, connexions», Galerie anne
de Villepoix, paris.
¬ «The city», Galerie nicole Klagsbrun, new York.
¬ «L’art dans le vent», organisé par dominique
Marchès, domaine de Chamarande.
¬ «drapeaux d’artistes-World Wild Flags», Liège,
aachen, Knokke, luxembourg.
¬ «Light pieces», Casino Luxembourg, Luxembourg.
¬ «The go-between», Galerie erna Hécey,
Luxembourg.
¬ 1999
¬ «Faces», organisé par Gandy Gallery, prague,
Hôtel scribe, paris .
¬ «L’écrit, le mot, le texte», organisé par philippe
piguet, Fondation daniel & Florence Guerlain,
Les Mesnuls.
¬ «L’art contemporain «français», génération
2000», espace paul Ricard, paris.
¬ «Licht parcours», Haus «salves Hospes»,
Kunstverein Braunschweig e.V., Braunschweig.
¬ 1998
¬ «dix affiches autour de la Biennale», 9 bis,
saint-etienne.
¬ «photographies», Galerie erna Hécey, Luxembourg.
¬ Centre d’art Contemporain de Vassivière en
Limousin.
¬ «au nom du sport», texte de Charles-arthur
Boyer, Galerie Gabrielle Maubrie, paris.
¬ «L’objet-dard», organisé par stéphane Moreaux,
paris.
¬ «Les transports de l’image», organisé par dominique
païni, Le Fresnoy.
¬ «Ici et maintenant (encore)», a.p.s.p.V., Caisse
des dépôts et consignations, paris.
¬ 1997
¬ «Ici et maintenant», a.p.s.p.V., la Grande Halle,
parc de la Villette, paris.
¬ «1 minute scenario», organisé par Jérôme sans,
Le printemps de Cahors.
intervention :
¬ 1998
¬ «22 v’la le siècle !», intervention sur la commune
de saint-priest, face au Musée d’art
Moderne de saint-etienne, dans le cadre de la
première Biennale Internationale de design,
saint-etienne.
¬ 1999-2000
¬ «22 v’la le siècle !», Centre d’art Contemporain
de Vassivière en Limousin.
foires d’art contemporain :
¬ 2000
¬ Foire Internationale de Bruxelles, Galerie erna
Hécey, Luxembourg.
¬ 1999
¬ Foire Internationale de Bruxelles, Galerie erna
Hécey, Luxembourg.
¬ 1998
¬ FIaC, Galerie erna Hécey, Luxembourg.
¬ Foire Internationale de Bruxelles, Galerie erna
Hécey, Luxembourg.
¬ Chicago art Fair, Galerie Gabrielle Maubrie,
paris.
39
collections publiques :
¬ 1998
¬ F.n.a.C. France.
¬ 1 pour 100, espace public
¬ 2000
¬ pôle Universitaire saint Jean d’angely, nice. en
collaboration avec philippe Gronon.
¬ 1998
¬ Tribunal de commerce de nice, architecte :
Jacques Ferrier.
installation permanente :
¬ Inauguration pour les fêtes du troisième millénaire
d’une œuvre permanente dans les jardins
du Winter palace Hotel, Luxor.
editions :
¬ 1999
¬ 24 cartes postales de langages et de ponctuations
en mille exemplaires, édition Winter
palace Hotel, Luxor.
¬ 1998
¬ «Un endroit idéal», affiche tirée à cent exemplaires,
édition 9bis, saint-etienne.
¬ «22 v’la le siècle !» 3 x 8 phylactères, édition
erna Hécey, Luxembourg.
¬ «Le merle», 10 cassettes audio, édition 9bis,
saint-etienne.
¬ «Le merle», 10 cassettes audio, édition Galerie
erna Hécey, Luxembourg.
rainier lericolais
¬ Born in 1970 in Châteauroux, France. Lives and
works in paris, France.
solo exhibitions (selection)
¬ 2012
¬ Volume 4, Frac Limousin, Limoges, France
¬ 2011
¬ abstracks, Confort Moderne, poitiers, France
¬ 2010
¬ scannogramme, Clockwork Gallery, Berlin,
Germany
¬ Lam, bruits de fond(s), galerie net art, musée
d’art moderne Lille Métropole, France
¬ Intangible, ecole Régionale des Beaux-art,
Rouen, France
¬ 2009
¬ Le Malentendu est productif, galerie frank
elbaz, paris – France
¬ 2007
¬ galerie frank elbaz, paris – France
¬ 2006
¬ Galerie decimus Magnus art, Bordeaux –
France
¬ second Rapport annuel, Galerie des Beauxarts,
Tours – France
¬ sMp, Marseille – France
¬ Galerie Cortex-atletico, Bordeaux – France
¬ 2004
¬ Copie, Galerie Jean Brolly, paris – France
¬ 20 Jazz punk Great, Librairie Florence Loewy,
paris – France
¬ 2003
¬ Centre Culturel J.p. Fabrègue, st Yrieix-la-perche
– France
¬ Galerie edouard Manet, Gennevilliers – France
¬ Centre Culturel Français, Turin – Italy
¬ 2002
¬ Galerie decimus Magnus art, Bordeaux –
France
¬ 1999
¬ Institut Français, düsseldorf – Germany
¬ salzmannbau atelier am eck, düsseldorf

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
¬ 1995
¬ My life as a playmobile, Rebecca+sophie, paris
– France
¬ 1993
¬ Cheminer, Bourges – France
group exhibitions (selection)
¬ 2012
¬ Michel aubry, Rainier Lericolais, Richard Monnier,
Marion Meyer, paris, France
¬ 2011
¬ slap, Maison des arts, Grand Quevilly, France
¬ City sonic, Mons le son dans la cité, Grand halle
des abattoirs, Mons., Belgique
¬ Instants Chavirés, parisonic, Hear & now, Montreuil,
France
¬ Choses Incorporelles, Chapelle du Carmel,
Libourne, France
¬ aràkhnê, de file en aiguille dans le dessin, galerie
Laurent Mueller, paris, France, in collaboration
with the drawing lab
¬ echoes, Centre culturel suisse, paris, France
¬ Rainier Lericolais, Richard Monnier, Marion
Meyer Contemporain, paris, France 2009
¬ dispositifs sonores, Maison de la culture de
Bourges, France, curated by Hubert Besacier
¬ Faux jumeaux, s.M.a.K., Gand – Belgium
¬ L’exposition rayonnante portraits, photographie
d’espace et d’objets après Man Ray, Frac
Limousin - France
¬ 2010
¬ Carnet d’inspiration +, musée d’art moderne
de la Ville de paris / aRC, paris, France
¬ play It !, librairie Florence Loewy, paris, France
¬ Listen to Your eyes, École supérieure d’art de
Metz Métropole, France
¬ play It again !, galerie de multiples, paris,
France
¬ previously on Optical sound, galerie Frédéric
Giroux, paris, France
¬ sympathy for the devil, galerie de multiples,
paris, France
¬ electro géo, Frac Limousin, Limoges, France
¬ 2008
¬ Cover Records, Immanence, paris – France
¬ Breakfast at Tiffany’s, Galerie de Multiples, paris
– France
¬ Cent, Galerie defrost, paris – France
¬ sculptural proposition, Galerie Frédéric desimpel,
Brussels – Belgium
¬ Caprice des Jeux, FRaC aquitaine, Bordeaux –
France, curated by Jean-François dumont
¬ après l’eden, Lieu Unique, nantes – France
¬ amorce(s), École municipale des Beaux-arts /
Galerie edouard Manet, Gennevilliers – France,
curated by Lionel Balouin
¬ photo peinture épisode 2, FRaC Limousin,
Limoges – France
¬ École supérieure d’art et Céramique, Tarbes
– France
¬ 2007
¬ airs de paris, Centre pompidou, paris – France
¬ The sound of Music, Broelmuseum, Courtrai –
Belgium
¬ Re-trait, espace paul Ricard, paris, France, curated
by Claire staebler
¬ accords excentriques, B.p.s.22, Charleroi –
Belgium
¬ arturas Bumsteinas-Rainier Lericolais, ecole
Régionale des Beaux-arts de Rouen – France
¬ 2006
¬ accords excentriques, Chamarande – France
¬ Lovely shanghai Music, Zendai Museum of
Modern art, shanghai – China, curated by John
armleder
¬ deaf, galerie frank elbaz, paris – France
¬ Liaisons excentriques, domaine de Chamarande
– France
¬ puzzle 02, École nationale d’art décoratif,
Limoges – France
¬ nouvelles fabriques d’images et de sons, Frac
Limousin, Limoges – France
¬ 2005
¬ Un certain regard, Galerie edouard Manet,
Gennevilliers – France
¬ popisme épisode IV, Galerie des Beaux-arts,
Tours – France
¬ puzzle 01, École nationale d’art décoratif,
aubusson – France
¬ Contrée, Frac poitou-Charentes, angoulême –
France
¬ 2004
¬ Bienvenue à entorpia, Centre national d’art et
du paysage, Vassivière – France
¬ Loredana sperini, Rainier Lericolais, dina4projekte,
München – Germany
¬ Toi et moi collections Bucquoit et Crespin, École
d’art G. Jacot, Belfort – France
¬ and the show goes on (popisme), espace des
arts plastiques, Vénissieux – France
¬ Black come follow me into this flower called
nowhere, Galerie n. d. Marquardt, paris –
France
¬ 2003
¬ Une promenade en été, Galerie Jean Brolly,
paris – France
¬ 6 oeuvres musicales du Frac Limousin, BnF,
Limoges – France
¬ Un cabinet de dessins et d’oeuvres sur papier,
Galerie Jean Brolly, paris – France
¬ 2002
¬ duo, La BF15, Lyon – France
¬ L’art vu à distance 2, Frac Limousin, Limoges
– France
¬ Bienvenue willkommen welcome @ altkirch,
Crac alsace, altkirch – France
¬ Tier inclus, Le 19 C.a.C., Montbéliard – France
¬ 2001
¬ 9bis hors les murs, Galerie Garde à vue, Clermont-Ferrand
– France
¬ Mur/Murs ou l’art dans le vent, Château
d’angers – France
¬ Un territoire familier, Musée des Beaux-arts,
Orléans – France
¬ Voisins-Voisines, Glassbox, paris – France
¬ The Black party, Kunst Museum, Liechtenstein
¬ 2000
¬ Galerie 9 bis, Maison des avocats, (avec daniel
schlier), saint etienne – France
¬ L’art dans le vent, Château de Chamarande,
Chamarande – France
¬ Une suite décorative 3e mouvement, Frac
Limousin, Limoges – France
¬ Tchépamoï, Lieu privé, Grenoble – France
¬ 1999
¬ 5, Galerie Marcel duchamp, Châteauroux –
France
¬ Lucky deep, La Vigie, nîmes – France
¬ non Fiction, CCCB, Barcelone – spain
¬ drawings that I found, Galerie s. ackermann,
Luxembourg
¬ Tutto nero o niente, Galerie sabine Wachters,
Brussels – Belgium
¬ 1998
¬ Galerie 9 bis, (avec damien deroubaix), saint
etienne – France
¬ Biennale de design, saint etienne – France
¬ 1996
¬ ex-position, Rebecca+sophie, paris – France
¬ desseins de dessins, Galerie alessandro Vivas,
paris – France
¬ 1995
¬ My Bloody Valentine, Real art foundation, Barcelone
– spain
¬ 1994
40
¬ 1,B,Ix,12,4-0, Galerie Barbès, paris – France
¬ 1993
¬ Cheminier, Bourges – France
¬ Leiseing naissant, entrepot Leiseing, Bourges
– France
¬ 8 sérigraphies, 3 paillassons, 1 cercle, project:
Olivier Mosset, Galerie La Box, Bourges –
France
¬ 1992
¬ performance, Festival Bandits-Mages, Bourges
– France
¬ sur l’écriture, École nationale supérieure des
Beaux-arts, Bourges – France
bibliography
¬ 2009
¬ Mouvement n°50
¬ 2008
¬ azimut n°15
¬ French Connection, édition « Black Jack »
¬ 2007
¬ airs de paris, édition du Centre pompidou
¬ 2006
¬ Gotokuji, ClarysBooks
¬ Le dpI, sémiose edition
¬ “96-06” troisième époque, édition « Frac
Limousin »
¬ 2004
¬ apparition, by Ryoko sekigush,édition « Les
cahiers de la seine texte »
¬ 2003
¬ Rainier Lericolais, by Jean François dumont,
Ryoko sekigushi, édition « Le 19 Montbéliard
¬ & Galerie e. Manet », Gennevilliers textes
¬ art press n°286
¬ aden, du 19 au 25 Février
claude levêque
¬ né en 1953 à nevers,
¬ vit, travaille à Montreuil (seine-saint-denis) et à
pèteloup (nièvre)
expositions personnelles
(sélection)
¬ 1984, paris, Galerie Éric Fabre
¬ 1987, Meaux, Musée Bossuet
¬ 1987, ’s Hertogenbosch, “La chambre de Vincent”,
Musée d’art Contemporain
¬ 1988, paris, Galerie de paris
¬ 1990, Meymac, abbaye saint-andré, Centre
d’art Contemporain / Ibos-Tarbes, parvis 2 /
pau, parvis
¬ 1991, paris, Galerie de paris
¬ 1992, nevers, “Jour de chance”, Opération HLM,
apaC
¬ 1993, Bourges, “appartement occupé”, emmetrop
¬ 1994, paris, Galerie de paris
¬ 1994, Bourges, “appartement occupé”, emmetrop
¬ 1994, Cologne, Galerie Hiltrud Jordan
¬ 1995, Laval, “La piscine, les images du plaisir”,
FRaC pays de la Loire
¬ 1995, poitiers, “Chambre 321”, Le Confort
Moderne
¬ 1996, paris, “My Way”, aRC / Musée d’art
moderne de la ville de paris
¬ 1996, Bruxelles, “I Wanna Be Your dog”, atelier
sainte-anne
¬ 1996, paris, “Les Champions”, Galerie de paris
¬ 1996, Luxembourg, Galerie Toxic new art
¬ 1997, Kassel, “Troubles”, Kasseler Kunstverein
¬ 1997, Fribourg, Fri-art, Kunsthalle
¬ 1998, nice, “plus de lumière”, Villa arson

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
¬ 1998, paris, “Les lumières de la ville”, chez
pierre Chevalier
¬ 1998, paris, “Game’s Over”, Galerie du Jour /
agnès b.
¬ 1999, Bourges, “World Cup”, Transpalette,
emmetrop
¬ 1999, Madrid, “Virus day (project room)”, arco
99
¬ 1999, Chicago, “Oscillations”, state street
Bridge Gallery
¬ 1999, new York, “stigmata”, ps1 Museum
¬ 1999, dijon, “Kollaps”, Le Consortium
¬ 1999, nantes, “sentier Lumineux”, Lieu Unique
¬ 2000, Munich, Haüsler Kunst projekte
¬ 2000, Thiers, “Herr Monde”, Le Creux de l’enfer
¬ 2000, Marseille, “scarface”, Cinéma Les Variétés,
FRaC provence-alpes-Côte d’azur
¬ 2000, Luxembourg, “Le droit du plus fort”,
agence d’art stéphane ackermann
¬ 2000, saint-etienne, “Caos Verde”, Café 9
¬ 2001, Brest, “Le meilleur des mondes”, Centre
d’art passerelle
¬ 2001, Barcelone, “Let’s dance”, espace 13,
Fondation Miro
¬ 2001, paris, “ende”, Galerie Yvon Lambert
¬ 2002, Lyon, “Mon combat”, La salle de bain
¬ 2002, Tokyo, “Reconstruire la fenêtre”, Rice
Gallery
¬ 2002, noisy le sec, “Welcome to pacific
dream”, La Galerie
¬ 2002, strasbourg, “City strass”, Musée d’art
moderne et contemporain
¬ 2002, Berlin, “d’evian”, Galerie arndt and
partner
¬ 2002, Mito, “double manège”, Contemporary
art Center, art Tower Mito
¬ 2003, Château-Gontier, “Boomerang”, Chapelle
du Genêteil
¬ 2003, Genève, “albatros”, MaMCO
¬ 2004, paris, “entrevue”, Le seuil, Chapelle
notre-dame de la sagesse
¬ 2004, Grenoble, “Kurt Cobain, 8 avril 1994”, La
nouvelle Galerie
¬ 2004, paris, “Vinaigre”, Galerie Yvon Lambert
¬ 2005, paris, “Herr monde” pour “Minevent” de
Merce Cunningham, Opéra-Garnier
¬ 2005, paris, “Rumeur”, Galerie des Multiples
¬ 2005, sigean, “Vinaigre”, L.a.C
¬ 2005, Vassivière, “1000 plateaux”, Centre international
d’art et du paysage
¬ 2005, aniane, “Cercles”, Chapelle des pénitents
¬ 2006, Vitry-sur-seine, “Le grand sommeil”,
MaC/VaL
¬ 2006, Château-Thierry, “Friandises intérieures”,
La suite
¬ 2006, Marseille, « La maison des mensonges »,
MaC/Marseille
¬ 2006, pougues-les-eaux, « Looping », centre
d’art contemporain/parc st Léger
¬ 2006, Clermont-Ferrand, « novicio en la noche
», FRaC auvergne
¬ 2006, Berlin, « Hymne », Hamburger Bahnhof
museum für gegenwart Berlin
¬ 2006, paris, FIaC, galerie Yvon Lambert
¬ 2006, Luxembourg, «scentens apprentice»,
nosbaum & Reding art Contemporain
¬ 2007, Barcelone, « La guerre du chocolat », KBB
¬ 2007, albi, «Le crépuscule du jaguar», Moulins
albigeois
¬ 2008, Béthune, “La rumeur des batailles”, former
ancienne Banque de France, Lab-Labanque
¬ 2009, Venise, 53e exposition international d’art,
“Le Grand soir”, pavillon français
¬ 2009, echigo-Tsumari, Japon, art Trienniale
2009, Kiriyama House, “dans le silence ou dans
le bruit”
¬ 2012
¬ empty dream, Centre Culturel Krasnoe Znamia,
saint-petersbourg, paris.
¬ École élémentaire pierre Budin, quartier de la
Goutte d’Or, paris.
¬ Kiriyama House, Triennale d’echigo-Tsumari,
Japon.
¬ Mort en été, Grand dortoir de l’abbaye Royale
de Fontevraud.
¬ Moulin de scandaillac, Villeréal Monflanquin.
¬ abbaye de Maubuisson, saint-Ouen-l’aumône.
¬ Cabaret Voltaire, Zürich.
¬ 2011
¬ Basse tension, kamel mennour, paris.
¬ 2010
¬ Wall of death, projet spécifique, Immeuble
Maison Céramique de Charles Vandenhove,
Maastricht.
¬ siddartha, scénographie Ballet angelin preljocaj,
Opéra Bastille, paris.
¬ Ideal Circus, Verrière Hermès, Bruxelles.
¬ Les Roses Blanches, James Fuentes LLC, new
York.
¬ ende, année croisée France–Russie 2010,
Musée national d’art contemporain, Moscou.
¬ Ligne Blanche, année croisée France–Russie
2010, Musée national d’art contemporain, nijninovgorod.
¬ The diamond sea, Centre régional d’art
contemporain Languedoc-Roussillon, sète.
expositions collectives
(sélection)
¬ 1982, Créteil, “Une autre photographie”, Maison
des arts
¬ 1982, paris, 12ème Biennale, Musée d’art
moderne de la ville de paris
¬ 1984, paris, “ateliers 84”, aRC / Musée d’art
moderne de la ville paris
¬ 1984, Chartres, “nouveaux objets illustratifs ou
le crève-cœur en 1984”, Musée des Beaux-arts
¬ 1984, nevers, “pour vivre heureux, vivons
cachés”, exposition en appartements
¬ 1985, Jouy-en-Josas, Fondation Cartier
¬ 1988, Heidelberg, “Fictions installées”, Kunstverein
¬ 1988, alborg, “Clartés”, nordjyllands Kunstmuseum
¬ 1989, Marseille, “dimension Jouet”, Centre de la
Vieille Charité
¬ 1989, Jouy-en-Josas, “nos années 80”, Fondation
Cartier
¬ 1990, Rennes, “Le spectaculaire”, Centre d’Histoire
de l’art contemporain
¬ 1990, Genève, “French Kiss”, Halle sud
¬ 1991, nevers, “French Kiss II”, apaC Centre
d’art Contemporain
¬ 1992, paris, “Les survivants”, Galerie de paris
¬ 1992, Clisson, 9èmes ateliers Internationaux
des pays de la Loire
¬ 1993, Firminy, “Unité”, Cité Radieuse Le Corbusier
¬ 1993, paris, “June”, Galerie Thaddeus Ropac
¬ 1993, Montréal, “Le bénéfice du doute”, Centre
d’art Optica
¬ 1994, paris, “L’hiver de l’amour”, aRC / Musée
d’art moderne de la ville de paris
¬ 1994, Montenegro, Biennale de Cetinje
¬ 1994, paris, “Le bénéfice du doute”, Galerie Le
sous-sol
¬ 1994, new York, “L’hiver de l’amour”, ps1
Museum
¬ 1994, Montreuil, “Comment raser un donjon qui
dérange”, a l’écart
¬ 1994, Meymac, « Bifurcations », abbaye saint
andré, centre d’art contemporain
¬ 1995, Moscou, “Correspondances”, Musée
Kuskovo
¬ 1995, séoul, “Mise en scène”, Ho-am Museum
41
¬ 1997, Grenoble, “Objets, Images, scènes”, Le
Magasin
¬ 1997, Montréal, “panique au faubourg”, Quartier
des Récollets
¬ 1997, paris, Galerie denise René
¬ 1998, Brême, “do all Oceans Have Walls ?”,
Kunsthalle Bremen
¬ 1998, new York, “premises, storefront for art
and architecture”, Guggenheim Museum
¬ 1998, Luxembourg, “Gare de l’est”, Casino
¬ 1999, paris, “expander 1.0”, Galerie Jousseseguin
¬ 1999, deauville, “Le temps libre : son imaginaire,
son aménagement, ses trucs pour s’en
sortir”
¬ 1999, angoulême, “Trans-sphère”, FRaC poitou-
Charentes
¬ 2000, Luxembourg, “Light pieces”, Casino
¬ 2000, paris, “elysian Fields”, Musée national
d’art moderne / Centre Georges pompidou
¬ 2000, paris, “Le monde dans la tête”, arc /
Musée d’art moderne de la ville de paris
¬ 2000, Bordeaux, “présumés innocents”, CapC /
Musée d’art Contemporain
¬ 2000, Glasgow, “Vivre sa vie”, Tramway
¬ 2000, paris, “au-delà du spectacle”, Centre
Georges pompidou
¬ 2000, paris, “Voyager à la verticale”, parc de la
Villette
¬ 2001, avignon, Hôtel de Caumont, Collection
Yvon Lambert
¬ 2001, paris, “Friends”, Galerie Chez Valentin
¬ 2001, Berlin, 2ème Biennale, allianz Trep Tower
¬ 2001, Zürich, “a world within a space”, Kunsthalle,
¬ 2001, paris, “Faut-il rajouter de la vie aux
années ou des années à la vie ?”, Galerie
Gabrielle Maubrie
¬ 2002, Bâle, art Basel, art Unlimited, Yvon
Lambert
¬ 2002, Rome, “Tutto normale”, Jardins de la villa
Médicis
¬ 2002, Karlsruhe, “Von Zero”, Mnk / Zkm
¬ 2003, avignon, “Coollustre”, Collection Yvon
Lambert
¬ 2003, Marseille, “Mouvements de fonds”, MaC
Marseille
¬ 2003, Lyon, 7ème Biennale de Lyon, la sucrière
¬ 2003, Montbéliard, “déchirures de l’histoire”,
Le 19, Centre régional d’art contemporain
¬ 2003, La Havane, “novicio en la noche”, 8ème
Biennale de La Havane
¬ 2003, Lille, “Flower power”, Musée des Beauxarts
¬ 2004, paris, “presque”, L’Impasse
¬ 2004, Carquefou, “pour les oiseaux” (en
hommage à Jean-François Taddeï), FRaC pays
de la Loire
¬ 2004, Taïpei, “emboding The scenery Of ecology”,
Juming museum
¬ 2004, Montreuil, “Lieux communs”, Les Instants
Chavirés
¬ 2004, Bourges, le Transpalette, emmetrop
¬ 2004, paris, “pick up”, Lieu public
¬ 2004, Besançon, “Histoires à peinture”, Musée
des Beaux-arts expérience
¬ 2005, paris, “Cohabitats”, Galerie Ghislaine
Hussenot
¬ 2005, dresde, “Resent distance”, palais des arts
Grossen Garden
¬ 2005, Mouans-sartoux, “Le monde est rond”,
espace de l’art Concret
¬ 2005, Canton, “singuliers”, Guandong Museum
of art
¬ 2005, paris, “Mots d’ordre, mots de passe”,
espace paul Ricard
¬ 2005, alex, “enchanté Château”, Fondation
salomon

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
¬ 2005, paris, “propositions lumineuses”, Galerie
alain Gutharc
¬ 2005, Karlsruhe, “Lichtkunst aus Kunstlicht”,
Zkm
¬ 2006, paris, “Carnets du sous-sol”, Galerie
Michel Rein
¬ 2006, paris, commande du Musée d’art
moderne de la ville de paris
¬ 2006, Bordeaux, “dormir, rêver et autres nuits”,
CapC
¬ 2006, neuchâtel, suisse, Kit-o-parts, Can
¬ 2006, paris, “Message personnel”, Galerie Yvon
Lambert
¬ 2006, paris, “Le mouvement des images”,
Centre Georges pompidou
¬ 2007, Maastricht, «Fondation Charles et Jeanne
Vandenhove» Bonnefantenmuseum
¬ 2007, Rome, «Luce di pietra» Galerie des Carracci
palais Farnèse
¬ 2007, Reims, « L’emprise du lieu», expérience
pommery
¬ 2007, Lyon, «The Freak show », Musée d’art
Contemporain
¬ 2007, Les arques, «2007 Lost », ateliers des
arques
¬ 2008, Toulouse, printemps de septembre,
maison éclusière.
¬ 2009, echigo-Tsumari, art Trienniale 2009,
Japon
¬ 2012
¬ neon - Who’s afraid of red, yellow and blue?,
curated by david Rosenberg, La Maison Rouge,
Fondation antoine de Galbert, paris.
¬ autour de la maison, art et Bicyclette, espace
de l’art Concret, Château de Mouans, Mouanssartoux.
¬ 2011
¬ Larmes, L’etoffe du Temps, Institut Culturel
Bernard Magrez, Bordeaux.
¬ La Rumeur des batailles, Hybride, ancienne
centrale fermière, douai.
¬ Whirlwind, ether, French Contemporary art,
nMCa, national Museum of Contemporary art,
séoul.
¬ Ring of Fire, plateaux, plateau du Kirchberg,
Luxembourg.
¬ La nuit, La Trou dans la tête, dansez, Veilleurs
de nuit, Château de Tanlay.
¬ Hymne à la joie, Galerie des Galeries, Galeries
Lafayette, paris.
¬ Big Brother, l’artiste face au tyrans, palais des
arts et du festival, dinard.
¬ Habiter la Terre, Biennale d’art contemporain
de Melle.
¬ perles noires, sculptures en l’île, andrésy,
France.
¬ Grand Hôtel, sympathy for the devil, Vanhaerents
art Collection, Bruxelles.
¬ French Window, Mori art Museum, Tokyo.
¬ Les roses blanches, FMaC, Genève.
¬ Le réveil de la jeunesse empoisonnée, Biennale
de Rennes, Couvent des Jacobins, paris.
¬ 2010
¬ L’île au trésor, en mai fait ce qu’il te plaît, Musée
Bourdelle, paris.
¬ Hymne, Biennale de Busan, Corée.
¬ sphères, Galleria Continua, Boissy-Le-Châtel,
Le Moulin.
¬ Courant d’art au rayon de la quincaillerie paresseuse,
BHV Rivoli, paris.
¬ Mon Repos aux Tuileries, nuit Blanche, Bassin
du parc de Belleville, paris.
¬ Manifestation Les nuits d’après, place Choiseul,
Tours
¬ Tenir, debout, Musée des Beaux arts de Valenciennes
¬ Let’s dance, MaC/VaL, Vitry-sur-seine
¬ de leur temps 3 : 10 ans du prix Marcel
duchamp, Musée d’art moderne et contemporain,
strasbourg
pierre malphettes
¬ né en 1970, à paris
¬ Vit et travaille à Marseille
expositions individuelles
¬ 2010
¬ Terrain vague, kamel mennour, paris.
¬ paysage avec chute d’eau, Château des adhémar,
Montélimar.
¬ sculptures terrestres et atmosphériques, Fonds
régional d’art contemporain provence-alpes-
Côte d’azur, Marseille.
¬ 2009
¬ sculptures terrestres et atmosphériques, Frac
paca, Marseille.
¬ 2008
¬ Fragments d’arrière-cour, Galerie Kamel
Mennour, paris.
¬ Fragments d’aventures, La Blanchisserie Galerie,
Boulogne
¬ 2007
¬ Road Movie, parc saint Léger, pougues-leseaux.
¬ Un arbre, un rocher, une source, Buy-sellf art
Club, Marseille
¬ affichages intérieur-extérieur, Montévidéo,
Marseille
¬ 2006
¬ Un arbre, un rocher, une source, Buy-sellf -
Musée des Beaux-arts de Bordeaux
¬ 2005
¬ Un arbre en bois sous un soleil électrique,
MUZZ program space, Kyoto, Japon
¬ 2004
¬ L’ arc en ciel, Musée des Beaux arts, Tours
(curator : groupe Laura)
¬ Galerie xavier Hufkens, Bruxelles
¬ Little Odyssey, espace paul Ricard, paris
¬ 2003
¬ Re : location, centre national d’art contemporain,
Villa arson, nice (avec s. denicolai & I. provoost,
F. Gygi, M. sosnowska)
¬ Triangle France, Galerie de la Friche Belle-de-
Mai, Marseille
¬ Le Jardin-Le Festin, ZOO Galerie, nantes
¬ 2002
¬ x-space, public, paris
¬ 2001
¬ dédicace aux oiseaux, Galerie arndt und
partner, Berlin
¬ 2000
¬ Künstlerhaus, Hambourg
¬ 1999
¬ Mistral vs sirocco, artère, Boulogne-Billancourt
expositions collectives
¬ 2012
¬ neon - Who’s afraid of red, yellow and blue?,
curated by david Rosenberg, La Maison Rouge,
Fondation antoine de Galbert, paris.
¬ 2011
¬ sans titre, Musée denys-puech, Rodez.
¬ sérigraphies, Macumba night Club, nice.
¬ atmosphères, Musée international de la chaussure,
Romans.
¬ parcours saint-Germain, Louis Vuitton, paris.
¬ Tapis volants, Villa Medicis, Rome.
¬ 2010
¬ Workers & philosophers, Winzavod, Moscou,
Russie.
¬ nomad-ness, le Hangar à bananes, nantes.
¬ exposition universelle, pavillon France, shanghai,
Chine.
42
¬ paysages artificiels, palais delphinat, st donat
sur l’Herbasse.
¬ 2009
¬ 10 printemps en automne, Galerie Kamel
Mennour, paris
¬ Château en chantier, Château d’avignon.
¬ Claude Lévêque pierre Malphettes, Galerie
Lafayette, paris.
¬ nous ne vieillirons pas ensemble, La Générale
en manufacture, sèvres.
¬ Tilt, Musée de l’objet, Blois.
¬ Ce qui demeure est le futur, Maison de la
culture, amiens.
¬ Oh quel beau déni que le débit de l’eau,
abbaye saint-abdré, Meymac.
¬ Hors-piste, Centre Georges pompidou, paris.
¬ paris Berlin, Galerie Jan Wentrup, Berlin.
¬ scénographie de dan Graham à Hubert
Robert, La Comédie, Valence.
¬ 2008
¬ plasique danse Flore 08, potager du Roi,
Versailles.
¬ Le Renouveau du temps, Maison Gerlain, paris.
¬ acclimatation, Villa arson, nice.
¬ Bucoliques, abbaye Cistercienne du Valasse.
¬ 2007
¬ L’Histoire d’une décennie qui n’est pas encore
nommée, Biennale de Lyon
¬ série noire, Villa Bernasconi, Lancy, suisse.
(commissariat Buy-sellf)
¬ Group show, Buy-sellf art Club, Marseille
¬ xs paris, Fondation d’entreprise Ricard, paris
(commissariat elisabeth Wetterwald)
¬ Radiomobile, art Basel, Bâle, suisse
¬ Cartographie # 1, Galerie Ho, Marseille
¬ xs, Galerie espace Mica, Rennes (commissariat
elisabeth Wetterwald)
¬ Urbanologica, LCCa, Riga, Létonie
¬ L’Homme nu, Maison populaire de Montreuil
¬ Re-trait, Fondation d’entreprise Ricard, paris
¬ Il faut rendre à Cézanne…, Collection Lambert,
avignon
¬ 2006
¬ Galerie de multiples, paris
¬ Cosa nostra. Glassbox, paris
¬ action. Frac provence-alpes-Côte d’azur,
Marseille
¬ Tekenlust-drawinglust, Kunsthallelophem,
Lophem, Belgique
¬ Unexpected arthome, arthome, Bruxelles,
Belgique
¬ d’entrée de jeu, Collection du Frac poitou-Charentes,
la Chapelle Jeanne d’arc, Thouars
¬ 2005
¬ Galerie shin-bi, Kyoto, Japon
¬ Burlesque contemporain, Jeu de paume, paris
¬ scape, contemporary art center, Vilnius,
Lituanie
¬ 2004
¬ Le dojo, nice
¬ Galerie Kai Hilgemann, Berlin, allemagne
¬ Black-out (lame de fond), collection du Fonds
régional d’art contemporain (FRaC) poitou-
Charentes, La Rochelle
¬ 2003
¬ More I Think More, 3 bis f, aix-en-provence
¬ a4, Tohu-Bohu, Marseille
¬ Harkiri bonbon, Kunsthaus, Hambourg
¬ L’envers du monde, espace paul-Ricard, paris
¬ 2002
¬ 5/5, Chapelle des pénitents, aniane
¬ 2001
¬ street life, Galerie Chez Valentin, paris
¬ Odyssée 2001, Galerie des ateliers de la ville
de Marseille

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
¬ 2000
¬ air-air, Grimaldi Forum, Monaco
¬ Galerie Jacques Girard, Toulouse
¬ sensitive, Le printemps de Cahors
¬ 2 en 1, École des Beaux-arts dangers
¬ Circus, Galerie de la Friche, Marseille
¬ 1999
¬ Il fait beau et chaud, Transpalette, Bourges. avec
saâdane afif, pierre Bamford et Lina Jabbour
¬ Faites vos jeux, Künstlerhaus, Hambourg
¬ 1998
¬ Bruits secrets, CCC, Tours
¬ Virginie Barré, pierre Malphettes, Bruno peinado,
Musée denys-puech, Rodez
¬ 1997
¬ Cycle post-diplôme, CRdC, nantes
¬ 1996
¬ exposition au 5, cité de la Roquette, paris
¬ Brise-Glace, Grenoble
¬ 1995
¬ Festival Bandits-Mages, Bourges
foires d’art contemporain
¬ 2009
¬ armory show, new York, Galerie Kamel Mennour.
¬ 2008
¬ armory show, new York, Galerie Kamel Mennour.
¬ art Brussels, Galerie Kamel Mennour.
¬ artissima, Turin, Galerie Kamel Mennour.
¬ FIaC, paris, Galerie Kamel Mennour.
¬ 2007
¬ Radiomobile, art Basel, Bâle, suisse
¬ FIaC, paris, La Blanchisserie Galerie.
¬ art Brussels, La Blanchisserie Galerie.
¬ 2006
¬ FIaC, paris, La Blanchisserie Galerie, Galerie
xavier Hufkens.
¬ artissima, Turin, Buy-sellf art Club, Turin, Italie
¬ 2005
¬ art Brussels, Galerie xavier Hufkens.
projections vidéo
¬ 2009
¬ Constellation, Centre pompidou-Metz.
¬ Festival Hors piste 04, Centre Georges pompidou,
paris.
¬ date limite de conservation, Mac/Val, Vitry-surseine.
¬ 2008
¬ Firefly, Montévidéo, Marseille.
¬ Le Bruissement des images, cinéma l’entrepôt,
paris (programmation : stéphane Carrayrou).
¬ 1995
¬ Festival Bandits-Mages. Bourges.
autres productions, aides,
acquisitions
aides, prix, résidences
¬ 2007
¬ CaC création
¬ aide du Cnap, recherche
¬ 2005
¬ Villa Kujoyama, association française d’action
artistique (aFaa) Kyoto, Japon.
¬ 2003
¬ aide, CaC édition, Marseille
¬ 2000
¬ aide à la création, drac paca
¬ atelier-résidence, Künstlerhaus, Hambourg
¬ 1999
¬ atelier à astérides, La Friche-Belle de Mai,
Marseille
¬ 1998
¬ Villa Médicis Hors les Murs, aFaa. projet de six
mois en Inde
¬ atelier à Triangle-France, La Friche-Belle de
Mai, Marseille
¬ 1996 - 1997
¬ Cycle post-diplôme à l’eRBan, nantes
¬ 1996
¬ atelier-résidence au Brise-Glace, Grenoble
editions (cd, livres d’artistes,
publications ....)
¬ 2007
¬ série de 8 cartes postales, Montévidéo / Frac
paca, avril-septembre 2007, Marseille
¬ 2005
¬ Carte Blanche, Mouvement n° 36-37 sept-décembre
2005
¬ 2004
¬ Lettre anonyme, insert dans Le Journal, Centre
national de la photographie, n° 21, 2004, paris
¬ 2003
¬ Le Festin, photo-journal, 8 pages quadrichromies
imprimées en offset, 56x39 cm publié
à l’occasion de l’exposition à la Galerie de la
Friche Belle-de-Mai, Triangle France, 2003,
Marseille
¬ 2000
¬ dédicace aux oiseaux, insert de trois dessins
dans le tiré à part édité par La dépêche du
Midi, pour l’exposition « sensitive », printemps
de Cahors, 2000, Cahors
¬ 1998
¬ Ventres à Terre, poster, impression offset 1
couleur recto sur papier couché mat, dyptique,
100 x 66 cm, publié à l’occasion de l’ exposition
au Musée denys-puech, 1998, Rodez
¬ 1997
¬ Ventres à Terre, insert dans « L’état de lieu »,
Revue x, n°4, 1997, nantes
¬ 1995
¬ d’hui, journal de voyage, textes et estampes,
Les Éditions artistiques, 1995, Bourges
collections publiques et privées
¬ Fondation CMa-CGM
¬ Fonds national d’art contemporain
¬ Fonds régional d’art contemporain provencealpes-Côte
d’azur
¬ Fonds régional d’art contemporain poitou-Charentes
¬ Fonds régional d’art contemporain Rhônesalpes
¬ Fonds communal de la ville de Marseille
¬ Fonds municipal d’art contemporain de la ville
de paris
bibliographie
¬ Catalogues individuels
¬ 2008
¬ Mécanique Magenta, ouvrage monographique,
Black Jack éditions, paris, 2008
¬ 2004
¬ Little Odyssey, catalogue monographique,
textes de patrice Joly, François piron, entretien
avec sandra patron, édition Triangle France,
Marseille; co-édité avec Zoo Galerie, nantes;
Frac paca, Marseille; espace paul Ricard, paris,
2004
¬ Catalogues collectifs
¬ 2006
¬ aCTIOn, texte de pédro Morais, édition Frac
provence-alpes-Côte d’azur, Marseille, 2006
¬ 2005
43
¬ prêts à prêter, catalogue des acquisitions
1999/2004 du Frac paca, texte d’Olivier Michelon.
coédition Isthme - Frac provence-alpes-
Cötes d’azur, 2005
¬ scape, catalogue de l’exposition scape, CaC,
Vilnius, édition Triangle France, Marseille, 2005
¬ 2004
¬ Re:Location 1-7, coédition Casino forum d’art
contemporain du Luxembourg, centre international
pour l’art contemporain, Bucarest et
fondation artstudio, Cluj, Roumanie, centre d’art
contemporain Laznia, Gdansk, pologne, Galerie
Jana Koniarka, Trnava, slovaquie, Migros
Museum, Zürich, suisse, O.K Centrum, Linz,
autriche et Villa arson - Centre national d’art
contemporain, nice, 2004
¬ 72 (projets pour ne plus y penser), coédition
Cneai, Chatou, espace paul Ricard, paris, Frac
paca, Marseille, 2004
¬ Catalogue rétrospectif du Transpalette, 1998-
2003, éd. emmetrop, 2004, Bourges
¬ 2000
¬ sensitive, texte de François piron, Le printemps
de Cahors, 2000
¬ 1999
¬ Il fait beau et chaud, texte de anne-Laure even,
Le Transpalette, Bourges, édition spéciale, 1999
¬ 1997
¬ Legend of the sea, catalogue du post-diplôme,
nantes, 1997
articles de presse, de revues
¬ 2009
¬ Marc Rosmini, in Rue 89 http://www.rue89.
com/marseille/2009/02/01/lart-et-le-discourspeuvent-ils-faire-bon-menage
¬ didier da silva , Les idées heureuses http://
lesideesheureuses.over-blog.com/article-27759391.html
¬ emmanuelle Lequeux, in Le monde, avril 2009.
¬ Les Inrockuptibles, janvier 2009.
¬ À nous paris, mai 2009.
¬ pierre Tillet, in 02, printemps 2009.
¬ Connaissance des arts, février 2009.
¬ Harry Bellet, in Le monde, janvier 2009.
¬ Florent Joliot, in Le Journal sous officiel, avril
2009.
¬ emmanuelle Lequeux, in Beaux-arts Magazine,
avril 2009.
¬ Guillaume Mansart, in art press n°355, avril
2009.
¬ 2008
¬ art press, octobre 2008.
¬ soline delos, in elle, mai 2008
¬ Journal des arts, avril 2008
¬ 2007
¬ Étienne Bernard, 02 n°44, décembre 2007.
¬ aude launey : né à nantes comme tout le
monde, in revue 303, nantes
¬ Florient Joliot, in Journal sous-officiel, n°032,
Marseille
¬ 2006
¬ Mathilde Villeneuve, in 02 n° 36, Juin 2006
¬ de l’idiotie aux burlesques contemporains, in
Beaux arts Magazine, Juin 2005
¬ 2004
¬ François piron : Champs magnétiques, in 02 à
Marseille, n° 1, juin 2004, Marseille
¬ anaïd demir : Ordonner un point de vue, entretien,
Le Journal des arts, n° 193, mai 2004, paris
¬ 2003
¬ Olivier Michelon, in Le Journal des arts, n° 173,
juin 2003, paris
¬ Judicaël Lavrador, in Les Inrockuptibles n° 381,
mars 2003
¬ 2002
¬ Jean-François desserre, in revue Los flamencos
no comen, Octobre 2002

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
¬ 2000
¬ Jérôme diacre : attractions étranges, in art
présence, Octobre 2000
¬ 1997
¬ L’état de lieu, Revue x, n°4, nantes 1997
livre
¬ 2008
¬ French Connection, edition Black Jack, paris
mathieu mercier
¬ né en 1970. Il vit et travaille à paris.
expositions personnelles
¬ 2012
¬ Centre d’art contemporain d’Ivry – le Crédac,
Ivry-sur-seine
¬ 2011
¬ frühe werke und etwas neues, Galerie Lange
& pult, Zurich a quarter to three, sculpturi.dk,
Copenhagen
¬ 2008
¬ Ohne Titel 1993 – 2007, Kunsthalle nürnberg,
nürnberg * T. a. G, Mehdi Chouakri, Berlin
¬ Galerie Lange & pult, Zurich Galerie Massimo
Minini, Brescia
¬ des spectres et des automates, Le dojo, nice
¬ Made in Japan by Mathieu Mercier, super
Window project, Kyoto
¬ super Window project & Gallery, Kyoto
¬ Galerie Massimo Minini, Brescia
¬ Galerie Lange & pult, Zurich
¬ 2007
¬ sans titres 1993 – 2007, aRC/Musée d’art
moderne de la Ville de paris, paris
¬ armory show, stand Galerie Chez Valentin,
paris
¬ 2006
¬ Chapelle des pénitents, aniane
¬ Galerie Chez Valentin, paris
¬ FRaC pays-de-la-Loire, Carquefou
¬ Galerie Mehdi Chouakri, Berlin
¬ 2005
¬ a.n.x., Forde, espace d’art contemporain,
Genève
¬ 2004
¬ La Verrière, Hermès, Bruxelles
¬ Ceramic attempts, Museo Carlo Zauli, Faenza
¬ Galerie Chez Valentin, paris
¬ Künstlerhaus Bethanien, Berlin
¬ Galerie Mehdi Chouakri, Berlin
¬ Galleria comunale d’arte, Faenza
¬ Galerie Massimo Minini, Brescia
¬ 2003
¬ prix Marcel duchamp, Centre pompidou, paris
¬ Le spot, Le Havre
¬ Mathieu Mercier, River side Wall, Galerie
Chouakri-Brahms, Berlin
¬ Jack Hanley Gallery, san Francisco
¬ 2002
¬ 9 bis, saint-Étienne
¬ spencer Brownstone Gallery, new York
¬ Galerie Chouakri-Brahms, Berlin
¬ Centre d’art Contemporain, Castres
¬ 2001
¬ Galerie Commune - pôle arts plastiques,
Tourcoing
¬ Galerie Chez Valentin, paris
¬ art Brussels, stand Jack Hanley Gallery, san
Francisco
¬ 2000
¬ FIaC 2000, stand Galerie Chez Valentin, paris
¬ statements, art Basel - stand Galerie Mehdi
Chouakri, Bâle
¬ 0-1, Galerie Mehdi Chouakri, Berlin
¬ Jack Hanley Gallery, san Francisco
¬ 1999
¬ Galerie Mehdi Chouakri, Berlin
¬ List 99, stand Galerie Chez Valentin, Bâle
¬ Galerie Chez Valentin, paris
¬ Galerie spencer Brownstone Gallery, new York
http://www.spencerbrownstonegallery.com/
¬ Le spot - studio d’art Contemporain, Le Havre
¬ 1998
¬ Institut Français de Berlin, Berlin
¬ 1997
¬ austerlitz autrement, stand Galerie Chez
Valentin, paris
¬ 1996
¬ Galerie de Commerce, Marseille
¬ Galerie Toxic, Luxembourg
¬ Micro-exposition, eriko Momotani, paris
¬ 1993
¬ Cheminer, Bourges
¬ 1992
¬ Galerie La Box, Bourges
expositions collectives (sélection)
¬ 2010
¬ neugierig ?, Kunst und ausstellungshalle der
Bundesrepublik deutschland, Bonn
¬ Le prix Marcel duchamp: saâdane afif, Claude
Closky, Mathieu Mercier, Galerie Mehdi
Chouakri, Berlin Le fabuleux destin du quotidien,
Musée des arts Contemporains – site du
Grand Hornu, Hornu
¬ private view, städtische Galerie Villingenschwenningen,
Villingen-schwenningen
¬ CLIMax RedVx, Bac – Bâtiment d’art contemporain,
Genève
¬ High Ideals & Crazy dreams, Galerie Vera
Munro, Hamburg
¬ Bilder über Bilder, MUMOK, Wien
¬ Contemplating the Void, Guggenheim Museum,
new York
¬ seconde Main, Musée d’art Moderne de la Ville
de paris, paris
¬ Buy-sellf: Retour vers le Futur, CapC Musée
d’art Contemporain de Bordeaux, Bordeaux
¬ de leur Temps, 3e edition, 10e anniversaire du
prix Marcel duchamp, Musée d’art Moderne et
Contemporain, strassburg
¬ Les Élixirs de panacée, palais Bénédictine,
Fécamp
¬ Romances sans paroles, La Fonderie., Mulhouse
¬ monochrome (part two), Galerie Kenworthy-Ball
Lange + pult, Zurich
¬ Courant d’art au rayon de la quincaillerie paresseuse,
L’Observatoire du BHV, paris
¬ plus de Lumière, Kunstraum alexander Buerkle,
Freiburg Ganz konkret /, Haus Konstruktiv,
Zurich de Leur Temps 3 – Le prix Marcel duchamp,
Musée d’art moderne et contemporain,
strasbourg / Fonds régional d’art contemporain
alsace, sélestat
¬ 2011 au pied du mur, Galerie Mehdi
Chouakri, Berlin sur un piédestal, Galerie 1900-
2000, paris Tout ce que vous avez toujours voulu
savoir sur le blanc, FRaC aquitane, Bordeaux
French Window: Looking at contemporary art
through the Marcel duchamp prize, Mori art
Museum, Tokyo safari, Le Lieu Unique, nantes
space Oddity, CCa andratx, andratx
¬ MMK 1991- 2011. 20 Jahre Gegenwart, Museum
für Moderne Kunst Frankfurt, Frankfurt
¬ Génération polluée, Galerie nuke, paris
¬ art & stars & Cars, daimler Collection, Mercedes-Benz
Museum, stuttgart
¬ Our house, in the middle of our street, Maison
des arts, Malakoff
44
¬ abstraction/modernité, Centre d’art passerelle,
Brest
¬ French Contemporary art: Le prix Marcel
duchamp, national Museum of Contemporary
art seoul
¬ naked nature, Fondation Tuck, Château de Vert-
Mont, Rueil-Malmaison, France
¬ antidote 7, Galeries Lafayette, paris
¬ „dreißig silberlinge“ Kunst und Geld – sammlung
Haupt, Halle am Wasser, Berlin
¬ 2009
¬ Just with your eyes I will see, FRaC auvergne,
Fonds d’art Moderne et Contemporain de
Montluçon
¬ Regarde de tous yeux, regard . L’art contemporain
de Georges perec, Musée des Beaux-arts
dole
¬ L’air de Berlin, Galerie 1900 - 2000, paris
¬ Trivial abstract, Centre national d’art Contemporain
de la Villa arson, Galerie carrée nice
¬ n’importe Quoi, Musée d’art contemporain de
Lyon
¬ Wall Table Chair, Galerie Kenworthy-Ball Lange
+ pult, Zürichjust
¬ what it is... 100 Jahre Kunst der Moderne aus
privaten sammlungen in Baden-Württemberg,
ZKM Karlsruhe, Karlsruhe
¬ portrait de l’artiste en Motocycliste, Le Magasin
– CnaC, Grenoble
¬ Insiders: expérience, pratique et savoirs-faire,
CapC, musée d’art contemporain de Bordeaux,
Bordeaux
¬ no man’s land, super Window project & Gallery,
ambassad de France au Japon, Tokyo
¬ Une exposition de peinture, Zoo Galerie, nantes
¬ poétique de chantier, Musée-château d’annecy,
annecy
¬ Lionel esteve, Kolkoz, xavier Veilhan, daniel
Firman, Mathieu Mercier, Ivan argote, Galerie
emmanuel perrotin, Miami
¬ 2008
¬ a new stance For Tomorrow, part 2, The Gallery
sketch, London
¬ Ultramoderne, passarelle Centre d’art, Brest
paperweight, Mehdi Chouakri, Berlin Red and
BLUe BLasT, CCnOa, Brüssel
¬ The Freak show, La Monnaie, paris
¬ Valeurs Croisées, Biennale de Rennes, Rennes
¬ Upsadream, Galerie nathalie Obadia, paris
¬ Less is less, more is more, that’s all, CapC,
Musée d’art contemporain de Bordeaux
¬ Living Box, Hangar à Bananes, nantes
¬ Retro, Galerie Markus Winter, Berlin
¬ Les mondes parallèles, MOT, Tokyo arts Le
Havre 08 – Biennale d’art Contemporain, Le
Havre
¬ pièces á vivre – Fonds Régional d’art Contemporain
poitou-Charantes, angoulême
¬ Minimal funktional, Museum im Kulturspeicher,
Würzburg
¬ La peinture en question(s), Les abattoirs, Mons
¬ «Regarde de tous tes yeux, regarde» L’art
contemporain de Georges perec, Musée des
Beaux-arts de dole
¬ 2007
¬ L’Homme nu, Centre d’art Mira phalaina/
Maison populaire
¬ airs de paris, Centre pompidou, paris
¬ Half square, Half Crazy, À Moitié Carré À Moitié
Fou, Villa arson, nizza
¬ acceleration, Can & Karting, neuchâtel
¬ The Freak show, Le Musée d’art Contemporain
de Lyon, Lyon abstrakt, ausstellungsraum25,
Zürich
¬ pas de soucis..., CCnOa, Brüssel
¬ Who are You?. Galerie Lange & pult, Zürich
diplopie, Kunstverein Göttingen Le syndrome
de Broadway, Centre d’art Contemporain,
pougues-les-eaux

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
¬ Introvert, extrovert, Makes no difference, Galerie
Catherine Issert, saint-paul
¬ Cosmic dreams, Centre Cultural andratx,
Mallorca
¬ europski Trienale Male plastike, Galerija
Murska sobota, slovenien *
¬ antidote n° 3, Galerie des galeries, Galeries
Lafayette, paris
¬ airs de paris, Centre pompidou, paris
¬ 2006
¬ antidote n° 2, Galerie des galeries, Galeries
Lafayette, paris
¬ La Force de l’art, Grand palais, paris
¬ notre histoire..., palais de Tokyo, paris, France
¬ 2005
¬ antidote n° 1, Galerie des galeries, Galeries
Lafayette, paris
¬ 2002
¬ Objets de réflexion, Le plateau, paris
¬ 2001
¬ Traversées, Musée d’art moderne de la Ville de
paris, paris
¬ 1999
¬ ZaC 99, Musée d’art moderne de la Ville de
paris, paris
commissariat d’exposition
¬ 2007
¬ dérive, Fondation d’entreprise Ricard, paris
(exposition servant de support au prix Fondation
d’entreprise Ricard)
¬ 2006
¬ FRaC Basse-normandie, Caen
¬ Chapelle des penitenciers, aniane
¬ 2003
¬ spécial dédicace, Musée d’art Contemporain,
Rochechouart
¬ 2001
¬ Black, silver and Gold, Galerie du Bellay, Montsaint-aignan
¬ show room, Galerie Chez Valentin, paris
pierre-étienne morelle
¬ né en 1980 à Château-Thierry
¬ www.pemorelle.com
formation / education
¬ 2005 post-diplôme / post-master degree -
erban nantes
¬ 2003 dnsep - ensa Bourges avec félicitations /
master degree with congratulations of the jury
¬ 2001 dnap - esad Reims
expositions personnelles
¬ 2010 : (en avril / in april) pM galerie & limbuseuropae
– Berlin, neukölln
¬ 2009 l’abri des formes Galerie FRaC du lycée
Jean de la Fontaine - Château Thierry
¬ 2008 nothing But Hanging Up (Gravity) - sdW/
nothing but printing - Berlin, neukölln
¬ 2008 GROW Galerie FRaC du lycée Jean de la
Fontaine - Château Thierry
¬ 2005 Faire monter la pression pressoir du
Château d’azay le Rideau - Festival Images au
centre
expositions collectives
¬ 2010 Get a move on ! - aqua Carré - Berlin,
Kreuzberg
¬ 2009 C’est comme ça ! - Gravity - U1 (anciennes
usine belin)Festival de danse contemporaine
de l’Échangeur (scène conventionnée
de Fère-en-Tardenois) - Château Thierry
¬ 2009 Happy endless – WIR gallery – Berlin,
Friederichein
¬ 2008 Résidence secondaire le parc saint Léger
centre d’art contemporain - pougues les eaux
¬ 2008 agence d’architecture et d’Urbanisme
aBW Warnant architecture - nevers
¬ 2007 Le corps comme spectacle collections
sans frontières VII Musée d’art moderne et
contemporain – MMsU Rijeka Croatie
¬ 2006 park in progress parc de l’InJep - Marly
le Roi
¬ 2005 diabolo nantes Le Lieu Unique - nantes
¬ 2004 Mulhouse 004 parc des expositions -
Mulhouse
¬ 2004 première abbaye saint andré - Meymac
¬ 2003 Tous à table ! Galerie du musée vivant de
la porcelaine, philippe desouilières - Foëcy
¬ 2003 etat des lieux arboretum - argenton sur
Creuse
¬ 2002 Retour au vestiaire La galerie du Haïdouc
(association Bandits-Mages) - Bourges
bourses et résidences
¬ 2009 aide à la création, Conseil Régional de
picardie
¬ 2008 Résidence secondaire, le parc saint Léger
centre d’art contemporain - pougues les eaux
¬ 2007 Bourse d’aide à la production La Box
¬ 2006 aide individuelle à la création, drac
Champagne ardenne
¬ 2006 Critique du raisin pur programme de
résidences interrégionales d’artistes des Frac
du Grand est - à l’ensa dijon
¬ 2006 Résidence au lycée technique et professionnel
Val de Murigny, Reims en jumelage avec
le Frac Champagne ardenne
¬ 2004 Lauréat Bourse Images au Centre
¬ programmation vidéo / video programs
¬ 2009 Étrangement familier MaC/VaL Vitry-surseine
(vidéo : le parasite, tentative de résistance
passive)
¬ 2009 ping pong Vidéo #1 Chapelle des réparatrices
- pôle culturel intercommunal - pau (vidéo
: a ball is a ball is a ball…)
¬ 2007 Mai de l’art vidéo Reims (vidéo : screen
puppet)
¬ 2007 attention à la marche ! MaC/VaL Vitrysur-seine
(vidéo : faire monter la pression)
¬ 2007 sublimes objets, collections sans frontières
VI Institut Culturel Français – Bucarest/
Roumanie (video: screenpuppet)
¬ 2001 Festival des cinemas différents - cinéma la
clef - paris (vidéo : time traveling)
¬ 2001 Festival bandits-mages - Bourges (vidéo :
time traveling)
interventions
¬ 2009 Workshop «l’abri des formes» Lycée Jean
de La Fontaine, Château Thierry
¬ 2008 Workshop «camisoles volontaire» avec le
centre social accords de loire au centre d’art le
parc saint Léger
¬ 2008 Workshop «des sisyphes» Lycée Jean de
La Fontaine, Château Thierry
¬ 2007 Conférence pour le service Universitaire
d’action Culturelle de la ville de Reims (invitation
association 2303)
¬ 2006 Conférence - ecole nationale supérieure
d’art de dijon
¬ 2006 Workshop «espace vital» dans le cadre
du programme «aux arts lycéens» lycées descartes
et Grandmont, Tours
¬ 2004 Conférence - ecole Régionale des Beaux
arts de nantes
collection public
¬ 2006 ether (vidéo & 5 dessins /video &
drawing) collection Frac Champagne ardennes
¬ publications
¬ 2006 screen puppet dVd monographique
coédité par le Frac Bourgogne et l’ensa dijon -
texte : Guillaume Mansart
45
¬ 2005 Images au centre 05 - photographie, vidéo
& patrimoine Le point du Jour editeur - entretien
avec Lise Viseux
¬ presse
¬ Les Inrockuptibles n°727 (du 4 au 10 novembre
2009)
¬ photos nouvelles n°35 (septembre/oct. 2005)
page 47
¬ Le point n°1727 (20 octobre 2005) page 137
paul pouvreau
¬ né le 11 janvier 1956 à aulnay-sous-Bois
¬ Vit et travaille à paris et argenton-sur-Creuse
expositions personnelles
¬ 2012, Centre régional d’art Contemporain,
Languedoc-Roussillon, France
¬ 2011, perspectives cavalières, La Filature,
Mulhouse, France
¬ 2008 documents à l’appui, Villa du parc,
annemasse
¬ Centre de photographie, Lectoure, France
¬ 2007 ecole des Beaux-arts, Tours, France
¬ 2005 ecole des Beaux-arts, Marseille, France
¬ 2004 FRaC alsace, sélestat, France
¬ Galerie Les filles du calvaire, paris, France
¬ 2003 espace des arts, Colomiers, France
¬ Galerie Les filles du calvaire, Bruxelles,
Belgique
¬ 2001 Vice et Versa, La Ferme du Buisson,
Marne-la-Vallée, France
¬ Fils conducteurs, duo avec Florence paradeis,
ecole supérieure des Beaux-arts,
¬ Toulouse, France
¬ 1999 artothèque de Caen, France
¬ Le Triangle, Rennes, France
¬ 1998 Galerie Les filles du calvaire, paris, France
¬ Galerie des études, enad, Limoges, France
¬ Galerie Vaclava spaly et l’Institut Français de
prague, prague
¬ Le 19, Centre Régional d’art Contemporain,
Montbéliard, France
¬ Galerie de l’ancien Collège, Châtellerault,
France
¬ 1997 Collège Maria Callas, Courtry
¬ 1996 Galerie Les filles du calvaire, paris, France
¬ Musée Géo Charles, echirolles, France
¬ 1995 Le Quai, ecole d’art et de design, Mulhouse,
France
¬ FRaC Limousin, France
¬ 1994 Galerie Municipale edouard Manet, Gennevilliers,
France
¬ 1991 Intérieurs tamisés, Galerie Municipale
edouard Manet, Gennevilliers, France
¬ 1990 palais des Congrès et de la Culture, Le
Mans, France
¬ Musée de Valence, France
¬ 1989 FRaC Limousin, Chapelle de la sénatorie,
Guéret, France
¬ 1985 Galerie Territoires, Vesoul, France
¬ 1980 Galerie satin décors, Bourges, France
expositions collectives
¬ 2012, Rencontres Internationales de la photographie,
arles
¬ 2011, Obsédés textuels, LRd, nantes, France
¬ Open Frame, Centre régional d’art Contemporain,
Languedoc-Roussillon, France
¬ 2010, Galerie Les filles du calvaire, Bruxelles,
Belgique
¬ 2009, Refuge, palais de l’université de strasbourg,
France
¬ 2008 Bancale, pOCTB Lieu d’art contemporain,
Orléans
¬ 2007 paysages divers, Villa du parc, Centre
d’art contemporain, annemasse, France

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
¬ L’Ile de Morel, Centre photographique d’Ile de
France, pontault-Combault
¬ 2006 : Les peintres de la vie moderne donation
- Collection photographique de la Caisse des
¬ dépôts, Centre Georges pompidou, paris,
France.
¬ archéologie, le jour d’après, Frac Franche-
Comté, Besançon, 2 juin-18 sept.
¬ 2005 Cosa mentale, paysage-s, Quinzaine de
la photographie nantaise, invitation à la
¬ Galerie Les filles du calvaire, nantes, France
¬ 2004 Instants fragiles, Centre d’art du parc saint
Léger, pougues-les-eaux, France
¬ du territoire à la limite, commissariat d’emmanuel
Hermange, L’association Galerie d’artistes,
amilly, France
¬ 2003 Roebling Hall Gallery, Brooklyn, Usa
¬ 2002 Rendez-vous, commissariat de Claire Le
Restif, dans le cadre de l’échange paris-Brooklyn,
smack Mellon, Brooklyn, Usa
¬ exhibition, le corps en situation, ecole des
Beaux-arts du Mans, France, dans le cadre du
parcours européen d’expositions Cosa mentale,
paysage(s), Le paysage est une méthode,
commissariat d’emmanuel Hermange, domaine
de Chamarande, France
¬ equivoques, ecole des Beaux-arts de Rouen,
France, dans le cadre d’Invitation à…, In/ex-Hibition,
commissariat de Claire Le Restif, Galerie
Les filles du calvaire, paris, France
¬ 2001 dans le cadre du parcours européen
d’expositions Cosa mentale, paysage(s) précis
de décomposition, commissariat d’emmanuel
Hermange, Journées photographiques de
Bienne, suisse, Chapelle du Rham, Luxembourg
¬ Le paysage comme Babel, commissariat de
nathalie Leleu, Galerie Les filles du calvaire,
Bruxelles, Belgique
¬ Le paysage comme Babel, commissariat de
nathalie Leleu, Galerie Les filles du calvaire,
paris, France
¬ Tempête en cours, Julie Heintz, paris, France
¬ 2000 La trahison du modèle, Galerie nei Liicht,
dudelange, Luxembourg
¬ Je ne suis pas une pénélope, espace des arts
François Mitterand, Beauvais, France
¬ L’incroyable pique-nique, sous l’égide de la
Mission 2000, paris, France
¬ entre voisins II, Galerie BF15, Lyon, France
¬ entre voisins, Galerie duchamp, Yvetot, France
¬ en dehors des cartes, Centre Régional d’art
Contemporain, sète, France
¬ en dehors des cartes, Musée de Kopavogur,
Islande
¬ 1999 3 x 3 = 9, Galerie Les filles du calvaire,
paris, France
¬ Galerie Ipso Facto, nantes, France
¬ 1998 double rivage, Centre Régional d’art
Contemporain, sète, France
¬ poussières (dust memories), FRaC Bretagne,
Châteaugiron, France
¬ poussières (dust memories), FRaC Bourgogne,
dijon, France
¬ entre Fiction, Centre d’art Contemporain, Reuil
Malmaison, France
¬ art, L’ecole de Reims, Reims, France
¬ Galerie Le Réverbère II, Lyon, France
¬ 1997 Carte blanche à Florence paradeis, Galerie
des archives, paris, France
¬ Collection d’oeuvres photographiques, Caisse
des dépôts et Consignations, paris, France
¬ saGa, association Venividi, paris, France
¬ 1996 Réalités quotidiennes, Biennale d’art
contemporain, Champigny-sur-Marne, France
¬ 1994 Le Legs Caillebotte, Galerie Municipale
edouard Manet, Gennevilliers, France
¬ Questions de regard, Mai de la photographie,
ecole des Beaux - arts de Reims, France
¬ 1992 art-photo-Image, Cité des sciences et de
l’Industrie, paris, France
¬ 1991 parcours du double, Musée des Monu-
ments Français, paris, France
¬ Mythe et Limites, Chapelle saint- sauveur, saint-
Malo, France
¬ L’œuvre photographique considérée comme
état de sculpture, Galerie Michèle Chomette,
paris, France
¬ 1989 + ou - 16 dans le désordre, FRaC Limousin,
Limoges, France
¬ Centre d’art Contemporain, Meymac, France
¬ 1987 Galerie donguy, paris, France
¬ Centre Culturel, Orléans, France
¬ 1985 salon d’automne, paris, France
¬ 1982 ecole des Beaux-arts, paris, France
¬ Hochschulle der Kunst, Berlin, allemagne
¬ Musée de Brunswick
¬ 1981 Maison de la Culture, nevers, France
bibliographie
¬ Catalogues
¬ 2005 Monographie, editions Filigranes
¬ 2004 photographie plasticienne, l’extrême
contemporain, dominique Baqué, ed. du
Regard
¬ 2001 Le paysage comme Babel, texte de
nathalie Leleu, ed. Galerie Les filles du calvaire,
paris, France
¬ 2000 Les années 90, anne Boni, ed. du Regard
¬ L’incroyable pique-nique, sous la direction de
Michel, Mallard, editions Binôme
¬ entre voisins, Thierry Heynen in Catalogue
Galerie duchamp
¬ La trahison du modèle, editions Café Crème
¬ 1998 Le photographie plasticienne, dominique
Baqué, ed. du Regard
¬ poussière (dust memories) in Catalogue coédition
FRaC Bourgogne - FRaC Bretagne
¬ L’image entre sublime et dérisoire, stéphane
Carrayrou in Catalogues entre Fictions, ed. ,
actes sud
¬ paul pouvreau, Frédéric Valabrègue, catalogue,
Galerie de l’ancien Collège de Châtellerault,
CaC de Montbéliard, enad de Limoges
¬ 1997 Collection d’oeuvres photographiques de
la Caisse des dépôts et Consignations, paris
¬ 1996 préméditation de l’ordinaire, antonia
Birnbaum in catalogue Musée Géo Charles,
echirolles
¬ La photographie chez soi, elisabeth Chambon
in catalogue Musée Géo Charles, echirolles
¬ 1995 paul pouvreau, Ramon Tio Bellido in catalogue
« Collection du FRaC Limousin, 1989-
¬ 1995 - deuxième époque »
¬ Texte de Frédéric paul in Journal de l’exposition
paul pouvreau - Travaux récents, FRaC Limousin,
Limoges
¬ exposition paul pouvreau, Jean-Marc Huitorel in
Bulletin n°9,
¬ Le Quai, ecole d’art et de design, Mulhouse
¬ 1994 sculpture en milieu hostile, Jean-Yves
Jouannais in catalogue Galerie Municipale
edouard Manet, Gennevilliers
¬ 1991 L’articulation de l’ombre, Michèle Chomette
in catalogue « L’œuvre photographique
considéré comme un état de la sculpture »
¬ entretien avec Rémy Guinard in catalogue
Musée des Monuments Français,
¬ Rencontres Internationales de l’histoire, Christian
Gattinoni in catalogue « Mythes et Limites »
¬ ni vu ni connu, René denisot in catalogue Galerie
Municipale edouard Manet, Gennevilliers
¬ 1989 deux images affrontées, Frédéric paul in
catalogue FRaC Limousin, palais des Congrès
du Mans, Musée de Valence
¬ Instantanés, Jean-Michel phéline in catalogue
FRaC Limousin, palais des Congrès du Mans,
Musée de Valence
presse
¬ 2007 photo nouvelles, Hors Genres. Texte de
46
Christian Gattinoni, Mars.
¬ 2004 plasticage, Libération, 27 août
¬ paul pouvreau, philippe piguet in L’Oeil, n°560,
juillet
¬ 2003 L’homme au risque de l’histoire, emmanuel
Hermange, in L’Oeil, n° 551
¬ 1999 Le réel mise à nu par son image même,
Jean Marc Huitorel in art press
¬ paul pouvreau, Laurence Cabidoche in Les
Inrockuptibles
¬ paul pouvreau face au regard détective, philippe
piguet in L’œil
¬ 1998 détail, entretiens, Revue praguoise
¬ 1996 Joël Bartoloméo - paul pouvreau, Vincent
Lavoie in parachute, juillet
¬ de la photographie n°3, paul pouvreau,
département des arts plastiques, Université de
saint-etienne, Mai
¬ exporama, art press n°218
¬ 1995 paul pouvreau, Georges Collins in art
press n°199
¬ L’absence entre poussière et lumière, serge
Hartmann in « dernières nouvelles
¬ d’alsace » n°69
¬ Lunes, poussières et diableries, dominique
Baqué in art press n°200
¬ 1990 paul pouvreau, un peintre photographe,
Liliane Touraine in + ou - 0
¬ article de paul-Guy Félice, pierre stiwer, Robert
Theisen in Café Crème n°13
¬ 1989 Limousin, la route de l’art, Henri-François
debailleux in Libération
¬ article de didier arnaudet in art press n°141
¬ Lorsque les FRaC deviennent commissaires,
sylvie philippon in Kanal Magazine
¬ paul pouvreau, Ucello revu et corrigé, Isabel
Coera in Opus n°116
¬ Blason pour paul pouvreau, Frédéric paul in
Halle sud n°21
collections publiques
¬ artothèque de Caen
¬ artothèque de Limoges
¬ artothèque de Lyon
¬ artothèque de nantes, Le Ring
¬ Fonds national d’art contemporain, France
¬ Fonds Régional d’art Contemporain, Franche
Comté
¬ Fonds Régional d’art Contemporain, Basse
normandie
¬ Fonds Régional d’art Contemporain, Limousin
¬ Fonds national d’art Contemporain, paris
¬ Fonds Régional d’art Contemporain, alsace
¬ Musée de Valence
¬ Caisse des dépôts et consignations, paris
¬ Musée Géo Charles, echirolles
¬ Collection nsM Vie, paris

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 17.
étudiants de l’école
nationale supérieure
d’art de bourges ayant
intégré le fresnoy
¬ Yaël perlman ......2003/2005
¬ Johan Bérard ......2004/2006
¬ Marie Hendricks ...2005/2007
¬ Yann Leguay ......2006/2008
¬ Laetitia Legros .....2006/2008
¬ Léonore Mercier ...2009/2011
¬ Léa Hautefeuille ....2010/2011
¬ arthur Zerktouni ....2010/2011
47

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 18.
programme et sessions de radio radio depuis 2010
La radio RADio-RADio
projet piloté par Jean-Michel Ponty
Étudiants impliqués dans le
projet : Rédacteur en chef : pierre
Bodeux • Responsable technique :
Aymeric Larvido • Responsable
communication : Marine LeFlour •
Rédacteurs : dorothée arnaud, Thomas
Giguelay, Raquel paulo, Han xue, sélim
Martin, Gaultier Hauchemaille.
edouard BRanLY inventeur des
Radioconducteurs sans les travaux
de Branly, Guglielmo Marconi n’aurait
pû effectuer dés 1895 les liaisons
radiotélégraphiques qui le rendirent
célèbre. Le montage expérimental
de Heinrich Hertz avait une portée
de quelques mètres. Complété par le
détecteur d’ondes électromagnétiques
de Branly et l’antenne de popov, des
dizaines, puis des centaines de km
pouvaient être couvertes.
-------------------------
La radio RADio-RADio : Bande
FM, 105.1
L’école nationale supérieure d’art
de Bourges développe depuis
une dizaine d’années des travaux
autour du matériau sonore comme
partie intégrante du champ des arts
plastiques. Cela correspond d’une
part à une problématique actuelle
de l’art contemporain qui investit
aujourd’hui de plus en plus les
territoires sonores ; d’autre part la
situation locale qui bénéficie d’une
histoire conséquente dans le domaine
de l’électroacoustique. L’Imeb et
son festival qui existe depuis une
trentaine d’années et avec qui nous
avons entrepris des relations de
partenariat. Le conservatoire de
musique de bourges et sa classe
d’électroacoustique représentent
aussi un interlocuteur très privilégié
(nous avons de nombreux étudiants
en commun). Les partenariats avec
« Bandits-Mages », l’abbaye de
noirlac, l’Ina, etc. nous ont permis
d’organiser des événements, inviter
des personnalités dans le domaine
des arts sonores. nous avons pu au fil
des années équiper l’école d’un outil
très performant (studio de prise de
son, matériel mobile, salle d’écoute)
et aussi constituer des équipes
d’enseignants qui collaborent dans une
même direction.
La radiophonie L’histoire des arts
sonores s’est fortement développée
en France dans les années 50 grâce
à quelques personnalités autour
de pierre schaeffer et aux débuts
de la radio. Le Grm (service de la
recherche) a hébergé une grande
partie des recherches sonores au
travers du médium radiophonique. Cet
espace s’impose naturellement
comme laboratoire de recherche
dans une école d’art comme la nôtre.
C’est à la fois un espace de création
et surtout un espace pédagogique. Il
interroge aujourd’hui, à un moment où
l’avènement de nouvelles technologies
(numérique) est en peine accélération,
le médium lui-même et les contenus
potentiels. Cette charnière entre
les techniques analogiques (radio
fm) et les techniques numériques
de production et de diffusion
représente un lieu privilégié de
questionnement et de recherche,
fondement de pédagogie. Il est un
lieu d’apprentissage et d’engagement
personnel de l’étudiant, mais aussi
un lieu d’engagement collectif avec
une gestion professionnelle de son
fonctionnement. Il est un lieu où l’on
48
convoque l’histoire (archives) et
aussi un lieu où l’on tisse des liens
avec l’extérieur (communiquer,
transmettre, faire savoir, apprendre,
comprendre, interroger…) Ce sera
une plateforme d’échange entre écoles
travaillant sur les arts sonores, base
de communication et d’échanges dans
la perspective de constitution d’un
Laboratoire de recherche. Radio-Radio
est organisée sous la forme de plages
de diffusion ponctuelles : trois jours
consécutifs sur une tranche horaire
de 6 h (de 18 h à 24 h) structurés
par une grille commune qui inclut
quelques variantes. • Elle sera un
atelier de recherche et de production
et diffusera en grande majorité des
pièces sonores originales. • Elle sera
en connexion avec l’actualité de l’art,
à la fois locale et internationale. • Elle
sera un lieu de réflexion sur les outils
de communication et de production. •
elle sera un lieu de réflexion sur les
problématiques de la création. • Elle
sera un lieu de questionnement des
archives en train de se constituer. •
elle sera aussi pour les étudiants, un
lieu d’apprentissage et de pratique de
la prise de parole.
Liste des émissions parcours
dans les aCR / atelier de création
radiophonique. France culture,
et FnaC (fond national art
Contemporain). diffusion : Modules
de 75 mn en moyenne. Historique
des aCR Créé en 1969 par alain
Trutat et Jean Tardieu, l’atelier de
Création Radiophonique, connu sous
le nom d’aCR, se veut dès le départ
un laboratoire d’expérimentation
dans le monde de la radio. Zone
d’échanges interdisciplinaires,
ce programme hebdomadaire de
France Culture convie des artistes
et chercheurs de tous bords
(compositeurs, plasticiens, cinéastes,
écrivains, poètes, chorégraphes et
danseurs, performeurs, metteurs en
scène…) à réaliser eux-mêmes les
75 minutes de l’émission. Les œuvres

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
radiophoniques de Guesch patti, Boris
achour, Vincent dieutre, Jonas Mekas,
Biosphere, Christophe Honoré, Boris
Charmatz, Laurie anderson, Fred
Wiseman, Georges Tony stoll, Melik
Ohanian, Matali Crasset, Lee Ronaldo,
… sont présentées en collaboration
avec le Centre national des arts
plastiques / Ministère de la Culture et
de la Communication, avec le soutien
de France Culture.
emetteur / Récepteur : l’objet
radio. Table ronde, en direct autour
de diffusions d’objets radiophoniques
singuliers et liée à l’actualité de l’art.
participants : étudiants, professeurs,
artistes en résidence, personnalités de
la cité… direct 45 mn.
Regards sur l’actu : le
journal. Montages, décalages, divers
traitements. direct 5 mn.
Sous-titrages : Textes relus et montés
à partir de sous-titrages de films dans
l’histoire du cinéma. diffusion 15/20 mn.
télé synchro : dispositifs qui
génèrent du son, synchronisé en direct
sur des émissions TV. soit par des
machines, soit par des « interprètes
». direct 45 mn.
Le son de la mécanique : dispositifs
de captation mixés, inventaire du son
des machines, performance collective
live. direct 20/30 mn.
Micro bar : Interviews, questionnaires
absurdes, captations dans les
bars. diffusion 5 mn.
Version de version : Remix d’objets
sonores libres de droit. diffusion 5 mn.
CRA : création radiophonique
actuelle. diffusion de pièces
sonores originales. etudiants,
artistes… diffusion 60 mn.
Dislocation : Invitation d’une
personnalité du monde de l’art
(sa parole, ces archives) première
invitation : Michel Giroud Michel
Giroud se définit comme un peintre
oral (oralien dans un monde
électronique) et tailleur en tout
genre (mot, son, geste, voix, dessin,
schéma, objet : historique, théorique,
théologique… Il est historien et
théoricien des avant-gardes (dada,
fluxus et cie), auteur d’essais variables
(audiberti, nougaro, Hausmann, Bryen,
Vostell, Filliou, dufrêne…), fondateur et
directeur de Kanal, Magazine du Tour
de France (des compagnons des arts).
Il est aussi journaliste (membre depuis
1975 d’aICa France) et organisateur
de nombreuses expositions en France
et en europe. Il est le fondateur du
Club Invisible externet (CIe) en
France avec Joël Hubaut, Charles
dreyfus, Richard piegza, Joachim
Montessuis, Lionel Magal, Julien Blaine,
Thibor papp, esther Ferrer. L’activité
de Michel Giroud se manifeste
souvent sous la forme apparente («
apparitions ») de spontanéité pure :
singulier/excentrique (interventions
impromptues, performances) in situ, il
se place dans l’héritage aussi bien de
dada, que de Fluxus en cela proche
de Ben Vautier et de Filliou. son activité
dans l’art action l’a amené à être invité
dans des manifestations de poésie
contemporaine et d’art contemporain
en France, ainsi que dans de
nombreux festivals internationaux. ses
performances croisent souvent d’autres
intervenants, que cela soit Joël Hubaut
ou bien philippe Boisnard, Joachim
Montessuis, denis Colin, Lionel Magal
(Fox Trot) avec lesquels il réalise des
pièces sonores. Le workshop avec
Michel Giroud organisé en décembre
2009 a permis d’archiver une dizaine
d’heures de paroles, entretiens et
débats sous la forme de petits modules
thématiques autour des pratiques de
l’art. diffusion : modules de 10 mn.
Conférences : Travail de
montage autour du matériau audio
de conférences données dans
l’école. Montage /diffusion 20 mn.
Voyages : Montage à partir de sons
captés dans le monde et collectés sur
le web. diffusion 20 mn.
49
Cartes postales : etudiants en séjour
à l’étranger, pièces sonores. diffusion
5/10 mn.
Bruits de fond. avant le son identifié,
faire entendre le bruit de fond ;
paysages et ambiances sonores
réalisées à partir de l’école. diffusion
10 mn.
Atelier sonore d’esthétique. pièces
d’étudiants réalisées à partir de la
relecture d’une œuvre d’art. diffusion
10 mn.
Le Feuilleton
Fiction radiophonique à épisodes,
écrite, interprétée et réalisée par les
étudiants. diffusion 10 mn. Grille des
programmes radio-radio_mardi.gif
¬ radio-radio_mercredi.gif ¬ radioradio_jeudi.gif
¬
Dates des plages d’émission
¬ La première correspond à la fin de
l’exposition « Feedback : vibrations
aller-retour » à la Box,
galerie de l’école, dans le cadre de
l’opération DiAGonALes : son,
vibration et musique organisée
par le Cnap.
¬ La seconde ouvre le colloque
« sonotorium #2 » organisé à l’ensa
Bourges (27 et 28 mai 2010)
¬ La troisième vient en clôture de
l’année scolaire.
¬ 1 : 20 – 21 – 22 avril 2010
¬ 2 : 25 – 26 – 27 mai 2010
¬ 3 : 22 – 23 – 24 juin 2010
¬ 4 : 14-15-16 décembre 2010
¬ 5 : 3-4-5 mail 2011
¬ 6 : 15-16 octobre 2011
¬ 7 : 17-18 novembre 2011
¬ 8 : 25-26 janvier 2012
¬ 9 : 4-5 avril 2012
¬ 10 : 23-24 mai 2012
http://radio.syntone.org

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
SeSSioN 4 :
14-15-16 décembre 2010
de 18h à 24h
Le programme des émissions de
cette session sera le résultat des
journées de travail détaillées cidessous.
programme des journées de travail
Lundi 13
accueil de l’esBaM Le Mans pour
une carte blanche Radiophonique
11 étudiants sous la conduite de
Christophe Domino (écrivain,
critique) et de Philippe Langlois
(musicien, producteur des aCR à
France Culture) passeront la journée
du Lundi à réaliser les programmes
qui seront diffusés Mardi de 18 h à
24 h.
Mardi 14
diffusion de la carte blanche du
Mans de 18 h à 24 h préparation de la
journée schaeffer
Mercredi 15
Journée pierre schaeffer (100 e
anniversaire de sa naissance)
avec Jocelyne tournet-Lammer,
Roger Cochini et isabelle Carlier.
9 h 30 : Conférence de Jocelyne
tournet-Lammer
autour de l’activité de chercheur
et de praticien de pierre schaeffer,
pionnier du renouvellement des
genres radiophoniques et de
l’interdisciplinarité, l’intervention
s’attachera à mettre en perspective
les rapports entre technique,
communication et art, à la fois sur
le plan historique et sur la scène
actuelle, en relation avec l’apparition
des nouveaux médias. Chaque
nouvelle technique entraîne une
modification, tant dans la création
artistique que dans le comportement
des usagers de cette technique.
elle entraîne aussi une modification
des besoins. Changement dans
l’expression. Recherche de
dispositifs. Renouvellement des
genres. nouvelles créations. Le
propos sera illustré d’exemples
tirés de l’histoire du service de la
recherche et d’exemples actuels.
14 h : atelier : Conférences
du Ranelagh, machines à
communiquer 2 ateliers / 2
thèmes : Les ateliers seront
enregistrés. atelier 1/ dit
théorique : Réaction et débat à
partir de l’écoute d’extraits des
conférences. Cet atelier sera
mené par Jean-Michel ponty et
Jocelyne Tournet-Lammer. atelier
2/ dit pratique : Travail de création
sonore à partir d’autres extraits des
conférences. Cet atelier sera mené
par Isabelle Carlier et Roger Cochini.
Les étudiants de la classe
d’électroacoustique du conservatoire
de Bourges seront associés aux
travaux.
17 h Confrontation des deux ateliers
! Cet échange consituera une
préparation pour table ronde de la
radio à 21h05.
18 h : Radio-Radio en direct jusqu’à
24 h
Les travaux de l’après-midi seront
relayés sur les ondes.
Jeudi 16 18 h : Radio-Radio en direct
jusqu’à 24 h
http://radio.syntone.org/ Radio/Radio
sera diffusée localement en FM
stéréo sur 105.1 Mhz.
|||||||||||||||||||
Les intervenants sur ces
journées de travail :
Christophe Domino
¬ après une formation initiale en
lettres et philosophie, il suit des
études en sémiologie, lexicographie,
méthodologie des sciences
humaines, théorie littéraire et en
esthétique.
¬ Critique d’art indépendant pour
l’art moderne et contemporain
dans la presse spécialisée et
l’édition, essayiste, commissaire
d’exposition, il poursuit parallèlement
des activités d’enseignement.
¬ Christophe domino contribue
régulièrement à des ouvrages
collectifs, à des catalogues et à
la presse spécialisée. Il travaille
aujourd’hui pour Le Journal des
Arts sur l’actualité des expositions
et y tient une chronique sur le livre
d’art. Il a travaillé pour la télévision
(La Cinquième), et la radio (France
Culture, émission hebdomadaire
Trans/Formes, 1999-2003).
Commissaire d’exposition (Gilles
Mahé, [mac] à Marseille, 2004-
2005 et Vox (Montréal), 2008;
Iain Baxter& (Villa arson, nice,
en collaboration avec M.-J. Jean,
2006-2007) ; Le reflet, le doute, la
menace, en Corse et en sardaigne,
été 2005 et été 2006), Leonardo
Boscani (paris, L’atelier-Galerie
Jean Brolly, 2007)… ; il prépare une
rétrospective internationale de
l’artiste canadien Iain Baxter&.
¬ Il a publié une douzaine de livres
chez scala (L’Art Moderne et LAart
contemporain dans les collections
du Mnam ; À ciel ouvert -le Land
Art et après, réédités en 2005 ;
L’Art contemporain africain, avec
andré Magnin, juin 2005), Gallimard
(Francis Bacon, 1996 ; Pop
Art, 2001), des catalogues d’expositions
(Géographiques, FRaC
Corse, 1997), des monographies
(ed pien, Centre Culturel Canadien,
paris, 2002 ; stephen dean,
actes-sud-altadis, 2004 ; Gilles
Mahé, ed. J.-M. place, 2004).
¬ Il poursuit parallèlement des
activités d’enseignement, de
conférences et de recherche
(conférences, workshops, jurys :
musées et centres d’art, écoles de
Beaux-arts et universités (paris-I,
paris-VIII, paris-x, Rennes-2, esBa
Le Mans) et à l’étranger.
¬ engagé auprès de plusieurs
instances professionnelles, il est
président de la section française
de l’association internationale des
Critiques d’art, vice-président
de l’aica internationale, trésorier
du CIpaC, membre du conseil
scientifique des archives de la
critique d’art, de commissions et
comités dont le comité d’achat du
50
FRaC Bretagne.
¬ Tout en suivant l’actualité de la
scène artistique par un travail de
critique de presse, après avoir
développé un travail de sensibilisation
auprès du public non-spécialisé,
il travaille sur les conditions
théoriques et méthodologiques
de la pratique critique et des
différents discours sur l’art. ses
recherches le conduisent à interroger
des héritages théoriques
comme la tradition pragmatique
américaine à partir de dewey ou
l’affirmation des Cultural Studies
et plus généralement à considérer
la critique dans sa généalogie
comme dans son epistemè, dans la
perspective du dépassement des
approches formalistes. Il contribue
au débat en organisant des tables
rondes et colloques dans différents
cadres institutionnels.
Philippe Langlois
¬ diplômés obtenus Universitaires -
doctorat en Musicologie de
l’Université de paris IV sorbonne,
avec mention « très honorable et
félicitations unanimes du jury »
ecole doctorale V, Concept et langages,
« Histoire de la musique du
xxe siècle » sous la direction de
Jean-Yves Bosseur. soutenance :
InHa, le 18 oct. 2004, membres du
jury : M. Battier, J. p. Berthomé, p.
a. Castanet, d. Teruggi, sujet Les
procédés électroacoustiques dans
les différents genres cinématographiques,
une étude transversale
au xxe siècle. Thèse à paraître
chez Musica Falsa au 1er trimestre
2011. Compositions électroacoustiques
1997 : 3ème cycle, Brevet
de composition en musique électroacoustique.
e.n.M. de dieppe
sous la direction de Francis
Faber. 1999-2001 : cours de composition
au CnsMdp aux côtés de
Laurent Cuniot et Luis nahon. enseignement
- 2007-2008 : Membre
du comité de préfiguration
pour la mise en place du dnap/
dnsep/LMd : design sonore à
l’esBaM, ecole supérieure des
Beaux arts du Mans en collaboration
avec l’IRCaM, le LaUM,
l’ensCI. - depuis 2008, poste à mi
temps d’enseignement artistique
à l’esBaM, ecole supérieure des
Beaux arts du Mans : histoire et
théorie de la sonore, esthétique
du son au cinéma, histoire de la
musique du xxe siècle, l’œuvre
d’art plastique sonore. - 2007-
2009 : professeur associé à l’esRa,
ecole supérieure de Réalisation
audiovisuelle : Mise en scène
du son au cinéma, (36 heures),
encadrement des productions
radiophoniques acousmatiques
et Fiction - 2005-2008 : Université
de Franche-Comté, Besançon,
section Musicologie : Responsable
des Licence 3 et Chargé de cours
(163 heures annuelles) à l’histoire
de la musique du xxe siècle (54
heures), esthétique de l’opéra au
xxe siècle (27 heures), musiques
électroacoustiques et cinéma (18
heures), création multimédia (12
heures), commentaire d’écoute
renaissance (24 heures), commentaire
d’écoute xxe siècle (18
heures). - 2002-2004 : aTeR, attaché
Temporaire d’enseignement
et de Recherche (96 heures annuelles)
à l’Université de poitiers :
cours d’Histoire de la musique du
xxe siècle (18 heures), histoire
des musiques électroacoustiques
(24 heures), Méthodologie des
ressources documentaires (24
heures), Commentaire d’écoute
Capes xx e siècle (12 heures). -
2002-04 : Tuteur de recherche et
co-directeur spécialisé en maîtrise
de Musicologie à l’Université de
poitiers (suivi de trois étudiants,
dont deux menés à soutenance) -
2006 : Charge d’enseignement
artistique à l’ecole nationale
supérieure des Beaux arts de
perpignan sous la forme d’ateliers
portant sur l’esthétique de la
création radiophonique et sa mise
en pratique, du 25 au 27 janvier
et du 17 au 19 mai 2006. - Le 2-3
février 2004 : Charge d’enseignement
artistique etmise en place de
trois séminaires et conférencesprojection
à l’ecole nationale
supérieure des Beaux-arts de
perpignan / Institut Jean Vigo, portant
sur l’expérimentation sonore
au cinéma dans les années 30. -
mars / juin 1997 : Maître auxiliaire
en musique au collège pierre
Mendés France à Lillebone classé
Zep (76, seine Maritime). Recherche
- depuis 2004 : Chercheur
permanent du laboratoire MInT
(Musique Informatique et nouvelles
Technologies) Université de
paris IV sorbonne. - depuis 2005 :
Chercheur associé du laboratoire
MIaC (Musique et Image : analyse
et Création), Université Rennes
2. expérience professionnelle -
depuis 2002 : producteur coordonnateur
de l’atelier de Création
Radiophonique de France
Culture. - 1999 - 2002 : producteur
délégué de l’émission hebdomadaire
de 20’ sur France Culture
Tu vois ce que j’entends. 140
émissions produites et diffusées
en direct - dec 2006 : Conseiller
scientifique et programmateur au
Musée d’art Contemporain de
Vitry sur seine pour un cycle de
conférences projection en partenariat
avec l’Ina/GRM : Le service
de la Recherche de L’ORTF (du
24 au 26 février 2006) - juin 2004 :
Consultant et conseiller scientifique
à l’auditorium du Louvre
pour un cycle de conférences
projection (du 10 au 20 juin 2004)
du muet à la parole, (en partenariat
avec le CnRs) portant sur
L’expérimentation sonore dans le
cinéma d’avant-garde des années
20-30. - avril 2004. Conseiller
musical auprès du CnaC / Centre
Georges pompidou pour la
rétrospective des films d’eugène
deslaw. oct.-nov. 97 : attaché
aux relations publiques dans le
cadre de la préparation du festival
des musiques étonnantes Tramway
1995-97 : assistant de
pierre-albert Castanet directeur
du département de Musicologie
à l’Université de Rouen. 1996 :
attaché aux relations publiques
dans le cadre de la préparation du
festival Octobre en normandie
Jocelyne tournet-Lammer
¬ Chargée de recherche et chef de
travaux au service de la recherche
de l’ORTF, intègre ensuite l’Ina.
après l’éclatement de l’Office,
elle a suivi pierre schaeffer dans
ses travaux de réflexion sur
l’audiovisuel et dans divers projets.
Fondatrice de « Mémoire de
mondes – Mémoire d’avenir ».
¬ a écrit « sur les traces de pierre
schaeffer » éd. Ina/La documentation
française
¬ dans « Sur les traces de Pierre
Schaeffer. Archives 1942-1995

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
», Jocelyne tournet-Lammer
s’est attelée à la tâche immense de
classer par ordre chronologique
plus de 1.200 documents - écrits,
sonores et vidéo - conservés
à l’iNA (institut National de
l’Audiovisuel), et dont pierre
schaeffer est l’auteur ou le coauteur.
Une remise en perspective
historique, et surtout des témoignages,
permettent d’appréhender
les divers domaine d’activités
de Pierre Schaeffer (1910-1995),
qui fut musicien et théoricien, mais
également pédagogue, créateur
ou ingénieur, et participa également
à de nombreuses institutions,
notamment le GRM (Groupe
de Recherches Musicales) de
l’Ina, dont il fut un des fondateurs.
L’apport essentiel de l’auteur
est d’avoir constitué une fiche
descriptive pour chaque émission
ou enregistrement répertorié, d’en
évoquer l’origine et le contexte
de réalisation et de donner des
points de repère et des citations
de textes permettant de saisir le
contexte politique, de production,
l’actualité ou les prises de
position philosophiques de pierre
schaeffer. Cet ouvrage sera utile
non seulement aux chercheurs
qui planchent sur l’œuvre et la
vie de schaeffer, mais également
sur l’histoire de la radio et de la
télévision, de la musique concrète
et électroacoustique, etc.
roger cochini
¬ Compositeur
¬ de formation musicale et scientifique.
Ingénieur physicien de
l’Institut national des sciences
appliquées de Lyon. Classe de
pierre sCHaeFFeR et de Guy
ReIBeL au Conservatoire national
supérieur de Musique de paris.
¬ Membre du Groupe de
Recherches Musicales de 1970 à
1972. Membre du Groupe de Musique
expérimentale de Bourges
(devenu IMeB) de 1972 à 1996.
¬ enseignant à l’Université de Lille
3 au département d’etudes Musicales
de 1996 à 1999, et au Centre
de Formation des Musiciens Intervenant
à l’ecole de 1996 à 2000.
Responsable du département
de musique électroacoustique et
de création, au Conservatoire de
Musique et de danse de Bourges
depuis 1983.
¬ a mis en place un instrument
électroacoustique collectif, support
d’une pédagogie destinée à
l’enfance et à la jeunesse.
¬ Concerts, conférences, publications
et tournées internationales.
¬ premier prix Qwartz pierre
schaeffer 2009.
isabelle carlier
¬ après avoir co-dirigé l’association
Bandits-Mages, y avoir coordonné
les activités de l’espace culture
multimédia et mis en place des
ateliers pédagogiques en collaboration
avec des artistes, des collectifs
d’artistes, et les enseignants,
Isabelle Carlier est maintenant
en charge de projets internationaux
: Réseau d’echange de
résidence européenne (eMaRe)
et le programme de création et de
recherche audioviduelle à l’ecole
des Beaux-arts de Luang prabang
(Laos), programme réalisé par la
galerie du cartable avec laquelle
elle collabore désormais au sein
de l’association Chateauroux
Underground.
¬ elle développe également une
plateforme de recherche, espace
de création et d’expérimentation
intégrant des dispositifs de réalisation
et d’auto-diffusion, et ayant
pour objet l’exploration des média
contemporains où le medium n’est
plus le message mais la continuité
d’un corps commun. elle a travaillé
dans ce sens sur plusieurs projets
de plateau télé expérimentaux
avec la collaboration de Fabrice
Cotinat ... deux plateaux ont été
réalisés à ce jour.
¬ son post-diplôme à l’ecole
supérieure d’art de Marseille (Le
Collège Invisible, session #2), et
ses activités dans les institutions
culturelles, son intérêt particulier
pour la création utilisant des
technologies libres (open source)
et auto-produites, le cinéma expérimental
et underground, l’édition
et les pratiques sonores (musique,
création sonore et électroacoustique),
recoupent des recherches
qui sont toujours présentes dans
sa pratique. elle est amenée à travailler
régulièrement dans ce sens
avec ewen Chardronnet, Bejamin
Cadon (Labomédia, la Friteuse
numérique, ...), Bétrice Rettig, ...
¬ Monteuse vidéo depuis 1999,
elle collabore avec des artistes et
groupes d’artistes (la galerie du
cartable, Boris Lehman, philippe
Zunino, david Legrand...).
¬ elle travaille depuis 2009 avec Jocelyne
Tournet-Lammer au sein de
l’association Mémoire de Mondes/
Mémoire d’avenir, en particulier
dans un groupe de travail qui s’est
constitué pour promouvoir le centenaire
de la naissance de pierre
schaeffer ainsi que le cinquantenaire
de la création de son service
de la Recherche de l’ORTF, et pour
mettre en perspective “à travers
l’homme et l’œuvre la rencontre
des arts et des techniques nouvelles
et adaptées, grâce aussi à
la création de structures nouvelles
et novatrices, lieux d’expérimentation,
d’observation, de réflexion”
(JTL). Monte atuellement une série
de film écrits par Jocelyne Tournet-Lammer
sur pierre schaeffer
et le service de la Recherche.
51
2011-2012
session 6
15 et 16 octobre 2012
spécial semaine de la science
- L’ensa accueille le village
des sciences, le programme de
Radiod-Radio sera axé sur la
notion d’expérimentation en art
et en science. (annexe 13)
session 7
17-18 novembre 2012
dans le cadre du festival Bandits-
Mages programme spécial
« Raconter les images avec les
sons » de 18 h à 24h00
tous les programmes
sont disponibles à l’écoute
sur le site :
http://radio.syntone.org

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 19.
ateliers techniques
atelier bois
technicien d’assistance pédagogique :
denis champeau
usage de l’atelier : atelier de découpe et usinage
du bois.
techniques enseignées : initiation des techniques
du sciage et de l’usinage du bois et de ses dérivés
(panneaux, matériaux composites…). utilisation
des outils manuels et des machines outils
(semestres 1 2 3 4). assistance technique sur projets
des étudiants, en relation avec les professeurs
(semestres 5 6 7 8 9 10).
matériel disponible : l’atelier met à disposition
selon projets:
¬ des tasseaux de sapin,
¬ des panneaux agglomérés et contreplaqués,
¬ des planches de bois diverses essences.
le matériel de l’atelier est à disposition des étudiants
sous forme de prêt (maximum 2 jours):
¬ scie égoïne
¬ scie portative
¬ scie sauteuse
¬ ponceuse
¬ défonceuse et divers matériels manuels.
règles de sécurité : chaque étudiant recevra les
premiers conseils de sécurité:
¬ le maintien en ordre de l’atelier
¬ l’utilisation des machines et du matériel
¬ les points d’arrêt d’urgence. ouverture de
l’atelier en présence d’un enseignant ou d’un
assistant. accueil maximum: 4 personnes par
technique.
¬ il est interdit de fumer, de boire et de manger
dans l’atelier.
¬ il est conseillé de se munir de chaussures et de
vêtements de travail. des casques antibruit; des
lunettes et des gants sont mis à disposition.
¬ règles de fonctionnement: l’atelier accueille 4
étudiants au maximum. chaque étudiant doit se
munir au minimum d’un mètre à ruban et d’un
crayon.
atelier monrage métal & verre
technicien d’assistance pédagogique :
wilfrid augé
usage de l’atelier : technique d’assemblage: découpe,
soudure, rivetage, perçage, etc. traitement
de surface et mise en volume, métal et alliage
léger, moulage..
techniques enseignées : initiation aux différentes
techniques et procédés, utilisation des outils
manuels et des machines outils (semestres 1 2 3).
assistance technique sur projets d’étudiants en
relation avec les professeurs (semestres 5 à 10).
matériel disponible :
¬ scie radiale à découpe,
¬ découpe du verre,
¬ perceuses à colonnes, plieuses
¬ postes à souder (tig, mig, à électrodes enrobées),
à découper (plasma),
¬ chalumeaux, tour d’horloger une partie du
matériel de l’atelier est à disposition des
étudiants pour le prêt (maximum 2 jours), outils
portatifs. rouleuse
règles de sécurité : chaque étudiant recevra les
premiers conseils de sécurité:
¬ le maintien en ordre de l’atelier
¬ l’utilisation des machines et du matériel
¬ les points d’arrêt d’urgence.
ouverture de l’atelier en présence d’un enseignant
ou d’un assistant. accueil maximum: 4 personnes
par technique il est interdit de fumer, de boire
et de manger dans l’atelier. il est conseillé de se
munir de chaussures et de vêtements de travail.
des casques antibruit; des lunettes et des gants
sont mis à disposition.
règles de fonctionnement: chaque étudiant doit
se munir au minimum d’un mètre à ruban et d’un
crayon.
atelier multimédia
techniciens d’assistance pédagogique :
stéphane beaudonnet
mose sironneau
usage de l’atelier : atelier d’infographie
techniques enseignées : travail de l’image numérique:
scannérisation, retouche d’image numérique,
mise en page, conception et création de site
internet, compositing vidéo, imagerie et animation
3d, création de dvd, impression laser couleur.
matériel disponible : salle production:
¬ 5 powermac G4
¬ 3 pc double-boot Windows/linux
¬ 1 pc dédié 3d
¬ 5 scanners
salle formation, consultation et workshop:
¬ 9 imac G5
¬ 9 scanneur
¬ 1 vidéo projecteur
impression:
¬ 1 imprimante laser couleur a3+
¬ 1 emac G4 serveur d’impression
règles de sécurité :
¬ règle n° 1: quand on ne sait pas on demande !
¬ ne pas essayer d’installer de logiciels sans l’avis
de l’assistant
¬ ne jamais forcer sur une prise
¬ en cas d’emprunt d’un matériel informatique,
veiller à bien laisser refroidir avant de l’enfermer
dans son emballage
¬ chaque étudiant recevra les premiers conseils
de sécurité:
¬ le maintien en ordre de l’atelier
¬ l’utilisation des machines et du matériel ouverture
de l’atelier en présence d’un enseignant ou
d’un assistant. il est interdit de fumer, de boire
et de manger dans l’atelier.
¬ règles de fonctionnement:
¬ 1 serveur de données avec 4Go dédié à
chaque étudiant (avec login et mot de passe)
¬ les ordinateurs sont en libre service (pas de
réservation)
¬ Faire une sauvegarde régulière sur dvd de ses
travaux.
atelier photographique
technicienne d’assistance pédagogique :
jenny mary
usage de l’atelier : laboratoire photographique
argentique:
¬ une salle noire pour développement films noir
et blanc 24x36, 6x6, plan film ;
¬ un labo photo collectif comprenant 5 agrandisseurs
pour tirage photo noir et blanc d’après
24x36, 6x6 (réservé 1re année et phase
programme) ;
¬ un labo photo individuel pour tirage photo noir
et blanc d’après 24x36, 6x6 (réservé phases
programme & projet) ;
¬ un labo photo individuel pour grand tirage
photo noir et blanc (1,20mx2m maximum)
d’après 24x36, 6x6, 4x5 inch (réservé phase
projet) ;
¬ un labo photo individuel pour tirage couleur
(max.30x40cm) d’après 24x36, 6x6 (réservé
phase projet).
Tout le traitement noir et blanc est accessible en
permanence aux jours d’ouverture du labo. le labo
photo couleur: mise en route 1 semaine effective
52
tous les 2 mois environ (à voir selon la demande)
studio de prise de vue photo:
¬ fond blanc, gris, ou noir
¬ lampes tungstène
¬ flash électronique
matériel disponible :
¬ matériel de prise de vue (à emprunter au
magasin de prêt): boîtiers photo et objectifs
argentiques (format 24x36, 6x6, 4x5 inch),
appareils photo numériques, pieds photos.
¬ disponibles au labo photo: 2 reflex
numériques et leurs objectifs, 2 bridges numériques.
accessibles en permanence aux jours d’ouverture
du labo:
¬ 3 emac
¬ 1 scanner documents papiers
¬ 1 lecteur de carte compactflash
¬ 1 imprimante couleur jet d’encre a4
¬ 1 imprimante couleur jet d’encre a3
accessibles sur réservation:
¬ 1 G4 (avec graveur)
¬ 2 lecteurs multi-cartes
¬ 1 scanner documents transparents (négatifs-positifs,
24x34, 6x6, 6x7)
¬ 1 imprimante couleur jet d’encre a2
Tous les ordinateurs sont équipés de photoshop,
indesign, illustrator et connectés à internet
règles de sécurité : chaque étudiant recevra les
premiers conseils de sécurité:
¬ le maintien en ordre de l’atelier
¬ l’utilisation des machines et du matériel ouverture
de l’atelier en présence de l’enseignant ou
de l’assistante. il est interdit de fumer, de boire
et de manger dans l’atelier.
règle de fonctionnement: un agenda est disponible
pour réserver un lieu ou un outil.
atelier son
technicien d’assistance pédagogique :
stéphane joly
L’école dispose de 3 studios son.
Usage de l’atelier : pour la première année, l’atelier
permet de prendre contact avec le rôle du son
dans la création contemporaine, en abordant ses
différents aspects: de la bande-son aux installations
sonores en passant par les problématiques
du temps réel. la question de la diffusion sera plus
particulièrement abordée par le biais du podcast.*
ceci associé à la réalisation de projets qui seront
reconduits de semaine en semaine (reportages
sur les événements et activités de l’école à la façon
d’une émission de radio au format libre, prises
de son avec commentaires ou non, montages de
prises de son avec un travail de création sonore).
*définition du podcast (http://fr.wikipedia.org/wiki/podcasting).
le podcasting (terme d’origine anglaise, traduit en
français par baladodiffusion) est un moyen habituellement
gratuit de diffusion de fichiers sonores ou vidéo sur Internet
que l’on nomme podcasts en anglais. par l’entremise
d’un abonnement au fil Rss (Really simple syndication),
la baladodiffusion permet aux utilisateurs d’automatiser le
téléchargement d’émissions sonores ou vidéo. la baladodiffusion,
véritable technologie multimédia, se différencie de
la radiodiffusion et de la webdiffusion (webcasting) par la
diffusion du son ou de la vidéo, non pas par un mécanisme
centralisé qui enverrait un flux vers ses auditeurs [soit 1 - >
tous], mais par l’action des auditeurs qui vont chercher
eux-mêmes les fichiers audio [tous

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
(plug-ins Waves), la pratique son/vidéo temps
réel (avec max/Jitter), la diffusion en envisageant
le couplage salle/H.p en rapport avec les projets,
et la connaissance du matériel de diffusion en
général (approche de l’électronique dans son
rapport au son.)
matériel disponible :
¬ enregistreurs dat portable dap1, minidisc
¬ microphones électrostatiques et dynamiques,
¬ console numérique Yamaha 03d,
¬ cartes son digidesign digi 001, 002, mbox,
motu 896,
¬ deux stations informatiques fixes, une mobile
(avec pro tools, plug-ins Waves, max/Jitter),
¬ enceintes Genelec 1030a(monitoring),
enceintes de diffusion.
¬ cabine insonorisée de prise de son,
¬ salle d’écoute.
règles de sécurité : chaque étudiant recevra les
premiers conseils de sécurité comme:
¬ le maintien en ordre de l’atelier
¬ l’utilisation des machines et du matériel
¬ ouverture de l’atelier en présence d’un enseignant
ou d’un assistant. il est interdit de fumer,
de boire et de manger dans l’atelier.
règle de fonctionnement: l’accès à l’atelier est soumis
à la réservation d’un créneau dans le planning.
atelier vidéo / production
techniciens d’assistance pédagogique :
damien chaillou, gilles martinez
usage de l’atelier : l’atelier vidéo permet aux
étudiants de se familiariser aux techniques
professionnelles de la vidéo. ils pourront s’initier
aux différentes étapes de la post-production, et les
rapports:
¬ image/temps
¬ image/mouvement
¬ image/son avec les outils de montage, ils ont la
possibilité de découper, de choisir, et de monter
des plans de comprendre les mécanismes
et la logique du montage virtuel.
techniques enseignées : apprentissage et perfectionnement
des techniques de montage de précision,
de traitement d’effets, de filtres, de correction
colorimétrique, de manipulation d’images, des
techniques audio, de création de dvd et d’initiation
à l’animation.
matériel disponible : les ateliers vidéo se composent
de six postes isolés: phase projet: 3 postes
disponibles,
¬ 1 poste Macpro pour le mini dv-dv (salle 201a)
¬ 1 poste powermac G5 pour le non-compressée,
beta sp, dv/mini dv (salle 201b)
¬ 1 poste Macpro pour le mini dv-dv et le doublage
audio (salle 201c) phase programme: 4
postes disponibles,
¬ 1 poste Macpro pour le mini dv-dv et le doublage
audio (salle 201c) (salle 209)
¬ 3 postes Imac Intel pour le mini dv-dv (box
dans la salle 209) matériels de prêt:
¬ caméscopes minidv, semi-professionnel mini
dv et > dvcam et caméscope professionnel
beta sp. lecteurs enregistreurs mini-disc avec
micros et casques, accessoires d’éclairage et
d’optique.
règles de sécurité : chaque poste est sécurisé
et isolé, les salles doivent êtres fermées à clefs
après leur utilisation. chaque étudiant recevra les
premiers conseils de sécurité:
¬ le maintien en ordre de l’atelier
¬ l’utilisation des machines et du matériel ouverture
de l’atelier en présence d’un enseignant ou
d’un assistant. il est interdit de fumer, de boire
et de manger dans l’atelier.
Règles de fonctionnement: pour chaque utilisation
des ateliers une réservation est indispensable auprès
de damien ou Gilles, les clés sont à emprun-
ter et rendre à l’accueil. tout atelier, réservé mais
inoccupé au bout de 30 minutes, sera considéré
comme libre. les ateliers doivent rester propres et
dans l’état où les étudiants les ont empruntés. le
matériel doit donc être respecté.
atelier vidéo / tournage
techniciens d’assistance pédagogique :
gilles martinez, damien chaillou
usage de l’atelier :
¬ montage
¬ tournage (extérieur/intérieur)
¬ diffusion
¬ duplications
¬ installations l’atelier vidéo initie à toutes les
étapes de la création audiovisuelle:
¬ écriture du scénario, repérages
¬ production: tournage
¬ post-production: montage
¬ diffusion: projections, installations
techniques enseignées :
¬ éclairage
¬ tournage
¬ incrustation
¬ montage analogique, numérique et argentique
16 mm
¬ installations audiovisuelles.
matériel disponible :
¬ caméscope
¬ magnétophone
¬ vidéo projecteur
¬ console de mixage
¬ amplificateur
¬ haut-parleurs
¬ micros
¬ pieds
¬ filtres
règle de sécurité : chaque étudiant recevra les
premiers conseils de sécurité comme:
¬ le maintien en ordre de l’atelier
¬ l’utilisation des machines et du matériel
¬ les points d’arrêt d’urgence. ouverture de
l’atelier en présence d’un enseignant ou d’un
assistant. accueil maximum: 4/5 personnes par
technique. il est interdit de fumer, de boire et de
manger dans l’atelier.
règles de fonctionnement: usage du plateau de
tournage: sur réservation (1 semaine maximum)
avec l’accord de l’enseignant et du technicien sur
un projet écrit et détaillé par e-mail synopsis et
fiche technique).
53
atelier modelage / céramique
technicien d’assistance pédagogique :
laurent gautier
Ouverture de l’atelier : septembre 2012.
Initiation aux différentes techniques de modelage.
Techniques enseignées :
¬ Travail du grès, de la faïence
¬ enfumages, cuisson raku, cuisson électrique
¬ Tournage
¬ Les glaçures
Matériel :
¬ un tour de potier
¬ four électrique
¬ four raku (bois)
¬ four dit de « sèvre »
¬ petits outillages divers
Matériaux :
¬ terre à faïence
¬ terre à feux
¬ plâtre

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 20.
utilisation de la chapelle.
tournage
du long-métrage
la vie rêvée de david l.
de Julien pichard et paul Lê,
produit par Transkom (paris)
25 juillet-15 août 2011
54

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
tournage
véronique boudier
Plus d’amour que prévu,
première scène d’hypothèse du projet
FUTUR FILM
Une performance filmée de Véronique
Boudier
16-20 novembre 2011
la scène sera tournée dans décor
pour la vie, une installation présentée,
lors du festival Bandits-Mages, du 16
au 20 novembre, au studio la chapelle
à l’école nationale supérieure d’art
de Bourges et sera retransmise en
live audio au café du festival à l’ensa
Bourges.
acteurs
Marin Boudier Grenet - jeu
Romy Van Cauberg - jeu
Hugo Lainez - jeu
Manu Tête - jeu
Laetitia Yalon - régie et traduction
anglaise
Inbal Yalon - jeu et direction d’acteurs
Marie david - ingénieur du son
l’âge d’or production
La Friche La Belle de Mai
41, rue Jobin - 13003 Marseille
Téléphone: +33 4 95 04 96 44
email:contact@age-or.fr
site web : www.age-or.fr
Galerie Christophe gaillard
12 rue de Thorigny - 75003 paris
Téléphone: + 33 1 42 78 49 16
email : contact@galerie-gaillard.com
avec le soutien du Centre national des
arts plastiques (image/mouvement)
et du ministère de la culture et de la
communication
55

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
le plateau de tournage
la chapelle
Le plateau de tournage est installé
dans l’ancienne chapelle du collège
jésuite.
Il est équipé des unités de tournage de
l’atelier vidéo :
¬ 1 camescope Betacam sp sOnY UVW100
(analogique 4/3)
¬ 3 camescopes dV/dVCaM sOnY pd150 et 170
(numérique 4/3)
¬ 1 camescope dVCaM/dV sOnY dsR500Wsp
(numérique 4/3)
¬ 2 consoles de mixage (analogique 4/3) Fxe
100p sOnY, BVe 600 sOnY
¬ 6 unités de montage numérique sur Mac G5
avec Final Cut pro
¬ 1 banc de montage 16mm.
nous avons sélectionné plusieurs
exemples d’utilisation de la Chapelle,
plateau de tournage de cinéma, de
télévision, de radio, de concert, lieu
d’accueil de performance, de festival et
de spectacle.
Quelques événements…
¬ La chapelle durant les portes ouvertes de
l’école le 17 mars 2010 (1)
¬ Tournage Florent Lamouroux 2009 (2)
¬ Festival Bandits-Mages 2009, plateau radio 108
¬ performance Bureau d’Études, festival Bandits-
Mages 2009
¬ Colloque « de l’école d’art à l’engagement
artistique » 2008 (4)
¬ Tournage Brice dellsperger Body double XIX
2004
¬ Tournage Lydie Jean-dit-pannel avec Lambert
Wilson Le Panlogon 2002 (3)
¬ Concert printemps de Bourges 2001
¬ spectacle Florent Haladjian, Masaki Iwana, TiÍn
Ly Thanh, festival emoson 2000
1
2
3
4
56

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 21.
bibliothèque de l’ensa bourges.
présentation
La bibliothèque de l’ecole nationale
supérieure d’art de Bourges propose
une collection spécialisée de 16 000
ouvrages, vidéo et dVd ainsi qu’une
quarantaine de titres de revues dans le
domaine des arts plastiques, histoire
de l’art et cultures contemporaines. Il
s’agit de la seule bibliothèque dans
la région rassemblant des documents
dans ces domaines depuis les années
70. de nombreux catalogues d’exposition
et les collections de revues
spécialisées et internationales rendent
compte de l’histoire foisonnante de l’art
contemporain, ses débats et propositions
innovantes.
La bibliothèque est dirigée par un
conservateur de bibliothèque qui
en définit la politique d’acquisition,
assure le traitement scientifique des
documents et leur mise à disposition
des lecteurs et initie les étudiants en
première année aux méthodes de
recherche documentaire.
un fonds spécialisé
La politique d’acquisition s’appuie sur
la variété des pédagogies et pratiques
artistiques élaborées à l’ensa-Bourges,
un travail d’évaluation des documents
en étroite collaboration avec les enseignants
en enseignements théoriques
et une veille attentive relative aux
parutions de catalogues d’exposition,
essais, monographies. enfin, la
bibliothèque documente les cycles de
conférences, les workshops ainsi que
les expositions de la Box. elle en établit
les bibliographies et met à la disposition
du public les documents référencés.
ainsi constituée, elle est à la fois
un outil pédagogique essentiel mais
aussi un lieu ouvert au public- notamment
les étudiants en histoire de l’art
et en arts plastiques, les chercheurs,
enseignants et acteurs de la scène
artistique contemporaine- où les lecteurs
peuvent alimenter et approfondir
leurs réflexions quant aux débats et
engagements artistiques qui animent
l’art contemporain sur le plan national
et international.
la bibliothèque de l’ensa-bourges
comme outil pédagogique
Les étudiants en première année à
l’ensa-Bourges suivent par groupe à la
bibliothèque des cours d’initiation à la
recherche documentaire. L’objectif de
ces séances de travail est l’acquisition
d’une méthodologie leur permettant de
constituer tout au long de leur cursus
un réservoir personnel mais organisé
et en lien avec les enseignements, de
références. Les étapes de cet apprentissage
se déclinent ainsi : capacité à
formuler une recherche ; identification
des outils d’accès à l’information et aux
textes et leur utilisation ; évaluation des
informations recueillies, leur exploitation
et organisation ; établissement
d’une bibliographie. L’actualité de l’art
contemporain, les problématiques et
débats qui le traversent s’inscrivent
dans les documents spécifiques que
sont les catalogues d’expositions, les
revues, les livres d’artistes et autres
publications hybrides. L’évolution de
ces documents spécifiques et leurs
caractéristiques est particulièrement
étudiée.
Un travail de proximité et de connivence
avec les enseignants fait de la bibliothèque
un lieu où les réflexions qui
prennent naissance dans les ateliers
et les cours théoriques trouvent leur
prolongement. Un accompagnement
individuel de l’étudiant tout le long de
son cursus dans ses recherches documentaires
se met ainsi en place.
la bibliothèque de l’ensa-bourges
dans les réseaux des bibliothèques
spécialisées en art et universitaires.
La bibliothèque de L’ensa Bourges
participe au sudoc ps (catalogue en
ligne de l’enseignement supérieur des
publications en série) qui y signale
l’état de ses collections de périodiques.
sa participation au portail documentaire
du service commun de documentation
de l’Université d’Orléans en tant
que bibliothèque associée est active
depuis septembre 2011.
Les bibliothèques des écoles d’art
françaises travaillent en réseau depuis
57
de nombreuses années sous la forme
d’un forum et de séminaires annuels.
La bibliothèque de l’ensa-Bourges
s’inscrit également dans ce réseau
d’échanges.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 22.
statut de bourges campus.
STATUTS ASSOCIATION LOI 1901
ARTICLE I - Désignation
Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du
1 er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, ayant pour dénomination « BOURGES
CAMPUS ».
ARTICLE II - Objet
Cette association a pour objet :
De promouvoir, sous toutes ses formes, tant en France qu'à l'étranger le
développement et le rayonnement de l'enseignement supérieur et de la recherche
à Bourges auprès notamment des étudiants, des entreprises, du grand public,
De favoriser toutes tâches d’animation, de coordination, d’étude, de prospective,
de gestion ou de communication de nature à favoriser le développement de
l’enseignement supérieur à Bourges et le renforcement de ses liens avec les
acteurs du monde économique.
Participer à la mise en place des actions communes entre les établissements de
formation supérieure
De susciter des réflexions et travaux sur l'enseignement et la recherche
D'assurer une mission de veille destinée notamment à identifier des niches ou de
nouvelles filières de formation susceptibles de se développer à Bourges ou dans
son agglomération.
D'entretenir et développer, dans un esprit d'ouverture et de solidarité, les relations
qui unissent ses membres et à l’égard de tout autre acteur concourrant au même
objet sur le territoire départemental.
ARTICLE III – Moyens d'action :
Afin de réaliser son objet l'association pourra recourir aux moyens d'action suivants :
Mise en place de commissions et groupes de travail afin de
contribuer à la promotion et au développement de
l'enseignement supérieur et de la recherche.
Définition et mise en œuvre de colloques, conférences,
séminaires et toutes manifestations publiques ou privées
destinés à valoriser l'enseignement supérieur et la recherche
Édition, publication et diffusion de documents, ouvrages,
articles et plus généralement de tous supports écrits, visuels,
audiovisuels ou télématiques entrant dans le cadre de l'objet de
l'association
Conclusion de partenariats et de conventions avec des
organismes publics ou privés poursuivant le même objet
Passation de tout contrat de moyens ou de services permettant
de mener à bien les actions conformes aux objets de
l'association.
ARTICLE IV - Siège social
Le siège social est fixé à l'Hôtel de Ville de Bourges
Il pourra être transféré par simple décision du conseil d'administration.
1
58

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
ARTICLE V - Durée de l’association
La durée de l’association est illimitée.
ARTICLE VI - Composition
L'association se compose de :
1°) membres fondateurs et qui à ce titre ont participé à la création de l'Association. Ils
sont membres de droit du Conseil d'Administration et disposent du pouvoir délibératif.
2°) membres actifs qui sont :
Les établissements ou écoles d'enseignement supérieur
Les personnes morales concernées par les problématiques de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche
Les collectivités territoriales et leurs groupements
Tous ont le pouvoir de voter à l’assemblée générale et acquittent une cotisation annuelle
dont le montant et la date d'échéance sont fixés par le Conseil d'administration
ARTICLE VII - Admission
Pour faire partie de l'association, il faut adhérer aux présents statuts, s’engager à
mutualiser des actions en matière d’enseignement supérieur, s’acquitter de la cotisation
dont le montant est fixé par l’assemblée générale et recevoir l'agrément du conseil
d’administration qui statue sans possibilité d'appel et par décision non motivée.
Les membres s'engagent également à respecter la charte de fonctionnement de
l'Association.
Les membres sont représentés, pour les établissements par leur directeur en exercice et
pour les autres personnes morales et collectivités territoriales par la ou les personnes
qu'elles mandatent à cet effet.
ARTICLE VIII – Perte de la qualité de membre
La qualité de membre se perd par :
a) La démission ;
b) La dissolution de la personne morale;
c) La disparition des qualités pour être membre ;
d) La radiation prononcée par le Conseil d'administration pour non-paiement de la
cotisation ou pour motif grave.
Avant la prise de décision éventuelle de radiation, le membre concerné est invité, au
préalable, à fournir des explications écrites au conseil d’administration.
ARTICLE IX - Ressources
Les ressources de l'association comprennent :
1) Le montant des droits d'entrée et des cotisations ;
2) Les subventions de l'Etat, des collectivités territoriales et des institutions ;
3) Toutes autres ressources ou subventions autorisées par la loi.
4) Les dons et legs
Il est tenu une comptabilité selon les règles légales.
ARTICLE X - Conseil d'administration
L'association est dirigée par un Conseil d'Administration de 30 membres au plus.
59

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Pour être administrateur il faut :
- Soit être membre fondateur et cette qualité ne peut se perdre que par démission;
- soit être élu par l'assemblée générale pour une durée de 2 ans. Les membres élus
sont rééligibles.
Les membres sont élus par scrutin uninominal à la majorité absolue au 1 er tour, relative
au second tour. La majorité retenue est celle des suffrages exprimés.
Pour être candidat il faut être membre actif, être à jour de cotisation et avoir déposé sa
candidature 15 jours au moins avant l'assemblée générale.
En cas de vacance le Conseil d'Administration pourvoit provisoirement au remplacement
du ou des sièges vacants. Il est procédé à leur remplacement définitif par la prochaine
assemblée générale.
Les fonctions d'administrateur cessent par cessation de leurs fonctions au sein de la
personne morale qu'ils représentent, démission, décès. Pour les représentants des
collectivités territoriales elles prennent fin lors du renouvellement de l'assemblée
délibérante. Pour les membres fondateurs la personne morale fait connaître le nom et la
qualité de la personne qui siègera en remplacement au conseil d'administration.
Nul ne peut faire partie du Conseil s'il n'est pas majeur
ARTICLE XI – Modalité de fonctionnement du Conseil d'administration
Le Conseil d'administration se réunît au moins trois fois par an, sur convocation du
président, ou sur la demande du quart de ses membres.
Son ordre du jour est fixé par le Président sur proposition du bureau. Lorsque le Conseil
est convoqué à la demande des membres ceux-ci peuvent exiger l'inscription à l'ordre du
jour des questions de leur choix.
Les décisions sont prises à la majorité des voix; en cas de partage, la voix du président
est prépondérante. La présence du tiers des membres est nécessaire pour la validité des
délibérations.
Il est tenu procès-verbal des séances.
Le conseil d'administration peut s'adjoindre, à titre consultatif, des personnes susceptibles
de l'éclairer particulièrement sur un sujet mis à l'ordre du jour.
ARTICLE XII – Pouvoirs du Conseil d'Administration
Le Conseil d'Administration est investi de tous les pouvoirs généraux pour administrer
l'Association, dans les limites de son objet et sous réserve des pouvoirs de l'Assemblée
générale.
Il peut décider de constituer des commissions et groupes de travail spécialisés.
Il fixe le montant de la cotisation, arrête le budget et contrôle son exécution.
Il arrête les comptes de l'exercice clos, convoque les assemblées générales et fixe leur
ordre du jour.
Il se prononce sur les projets de convention qui luis sont soumis par le président.
Il prépare le règlement intérieur de l'Association.
ARTICLE XIII – Bureau
Le bureau composé est composé de 10 administrateurs. Il comprend :
1. Un président ;
2. Deux vice-présidents ;
3
60

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
3. Un secrétaire et un secrétaire adjoint ;
4. Un trésorier et un trésorier adjoint.
Le Président est soit le Maire de la ville de Bourges ou son représentant soit le Président
de Communauté d’Agglomération Bourges Plus ou son représentant.
Les autres membres du bureau sont élus pour 2 ans au scrutin secret par les membres du
Conseil d'Administration et comprendra au moins :
quatre représentants d'établissements d’enseignement supérieur berruyers dont
au moins un sera vice-président
deux représentants d’entreprises dont l’un d’entre eux sera de la Chambre de
Commerce et d’Industrie du Cher.
Les membres du bureau sont réélus à chaque renouvellement partiel du Conseil
d'Administration.
Les fonctions de membre du bureau cessent par démission, décès, cessation de fonction
d'administrateur ou révocation par le Conseil d'Administration.
Le Bureau dispose de tous les pouvoirs pour assurer la gestion courante de l'Association.
Il met en œuvre les décisions du Conseil d'Administration.
Le Président agit pour le compte du Bureau et du Conseil d'Administration.
Il représente l'Association dans tous les actes.
Il convoque le bureau et le conseil d'administration
Il exécute les décisions du bureau et du conseil d'administration.
Il ordonne les dépenses, signe les contrats, ouvre et fait fonctionner tous comptes
bancaires.
Les vice-présidents secondent le Président.
Le secrétaire veille au bon fonctionnement matériel, administratif et juridique de
l'association. Il établit ou fait établir les procès-verbaux des réunions et délibérations du
bureau et du conseil d'administration.
Le trésorier établit ou fait établir sous son contrôle les comptes annuels de l'association. Il
fait procéder à l'appel à cotisation et fait établir le rapport financier qu'il présente avec les
comptes annuels à l'assemblée générale. Il fait procéder au paiement des dépenses et à
l'encaissement des recettes.
ARTICLE XIV - Assemblée générale ordinaire
L'Assemblée générale ordinaire comprend tous les membres de l'association à quelque
titre qu'ils y soient affiliés. L'Assemblée générale ordinaire se réunit au moins une fois
par an.
Quinze jours au moins avant la date fixée, les membres de l'association sont convoqués
par les soins du secrétaire. L'ordre du jour est indiqué sur les convocations.
Le président, assisté des membres du comité, préside l'Assemblée et expose la situation
morale de l'association.
Le trésorier rend compte de sa gestion et soumet le bilan à l'approbation de l'Assemblée.
Il est procédé, après épuisement de l'ordre du jour, au remplacement, au scrutin secret,
des membres du Conseil sortants.
Ne devront être traitées, lors de l'Assemblée générale, que les questions soumises à
l'ordre du jour.
61

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Les décisions sont prises à la majorité des voix des membres présents ou représentés.
Toutes les délibérations sont prises à main levée, excepté l’élection des membres du
conseil.
ARTICLE XV - Assemblée générale extraordinaire
Si besoin est, ou sur la demande de la moitié plus un des membres inscrits, le président
peut convoquer une Assemblée générale extraordinaire.
Les conditions de convocation sont identiques à l’assemblée générale ordinaire.
L'assemblée générale extraordinaire est seule compétente pour procéder à la modification
des statuts, à la dissolution de l'association, à sa fusion ou transformation. Les
délibérations sont prises à la majorité (des deux tiers) des membres présents.
ARTICLE XVI – Charte de fonctionnement
Une charte de fonctionnement sera établie par le Conseil d'administration, qui le fera
approuver par l'Assemblée générale.
Cette charte est destinée à fixer les divers points non prévus par les statuts, notamment
ceux qui ont trait à l'administration interne de l'association.
ARTICLE XVII - Dissolution
En cas de dissolution prononcée par les deux tiers au moins des membres présents à
l'Assemblée générale extraordinaire, un ou plusieurs liquidateurs sont nommés par cellesci,
et l'actif, s'il y a lieu, est dévolu conformément à l'article 9 de la loi du 1 er juillet 1901 et
du décret du 16 août 1901.
ARTICLE XVIII - Formalités
Le Président, au nom du Bureau, est chargé de remplir les formalités de déclaration et de
publication prévues par les lois et règlements en vigueur.
5
62

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 23.
convention avec le crous sur l’antenne.
63

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
64

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 24.
newsletter plast-résau grand-ouest.
65

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 25.
convention avec l’université d’orléans.
66

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
67

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
68

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 26.
journée de rencontre entre les enseignants
ensa/ esad 24 septembre 2010.
COMpTe-RendUs des QUaTRe
TaBLes ROndes THÉMaTIQUes
pROpOsÉes aUx enseIGnanTs.
tABLe « iMAGe »
La conception du rapport pédagogique
dessine deux axes principaux : l’autonomisation
de l’étudiant et la progressivité.
La ligne consensuelle s’accorde
à concevoir l’enseignement comme
un contrat de confiance qui, en offrant
la parole à l’étudiant dés l’abord pour
construire un regard rétrospectif sur sa
posture – introspection –, enclenche un
processus de désinhibition des complexes.
À la condition qu’il s’engage
lui-même dans ce travail de recherche
et de fouille, plus par plaisir que par
nécessité de la commande, l’étudiant
s’épanouie et parvient à maturité dans
sa singularité. La progressivité est donc
envisagée sous l’angle de l’épanouissement
de la pratique du médium où
l’étudiant cherche à construire un point
de vue d’auteur. donc, comme une
temporalité faite de moments charnières,
de rebonds, d’allers-retours où,
entre les workshops avec une pédagogie
d’exercice et les cours avec une
pédagogie de projet, s’échafaude une
pensée. La progressivité est ici une
quête de soi. néanmoins, des lignes de
fractures séparent les enseignants sur
la nature de la relation étudiant/enseignant
et le rapport qu’entretiennent
pratique et théorie, notamment pour
les 3ième , 4ième et 5ième années. dans cette
conception, l’enseignant n’apporte
aucune réponse et s’efface derrière
la pratique de l’étudiant. d’aucuns ont
avancé une posture polémique préconisant
l’absence de toute méthodologie
et de recherche méthodologique pour
valoriser strictement la mise en œuvre.
À son point d’acmé, cette manière de
voir récuse complètement la possibilité
d’attribuer du sens à une œuvre
et préfère lui substituer la forme pour
elle-même – revalorisation du formel.
sur les modalités d’application de la
réforme LMd, dans le cadre de l’obligation
d’une soutenance de mémoire,
au fantasme du discours que charrie
le cadre normatif universitaire a été
préférée l’idée d’ériger la production
plastique en recherche. Cette adaptation
du mémoire suppose des marges
de liberté quant à la polysémie des
langages pour dire la création – e.g.
la possibilité de contourner le texte
comme seule mode d’écriture.
dans cette volonté d’ouverture, les
échanges inter-écoles sont essentiellement
envisagés sous l’angle des
workshops dont la vertu à condenser
le temps prélude au nouement et au
dénouement de la création.
tABLe « oBJet/eSPACe »
deux tendances complémentaires en
matière pédagogique ordonnent la
pratique enseignante : la nécessaire
expérimentation pour développer la
sensibilité plastique et la mise en crise
du travail de création pour alimenter
l’étonnement – avec cependant une
structure plus transversale à Bourges
où les arcs traversent les médiums et
les années d’étude (3e , 4e et 5e ). dans la
première tendance, on retrouve la volonté
de générer du volume à partir du
travail de la matière, de procéder par
tâtons et par essais-erreurs afin d’expérimenter
la dérive de la démarche
créative qui s’opère dans l’acte. dans la
seconde tendance, on suscite l’étonnement
et la surprise dans la conception
et la réalisation afin d’éprouver les a
priori des étudiants. Cette pédagogie
procède par l’utilisation de matériaux
et de techniques auxquels les étudiants
sont peu familiarisés – i.e. la génération
de volume par assemblage de sacs
plastiques, la perception de la tridimentionnalité
par accumulation, propagation
ou continuation de formes en 2d,
l’apport créatif par imitation successive
et cumulative de designers, etc. Tous
s’accordent sur la nécessité de la formation
d’un outillage technique comme
préalable à la libre création. dispensé
par les enseignants à l’IaV, il l’est par
des assistants pédagogiques à l’ensa,
ce qui dispense les enseignants de la
69
dimension proprement technique. Les
deux écoles se soucient également de
l’ancrage artistique dans le paysage
social et politique, soit par instrumentalisation
des relations avec les acteurs
industriels en vue d’exposer leur production
dans des créations sur l’espace
public – i.e. intervention dans une rue
sinistrée à la périphérie de Bourges
–, soit par prospection des pôles de
compétitivité – i.e. enjeux du luxe et de
l’immatériel dans la cosmétique à Orléans.
Cette voie conduit à une porosité
des champs de l’art et du design, et,
dissolvant la barrière dont l’économie
n’a que faire, ouvre des horizons créatifs
et professionnels nouveaux.
C’est dans cette perspective que les
échanges inter-écoles sont envisagés
comme des confrontations de point de
vue pour enrichir la méthodologie de
présentation du mémoire face à des
interlocuteurs différents. pour anticiper
l’interprétation étudiante de l’échange
comme punition, celui-ci doit véhiculer
la rencontre d’œuvres dans un cadre
gratifiant. Cela peut passer par la mise
en place de résidences et d’ambassadeurs
étudiants. enfin, cette condition
ne peut être réalisée qu’en offrant un
lieu de monstration au fruit des cinq
années de travail étudiantes, gage
d’une forme de lisibilité de la progressivité.
tABLe « DeSSiN, PeiNtuRe,
GRAPhiSMe »
L’édifice pédagogique s’articule
autour de deux piliers : l’apprentissage
de vrais savoirs et l’autonomisation
du sujet. Tout en assurant une assise
autour du savoir-faire dans un temps
long d’acquisition de bases solides sur
un matériau concret, la dimension syntaxique
du savoir dans l’affûtage du regard
est incontournable pour instruire
un sens aux formes graphiques. C’est
ainsi que la progressivité s’élabore sur
des rapports de méthode et de posture
plus que sur la validation d’acquis. elle
passe certes par une éducation de
culture générale et de connaissances

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
transdisciplinaires, mais seulement à
dessein d’émanciper le sujet de ces
cadres normatifs. C’est dans ce jeu
d’adaptation/inadaptation que chaque
étudiant parvient, à pas mesuré et
progressif, à assumer un « je » dans sa
création. dans cette optique, toutes les
autres formes de pratiques discursives
– e.g. l’ethnopsychanalyse – ouvrent
des horizons de singularité à l’étudiant
pour transcender le discours officiel et
académique. Cette multiplication des
expériences, dont les échanges interécoles
font partie, invite à une réflexion
structurelle pour penser les partenariats
dans les cursus.
Quant à la recherche, refusée en
termes d’incarnation d’une autorité
savante dans des pôles spécialisés, elle
est rapidement envisagée comme un
pôle d’excellence et d’ambition destiné
à palier, par la créativité de contournement,
les défaillances des réseaux
sociaux des étudiants. La production
cohérente d’un travail artistique est
obligatoirement une recherche en soi.
son caractère non linéaire, déconcertant,
provoque en retour une adaptabilité
de l’étudiant qui retombe sur ses
pieds dans l’intégration du marché du
travail. C’est à ce niveau qu’une divergence
point entre les partisans d’une
recherche-action avec comme finalité
d’agir sur le réel et les adeptes d’une
recherche désintéressée dépourvue
d’objectifs. néanmoins, un accord
s’établit sur l’utilité d’une lisibilité commune
en région afin de rendre plus
saillant les points d’accroche potentiels
entre les écoles – e.g. affinités relationnelles
et thématiques, échanges de
cours de culture générale comme la
philosophie ou le théâtre, etc – et sur le
caractère processuel de la structuration
des échanges par expérimentations
successives.
tABLe « eNSeiGNeMeNt
théoRique et LANGueS »
Mettre en débat la notion de « culture
générale » est la pierre angulaire
d’une réflexion pédagogique. Vocable
dévalorisant et flou pour certains ou
au contraire plus prospectif et ouvert
que « histoire et théorie des arts », la
question terminologique couve une
préoccupation de fond sur la transmission
d’un socle commun de culture
spécifique. Ce terreau commun doit
être favorable à l’éclosion d’une culture
de tous les arts et de tout ce qui nourrit
l’art sans en être lui-même – i.e. le
politique, l’économique, le social, etc.
Il s’agit de faire de l’enseignement
théorique un outil opérationnel dans la
pratique artistique, à l’image de ce que
la galerie est à la pratique artistique
dans le questionnement de l’œuvre.
Cette pédagogie, dans son rapport à
la recherche, s’échafaude sur un paradoxe
: c’est en embrassant une culture
large de tous les arts et de ce qui les
excèdent que l’étudiant peut en retour
focaliser son attention sur une dimension
spécifique et singulière de son
art. C’est en lui donnant à comprendre
ce qui est à la source d’une inspiration
artistique qu’il s’engage dans un procès
de création mûri en y déployant sa
curiosité – e.g. Guernica de picasso.
ainsi, la conduite d’une recherche
spécifique cristallise dans l’œuvre les
questions de son époque. L’école d’art
devient alors un nœud de d’élaboration
critique de son propre travail et participe
pleinement à la vie intellectuelle.
sans pouvoir faire l’économie des
cours magistraux, il faut pouvoir lier
théorie et pratique en sollicitant notamment
l’intervention d’artistes invités ou
en provoquant une synergie entre le
projet personnel et un questionnement
adossé à des références théoriques.
Cela passe également par un renouvellement
de l’enseignement ; ainsi, abandonner
une histoire de l’art linéaire et
opter pour des focus thématiques ou
périodiques, ou encore inonder les
enseignements théoriques de l’actualité
mondaine afin d’illustrer pratiquement
l’enjeu des questions soulevées
– e.g. la force des images à la suite du
11 septembre. enfin, l’introduction à la
méthodologie parachève la visée protocolaire
de l’enseignement théorique,
à savoir inculquer une méthode de
travail pour conduire à l’autonomie de
l’étudiant dans son projet.
Les modalités d’échanges inter-écoles
procèdent d’une triple distinction de
la notion de recherche : une recherche
personnelle des étudiants, une re-
70
cherche personnelle des professeurs
lorsqu’ils signent et publient un article
seul et enfin une recherche artistique
institutionnelle. seule la dernière peut
sceller des champs de recherche communs
par identification des ressources
humaines et des équivalents de compétences
disciplinaires ou thématiques.
Outre des passerelles théoriques ces
laboratoires de recherches pourraient
produire des œuvres.
PoiNtS SAiLLANtS :
¬ pas de fusion mais définition et lisibilité
régionale des écoles.
¬ non linéarité de la progression :
pédagogie par l’erreur.
¬ singularité des étudiants : pédagogie
du cas par cas.
¬ Transdisciplinarité : multiplication
des expériences pour une éclosion
du « je » (autonomisation)
¬ Création artistique comme
recherche en soi : adaptation du
mémoire.
¬ penser structurellement les
échanges inter-écoles pour viabiliser
les recherches étudiantes.
¬ Initier des échanges sur la base
d’une mobilité professorale et d’une
complémentarité des points de vue
(workshops, CM, conférences, etc.)

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 27.
collaboration ensa bourges / esad d’orleans.
rendeZ-vous
à l’esad orléans et à
l’ensa bourges
L’école supérieure d’art et de design
d’Orléans et l’école nationale supérieure
de Bourges conduisent une
politique de collaboration étroite. Complémentaires,
elles dispensent une offre
complète sur le territoire de la région
Centre et s’engagent dans le développement
d’une plateforme de l’enseignement
supérieur d’art en région
Centre, afin de donner une meilleure
lisibilité de leurs actions en matière de
recherche dans et hors cursus.
Ce rapprochement entre écoles
suppose une collaboration fructueuse
entre les équipes de professeurs,
qu’il convient plus d’inciter que de
contraindre. ainsi, nous mettons en
œuvre cette année, grâce au soutien
de la direction régionale des affaires
culturelles de la région Centre, une
série de rendez-vous afin que chacun
d’entre eux explique ses recherches
et la pédagogie qu’il met en œuvre
au sein de son établissement. Ces
échanges sur les territoires spécifiques
de nos deux écoles permettront de tisser
de liens, de créer des croisements,
d’enrichir la confrontation des savoirs,
d’initier des projets communs et de
favoriser la circulation des étudiants et
des informations entre les deux écoles.
Les RendeZ-VOUs des
pROFesseURs de L’esad
d’ORLÉans À BOURGes
¬ panni demeter / Joëlle Labiche,
graphistes
¬ Olivier Bouton / Jean patrick péché,
designer
¬ Caroline Kassimo-Zahnd / emmanuel
Cyriaque, édition / multimédia
¬ Maurice Huvelin/Maxence Rifflet,
Images /vidéo / animation
¬ eric Verrier / alessandro Vicari,
espace /scénographie.
Les RendeZ-VOUs des
pROFesseURs de L’ensa BOURGes
À ORLÉans
¬ erik Bullot, cinéma
¬ alexandre Castant, esthétique
¬ Jérôme Joy, pratiques sonores
¬ nathalie Magnan, arts numériques
¬ didier Mencoboni, peinture.
pesaRC
plateforme de l’enseignement supérieur
en art en région Centre.
Cette plateforme a plusieurs objectifs.
elle vise :
¬ à favoriser la lisibilité et la promotion
des programmes de recherche
conduit conjointement ou séparément
par les deux écoles,
¬ à initier des projets de recherche
communs,
¬ à rapprocher les écoles des autres
lieux d’enseignement de la région
Centre, notamment des écoles préparatoires,
¬ à inscrire leurs recherches en lien
avec les partenariats universitaires,
aussi avec les lieux de diffusion de
la région Centre.
Cette plate-forme se donne pour but
de mettre en place des rencontres
entre les acteurs de la recherche.
71

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 28.
convention avec l’école supérieure d’art et de design
d’orléans.
72

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
73

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
74

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
75

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 29.
avenant à la convention entre l’esad d’orléans et
l’ensa bourges.
76

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
77

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 30.
les professeurs enseignant dans les universités
françaises ou étrangères.
Michel Weemans
Il a été chargé de cours à l’Université
de Fribourg, suisse, en 2010-2011
Intitulé du cours : « Miroir du monde.
Le paysage religieux néerlandais du
seizième siècle. »
Intitulé du séminaire : « La double
image. problématiques de la double
image d’albrecht dürer à art & Language.
»
erik Bullot
Visiting professor à l’Université de new
York à Buffalo durant trois années pour
une durée de six semaines, au printemps
2009, 2010 et 2011, dans le département
de Romance Languages and
Literatures à propos du cinéma. ses
cours dispensés chaque année pour
les étudiants graduate et postgraduate
étaient intitulés : « surréalisme et Cinéma
» (2009) ; « Figures de l’amateur »
(2010) ; « sur le film d’artiste » (2011).
Nathalie Magnan
professeur pour du 2e semestre 1991
jusqu’en juin 1997 à l’Université de paris
VIII ; elle dispense ses cours en 1er
Cycle art (eCaV). Les cours dispensés
étaient : « Théorique : Media studies :
“La télévision par les vidéastes”»,
« analyse des Médias », « La manufacture
du Consentement », « Identité et
représentation », « Tactic télévision »,
pratique : « Images recyclées ».
en 2010 et 2011, elle conduit un cours à
paris 8, UFR arts plastiques, Licence, en
collaboration avec Manuella de Baros,
intitulé : « approche méthodologique
des pratiques numériques ».
de 2008 à aujourd’hui, elle dispense,
à l’Université de paris III sorbonne
nouvelle, UFR Communication, Master
2 journalisme culturel, un cours sur
un semestre par an intitulé « L’analyse
de l’art contemporain à l’heure de sa
dématérialisation ».
au 1er semestre 2011, elle dispense à
l’Université paris 1 panthéon sorbonne.
Un cours intitulé « Création et réseau »,
en Master 1 arts et Médias numériques.
78
Jean-Michel Ponty
Il dispense cette année à l’Université
de Limoges, Faculté des lettres et des
sciences humaines, un cours pour les
étudiants de L3 intitulé « Histoire, art,
édition, les outils informatiques et édition
».

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 31.
lettre du président du pres centre val de loire
université.
79

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 32.
projet sur le quartier rochambeau à vendome.
avant travaux…
une commande de la ville
de vendôme
enseignants : eric aupol,
Robert Christien et Jean-Michel ponty
étudiants concernés : 10 à 12 étudiants
Objectif
La commune de Vendôme s’interroge
sur la valorisation et le devenir du
quartier Rochambeau. Il s’agit d’alimenter
avec des compétences en paysage,
en scénographie et en photographie
cette réflexion globale sur l’usage
à court et moyen terme de cet ancien
quartier militaire aujourd’hui en grande
partie désaffecté.
elle demande à l’ecole nationale supérieure
de la nature et du paysage de
Blois de mettre à sa disposition un atelier
de projet de paysage pour mener
une étude en ce sens, et à l’ecole nationale
supérieure d’art de Bourges de
mettre à disposition des étudiants dans
le cadre d’un atelier photographique
et plastique. Le périmètre de ce travail
portera sur l’ensemble du quartier. Le
rendu de cet atelier sera l’objet d’une
exposition des projets des étudiants et
d’une présentation au conseil municipal
restreint ou élargi à la population.
Ce travail mis en commun par les deux
écoles permettra d’envisager une
requalification des espaces publics en
liaison avec le centre-ville proche et les
bords de rivière qui le parcourent.
Les travaux d’étudiants consistent
en la réalisation de cartographies,
plans, coupes, documents graphiques,
sonores ou écrits, maquettes, photographies
ou toutes autres productions
graphiques illustrant leurs propositions
personnelles.
80

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 33.
projet sur le quartier rochambeau à vendome.
81

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
82

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
83

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 34.
projet de coopération sur « l’objet de l’exposition ».
L’oBJet De L’exPoSitioN :
Le CiNéMA exPoSé
enseignants : antonio Guzmán,
Hervé Trioreau
avec la participation d’anne-Laure
Chamboissier, pauline Chevalier, Fréderic
Herbin
Lieu : à l’ensa et au département d’histoire
de l’art de l’Université François-
Rabelais, Tours
semestre(s) : 5 6 7 8 9 10 (Licence 3 +
Master 1 & Master 2 pour les étudiants
de l’ensa de Bourges)
semestre(s) : 8 10 (Master 1 + Master
2 pour les étudiants de l’Université
François-Rabelais de Tours)
séminaire de recherche conduit
conjointement par le département
d’histoire de l’art de l’Université
François-Rabelais de Tours et l’École
nationale supérieure d’art de Bourges
OBJeCTIFs
Ce séminaire de recherche procédera
de façon théorique et pratique
en prenant l’exposition publique
d’art contemporain comme son objet
d’étude, celle-ci étant ici considérée
comme le médium institutionnel
majeur de nos jours pour la monstration
et la découverte de l’œuvre d’art,
là où l’on bascule d’un régime de
production (l’atelier) en un régime de
réception (la galerie). L’exposition sera
ainsi entreprise comme un discours,
une pensée, un regard partagé au sens
propre et figuré, comme une écriture
plastique multiple, mais également
comme une lecture plurielle, entre
artiste, curator et spectateur.
en prenant l’exposition, au regard de
son histoire au cours du xxe siècle,
comme un objet et une forme en soi,
une figure de style codée à décoder, la
démarche de l’analyse proposée comportera
les éléments méthodologiques
classiques de la recherche initiale que
peuvent être, parmi d’autres, la définition
d’un sujet, l’établissement d’une
bibliographie et d’une documentation,
le repérage d’une iconographie et le
développement d’une écriture critique.
par la même occasion, quittant
l’académie à proprement parler, et
en considérant l’exposition comme
une plateforme ouverte convoquant
différentes disciplines ou stratégies de
représentation, un récit fait de narrations
entre le dit et des séquences de
non-dit, le séminaire développera une
approche pluridisciplinaire et abordera
également différents aspects de
la pratique curatoriale professionnelle
faisant partie de l’éventuelle vie active
des étudiants du séminaire.
dIspOsITIF
Réunissant des étudiants de l’École
nationale supérieure d’art de Bourges
et des étudiants en Master 1 et Master
2 d’histoire de l’art de l’Université François-Rabelais
de Tours, le séminaire
opérera par une pédagogie du projet,
un enseignement à la recherche et à la
pratique par l’exemple concret, vivant,
en dialogue direct avec les acteurs des
travaux en cours.
en 2011-20112, le sujet retenu du séminaire
sera celui du cinéma exposé telle
que cette problématique sera développée
par anne-Laure Chamboissier,
lauréate cette année du programme
curatorial de La Box, galerie d’art
contemporain de l’Énsa de Bourges.
plus particulièrement, cette étude
analysera et accompagnera son
traitement du thème du croisement
musique/son avec le cinéma à partir
des exemples concrets du travail mené
par trois cinéastes français contemporains
: Vincent dieutre, arnaud des
pallières et Bertrand Bonello. d’esthétique
différente, ils mènent tous les trois
une recherche sur un cinéma intime
qui bouleverse certains codes entre
fiction/auto fiction et documentaire.
Ces cinéastes donnent à la musique
ou au son un rôle spécifique dans
leurs films. Le son/la musique n’est pas
envisagé chez eux comme un artefact
mais comme un élément qui participe
84
à l’élaboration, la constitution même du
film.
Une publication devrait ponctuer la fin
du séminaire, documentant, restituant
et valorisant ainsi les travaux effectués
dans ce cadre.
CaLendRIeR dU dIspOsITIF
¬ octobre > décembre 2011 : pré-projet
et réunions préparatoires ensa
¬ janvier > avril 2012 : séances mensuelles
conjointes ensa / Université
¬ mai 2012 : journée d’étude et préparation
de l’édition (restitution et valorisation
des travaux et recherches)
¬ La Box (Bourges) : Beyond the
Soundtracks, programmation d’anne-
Laure Chamboissier, curatrice :
¬ exposition de Vincent dieutre (vernissage
le jeudi 8 décembre 2011,
exposition du 8 décembre 2011 au
14 janvier 2012)
¬ exposition de Bertrand Bonello
(vernissage le jeudi 23 février 2012,
exposition du 23 février au 31 mars
2012)
¬ exposition d’arnaud des pallières
(vernissage le mardi 15 mai 2012,
exposition du 15 mai au 23 juin
2012)
¬ La Box (Bourges) : résidence de
l’artiste Jean-Charles Hue, octobre >
décembre 2011 :
¬ exposition de Jean-Charles Hue
(vernissage le jeudi 17 novembre
2011, exposition du 14 novembre au
3 décembre 2011, dans le cadre du
Festival Bandits-Mages)
en complément, certaines séances
pourraient concerner d’autres partenaires
de l’Université et de l’Énsa, tels
le Centre de Création Contemporain
de Tours, Le Transpalette Centre d’art
à Bourges, le parc saint-Léger Centre
d’art contemporain de pougues-leseaux…
¬ Le Transpalette (Bourges) : Déjouer
l’Espace, Jérôme Cotinet-alphaize et

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
damien sausset avec Teresa Faucon
(commissaires de l’exposition), avec
les artistes Luz Maria Bedoya, Julien
Crépieux, Ryan Gander, Charlotte
Moth, Uriel Orlow, enrique Ramirez
et Marie Voignier (vernissage
le 6 octobre 2011, exposition du 7
octobre au 27 octobre 2011)
¬ CCC (Tours) : Bertrand Lamarche
(exposition à partir du 15 février
2012)
¬ Le Transpalette (Bourges) : F. J.
Ossang (avril-mai 2012)
¬ parc saint-Léger Centre d’art
contemporain (pougues-les-eaux) :
Le Peuple qui Manque (exposition
mars-juin 2012)
ÉVaLUaTIOn
L’évaluation s’effectuera sur le mode
du contrôle continu (présences et
participation active) et en fonction de la
qualité analytique et formelle des travaux
plastiques, des exposés effectués
et des rendus écrits.
IndICaTIOns BIBLIOGRapHIQUes
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(éditeurs), Black Box Illuminated, An Anthology
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New Media in the White Cube and Beyond, Curatorial
Models for Digital Art, Berkeley : University of
California Press, 2008 • Christian Rattemeyer, éditeur,
Exhibiting the New Art: ‘Op Losse Schroeven’
and ‘When Attitudes Become Form’ 1969, (textes de
Wim Beeren, Charles Harrison, Harald szeemann,
Tommaso Trini, Claudia di Lecce, steven ten Thije,
Marinus Boezem, Jan dibbets, Ger van elk, piero
Gilardi, Richard serra, Teresa Gleadowe), Londres :
afterall Books en association avec academy of Fine
arts, Vienne et Van abbemuseum, eindhoven, 2010
• Jacques Rancière, Le spectateur émancipé, paris
: La Fabrique éditions, 2008 • Pierre Taminiaux et
Claude Murcia, Cinéma /Art(s) plastique(s), paris :
L’Harmattan, 2004
d’autres références et indications bibliographiques
seront communiquées au cours du
séminaire.
85
Université François-Rabelais de Tours :
http://www.univ-tours.fr
Laboratoire InTRu :
http://intru.univ-tours.fr
École nationale supérieure d’art de
Bourges : http://www.ensa-bourges.fr

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 35.
convention avec l’université de tours.
« La convention a été adoptée à l’unanimité en conseil scientifique le 17 octobre dernier et elle passé au C.e.V.U. du 8 décembre 2011 et au Conseil
d’administration du 19 décembre 2011. nous attendons qu’elle nous soit retournée début janvier.»
PROJET V.3
CONVENTION DE PARTENARIAT EN MATIERE D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
L’Objet de l’exposition 2011/2012
le cinéma exposé
ENTRE LES SOUSSIGNES :
ET
Il a été convenu ce qui suit :
Préambule
UFR d'Arts et Sciences Humaines
(Master Sciences de l’Homme et de la Société
Mention Sciences historiques, spécialité Histoire de l’Art)
Université François Rabelais de Tours
3 rue des Tanneurs, BP 4103
37041 TOURS Cedex 01
représentée par son président, Loïc VAILLANT
L’École Nationale Supérieure d’Art de Bourges
7, rue Édouard Branly
BP 297
18006 BOURGES cedex
représentée par son directeur, Stéphane DORÉ
d’une part, ci-après dénommé l’Université de Tours
d’autre part, ci-après dénommée l’Énsa de Bourges
Ensemble désignées les parties
Cette convention porte sur la conduite conjointe en 2011/2012 par les parties d’un projet de séminaire
pluridisciplinaire de recherche et de professionnalisation initiales en matière de l’enseignement supérieur et
conjugue l’intérêt partagé des deux parties à établir et à développer par la suite, à terme, un partenariat
d’enseignement supérieur pérenne et pluriannuel à propos du thème de L’Objet de l’exposition en ce qu’elle porte
sur la contemporanéité artistique.
Plus précisément, pour les deux parties, l’exposition publique d’art est estimée comme un sujet digne d’étude,
d’analyse et de recherche, celle-ci étant ici considérée comme le médium institutionnel majeur de nos jours pour la
monstration et la réception de l’œuvre d’art.
antonio guzmán page 1/5 86
28/09/11

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Portant sur l’année académique 2011/2012, la présente convention devrait être suivie d’un projet davantage articulé
et ambitieux, portant sur l’élaboration conjointe d’une ligne de recherche conventionnée, pérenne et pluriannuelle à
ce propos entre les deux parties.
Article 1 : objet de la convention
Au regard de la volonté de développer un travail de réflexion et de recherche entre une école nationale d’art et un
enseignement universitaire en histoire de l’art et afin de tisser un réseau permettant la professionnalisation des
étudiants et la rencontre avec des acteurs professionnels d’envergure nationale et internationale, la présente
convention a pour objet de définir les conditions d’une collaboration dans la conduite conjointe d’un séminaire
pluridisciplinaire commun entre l’Université de Tours et l’Énsa de Bourges.
Elle a, plus particulièrement, pour objet l’organisation pour l’année 2011/2012 par l’Énsa de Bourges et l’Université de
Tours d’un séminaire ayant comme thème et titre L’Objet de l’exposition, un travail conjoint devant donner lieu en
particulier, mais sans exhaustivité, à un enseignement croisé, aux séances et aux conférences en commun, aux
stages, aux déplacements entre les deux sites de Bourges et de Tours (ou tout autre site convenu), et au montage de
différentes expositions afférentes.
Une publication pourrait ponctuer la fin du séminaire, documentant, restituant et valorisant ainsi les travaux
effectués dans ce cadre.
Article 2 : cahier de charges/texte de cadrage
S’agissant de l’enseignement supérieur pour l’Université (en Master 1 et en Master 2) et pour l’Énsa de Bourges
(semestres 5 &6, 7 & 8, 9 & 10 du DNSEP ayant grade de Master), un texte de cadrage commun aux deux parties, avec
valeur de cahier de charges, sera annexé à la présente convention.
Ce texte de cadrage explicitera les modalités pédagogiques du séminaire ; entre autres : le sujet du séminaire
2011/2012, les enseignants désignés, les indications bibliographiques, les critères d’évaluation et d’attribution des
crédits, le recrutement et l’inscription des étudiants, les objectifs du séminaire, ainsi que son dispositif et calendrier
de déroulement.
Article 3 : sujet du séminaire 2011/2012
En 2011/12, le sujet retenu du séminaire sera celui du cinéma exposé tel que cette problématique sera développée
par Anne Laure Chamboissier, lauréate cette année du programme curatorial de la Box, galerie d’art contemporain de
l’Énsa de Bourges.
Plus particulièrement, cette étude analysera et accompagnera son traitement du thème du croisement musique/son
avec le cinéma à partir des exemples concrets du travail mené par trois cinéastes français contemporains : Vincent
Dieutre, Arnaud des Pallières et Bertrand Bonello.
Article 4 : périodicité et calendrier de réalisation
Le séminaire fonctionnera selon une périodicité d’au moins une séance mensuelle conjointe.
Certains temps forts sont à prévoir au moment du montage des expositions à la Box de Vincent Dieutre (vernissage
prévu le jeudi 8 décembre 2011), de Bertrand Bonello (vernissage prévu le jeudi 23 février 2012) et d’Arnaud des
Pallières (vernissage prévu le mardi 15 mai 2012).
En complément, certaines séances pourraient concerner d’autres partenaires de l’Université de Tours et de l’Énsa de
Bourges, tels le Centre de Création Contemporain de Tours, Le Transpalette espace d'art contemporain de Bourges, le
centre d’art contemporain de Pougues-les-Eaux.
antonio guzmán page 2/5 28/09/11
87

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Le début du séminaire est fixé au mois d’octobre 2011 pour l’Énsa de Bourges et au deuxième semestre 2011/2012
pour l’Université de Tours.
Il clôtura ses travaux à la fin du mois d’avril 2012.
Une éventuelle journée de clôture des travaux, dont l’élaboration reste à préciser et la date à fixer, pourrait se
dérouler au cours du mois de mai 2012.
Article 5 : information/promotion/communication engagements de chaque partie
Chaque partie assurera l’information et la promotion de ce séminaire dans les lieux qu’elle gère régulièrement et
auprès des étudiants dont elle a la responsabilité.
Tout support informationnel, rédactionnel ou promotionnel fera l’objet d’un accord commun et fera apparaître les
logos respectifs des deux parties.
Article 6 : droit de la propriété intellectuelle, artistique et littéraire
Les étudiants ou auteurs des travaux développés et présentés dans le cadre de cette convention, conserveront le
droit moral sur leur création mais cèderont gracieusement, et conjointement à l’Énsa et à l’Université de Tours, les
droits d’exploitation de leur création aux strictes fins de la présente convention.
L’auteur de tout travail reproduit, dans le cadre de cette convention, sur quelque support que ce soit, sera
nominativement identifié et identifié de plus selon son rattachement institutionnel et comme étant intervenu dans le
cadre du séminaire L’Objet de l’exposition 2011/2012 conjointement conduit par l’Énsa de Bourges et l’Université de
Tours.
Article 7 : apports des parties/dispositions financières
Les deux parties mettent en commun les moyens logistiques et financiers dont elles disposent pour la réalisation de
ce séminaire, dans le cadre des dispositions ci-après mentionnées :
• les prestations d’encadrement pédagogique du séminaire assurées par l’Énsa de Bourges et l’Université de
Tours seront prises en charge financièrement par celles-ci durant la période de la présente convention et,
ce, selon l’affectation institutionnelle de cet encadrement
• les étudiants inscrits au séminaire de chaque partie seront accueillis gracieusement dans les
enseignements et les locaux de l’autre partie partenaire
• les étudiants de Tours pourront être hébergés à Bourges, par les soins de l'école, sur la
durée de leur intervention sur les projets d'expositions
• lors des déplacements éventuels, chaque partie prendra en charge le défraiement des étudiants et des
enseignants pour lesquels elle a la responsabilité
• dans le cas d’interventions extérieures à l’encadrement pédagogique du séminaire assurées par l’Énsa de
Bourges et l’Université de Tours, le défraiement sera pris en charge à parité entre les deux parties
• les prestations et dépenses provenant du programme curatorial et des expositions de la Box seront
entièrement prises en charge financièrement par l’Énsa de Bourges
• les coûts éventuels de la journée de clôture des travaux feront l’objet d’un avenant à la présente
• convention
le budget éventuel de la publication marquant la fin du séminaire, et documentant, restituant et valorisant
ainsi les travaux effectués dans ce cadre, fera l’objet d’un avenant à la présente convention.
Article 8 : durée de la convention
La présente convention prend effet à compter de sa signature par les parties contractantes et elle est conclue pour
l’année universitaire 2011/2012.
antonio guzmán page 3/5 28/09/11
88

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
La possibilité de développer le thème de ce séminaire (L’Objet de l’exposition) et portant sur l’élaboration conjointe
d’une ligne de recherche conventionnée et pluriannuelle à ce propos entre les deux parties sera étudié et
éventuellement rédigée au cours de cette période.
Article 9 : accord des parties/modifications de la convention
Toute modification de la présente convention devra faire l’objet d’un avenant signé par les parties.
La présente convention, ses annexes et ses éventuels avenants représentent l’intégralité de l’accord conclu entre les
parties.
De convention expresse, les correspondances et propositions antérieures sont considérées comme non avenues.
Article 10 : cession de la convention
La présente convention n'est ni cessible ni transférable à un tiers.
Article 11 : résiliation
La présente convention peut être résiliée de plein droit par l’une des parties, à l’expiration d’un délai d’un mois
suivant l’envoi d’une lettre recommandée avec accusé de réception, en cas de non-respect par l’une des parties des
obligations prévues au titre de la convention.
Article 12 : visa du contrôleur financier
Cette convention sera soumise à visa préalable du contrôleur financier des dépenses déconcentrées de la Région
Centre avant que l’École Nationale Supérieure d’Art de Bourges ne soit autorisée à conclure ladite convention.
Article 13 : attribution de juridiction
En cas de litige, les parties s’efforceront de le régler à l’amiable avant d’entreprendre tout autre recours.
Les litiges persistants relatifs à l’interprétation ou à l’exécution de la présente convention seront, s’ils ne peuvent
être réglés à l’amiable, portés devant le tribunal administratif d’Orléans.
Convention établie et signée en deux exemplaires originaux,
Tours, le
pour l’Université François Rabelais
Loïc VAILLANT, Président
Bourges, le
pour l’Énsa de Bourges,
Stéphane DORÉ, Directeur
antonio guzmán page 4/5 28/09/11
89

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 36.
projet d’anne-laure chamboissier.
PRoJet CuRAtoRiAL
LA Box 2011-2012
SoMMAiRe
Le projet curatorial
Curriculum vitae :
Anne-Laure Chamboissier
Vincent Dieutre
Arnaud des Pallières
Bertrand Bonello
Le projet curatorial
Le cinéma et le son au cœur des
arts plastiques
parce que le cinéma et le son sont
de plus en plus des matériaux et des
médiums dont se saisissent les plasticiens,
parce que des cinéastes et des
musiciens ont eux-mêmes parfois une
formation qui traverse tous les champs
des arts plastiques, parce que, enfin,
les étudiants en arts sont aujourd’hui
extraordinairement ouverts aux rencontres
croisées avec des artistes
venus de différents horizons, ce projet
s’oriente autour de la thématique du
croisement du cinéma avec le son et la
musique. et plus particulièrement autour
du travail mené par trois cinéastes
contemporains de premier plan : Vincent
dieutre, arnaud des pallières et
Bertrand Bonello.
en effet, ces trois cinéastes, qui mènent
une recherche sur un cinéma de
l’intime qui bouleverse les codes entre
fiction/auto fiction, documentaire et arts
plastiques, donnent à la musique ou au
son un rôle spécifique, primordiale, au
même titre que celui des images. Le
son/la musique n’est alors pas envisagé
comme un artefact mais bien comme
un élément qui participe à l’élaboration,
la constitution même du film, une
entité en soi. dès lors, il semble passionnant
de les inviter dans le cadre
de l’École nationale supérieures des
Beaux-arts de Bourges afin de poursuivre
avec eux un travail d’expérimentation,
de recherche et de monstration
sur les rapports sons et arts visuels
avec les étudiants de l’ensBa et la Box.
Un temps de travail, de réflexion, de
recherche et d’élaboration.
Il me semble intéressant de mener
avec chacun d’entre eux un temps de
travail spécifique qui peut s’inscrire
sous la forme d’une résidence ou de
tout autre forme à penser avec eux.
Vincent dieutre, arnaud des pallières,
Bertrand Bonello pourront développer
autour de cette thématique image/son
un nouveau projet ou une déclinaison,
une amplification d’un projet déjà existant.
au regard du travail mené au sein des
projets Radio radio, Locus sonus ou de
L’atelier sonore d’esthétique, L’ensa de
Bourges apparaît comme le contexte
pédagogique parfaitement adéquat
et idéal pour mettre en place un tel
projet. de plus, l’école bénéficie d’une
infrastructure avec la Chapelle et la
salle d’écoute, permettant aux artistes
et aux étudiants de travailler dans
un contexte optimal de recherche et
d’expérimentation. et de penser un ou
deux worshops avec les étudiants s’ils
le souhaitent.
un temps d’exposition
Une exposition fera suite à ce temps
de travail. L’espace d’exposition de la
Box et d’autres lieux complémentaires
pourraient devenir des espaces miroirs
à celui du cadre pédagogique, réflexif
de l’école.
Tout en développant un travail de
commissaire sur des sujets divers en
art contemporain, je porte un intérêt
grandissant à l’art sonore, sujet que je
développe dans le cadre de ma collaboration
avec le Festival sonore City
sonic à Mons en Belgique, plus particulièrement
autour du lien de la musique/
du son avec les arts plastiques. Collaboration
qui s’intensifie à partir de
cette année, puisque, je suis commissaire
artistique associée de l’ensemble
de la programmation. Ce croisement
entre le son/la musique avec différentes
disciplines que sont les arts plastiques,
le cinéma, la littérature....je l’ai ainsi
expérimenté à maintes reprises au sein
d’expositions dans le cadre du festival
90
mais également dans le suivi de certains
projets plus spécifiques que nous
avons produits ou co - produits avec
City sonic.
dans ce sens à priori, l’exposition à la
Box revendiquerait une certaine hybridité
à l’image des recherches artistiques
de ces trois cinéastes et pourrait
prendre telle ou telle forme :
¬ a travers des «fragments» de
différentes natures : installations,
créations radiophoniques, sources
sonores, photographies, films...,
l’espace d’exposition pourrait être
pensé à l’image d’une salle de
montage.
¬ dans un dialogue avec le curateur,
le cinéaste pourrait convoquer
au sein d’un même espace des
éléments de leur travail: installations,
films, sources sonores... à d’autres
éléments qui le nourrissent dans
ce rapport du son/ de la musique à
l’image.
L’idée d’un temps d’exposition donné
à chacun de ces cinéastes ou d’un seul
temps d’exposition les réunissant est à
préciser ultérieurement après une discussion
entamée avec chacun d’entre
eux, ce projet ne pouvant se concevoir
sans un échange constant entre le curateur
et les artistes. a l’issu de ce projet,
une soirée spécifique avec ces trois
cinéastes sous forme d’une table ronde
est à organiser.
Lien avec les étudiants
Les étudiants pourraient intervenir
dans le processus de la mise en place
du projet autour de différentes pistes
(dont la ou les plus pertinente(s) sera
à définir avec l’équipe pédagogique
de l’école) :
¬ participer à l’élaboration de la phase
de réflexion, de concrétisation d’un
des trois projets sous forme de
workshop avec l’un des cinéastes.
L’une des pistes serait de proposer
des séquences de films parmi les
œuvres de ces cinéastes en une
relecture critique et artistique par

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
les étudiants qui pourraient ainsi se
les approprier différemment.
¬ documenter les différentes étapes
du projet sous forme d’entretiens,
documentaires, émission, création
radiophonique, blog sur le site web
de l’école et de la Box.
¬ Organiser en lien avec le curateur
et le professeur attitré du projet
des cycles de cinéma à l’école ou à
l’extérieur autour de la filmographie
de chacun de ces cinéastes. Ces
cycles participeront également du
travail de médiation à penser auprès
d’un public extérieur.
Ce projet dans sa globalité s’inscrit
autour d’une thématique précises
aux ramifications diverses dont les
différentes temporalités permettent
de poser les choses et de les mettre
en relation, en perspective les unes
avec les autres. L’aboutissement de ce
temps de réflexion, d’expérimentation
à la fois ouvert et s’inscrivant dans un
projet pédagogique verra son aboutissement
dans le cadre de la ou des
exposition(s), dont la forme se définira
au cours de ce temps ultérieur.
anne-Laure Chamboissier
ANNexeS
Anne-Laure Chamboissier
7 av de l’Héliport
B-1000 Bruxelles
Tel : +32 (0) 479 35 38 28
annelaurecham@hotmail.com
née le 24 juin 1970
nationalité française
CoMPeteNCeS
Commissariat d’expositions
expertise du secteur culturel (arts visuels, art
sonore, musique, médias)
Organisation, coordination et gestion d’événements
culturels nationaux et internationaux
exPeRieNCeS
PRoFeSSioNNeLLeS
depuis octobre 2010Festival d’art sonore City
sonic, Mons
Commissaire artistique associée
août- septembre 2010Festival d’art sonore
City sonic, Mons et Bruxelles dans le cadre de
diagonales,projet initié par le Cnap (Centre
national des arts plastiques, paris)
Co-commissariat avec le directeur artistique de
City sonic
exposition sur la relation art et Rock : Christian
Marclay, steven parrino, pipolitti Rist, Raymond
pettibon…(Les abattoirs, Mons).
«sonopoetics» : Bernard Heidsieck, John Giorno,
Henri Chopin, Brion Gysin…(IseLp, Bruxelles).
avril 2010L.a.p (Langage et art project), Bruxelles
Commissaire d’exposition
Chim Chim Cheree : John armleder, Francis
Baudevin,stéphane dafflon, philippe decrauzat,
aloïs Godinat, Olivier Mosset, david Renggli et
Christian Robert-Tissot
sept 2007- février 2009
Francekunstart.be
Une saison d’art contemporain français en Belgique
à l’occasion de la présidence française
de l’Union européenne, en collaboration avec
l’ambassade de France en Belgique
Commissaire d’exposition
six expositions offrant un panorama de 30 ans
d’art contemporain en France :
Ruptures et héritages (les années 70)
Réfléchir le monde
Claude Lévêque
Portrait et Paysage du XXI e siècleLa Peinture en
question(s)
Bruxelles, territoire de convergences
2003-2006
association Transcultures
Festival d’art sonore City sonics, Mons
Conseillère artistique
Juin 2002 et Juin 2004Chapelle des Brigittines,
Bruxelles
Commissaire d’exposition
exposition de sarkis Avant et après le silence
exposition d’alain Fleischer La nuit sans Stella
2002-2004
Musiques nouvelles (structure de production et
ensemble de musique contemporaine)
Chargée de diffusion et de promotion.
FoRMAtioN
1996, Maîtrise d’art Contemporain, Paris IV «La
relation des arts plastiques et de la mise en scène
depuis les années 80»
1995, Licence en Histoire de l’art, Paris IV
1993, diplôme de l’Institut des carrières artistiques,
Paris VIII
1990, Baccalauréat a2 (lettres et langues),
amboise
LANGueS
Français :langue maternelle
espagnol :Courant
anglais :Très bon niveau
allemand :Bon niveau
Italien : Bonnes notions
vincent dieutre ( 1960)
¬ ancien élève de l’IdHeC et lauréat de la bourse
Villa Médicis hors les murs, Vincent dieutre
a résidé à new York puis à Rome avant de se
consacrer au cinéma. auteur de nombreux
écrits consacrés au rapport entre art et
cinéma, il enseigne au département cinéma
de l’université paris VII, ainsi qu’à la Fémis. en
tant que cinéaste, il explore les « limites entre le
documentaire et l’auto-fiction », comme à titre
d’exemple, Rome désolée (1996) ou Leçons de
ténèbres (2000). son cinéma, longs plans fixes,
images empruntées à la vidéo, cadres soignés,
mise en scène d’esthète, dégage une profonde
poésie en même temps qu’un doux parfum de
subversion. sa démarche d’auteur, rythmée par
la sexualité et le corps, par les sensations et les
ailleurs, passe également par un engagement
politique.
¬ pour Vincent dieutre, la musique devient objet,
sujet du film et pas seulement illustration
sonore, à titre d’exemple le Voyage d’hiver ou le
cinéaste évite toute redondance de la musique
avec l’image. La musique souvent utilisé dans
ses films reflète son propre vécu de la musique,
à l’image de son cinéma extrêmement intime.
elle est rarement utilisé en Off pour souligner
tel ou tel sentiment, telle ou telle action. La
musique acquiert une véritable autonomie,
devient un contrepoint.
¬ Filmographie : Rome désolée, vidéo, 1995;
Leçons de ténèbres, 35mm, 2000; Entering
Difference (Lettre de Chicago), vidéo, 2000;
91
Bonne Nouvelle, vidéo, 2001; Mon voyage
d’hiver, 35mm, 2003; Bologna Centrale, vidéo
d’après du matériel tourné en super 8, 2003;
Les accords d’Alba, vidéo, 2004; Fragments sur
la grâce, 35mm, 2006; Despues de la Revolucion,
vidéo, 2007; ea2, 2e exercice d’admiration : Jean
Eustache, court métrage.
arnaud des pallieres (1961)
¬ arnaud des pallières a effectué de brèves
études de littérature. au théâtre, il joue quelques
rôles et met en scène deux spectacles. Étudiant
en cinéma, il invite Gilles deleuze à venir prononcer
une conférence et filme : Gilles Deleuze
: Qu’est-ce que l’acte de Création? (1988). Il
réalise plusieurs courts métrages dont : La
Mémoire d’un Ange (1989), Avant Après (1993),
Les Choses rouges (1994). Il tourne un premier
long métrage de cinéma : Drancy Avenir (1996),
enquête historique, poétique et philosophique
sur les traces de l’extermination des Juifs dans
paris et sa banlieue aujourd’hui. suivent deux
moyens métrages pour la télévision : Is Dead
(Portrait Incomplet de Gertrude Stein) (1999)
libre “autoportrait” de Gertrude stein à la manière
d’elle-même, à partir de ses textes autobiographiques.
Disneyland, mon vieux pays natal
(2001) voyage au pays de Mickey et remontée
sous forme de cauchemar dans les sombres
temps de l’enfance. son second long métrage :
Adieu (2004) croise plusieurs histoires, dressant
le portrait douloureux d’une France inhospitalière,
indifférente au sort des immigrés clandestins
envoyés dans leurs pays d’origine. Parc,
adapté d’un roman de John Cheever, est son
troisième long métrage. arnaud des pallières
est scénariste et le monteur des films qu’il
réalise. Ces derniers projets en 2010 sont Diane
Wellington et Poussières d’amérique, projets de
films entièrement sonores ou la présence de
dialogues se fait uniquement par bancs titres.
son cinéma témoigne d’une attention singulière
à la forme, qu’elle soit de l’image ou du son.
son travail oscille régulièrement entre fiction et
documentaire.
¬ arnaud des pallières travaille pour un grand
nombre de ses film, en étroite collaboration,
avec le compositeur/musicien Martin Wheeler
(Disneyland,mon vieux pays natal, Adieu...) selon
un processus de dialogue constant, consistant
à lui montrer des images de rush, des bouts de
séquences montées. Ils rentrent alors tous deux
dans une logique de construction en parallèle
: Martine Wheeler travaille sa propre matière
musicale/sonore tandis que le cinéaste monte
lui même ses images, ne cessant ce dialogue
et se laissant influencer l’un à l’autre à chaque
instant. arnaud des pallières affectionne cette
distorsion crée entre image et son, chaque
élément racontant une histoire différente, pour
nous offrir une sorte de récit en creux que le
spectateur peut se réapproprier.
bertrand bonello (1968)
¬ Bertrand Bonello partage sa vie entre paris et
Montréal. C’est par les sentiers de la musique
classique qu’il est venu au cinéma. après avoir
accompagné de nombreux artistes comme
Françoise Hardy, elliot Murphy, de palmas
ou daniel darc, il décide de se consacrer
entièrement au cinéma, auquel il s’est déjà
essayé avec trois court métrages et deux
documentaires, dont Qui je suis (1996), d’après
pier paolo pasolini. son premier long-métrage,
Quelque chose d’organique (1998), présenté au
festival de Berlin dans la section panorama, le
place d’emblée dans la nouvelle génération des
cinéastes cherchant à démêler l’écheveau de
la relation charnelle et mentale. Le Pornographe
(2001), second long-métrage avec Jean-pierre
Léaud, est présenté à la semaine Internationale
de la Critique à Cannes et obtient le prestigieux
prix de la Fipresci. Ce film poursuit ce travail
de chercheur tout en évoquant les relations
père/fils, le métier de cinéaste et l’engagement
politique. Bertrand Bonello impose son timbre
et son univers singulier avec Tiresia en Compétition
Officielle à Cannes en 2003. en 2005,
il présente en sélection officielle à Cannes un
court-métrage, Cindy, the doll is mine dans

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
lequel asia argento interprète un personnage
inspiré de la photographe américaine Cindy
sherman. par ailleurs, il continue la musique.
son album My new Picture sortira en juin 2007,
dont il en tirera un film éponyme, présenté
au festival de Locarno. en 2008, sort De la
guerre, fiction dans laquelle l’autobiographie
est mélangée à une fiction très libre. en 2010,
retour au court-métrage avec Where the boys
are, présenté à Locarno. L’œuvre de Bertrand
Bonello ne cesse de questionner les notions
d’identité, de dualité, d’apparence.
¬ Les films, les courts-métrages et œuvres
sonores de Bertrand Bonello témoignent de
l’ouverture des champs nouveaux d’expérimentation
autour du cinéma et du son. ses
différents travaux creusent la relation entre
image et perception musicale. son rapport à
la musique se nourrit du fait qu’il est lui même
aussi musicien à l’origine et ne vient au cinéma
que plus tard. dès l’écriture du scénario, il
indique les morceaux de musique choisis avec
description. La musique revêt ainsi un aspect
lié à la narration plutôt qu’un élément descriptif,
92
ce qui d’emblée lui donne un statut précis et
particulier. La musique en tant qu’élément de
souffle au film. Cette expérience de la relation
du cinéma à la musique/ au son a été mené plus
loin avec My New Picture en 2005. Objet musical
sous la forme d’un Cd dans sa première forme
qui est devenu ensuite un film à part entière
«un film pour les oreilles». La narration est
exclusivement musicale, laissant une liberté
d’interprétation, de ressenti du spectateur/
auditeur.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 37.
projet de passerelle et de l’option du meefa.
93

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
94

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 37 bis .
programme du colloque de lyon ii.
95

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
96

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 38.
convention entre la bibliothèque universitaire
d’orléans et l’ensa.
97

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
98

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 39.
convention entre le sudoc et l’ensa.
99

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
100

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 40.
activité avec l’iut mesures physiques projet ruche.
Annexe 23
Projet de sonorisation d’une ruche
En collaboration avec l’Institut universitaire de technologie de Bourges, mesures physiques, l’école
accueille deux ruches dans son grenier.
La première est destinée à recevoir les capteurs posés par l’I.U.T. qui mesurent la température en
différents points de la ruche et la variation du poids de la ruche. Ces mesures qui sont envoyées en
permanence à l’I.U.T., lui permet d’étudier l’évolution de ces mesures. Par exemple, excepté l’hiver,
la température de la ruche reste globalement constante, car les abeilles ventilent la ruche, l’asperge
d’eau, dès qu’il fait trop chaud. (les diapositives suivantes détaillent le programme de l’I.U.T.).
La La seconde seconde est destinée est destinée aux étudiants à l’école de qui l’école souhaitent qui souhaitent déposer déposer des capteurs des capteurs « son “son” » dans dans différents
endroits de de la la ruche. Ces Ces capteurs permettront permettrons de créer de créer plusieurs plusieurs sources sources sonores sonores en continu. en continu Les étudiants que les
étudiants ont conçu le utiliseront dispositif dans de captation le montage et de transfert d’une pièce des données sonore. sonores Brian Reffin qu’ils Smith, utiliseront professeur dans le montage de l’école, de
dirige pièces les sonores. recherches Brian Reffin des étudiants Smith, professeur qui ont conçus de l’école, le dispositif dirige leur de recherche. captation et de transfert des
données sonores.
e-ruche.fr
Internet monitoring of beehives
101
Laurence Josserand
Cyril Novales
Jean-Pierre Martin

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Sensors
Monitored bee-hive on the roof of our institut in Bourges
Mass
Counting of entries and exits
Temperatures
Hygrometry
CO 2 concentration
Video and audio taping
102
Weighting scale
Useful parameters
Webcam
box

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
ELECTRONIC
MODUL
SENSORS
Beehive anywhere
in the world
POWER
SUPPLY
@
103
USER i
USER j
USER k
@
SERVER
COMPUTER
(Bourges)

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Masse variation (kg)
70
60
50
40
30
20
10
Mass Variation from december 2008 to september 2009
December March June September
104

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Temperature (°C)
Temperature variation from december 2008 to september 2009
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
December February March June
105

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 41.
activités avec l’iut aquarium mihalic.
SONIFICATION DES DONNEES – NOUVELLE VOIE DANS LA
COMPREHENSION DES DONNEES
(ENSEIGNEMENT ET PROJET TUTORE A L’IUT DE BOURGES -
DEPARTEMENT DES MESURES PHYSIQUES)
Jean-Pierre Martin Alexander Mihalic
IUT de Bourges
Département Mesures Physiques
jmartin@bourges.univ-orleans.fr
RÉSUMÉ
Depuis plusieurs années nous travaillons à l’IUT de
Bourges au Département des Mesures Physiques sur
divers projets de sonification des données. La
sonification des données est une nouvelle discipline de
compréhension des données scientifiques – au lieu d’une
observation visuelle, il s’agit de transformer les données
en paramètres sonores et auditifs. Dans ce but, nous
avons mis en place, dans le département, des cours de
sonification avec, comme support, des applications
développées sous Max/MSP. Les applications qui
transforment les données mesurées en paramètres
sonores fonctionnent comme supports des cours et
appareils de mesure virtuels. Parallèlement aux cours, le
projet tutoré de cette année – aquarium sonore – a
comme ambition d’être un projet interdisciplinaire,
réunissant des étudiants des domaines scientifiques et
artistiques.
1. INTRODUCTION
Depuis quelques dizaines d’années, le son prend une
place particulière dans la représentation des données
scientifiques. Fruit du développement des ordinateurs et
de la facilité logicielle, le son devient un vecteur
d’information à part dans la compréhension du monde
qui nous entoure.
D’un côté l’automatisation de la collecte des données
sous forme numérique et de l’autre leur traitement
massif par des logiciels dédiés, créent une nouvelle
forme de présentation des données – la sonification. La
sonification est l’utilisation du son dans un but de
perception auditive des données scientifiques. C’est la
représentation acoustique des données mesurées.
La sonification est une voie complémentaire à la
visualisation des données. Elle permet à l’observateur
d’un événement physique d’entendre les changements
des valeurs mesurées au lieu de les voir [1].
La raison d’une telle démarche est l’accumulation
exponentielle des données mesurées automatiquement
par les capteurs ou stockées sur les disques durs. De ce
fait, l’accès à l’information et sa compréhension
deviennent de plus en plus complexes pour
l’observateur. Une des possibilités d’appréhender cette
complexité est de changer la manière de percevoir
106
IUT de Bourges
Département Mesures Physiques
mihalic@free.fr
l’information en utilisant un autre sens que la vue :
l’ouïe.
La sonification puise historiquement une partie de
son expérience dans l’interrogation de l’homme sur la
connaissance et les possibilités de perception du réel à
travers le son. Ceci depuis l’Antiquité et Pythagore [2]
en passant par Kepler [3] avec le calcul des sons
produits par les planètes, jusqu’aujourd’hui avec les
scientifiques utilisant le son pour entendre les données
dans les domaines de la biologie [4], de la volcanologie
[5] ou de la médecine [6]. L’expérience de la
sonification puise une autre partie de ses sources dans
l’application des données, concepts, modèles et
algorithmes dans la composition musicale. Parmi de
nombreux compositeurs citons son représentant le plus
reconnu : Iannis Xenakis [7]. L’exemple de sa
composition Achorripsis démontre l’intérêt des
musicologues ainsi que des scientifiques pour les
possibilités d’application des modèles et données extramusicaux
dans la composition [8].
Dans le présent l’article nous allons présenter la mise
en place de l’enseignement de la sonification à l’IUT de
Bourges et les outils logiciels que nous développons
dans le cadre des cours, et enfin, les projets menés dans
le cadre de cet enseignement, dont le dernier en date a
pour ambition de réunir les étudiants des domaines
scientifiques et artistiques pour créer une installation
sonore et visuelle avec la participation de trois
institutions à Bourges – IUT, Beaux Arts et
Conservatoire de Musique.
2. COURS DE SONIFICATION A L’IUT DE
BOURGES
La formation au Département Mesures Physiques de
l’IUT de Bourges est assurée sur deux années. Elle
conduit à l’obtention du Diplôme Universitaire de
Technologie (DUT), spécialité Mesures Physiques. Le
chef de département actuel est Jean Pierre Martin. Les
enseignements comportent des cours (20%), des travaux
dirigés (40%) et des travaux pratiques (40%). Ils sont
complétés par des projets tutorés et un stage (10
semaines) en entreprise 1 .
1 Pour plus d’informations voir le site web
http://www.bourges.univ-orleans.fr/iut/mp/.
Journées d’Informatique Musicale, Grenoble, 1er - 3 avril 2009 115

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Les cours de sonification sont programmés pendant le
troisième semestre (première moitié de la deuxième
année d’études), pour environ une quarantaine
d’étudiants. Les étudiants sont divisés en groupes d’une
dizaine d’élèves et les cours sont donnés une fois par
semaine dans la salle d’informatique. Chaque étudiant a
à sa disposition un PC avec un logiciel comme support
de cours. Le projet tutoré quant à lui est mené par deux
à trois étudiants tout au long de la deuxième année.
3. LOGICIELS UTILISES POUR LES COURS
Chaque cours s’appuie sur une application développée
dans l’environnement Max/MSP. Les applications sont
en quelque sorte des appareils de mesures sonores
virtuels.
3.1. Logiciels d’apprentissage sonore
Il existe ainsi cinq applications dont les buts sont :
analyse sonore, synthèse (additive, modulation de
fréquence, modulation d’amplitude) et étude des filtres.
Les étudiants travaillent ainsi pour s’approprier le son
en l’analysant et en le synthétisant tout en gardant la
méthode de comparaison et le lien visuel – auditif.
Figure 1. Application pour l’étude de la synthèse
additive.
Chaque étudiant fait l’observation auditive et visuelle
de l’expérience, note les résultats et en donne le rapport
à la fin du cours.
Tous les logiciels gardent une structure unifiée de
l’interface utilisateur. La partie haute est la partie des
sources et la partie basse les sorties, avec les mêmes
représentations visuelles. Dans le cas de l’application de
sonification, la partie en haut à droite contient les
paramètres de sonification.
3.2. Logiciels de sonification
Enfin les deux dernières applications, utilisées à la
fin des cours, sont les applications pour la sonification
des données proprement dites. Les étudiants manipulent
et étudient les aspects sonores des données provenant de
leur propre expérience en première année et d’une
collecte de données sur internet directement pendant les
cours.
3.2.1. Synthèse sonore basée sur les données mesurées
par le diffractomètre.
Cette application transforme les données obtenues par
un diffractomètre vers les « empreintes sonores »
générées par la synthèse additive. Les données sont
obtenues par les étudiants eux-mêmes, pendant la
première année de leur cursus. L’appareil permet
d’obtenir la composition atomique de l’échantillon de la
matière observé. Le résultat se présente sous forme d’un
tableau contenant l’angle et la valeur en pourcentage ou,
plus simplement, sous forme d’un graphique avec les
piques correspondant aux composants de l’échantillon.
L’étudiant remplit la partie « données mesurées ».
C’est le tableau avec l’angle et la valeur correspondante
mesurée (exprimée en pourcentage). L’application
comporte trois mémoires pour stocker les données des
trois échantillons. Il est possible ensuite de sauvegarder
et relire les fichiers sur le disque dur. La partie «
données sonores » calcule automatiquement les valeurs
de fréquence et d’amplitude pour chaque oscillateur. La
relation entre les données est la suivante : l’angle
correspond à la fréquence et le pourcentage à
l’amplitude.
L’application contient 20 oscillateurs et une partie
des paramètres de sonification – mapping des fréquences
en entrée et en sortie et les changements de
transformation linéaire, exponentielle ou logarithmique
pour les amplitudes des oscillateurs. L’étudiant, en
archivant les données, obtient une base de données
sonores où chaque échantillon sonore comporte un
timbre spécifique correspondant à un échantillon de la
matière. L’application donne ainsi un résultat sonore
intemporel – le timbre
Figure 2. Application « mapping » -
transformation des données par la synthèse
additive.
3.2.2. Représentation sonore des données
météorologiques.
A la différence du procédé précédent, cette application
exprime l’évolution temporelle des données. Les
données de températures sont collectées et mises en
ligne par une station météo amateur disponible sur
116 Journées d’Informatique Musicale, Grenoble, 1er - 3 avril 2009
107

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
internet 2 .. Les données sont transcrites par les étudiants
directement dans un tableau de trente dates – une valeur
de température pour une date, pendant un mois. Les
valeurs sont visibles sous forme d’un graphe qui est en
fait un séquenceur de données avec commandes de
lecture, pause, mise en boucle et vitesse.
Les données, ainsi lues dans le temps, sont envoyées
vers les paramètres suivants : fréquence de la synthèse,
fréquence de coupure du filtre, index de modulation de
la synthèse FM et paramètres de fréquence de filtre.
L’étudiant choisit la source sonore (synthèse, bruit
blanc) et règle ensuite les paramètres de sonification qui
sont les mis au point de l’étendu de chacun des
paramètres de la synthèse.
Figure 3. Application pour la transformation
temporelle des données.
4. PROJET TUTORE – « AQUARIUM
SONORE »
« Aquarium sonore » est la sonification des données
issues des mesures de température dans un liquide. Le
projet consiste à créer une installation physique
permettant de « plonger » virtuellement l’observateur –
le scientifique qui mesure les données ou le visiteur
d’une exposition – dans l’objet observé.
Le projet « Aquarium Sonore » s’appuie sur la
possibilité de mettre en commun le savoir-faire, les
connaissances scientifiques et artistiques et enfin le
matériel et les lieux de trois institutions à Bourges :
Département Mesures Physiques de l’IUT, École
nationale Supérieure d’Art et Conservatoire de Musique
et de Danse.
Cette collaboration se base sur la constitution d’un
groupe de travail formé par des étudiants et des
enseignants de ces trois institutions.
Le départ du projet est le projet tutoré nommé
« Aquarium Sonore ». Ce projet a été mis en place
l’année dernière au département Mesures Physiques de
l’IUT de Bourges dans le cadre du cours de sonification
des données. Son objectif est l’observation auditive
tridimensionnelle de l’évolution de la température dans
un liquide. Le projet est cette année mené par deux
étudiants : Jordan Roux et Romain Dujour.
2 Le site est disponible à l’adresse http://www.meteo-oise.fr/.
C’est une expérience de transformation des données
thermiques en paramètres sonores. Le but du projet est
l’immersion virtuelle de l’observateur dans l’objet
observé en mesurant les températures dans un bac rempli
d’eau à l’aide de huit capteurs de température.
4.1. Expérience
4.1.1. Description
Nous voulons mesurer les températures dans un bac
rempli d’eau à l’aide de huit capteurs de température.
Le procédé « classique » d’un observateur est de
mesurer les températures dans le récipient et de les
visualiser par la suite sur des graphes. Ceci comporte un
inconvénient majeur : la lecture des graphes est une
projection d’un volume dans un plan. Un simple
passage d’une vague du liquide chaud va être décomposé
entre plusieurs graphiques placés l’un au-dessus de
l’autre ou superposés avec 8 lignes de températures dans
un seul graphique. Si l’exactitude est bien conservée,
l’illisibilité d’un tel procédé est évidente. Le projet
propose une autre approche par laquelle l’observateur
perçoit directement les changements de température via
les changements sonores.
Le récipient avec le liquide est situé au milieu de la
pièce. Le récipient est équipé de 8 capteurs de
température, un dans chaque coin. La pièce elle-même
est équipée de 8 haut-parleurs, qui sont l’image des
capteurs à l’intérieur du bac. Chaque haut-parleur est
situé dans un coin de la pièce.
Ainsi, par la transformation géométrique
d’homothétie, chaque capteur correspond à un hautparleur.
La pièce dans laquelle se situe l’observateur est
une image du récipient contenant le liquide situé à
l’intérieur de cette pièce même. Les changements
sonores diffusés par les haut-parleurs correspondent aux
changements de température mesurés par les capteurs
correspondants.
Figure 4. Schéma simplifié de l’installation
« aquarium sonore ».
De cette manière, l’observateur se trouve plongé dans
le récipient. Il peut observer virtuellement - par les
changements des paramètres sonores - les changements
de température à l’intérieur du récipient, endroit qui lui
est physiquement inaccessible.
Journées d’Informatique Musicale, Grenoble, 1er - 3 avril 2009 117
108

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
4.1.2. Réalisation technique
Nous avons réalisé les premiers tests d’acquisition
des données des températures au mois de janvier. Le
montage consiste à réaliser le hardware (principalement
le circuit électronique d’amplification du signal des
capteurs de température) et le software (le logiciel de
sonification) de l’installation.
Le capteur de température utilisé est le LM35 DZ.
Ses caractéristiques principales sont les suivantes :
Plage de la tension d'alimentation - 0,2 Volt à 35
Volts ; Sensibilité - 10 mV / °C ; Précision +/- 0,5°C
(à 25°C). Le signal est décalé et amplifié pour pouvoir
régler les limites des entrés des températures et contrôler
ainsi l’étendu du signal envoyé vers le logiciel de
sonification.
Figure 5. Les premiers tests des capteurs de
température et des circuits électroniques.
Le signal est ensuite converti par l’interface
analogique numérique Doepfler et envoyé vers
l’ordinateur via l’interface MIDISPORT 4x4. Le logiciel
de sonification sera programmé en Max/MSP entre les
mois de mars et mai, en utilisant en partie les
applications utilisées pendant les cours. Le résultat
consiste en un signal audio envoyé sur les huit sorties
de l’interface audio ESI ESP1010.
4.2. Collaboration entre les institutions
Le lien avec les partenaires se joue naturellement sur
les capacités de chacun à utiliser les résultats de
l’expérience en apportant son propre savoir-faire
artistique ou scientifique.
Le groupe de travail est constitué d’un élève de
chaque institut, travaillant avec son enseignant et
coordonné par Alexander Mihalic du Département
Mesures Physiques de l’IUT.
La réalisation est planifiée en deux étapes :
1 – collaboration technique, assemblage et
présentation du prototype de l’aquarium pour les
partenaires dans les locaux des Beaux Arts au mois de
juin de cette année
2 – création d’une installation aboutie à la fin de
l’année scolaire 2009-10
Voici les éléments de participation de chaque
partenaire :
IUT – Département Mesures Physiques
• Construction de l’installation avec les capteurs.
• Montage des circuits électroniques et interfaçage
analogique/numérique.
• Conversion des valeurs des températures en données
MIDI, exploitées par la suite sur le PC avec le logiciel
Max/MSP.
• Programmation d’une application de sonification et
conversion des données.
• Conversion numérique/analogique et 8 sorties sur
les haut-parleurs amplifiés. Le résultat consiste en un
changement simple des paramètres sonores diffusés par
les haut-parleurs.
• Établissement d’un protocole de connexion et
échange des données pouvant par la suite être exploité
par les partenaires.
Ceci concerne deux étudiants dans le cadre des projets
tutorés de deuxième année, et par la suite, pour la
finalisation de l'installation, un étudiant dans le cadre
du stage de fin de deuxième année.
École nationale Supérieure d’Art de Bourges
• Exploitation des données fournies par l’application
créée à l’IUT suivant le projet personnel de l’étudiant. Il
peut s’agir de rendre visuels les changements des
températures à l’intérieur du liquide en injectant
différents produits colorants, créer une projection vidéo
en utilisant les données etc.
Conservatoire de Musique et de Danse
Collaboration sous deux formes :
• création de matériaux sonores utilisables par
l’application programmée à l’IUT
• création d’une application musicale qui
communique avec l’application programmée à l’IUT. Il
peut s’agir de séquences musicales dont les paramètres
sont modifiés, suite aux changements de température.
5. CONCLUSION
Le projet est pour le moment trop récent pour
pouvoir tirer des conclusions sur l’instrument
scientifique fabriqué à l’IUT, sur l’installation et sur le
projet artistique, qui prennent forme en ce moment.
Nous sommes en train de construire le prototype de
l’instrument de sonification dont les premiers résultats
sont très encourageants. Après quelques problèmes de
mise en place des circuits électriques, nous avons
obtenu des signaux corrects en entrée du logiciel
Max/MSP, pour l’exploitation sonore. Le prototype est
maintenant fonctionnel pour les premiers tests et la
détermination du mapping des paramètres des données
mesurées, qui utilise les algorithmes de sonification
inclus dans les logiciels utilisés pour les cours.
L’enseignement de la sonification à l’IUT de Bourges
et les projets interdisciplinaires comme « aquarium
sonore », permettent ainsi de changer les rapports et les
relations entre les institutions scientifiques et artistiques
de la ville. La participation des différentes institutions :
IUT, Beaux Arts et Conservatoire de Musique, permet à
chacun d’apporter sa propre expérience dans son propre
domaine et de mettre sa spécificité à contribution pour
le projet.
118 Journées d’Informatique Musicale, Grenoble, 1er - 3 avril 2009
109

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
6. REFERENCES
[1] Noirhomme-Fraiture, M. Schöller, O. Demoulin, C.
Simoff, S. « Sonification of time dependent dat »,
Second International Workshop on Visual Data
Mining, Helsinki, Finlande, 2002.
[2] Cotte, R. Musique et symbolisme: Résonances
cosmiques des œvres et des instruments, Éditions
Dangles, St-Jean-de-Braye, 1988.
[3] Kepler, J. L’harmonie du monde, Librairie A.
Blanchard, 1979.
[4] Munakata, N. Hayashi, K. « Gene Music: Tonal
Assignments of Bases and Amino Acids »,
Visualizing Biological Information, Clifford
Pickover (Published by World Scientific Publishing
Co. Pte. Ltd.), 1995.
[5] Vicinanza, D. Yepez, H. « Music from Volcanoes on
the Network », TERENA Networking Conference,
Copenhague, Danemark, 2007.
[6] Ballora, M. Pennycook, B. Ivanov, P. Glass, L.
Goldberger, L. « Heart Rate Sonification: A New
Approach to Medical Diagnosis » Leonardo,
February 2004, Vol. 37, No. 1.
[7] Xenakis I., « Musiques formelles », Revue
Musicale, Richard-Masse, 1963.
[8] Childs, E. « Achorripsis: A Sonification of
Probability Distributions », International Conference
on Auditory Display, Kyoto, Japon, 2002.
Journées d’Informatique Musicale, Grenoble, 1er - 3 avril 2009 119
110

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 42.
projet art son déposé à l’anr avec le lesa d’aix-enprovence,
l’école supérieure d’art aix-en-provence et
l’école supérieure d’art de marseille.
cf. document pdf anr.pdf
111

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 43.
convention avec l’université de rennes ii,
les écoles supérieures d’art de grenoble-valence,
l’école nationale supérieure d’art de dijon.
112

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
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évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
114

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115

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
116

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
117

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
118

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
119

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
120

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 44.
atelier-rencontre sur le grm et le service de l’ortf.
Une programmation Meduse-R :
ATELIER - RENCONTRE
L’atelier Son de École nationale supérieure d’art de Bourges, le département
électroacoustique du Conservatoire de Musique et de Danse de
Bourges et l’association Bandits-Mages se sont regroupés dans une dynamique
de travail et de recherche dont le postulat est la mise en évidence
d’une culture commune. Ces trois structures sont réunies dans un
dispositif de recherche, de formation et de programmation.
121
17 - 18 octobre 2008
LES GROUPES DE RECHERCHE
programme
La programmation proposée tout au long de l’année vise à éclairer les
pratiques contemporaines et propose une mise en perspective historique.
Une proposition de Bandits-Mages, de l’Institut national de l’audiovisuel, du Conservatoire
de Musique et de Danse de Bourges et de l’Ecole nationale supérieure d’art de Bourges

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
ATELIER - RENCONTRE
LES GROUPES DE RECHERCHE
L’introduction de la technologie dans la création, la production
artistique et les moyens de diffusion, a favorisé l’apparition de
regroupements d’individus souvent multidisciplinaires, qui explorent
et expérimentent ces nouveaux moyens et leurs incidences
dans les œuvres et les modes de production.
Des groupes historiques ont vu le jour après 1945 comme le
Groupe de Recherches Musicales et sa généralisation à l’image :
le Service de la Recherche de l’ORTF sous l’impulsion et la direction
de Pierre Schaeffer.
122
Aujourd’hui, les groupes se sont déplacés vers des communautés
qui partagent des préoccupations, des objectifs ou des
passions. Leur mode de fonctionnement est le réseau même qui
facilite l’échange d’informations et, de surcroît, repousse les
frontières.
L’atelier-rencontre se posera les questions suivantes :
Quels contenus, quelles technologies, quelles interactions
aujourd’hui, en relation au modèle initial et inventif des années
60? En quoi a-t-il laissé sa trace et de quelle manière les changements
intervenus depuis, dans les médias, constituent-ils un enjeu
sociétal essentiel ?

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
SAMEDI - après-midi
Des dispositifs de recherche à la recherche de dispositifs
PROGRAMME
VENDREDI
Du Service de la Recherche aux réseaux d’internautes
> 14h30 – 15h45
Amphithéâtre de l’École nationale supérieure d’art de Bourges
Présentation de ECOS et a10lab par APO33
Laboratoire artistique, technologique et théorique transdisciplinaire qui développe des
projets collectifs divers alliant recherche, expérimentation et intervention dans l’espace
social.
> 17h
Amphithéâtre de l’École nationale supérieure d’art de Bourges
Accueil
> 17h30 – 18h
Amphithéâtre de l’École nationale supérieure d’art de Bourges
Introduction par Roger Cochini et Isabelle Carlier, présentation du programme du
week-end avec Jocelyne Tournet-Lammer, Daniel Teruggi et Geneviève Jacquinot-
Delaunay.
> 16h00– 18H00
Amphithéâtre de l’École nationale supérieure d’art de Bourges
Synthèse et perspectives
Service de la Recherche et médias d’aujourd’hui.
Depuis les ‘machines à communiquer’ : quelle évolution ? Rencontre et débat avec
l’ensemble des intervenants, animé par Geneviève Jacquinot-Delaunay.
> 18h – 19h30
Amphithéâtre de l’École nationale supérieure d’art de Bourges
Message, technique, medium : trois éléments du dispositif,
intervention documentée de Jocelyne Tournet-Lammer suivie de 15 minutes
de discussion.
> 18H30 – 19H00
Chapelle de l’École nationale supérieure d’art de Bourges
Le groupe de recherche vu par les Robots
Performance de Radio Free Robots (RFR), une émission entièrement animée par des
robots (vocalisée par voix de synthèses). Une animatrice, Macha, modère un plateau
de robots invités triés sur le volet. Des robots spécialistes mais aussi des robots lambda
débattent de thèmes aussi divers que la socio-robotologie, le cyber terrorisme, la linguistique
numérique, la bio-informatique, la place de l’humain dans la société, le temps
qu’il fait, les objets autonomes, etc.
> 19h30
Amphithéâtre de l’École nationale supérieure d’art de Bourges
Pause Buffet
> 20h30 – 22h
Amphithéâtre de l’École nationale supérieure d’art de Bourges
Que sont devenus les groupes aujourd’hui ? Des nouvelles technologies aux nouveaux
réseaux sociaux,
intervention documentée de Daniel Teruggi suivie de 15 minutes de discussion.
123
> 21h00
Chapelle de l’École nationale supérieure d’art de Bourges
Projections
- Le Théâtre ... de l’agressivité à la violence, 50 minutes. Émission de Isidro Romero
- Les Frères Dagar , 52 minutes. Émission de René Blanchard
- Les Savants sont parmi nous I : Les Amitiés perdues , 50 minutes. Émission de
Jean- Claude Bringuier et Jean-Pierre Gallo.
SAMEDI - matin
Des dispositifs de recherche à la recherche de dispositifs
> 10h – 12h
salle Henri Dutilleux Conservatoire de Musique et de Danse de Bourges
Vidéo à la Carte
Documents sonores et vidéos proposés sur l’ensemble de la programmation
> 11h00 – 12h00
Amphithéâtre de l’École nationale supérieure d’art de Bourges
Pourquoi parler de dispositif ? A la télévision et ailleurs…,
intervention de Geneviève Jacquinot-Delaunay.
> 12h00 – 13h00
Amphithéâtre de l’École nationale supérieure d’art de Bourges
Les nouvelles communautés Web 2.0,
dia
à la Direction de la Formation de l’Ina et auteur de Web 2.0, les internautes au
pouvoir.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Groupe de progammation associé
Détail des Projections
> Jocelyne Tournet-Lammer,
Chargée de recherche et chef de travaux au Service de la Recherche
de l’ORTF, elle intègre ensuite l’Ina. Elle collabore avec Pierre Schaef-
sure
différentes missions dans plusieurs directions ou services de l’Ina.
Depuis 2000, elle se consacre principalement à l’écriture de livres et
d’articles, à la valorisation de différents types de patrimoines.
> Le Théâtre ... de l’agressivité à la violence,
50 minutes. Émission de Isidro Romero
Série : Parcours critique – Choc en retour
Diffusé le 27 janvier 1974
du festival de Nancy (Bread and Puppet, Theatro candelaria, La Tempête
mise en scène par Peter Brook, etc.). Supports de discussion, les extraits
et des membres d’un comité d’entreprise, des ouvriers. Ils donnent leur
contrepoint, l’opinion d’un psychanalyste, le professeur Victor Smirnoff,
tente d’éclairer ce discours sur la violence. Le rôle de l’art dans l’éveil de
la violence de l’homme.
> Daniel Teruggi,
Compositeur et chercheur, travaillant sur les relations entre création et
technologie ainsi que sur les problématiques liées à la perception du
phénomène sonore. Membre du GRM de l’Ina depuis 1981 (Groupe de
Recherches Musicales de l’Institut National de l’Audiovisuel) il en devient
le directeur en 1997. Depuis 2001 il est également directeur de la
Recherche et de l’Expérimentation à l’Ina. Docteur en Art et Technologie
à l’université de Paris 8.
> Geneviève Jacquinot-Delaunay,
Professeur à l’université de Paris 8, spécialiste des médias notamment
dans leurs relations à la formation et à l’éducation, elle a collaboré avec
le Service de la Recherche puis divers départements de l’Ina et participe
est rédactrice en chef de la revue MédiaMorphoses éditée par l’Ina/A.Colin.
> Les Frères Dagar ,
52 minutes. Émission de René Blanchard
Série : Un certain regard
Diffusé le 21 juin 1965
Les frères Moinuddin et Aminuddin Dagar interprètent en duo un long
chant traditionnel hindou, le dhrupad, considéré comme le plus pur de
la musique vocale de l’Inde du Nord. C’est un acte de méditation et de
concentration spirituelle, soutenu par un jeu de mains, par une gestuelle
bien précise, traduction visuelle de la ligne mélodique. Ils sont impassibles,
leur démarche est accompagnée par les notes d’une femme
jouant du luth. Lorsque la concentration atteint son sommet, une sorte
de dialogue s’installe, les visages s’animent …
124
Comité de pilotage Méduse-R
> Roger Cochini,
Compositeur et professeur (musique électroacoustique) au Conservatoire
de Musique et de Danse de Bourges.
> Isabelle Carlier,
Co-directrice de l’association Bandits-Mages, chargée du multimédia et
de la pédagogie.
> Jean-Michel Ponty,
Musicien, artiste, éditeur et enseignant à l’École nationale supérieure
d’art de Bourges.
> Les Savants sont parmi nous I : Les Amitiés perdues ,
50 minutes. Émission de Jean-Claude Bringuier et Jean-Pierre Gallo.
Avec Grégory Pincus, Linus Pauling, Robert Oppenheimer, Eugène Rabinovitch,
Edward Teller.
Série : Un certain regard
savants atomistes américains qui se retrouvent face à leurs responsabilités.
Dans les années trente, à Leipzig, à Göttingen, à Copenhague,
jouant de la musique ou en écrivant des vers … Quelques années plus
tard, c’est la montée du nazisme. La plupart d’entre eux émigrent en
Amérique. Ils participent à la fabrication du « plus formidable engin militaire
» de tous les temps. Qu’en pensent-ils vingt ans plus tard ?

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 45.
colloque sonotorium.
colloque sonotorium #2
27.05.2010 - 28.05.2010
SONOTORIUM #2
CE QUE LE SON FAIT À L’IMAGE
Ce colloque se propose de réunir,
pendant deux journées, des artistes,
historiens, critiques et théoriciens
autour de l’étude des relations de
l’image et du son telles que les
posent ou les actualisent des travaux
artistiques et cinématographiques
modernes et contemporains. son
intitulé « ce que le son fait à l’image »,
marque une découpe singulière dans
le très (trop) vaste ensemble désigné
par ces relations. Il faut en entendre
clairement les implications dans une
restriction qui se concentre sur les
effets structurels, matériels ou formels
produits par certains usages du son sur
l’image. Ce qui revient à imprimer une
torsion aux termes qui servent communément
à poser ces relations, où
l’image est un élément structurant et le
son un élément second, dont l’usage se
précise dans des fonctions subalternes
(accompagnement mimétique, dramatisation,
etc.) Il s’agira donc de spécifier,
à partir de l’étude d’agencements
spécifiques de l’image et du son, et
grâce à l’examen de différents travaux,
majoritairement issus du cinéma et des
arts plastiques, des types de relation
de l’image au son où sont amenés à se
rejouer les statuts de l’un et de l’autre,
et tout autant de comprendre comment
ces relations engagent des modes de
constructions où se déterminent de
nouvelles continuités, de nouveaux
écarts ou de nouveaux seuils entre le
sonore et le visuel, entre l’audible et le
visible.
deux grands ensembles sont posés à
ces deux journées d’étude, « transductions
» et « défigurations », qui précisent
des modes opératoires différents
dans la construction de ces relations du
visuel et du sonore . Le premier subsume
la grande variété des rapports
par contact sous le nom du premier
d’entre eux, celui qui a consisté dans
les années 1870 à traduire l’onde sonore
en un mouvement permettant son
inscription sur une surface sensible.
Le second s’intéresse aux nouveaux
rapports d’analogie entre son et image
que les artistes ont expérimenté à
partir des années 1910, rapports de «
défiguration » dont on explorera aussi
l’histoire plus récente, tant du côté du
cinéma expérimental que de celui de
l’art sonore.
Christophe Kihm & Bastien Gallet
programmateurs de ces journées.
programme
¬ JeUdI 27 MaI : TRansdUCTIOns
¬ Matinée
¬ 9h30 : accueil
¬ 9h45-12h : erik Bullot & peter szendy (présentation
et modération : Christophe Kihm)
¬ erik Bullot, cinéaste, critique, et peter szendy,
philosophe, musicologue, s’entretiennent sur les
relations de l’image et du son. Leur dialogue est
rythmé par des projections d’extraits de films
expérimentaux, burlesques ou musicaux (de
Laurel et Hardy à John Cage) au cours desquels
les performances sonores défient les règles et
les usages, conduisant à la destruction et à la
transgression des conventions musicales.
¬ après-midi
¬ 14h-17h : philippe Langlois
¬ « La synthèse optique, ressource d’une synesthésie
audiovisuelle »
¬ 17h-18h : séance d’écoute
¬ projection de pièces sonores dans la salle
d’écoute de l’école en présence des professeurs
de l’ensa : Jean-Michel ponty, stéphane
Joly, Jean-Luc andré [déficit des années
antérieures], Hervé Trioreau et les étudiants de
l’atelier sonore d’esthétique.
125
¬ soirée
¬ performances audiovisuelles (nadir- friche
culturelle l’antre-peaux)
¬ Jurgen Reble & Thomas Köner : alchemie
¬ Thomas Köner : La Barca
¬ |||||||||||||||||
¬ VendRedI 28 MaI : dÉFIGURaTIOns
¬ Matinée
¬ 9h45-12h : Marcella Lista
¬ « Optophonétique, phonographie et ornements
sonores. esthétiques électroacoustiques de
l’intermedia dans les années 1920 »
¬ après-midi
¬ 14h-16h45 : Jérôme poret & dominique Blais
¬ « pratiques de l’image dans l’art sonore » (présentation
et modération : Bastien Gallet)
¬ Le travail de Jérôme poret s’inscrit dans
une pratique sonore qui se développe par
la traversée d’autres médiums tels que le
walldrawing, l’installation, l’écriture ou encore
la performance. Interrogeant les mécanismes
d’interprétation du réel et de son événement, il
appréhende l’architecture comme une structure
amplificatrice et émettrice d’un environnement
social et artistique donné.
¬ 16h45 : Clôture
présentation de la
communication de philippe
langlois :
« La synthèse optique, ressource d’une
synesthésie audiovisuelle »
a la fin des années vingt, est né dans l’univers
du cinéma d’animation un procédé sonore
unique qui ne trouve pas d’équivalent
dans le domaine de la musique pure, que
les cinéastes appellent « sons synthétiques »
ou « synthèse optique ». dès l’apparition du
cinéma sonore, les recherches menées par
certains cinéastes peuvent se résumer en
évoquant une quête renouvelée de synesthésie
audiovisuelle après la découverte

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
d’un moyen de représenter l’image du son
et réciproquement. Cette révolution audiovisuelle,
encore mal connue aujourd’hui, verra
naître les tout premiers sons synthétiques
de l’histoire de la musique, obtenus à partir
d’un simple dessin reporté sur la piste
optique de la pellicule. a travers les films
des cinéastes/musiciens qui s’emparent de
cette technique, un panorama synesthésique
universel se dessine dans la sphère
expérimentale.
présentation de la
communication de marcella lista :
« Optophonétique, phonographie et
ornements sonores. esthétiques électroacoustiques
de l’intermedia dans les années
1920 »
entre 1921 et le tournant des années 1930,
plusieurs artistes investissent les médias
issus de l’électricité en vue d’obtenir une
conversion exacte, scientifique, des images
en sons. Raoul Hausmann, László Moholynagy,
Oskar Fischinger, Rudolf pfenninger,
prennent ainsi le relais de recherches
synesthésiques qui, formalisées dès
l’époque baroque, ont connu une fortune
significative tout au long du xIxe siècle et
jusque dans les débuts de l’art abstrait. Ils
sondent dans la technologie un moyen de
dépasser le langage métaphorique des «
correspondances » entre image et son, en
détournant les médias d’enregistrement que
sont le disque de gramophone et le premier
cinéma sonore. a travers ces personnalités
artistiques aboutissent autant de propositions
différentes, allant de la construction
rigoureuse d’un nouvel alphabet sonore,
jusqu’à une redéfinition complète de la
sensibilité, où trouve à se reformuler l’imaginaire
d’un art total à l’aulne d’une convertibilité
généralisée. elles seront étudiées
dans le contexte des débuts de l’arrivée du
son synchrone au cinéma et des positionnements
respectifs du cinéma d’avant-garde et
du cinéma populaire. Les remarques émises
par le théoricien des médias Friedrich Kittler
sur les dissemblances entre traduction
et transposition, entre autres, apporteront
également un intéressant éclairage sur les
débuts de l’intermedia.
extrait d’un article de philippe
langlois intitulé :
« L’Alchimie des formes poétiques d’après la
performance Alchemie de Thomas Köner et
Jürgen Reble »
La performance « matériologique »
nommée alchemie (réalisée avec l’aide du
compositeur Thomas Köner), que Jürgen
Reble considère comme l’aboutissement
de ses travaux, questionne le fondement
même du cinématographe dans ce que cet
art possède de plus délicat à savoir l’aspect
périssable et la fragilité de son support : la
pellicule de nitrate. dans son essence cinématographique,
l’usure du temps ne voue-til
pas cet art à la l’inexorable destruction de
son support ? pourquoi ne pas mettre alors
en scène la lente érosion de son médium
et pourquoi ne pas montrer, en l’espace
d’une performance, cette destruction en
accéléré ?
Le dispositif d’alchemie se limite à une
boucle de film de six mètres provenant d’un
film scientifique révélant – au début de la
performance – le négatif d’une plante florale
qui s’ouvre et se fane (elle même vue en
accéléré). en faisant le choix de ces images
photographiques, Reble renvoie métaphoriquement
à l’aspect doublement éphémère
d’un grand tout qui se développe selon le
grand schéma directeur : naissance-viemort.
pendant la performance, Jürgen Reble travaille
méticuleusement cette matière grâce
à tout un jeu de produits chimiques savamment
disposés directement sur la pellicule
en sortie de projecteur.
« Concernant le traitement chimique, le noir
et blanc s’est révélé bien plus intéressant
que le matériau couleur. À l’aide de la
technique du virage des couleurs, on peut
remplacer les particules qui se teignent en
noir par des métaux qui prennent d’autres
couleurs. en utilisant du soufre on obtient
tout un dégradé de bruns ; à l’aide du
cuivre, une palette de rouge-brun ; avec
l’oxyde d’uranium, une variété de jaunebrun
; avec de l’or, des teintes rouge-orangées
[...] »
sur le plan sonore, Thomas Köner, dispose
de deux microphones afin de constituer
une stéréophonie singulière. Le premier
microphone, très directionnel, est placé à
l’entrée du film dans le projecteur c’està-dire
à quelques millimètres seulement
de la pellicule de telle sorte qu’il devient
possible de capter le son de la décomposition
de la pellicule. Le deuxième, un
micro pastille servant d’ordinaire à amplifier
les instruments acoustiques, est placé à
l’intérieur même du projecteur. Le tout, relié
à différents appareils – une table de mixage,
un filtre passe-bas artisanal (construit par
le compositeur), ainsi qu’un grand nombre
d’effets – permet d’établir en parallèle de
l’image une translation sonore de ce qui
s’opère sur la pellicule en une sorte de
synesthésie « pervertie ».
Le son du projecteur et celui de la matière
126
visuelle en décomposition sont donc les
deux éléments de base qui se déploient
sur les enceintes dans un grand volume
sonore. en travaillant sur ces deux éléments,
Thomas Köner renvoie symboliquement
à la naissance même de la musique au
cinéma dont on peut lire dans de nombreux
manuels que celle-ci fut employée à
l’origine pour couvrir le « son désagréable
du projecteur ». À cette proposition sonore
originelle s’oppose le son de la destruction
de la matière cinématographique recomposée,
autrement dit, une sorte de sacrifice
musical paradoxal qui se reflèterait dans
un riche jeu dialectique, l’évolution d’un art
cinématographique dont l’enjeu serait son
propre renoncement.
biographie des intervenants
¬ érik bullot est né en 1963. après des
études à l’École nationale de la photographie
(arles) et à l’Idhec (paris), il réalise des films à
mi-chemin du film d’artiste et du documentaire.
sa filmographie compte plus d’une vingtaine
de titres, dont Le singe de la lumière (2002),
Glossolalie (2005, édité en dVd en 2006), Trois
faces (2007). son travail a été présenté dans de
nombreux festivals et musées, notamment le Jeu
de paume (paris), La enana Marrón (Madrid), la
Biennale de l’image en mouvement (Genève),
CCCB (Barcelone). Une monographie, accompagnée
d’un dVd, lui a été consacrée en 2003
aux éditions Léo scheer.
¬ Membre du collectif pointligneplan, il a coordonné
l’ouvrage pointligneplan, Cinéma et art
contemporain aux éditions Léo scheer en 2002.
Il a publié plusieurs ouvrages : Tombeau pour
un excentrique, roman (deyrolle, 1996) ; Jardinsrébus,
essai (actes sud, 1999) ; Le singe de la
lumière, catalogue (Le Crédac, 2002) ; sayat
nova, essai (Yellow now, 2007) ; Renversements
1. notes sur le cinéma (paris expérimental,
2009). Il prépare un essai sur les relations entre
le cinéma et l’art. Il est également visiting professor
à l’Université de Buffalo aux États-Unis.
www.lecinemadeerikbullot.com
¬ philippe langlois est né en 1970, enseigne
l’histoire et la théorie du sonore à l’ecole
des Beaux arts du Mans et coordonne depuis
2002, avec Frank smith, l’atelier de création
radiophonique de France Culture.
¬ jérôme poret vit et travaille entre Berlin et
la France.
http://www.labelle69.org/
http://www.virb.com/jeromeporet/
http://www.myspace.com/jeromeporet
¬ 1994, dnsep, école nationale supérieure d’art
de Bourges.
¬ Il a fondé, avec l’association emmetrop, le
Transpalette et a conçu et suivi sa programmation
de 1997 à 2007 ; il est le créateur du label
labelle69 qui produit des rencontres d’artistes
sur support disques vinyles. Intervient régulièrement
en école d’art. Il est représenté par la
galerie Frédéric Giroux, paris.
¬ peter szendy est maître de conférences au
département de philosophie de l’université de
paris Ouest nanterre La défense et conseiller
musicologique pour les programmes de la Cité
de la musique à paris. Il est notamment l’auteur
de: ecoute, une histoire de nos oreilles (Minuit,
2001); Membres fantômes. des corps musiciens
(Minuit, 2002); Wonderland. La musique, recto
verso (avec Georges aperghis, Bayard, 2004);
sur écoute. esthétique de l’espionnage (Minuit,
2007); Tubes. La philosophie dans le juke-box
(Minuit, 2008).

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 46.
bilan de locus sonus de 2005 à 2010.
cf. document pdf locus-sonus.pdf
127

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 47.
présentation de l’atelier sonore d’esthétique.
présentation
Ce site regroupe les pièces sonores
réalisées, chaque année depuis 2005,
par les étudiants des phases programme
& projet de l’École nationale
supérieure d’art de Bourges (années 2,
3, 4 & 5), et dans le cadre de L’atelier
sonore d’esthétique, un séminaire
de recherche esthétique en création
sonore expérimentale d’alexandre
Castant, professeur d’esthétique et
d’histoire des arts contemporains à
l’ensa.
Les pièces sonores produites dans
le cadre de cet atelier excèdent la
question des registres et des genres :
fictions radiophoniques, documentaires
de création ou compositions musicales,
elles participent donc d’une écriture
sonore très ouverte. en revanche,
chacune et sauf exception d’un format
court de moins de dix minutes environ,
fait la description, le commentaire subjectif
ou l’analyse sémiologique avec
des sons ou la voix, d’une œuvre d’art,
toutes disciplines artistiques confondues,
relevant du patrimoine, ancien,
moderne, contemporain ou actuel. Les
sons, alors appréhendés pour leurs
potentialités signifiantes, permettent de
faire se refléter dans la pratique sonore
une histoire de l’esthétique. Inversement,
au fil du temps, ces pièces
constitueront une petite encyclopédie,
subjective, artistique et audio, de l’histoire
des arts.
parallèlement, cet atelier part du principe
que, au regard d’un essai de définition
du son et d’un parcours dans les
correspondances esthétiques, l’histoire
du son dans les arts plastiques, mais
aussi dans l’histoire de la radiophonie
et du cinéma, constitue aujourd’hui
un territoire autonome de la création.
ainsi, des expériences du père Castel
au xVIIIe siècle jusqu’aux sculptures
sonores et à Fluxus, l’écoute et le
voir ont toujours interrogé autrement
l’espace et le temps, les configurent et
les donnent à lire en les renouvelant.
espace pédagogique et de recherche,
L’atelier sonore d’esthétique prend
acte de cette réalité artistique et s’en
nourrit constamment.
dans cette perspective, ce site est
pourvu d’une page Bibliographie qui,
outil aussi bien que lieu de débat en
devenir, sera enrichie avec le temps.
enfin, ce travail de création sonore
des étudiants ne serait pas abouti s’ils
n’était pas diffusé. Outre la diffusion
publique qui, chaque année, a lieu
dans la salle d’Écoute de l’ensa, outre
un Cd également réalisé pour chaque
session de travail, ce site donne à
entendre en accès libre la nature de
ces travaux. de plus, et pour toutes
les raisons dites, la programmation de
festival d’art sonore, comme la présentation
de ce type de recherche dans
des galeries, des musées, des écoles
d’art ou des universités nous a conduit
a créer la page diffusion qui met à
jour l’actualité vivante de cet atelier,
128
où la création sonore est aussi conçue
comme une synthèse de l’art et une
pratique esthétique.
alexandre Castant
Remerciements à
stéphane Beaudonnet, stéphane Joly
et Jean-Michel ponty.
Illustration : Jocelyn Villemont.
¬ station#11 (2011)
¬ station#10 (2010)
¬ station#09 (2010)
¬ station#08 (2010)
¬ station#07 (2009)
¬ station#06 (2009)
¬ station#05 (2008)
¬ station#04 (2008)
¬ station#03 (2007)
¬ station#02 (2006)
¬ station#01 (2005)
http://ateliersonoredesthetique.ensabourges.fr

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 48.
lettre de soutien du maire de la ville de bourges pour
le projet post-diplôme pratiques sonores et musicales.
129

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 49.
1 er compte-rendu de la plateforme collaborative sur
le son entre écoles supérieures d’art.
COMpTe-RendU
de La RÉUnIOn sOn
dU 9 sepTeMBRe 2011
aU MInIsTÈRe de La CULTURe
etaient invités :
ville – structures correspondant mail
aix en provence - esa peter sinclair
François parra
angers pierre Besson
Thomas Bauer
Bordeaux Catherine Gilloire
Christophe Ballangé
Brest sylvie Ungauer
Francesco Finizio
Caen
paul Collins
nicolas Germain
petesinc@nujus.net
parrafrancois@gmail.com
catherine.gilloire@wanadoo.fr
christophe.ballange@free.fr
sylvie.ungauer@gmail.com finizio@free.fr
pcollins@club.fr
ng@jujuart.com
Le Havre/Rouen Thomas Collin contact@thomascollin.com
Le Mans – esbam
Christophe domino
philippe Langlois
christophe.domino@wanadoo.fr
philippe.langlois@radiofrance.com
Limoges – ensa Geneviève Beaudou genevieve.beaudou@orange.fr
Lyon – ensat daniel deshays daniel.deshays@sfr.fr
Lyon Gilles Grand ouir@free.fr
Marseille - esbam Lucien Bertolina l.bertolina@wanadoo.fr
patrice Carré
p.carre@wanadoo.fr
Mulhouse - esa Yvan etienne
Bertrand Gauguet
yetienne@lequai.fr et wyy@free.fr
bertrand.gauguet@free.fr
nantes Yann Le Ru yann.le-ru@esba-nantes.fr
nice - Villa arson pascal Broccolichi pbroccolichi@wanadoo.fr
paris Cergy eric Maillet telliame@gmail.com
paris – ensci Roland Cahen roland.cahen@wanadoo.fr
Quimper anne de sterk anne2sterk@laposte.net
Reims Cécile Letalec cecile.le.talec@orange.fr
Rennes Luc Larmor contact@artplug.net
philippe Lepeut contact@philippelepeut.com
strasbourg – esad Jérôme Thomas
Joachim Montessuis joachim@erratum.org
Toulouse – esba
Thomas sipp
Claude Tisseyre
archipel.info@orange.fr
Bourges - ensa
Université de paris-est
Marne-la-Vallée
Jérôme Joy
alexandre Castant
J-Michel ponty
Martin Laliberté
Geneviève Mathon
joy@thing.net
alexandre.castant@wanadoo.fr
jmponty@free.fr
lalibert@univ-mlv.fr
genevieve.mathon@univ-mlv.fr
Bourges - Conservatoire Roger Cochini roger.cochini@wanadoo.fr
autres invités Christophe Kihm c.kihm@artpress.fr
Bastien Gallet bastien.gallet@enba-lyon.net
eddie Ladoire eladoire@free.fr
130
Ont assisté à la réunion :
¬ pôle de recherche dGCa du Ministère
de la Culture et de la Communication)
Yolande padilla
¬ aix - esaa
peter sinclair
Jean-paul ponthot
¬ Bourges – ensa
alexandre Castant
Roger Cochini
stéphane doré
Jérôme Joy
Jean-Michel ponty
¬ Caen - esaM
paul Collins
¬ Le Mans - esBaTaCH
Christophe domino
philippe Langlois
¬ Le Mans - esBaTaLM
Christian Morin
¬ Le Mans - esBaTaLM
Jean-Louis Raymond
¬ Le Mans - esBaTaLM
didier Larnac
¬ Limoges - ensa
Geneviève Vergé Beaudou
¬ Lyon – enBade Lyon
Gilles Grand
¬ Marseille - esBaM
patrice Carré
Lucien Bertolina
¬ nantes
Le Ru Yann
¬ paris-Cergy -ensa
eric Maillet
¬ Quimper – esa de Quimper ecole
de Bretagne
anne de sterk
¬ Reims - esad
Véronique pintelon
¬ Rennes - esad
Cécile Le Tallec
¬ Rennes – esa de Rennes ecole de
Bretagne
Luc Larmor
¬ strasbourg - esad
Joachim Montessius

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
stéphane doré, directeur de l’ecole
nationale supérieure des arts de
Bourges, accueille les participants et
les remercie pour leur présence. Il
expose les enjeux de la création d’une
plate-forme collaborative, permettant à
la fois :
¬ d’informer, échanger entre acteurs
sur le son,
¬ de valoriser, outiller la recherche.
stéphane doré énumère les trois raisons
essentielles à l’initiative du projet
de plateforme collaborative :
¬ la place spécifique des écoles dans
le domaine du son qu’il convient de
valoriser à un moment précis de
l’histoire des écoles, celui de leur
reconnaissance dans l’enseignement
supérieur et le rôle majeur
qu’elles peuvent aujourd’hui jouer ;
¬ le rôle du réseau comme alternative
et permettant la défense de la diversité
des actions des écoles ;
¬ le réseau, comme force pour ceux
qui participent. Il suppose un
engagement solidaire qui n’est pas
compris comme un engagement
commun pour chaque projet, mais
le lieu des rapprochements et des
constructions à deux ou à plusieurs
qui respectent l’autonomie de chacun
à participer ou non.
La proposition est la suivante :
¬ l’établissement d’une charte (accord
cadre) entre établissements écoles
et université qui souhaitent participer
à cette plateforme collaborative
accompagnée d’une journée de
rencontre annuelle regroupant des
enseignants, artistes et étudiants.
¬ la possibilité de développer des
projets plus spécifiques par voie
d’avenant dans le cadre de cette
plate-forme.
¬ la perspective d’outiller la recherche
pour en favoriser la structuration et
la lisibilité.
Un tour de table permettant à chaque
participant de se présenter et d’exposer
ses engagements est proposé.
La première intervention est celle de
peter sinclair (esaa d’aix-en-provence)
co-responsable de Locus Sonus avec
Jérôme Joy (ensa Bourges) : Locus
Sonus est un laboratoire de recherche
post-diplôme travaillant sur l’art sonore
en réseau. Jérôme Joy (également en
pHd à l’université Laval à Québec,
art audio et musique expérimentale)
indique que le prochain symposium
de Locus Sonus portera sur les auditoriums
Internet.
Lucien Bertolina (esbam Marseille),
professeur et compositeur, dirige un
atelier de création radiophonique,
Euphonia à Marseille. Il a développé
un volet généraliste allant de la composition
musicale à l’installation à la
création radio, lié au rapport avec la
sculpture. patrice Carré, également
de l’ecole des Beaux arts de Marseille
indique que l’atelier est traversé par
des projets très divers. Il accueille les
étudiants de la 2e à la 5e année. depuis
plusieurs années, il accompagne les
étudiants de 5e année, avec, pour certains,
des projets sonores uniquement.
pour les classes électro-acoustiques,
deux ou trois étudiants sont inscrits au
Conservatoire et le parallèle est intéressant.
Yann Le Ru, de l’ecole des Beaux arts
de nantes, travaille de la 1ère à la 5e année à la fois dans le domaine de
l’image et du son. Il ne travaille pas en
électroacoustique avec le Conservatoire
car la classe est fermée depuis
quelques années, mais travaille avec le
CeFedeM, le pôle artistique nantais, et
avec des différentes instances relatives
à la production sonore en lien avec
l’image éventuellement.
Gilles Grand, de l’ecole nationale
supérieure des beaux arts de Lyon
présente les programmes de recherches
actuels. depuis 10 ans, un
post-diplôme accueille cinq jeunes
artistes dont certains peuvent être
actifs dans le domaine du son, sans
exclusive ou préférence. actuellement,
il y a trois programmes de recherche
s’ajoutant à ce post-diplôme. depuis
quelques années, une collaboration a
131
été engagée avec le GRaMe (Centre
de Création Musicale) et depuis 2011,
avec le digital art Center de Taipei,
Taïwan pour l’organisation de résidences
réciproques. La nomination en
septembre 2011 d’un nouveau directeur
d’établissement s’accompagnera
d’une réorganisation annoncée. en ce
sens, des rapprochements sont à envisager
notamment avec l’ensaTT et le
conservatoire supérieur CnsMd Lyon,
entre autres.
Yolande padilla, responsable du pôle
de Recherche au dGCa au Ministère
de la Culture, se réjouit des initiatives
de fédération sur des options
de travail pouvant s’entrecroiser et se
renforcer. Un second appel à projet a
été organisé en 2010 permettant de
soutenir 23 projets. en 2011, la dGCa
a attribué une somme forfaitaire pour
aider la recherche. Un colloque aura
lieu les 8-9 et 10 février 2012 et comportera
une dimension forum des
projets des écoles d’art. Un second
thème concerne la ville (interventions
dans les espaces publics) à l’initiative
d’écoles dont strasbourg, dijon.
La création d’un projet de réseau de
recherche en peinture est en cours.
Mme padilla souhaite faire un rapide
état des lieux par échanges de mail
sur les écoles qui accueilleraient des
doctorants afin de voir si, dans le cadre
de la structuration du budget de la
recherche en art à l’avenir, il y a possibilité
de solliciter des bourses auprès
du secrétariat général.
Luc Larmor (Rennes) a mis en place,
en 2002, le Geps (Groupe d’expérimentation
plastique du sonore) structure
de partenariat interface qui a fonctionné
jusqu’en 2009, permettant des
partenariats avec d’autres structures
privées ou publiques. en parallèle, Luc
Larmor intervient également à Rennes
II dans le parcours arts et technologie
numérique, conception multimédia. Il
est membre chercheur associé depuis
2009 en art pratique et poétique
Rennes II. Il travaille sur des dispositifs
non récurrents dans l’utilisation de
l’informatique et cherche à développer
des partenariats avec le département

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
design avec l’école (interfaces) et avec
l’ecole supérieure d’ingénieurs de
Rennes.
Jean-Louis Raymond (Le Mans), responsable
scientifique, présente le
travail de l’Unité de recherche « Résonances,
du sensible au sens », qui
interroge la plastique sonore dans
l’espace de la cité. La question est de
mettre à l’épreuve de la recherche
le fait que le geste artistique est une
forme de pensée qui peut s’inscrire
dans le tissu social, créer des liens,
dynamiser les relations.
La fonte de deux cloches a d’abord
servi d’acte fondateur pour engager un
travail hautement technologique analysé
en relation avec une école d’ingénieurs
et des techniciens spécialisés.
Une des cloches a ensuite été utilisée
par des musiciens pour l’interprétation
d’œuvres contemporaines. Historiquement,
l’inscription sociale et symbolique
de la cloche a servi de paradigme
pour développer une réflexion
sur l’irruption du son et du geste
artistique dans l’espace commun, et,
en situant le travail des matériaux au
cœur du projet, des sculptures et des
objets sonores sont mis en œuvres, à
partir des ateliers de volume très bien
équipés de l’école du Mans, en relation
avec des musiciens, compositeurs et
interprètes (construction d’un orgue
bruiteur, alimenté par le réseau d’air
comprimé irriguant l’école). de jeunes
artistes, anciens étudiants de l’école,
contribuent à ces projets. Le projet des
beffrois, qui se poursuit, sera, l’occasion
d’associer, dans la cité, un substrat
de mémoire profonde à une nouvelle
présence sonore, en relation avec notre
époque.
paul Collins (Caen), plasticien, précédemment
enseignant à Mulhouse, a introduit
une pratique de jeu du son axé
par la musique. Il mène une réflexion
sur l’officialisation du son dans les
écoles d’art avec Jérome Joy (Bourges),
la musique ayant toujours été enseignée
dans les écoles d’art. Il travaille
sur l’influence sur la musique exercée
par les étudiants en écoles d’art.
Christian Morin (Le Mans) travaille sur
l’Unité de recherche « Résonance ». Il
est en relation avec les ingénieurs et un
laboratoire d’acoustique de manière
scientifique et oeuvre à la mise en
place d’une plateforme sur Internet
avec base de données. Il travaille à la
mise en place d’un enseignement autour
des interfaces entre image et son.
anne de sterck, enseignant depuis peu
à Quimper, où l’enseignement sonore
n’existait pas, a monté un partenariat
de musique actuelle avec le studio des
Polarités (une semaine par an). elle a
procédé à la mise en place de workshops,
invitations de musiciens, vocales
en lien avec la poésie sonore.
philippe Le Goff (esad Reims) signale
qu’il n’y a pas d’atelier spécifique
« son » mais qu’il existe d’un partenariat
avec le centre de création musicale
CesaRe. La classe « son » est intégrée
au Conservatoire et non à l’école. Il
s’intéresse plus particulièrement à
l’anthropologie et aux questions de
language et de l’oralité. Création de
FaBLaB (son, image et multimédia)
visant à développer des contacts avec
de nouveaux partenaires, en collaboration
avec Véronique pintelon, directrice
des études. Cécile Le Talec, dirige
l’atelier de sculpture et pratique de
l’espace et assure le suivi les questions
de dispositifs et pratiques sonores. elle
développe un projet avec les étudiants,
à l’invitation du musée des Beaux arts,
sur un travail de poésie sonore ainsi
qu’un projet autour de la musique, du
langage et de la sculpture. elle collabore,
avec alain declerq (paris I saint-
Charles), dans le cadre d’un nouveau
Master, à la mise en place d’un séminaire
de pratique sonore (immersion
sonore).
Joachim Montessuis (esad strasbourg)
représente strasbourg et Mulhouse.
Il rappelle la fusion des écoles de
strasbourg et Mulhouse. deux pôles
son, Phono Lab à strabourg (philippe
Lepeut) et Sonic à Mulhouse qui se
complètent bien. Il évoque la complexité
administrative actuelle liée à la
nomination d’un technicien en cours
132
pour les deux écoles. Il indique la
volonté de la direction de l’école de
Mulhouse de développer un pôle son
à Mulhouse avec un dnsep spécialisé.
pour ce qui concerne strasbourg, il
souligne le peu de moyens à disposition
pour 600 étudiants. Il organise,
avec philippe Lepeut, des évènements,
toute l’année, au travers de situations
live, d’outils open source, streaming.
philippe Lepeut, lié à la radiophonie.
Montage d’un colloque sur la Trans, sur
le son qui guérit, la physique quantique
et la trans, la poésie sonore, l’oralité.
Importance de la question du volume
(législation), le bruitisme 85 db, Kaspar
Koening, phonon. a Mulhouse, l’intitulé
du diplôme est dnsep aRT Mention
sonore. a strasbourg, mise en place
des partenariats divers et notamment
avec le conservatoire (live).
Christophe domino (esBa Tours
angers Le Mans), site du Mans. philippe
Langlois indique que le son a pris
une importance particulière grâce à
la mise en place d’un dnsep design
sonore. Recrutement de 3 professeurs
sur les questions spécifiques au son.
Il s’occupe de l’histoire et de la théorie
du sonore. Questions de son lié à
l’image. Lien avec le cinéma et arts
plastiques sonores. Il a coordonné l’atelier
radiophonique de France Culture
et travaille avec J.M ponty (Bourges),
sur les pratiques liées à la radiophonie.
programmation depuis 2006. projection
de l’image dans l’espace public depuis
2006 « nuit Blanche ».
eric Maillet (Cergy), a découvert à
son arrivée, il y a 6 ans, un studio son
tenu par un technicien, des pratiques
sauvages du son. Il a tenté de structurer
le travail. Il travaille sur la captation
sonore avec une perspective radiophonique
ou d’édition (fabrication d’un
objet, catalogue Cd), soit des séances
d’écoute. Il s’est engagé sur un projet
de recherche avec l’école Havre/
Rouen, et avec l’Institut egard Morin
(sociologie, philosophie), les outils
vidéos, multimédia et géo-localisés
sur le Val de seine (depuis Le Havre
jusqu’à paris).

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
alexandre Castant (Bourges) anime un
atelier sonore d’esthétique dans lequel
les étudiants produisent des œuvres
sonores (faire penser l’œuvre avec le
son). Méthodologie pour ces relations
trans-esthétiques et outils critiques et
faire face à l’ouverture des écritures.
Roger Cochini (Bourges), compositeur
et enseignant de musique électroacoustique
souligne l’existence d’un
nouveau Conservatoire de 7 000 m2 à
Bourges de studio électro-acoustique
où sont installés 6 studios pour le
programme d’activité suivant : classe
de musique électro-acoustique. deux
vocations pour cette classe : travail
pour les enfants (musique, danse,
travail vocal, travail avec les instrumentistes)
et composante inter-professionnelle
avec diverses associations ainsi
qu’avec l’enseignement supérieur à
Bourges. Travail linguistique, travail
avec les autistes, travail radiophonique,
danse.
Les étudiants suivent cette classe de
manière informelle et intègrent dans
leur diplôme une dimension sonore.
Roger Cochini présente rapidement
l’activité de Roland Cahen, collègue
compositeur absent, qui dirige les
ateliers sons à l’ecole nationale supérieure
de Création Industrielle où le
travail de perception auditive est le
point essentiel de liaison avec l’école
d’art. On y travaille également sur
le textile avec l’ensad. partenariat
design, ensCI IRCaM Orbe, Content.
existence d’un projet de recherche
« topophonie » avec différents partenaires
dans le domaine sonore et de
viualisation. 6 étudiants sont actuellement
inscrits en design sonore. Un
workshop de deux semaines est prévu
le 17 octobre en lien avec l’IRCaM afin
de développer des techniques spécifiques
de design sonore.
Jean Michel ponty (ensa Bourges),
musicien, ethnomusicologue, a mis en
place l’atelier son en 1999 de façon
modeste. a ce jour 3 studios sont existants
à Bourges. Jean Michel ponty a
développé la radiophonie et la collaboration
avec différents partenaires :
festival Bandits-Mages, abbaye de
noirlac, école du Mans, de Marseille,
de Mulhouse.
Geneviève Vergé Beaudou (Limoges),
dispense un enseignement théorique
(littérature comparée). L’écriture et la
rencontre sur les pratiques sonores.
elle a créé à Clermont-Ferrand un
atelier de poésie phonétique et sonore,
à Limoges avec l’université de Genève,
un atelier « les bruits de la langue ».
elle a l’idée de monter des fictions
radiophoniques. elle indique la nonexistence
d’atelier spécifique son à
Limoges et signale le projet de monter
un réseau avec l’Institut Français de
Thessalonique et d’Istanbul. Un second
projet, celui de Catherine Gel, avec
l’Université de Limoges, la Faculté de
Lettres a été proposé autour de la figure
de de Fantomas (qui aura 100 ans
dans 2 ans). autre projet, celui d’Olivier
sidé, designer à la l’école de Limoges,
« sonolithes », objets d’exposition détériorés
qu’il s’agit de réactiver. axes
sonores spécifiques au design.
après ce tour de table, stéphane doré
souligne la diversité des projets de
modularités différentes. Certains sont
directement liés à la pédagogie du
cursus, d’autres mettent en place des
formations au-delà du dnsep, d’autres
encore entendent spécifier le dnsep
en ce domaine. L’intérêt de ce réseau
favorise toutes les connexions. Le son
couvre de vastes champs d’expérimentation,
de l’oralité, la poésie, aux
pratiques sonores et musicales, aux
recherches liées au design sonore,
aux enjeu numériques, au rapport
son/image…..Une connaissance par
chacun du travail de l’autre et de ses
projets annuels devrait permettre
d’envisager des projets croisés,
comme des workshops, par exemple.
Cette plateforme pourrait permettre
d’organiser un moment de rencontre
annuel. Le chemin à parcourir est long
en matière de recherche où beaucoup
reste à faire, mais une telle plateforme
en regroupant régulièrement les acteurs
des écoles devrait participer à la
dynamique d’une réflexion commune
et être un outil politique efficace qui
permettrait d’amplifier la lisibilité et
133
le positionnement des écoles d’art en
matière de recherche sur les pratiques
sonores.
Stéphane Doré propose de constituer
cette plateforme, de lancer ce
vaste chantier de conventionnement
en 2012 avec les écoles présentes
et d’organiser les journées
sur les pratiques sonores et musicales,
de cette plateforme collaborative,
les 13 et 14 septembre 2012.
Jérôme Joy (Bourges), envisage de
créer un site de podcast de manière de
centraliser les données. Ceci viserait
à créer une banque de données de la
musique des écoles d’art. pour ce qui
est de web radio, Christian Viallard
(nice) a créé un mini-podcast.
L’idée est lancée pour la coordination
de 4e année, sur la question du Mémoire,
il serait peut-être intéressant de
demander aux étudiants de définir leur
champ de recherche par le biais d’une
émission radiophonique. d’où l’idée
de vouloir mettre en ligne les différents
travaux des étudiants de façon à pouvoir
piocher des éléments. (Arte Radio
est une radio podcast). de là, il pourrait
s’organiser des rencontres entre étudiants,
qui seraient très enrichissantes,
mais qui seraient certainement un peu
lourdes à monter. Cependant l’ère
de dématérialisation ne doit pas faire
barrage aux échanges directs, et ne
pas négliger le volet « rencontre physique
».
portail « double You » au psI : exemple
type. Garder l’énergie du direct
jusqu’à l’archive. Construire ensemble,
conception éditoriale, podcast, L’idée
d’un réseau doit englober des réalités
diverses sous des formes évolutives.
d’autres constatent qu’il y a beaucoup
d’archives de poésie sonore mais la
réalité des bases de données n’est pas
satisfaisante, notamment, à Lyon, il y a
disparition du rayon Cd, de l’archive
sonore à la bibliothèque. Quel support
mettre à mise à disposition de
l’étudiant ? Il n’y a pas de tradition des
archives sonores.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Travail fait à Bourges, qui avait créé le
Juxe Box, caroussel de Cds, mis à la
disposition des étudiants. La forme est
intéressante mais obsolète aujourd’hui.
Faut-il imaginer un méga site, comme
UBU ? de Mp3 à télécharger ? a strasbourg,
il y a une numérisation des Cd,
ciblage, dialogue avec les étudiants,
mais avec le risque de piratage potentiel.
À Marseille, un groupe de 5 d’étudiants
« sonoesban » , a pris en charge une
diffusion par semaine au sein de l’école
(liste de composition contemporaine),
porté par la Radio Grenouille. La diffusion
est faite par l’école et mise en
ligne régulièrement.
La première question posée est d’avoir
une vraie réflexion sur l’archive sonore.
dans les relations avec l’université, un
nouveau concept art sonore est à développer,
car cette notion n’existe pas.
d’autres pensent qu’il est nécessaire
de constituer des « objets à penser »,
revue critique, pour les étudiants. Ils
sont submergés par les informations
et manquent d’analyse critique. Cette
exigence de développer la pensée
critique concerne le numérique, le
cinéma car il convient de conserver
cette transversalité des pratiques
qui permettent aux écoles d’art de
décloisonner les domaines. L’idée d’un
projet de revue théorique, d’une revue
collective qui pourrait naître de cette
plateforme.
Université d’aix « art sonore » dans
un projet anR propose de travailler
sur un corpus art sonore, d’établir un
système numérique sur un système de
bases de données. L’articulation avec
l’université est utile pour penser la cartographie,
les objets de recherche qui
sont en relation avec des théoriciens.
Une cartographie de l’adossement à
la recherche paraît être une nécessité.
ainsi, il serait envisageable de nommer
des registres, avoir, par exemple des
projets sur trois ans, pour le lancement
de la plateforme.
Faut-il imaginer des outils de communication
pour cette plateforme, de créer
un blog internet qui permette d’échanger,
de réfléchir sur la recherche entre
enseignants, constater que de multiples
formes de la recherche existent et qu’il
y a aussi des enseignements qui ne
font pas de recherche. Il n’y a pas de
forme unique de la recherche.
À ce jour, il n’y a pas de clarification de
la cartographie de la recherche dans la
pédagogie des écoles des beaux-arts.
pour stéphane doré, construire cette
cartographie de la recherche à venir,
implique a nécessité d’être unis, de
construire ensemble et bien structurer
pour éviter un maximum les conflits.
La question de l’archivage historique
(droit d’auteur), l’exposition qui crée
les espaces de démonstration des travaux
des étudiants et le streaming (outil
de communication), sont des aspects
qui méritent d’être étudiés. La radio
(direct) n’est pas le podcast .
se pose la question de l’accès en ligne
pour des raisons de recherche (but non
commercial).
en France, pas de ressource open
source, selon les capacités des archivages.
Il est rappelé qu’une recherche vivante
en art a ses codes, ses règles, avec sa
singularité.
provoquer des situations où il y a des
œuvres. Constituer des œuvres et
ensuite envisager un stockage sur un
serveur informatique suppose que les
protocoles de mise en commun soient
définis, ainsi que la spécificité des serveurs.
Un autre point souligné : celui de la
conservation des mémoires, problème
non résolu. Faut-il garder les objets
physiques ? Faut-il les numériser pour
permettre des recherches, des manipulations
?
134
Un projet radiophonique peut être
utilisé comme un lieu d’exposition
(expériences qui se succèdent). peut-il
fonctionner comme un centre d’art ?
devenir un territoire commun dans un
premier temps ?
Faire une archive étudiante sous forme
de revue à la fois en pdf et en papier
paraît être une bonne idée.
dans les écoles d’art, les étudiants
peuvent profiter de la liberté de travail
pour faire du son.
L’idée est de faire circuler l’archive. Les
moments de rencontres des étudiants
demeurent essentiels pour échanger
des idées.
À la suite de ces échanges, Yolande
padilla souligne le grand intérêt des
débats et suggère de préciser un certains
nombre de points pour l’établissement
de la charte. Le déblocage d’un
petit financement d’études paraît possible.
sur la question de la recherche
en art, elle indique que beaucoup de
rencontres ont été faites depuis 2009 :
un atelier sur la recherche en art regroupant
une vingtaine de plasticiens.
projets de recherche en cours. deux
ateliers de recherche en art. L’un animé
par des plasticiens, l’autre par des
théoriciens dont les carnets de restitutions
sont disponibles. Réunion faite sur
les post-diplômes.
atelier recherche en design. Le forum
du colloque sur la recherche en art et
en école supérieure d’art de février
pourrait être le moment opportun
pour constituer une commission d’un
atelier sur les pratiques sonores en
écoles d’art en associant, à la marge,
des représentants des différentes
disciplines. suggestion d’un appel à
projet de la dGCe de 100 000 euros.
La dGCa s’intéressera aux pratiques
sonores en écoles d’art, si elles rassemblent
les langages de média et les
disciplines qui en général sont considérées
comme séparées. Le MCC a
un accord-cadre avec le CnRs (renégocié
tous les 3 ans) dans lequel il y
a notamment le projet Locus Sonus en
renégociation. Faire un rassemblement

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
des projets qui conventionnerait avec
un UMR (CnRs).
stéphane doré relève que, des débats,
comme toujours passionnés, deux
points se dégagent :
¬ la réflexion sur les archives sonores,
quelles qu’elles soient, et leur
moyen de diffusion auprès des différents
publics, enseignants, étudiants
et tout public. de là est née l’idée de
blog entre enseignants, de projets
de site d’archives, de radio…
¬
¬ l’idée d’une revue, d’un objet sous
forme sonore qui permette de penser
le sonore.
en conclusion, stéphane doré suggère
de réfléchir à l’établissement d’une
convention collective entre les écoles
partenaires et indique qu’il faut saisir
l’opportunité de travailler durant le
forum de février. Une rencontre générale
des acteurs des pratiques sonores
est à prévoir dans les écoles en septembre
2012. stéphane doré assurera
la mise en place de la plateforme, Jean
paul ponthot assurera une coordination
sur le domaine de la recherche, lisibilité,
réflexions partagées, et didier
Larnac assurera la préparation de
cette plateforme naissante au colloque
sur la recherche de février.
135

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 49 bis .
note sur le post-diplôme
document et art contemporain.
& convention
Créé en octobre 2010, le post-diplôme
« document et art contemporain » a
procédé au recrutement en octobre
2011 de sa deuxième promotion, composée
de quatre artistes : eliane Bots
(pays-Bas), Riccardo Giacconi (Italie),
Hugo Hopping (États-Unis/danemark)
et Jurga Zabukaite (Lituanie). Lucia
aspesi, artiste du programme de
l’année passée, poursuit sa recherche
curatoriale cette année sur le cinéma
expérimental italien dans le cadre du
post-diplôme.
Le post-diplôme est conçu comme
une plateforme expérimentale dans la
perspective d’un troisième cycle en art.
sa vocation est résolument internationale
à travers le choix de ses artistes
et son réseau de partenariats. Il s’agit
d’explorer les enjeux de la recherche
en art et de déplacer la ligne de démarcation
entre production et réflexion.
Les deux personnalités référents du
programme cette année sont stephen
Wright, critique, et Joan ayrton, artiste,
qui enseignent tous deux à l’ÉesI. Ils
rencontrent régulièrement les artistes
pour animer des séances de travail et
suivre le travail de chacun. Érik Bullot,
cinéaste, théoricien, assure la conception
et la coordination du programme. Il
rencontre aussi très régulièrement les
artistes.
L’activité du post-diplôme s’organise
autour de nombreuses séances de
discussion, de présentation de travaux,
de rencontres avec des artistes, critiques,
théoriciens ou commissaires.
Cette année, les invités sont, entre
autres, Bouchra Khalili, artiste ; Franck
Leibovici, artiste, théoricien ; Raimundas
Malasauskas, commissaire ;
Marcelo expósito, artiste, théoricien ;
peter Friedl, artiste ; Jérôme Bel, chorégraphe
; Valérie pozner, historienne du
cinéma, traductrice ; Jean-pierre Rehm,
critique, directeur du Festval international
du documentaire (Marseille).
d’autres invitations seront définies au
cours de l’année.
DiFFuSioN
1/ Le programme publie chaque année
les Cahiers du post-diplôme (premier
numéro publié en octobre 2011),
lieu de présentation des activités de recherche
du programme. Les artistes du
programme présentent leurs travaux en
cours, les artistes et théoriciens invités
au cours de l’année offrent également
leurs contributions. Le caractère international
du programme nous a incités
à publier les contributions dans leur
langue originale (français, anglais,
italien). La revue est diffusée dans le
réseau des écoles d’art françaises et
européennes. Un partenariat avec un
éditeur est à l’étude cette année pour
une meilleure diffusion de la publication.
2/ Les Rendez-vous du post-diplôme
constituent une série de conférences
et de projections organisée au
Confort Moderne à poitiers, structure
avec laquelle le post-diplôme a établi
un partenariat. Ces rencontres mensuelles
sont l’occasion de présenter les
recherches en cours du programme,
de fédérer un public, d’inscrire l’activité
du programme dans le tissu des
institutions culturelles et artistiques
locales.
PARteNARiAtS
1/ Un partenariat avec l’école nationale
supérieure de Bourges a été
établi. Un workshop des artistes du
post-diplôme aura lieu en janvier
2012 à Bourges. L’ensa Bourges est
aussi coéditrice de la publication et y
contribue financièrement. divers projets
de recherche et de financement
seront menés conjointement dès 2012,
notamment dans le cadre des appels à
projets de la région Centre et du projet
pUF.
2/ Le partenariat avec le département
film de CalArts, California institute
of the Arts (Valencia, Californie),
déjà effectif dès la première année, est
reconduit cette année. Le post-diplôme
136
et Calarts préparent actuellement un
projet de recherche autour de la traduction
en soumettant un dossier de
candidature au pUF (partner University
Fund) qui aide financièrement les projets
de recherche franco-américains.
Ce projet ambitieux, de nature à la
fois théorique et plastique, mené sur
trois années, suppose des échanges
d’étudiants, des séminaires, des publications.
Une réponse sera donnée au
cours de l’année 2012. Le Consulat de
France à Los angeles soutient fortement
le projet.
dans le cadre de ce partenariat, un
voyage d’études est envisagé à Los
angeles au printemps prochain 2012.
L’un des artistes du programme de
cette année, Hugo Hopping, a étudié
à Calarts et connaît parfaitement la
scène artistique californienne. Le programme
entr’ecoles sera sollicité pour
une aide financière.
Les artistes du post-diplôme sont également
invités à participer à la saison
artistique 2012-2013, organisée par le
Consulat français, qui se tiendra à Los
angeles.
Érik Bullot, novembre 2011

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
137

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
138

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
139

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
140

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 50.
programme de la grande ourse
& convention.
Le pROJeT
La Grande Ourse est un projet de
résidence de recherche élaboré
conjointement par trois Écoles nationales
supérieures d’art (Bourges, dijon
et paris-Cergy), le Centre International
du Graphisme de Chaumont, avant les
murs, et le parc saint Léger - Centre
d’art contemporain à pougues-leseaux.
pendant trois mois, de janvier à mars
2012, trois jeunes artistes issus des
écoles partenaires, un théoricien et un
graphiste émergents seront sélectionnés
pour une résidence de recherche,
de débats, de création et de collaboration
sur le site du Centre d’art du parc
saint Léger. par ce biais, La Grande
Ourse souhaite renforcer l’interaction
entre recherche plastique, théorique et
graphique. pensée sur un mode expérimental,
son ambition est de créer les
conditions de développement d’axes
de recherches personnelles dans un
environnement collaboratif.
La rencontre dans un même espacetemps
d’une micro communauté issue
de trois disciplines distinctes de la
création contemporaine poursuit une
logique de dissipation des frontières
propre au champ de l’art afin de
privilégier le partage de méthode, de
recherche et de production. Cette «
mise en frottement et porosité » des
disciplines, accrue par la situation de la
résidence, vise une reconfiguration de
chacune d’entre elles et le développement
de nouveaux enjeux artistiques.
La Grande Ourse souhaite accompagner
ces réflexions en offrant les conditions
optimales à leur déploiement.
au terme de cette résidence, un objet
éditorial, territoire commun aux résidents,
sera réalisé. Cet objet collectif,
pensé et élaboré pendant la résidence,
constituera un espace de rencontres
des intérêts de chacun, l’endroit de
convergence, de questionnements et
de dialogue de leur recherche et de
leur pratique. Qu’il s’apparente à un
espace d’exposition, un journal de
bord, un album de famille ou un manuel
d’histoire, qu’il existe via le web
ou l’édition papier, cet objet collectif
s’inscrira au croisement de la théorie
et de la pratique, des arts visuels et
des arts appliqués, de l’art et de sa
transmission.
La Grande Ours se pense comme un
point d’intersection entre plusieurs
champs disciplinaires. son objectif est
à la fois d’œuvrer à la professionnalisation
de jeunes acteurs de la sphère
artistique contemporaine et de créer
un espace commun de réflexion et de
discours sur les pratiques artistiques
actuelles.
La RÉsIdenCe
¬ pendant la résidence, des visiteurs
(artistes, théoriciens ou graphistes,
professeurs des écoles partenaires)
seront invités à rendre visite aux
résidents afin de nourrir d’un regard
extérieur les réflexions en cours.
Une manière de rafraîchir les expériences,
proposer des lignes de fuite
et d’inscrire ses expériences singulières
dans un contexte élargi.
¬ des rencontres seront également
proposées par le centre d’art, en
lien avec sa programmation in situ et
Hors les Murs.
¬ Un retour d’expériences, sous
forme de conférence, de débats ou
d’exposition, pourra être proposé
par le centre d’art, les écoles partenaires
et/ou le Centre Internationale
du Graphisme, avant les murs.
141
Les COndITIOns
¬ Chaque résident chercheur reçoit
une bourse de 3000€. Cette bourse
comprend les frais de subsistance,
de recherche et production, et les
frais de transports. Les frais de production
de l’objet éditorial sont sur
un budget annexe.
¬ Les résidents chercheurs sont logés
dans trois appartements du centre
d’art.
¬ deux ateliers sont mis à disposition
ainsi que tous les moyens techniques
et logistiques du centre d’art.
Les CandIdaTURes
Le prochain appel à candidature paraîtra
vers le mois de mai 2012. L’appel
à candidature concerne les anciens
étudiants des trois écoles partenaires.
Les candidats doivent être détenteurs
d’un dnsep et avoir terminé leur
cursus depuis trois ans maximum. Les
étudiants qui obtiendront leur diplôme
en juin 2012 sont donc éligibles au
programme.
Candidats sélectionnés pour la première
session de résidence qui aura
lieu du 9 janvier à 31 mars 2012 au parc
saint Léger - Centre d’art contemporain
à pougues-les-eaux :
¬ Gallien déjean (théoricien)
¬ sacha Leopold & François Havegeer
(graphistes)
¬ amélie deschamps (artiste, École
nationale supérieure d’arts de paris-
Cergy)
¬ Camille Le Houezec (artiste, École
nationale supérieure d’art de
Bourges)
¬ Mickael Valet (artiste, École nationale
supérieure d’art de dijon)

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
142

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
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évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 51.
projet de recherche réseau peinture soutenu par le ministère
calendrier des actions du réseau.
PeiNtuRe :
uN RéSeAu De ReCheRChe
enseignants :
eric Corne, didier Mencoboni
L’OBJeT de La ReCHeRCHe
Cette recherche est conçue comme
une investigation critique collective sur
les problématiques contemporaines de
la peinture et les questions pratiques,
théoriques et historiques qu’elles
soulèvent aujourd’hui. Il s’agit donc
d’articuler du visuel de la parole et de
l’écrit, dans un réseau de recherche
international commun.
L’enjeu principal de cette recherche,
et nous pouvons même dire l’urgence
de cette recherche est la création
d’un réseau international, comme
outil majeur de cette investigation.
Les conditions se trouvent aujourd’hui
réunies pour soutenir une synergie de
création en France dans le domaine de
la peinture contemporaine et sa relation
avec de nombreux interlocuteurs étrangers.
Cette recherche prend acte d’une
situation actuelle: en l’occurrence
l’existence d’un débat et d’une critique
très dynamiques dans le champ de la
peinture et dont les bases principales
sont en europe et aux États-Unis.
L’objet de la recherche « peinture: un
réseau de recherches » peut donc s’exprimer
à travers la question suivante:
quelles sont les pratiques actuelles de la
peinture qui dénotent son actualité dans
le monde contemporain? autant cette
recherche se définit dans les écoles
d’art, autant elle se définit dans la création
elle-même, par le travail des artistes
et les objectifs qu’ils se donnent.
dans les écoles, la peinture reste un
modèle majeur de la création, non pas
un modèle qui modélise, mais un modèle
qui questionne et s’invente. C’est
à partir du travail de peintres contemporains
que la présente recherche
détermine donc un propos essentiel:
Quelle peinture se fait aujourd’hui et
comment se réalise-t-elle? Quels sont
les enjeux de ces artistes dans une pra-
tique qui occupe une part importante
de la sphère de l’art?
dÉFInIR La ReCHeRCHe
en peInTURe
Cette définition a nécessairement
deux entrées : une entrée pratique qui
s’exerce sur le terrain, dans la pratique
plastique elle-même et l’enseignement
à travers divers formats d’expériences ;
et une entrée théorique qui s’inscrit
comme une investigation critique de
la peinture contemporaine. Ces deux
entrées restent bien sûr étroitement
liées. définir la recherche consiste
notamment à clarifier les objectifs à
chaque échelon de la recherche, dans
une articulation constante entre la
pratique et la théorie, selon diverses
modalités :
- un échelon local qui est celui des
écoles
À cet échelon, la recherche ne doit pas
selon nous se constituer comme une
unité close ou une sorte de « laboratoire
» isolé, mais davantage comme
une ligne de recherche ouverte sur
l’extérieur et reposant sur le potentiel
de chaque école qui s’y engage,
en termes de projets d’étudiants, en
termes de moyens de présentation
d’œuvres et en termes de publications.
- un échelon national qui comprend
aussi bien le réseau des écoles impliquées
dans la présente recherche (4
écoles, dont 2 nationales) que des partenaires
institutionnels (musées, centres
d’art, universités, organes de publication
et de diffusion..). Les liens avec
l’extérieur sont donc fondamentaux ;
et le présent projet propose un réseau
national et international dans le but
d’ouvrir et d’alimenter les réflexions
qui se développeront dans chaque
école.
- un échelon international qui
est d’ores et déjà constitué avec un
partenaire principal basé à Londres :
Paint Club regroupant des artistes
enseignant dans les écoles d’art londoniennes
(saint-Martin, Camberwell,
Chelsea, University of the arts) ainsi
148
que Cambridge art school. d’autres
partenaires basés en Belgique et aux
etats-Unis seront également associés
à cette recherche (académie Royale
de Bruxelles ; editions La part de l’œil,
Bruxelles ; pratt Institute, new York;
Ohio state University, Columbus, Ohio).
TROIs pROBLÉMaTIQUes InITIaLes
pROBLÉMaTIQUe 1
La peInTURe : Un InsTRUMenT pOUR
penseR Le MOnde
en quoi la peinture participe-t-elle de
la production de nouveaux codes, de
nouveaux modèles spécifiques qui
prennent place dans notre relation au
monde contemporain ? dans le foisonnement
des pratiques picturales et la
connexion avec les autres pratiques
artistiques, quelles formes, quels processus
et quels matériaux les peintres
engagent-ils, et qui dénote l’actualité
de leur pratique ?
Il est indispensable d’explorer les problématiques
posées par la peinture,
sans les fondre nécessairement dans
l’ensemble des productions artistiques.
Les influences réciproques des
diverses pratiques contemporaines
ne sont plus à démontrer. Il faut donc
distinguer ce qui concerne les croisements
de références, de matériaux
et les mixages en tous genres que la
peinture produit avec les autres pratiques
et ce qui concerne l’analyse
critique elle-même de la peinture,
ses mediums et l’espace de sa présentation
; cerner ce qui alimente les
recherches en peinture aujourd’hui à
travers un héritage historique considérable
(dont un siècle ou presque
d’avant gardes) et à travers un renouvellement
constant des codes et
des signes en usage, et entre autres
aspects, un contexte technologique
entièrement renouvelé.
pROBLÉMaTIQUe 2
espaCes eT COnTexTes de La
peInTURe aUJOURd’HUI
dans l’exposition même de la pein

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
ture, c’est-à-dire dans sa présentation,
certains peintres se détachent explicitement
du tableau et de son espace
propre, alors que d’autres recherchent
à l’intérieur du tableau et ses limites les
conditions mêmes de la peinture. entre
ces deux extrémités de l’exposition
de la peinture – expansive ou interne –
apparaissent des espaces communs de
référence.
La deuxième problématique évoquée
pour cette recherche concernerait
donc cette articulation entre les formes
et le contexte, et les stratégies des
peintres par rapport au contexte, par
rapport à l’espace de monstration. elle
interrogera également la capacité de
la peinture à poursuivre le débat sur la
place du spectateur, à partir de matériaux
qui lui sont propres.
pROBLÉMaTIQUe 3
LOCaL, GLOBaL - Les TeRRITOIRes
de La peInTURe
Cette problématique questionnera au
moins deux échelles du territoire de
la peinture ; une échelle globale qui
s’exprime dans le flux constant des
échanges, des images et des cultures ;
et une échelle locale qui s’observe
autant dans la formation par les écoles
que dans des cercles d’artistes. Quel
est le rôle des artistes, de leur regroupement
sur des scènes locales dans un
monde globalisé ?
Interroger ces jeux d’influences ou de
captations stratégiques ne peut être
indifférent.
Cette 3e problématique interrogera
donc les ancrages de la peinture en
interrogeant des schémas existants et
à découvrir. Quelles conséquences
formelles et conceptuelles peuvent
avoir aujourd’hui ces localisations et
ces échelles disparates à la rencontre
de croisements d’influences de tous
ordres ?
Les ÉCOLes
Une des particularités de ce projet
consiste dans la confrontation de modèles
d’écoles de trois pays européen :
- un modèle en France d’école d’art
(eesaB Rennes et esad Grenoble Valence,
ensa Bourges et dijon ), auquel
nous pouvons ajouter le modèle univer-
sitaire avec Rennes 2 et le laboratoire
de recherche « L’œuvre et l’image »,
- un modèle en angleterre avec University
of the arts (Central saint Martins,
Camberwell) ainsi que Cambridge.
Ce sont donc plusieurs modèles différents
qui se trouvent mis en présence.
Il fait nul doute que cette confrontation
soit fortement souhaitée par nos interlocuteurs,
en termes d’enrichissement
des modèles existants, de définition de
la recherche, de mesure des avantages
de chaque système, et de création d’un
réseau de réflexion, d’échanges et de
production de projets.
Qu’on appelle cela atelier, laboratoire,
studio, il est question chaque
fois de cette relation entre le terrain et
l’analyse, entre la mise en oeuvre et
la pensée critique, qu’il s’agisse des
réalisations des étudiants, des œuvres
d’artistes invités, ou d’une confrontation
avec des auteurs, des critiques ou des
historiens. C’est donc naturellement
dans ces ateliers que la recherche
peut et doit se développer. Le projet
Peinture : un réseau de recherches
trouve son sens premier dans les lieux
d’expérimentations et de productions
plastiques et critiques que sont les
écoles. Cette dynamique de travail
se développe à travers l’expérience
directe devant les œuvres et les réalisations
et par la contextualisation des
œuvres des artistes, comme du travail
des étudiants, ainsi que par un allerretour
continuel entre l’expérience et
l’analyse critique et historique.
MeMBRes de L’ÉQUIpe de Re-
CHeRCHe
en FRanCe
¬ Olivier Gourvil, esad Grenoble
Valence, artiste, responsable scientifique
du projet
¬ dominique abensour, eesaB
Rennes, critique d’art, commissaire
d’expositions
¬ François perrodin, eesaB Rennes,
artiste et responsable de la revue
Pratiques
¬ Jean-François Maurige, eesaB
Rennes, artiste,
¬ Christophe Viart, Université Rennes
2, artiste et responsable du pro-
149
gramme de recherche « Actualités
de la peinture »
¬ Bruno Rousselot, ensa, dijon, artiste
¬ stéphane doré, directeur de l’ensa
Bourges
¬ e. Corne , artiste, ensa Bourges
¬ d. Mencoboni, artiste, ensa Bourges
¬ au Royaume-Uni
¬ Jane Lee, docteure en Histoire
de l’art, directrice à Central saint
Martins College of art and design
(CsM) , Londres
¬ Mick Finch, artiste, Central saint-
Martin College of art and design
(CsM) , Londres membre de Paint
Club
¬ daniel sturgis, artiste, Camberwell
College of arts, (CCa) Londres,
membre de Paint Club
¬ david Ryan, artiste et critique, Cambridge
art school (Csa) , Cambridge
en BeLGIQUe
¬ Lucien Massaert, Chef de l’atelier
dessin, académie royale des beauxarts
de Bruxelles (aRBa-esa),
rédacteur en chef de La part de l’œil
aUx Usa
› Marjorie Welish, artiste et
critique, pratt Institute, new York,
¬ Laura Lisbon, artiste, commissaire
d’expositions, professeur, Ohio state
University (OsU) , Columbus
¬ philip armstrong, historien d’art,
commissaire d’exposition, professeur
au « department of Comparative
studies » - Ohio state University
(OsU), Columbus
BIBLIOGRapHIe
+ de Realités, 2010, Un projet de recherche de
l’ecole des Beaux-arts de nantes- Catalogue
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théorique » n° 17-18, 2001/2002, 325p • Nouvelle
revue d’esthétique, n° 7, (In) Actualité de la peinture,
Ed; PUF, août 2011 • Yves-Alain Bois : Painting
as Model, MIT Press, 1993 • Stephen Melville,
philip armstrong, Laura Lisbon : As Painting: Division
and Displacement, The Wexner Center, MIT
Press 2001 • La peinture est presque abstraite,
cycles d’expositions et catalogue, co-direction
Olivier Gourvil/ Gross éditions analogues, nov.
2009, 96 p., bilingue • Peinture: trois regards - C.
Buci Glucksmann, eric de Chassey, Catherine
perret, Galerie les filles du calvaire, 2000 ainsi que
: Peinture: cinq regards, Galerie Les filles du cal-

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vaire 2005 • Marjorie Welish Signifying ART, Essays
on art after 1960, Cambridge University press, 99
• Revue Descartes : Pratiques abstraites, 1997 •
Vitamine P; New perspectives in painting, phaidon
Press, London, New York, 2002 • Abstractions,
géométries provisoires, catalogue, éd. Musée d’art
Moderne de saint-etienne, 1997. Textes d’eric de
Chassey et de Camille Morineau • Ligéia : dossier
« Abstractions », n° 37-40, juin 2002 • Tableau
calendrier
de la peinture
janvier à juin 2012
Janvier 2012
Mardi 3
Workshop à dijon
avec emmanuel Van er Meulen.
Février 2012
du mercredi 8 au vendredi 9
Colloque sur la recherche paris,
Belleville.
Territoires Actuels, direction Olivier Gourvil, éditions
Erba Valence, 1997, 96p., bilingue • Andrew
Benjamin : What is Abstraction?, éd. academy, 1996
• Hubert Damisch, Fenêtre jaune cadmium , paris,
Seuil, 1984 • Nelson Goodman : « Manières de
faire des mondes », 1978 et 1992, éd. Jacqueline
Chambon pour la traduction française, Gallimard
Folio/Essais, 2006 • Umberto Ecco, A Theory of
Semiotics, Bloomington, Indiana University press,
Mars 2012
du mardi 13 au mercredi 14
Le comble de l’art, colloque à l’école
supérieure d’art de Grenoble Valence
avril 2012
du jeudi 5 au vendredi 6
Journée de rencontre à l’école
nationale supérieure d’art de Bourges.
du lundi 26 au vendredi 30
Voyage d’études à new York sur la
peinture.
150
1976; voir aussi en français, La production des
signes, paris, Le Livre de poche, 1992. Coll. Biblio
Essais • The Japanese Experience - Inevitable,
commissaire: Margrit Brehm, catalogue d’exposition,
205 pages, bilingue allemand / anglais, ed.
Ursula Blikle Foundation, 2002.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 52.
projet im/mune en collaboration avec emmetrop.
im/mune
FaBRIQUe VIRaLe, GUeRILLa COn-
TRe-BIOpOLITIQUe eT pRaTIQUes
peRFORMaTIVes
si, à chaque modèle de pouvoir correspond
un modèle de corps malade, de
gestion de la vie dans la ville, et une utopie
d’immunité nationale et politique,
quel est,après la peste et la syphilis, le
modèle de pouvoir qui caractérise la
société du sIda ?
Comment agir face à ces nouvelles
politiques d’immunité ? devons-nous
encore parler de sérodifférence, ou
sommes-nous plutôt tous construits par
un seul régime immunitaire? Comment
repenser autrement le corps commun ?
Quelles sont les normes politiques, raciales,
de genre et sexuelles imposées
par le modèle politique et esthétique
du corps immune ? Quelles sont les
leçons d’immunité que les mouvements
féministes, gay, queer, trans, handi,…
pourront tirer des pratiques artistiques,
culturelles et micropolitiques de lutte
contre le sIda? Comment construire
un corps vivant dont l’idéal politique ne
serait pas l’immunité nationale, raciale,
sexuelle,de classe et de genre?
À partir de l’activation d’une archives
des ressources culturelles (documents,
documentaires & fictions vidéo,
performatives, pratiques artistiques,
performances, luttes activistes, critique
du discours scientifique, …) produites
en réponse au sIda/VIH depuis son
invention dans les années 80 jusqu’à
aujourd’hui, IM/MUne ouvre un espace
d’interlocution, de production de discours
et de visibilité entre activistes et
artistes pour penser la mutation des
techniques de gestion biopolitique du
corps, et élaborer des stratégies culturelles
et micropolitiques de lutte, non
seulement contre l’épidémie mais aussi
contre son idéal politique d’immunité.
Transpalette Centre d’art Contemporain
et ecole nationale supérieure
d’art de Bourges : du 8 novembre au
27 novembre 2011
Mardi 08, mercredi 09
& jeudi 10 novembre 21h – 00h
séminaire Open the pill politiques de
l’immunité et luttes antirétrovirales dirigé
par Béatriz préciado
Amphithéâtre eNSA Bourges
IM/MUne
Fabrique virale, Guérilla contre biopolitique
et pratiques performatives
Les années 80 sont perçues comme
la fin de la période révolutionnaire
qui a agité l’Occident depuis
mai 68 : le déclin des mouvements
d’émancipation sociale et de l’utopie
marxiste aurait cédé la place à un consensus
démocratique néolibéral, au
sein duquel la croissance économique
se substituerait à l’opposition
idéologique. Mais les années 80 furent
aussi les années de l’invention du
sIda : une période sans précédent
d’intensification de la gestion biopolitique
du corps et de la sexualité, mais
aussi d’invention de nouvelles stratégies
de lutte et de résistance à la normalisation.
en 1981, les images des premiers
malades de sarcome de Kaposi apparaissent
dans les média. On parle
alors du GRId syndrome (Gay related
immune deficiency- syndrome
d’immunodéficience relative aux gays).
Les récits médicaux et médiatiques désignent
de nouvelles figures politiques
susceptibles de menacer l’immunité
du corps social : le primate, l’afrique,
le corps haïtien, l’homosexuel, la
prostituée, le junkie… La maladie
construit une cartographie normative
et trace des limites nationales et politiques.
entre 1983 et 1984, l’équipe de
l’Institut pasteur et du docteur Robert
Gallo disent avoir isolé et identifié le
virus d’immunodéficience humaine
acquise (VIH). Les rhétoriques de la
contamination virale et de la prévention
se superposent avec les discours sur
l’identité sexuelle et raciale. Le sang, le
sperme, la salive, la peau, l’anus…deviennent
les nouveaux syntagmes dans
les programmes de gestion de la santé
151
publique et les représentations de la
culture populaire.
au milieu des années 80, les collectifs
Gay Men’s Health Crisis, aCT Up,
aIdes, ou Les sœurs de la perpétuelle
Indulgence… remettent en cause la
gestion gouvernementale, ainsi que
les pratiques et discours médicaux et
médiatiques autour de la pandémie
du sida. Les artistes Larry Kramer,
Gran Fury, Fierce pussy, Keith Harring,
Wojnarowicz, Ron athey, General Idea,
Felix Gonzalez-Torres… interviennent
avec des stratégies comme la performance,
le zap, le die-in, le kiss-in, ou
le détournement….dans la production
sociale et politique de la représentation
du sIda. « L’ activisme culturel », selon
l’expression de douglas Crimp, est né.
Le combat pour la vie se transforme en
lutte pour la représentation culturelle
du corps séropositif. Les slogans
« pLUs d’IMaGe sans COnTexTe »
et « sILenCe= MORT » cherchent à
lutter contre ce qui s’annonce comme
une « épidémie de signification ».
À la lutte performative dans l’espace
publique s’ajoute l’activisme pharmacologique:
en critiquant les essais
cliniques, les activistes en appellent
au devoir éthique pour le libre accès
à l’aZT. emerge alors une nouvelle
façon de produire du savoir scientifique,
de représenter et de construire
le corps séropositif vivant. Ces microgroupes
rompent avec les modèles
caritatifs, d’assistance médicale, et
de développement personnel qui ont
dominé jusqu’alors les mouvements
de malades. Ici, les modèles de lutte
sont empruntés aux collectifs contre la
guerre du Vietnam, aux mouvements
anti-système, féministes ou de libération
sexuelle. Ils n’offrent ni aide, ni assistance
aux malades, mais dénoncent
la construction politique, scientifique,
sociale et économique de la maladie.
dans les années 90, l’apparition et la
commercialisation des antirétroviraux
modifièrent non seulement les chances
de survie, mais aussi la construction
sociale et politique du corps séro

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
positif. Les luttes et les pratiques de
critique culturelles et artistiques se
transforment elles aussi: aux micropolitiques
performatives se juxtaposent de
nouvelles micropolitiques collectives
d’accès à la production de la représentation
de la séropositivité, mais aussi
d’accès au savoir (a2K) et au traitement
pharmacologique dans un contexte de
plus en plus mondialisé.
Face à la crise du sida, les micropolitiques
inventent de nouvelles stratégies
de contestation et de résistance qui
se sont adaptées aux conditions de
production du corps dans le contexte
du capitalisme néolibéral : défense
d’un savoir activiste face au savoir
des experts scientifiques, usage de
techniques artistiques, publicitaires et
du marketing pour intervenir dans la
sphère publique, sabotage des protocoles
pharmaceutiques, infiltration
des mass media, dépassement des
clivages identitaires…la révolution antirétrovirale
est en marche.
Les artistes et activistes provoquent
un virage épistémologique qui marquera
l’histoire micropolitique du
vingtième siècle : refusant la position
de malades, ils se définissent en tant
qu’ experts et usagers du système de
santé, ils interviennent dans la production
des connaissances scientifiques
et remettent en cause la méthodologie
des essais cliniques. Ils ont recours à
des pratiques artistiques et littéraires
pour ouvrir un espace où s’articulent
critique de la norme sociale, prévention,
savoir expert, pratiques de survie,
deuil et plaisir. Une pluralité des styles
politiques oppose différentes redéfinitions
du corps immune, de la prévention
et de la survie. en France, les tensions
entre imposition du préservatif
et bare-backing, entre prophylaxie
et seropride, entre pénalisation de
la contamination et défense radicale
de la « liberté sexuelle », entre responsabilité
et résilience cristallisent
dans l’antagonisme entre act Up et
Guillaume dustan. pendant ce temps,
un changement de modèle pharmacologique
s’opère qui viendra transformer
les termes du débat.
La possibilité d’un usage préventif du
traitement avec des antirétroviraux
pour limiter la transmission horizontale
est aujourd’hui au centre des
débats médicaux, pharmaceutiques
et économiques. dans les années
2000, les nouveaux traitements antirétroviraux
opèrent au moins sur
deux niveaux: d’une part, ils préservent
l’immunité du corps séropositif ;
d’autre part, ils sont des outils pharmacologiques
de prévention permettant
aux personnes séropositives de ne plus
transmettre le virus. On est en train de
passer de la prévention orthopédique
(a travers l’usage du préservatif) à la
prévention pharmacologique dans un
contexte d’économie mondialisée. Mais
l’épidémie ne construit pas les même
corps en europe, en Chine ou en afrique.
en même temps, on glisse progressivement
d’une gestion du « corps
contaminant » et des « pratiques à risque
» vers une gestion (utopique/dystopique)
d’immunité totale, d’épidémie
généralisée, de dépistage planétaire et
de traitement préventif universel.
La notion de biopolitique que Foucault
mobilise en 1975 pour penser les processus
de gestion de la vie et le « gouvernement
des corps libres » dans
les régimes disciplinaires prend une
nouvelle signification avec l’émergence
du sIda. si, à chaque modèle de pouvoir
correspond un modèle de corps
malade, de gestion de la vie dans la
ville, et une utopie d’immunité nationale
et politique, quel est, après la peste et
la syphilis, le modèle de pouvoir qui
caractérise la société du sIda ?
nous sommes face à une mutation des
techniques de gestion du corps aussi
bien séropositif que séronégatif qui
demande de nouveaux discours et
de nouvelles stratégies culturelles et
micropolitiques de lutte non seulement
contre l’épidémie mais aussi contre son
idéal politique d’immunité. Comment
agir face à ces nouvelles politiques
d’immunité ? devons-nous encore parler
de sérodifférence, ou sommes-nous
plutôt tous construits par un même régime
immunitaire? Comment repenser
autrement le corps commun ? Quelles
sont les normes politiques, raciales,
de genre et sexuelles imposées par
le modèle politique et esthétique du
corps immune ? Quelles sont les leçons
152
d’immunité que les mouvements féministes,
gay, queer, trans et du handicap
pourront tirer des pratiques artistiques,
culturelles et micropolitiques de lutte
contre le sIda ? Comment construire
un corps vivant dont l’idéal politique ne
soit pas l’immunité nationale, raciale,
sexuelle et du genre ?
Béatriz préciado
beatriZ preciado
¬ philosophe et activiste queer, Beatriz preciado
est l’auteur du Manifeste contra-sexuel (Balland,
2000), Testo Junkie. sexe, drogues et biopolitique
(Grasset, 2008) et de pornotopie (anagrama,
2010 ; à paraître chez Flammarion en 2011).
ancienne élève de la new school for social
Research de new York et de princeton University,
disciple de Jacques derrida et d’agnès
Heller, preciado dirige le projet d’investigation
et de production artistique Technologies du
Genre dans le programme d’Études Indépendantes
du Macba (Musée d’art Contemporain
de Barcelone) et collabore comme consultant
et curateur avec des nombreux centres d’art
et musées comme le Reina sofia (Madrid) ou
arteleku (san sebastian).
¬ preciado est aussi chercheuse associée au
département de danse de paris 8 ou elle/il
enseigne théorie queer et des genres et histoire
politique du corps.
¬ www.bodyhacking.fr)

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 53.
liste des conférences
2009-2010 / 2010-2011 / 2011-2012
conférences
2009-2010
2009-10-14
philippe durand
¬ sur une invitation de Alexandre Castant dans
le cadre du cycle «Écrans de neige».
«L’espace public : enjeux et restitutions»
philippe durand examine les réalités socio-économiques
contemporaines en utilisant la photographie
et la video. Il pratique un régime de vision
flottante, à la recherche d’indices faibles, de signes
fragiles et d’écritures anonymes qui disent pourtant
les effets sur l’individu et l’environnement des
conditions de vie imposées par l’hypermodernité.
philippe durand se concentre sur ce qui fait une
photographie: une optique, une profondeur de
champs, une succession de plans mais aussi un
support, dans lequel elle s’incarne et qui fait son
identité, sa corporeité. Il crée ainsi divers travaux
photographiques sur des support non-conventionnels;
objets solides, gonflables, renvoyant à
une culture populaire de l’image. au sens où elle
déborde de son cadre discipline, sa pratique n’a
rien de moderniste. La relevé d’indices qu’il opère
vise davantage la société politique que le monde
de l’art.
http://www.philippedurand.fr/
2009-10-21
annick rivoire
¬ sur une invitation de Nathalie Magnan
Officiellement, le net-art est mort depuis plus
de dix ans (quand Heath Bunting, Vuk Cosic et
alexei shulgin décident de proclamer sa mort,
en mai 1998). de biennales d’art contemporain
en festivals numériques cependant, l’art des nouveaux
médias se conjugue résolument au présent.
a l’heure des usages massifs de l’Internet, les
artistes questionnent les codes et les standards du
réseau. du code-art à l’art sonore, des performances
temps réel aux installations interactives,
la création numérique n’a peut-être pas encore
acquis la reconnaissance du marché mais n’en est
pas moins extrêmement vivante.
Annick Rivoire est la fondatrice de Poptronics.
fr, l’agenda des cultures électroniques, conçu
en étroite coopération avec des artistes et des
chercheurs. L’ancienne journaliste de Libération
et spécialiste des nouveaux médias depuis près
de quinze ans reviendra mercredi 21 octobre,
à 11h15, sur l’utopie portée depuis deux ans
par Poptronics, qui a fait le pari d’un certain
radicalisme: la qualité de l’information multimédia
(son-vidéo-textes-interactivité), un choix resserré
d’informations face au flux du réseau, un parti pris
graphique fort, des extensions radio ou papier
pour établir des passerelles entre on et off line.
elle questionnera la place de la culture émergente
et des médias électroniques dans le paysage des
nouveaux médias en France.
Annick Rivoire est fondatrice du média des
cultures électroniques Poptronics (http://www.poptronics.fr),
lancé en juin 2007 sur l’Internet. Journaliste
spécialiste de la culture digitale depuis 1995,
elle a notamment accompagné la création du
supplément Multimédia de «Libération», quotidien
qu’elle a quitté en 2006 pour lancer Poptronics, le
premier agenda culturel partagé en ligne.
Co-auteur de Second Life, un monde possible
(Les petits Matins, 2007) et de livres d’artistes
(Claude Closky, alexandre périgot, david
Guez), elle participe également aux rencontres
Internet mon amour au Centre pompidou, qui
questionnent les enjeux artistiques, culturels,
économiques, politiques, sociaux et identitaires
d’Internet et participe à la saRd (société d’acceptation
et de répartition des dons), une initiative qui
entend favoriser le libre accès à la culture, grâce à
un système de financement par le don.
2009-10-28
guy limone
¬ sur une invitation de Didier Mencoboni
Je conçois mes travaux au cours et à partir de séjours
partout dans le monde, le plus souvent dans
de grandes villes. Je me rends maintenant compte
que je partage avec Google (entre autres...) le
projet d’inventorier le monde mais à l’échelle
d’un individu. Cette aspiration à l’encyclopédie
me «travaille» depuis l’enfance, et j’avais d’ailleurs
envisagé de faire des études d’informatique avant
de choisir les Beaux -arts... pourtant ma pratique
échappe aux formats des écrans et nécessite une
vision, une confrontation physique et concrète.
Je joue notamment avec des échelles, petits éléments/
grands ensembles, qui rendent les objets
difficiles à photographier.
alors que les œuvres sont de plus en plus appréhendées
par l’intermédiaire des écrans, y a t-il
encore opportunité à travailler dans l’espace réel ?
Je propose une lecture de mon travail par ce
qu’en montre internet (je n’ai pas créé de site sur
mon travail). Ce qui revient, ce qui est oublié, ce
qui reste...
et logiquement, interroger la place de l’artiste
dans une planète «Google».
expos personnelles depuis 2004
2008
- arte Contemporaneo GaCMa, Malaga, spain
- «entre nous», association Château de servières,
Marseille, France
- «ça tourne !», Galerie emmanuel perrotin, paris
- GaCMa, Malaga, spain
- Gallery Min Min, Tokyo, Japan
2007
- Galerie emmanuel perrotin, Miami, FL, Usa
- «Images de soi», espace Babel Oueb, a collaboration
with the FRaC paCa,
Marseille, France
- «Ligne de mire», Carrie secrist Gallery, Chicago,
Usa
2006
- Carrie secrist Gallery, Chicago, Usa
- Gallery Min Min, Tokyo, Japan
- «LIMOne», espace paul Ricard, paris, France
- «Le monde est rose», espace 150 x 295 cm,
Martil, Morocco
2005
- «2031», Michael Kohn Gallery, Los angeles, Ca,
Usa
- «Guy Limone, Olivier Causseron», Galerie
athanor, Marseille, France
- «J’ai une installation dans la tête», FRaC paCa,
Mormoiron, Vaucluse, France
- Galerie du Tableau, Marseille, France
2004
- Bibliothèque Berheim, nouméa, new Caledonia
- Galerie Guy Bärtschi, Genève, switzerlan
2009-11-04
lucile encrevé
¬ Lucile encrevé revient sur l’exposition la peinture
est presque abstraite au Centre d’art Le
Transpalette à Bourges, en mai-juillet 2009
une place qui n’est pas fixe. De quelques
peintres abstraits contemporains.
a la question «la peinture abstraite est-elle
morte ?», l’exposition La peinture est presque
abstraite répond avec les œuvres de huit artistes
européens vivant à Londres, à Berlin et en France
: la peinture abstraite s’y poursuit dans le plaisir et
la distance, au sein d’une place qui n’est pas fixe,
entre abstraction et figuration, low et high, sourire
et sérieux.
Lucile encrevé, historienne et critique d’art,
docteure en histoire de l’art, enseigne l’Histoire de
l’art à l’ecole Régionale des Beaux-arts de Rouen.
elle a publié récemment (2008-2009) Matisse, une
réception abstraite, 1948-1958, Ils ont regardé
Matisse, Le Cateau-Cambrésis, Musée Matisse ;
De l’ambiguïté des Points de Georges Koskas,
Georges Koskas rétrospective, Rouen, Musée des
153
Beaux-arts ; Cy Twombly, encyclopaedia Universalis,
vol. 24 et Blaise drummond, Landscope,
paris, galerie Thaddaeus Ropac.
2009-11-18
julien audebert
¬ sur une invitation de Pierre Savatier
artiste vivant et travaillant à paris, Julien Audebert
est en quelque sorte un entomologiste du
texte et de l’image. différents procédés, de la
miniaturisation à la retouche, sont mis à l’œuvre
pour explorer l’entrelacs du visible et du lisible
– le fait qu’une image « survit » parfois derrière
une autre ou qu’un texte recèle une image de
lui-même, insoupçonnable à la lecture. dans
ses travaux de « démontage », il produit à partir
de multiples screenshots d’un film, une image
seule, conversion panoptique du matériau traité
(Hitchcock, Murnau, eisenstein…). Il dévoile ainsi
le paysage mental auquel tout film se dérobe
par l’effet de son propre montage. Le régime de
représentation traditionnellement continu offert par
la photographie, et le supposé contact direct au
réel, se met plutôt à cultiver d’étonnants parallèles
avec le régime discontinu de la peinture.
ses travaux, complexifiant ce qu’on entend généralement
par le mot « image », en questionnent
les critères mêmes de «connaissabilité» et de
faisabilité. À une époque où les images, justement,
tendent à perdre leur valeurs intrinsèques pour
se convertir en données quasi algorithmiques,
Julien audebert travaille au redéploiement, non
seulement des lieux à partir desquels on regarde
ou on lit, mais des lieux dont l’image elle-même se
constitue. ainsi des textes qu’il soumet au procédé
de micrographie, pour nous rendre un livre entier
appréhendable dans un espace de quelques centimètres.
Rien n’est jamais laissé au hasard dans
le choix des textes qui entrent dans le travail, sur
le plan idéologique et philologique de leur raison
d’être. Tel un double questionnement, en filigrane
de toutes ses œuvres, sur les origines de l’écriture
et sur le devenir, les conversions et les reconversions
du texte, la pensée qu’il partage avec
nous s’approche paradoxalement à sa condition
contemporaine, d’une pensée du mythe.
http://www.galerieartconcept.com/
2009-11-25
rossella froissart
¬ Cycle de conférences Retours à l’ordre ? sur
une proposition de Catherine Fraixe
Art Nouveau et tradition nationale
en 1895, moins d’un an après l’éclatement
de l’affaire dreyfus, siegfried Bing, ouvre son
magasin-galerie l’art nouveau. Les réactions
manifestées à l’égard de l’art présenté dans les
salles aménagées par cet industriel, collectionneur
et marchand d’origine allemande, sont marquées
par une incroyable virulence nationaliste qui se
renouvelle en 1898, lors de l’ouverture de la Maison
moderne par le critique d’art et collectionneur
– allemand aussi - Julius Meier-Graefe.
Ce regard haineux porté dès lors sur tout le mouvement
de l’art nouveau en France, se traduira,
entre autres, par une recherche manifeste, de la
part des artistes décorateurs, de formes et de pratiques
aisément reconnaissables par une clientèle
bourgeoise moyenne. Malgré cette volonté d’enracinement
dans une esthétique « nationale », l’art
nouveau restera cependant fortement entachée
du « cosmopolitisme » typique des avant-gardes
aux yeux de ceux qui rêvent encore d’une «
suprématie du goût français » : «L’art nouveau vit
le jour à Bruxelles en Brabant. On le mit en nourrice
à Londres, d’où il vint à paris pour faire ses
dents. Le snobisme parisien, formé de métèques
et d’étrangers, l’adopta immédiatement, comme il
devait adopter, plus tard, le cubisme, le futurisme
etc. Ce snobisme a le goût inné de toutes les tares,
de toutes les difformités physiques et intellectuelles.
[…] Bref, en art nouveau tout est à l’envers,

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
tout est sans dessus dessous.» (Marius Vachon, La
belle maison. Principes et lois esthétiques pour
aménager, meubler et orner sa demeure, Lyon, J.
deprelle et M. Camus, 1924, p. 87).
Rossella Froissart
Maître de Conférences à l’Université de provence
(aix-Marseille I).
Rossella Froissart est spécialiste de l’histoire des
arts décoratifs en France aux xIx e et xx e siècle.
après avoir étudié l’histoire de l’Union centrale
des arts décoratifs et la création du musée
homonyme à paris, elle a abordé dans sa thèse
de doctorat le groupe d’artistes nommé l’art dans
Tout (1896-1901) dont le projet était de réévaluer
les arts «mineurs» dans le but de reconnaître leur
rôle social dans le monde de la production industrialisée.
Les travaux actuels de Mme Froissart
portent sur les théories de l’art social, sur l’histoire
et les théories de l’ornement et de la relation entre
les arts.
2009-12-02
éric michaud
¬ Cycle de conférences Retours à l’ordre ?
sur une proposition de Catherine Fraixe
en 1931, l’écrivain et officier ernst Jünger publie
à Berlin un album rassemblant une centaine
de photographies saisissantes : les images de
catastrophes naturelles, d’incendies, d’émeutes,
d’accidents et de crashes s’y trouvent mêlées de
manière surprenante.
Introduites par le texte de Jünger intitulé «sur le
danger» (Über die Gefahr), elles constituent une
véritable arme visuelle qu’il souhaite mettre entre
les mains des fascistes pour imposer un ordre
nouveau : contre l’ordre bourgeois qui, au lendemain
de la première guerre mondiale, cherche
à exclure de la vie tout danger, ces images non
seulement doivent révéler que c’est en réalité «le
danger qui détermine l’ordre de la vie», mais elles
doivent aussi imposer à la vie le «style nouveau»
qui procède de ces instruments techniques.
La conférence soulignera l’importance du medium
photographique dans la «mobilisation totale»
menant au nouvel ordre fasciste.
éric Michaud est directeur d’études à l’École
des hautes études en sciences sociales (paris). Il a
notamment publié Histoire de l’art : une discipline
à ses frontières (Hazan, 2005), Fabriques de
l’homme nouveau, de Léger à Mondrian (Carré,
1997), Un art de l’éternité. L’image et le temps
du national-socialisme (Gallimard, 1996), La fin
du salut par l’image (Jacqueline Chambon, 1992),
Hypnoses (avec M. Borch-Jacobsen et J.-L. nancy,
Galilée, 1984), Théâtre au Bauhaus, 1919-1929
(L’age d’Homme, 1978).
2009-12-16
david ryan
¬ sur une invitation de Geoffroy Gross et Olivier
Gourvil
david Ryan revient sur l’exposition la peinture est
presque abstraite au Centre d’art Le Transpalette à
Bourges, en mai-juillet 2009,
david Ryan Almost but Not Quite…
In this short presentation based around his essay
for the book La Peinture est Presque Abstraite,
david Ryan will address some of the ongoing
issues facing abstract painting, now established for
over 100 years as a continuing practice. no longer
figuring at the forefront of either a modernist or
avant-garde practice, how does it figure in the
contemporary cultural landscape ? How do we
think - in the present - abstract painting’s relation to
form or its medium specificity? Can we still talk in
terms of a collective enterprise around abstraction
? If so, how does it relate to other practices
? These are some of the questions that shall be
raised during the presentation in relation to the
group of painters represented in the publication.
david Ryan is a painter and writer based in London
and Cambridge. His writing on art includes
the book Talking Painting (Routledge 2002), and
catalogues Hybrids (for Tate Liverpool), Jessica
Stockholder and Fabian Marcaccio (samlung
Goetz, Munich), John Riddy Photographs (Camden
arts Centre) as well as individual essays on Jessica
stockholder, david Reed, Katharina Grosse and
others, together with numerous reviews for Art
Monthly. He has recently contributed a chapter
(We Have Eyes as Well as Ears…) to the Ashgate
Research Companion to Experimental Music
(ashgate academic press 2009). His own work
has been shown at Flux (2005), London Bridge
Tunnels, On the Way to Things (2006) at Churchill
College, Cambridge, Transfer (2006) at Keith
Talent Gallery, London, Meta- (2009) at Beardsmore,
London, and Crossing Abstraction (2009) at
Kunstraum Bethanien, Berlin.
2010-01-06
serge milan
¬ Cycle de conférences Retours à l’ordre ?
sur une proposition de Catherine Fraixe
Le Futurisme comme mythe sorélien
« …Le Futurisme, dans son programme total,
est une atmosphère d’avant-garde ; c’est le mot
d’ordre de tous les innovateurs et francs-tireurs du
monde ; c’est l’amour du nouveau, l’art passionné
de la vitesse ; le dénigrement systématique
de l’antique, du vieux, du lent, de l’érudit et du
professoral ; c’est une nouvelle façon de voir
le monde, une nouvelle raison d’aimer la vie ;
une glorification enthousiaste des découvertes
scientifiques et de la mécanisation moderne ; un
drapeau de jeunesse, de force, d’originalité à tout
prix ; une minerve d’acier contre l’habitude des
torticolis nostalgiques ; une mitrailleuse infatigable
pointée contre l’armée des morts, des podagres
et des opportunistes, que nous voulons priver de
toute autorité et soumettre aux jeunes audacieux
et créateurs ; c’est une cartouche de dynamite
pour toutes les ruines vénérées.
Le mot “Futurisme” contient la formule de
renouvellement la plus vaste : celle qui, étant à la
fois hygiénique et excitante, simplifie les doutes,
détruit les scepticismes et réunit les efforts en une
formidable exaltation. Tous les novateurs se rencontrent
sous le drapeau du Futurisme, parce que
le Futurisme proclame la nécessité d’aller toujours
de l’avant, et parce qu’il propose la destruction de
tous les ponts offerts à la lâcheté. Le Futurisme est
l’optimisme artificiel opposé à tous les pessimismes
chroniques, il est le dynamisme continu, le
devenir perpétuel et la volonté infatigable … »
F.T. Marinetti, 1915 en cette année Futuriste.
Serge Lorenzo Milan est né à paris en 1968.
agrégé et Maître de Conférences à l’Université de
nice – sophia antipolis en Langue, littérature et
civilisation italiennes, ses publications concernent
essentiellement le Futurisme italien, son idéologie
et ses liens avec les avant-gardes européennes.
son livre le plus récent est L’Antiphilosophie du
Futurisme – Concepts, idéologie et propagande
dans l’avant-garde italienne, Lausanne, L’age
d’Homme, 2009. Il est également rédacteur de la
revue électronique en accès libre Les Cahiers de
Narratologie.
2010-01-20
david monteau
¬ Cycle de conférences Retours à l’ordre ?
sur une proposition de Catherine Fraixe
Le retour du classicisme par l’abstraction dans la
peinture vorticiste
au début de l’année 1914, l’angleterre est animée
d’une agitation politique au bord de l’insurrection
(suffragettes, syndicalistes révolutionnaires,
nationalistes irlandais) et, dans un même moment
historique, la société britannique se dirige à la
fois vers la démocratie sociale et vers la guerre.
Or cette époque voit aussi une activité artistique
extrêmement vive à l’aune de la réception de la
modernité continentale, cubisme et futurisme en
tête. ainsi, quelques mois avant que se déclarent
les feux de la Grande Guerre, un groupe d’artistes
actifs à Londres et emmenés par le peintre et
écrivain Wyndham Lewis et le poète américain
ezra pound, entend transformer radicalement
l’art et la vie de son époque. pour rendre compte
des effets désirés de leur art sur les hommes
et sur la société, ces artistes se choisissent la
figure du vortex comme emblème. Les œuvres
de ces « vorticistes » visent ainsi à faire voler en
éclat une société prise dans le mouvement d’une
décadence morale qui s’inscrit dans la sensibilité
contemporaine comme la dissolution de la
154
forme dans le flux. La matière fluide qui défait les
structures est pour eux la matérialisation sensible
de l’âge démocratique. L’efficacité proprement
magique de leur art est alors d’exorciser la
menace de l’informe démocratique, contre lequel
il convient de rétablir un ordre comme propriété
subjective fondamentale des nouveaux individus
que doit faire advenir cet art.
David Monteau est ingénieur et poursuit par
ailleurs une recherche en histoire de l’art à l’ecole
de Hautes etudes en sciences sociales (paris) sur
les liens entre esthétique et politique dans le vorticisme
anglais. Il en a présenté quelques aspects
dans « La fabrication d’une humanité classique par
l’image », Mil neuf cent (n°25, 2007), et « Le néoclassicisme
révolutionnaire des peintres vorticistes
», Les Cahiers du Musée national d’art moderne
(n°109, automne 2009).
2010-02-02
conférences tarmac-la-rencontre
2010
toujours plus à l’ouest il y a l’est
On se souvient que Tintin, guidé par le pendule
de Tournesol, finit par trouver le trésor de Rakham
dans le sous-sol de Moulinsart.
Les conférenciers réunis pour TaRMaC-la-rencontre
2010 ont ceci en commun qu’ils ont tous
mis à profit le dépaysement pour imaginer et
implémenter leur œuvre.
Comme si en allant là où on n’a jamais été on peut
trouver ce qu’on n’avait jamais imaginé.
TaRMaC-la-rencontre à lieu au gymnase les 2, 3,
4 et 5 février 2010
programme de chaque journée TaRMaC
¬ 09:09 : café
¬ 10:10 : conférence quotidienne
¬ mardi : Jérôme Fino
¬ mercredi : peter Briggs
¬ jeudi : Ralf nuhn
¬ vendredi Guillaume Cayrac
¬ 12:12 : pique-nique international sur place
(asiatique, français, europe-centrale, hispanique,)
¬ 14:14 : ateliers hors les murs : exposés
d’étudiants de retour (certains étudiants ou
ex-étudiants, toujours hors les murs, font leur
exposé via skype)
les quatre artistes-intervenants participent au
débat
¬ 16:16 : visite de l’accrochage par les quatre
intervenants et commentaires
¬ 17:17 : «soirée diapo» (la part plus touristique
des ateliers hors les murs)
jérôme fino - Mardi 2 Février 10:10
artiste vidéaste se glissant dans le personnage
d’un chercheur entomologiste. Mais ce sont
des musiciens qu’il glisse sous l’oculaire de son
microscope. a la frontière du documentaire, ses
différents films dressent une image fragmentée
de l’agitation durant des improvisations. en 2005,
il co-fonde le collectif “Radio Free Robots”, une
rubrique radiophonique réalisée à partir de voix
de synthèse programmée dans plusieurs (Radiodays/amsterdam,
Radio Libertaire/paris, Radio
Grenouille/Marseille, Radio panik/Bruxelles).
depuis 2007, il se déplace régulièrement pour
réaliser des performances urbaines avec
Brad downey, The Wa, Franz acke. Le reste du
temps, il organise des concerts pour sa grandmère,
co-programme le projet radiophonique
“Radio108?, intervient le troisième mercredi soir
de chaque mois sur Radio panik dans l’émission
«le tétraèdre», data-moshe, et espère retourner au
Moulin du Greux l’été prochain.
http://cave40.org/ http://vimeo.com/jrm http://sansfuites.free.fr/
http://www.le-tetraedre.org/ http://
www.phonotopy.org/never_record.html http://www.
radiofreerobots.com

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
peter briggs - Mercredi 3 Février 10:10
Tropismes
pour un artiste, une des plus grandes difficultés
dans sa relation à son persona consiste à ne pas
être au centre de son propre univers. Il doit rester
périphérique à lui-même.
Le fait d’aller se faire voir dans un ailleurs bien
choisi, constitue une des meilleurs solutions possibles,
et de fait, la plupart du temps cet ailleurs
nous choisit.
pour moi c’était la salabanjika qui m’a appelé en
Inde en 1987. C’est une déesse mineure, de la
famille des Yakshi, qui a son origine dans les lointaines
origines animistes des croyances indiennes.
elle prend place à côté d’un arbre et se conjugue
en adoptant 16 positions différentes. sa sinuosité
intrigante me fascine toujours.
depuis, j’ai moins erré dans la campagne indienne
et les temples rupestres pour rejoindre les
grandes villes et delhi en particulier. Je me suis
installé dans un quartier populaire et depuis dix
ans j’y vais régulièrement pour vivre et travailler.
J’aime la simplicité de la vie de ce coin du sud de
delhi que je vois évoluer au fil du temps. Je m’y
sens bien, à Chattarpur on vit une géographie
comme on vit une histoire, dans un croisement
des cultures, de langues, c’est un voisinage qui
regroupe toute sorte de gens de l’Inde du nord au
sud, hindou, musulman, sikh, jain.
Le regard qu’on porte sur soi-même en Inde
est des plus efficaces, remettant en place des
priorités, concentrant des énergies, installant des
inquiétudes.
Il s’agit de sortir d’une obsédante euro-centricité
culturelle à l’aide d’amis artistes et ethnologues,
de renégocier des espaces de pensée et de production,
de voir et comprendre des méthodologies
à la lumière d’autres traditions.
puis de considérer notre histoire et notre histoire
de l’art dans un contexte post-colonialiste, de
comprendre et assimiler celle des autres, de subir
leur jugement.
enfin se voir, reflété dans le miroir qu’est l’Inde, le
miroir qui se dit sheesha en hindi, ce qui désigne
aussi bien le verre transparent que réfléchissant.
dans la simultanéité du dédoublement de ce
substantif on comprend ce que ce pays et cette
civilisation nous apporte, se voir et voir dehors,
c’est tout pareil, le là et l’ailleurs, et dans cette
aberration on se trouve justement, parfaitement
périphérique à soi-même.
ralf nuhn - Jeudi 4 Février 10:10
notre travail est axé sur l’expérience humaine
d’un monde saturé par la technologie. en particulier,
nous nous intéressons aux (im)possibilités
d’échange proposées par la notion d’interface.
L’interface est habituellement regardée comme
un point de rencontre entre le sujet et l’objet,
d’action et de réaction et parfois même comme
accès tactile à une oeuvre d’art. Il nous semble
nécessaire de douter de la promesse de l’interface
et de mettre en cause l’idée qu’interactivité est
synonyme de communication, dialogue, échange.
nous prenons pour axiome qu’une interface n’est
jamais ce qu’elle prétend être. partant de là, l’interface
devient un moyen de contrôle, une distraction,
une barrière, un mur. en retravaillant différents
types d’interfaces, nous tentons de déstabiliser
leur fonction usuelle et ainsi de mettre en avant
leur ambiguïté sous-jacente.
Ralf nuhn, né en 1971 à Kassel (allemagne), vit et
travaille entre Roubaix et Londres. Il est actuellement
chercheur au Lansdown Centre for electronic
arts à Londres où il a aussi obtenu un phd en
2007.
depuis 2003 il a développé une pratique commune
avec Cécile Colle. Leur travail a été présenté
internationalement au ZKM - Center for art
and Media (allemagne), V&a - national Museum
of Childhood (Londres), national Museum of Fine
arts (Taiwan), Casa Gallery (Japon) ou encore à
la Haus am Lützowplatz (Berlin).
Internet: www.imiteme.com
guillaume cayrac - Vendredi 5 Février
10:10
Ce n’est pas moi qui ai fait les voyages c’est les
voyages qui m’ont fait
entre passeur et passage c’est le métier qui me
plait
Voir passer les caravanes mélanger l’ocre et mon
sang
ecouter près des Chamans les origines du temps
dans le langage tambour il y a des dialectes
inconnus
pour dessiner les contours d’une cité disparue
pour chercher dans les racines le goût subtil des
fruits
et même dans les usines la mécanique des
mélodies
alors je joue entre le fleuve et la mer
en espérant pouvoir prendre un verre
au dessus des vieux volcans, Glisse des ailes sous
les tapis du vent
de nuages en marécages, de vent d’espagne en
pluie d’équateur
Voler dans les hauteurs, au dessus des capitales,
des idées fatales
dans tout le royaume. sur les dunes du sahara,
des iles Fidji au Fujiyama
Voyager ne jamais s ‘arrêter même au dessus des
barbelés et des coeurs bombardés
2010-02-03
lucia piccioni
¬ Cycle de conférences Retours à l’ordre ?
sur une proposition de Catherine Fraixe
La propagande artistique de Mussolini
après avoir consolidé son pouvoir en 1929, le
fascisme italien s’ouvre à la politique étrangère
et se proclame défenseur de l’idée d’une europe
latine et méditerranéenne. parallèlement, ayant
neutralisé le débat interne autour d’un art fasciste
à travers le système corporatif des syndicats d’artistes,
la politique culturelle du régime fait de l’art
un efficace instrument de propagande à l’étranger.
Il s’agira ici d’analyser la portée politique de
la promotion en France des artistes formant le
groupe des Italiens de paris, du mouvement novecento,
ainsi que du second Futurisme, qui aboutira
à d’importantes donations de tableaux italiens aux
musées français. L’analyse des discours critiques
qui accompagnent les multiples expositions
des artistes italiens à paris nous permettra de
comprendre selon quelles modalités ces œuvres
d’art sont appelées à incarner une présumée
communion latine entre ces deux pays.
C’est à la lumière de cette relation entre art et politique
que nous étudierons l’iconographie de ces
artistes qui prétendent être les « ambassadeurs de
la latinité » afin de cerner leur rôle au sein de la
propagande fasciste.
Référence de l’image : « Retour de paris », Il
selvaggio, 31 août 1935.
Lucia piccioni prépare actuellement une thèse
de doctorat à l’eHess sous la direction d’Éric
Michaud en cotutelle avec la scuola normale
superiore de pise sous la direction de Mario
pezzella. sa thèse s’intitule « Le genius loci et la
triple sacralité de l’art, du territoire et du politique
dans le « retour à l’ordre » de l’europe des années
vingt. Il Selvaggio et le mouvement Strapaese
dans l’Italie fasciste (1924-1943) ». Considérant la
notion d’« esprit du lieu » comme axe méthodologique,
cette recherche interroge le rôle joué par
l’art dans la construction d’une identité régionale,
nationale et supranationale.
Chargée d’études à l’Institut national d’Histoire de
l’art (InHa) depuis novembre 2008, Lucia piccioni
a intégré l’axe « Histoire de l’histoire de l’art » sous
la direction d’anne Lafont et en particulier le programme
« Les Revues d’art entre 1900 et 1950 ».
155
2010-02-24
pierre coulibeuf
¬ sur une invitation d’Alexandre Castant dans
le cadre de son cycle de conférences «Écrans
de neige»
Dédoublement par pierre Coulibeuf
Le cinéma est à considérer ici à l’intérieur d’un
projet artistique global. Comme un instrument de
transformation et ainsi de création de nouvelles
réalités dans de multiples champs artistiques. en
fait, quand je fais une oeuvre, mon problème est
toujours le même – c’est celui du passage : passage
d’une discipline à une autre, d’un protocole
de travail à un autre, d’une vision à une autre,
d’une forme à une autre, d’un objet à un autre.
pratiquement, j’interviens dans les interstices,
dans les intervalles des imaginations de l’autre,
l’artiste qui inspire mon projet, pour produire des
relations, des liens, susciter des résonances entre
les choses, suggérer de nouvelles problématiques,
tracer un espace de fiction. Lors du montage, je
construis des segments narratifs qui structurent
et animent l’ensemble des éléments. La fiction
suppose un détour, une distance, où la réalité est
d’abord jeu de forces.
La création filmique est une expérimentation.
Je conçois le cinéma avant tout comme une
recherche. Travailler avec le cinéma, dans une
certaine relation avec la création contemporaine.
Ouvrir le cinéma à d’autres champs d’exploration,
produire de nouvelles écritures audiovisuelles,
inventer de nouvelles réalités. a cet égard,
l’espace d’exposition m’a permis de prolonger
le processus de transformation dans de nouvelles
directions. dans l’espace d’exposition, le film
35mm devient film installation. Une nouvelle forme
de discontinuité narrative est ainsi produite à partir
du film 35mm comme matrice ; elle attire à elle
l’espace physique de la galerie ou du musée, l’architecture
même. L’œuvre est déconstruite pour
être reconstruite autrement, mettant en relation
une multiplicité de composantes audiovisuelles
ou simplement visuelles – images en mouvement
sonores et muettes (séquences et plans en boucle)
et images fixes (photographies encadrées sous
verre).
extraits du catalogue de l’exposition de pierre
Coulibeuf, Dans le labyrinthe / In the labyrinth, au
Musée d’art Moderne de saint-etienne Métropole.
silvana editoriale, Milan/Musée d’art Moderne,
saint-etienne/Museu Colecçào Berardo, Lisbonne,
2009.
Pierre Coulibeuf. né à elbeuf (France) en 1949.
Vit à paris. Cinéaste et plasticien.
La création contemporaine est le matériau du
travail cinématographique et plastique de pierre
Coulibeuf. dans un rapport transversal avec les
genres du cinéma (fiction, expérimental...), ainsi
qu’avec les modes de présentation de l’image en
mouvement (projection 35mm, film installation,
photographie), ses oeuvres inventent un lieu et un
langage à la frontière des disciplines, critiquent les
formes établies, questionnent les modes de représentation
de la réalité. Les principaux concepts de
ses œuvres sont : le dédoublement, le simulacre,
la métamorphose, le labyrinthe, la réalité comme
fiction ou projection mentale.
depuis 1987, pierre Coulibeuf a réalisé des
fictions expérimentales qui investissent savamment
le champ de l’art, et dans lesquelles les
changements d’identité, le dédoublement, la
métamorphose affectent les univers et les artistes
qui inspirent ses oeuvres. ses nombreux courts
et longs métrages (tournés en 16 et 35mm) sont
adaptés ou inspirés de pierre Klossowski, Michelangelo
pistoletto, Marina abramovic, Michel Butor,
Jean-Marc Bustamante, Jan Fabre, Meg stuart,
Maurice Blanchot… Ils sont sélectionnés dans
de nombreux festivals internationaux de cinéma
(fiction, expérimental, art vidéo) comme le Festival
international du Film de Rotterdam (pays-Bas), le
Festival international du Film de Locarno (suisse),
Image Forum Festival-experimental Film/Vidéo
(Japon), la Biennale de l’Image en Mouvement
de st-Gervais-Genève (suisse), les Rencontres
internationales paris-Berlin-Madrid... en 1991, le
Musée national d’art moderne/Centre pompidou
lui a consacré une première rétrospective cinéma.
en 1993, il obtint la Bourse Leonard de Vinci du
Ministère des affaires étrangères pour une résidence
en Italie (Cinéma).

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
en 1995 et 1996, il fut artiste en résidence au
Centre d’art contemporain du domaine de Kerguéhennec,
en Bretagne. Une rétrospective de ses
films, sous le titre “Le démon du passage”, conçue
par le Ministère des affaires étrangères en 2004,
circule actuellement dans le monde entier (Japon,
Italie, Islande, norvège, Venezuela, Mexique,
Brésil…). pierre Coulibeuf présente également
ses oeuvres sous forme de films installations dans
le réseau de l’art contemporain.
en 2005, il a été invité par le curator Gaudêncio
Fidelis à participer à une exposition spéciale
(Frontières du Langage) à la 5ème Biennale internationale
d’art contemporain du Mercosul, à porto
alegre, au Brésil. en 2006, plusieurs expositions
personnelles ont eu lieu en allemagne, notamment
aux deichtorhallen-Haus der photographie, à
Hambourg, à l’invitation de Robert Fleck, à la Galerie
der HGB-Hochschule für Grafik und Buchkunst
à Leipzig et une rétrospective cinéma dans huit
cinémathèques allemandes ; une exposition personnelle
au Musée-Château d’annecy (France) ;
un Focus pierre Coulibeuf au Taipei poetry Festival
(Taiwan).
en 2007, il a fait partie de l’exposition d’ouverture
du musée Berardo à Lisbonne (portugal) ; La Rada-
Centre d’art contemporain de Locarno (suisse) a
présenté une exposition personnelle de l’artiste en
même temps que Knut asdam.
en 2008, expositions personnelles au Musée des
Beaux-arts de Brest (France), au stary Browar art
Center/Kulczyk Foundation à poznan (pologne) ;
Invideo/International exhibition of Video art and
Cinema Beyond de Milan (Italie) lui a consacré un
focus. en 2009, expositions personnelles à La Casa
encendida à Madrid (espagne) et à la Fondation
Iberê Camargo à porto alegre (Brésil) qui lui
a commandé un film et une installation (Label
‘année de la France au Brésil’).
L’exposition personnelle que lui a consacré à
l’automne 2009 le Musée d’art Moderne de
saint-etienne (France) sera présentée en 2010 au
Musée-Collection Berardo à Lisbonne (portugal),
puis au Musée des Beaux-arts d’ekaterinbourg
(Russie) en partenariat avec le Centre national
d’art contemporain d’ekaterinbourg. Cette exposition
fera partie de l’année de la France en Russie
et de la Biennale industrielle d’art contemporain
d’ekaterinbourg. Les œuvres de Coulibeuf font
partie d’importantes collections en France et à
l’étranger.
2010-03-03
cycle de conférences - retours à
l’ordre ?
¬ Cycle de conférences initié par Catherine
Fraixe
Retours à l’ordre ?
La modernité a longtemps été associée à l’idée
de progrès. dès la fin du xIx e siècle, cependant,
de nombreux écrivains, philosophes, artistes
en appelèrent une autre type de modernité,
antimatérialiste, antimoderne, qu’on peut décrire
comme une modernité réactionnaire. Ce cycle de
conférences se propose d’examiner le contexte
d’apparition de formes d’art moderne conçues
en opposition à la modernité des Lumières et qu’il
faut distinguer d’un antimodernisme opposé par
principe à tout langage contemporain. Il sera ainsi
question de l’ art nouveau dans le contexte de
flambée du nationalisme de l’affaire dreyfus ; de
l’idée de catastrophe comme condition du retour à
l’ordre chez ernst Jünger ; de l’architecture comme
remède à la révolution dans les théories de Le
Corbusier ; du mythe de la violence purificatrice
chez les futuristes italiens ; de l’ordre révolutionnaire
rêvé par les vorticistes ; du basculement
des avant-gardes dans le camp du fascisme, etc. Il
s’agira enfin de nous interroger sur les métamorphoses
des « anti-Lumières », et de demander à
des acteurs de la scène artistique contemporains
d’analyser l’idée de retour à l’ordre aujourd’hui.
Le calendrier du cycle
¬ 25 nov : Rossella Froissart - Ordre et tradition
dans l’Art nouveau
¬ 02 déc : Éric Michaud - «Le moment dangereux»
ou le retour à l’ordre selon Ernst Jünger.
¬ 09 déc : Maria stavrinaki - Architecture, Guerre,
Révolution (1870-1918) : Le Corbusier commente
l’architecture allemande.
¬ 06 jan : serge Milan - Le Futurisme comme
mythe sorélien.
¬ 20 jan : david Monteau - Le retour du classicisme
par l’abstraction dans la peinture
vorticiste.
¬ 03 fév : Lucia piccioni - La propagande artistique
de Mussolini.
¬ 03 mars : Carmen popescu - De l’ambiguïté de
la tradition : nationalismes et modernité dans
le discours artistique des Balkans de l’entredeux-guerres
¬ 10 mars : sophie Triquet - Des artistes pour
la Falange ? Orientations artistiques d’un
fascisme espagnol autour de 1933.
2 juin : sylvie Blocher- La violence, c’est le lisse.
L’exposition en lien avec le cycle de conférences -
à la galerie la Box du 21/01/10 au 20/02/10
Les artistes italiens au service de la propagande
fasciste.
Les dons d’œuvres italiennes aux musées
français (1932-1936)
vernissage le jeudi 21 janvier à 18h
avec Benedetta, Borletti, Borra, Brayer, Calvani,
Campigli, Carra, de pisis, La Monaca, Maraini,
Oppo, pampolini, severini, sironi, Tosi, Tozzi
Bibliographie évolutive à partir du fonds de
la bibliothèque de l’ensa-Bourge
février 2010
Michaud, eric. Un art de l’éternité: l’image et le
temps du national-socialisme. paris: Gallimard,
1996. (Le temps des images). aRT TH 559
Milan, serge. L’antiphilosophie du futurisme:
propagande, idéologie et concepts dans les
manifestes de l’avant-garde italienne 1909-1944.
Lausanne: L’age d’homme, 2009. aRT TH 687
Monteau, david. «Révélations: le néoclassissisme
révolutionnaire des peintres vorticistes» in: Les
Cahiers du Musée national d’art moderne, n°109,
automne 2009, p.76-95.
popescu, Carmen dir. «dossier: l’autre europe» in:
Ligeia, n°93-94-95-96, juillet-décembre 2009.
sternhell, Zeev. ni droite ni gauche: l’idéologie
fasciste en France. 3ème édition. Fayard, 2000 HIs
281
Liffran, Françoise. Margherita sarfatti: biographie.
paris: seuil, 2009.
depero, Fortunato. numero unico futurista Campari
1931, Futurismo 1932, dinamo futurista 1933.
paris: Jean-Michel place, 1979. aRT xxe 85
severini, Gino. ecrits sur l’art. paris: Cercle d’art,
1987. (diagonales). aRT eCRITs 106
sironi, Mario. L’art semblait une chose si grande...
correspondance, manifestes, articles. paris: ecole
nationale des Beaux-arts, 1998. (ecrits d’artistes).
aRT eCRITs 281
Les réalismes: 1919-1939. paris: Centre Georges
pompidou, 17 décembre1980-20 avril 1981, Berlin:
staatliche Kunsthalle Berlin 10 mai- 30 juin 1981.
Centre Georges pompidou, 1980. CaT 1980 paRI 9
art italien 1900-1945 sous la direction de pontus
Hulten et Germano Celant. Venise: palazzo Grassi,
1989. paris: Liana Levi, [1989]. aRT xxe 268
Les années 30 en europe: le temps menaçant
1929-1939. paris: Musée d’art moderne de la
ville de paris, 20 février- 25 mai 1997. paris: paris
musées, Flammarion, 1997. aRT xxe 302
L’art italien et le Metafisica: le temps de la mélancolie,
1912-1935/ Guy Tosatto, Christine poullain,
ester Coen, Fanette Roche-pézard, alain Bonfand,
philippe dagen, didier Ottinger Marine pugliese.
Grenoble: Musée de Grenoble, 12 mars-12 juin
2005. arles: actes sud , Grenoble: Musée de
Grenoble, 2005. aRT xxe 427
Les années 1930: la fabrique de «L’Homme
nouveau» catalogue sous la direction de Jean Clair.
Ottawa, Musée des Beaux-arts du Canada, 2008.
paris: éditions Gallimard, 2008. CaT 2008 OTTa 1
2010-03-03
carmen popescu
De l’ambiguïté de la tradition : nationalismes et
modernité dans le discours artistique des Balkans
de l’entre-deux-guerres
Carmen popescu
La géographie politique des Balkans se trouve
complètement reconfigurée au lendemain de la
Grande Guerre. dans ce nouveau contexte, défini
par les principes de l’etat-nation, les pays de la
région s’engagent dans un processus fébrile de
modernisation, doublé par une refonte des idéologies
nationalistes. Le discours artistique reflète
156
sensiblement ces transformations qui révèlent en
filigrane, au-delà de leurs divers degrés de radicalité
et de leurs orientations différentes, une mécanique
commune, mue par le complexe d’infériorité
de la péninsule face à l’europe « civilisée ».
Modernisme, « retour à l’ordre », styles nationaux
mêlent leurs rhétoriques afin de définir une voix
à la fois audible et crédible de ces pays en quête
de reconnaissance. La conférence explorera la
complexité du concept de modernité tel qu’il se
précise dans le contexte artistique des Balkans, en
prenant le cas roumain comme exemple central.
2010-03-10
sophie triquet
¬ Cycle de conférences Retours à l’ordre ?
sur une proposition de Catherine Fraixe
Le réalisme dans l’Espagne des années 1930 : un
retour à l’ordre ?
À travers l’analyse de la situation intellectuelle et
artistique de l’espagne des années 1930, il s’agira
de cerner les caractéristiques espagnoles d’un
rapport à la production artistique dans une europe
où les artistes comme les critiques durent prendre
parti.
au delà d’une confrontation opposant les
défenseurs d’un art figuratif au formalisme de
l’abstraction, une réflexion s’engagea sur les
notions de traduction et de réception de l’art
étranger. de l’essai publié par José Ortega y
Gasset, La Déshumanisation de l’art (1924), à la
traduction du Réalisme magique de Franz Roh
(1927), la décennie des années 1920 ouvrit la voie
à une véritable remise en question du réalisme. Le
dialogue engagé alors entre l’idée de tradition et
celle de modernité ont permis d’interroger le sens
esthétique du contemporain.
au sein de ce phénomène de mobilisation et
de “régénération” de la pensée qui cherchait à
“situer” et imposer une présence espagnole dans
l’espace et le temps de cette époque, ernesto
Giménez Caballero occupa une place essentielle.
en s’intéressant au sens pionnier de sa démarche
(voyages, publications et manifestes, réalisations,
etc.) et de façon plus particulière aux liens qu’il
établit avec l’Italie fasciste, on pourra préciser les
orientations esthétiques d’un fascisme espagnol.
“extraordinairement complexe” selon les termes
de Juan de la encina, la production artistique des
“Ibériques” s’est singularisée par un éclectisme
aux caractères pourtant bien distincts. À travers
l’œuvre de quelques artistes tels que alfonso
ponce de León, Gregorio prieto ou encore le
premier dalí, tous liés à l’activité de Giménez
Caballero, c’est la valeur du réalisme et le sens
d’une nouvelle tradition que nous aborderons.
Sophie triquet prépare une thèse de doctorat à
l’université paris I panthéon sorbonne. après une
maîtrise consacrée à la photographie artistique
espagnole autour de 1900, elle élargit ensuite ses
recherches aux pratiques photographiques en
espagne sous la IIe République. Lauréate de la
Bourse neuflize en 2006, sa thèse traite des usages
photographiques dans la culture espagnole de
1920 à la fin des années 1930 et en particulier
du rôle des modèles étrangers dans ce domaine.
Chargée d’étude à l’InHa de 2008 à 2009, elle a
participé à la mise en place du programme Histoire
sociale de l’art, histoire artistique du social,
en préparant une bibliographie de références.
dans ce cadre, elle a aussi consacré une partie de
ses recherches aux travaux théoriques de Gisèle
Freund dont le texte paraîtra prochainement dans
l’anthologie d’histoire sociale de l’art.
2010-04-21
Zahia rahmani
¬ Cycle de conférences Retours à l’ordre ?
sur une proposition de Catherine Fraixe
Le contemporain est-il opposé à l’ordre ?
dans son dernier texte intitulé Le moderne
comme point d’arrivée sans fin*, Zahia Rahmani
traite de la condition du contemporain, de ce
qu’est le « contemporain » comme moment
participant d’une pratique d’émancipation
exigeante contre la seule critique désespérée du
devenir produit dérivé de tout objet artistique afin
d’échapper au modèle d’authenticité artistique
que recouvre une telle critique. ses interventions
sur l’art se distinguent par le modèle de la figure

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
artistique qu’elle met volontairement en œuvre et
qui est celle de l’écrivain.
* in « Qu’est-ce que le contemporain ?» textes
réunis par Lionel Ruffel - editions Cécile defaut,
2010
Zahia Rahmani est écrivain et historienne d’art.
elle a publié trois livres qui forment une trilogie, un
« roman-théâtre » sur des figures contemporaines
d’hommes bannis. Moze (2003), « Musulman »
roman (2005) et France récit d’une enfance (2006)
sont publiés chez sabine Wespieser editeur. elle
dirige actuellement à l’Institut national d’histoire de
l’art le programme de recherche « art et mondialisation
». elle a travaillé à la Léo Castelli Gallery de
new-York , à la Galerie nationale du Jeu de paume
à paris et à la Villa arson, ecole des beaux-arts
de nice. en 1989 elle crée le post-diplôme de
l’ecole nationale supérieure des Beaux-arts de
paris initialement appelé le Research-program. en
2005 elle conduit à l’InHa le premier symposium
sur la mondialisation de l’art. elle a depuis mené
d’importantes rencontres internationales sur le
sujet et accueille régulièrement dans le cadre de
son projet de recherche de nombreux chercheurs
et artistes étrangers. elle est membre de l’academic
advisory Board du groupe de recherche
international « Culturas Visuales Globales » et un
des membres fondateurs de « L’ecole de littérature
». elle publie régulièrement des articles et
des entretiens tant sur son travail littéraire que sur
l’art et le monde contemporain.
2010-04-28
benjamin stroun
¬ sur une invitation d’éric Corne
Morceaux choisis d’une histoire de la bande
dessinée
depuis qu’en 1827 Rodolphe Töpffer inventa la
bande dessinée à Genève, moitié par hasard,
moitié par désœuvrement, cette forme d’expression
bâtarde a traversé les âges en effaçant au fur
et à mesure ses propres traces pour ne laisser
apparaître, le plus souvent, qu’une histoire anecdotique.
Cette conférence se propose de présenter
un certain nombre d’épisodes qui mettent en
valeur les richesses et les particularités du récit
en images.
entre autres : Gustave doré, génie méconnu de
la bande dessinée ; quand superman était un
anarchiste ; Charlotte salomon ou l’invention du
récit en images à la première personne ; Robert
Crumb, pape de la contre-culture ; la bande dessinée
expérimentale selon alex Baladi.
diplômé de l’eCaL, Benjamin Stroun enseigne
l’histoire et la pratique de la bande dessinée à la
Head-Genève. Il s’est spécialisé dans les rapports
entre le champ de la bande dessinée et le champ
de l’art contemporain.
conférences
année 2010-2011
13.10.2010
bruno botella
et anthony lanzenberg
¬ en résidence à La box d’octobre à fin
décembre 2010
La répercussion d’usages détournés n’appelle
aucune réalisation nécessaire mais semble désigner
un dehors. de proche en proche et presque
par accident, des gestes se succèdent, creusent
le paysage ou se cognent contre des murs. Il en
va des espaces consacrés, des murs d’enceinte et
des quadrillages, une apparente stabilité travaillant
à l’élaboration de normes, ériger un ordre auquel
nous ne portons plus aucun crédit. Il n’y a rien
d’édifiant dans notre projet. Besognant plus bas, et
avec peu d’adresse, à une turbulence délibérément
rétive à toute forme préconçue – il s’agira
de prendre notre contexte à rebours, d’en brosser
une histoire à rebrousse poil, et la tête à l’envers y
trouver un endroit.
Bruno Botella
¬ est né en 1976 à sarcelles. Il réalise des dessins
animés (L’invention du rire, La Créature du
marais, Les Queues Hantées), des textes sur
l’animation (Ecrivains en Série Saison 2, éd.
Léo scheer) des jeux vidéos expérimentaux
(Les Frères du Libre Esprit), et tout autre sortes
d’objets dont l’aboutissement se chercherait
entre un « jouet optique, une machine à défoncer
le temps, une farce de la mémoire et un
tapis halluciné dont les motifs besognent depuis
un ou plusieurs trous noirs ». Il vit et travaille à
paris et Kyoto.
anthony lanzenberg
¬ est né 1976, il vit et travail à saint denis. « si
la production d’anthony Lanzenberg semble
éclectique, des récurrences apparaissent. Le
point de départ est simple, il opère par prélèvements
dans le quotidien. Citant Roland Barthes
à propos de la maquette : la maquette est une
représentation fictive. «ses œuvres maquettes»
sont soumises à des déformations qui sont par
exemple celle de la main, de la pensée ou du
langage. de manière conceptuelle, son travail
convoque le processus d’abstraction, notion à
entendre ici au sens littéral. a l’Université il a
été l’élève de Lebenstejn, et aux Beaux-arts de
penone. en outre il appartient à une génération
dont l’œuvre ne peut se résumer à un sujet iconographique
ou à un médium, mais son travail
explore des processus mentaux mis en jeu dans
la mise en forme des œuvres. »
13.10.2010
charles lopez
¬ en résidence à La box doctobre à fin décembre
2010
« L’activité préférée de Charles Lopez consiste
en la digression permanente des formes et des
attentes, des doxa dont celles du conceptualisme
comme celle d’un art érudit qui se délecterait à
entrelarder ses productions de références incessantes.
Lopez aussi est fort à ce petit jeu là mais
pour davantage s’employer à faire dérailler le
train-train rassurant de l’exercice de la reconnaissance.
Lorsqu’il érige une montagne (Kamiyama,
(2009)), c’est à partir de reproductions d’images
d’Épinal répétées ad libitum puis froissées dans un
processus dont on ignore l’origine. Ce geste entre
la procrastination et l’ère du doute créatif est celui
qui donne l’impression de toujours se répéter
et d’envoyer paître le manque d’originalité. La
souris accouche d’une montagne post-moderne,
héroïquement déceptive. La force des travaux de
Charles Lopez réside dans leur immédiateté, une
dimension « cash » dont la simple appréhension,
loin d’être rassurante, se révèle vite urticante.
Joindre les deux bouts ( 2009) relève de cet
art du pré-texte et du sous-texte avec une maestria
désinvolte. soit une ligne sinueuse, orangée
qui court dans l’espace, tracé elliptique dépouillé
de toute artifice et de tout usage. Il indiquerait le
157
chemin à parcourir pour joindre deux lieux-dits
répondant l’un et l’autre au nom de « bout du
monde ». Le principe d’effacement de la lisibilité,
facteur prépondérant de Kamiyama, se retrouve
une nouvelle fois au centre de la dialectique de Lopez.
avec lui, même la lecture des directives d’un
Gps, une fois les données concrètes gommées,
gouverne une nouvelle métonymie des espaces et
des déplacements. »
20.10.2010
thierry costesèque
¬ sur une invitation d’éric Aupol
de l’archive et du montage
« Mon travail s’origine dans l’expérience de la
mobilité, et de l’altération des perceptions spatiale
qu’elle produit.
en parcourant l’espace urbain, à pied ou en
voiture, je dessine les immeubles, le dos des
camions, les enseignes, etc. pour garder une trace
du désordre urbain. J’extraie ces images de leur
contexte original, tout en les saisissant dans un état
de flux. parallèlement, je collecte ce que je vois,
ramasse des papiers colorés que je trouve dans
les rues prends des photos et réalise de courtes
vidéos.
Ce processus me conduit à constituer une sorte
d’archive personnelle, mémoire de mes déplacements
à travers la ville. Les collages récents,
faits entre 2008 et 2010 autour desquels va se
construire la conférence, résultent de mes déplacements
à paris Hambourg et Chicago. J’invente
des narrations ambigües, accumulant plusieurs
temporalités à l’intérieur d’une seule image.
La manière de percevoir les images dans la ville
(publicité, télévision, enseignes, et.) gouverne notre
perception. Je suis influencé par des artistes qui
travaillent à partir de leur perception des images
qui nous entourent. Parmi eux des artistes aussi
différents qu’Ed Ruscha, Peter Saul, et Jonathan
Lasker. »
27.10.2010
¬ Alexandre Castant présentera Imagodrome
- des images mentales dans l’art contemporain,
ouvrage collectif qu’il a dirigé.
Figurer des images mentales ? L’une des fonctions
de l’art. en revanche, traverser, représenter ou
« faire fiction » de l’idée de rêve, de songe, de
fantasme, de cauchemar, de traumatisme, d’hallucination,
d’hypnose met en oeuvre des formes
qui diffractent l’espace mental et le reflètent,
l’évident, le mettent en abyme. dès lors, de Man
Ray à duane Michals et Victor Burgin, de Bill Viola
à Claude Lévêque et eija-Liisa ahtila, de Ingmar
Bergman et alain Resnais à david Lynch et philippe
Grandrieux, le présent ouvrage propose un
parcours subjectif et singulier dans l’expérience
esthétique et poïétique des images mentales, au
coeur de laquelle, constamment, l’oeuvre d’art
visuelle, son appréhension et sa perception, doit
émerger car elle est le référent, le but, et pour tout
dire l’objet précisément de ces recherches.
ainsi, des auteurs venus d’horizons différents (philosophie,
esthétique, histoire de l’art moderne et
contemporain, neurologie, psychanalyse, critique
d’art et de cinéma…) y rencontrent des artistes
dont les images, les formes, l’écriture participent
de pratiques multiples (peinture, photographie,
cinéma, vidéo, technologies…). et l’ensemble de
ces textes – qui résultent d’un cycle de conférences
qui s’est tenu à l’École nationale supérieure
d’art de Bourges en 2006-2007 – appréhende
le sujet d’ImagoDrome : ce que l’idée d’image
mentale fait advenir à l’art.
ImagoDrome, des images mentales dans l’art
contemporain, ouvrage collectif dirigé par
alexandre Castant, éditions Monografik, coll. «
Écrits », Blou, 2010, 240p, 25€.
Les auteurs : patricia Brignone, alexandre Castant,
Régis Cotentin, Véronique dalmasso, stéphane
delorme, philippe Franck, Jacinto Lageira, Laurie
Laufer, agnès Lontrade, didier Mencoboni, Françoise
parfait, sébastien

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
03.11.2010
philippe thomassin
¬ sur une invitation de Roland Baladi et Neal
Beggs
VOLeR en eCLaTs
après des études d’Histoire de l’art, l’aéroclub
a été son ecole des Beaux-arts. suite à ces deux
cursus, le vol est défini en tant que art, et le ciel
en tant que lieu d’art et d’essai. de sa pratique du
vol quinze années durant en tant que plasticien et
pilote, se sont dessinées des lignes de conduite
fondatrices, ambitieuses, humbles. L’altitude lui
distille alors une révélation libératrice : l’espace
est inexposable. ni fuite, ni angélisme.
Le vol en tant que oeuvre-action réalisée en
altitude, dans le ciel, ce lieu d’art et d’essai, c’est
la volonté de construire des “choses simples”,
sans rien vraiment fabriquer. Un travail et un rituel
en résonances avec une éthique située simultanément
dans et au-dessus des tourbillons cycloniques
de ce monde complexe, il l’a toujours été,
la complexité étant un éternel et bel obstacle, à la
fois réel et imaginaire. L’envol et le vol, cette mystérieuse
transe-gression au regard contemplatif,
ludique, critique et constructeur, en quête d’une
nouvelle fécondité artistique placée sur orbite
spatiale et rétinienne, serait, sans être de la famille
des “performances”, ni du “Land-art”, un art nous
reliant les uns aux autres, un rituel réactualisé, sur
lequel un jour une anthropologie cosmogonique
pourrait se prononcer. Voler dans ce ciel glacial
pauvre en oxygène, instruit une éthique, plutôt
chaleureuse.
Voler n’est pas exposer. nous n’exposons rien,
ni l’espace, ni le temps, ni le cosmos, sinon notre
condition humaine. C’est la paléolumière qui nous
expose. C’est le paléotemps qui nous expose. Il
semblerait donc que philippe Thomassin vive et
travaille essentiellement dans les avions, (petits et
grands, même les planeurs), principalement sur
la ligne aérienne nantes-nice, et d’autres, nantesailleurs.
Voler sous l’alliance du ciel, au-delà des
obsolètes nationalismes et internationalismes
tectoniques, est constitutif d’une “artitude”, d’un
souffle planétaire.
au retour des vols, est peint sur les objets qui
ont voyagés dans l’avion, la durée de leurs vols.
de ce rituel naissent les Météo-Rites. Temps de
vol, temps de flottement céleste qui est celui de
philippe Thomassin, soit sa pratique artistique
du monde par le voyage aérien. L’alter égo de
l’espace, le Temps, (cette dimension sans format),
s’est donc invité en tant que art, art premier. Force
est de constater que sans se préoccuper de
philippe Thomassin le moins du monde, le Temps
Universel s’est installé dans son travail, s’est peint
de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel sans se
préoccuper d’authenticité, d’originalité, de singularité
et de format. Le temps que nous nommons
ici-bas “contemporain”, ici dépeint, serait alors
un fantasme, un fantôme, un extraordinaire terrain
d’aventures et de joutes artistiques, probablement
une extension de Terra Incognita.
Toutes les tentatives de définition et de théorisation
de l’oeuvre Flight Time sont les bienvenues,
sachant qu’elles voleront toutes en éclats, (celle
ci-dessus la première), éclats tous plus brillants
et brillantissimes les uns que les autres, tous
solidaires.
phil Masintosh collectif.fr
10.11.2010
guillaume Aubry
¬ Présentation / conférence autour du projet de
workshop proposé par l’artiste Guillaume Aubry
dans le cadre du Panorama de la Jeune Création
au Pavillon d’Auron - Bourges - Novembre 2010
Intervenants : Alessandra Sandrolini, commissaire
indépendante et critique d’art Alexis
Moreano, doctorant en filmologie Guillaume
Aubry, artiste, modérateur de l’intervention
Les intervenants apporteront leur expertise par
rapport aux thématiques sous-tendues par le
projet que sont : la question de la performance
dans un contexte d’exposition, le spectacle sans
spectateur / le spectateur sans spectacle, le
péplum comme genre cinématographique menant
à la question du figurant, du costume, du scénario,
à la documentation et à la post-production du
travail effectué.
à propos de p e p L U M
Ce projet a été écrit en collaboration avec la
commissaire alessandra sandrolini à partir d’une
discussion sur le phénomène d’apparition des
biennales depuis la chute du mur de Berlin. de la
disparition des barrières physiques de l’ancien
bloc communiste, est née une volonté identitaire
de célébrer la culture localisée dans un nouveau
monde globalisé, s’il en est, et les villes se sont
alors révélées comme des entités culturelles
propres. Mais les barrières se sont peu à peu déplacées
et les limites ne sont plus tant physiques
que morales ou institutionnelles. Comme une sorte
d’extrapolation, je propose d’organiser, durant
le temps du panorama de la jeune création, un
workshop avec des étudiants de l’École nationale
supérieure d’art de Bourges qui prend place dans
un module de 3 * 3 m autour d’une table de travail.
L’objet central de cristallisation de la réflexion est
la barrière de sécurité en acier galvanisé. Objet
anodin tant il est présent dans notre environnement
quotidien, la barrière est la limite la plus
stricte et la plus littérale qui soit et est présente
dans tous les lieux de rassemblement. Chaque
jour, un protocole de travail est mis en place
autour d’un moment performatif : la manipulation
des barrières de sécurité crée de micro-interactions
avec le public dont la documentation faite par
les étudiants constitue une archive en temps réel,
la petite histoire d’un p e p L U M jouée par la foule
de visiteurs de la biennale, acteurs du scénario à
leur insu.
L’objet de cette présentation / conférence a pour
but de présenter les enjeux du workshop et de
constituer une équipe de travail de 4 à 6 étudiants
de l’ensa-Bourges intéressés et motivés.
17.11.2010
giovanni careri
¬ sur une invitation de Michel Weemans
En attendant Godot dans la Chapelle sixtine
dans les lunettes et dans les voiles de la voûte de
la Chapelle sixtine, Michel ange a peint un groupe
de personnages caractérisés par leur torpeur
mélancolique. L’oeil moderne ne peut éviter d’y
reconnaître les ancêtres de Vladimir et d’estragon.
Le rapport se révèle être plus étroit encore si l’on
considère la commune référence à dante et à la
question partagée du sens de l’histoire que les
deux oeuvres conçoivent dans une perspective
eschatologique. Figures de la lourdeur charnelle
et de l’attente vaine, les ancêtres du Christ de
Michel ange se nouent avec les personnages de
Beckett en une « image dialectique » : une relation
anachroni que et éclairante, que Walter Benjamin
nommait aussi « constellation ».
Giovanni Careri , directeur d’études à l’eHess
où il dirige le Centre d’histoire et théorie des arts
(CeHTa), il est également professeur à l’enBa
de Lyon. Travaillant au croisement entre histoire et
anthropologie, il prépare actuellement un ouvrage
sur la construction de l’altérité juive dans l’histoire
chrétienne à travers une analyse des fresques
de la chapelle sixtine. ses travaux précédents
ont été essentiellement consacrés à l’efficace de
l’art baroque et à la relation entre geste, image et
affect au xVIIème siècle. Il est responsable, avec
Bernhard Rüdiger, du projet de recherche “art
contemporain et temps de l’histoire” (enBa de
Lyon et CeHTa-eHess, paris).
08.12.2010
tania mouraud
¬ sur une invitation de Stéphane Doré
à l’occasion de son exposition”une pièce de plus”
du 27 novembre 2010 au 27 février 2011 au CCC
à Tours
«La vérité de l’artiste, telle que l’œuvre nous
permet de l’approcher, ne tient pas dans l’une
ou l’autre des images d’elle-même qui nous sont
présentées, ni même dans l’addition de tous
ces portraits. elle se discerne en filigrane, dans
l’espace psychologique, narratif, temporel, qui se
déploie entre les images. Toute l’œuvre de Tania
Mouraud s’est attachée à donner une forme, un
sens, à cet espace par défaut, à cette ouverture du
sujet, de l’œuvre, du corps, à ce qui l’excède ou
lui échappe. depuis ses premiers travaux, qui proposent
une exploration du sensible dans des « espaces
d’initiation », puis dans ses œuvres conceptuelles
qui analysent les limites de la perception,
jusqu’aux œuvres récentes, vidéos et photos qui
renouent avec la représentation et la narration, le
158
contenu de l’œuvre n’est jamais enfermé dans ce
qui est perçu ou vu par le spectateur. La forme
abstraite, qu’elle privilégie la plupart du temps,
donne plutôt à voir ou à deviner autre chose : des
mots, dans tous les travaux sur le langage ; des
images, dans les derniers travaux qui jouent à la
frontière entre abstraction et figuration. Le refus
de la hiérarchie, qui est certainement un des traits
les plus constitutifs du travail de Tania Mouraud,
a des consé- quences importantes lorsqu’il se
traduit dans le langage plastique. Comme elle
l’a proclamé et montré à diverses reprises, les
luttes personnelles, sociales, politiques de l’artiste
ne sont pas dirigées vers un retournement des
hiérarchies, mais plutôt vers leur abolition. Ce
principe de non hiérarchisation est un principe
irréductible puisqu’il correspond à une attitude
profonde de l’artiste face à la société. Le chaos et
l’ordre y figurent toujours en semblable proportion.
Le dialogue de l’abstraction et de la figuration
demeure et s’enrichit du fait des médiums choisis,
l’un et l’autre principe se chevauchant et se
confondant dans des images au caractère souvent
indécidable. La recherche formelle reste fondamentale,
et trouve pour se développer le moyen
nouveau du montage cinématographique, dans
lequel l’artiste a développé une grande virtuosité.
pourtant, malgré cette grande cohérence des
nouveaux développements de l’œuvre par rapport
aux fondamentaux de l’artiste, une dimension a
évoluée : la question du sensible s’est développée
et a gagné du terrain. avec l’utilisation de la vidéo,
l’émotion, portée par la dimension narrative et
le séquençage de l’image en mouvement, a pris
une place déterminante.» extrait du texte de
Catherine Grenier «Les gens m’appelent Tania
Mouraud» in Catalogue «at the core», esbama,
Mont- pellier, 2010
08.12.2010
frédéric Forte - Damien Bouvet
¬ présentation de la résidence de Frédéric Forte
Frédéric Forte sera en résidence à La box de
janvier à juin 2011. Résidence en partenariat avec
l’association les Mille univers
Frédéric Forte pilotera un atelier d’écriture avec
un petit groupe d’étudiants (de la 2ème à la 4ème
année), à partir des travaux plastiques de ces
derniers.
par la suite damien Bouvet (comédien, danseur)
exploitera le résultat de cet atelier lors de la prochaine
session des Futurs de l’écrit à noirlac.
Frédéric Forte,
¬ né en 1973 à Toulouse, est poète et membre de
l’Oulipo. son travail est principalement tourné
vers l’expérimentation formelle – mais il ne
s’interdit aucune voie, pas même la prose ou
le vers libre. La poésie est à ses yeux le moyen
privilégié pour interroger – repousser ? – les
limites du langage.
15.12.2010
jocelyne tournet-lammer
¬ sur une invitation de Jean-Michel ponty dans le
cadre de la 1ère session 2010/2011 de Radio-
Radio
autour de l’activité de chercheur et de praticien
de pierre schaeffer, pionnier du renouvellement
des genres radiophoniques et de l’interdisciplinarité,
l’intervention s’attachera à mettre en
perspective les rapports entre technique, communication
et art, à la fois sur le plan historique et
sur la scène actuelle, en relation avec l’apparition
des nouveaux médias. Chaque nouvelle technique
entraîne une modification, tant dans la création
artistique que dans le comportement des usagers
de cette technique. elle entraîne aussi une modification
des besoins. Changement dans l’expression.
Recherche de dispositifs. Renouvellement
des genres. nouvelles créations. Le propos sera
illustré d’exemples tirés de l’histoire du service de
la recherche et d’exemples actuels.
Jocelyne tournet-Lammer,
¬ diplômée de troisième cycle, auteur, chargée
de recherche et chef de travaux au service de
la recherche de l’ORTF. après l’éclatement de
l’Office, elle intègre l’Ina. elle collabore avec

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
pierre schaeffer à ses travaux de réflexion sur
l’audiovisuel et autres projets qui débouchent
notamment, sur la réalisation de prototypes
d’émissions grâce à des partenariats (Crépac,
scopcolor, serddav-CnRs…).
¬ du début des années 80 à l’an 2000, elle
assure différentes missions auprès de plusieurs
directions de l’Ina plaidant tour à tour pour
la documentation, la valorisation et l’édition
d’archives, l’organisation de rencontres/débats
pluridisciplinaires. elle assure en outre la
coordination éditoriale de publications diverses,
restant fidèle à ses motivations premières. depuis
2000, hors de l’institution, elle se consacre
principalement à l’écriture de livres et d’articles,
à la valorisation de différents types de
patrimoines. Fonde et participe à la fondation,
au développement de plusieurs associations à
vocation culturelle et patrimoniale.
05.01.2011
julien nédélec
¬ artiste en résidence à La box en janvier/février/
mars 2011
« L’infini c’est juste une chose après l’autre. » John
d. Barrow Ma pratique induit des séries de
variations, de décalages et de déplacements. elle
est multiforme et pluri-médiums. J’ai recours autant
à l’édition, qu’à la sculpture, à l’installation ou au
dessin. Je m’interroge sur la question du multiple,
de la série et la reproductibilité dans leurs formes
et leurs concepts.
au regard de mes travaux, il apparaît que le
langage reste au centre de ma pratique, utilisé
comme un médium, comme une articulation de
la pensée.
Très souvent, je tente de transformer le sens en
non-sens par des renversements sémantiques ou
visuels. J’essaye de rendre logiques des systèmes
qui ne le sont pas. Tenter de créer des paradoxes
ou des syllogismes qui mettent à mal notre réflexion,
d’aller à la limite du malentendu. partir de
formules mathématiques qui n’ont aucune autorité
en dehors du fait que je choisisse de les mettre en
œuvre, faire des opérations de transposition, de
traduction, les rendre méthodiques et cohérentes.
aussi mes œuvres sont souvent le résultat d’une
action simple et concrète, dues à des protocoles
de créations empiriques et déclinables.
Je cherche donc à jouer avec les frontières des
médiums que j’utilise (qu’une édition soit aussi
une sculpture, qu’un multiple soit aussi unique),
jouant avec leurs propriétés intrinsèques.
Je pratique un art de curieux, chaque travail étant
prétexte à des découvertes, à des lectures qui me
permettent d’avancer dans diverses directions. au
cours de cette résidence, j’aimerais continuer mes
différentes recherches en m’orientant, peut-être,
sur les œuvres en papier et plus particulièrement
sur le rapport œuvre unique/multiple déjà présent
dans certains de mes travaux.
12.01.2011
pascale cassagnau
¬ sur une invitation de Nathalie Magnan et
Alexandre Castant
a propos de Must Read after My death, Morgan
dews, 2007, 73’
Chroniques de l’ inscription d’une archive
secrète.
(petite ontologie de l’enregistrement)
« Grand-mère s’approcha de moi et me répéta
encore et encore : «donne-moi immédiatement
la cassette», à chaque fois, on l’entend un peu plus
fort, parce qu’elle s’approche du micro, et je lui
explique qu’il s’agit d’un enregistrement important,
car comment saurions-nous toutes ces choses à son
sujet ? Tu vas bientôt mourir et Grand-père aussi, et
toutes ces histoires seront enterrées avec vous, alors
qu’ainsi je les ai enregistrées par cassette ». (Benny
Barbash, My First Sony)
si les médias et les dispositifs d’enregistrement
sont des traducteurs du temps ou constituent
des modes d’orientation, le téléphone et les
appareils d’enregistrement sont des passeurs et
non de simples modes de communication. Les
outils d’enregistrement et de reproduction du son,
dont on connaît la fonction opératoire fondamentale
pour l’invention de la musique moderne et
contemporaine, dès l’orée du xxème siècle, ont
joué également un rôle important pour la fabrica-
tion d’archives, personnelles et sociales.
dans cette perspective documentaire d’une
écriture sonore, l’enregistreur est une véritable
machine à écrire, pour la mise en œuvre d’une
« archi-écriture »documentaire, qui exploite les
caractéristiques techniques de l’appareillage et
les temporalités du temps du déchiffrement et du
temps d’écoute restitués.
Le film de Morgan dews contribue à mettre en
exergue l’architecture narrative que produisent les
modes d’enregistrement et d’écriture du réel par
le son reproduit.
Pascale Cassagnau
¬ est docteur en histoire de l’art et critique
d’art, responsable des fonds audiovisuels et
nouveaux médias au Centre national des arts
plastiques. elle collabore à Art Press depuis
de nombreuses années. elle est l’auteur de
textes sur Chris Burden, James Coleman, John
Baldessari, pierre Huyghe, dominique Gonzalez
Foerster, Matthieu Laurette notamment.
ses recherches portent les nouvelles pratiques
cinématographiques, dans leur dialogue croisé
avec la création contemporaine. son essai
“Future amnesia - enquêtes sur un troisième cinéma”(
ed Isthme) cartographie ces nouvelles
formes filmiques, entre fiction et documentaire.
“Un pays supplémentaire”(Les Beaux- arts
de paris editions) porte sur la question de la
création contemporaine dans l’architecture
des médias. elle prépare un album Marguerite
duras et le cinéma d’art contemporain, ainsi
qu’un essai sur la place du son dans la création
contemporaine.
09.02.2011
jean-christophe averty
¬ pour introduire le cycle ‘pataphysique Brian
Reffin Smith invite Jean-Christophe Averty
qui présentera son film Ubu Roi - 1h45, 1965,
n&b.
Jean-Christophe averty est un homme de radio
et de télévision français, né à paris le 6 août
1928. nombre de ses productions pour la télévision,
à partir des années 1960, en font un précurseur
de l’art vidéo en France. de telles recherches
seront reprises, dans les décennies suivantes, par
les groupes de recherche de l’Institut national de
l’audiovisuel.
Cycle de conférences 2011 La ‘pataphysique
cycle piloté par Brian R. smith La ‘pataphysique
est une philosophie qui explore ce qui est
au-delà de la métaphysique. C’est une parodie de
la théorie et des méthodes de la science moderne,
et ses propos sont souvent démontrés par
l’absurde. Le terme et le concept ont été créés par
l’écrivain alfred Jarry qui définit la ‘pataphysique
comme une « science des solutions imaginaires
». nombreux sont les artistes, scientifiques,
philosophes et ecrivains qui trouvent leur place
idéale sous le parapluie du Collège de ‘pataphysique.
pour les arts, la ‘pataphysique ajoute une
dimension à la fois ludique et sérieuse, au-delà du
réel, à 90° des pensées habituelles. Comme « i »,
la racine carrée imaginaire du -1 ajoute un vaste
potentiel aux nombres réels, permettant leurs utilisations
dans les formules elles aussi « imaginaires
» – mais utilisées dans les sciences et les mathématiques.
La ‘pataphysique contribue à l’agrandissement
de l’art. des frères Marx à Jean Baudrillard,
officiers du Collège, nous sommes toutes et tous
‘pataphysicien(ne)s. Ces conférences montreront
la ‘pataphysique sous toutes ses formes et son
application dans les arts. • Mercredi 9 février :
Introduction au Cycle, porjection du film Ubu roi
de Jean-Christophe averty, en présence du réalisateur.
• Mercredi 9 mars : Jean-Marie Chesnais
- Le feu d’artifice comme art. • Mercredi 23 mars
: Paul Gayot - Le collège de ‘Pataphysique • Mercredi
6 avril : Millie Von Bariter - Outrapo (Ouvroir
de Trajé-Comédie Potentielle) • Mercredi 4 mai :
Matthijs van Boxsel sur la « Stupidité » • Samedi
14 mai : « Journée ‘pataphysique » + ouverture
de l’exposition Oupeinpo (Ouvroir de peinture
Potentielle) (à La box) • Mercredi 18 mai : Thieri
Foulc sur l’Oupeinpo • Jeudi 19 mai : vernissage
de l’Oupeinpo à La box à 18h • Mercredi 1er
juin : Conférence Étienne Lecroart sur l’Oubapo
(Ouvroir de Bande dessinée potentielle)
159
09.03.2011
jean-marie chesnais
¬ dans le cadre du le cycle ‘Pataphysique
piloté par Brian Reffin Smith.
¬ Jean-Marie Chesnais, créateur du groupe
éphemère
Les feux d’artifice considérés comme
un des Beaux-Arts… La ‘pataphysique
s’intéresse aux sciences d’exception,
les feux d’artifice ‘pataphysiquement
sont d’un intérêt exceptionnel !
«dans le cadre de la conférence proposé par Mr
Brian Reffin smith, mon intervention va essayer
de présenter toutes les ficelles invisibles qui
permettent à certains feux d’artifice, autrement
dit spectacles pyrotechniques, de devenir des
tableaux imaginaires et fantastiques.
Lier toutes ces ficelles à la pataphysique ne
sera pas très compliqué car le concept de mes
spectacles tend presque toujours à créer des
images imaginaires et à atteindre un effet, une
sensation juste au-delà de ce qui est raisonnable
ou pensable.en survolant l’histoire de la
pyrotechnie qui fut d’abord de guerre avant d’être
de divertissement, nous verrons que l’homme
dans la recherche de la maîtrise de la poudre
noire, tout au long des siècles, a été souvent plus
« ubuesque » que cartésien.
Mettre le feu aux poudres, allumer la mèche,
déclarer sa flamme, ça sent la poudre, faire parler
la poudre, se répandre comme une trainée de
poudre… tout cela argumentera en partie mes
propos.
Un autre aspect de ma présentation abordera une
série d’anecdotes concernant des réalisations de
spectacles avec des compagnies divers et variées
mettant en valeur les possibilités infinies de l’imaginaire
rattrapées assez souvent par les réalités du
terrain (les contraintes de réalisation).
La pyrotechnie que je pratique est donc complètement
éphémère ce qui permet à mon art d’être
une bonne dérision par rapport aux secondes
non-productives qui s’égrènent et une belle
fenêtre ouverte sur …. !!! » Jean-Marie Chesnais
23.03.2011
paul gayot
¬ dans le cadre du le cycle ‘pataphysique piloté
par Brian Reffin Smith.
Le Sérénissime Provéditeur Rogateur général
paul Gayot
présentera le Collége de ‘pataphysique, ainsi que
le Vice-Curateur du Collège de ‘pataphysique,
le Crocodile Lutembi. Ce dernier figure dans le
premier Registre général comme le « procurateur
Général du Collège pour les afriques Équinoxiale,
Capricornienne & Cancéreuse et Représentant
Hypostatique de sa Magnificence sandomir pour
les mêmes Contrées ».
paul gayot
¬ est pataphysicien, anthologiste, auteur de livres
sur Quéneau, sherlock Holmes etc. Membre
de l’Oulipo, Ouhispo; secrétaire, sous-Commission
des Jours & des nuits du Collège de
‘pataphysique; membre de la sous-Commission
des Cercopsies & plagiats; Co-président, sous-
Commission des Implications & embrelages…
06.04.2011
milie von bariter
¬ dans le cadre du cycle ‘pataphysique piloté par
Brian Reffin Smith.
OUTRapO est la contraction d’OUvroir de TRagicomédie
pOtentielle. L’ouvroir, fondé le VI IV
1991 (vulg.) à Londres-en-Middlesex, recherche
les potentialités passées, présentes ou futures,
les contraintes nouvelles ou préexistantes, de la
représentation théâtrale et de l’art scénique.
nous avons choisi le TRa de la Tragicomédie (et
même de la Tragecomedie comme l’a inventé
Robert Garnier) au lieu du “théâ” de théâtre
qui semblait pourtant tomber sous le sens. Ceci
parce que le terme de “théâtre” peut préter à
confusion. “Théâtre” est employé à la fois pour: -
l’œuvre littéraire d’un dramaturge (laissons ce

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
domaine réservé à l’Oulipo - avec lequel nous
fleuretons parfois), - le bâtiment dans lequel on
fait des représentations (domaine de l’Ouarchpo
— que nous avons toutesfois emprunté —), - un
champ de bataille (quoique l’expression “théâtre
des opérations” nous concerne à l’évidence, mais
du point de vue mathématique et non militaire —
laissons l’Ouca(ta)po s’en charger...) de plus nous
avions trouvé cet exemple unique et desespérant
dans un dictionnaire (Quillet-Flammarion)
pour illustrer le mot théâtre en tant qu’art de
l’acteur:”Renoncer au théâtre”. Ce qui n’est guère
encourageant. Bien sûr, “Tragicomédie” est également
porteur de sens multiples, mais qui nous
siéent davantage. La tragicomédie est un style de
jeu dramatique alternant ou mêlant divers genres
théâtraux. Comique, tragique, farce, mélodrame
ou autre s’y côtoient. Le terme Outrapo est donc
plus vaste pour nous permettre d’explorer les
contraintes de l’interprète, et plus restreint pour
nous limiter aux arts de la scène.
milie von bariter
¬ est provéditeur du Collège de’pataphysique,
Coadjuteur du potentiel, président de la sous
Commission de la Cantonnade, co-fondateur
de l’Outrapo, dramaturge et metteur en scène,
Grand Maître de l’Ordre de la Grande Gidouille,
patin d’acier. enfin, selon l’incontournable Wikipédia
: «ses pièces de théâtre, scientistiquement
machinés, incluent de nouvelles adaptations
des mythes grecs Hecube et andromaque
(joués à paris et à Tôkyô). Comme directeur, il
met en scène le chef d’œuvre de Julien Torma,
« le Bétrou » (C. 1922), qui était connu comme
une pièce imperformable».
11.04.2011
jill gasparina
¬ en lien avec le workshop Louie Louie sur une
invitation d’hervé trioreau
dans Dispersion, seth price décrit les bouleversements
récents du système de diffusion et de
production de la culture (celui-ci incluant les
productions des beaux-arts comme celles des
industries culturelles), sous l’effet de la démocratisation
des technologies de l’information.
La modernité artistique s’est constituée comme un
partage des tâches entre le monde de l’art et celui
des industries de la culture. sans cesse renégocié
au cours de l’histoire, ce partage s’est traduit dans
les années 1970 sous la forme postmoderne de la
démultiplication des pratiques artistiques.
Mais nous assistons aujourd’hui à l’invention de
pratiques culturelles d’une espèce non encore
répertoriée, quelque chose que l’on ne peut définir
pour le moment que de manière négative: ni
de l’art, ni de la culture de masse. Quelque chose
qui se traduit dans les formes de l’ésotérisme, du
travestissement, de l’exotisme.
jill gasparina
¬ née en 1981, Jill Gasparina vit et travaille à paris
et Lyon.
¬ normalienne et agrégée de lettres modernes,
elle écrit sur l’art depuis 2004. elle prépare
actuellement une thèse d’esthétique sur
les phénomènes de massification dans l’art
contemporain, sous la direction de Jacques
Morizot. elle a enseigné la théorie de l’art à
l’Université de paris 8 et elle enseigne désormais
à l’ensBa de Lyon et à la Head (Genève).
elle co-dirige le (mini)centre d’art La salle de
bains, à Lyon, depuis 2009.
04.05.2011
matthijs van boxsel
¬ dans le cadre du cycle ‘pataphysique piloté par
Brian Reffin Smith.
Sur la Stupidité
La stupidité, moteur de notre société ? L’idée est
moins absurde qu’il n’y paraît. Un homme s’y
consacre d’ailleurs depuis plus de trente ans. Il
s’appelle Matthijs van Boxsel. Il traque la stupidité
sous toutes ses formes à travers les contes de
fées, les dessins animés, les jardins, la politique, et
…l’intelligence.
La stupidité se manifeste partout, en chaque individu,
depuis toujours. Voilà pourquoi toute étude
sur la stupidité revêt des dimensions encyclopédiques.
Matthijs van Boxsel nous mène à travers l’univers
de la stupidité, un monde ayant une flore et une
faune bien à lui, avec son propre langage, sa
topographie, son éthique, son esthétique. Les
coordonnées de cet empire croisent celles de
notre Terre.
sa théorie tourne autour de la thèse que la
civilisation est le produit des vains efforts pour
saisir notre stupidité (la force autodestructive qui
distingue l’homme de l’animal). pour ne pas être
victime de sa stupidité, l’homme a été obligé
d’inventer des stratégies compliquées. Mais l’intelligence
n’est pas une garantie pour la conservation
de soi-même. au contraire : la combinaison
de la stupidité et de l’intelligence s’est montrée
encore plus dangereuse.
et comme il est impossible d’éviter la stupidité, il
vaut mieux la célébrer.
personne n’est assez intelligent pour comprendre
sa propre stupidité. Mais ce n’est pas une raison
pour succomber au désespoir. Quand on a fait une
stupidité, il faut la répéter tout de suite. ainsi tout le
monde sera sa propre victime et son propre caricaturiste.
si la stupidité est inévitable, il faut faire
de sa stupidité une stupidité personnelle et unique.
si on tombe, il faut tomber avec une chanson aux
lèvres. Quand on échoue, essayons d’échouer au
niveau le plus haut possible. dans le cas idéal, on
peut dire : la stupidité est mon fort.
Matthijs van Boxsel
¬ (amsterdam, 1957 vulgo) est Régent du Collège
de ’pataphysique, chair de Morosophie. Il
est le co-fondateur de l’académie néerlandaise
pour la ’pataphysique. Il a publié sept livres
sur la stupidité. L’Encyclopédie de la Stupidité
(1999) a été traduit dans 16 langues. (petite
Bibliothèque payot, paris 2007)
18.05.2011
thieri foulc
¬ dans le cadre du cycle ‘pataphysique piloté par
Brian Reffin Smith. La peinture potentielle
Les contraintes et méthodes inventées par l’Ouvroir
de peinture potentielle (Oupeinpo) doivent
permettre aux peintres présents, futurs et même
passés (car il y a des plagiaires par anticipation)
de produire des infinités d’œuvres nouvelles.
Les opérations mises en œuvre portent sur le
matériel et les matériaux utilisés par le peintre, sur
la forme et la couleur, sur le sujet et le style, sur la
représentation et les intentions, sur les rapports
avec le supposé extérieur de l’œuvre, et ce sont
des opérations mathématiques autant que chirurgicales.
ainsi s’évacuent la poix psycho-sociale et
le poids artistique des œuvres.
On s’efforcera donc d’élucider l’ouvrage de
l’ouvroir. Que fait-il ? et qu’est-ce donc que le
potentiel ?
L’Oupeinpo, fondé en 1980 dans le sillage de l’Oulipo
de Raymond Queneau et François Le Lionnais,
réunit Carelman, Thieri Foulc, aline Gagnaire, Jean
dewasne, Tristan Bastit, Jack Vanarsky, Olivier O.
Olivier, Brian Reffin smith, Georges Orrimbe, sans
compter Giuseppe arcimboldo et quelques autres,
car la mort n’a jamais empêché un oupeinpien
d’injecter sa part de potentiel dans l’art.
thieri Foulc.
¬ artiste non peintre : art textile, collages, gravure.
Éditeur (au crayon qui tue). Cofondateur de
l’Oupeinpo.
160
26.05.2011 - 27.05.2011
bernard blistène
¬ en partenariat avec emmetrop, sur une invitation
d’éric Corne
¬ Jeudi 26 mai
au Nadir - Friche L’antre-Peaux >18h :
Intervention de trois étudiants de l’ensa (École
nationale supérieure d’art de Bourges), projet
piloté par Éric Corne. >19h : Conférence de
Bernard Blistène, autour d’«un théâtre
sans théâtre»
suivi d’une projection de vidéos issues de la
collection du Centre Georges pompidou.
de «danses Tracées» (1991) à «poésure et peintrie»
(1994), d’«Un Théâtre sans théâtre» (2008)
au «nouveau festival» du Centre pompidou (2009
et 2011), mon travail est jalonné de projets où la
question de l’exposition se confronte délibérément
à un matériau souvent inédit.
de la notation chorégraphique à l’espace poétique,
de l’éphémère de la performance à des
formes aux lisières du spectacle, c’est du corps
dans tous ses états que témoignent ces projets et
ce faisant, des modalités propres à leur exposition.
Bernard Blistene
« Un Théâtre sans théâtre » fut conçu pour le
MacBa de Barcelone et le Museo Berardo de Lisbonne.
L’exposition qui devait voyager au Walker
art Center de Minneapolis sera stoppée dans son
élan par la crise économique américaine de 2008.
Le nadir / L’antre-peaux 26, route de la Chapelle -
Bourges - gratuit
¬ Vendredi 27 mai
à l’eNSA - Amphithéâtre
9h30 : Conférence « le Nouveau festival du
Centre Pompidou»
en 2009, la première édition du «nouveau festival
du Centre pompidou» tentait de jeter les bases
d’un projet visant à la fois à retrouver les fondamentaux
du Centre pompidou et à prendre acte
de pratiques actuelles fondées pour beaucoup
d’entre elles, sur les néo-avant-gardes des années
1970. Cette proposition entendait mettre en œuvre
un rendez-vous désormais régulier, dans lequel
les notions d’expérience et de laboratoire de la
création reprendraient leur place au sein d’une
pareille institution.
«Un Théâtre sans théâtre» et «Le nouveau festival
du Centre pompidou» : 2 projets pour de nouveaux
protocoles
Ces deux rencontres entendent mettre en
évidence quand, comment et pourquoi se sont
construites deux de ces manifestations les plus récentes.
La spécificité de ces propositions donne ici
lieu à deux conférences distinctes dans lesquelles
j’entends exposer la méthode et la singularité de
chacune d’entre elles. La question centrale que ces
deux projets supposent, n’est ici plus tant celle de
l’exposition habituelle que de la redéfinition de son
protocole et de son usage. Bernard Blistène
Bernard Blistène
¬ est directeur du département du développement
culturel du Centre pompidou et directeur
artistique du nouveau festival.
01.06.2011
étienne lécroart
¬ dans le cadre du cycle ‘pataphysique piloté par
Brian Reffin Smith.
se compliquer la vie, mode d’emploi. Cette
conférence traitera de la contrainte formelle et
principalement de son usage dans la bande dessinée.
Comment se compliquer la vie, pourquoi
se compliquer la vie ? Telles sont les questions
que se pose tout créateur qui se respecte (et, bien
évidemment, tout auteur de bandes dessinées)
et auxquelles je tenterai de répondre dans cette
conférence. s propres contraintes conscientes ou
inconscientes. On n’aborde pas la feuille vide avec
une tête du même acabit. Le thème, le style, le
support, la taille de l’œuvre sont des choix que
chaque auteur s’impose et qui loin de le limiter lui
évitent bien souvent l’éparpillement et l’incohérence.
Mais en outre, les artistes se sont, de tout temps,
imposé des contraintes supplémentaires qui loin
d’être gratuites ou entravantes libèrent l’auteur.
C’est de ce postulat qu’est né en novembre 1960
l’Oulipo (OUvroir de LIttérature pOtentielle) et
dans sa foulée divers ouvroirs : de cinéma, de

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
théâtre, de cuisine, etc. Il en fallait un, forcément,
en bande dessinée. Il est né en février 1993 et
porte le nom charmant d’Oubapo (OUvroir de
Bande dessinée pOtentielle). J’ en suis membre
depuis lors sans en épuiser les ressources.
Je tenterai donc dans cette conférence d’exposer
les recherches de l’Oubapo et l’intérêt de son
travail.
É. Lécroart
conférences premier
semestre 2011/2012
Hors Cycle de conférences 2011/2012
- L’avenir du passé : politiques de
l’archive (annexe 54)
12.10.2011
guillaume aubry
jean-charles hue
¬ Rencontre avec les deux artistes en résidence
dans les ateliers de La Box d’octobre à
décembre 2011.
Ils présenteront leurs travaux respectifs et le projet
de workshop qu’ils désirent conduire avec un
groupe d’étudiants de l’ensa.
Guillaume Aubry
¬ octobre/novembre/décembre 2011
¬ né en 1982, vit et travaille à paris plasticien,
architecte dpLG en préparation d’un doctorat
esthétique arts visuels (sorbonne, paris)
¬ « Guillaume aubry réalise principalement
des installations in-situ qui sont le résultat d’un
travail en collaboration. Celles-ci (avec d’autres
artistes, danseurs, musiciens…) s’appuient sur
l’élaboration d’un scénario appliqué à l’espace
d’exposition qui génère un déroulé fictionnel,
des relations de causes à effets parfois
absurdes, une narration dont le personnage
principal serait l’espace lui-même. Ce n’est
pas tant la cohérence de l’histoire qui intéresse
Guillaume aubry que la façon dont une
intervention mesurée anime ou affecte l’espace
d’exposition en entier. »
Jean-Charles hue
¬ octobre/novembre/décembre 2011
¬ Résidence en lien avec le festival Bandits-
Mages (exposition à La Box durant le festival)
¬ né en 1968, vit et travaille à paris
¬ « Jean-Charles Hue est en quête de ses propres
origines. Il a passé beaucoup de temps avec les
dorkel, une famille Gitane/Yénniche en marge
de la société et en a filmé la vie quotidienne. Il
en est sorti cinq films, Quoi de neuf docteur ? en
2003 ; La BM du Seigneur et Perdonami Mama
en 2004 ; Un ange en 2005, Y’a plus d’os en
2006 et un long métrage en 2010 qui reprend le
second titre La BM du Seigneur.
¬ Ces vidéos parlent de la recherche des
origines et de ces mondes en marges, qui préfèrent
rester à l’écart plutôt que de rentrer dans
la norme. Les films parlent d’évènements de la
vie de la caravane : une scène de braconnage,
une conversation un peu particulière ou une
quête de rédemption. Cette réalité hors norme
nous apparaît comme une véritable fiction,
tant les choses relatées sont étrangères à notre
quotidien. La caméra enregistre tout, même
la déflagration d’une balle tirée à quelques
centimètres de l’artiste, lors d’une soirée bien
arrosée.
¬ Les films tournés avec la famille dorkel sont
présentés avec certaines de ses dernières
vidéos réalisées en 2009 au Mexique à Tijuana.
dans El puma, Yvon et Angel, l’artiste aborde
les thèmes de la sensualité, du sexe et de la
mort. Les images vibrent telles des apparitions,
entre violence et fascination. »
25.10.2011
festival bandits-mages
L’ensa accueille dans ses murs le festival du 16
au 20 novembre 2011 élisabeth Pawlowski,
commissaire invitée sur cette 12 e édition, présentera
les grandes lignes de la programmation et les
rencontres professionnelles.
08.11.2011 - 10.11.2011
beatriz preciado
¬ dans le cadre de son partenariat avec emmetrop
l’ensa accueille
¬ IM/MUne - Bodyhacking #1
¬ séminaire Open the pill politiques de l’immunité
et luttes antirétrovirales dirigé par Béatriz
préciado Mardi 08, mercredi 09 et jeudi 10
novembre 21h – 00h amphithéâtre de l’ensa
Beatriz Preciado
¬ Concepteur, curateur et philosophe associé du
projet Bodyhacking pour Im/mune : séminaire
Open the pill
¬ philosophe et activiste queer, Beatriz preciado
est l’auteur du Manifeste contra-sexuel (Balland,
2000), Testo Junkie. Sexe, drogues et biopolitique
(Grasset, 2008) et de Pornotopie (Anagrama,
2010 ; à paraître chez Flammarion en
2011). ancienne élève de la new school for social
Research de new York et de princeton University,
disciple de Jacques derrida et d’agnès
Heller, B. preciado dirige le projet d’investigation
et de production artistique Technologies du
Genre dans le programme d’Études Indépendantes
du Macba (Musée d’art Contemporain
de Barcelone) et collabore comme consultant
et curateur avec des nombreux centres d’art
et musées comme le Reina sofia (Madrid) ou
arteleku (san sebastian). B. preciado est aussi
chercheuse associée au département de danse
de paris 8 ou elle/il enseigne théorie queer et
des genres et histoire politique du corps.
16.11.2011
jean-marc chapoulie
¬ sur une invitation d’érik Bullot dans le cadre
de son cours
Rencontre avec Jean-Marc Chapoulie, artiste
invité du festival Bandits-Mages : performance
Monsieur Google, à qui appartient la réalité ? mercredi
16 nov 20h30 théâtre Jacques Cœur
« pour ma part, je considère le lieu de projection
comme un théâtre des événements imprévus. Le
spectateur, la table de mixage, l’écran coexistent
sur la même scène. Le dispositif est très simple,
proche de celui du conférencier. Tous les éléments
sont en interaction directe. Ces conditions
de scène obligent à se plonger dans le présent
de l’expérience, moment où le sujet-spectateur
fait l’expérience de l’objet-image. Je vis dans
l’immédiat. pas question, pour moi, de comprendre,
mais au contraire de me laisser surprendre,
d’être pris par l’image : laisser le sensible
s’épanouir et fasciner, éprouver, du fond de ma
chair, la chair de l’image. La scène amplifie ce
phénomène d’empathie. »
161

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 54.
cycle de conférences 2011-2012 (1 er semestre).
l’avenir du passé :
politiques de l’archive.
Cycle conduit par
Giovanna Zapperi
et Alejandra Riera
L’archive représente un enjeu majeur
pour les arts visuels dans leurs
formes les plus critiques. Les usages
de l’archive dans l’art contemporain
s’inscrivent le plus souvent dans une
tendance actuelle à interroger les documents
dans leurs implications avec
un ensemble complexe de relations,
de conflits et de subjectivités. depuis
une vingtaine d’années, l’archive s’est
imposée comme un matériau artistique
susceptible d’ouvrir des possibilités
inédites d’expérimentation avec le
savoir historique et avec ce que l’on
conçoit souvent comme un discours
de l’objectivité. en effet, la question
du savoir est au cœur de cette problématique
dans la mesure où les
artistes contemporains interrogent
l’autorité du document (son caractère
de témoignage et d’objectivité), tout en
proposant de penser l’art comme une
pratique de la connaissance. Le film et
la photographie, qui renvoient, par les
caractéristiques qui leur sont propres, à
la mémoire, à l’identité et à l’histoire, se
sont imposés comme les médias privilégiés
de ce tournant. en général, les
usages des documents sont marqués
par une incertitude à l’égard de leurs
effets de réalité et par une ambivalence
à l’égard de l’authenticité de l’image
documentaire.
Michel Foucault a souligné que
l’archive représente un mode de régulation
du passé (et donc du savoir) :
« l’archive, c’est d’abord la loi de ce
qui peut être dit, le système qui régit
l’apparition des énoncés comme
évènements singuliers » (L’archéologie
du savoir, paris, 1969, p. 170). en prenant
pour point de départ cette imbrication
des archives et de la fabrication
du savoir, ce cycle de conférences
propose d’aborder l’archive dans
une perspective politique. Il s’agira
d’envisager différentes manières de
Hiam abbass photographiée à l’hôtel de l’Univers, rue des poissonniers, 75018 paris, France, 24 novembre
2000 (archives maquettes-sans-qualité)
penser l’archive dans sa dimension
culturelle, sociale et esthétique, ainsi
que la création d’archives (réelles
ou imaginaires) permettant de faire
émerger des histoires marginales ou
refoulées. si, comme l’écrivait Walter
Benjamin, le passé n’existe qu’à partir
de la perspective du présent, nous proposons
de mettre en œuvre un regard
rétrospectif susceptible de réactiver
un passé jusqu’ici indéchiffrable. La
question des politiques de l’archive
sera abordée avec le concours
d’intervenants issus de différentes disciplines
(artistes, critiques d’art, philosophes,
historiens…). Calendrier
Les conférence sous ouvertes au public.
elle se déroulent le mercredi à 17h
à l’amphithéâtre de l’ensa.
¬ Mercredi 19 octobre : “Les archives,
une fabrique de l’histoire falsifiable
?”, sOpHIe WaHnICH, historienne,
chercheure au CnRs.
¬ Mercredi 02 novembre : CORInne
MaURY, enseigne l’histoire et
l’esthétique du cinéma à l’Université
Toulouse II – Le Mirail.
¬ Mercredi 23 novembre : naTasa
peTResIn-BaCHeLeZ, critique
d’art et commissaire d’exposition,
162
directrice des Laboratoires d’aubervilliers.
¬ Mercredi 30 novembre : JUdITH
ReVeL, philosophe, Université paris
1- La sorbonne.
¬ Mercredi 7 décembre : TeResa
CasTRO, enseigne la théorie des
images à l’Université paris III – la
sorbonne nouvelle.
¬ Mercredi 14 décembre : FLORenCe
LaZaR, artiste, paris.
¬ Mercredi 4 janvier : VInCenT
Meessen, artiste, Bruxelles.
¬ Mercredi 25 janvier: VIRGInIa
VILLapLana, artiste et chercheure,
Barcelone.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 55.
le projet avec charlemagne palestine à noirlac.
Workshop « résonances »
Invité : Charlemagne Palestine
Production Ensa-Bourges / Bandit-Mages / Abbaye de Noirlac
Sur une proposition de Jean-Michel Ponty
Lieux : ENSA Bourges, Abbaye de Noirlac
Dates : 4-5-6 Mai et 28-29 Mai 2009
Le projet :
Le son se propage et (se) réfléchit. Les lieux sont des miroirs et
nous renvoient des images qui se forment et se déforment au
grès des surfaces, des distances et du temps.
Que nous renvoient des lieux particuliers, chargés d’histoires et
inscrits dans un territoire qui se transforme.
À quels types d’écritures sonores nous conduisent
l’expérimentation et l’émission dans ces lieux particuliers.
L’Abbaye cistercienne de Noirlac sera le terrain de jeu, de
recherche et de diffusion du workshop « Résonances ».
La première session de travail se déroulera à Bourges pendant le
Festival Bandit-Mages dans des espaces « résonnants » comme
la Chapelle de l’Ecole d’art ou des salles du Palais Jacques
Cœur. La deuxième partie aura lieu à l’Abbaye pendant la
préparation de la manifestation des Futurs de l’Ecrit.
Le Workshop s’adresse aux étudiants de l’Ensa ainsi qu’aux
participants du Festival Bandit-Mages et aux étudiants du CRR
de Bourges (Classe d’électroacoustique).
Artiste multimédia et voyageur nomade, Charlemagne Palestine
utilise peinture, sculpture, musique, vidéo, performance.
Il développe un style unique et personnel de musique
“minimaliste” basé sur la durée, la répétition et la fonction
harmonique du son. Il est sans cesse en quête d'une certaine
vision du son, à la recherche de nouvelles expériences sonores,
produit une musique spirituelle minimaliste radicale et avantgardiste.
La recherche d’objets sonores, la physique et l’histoire des lieux,
les dialogues et échanges entre les participants seront les
préalables à des productions performatives résonnantes.
163

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Le workshop a regroupé 12 étudiants pendant 3 jours à Noirlac et à Bourges pendant
le festival Bandit-Mages.
Les 2 premières journées furent consacrées à un travail d’écoute dans les différents
espaces de l’Abbaye et ont donné lieu à des productions sonores réalisées à partir d’un
instrumentarium élémentaire à la fois acoustique et électronique (petits instruments de
musique, cloches, objets divers, voix, dispositifs de larsen, radios, hauts parleurs et
générateurs électroniques)
Un résultat sous la forme d’une performance collective a été donné en public le dernier
jour dans la Chapelle de l’école d’art de Bourges pendant le festival.
Une deuxième performance s’est déroulée pendant la manifestation « Les Futurs de
l’écrit » dans l’abbatiale de l’Abbaye de Noirlac le 29 mai 2009.
Les captations de ces deux événements seront éditées sous la forme de CD et de
diffusions radiophoniques (RadioRadio, Ensa-Bourges, avril 2010)
164

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Charlemagne Palestine
Vrai nom : Charles Martin
Nationalité : américaine
Naissance : 15 August 1947
Métiers : Compositeur, Plasticien
Musicien minimaliste et plasticien, Charlemagne Palestine né Charles Martin en
1947 à New-York, est un esthète du son, qui traite la musique comme de l'art,
cherchant l'essence spirituelle de celle-ci.
Artiste multimedia et voyageur nomade, il a utilisé de nombreux medias qu’il a
travaillé sous de multiples formes : peinture, sculpture, musique, vidéo,
performance.
La musique traditionnelle qu’il chantait enfant dans les synagogues a été sa
première expérience avec la musique rituelle; plus tard il découvre le son produit
par les cloches d’église à partir duquel il développe un style unique et personnel de
musique “minimaliste” basé sur la durée, la répétition et la fonction harmonique du
son.
Après avoir étudié dans différentes universités américaines, il entame à New York
une carrière de chanteur, peintre, pianiste, sculpteur et performeur tout en
composant de la musique et se produisant dans ces lieux alternatifs qui surgissent
partout en Amérique et en Europe au début des années 60.
Dès 1967, à l’aide de matériel électronique, il travaille le son qu’il projette et
sculpte dans l’espace, puis évolue en y intégrant instruments et voix.
A partir de 1970, il commence à expérimenter une nouvelle forme de performance
de body art, faisant coïncider corps et mouvement dans le temps et l’espace, connu
généralement sous le terme de body music. C’est à cette époque qu’avec la
chorégraphe et danseuse américaine Simone Forti il inaugure une nouvelle forme
de performances dont “Illuminations”, qu’ils vont produire en Amérique et en
Europe. Avec cette œuvre, il découvre le piano Bösendorfer qui va l’inspirer pour
créer une série de formes musicales minimalistes qu’il appellera la “Strumming
music” : improvisations pour piano à sonorités répétitives procurant chez le
spectateur des sensations proches de la transe. Il utilise aussi la vidéo dans les
années 70 pour restituer/fixer l’intensité énergétique et la violence physique qu’il
dépense dans ses concerts. Mais à partir de 1980, déçu par le milieu de l’art-vidéo,
il cesse de réaliser des bandes et réfléchit sur la triste uniformité des programmes de
télévision tant quant à leur contenu que leur montage et fonde en 1987 une
organisation à but non lucratif Ethnology Cinema Project, vouée à la préservation et
à la diffusion des vidéos qui traitent des cultures traditionnelles du monde entier
depuis le début du siècle.
Une peluche mascotte l’accompagne toujours, posée sur le piano. Au fil des années,
la mascotte ne cesse de proliférer et des dizaines de peluches complices se
165

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
retrouvent entassées au pied du piano; ces petits ours et autres fétiches rattachés à
l’enfance deviennent au cours des années 80 la matière première de ses réalisations
plastiques, le plus souvent sous forme d’installations. Figures emblématiques
enfouies dans l’inconscient collectif, Charlemagne Palestine les élèvent dans ses
œuvres au rang de divinités sacrées, sous forme d’autels ou de totem tel “God
Bear”, cet ourson à 2 corps et 3 têtes de 5 m de haut, inauguré à la Documenta 8 de
Kassel (1987) et qui depuis, a entamé un long périple à travers des musées et
galeries du monde entier.
A la manière d’un chaman, il part d’objets liés à des expériences personnelles pour
en faire une œuvre mystique qui par sa charge énergétique induit chez le spectateur
des réactions d’ordre irrationnel proches de l’état magique de l’enfance.
BIOGRAPHIE
Né en 1947 à Brooklyn, New York.
Vit et travaille à Bruxelles.
Depuis les années 60 s’est produit comme plasticien et performeur dans le monde
entier, en particulier : Palais des Beaux-Arts, Bruxelles - 39e Biennale de Venise -
10e Biennale de Paris - Biennale de Whitney -Moderna Museet, Stockholm -
Stedelijk Museum, Amsterdam - Documenta 8, Kassel - MOMA, New York -
Walker Art center, Minneapolis - Art Institute of Chicago - Centre Beaubourg,
Paris - Centre d’Art Contem- porain, Genève - Musée d’Art Contemporain,
Montréal...
Expositions personnelles (sélection) :
2001 Galerie Toselli, Milan
Galerie Saavedra, Barcelone
1999 Galerie Donguy, Paris
Galerie Satellite, Paris
1998 DRAC Dunkerque
1997 "Bordel Sacré", L’Aquarium, Ecole des Beaux-Arts de Valenciennes
1993 "Are we a family ?", Wassermann Gallery, Munich
Katinca Prini Fondazione, Gênes
1992 "Matrimonio di Luisa e Carlo Orsacchiotti", Galerie Toselli, Milan
"Rétrospective", Centre d’Arts Plastiques de Saint-Fons, France
1991 "Rétrospective", Musée des Beaux-Arts de Dole
"Hommage à Albert Schweitzer", Galerie Jade, Colmar
"Pianicôns en peluche", Galerie du Génie, Paris
1990 "Secret toys", Torch Gallery, Amsterdam
1989 "The preservation of old souls at the end of a forgetful century", Galerie
Eric Franck, Genève
1986 Rolf Wernicke Gallery, Stuttgart
1984 Galerie Graff, Montréal
1982 "Beastrol icônes", Galerie Eric Franck, Genève
1979 Clocktower, New York
"Lap drawings, Paint on cloth", Galleri Engström, Stockholm
1976 Galleria l’Attico, Rome
Sonnabend Gallery, New York
1975 Sonnabend Gallery, New York
Stefanotty Gallery, New York
Galerie Piltzer, Paris
166

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
1974 Galerie Sonnabend, Paris
Sonnabend Gallery, New York
Oppenheim Gallery, Cologne
1973 Modern Art Agency, Naples
1972 Galleria l’Attico, Rome.
Performances récentes et installations :
2002 Fondation Cartier, Paris
2001 ENSBA, Paris
Musée d’Art Moderne de Villeneuve d’Ascq
CICV Centre Pierre Schaeffer, Montbéliard
2000 Dom Cathedral, Utrecht
Ecole des Beaux-Arts de Rennes
Ludwig Forum, Aachen
Sonnabend Gallery, New York
Lem Festival, Barcelone
Carillon Festival, Berlin
Die Belgie, Hasselt
Transculture Festival, Bruxelles
Ten Weyngaert, Bruxelles
1999 Festival de Performance, Hertogenbosch
Festival des 4 Pianos, Rome
Steim, Amsterdam
Variété, Marseille
Hôtel Windsor, Nice
Château de Rivoli, Turin
Fondation Serralves, Porto
Freunde Gutte musik, Berlin
1998 Volkbunne milles plateaux, Berlin
Roxy, Amsterdam
Musée d’Art Contemporain, Lyon
1997 Hommage à Fakir Pandit Pran Nath, Paris
Le fait du prince, Auditorium du Louvre, Paris
The Phoenix slowly rises, Fondation Cartier, Paris
1996 Kunst-Station, Sankt Peter, Cologne
DISCOGRAPHIE
LP
1973 “Four manifestations on six elements”, Sonnabend
1976 “Strumming music”, Shandar
2000 “Holy 1 & Holy 2”, Algha Margen
CD
1995 “Strumming music”, Robi Droli Newtone Records, Turin
1996 “Four manifestations on six elements”, Barooni Records, Utrecht
1997 “Godbear, Barooni Records”, Utrecht
1999 “Schlingen-Blängen”, New World Records
Pan Sonic & Charlemagne Palestine, Mort aux vaches
2000 “Karenina”, World Serpent
“Jamaica Heinekens in Brooklyn”, Barooni Records
“Alloy”, Algha Margen
“Continuous Sound Forms”, Algha Margen
“Schlingo! Daluvdrone”, Organ of Corti
167

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
VIDEOS
1973 “Body Music 1” 12’39, art tapes 22, Florence
1974 “Body Music 2” 7’51, art tapes 22, Florence
Four Motion Studies 13’24, Castelli-Sonnabend
“Snake” 10’43, Castelli-Sonnabend
1975 “Internal Tantrum” 7’35, Castelli-Sonnabend
"Running Outburst" 5’56, Castelli-Sonnabend
“St Vitas Dance” 8’50, Oppenheim, Cologne
"You should never forget the jungle" 11’09, Oppenheim, Cologne
1976 “Where it’s coming from!” 56’50, de Appel Foundation
1977 “Island Monologue” 15’05, Castelli-Sonnabend
"Island Song" 16’29, Castelli-Sonnabend
1978 “Andros; an escapist primer” 58’12, Castelli-Sonnabend
1979 “Dark into Dark” 19’28, Composer’s Forum
1989 “Retour à nos racines” 60’, Monades Light
90-93 “Ethnology Film & Video Archives”, New York
2000 “Sacré Asnières” 19’, CICV
"Satyre du Parking" 3’, CICV
2001 “Rituels dans le vide” 36’, CICV
168

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 56.
exposition les artistes italiens
au service de la propagande fasciste.
les dons d’œuvres italiennes
aux musées français (1932-1936)
169

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Les artistes italiens
au service de la propagande fasciste.
Les dons d’œuvres italiennes
aux musées français (1932-1936).
S'il est souvent question des usages de l'art par les régimes totalitaires, la propagande artistique
organisée dans des pays démocratiques comme la France des années 30 est en revanche
rarement mentionnée. Entre 1932 et le début de 1936, les musées français s’ouvrirent ainsi
soudainement à l’art contemporain italien grâce à une série de dons. Celui d’un ensemble de toiles
de Carrà, Severini, Sironi, Tozzi, etc. que le collectionneur milanais Frua de Angeli fit à la France
durant l’été 1932 permit tout d’abord l’ouverture à la fin de la même année d’une salle d’art italien
contemporain au musé du Jeu de Paume. L'ouverture de cette salle d'art fasciste, selon les termes
qu'utilisèrent certains commentateurs éclairés, coïncida avec le lancement de négociations qui
aboutirent en juillet 1933 à la signature du Pacte à Quatre entre la Grande-Bretagne et
l’Allemagne, la France et l’Italie. En 1933, le collectionneur d’origine italienne Emanuele Sarmiento
donna à son tour au Musée de Grenoble une série de toiles d’artistes comme Tozzi, Filippo De
Pisis, Fillia et Prampolini.
A l’automne 1933, devant la menace que représentait l’Allemagne de Hitler, les gouvernements
français et italiens s’engagèrent plus avant dans la voie d’un rapprochement qui fut présenté à
l’opinion comme le résultat naturel d’une communauté de culture entre deux nations « latines ».
Cette politique de rapprochement atteignit son point culminant après les accords Laval-Mussolini
de janvier 1935, à l'occasion desquels Laval donna son accord tacite à l'invasion de l'Ethiopie par
l'Italie. Cette année-là, Paris accueillit toute une série d’expositions qui célébrèrent l’Italie fasciste.
Une double exposition consacrée à l’art ancien et moderne italien fut en particulier présentée au
Petit Palais pour la partie allant de Cimabue à Tiepolo et au Jeu de Paume pour la partie traitant
des XIX e et XX e siècles. A l’issue de cette manifestation, un don d’œuvres italiennes
contemporaines fait par le sénateur Borletti permit d’étoffer les collections du Jeu de Paume.
Début 1936, enfin, une donation du comte Sarmiento à la Ville de Paris permit l’ouverture au Petit
Palais d’une salle regroupant des artistes italiens et des artistes de l’École de Paris. Ce fut la
dernière manifestation de ce qui apparaît comme un véritable programme de propagande en
faveur de l’Italie fasciste, qui fut abandonné après l’invasion de l’Ethopie par l’armée italienne fin
1935.
A travers quelques-unes des œuvres entrées dans les musées français dans cette période, cette
exposition voudrait retracer les mécanismes de cette propagande. Elle met en particulier l’accent
sur les acteurs français et italiens qui la mirent en œuvre. Parmi les plus actifs, il faut citer les
membres du Comité France-Italie, organisation paradiplomatique qui réunissait notamment
plusieurs conservateurs de musées français comme le conservateur du Jeu de Paume, André
Dezarrois, et des Italiens comme Mario Tozzi et Marinetti. Le comte Sarmiento fut lui-même
nommé délégué à la propagande du Comité France-Italie en 1932. Borletti était le président du
Comité Italia-Francia, créé en 1933. Quoique liés, ces acteurs n’en occupaient pas moins des
positions très différentes. Si les dons de 1932-1933 constituèrent une opération de séduction, les
œuvres sélectionnées en 1935 pour entrer dans les collections nationales françaises affichent le
caractère de plus en plus réactionnaire et autoritaire du régime de Mussolini. Début 1936, la
donation Sarmiento à la Ville de Paris tenta in fine de réunir les différentes forces en présence, de
l'aérofuturisme à l’art néorenaissant du sculpteur Antonio Maraini, au sein d’un ensemble non plus
seulement italien, mais résolument « européen ».
Cette exposition voudrait enfin rappeler le rôle actif des musées français dans la promotion d’un
modèle fasciste à travers celle, en apparence bénigne, d'un « art latin ».
170

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Musée du Jeu de Paume : les dons Frua de Angeli de 1932
Le rapprochement franco-italien qui se dessine en 1932 allait profondément changer l’image de
l’Italie à Paris. Tandis que les relations entre les deux pays, longtemps tendues, connaissaient une
soudaine embellie, l'art contemporain italien devint l'objet d'un intérêt de plus en plus soutenu dans
la capitale française.
LES ACTEURS
L’entrée groupée d'une douzaine d'artistes italiens au Musée du Jeu de Paume, alors dénommé
Musée des Ecoles étrangères contemporaines, pendant l'été 1932 est liée aux discussions qui
s’engagèrent alors entre la France et l’Italie. Au lendemain des élections législatives de mai 1932
qui ramenèrent au pouvoir les radicaux, les annonces d’une recherche d’entente avec le
gouvernement italien, face à la politique de réarmement de l’Allemagne et à la montée en
puissance des Nazis, se multiplièrent bientôt dans la presse. En octobre 1932, Mussolini prononça
un discours où il traça un nouveau plan de politique européenne, fondé sur la collaboration des
quatre grandes puissances (Allemagne et Grande-Bretagne, France et Italie), tandis que la
diplomatie travaillait à un rapprochement franco-italien. Le mois suivant, le président du Conseil,
Edouard Herriot, qui avait conduit en 1924 un cartel des gauches hostile à l’Italie fasciste, déclara
à son tour : « Rien ne peut être plus pénible que la persistance d’un malentendu nous opposant à
un grand peuple, entré dans la guerre avec nous et pour lequel nous n’avons pas été justes
moralement. »
La presque totalité des toiles furent acquises officiellement par l’industriel milanais Carlo Frua de
Angeli à l’occasion d’une exposition présentée à la galerie parisienne Georges Bernheim, 22
artistes italiens modernes, qui se tint du 4 au 19 mars 1932. Les toiles offertes à la France par ce
collectionneur furent aussitôt attribuées au Jeu de Paume (première mention juillet 1932). Le
Comité d’honneur de l'exposition de la galerie Georges Bernheim se composait en fait de plusieurs
personnalités très impliquées dans la diffusion de l’art italien moderne à Paris, comme G. D.
Carraro, l’un des vice-présidents du Comité France-Italie, T. Nicolini, vice-président de la Chambre
de commerce italienne, et A. Aniante, qui dirigeait alors la galerie Jeune Europe, à Montparnasse
et allait bientôt se révéler un propagandiste zélé du fascisme italien. Le galeriste milanais E.
Barbaroux joua également un rôle important dans l’organisation de cette manifestation. Les dons
au Jeu de Paume furent probablement organisés par ces canaux paradiplomatiques. Ainsi le
Comité France-Italie, composé de Français favorables à Mussolini et d’Italiens, avait pour mission
de faciliter la promotion de la culture italienne en France et agissait sous le contrôle des ministères
des Affaires étrangères des deux pays.
Dans une lettre écrite à Paris, le peintre antifasciste Carlo Levi (l’auteur du Christ s’est arrêté à
Eboli) décrivait l'exposition de la galerie Georges Bernheim comme une réunion « ultra-officielle
(“ufficialissima”) – un « plan » mis au point par Antonio Maraini, le Secrétaire général de la
Biennale de Venise, « et pas seulement par lui pour favoriser une peinture officielle, néoclassique
et domestiquée » : une peinture, ajoutait-il, à « vomir ».
L’ART CONTEMPORAIN,
SOUS L’ANGLE D’UNE VISION ITALIENNE
Comme le soulignait le critique d’origine polonaise Waldemar George dans la préface qu'il écrivit
dans le catalogue de l'exposition de la galerie Georges Bernheim, les œuvres présentées à cette
occasion puis au Jeu de Paume se répartissaient en trois catégories.
- Le Novecento italiano : le retour au classicisme italien
Plusieurs toiles d'artistes ayant figuré parmi les fondateurs du Novecento (1922) entrèrent au Jeu
de Paume en 1932 : A. Funi, Figure d’homme, mendiant, avant 1932, P. Marussig, Fanciulla, s.d.,
Sironi, L'Homme et son visage (c. 1926-1927). Au Novecento, rebaptisé Novecento italiano,
171

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
vinrent également se rattacher au fil des années des peintres comme Pompeo Borra et le « naïf »
Tullio Garbari, également représentés dans la donation Frua de Angeli. Tous sous une forme ou
une autre expriment un attachement à la grande tradition italienne et se réclament de valeurs
d'ordre : sens de la famille et de la discipline, retour au « métier » et à la tradition. La présence de
membres du Novecento au Jeu de Paume ne doit pas cependant masquer que dès la fin des
années 20 ce mouvement était déjà dépassé. Mario Sironi, l'artiste le plus proche du régime du
Mussolini, avait lui-même abandonné ce néoclassicisme, comme en témoigne L'Homme et son
visage.
- Le paysage comme vision de l'italianité
Le paysagiste Arturo Tosi ne rejoignit que tardivement le Novecento. A partir de la fin des années
20, le paysage occupe une place privilégiée dans le système de représentation fasciste et Tosi joue
un rôle de premier plan en tant que représentant de la tradition du XIXe siècle lombard. A Paris,
cependant, à partir de 1932, cette vision régionaliste de l'italie fait place à une vision plus
« méditerranéenne », c'est-à-dire plus européenne.
- Les Italiens de Paris et Carlo Carrà : concilier la fidélité à la tradition et à la « race » et le
modernisme de la vision
Au début des années 30, le groupe d'artistes italiens le plus visible en France est celui des Italiens
de Paris. Composé de peintres comme Giorgio De Chirico, Mario Tozzi, René Paresce, Filippo De
Pisis et Gino Severini, auxquels est associé ici Carlo Carrà (Devant la mer, 1932), en tant que
représentant de la peinture métaphysique, ce groupe récuse le traditionalisme du Novecento
comme le culte du progrès des futuristes. Il sera représenté au Jeu de Paume en 1932 par De
Chirico, Lutte antique, c. 1928, De Pisis, Nature morte aux faisans, 1932, Tozzi, Fiançailles
romaines, 1931, Campigli, Severini, Nature morte aux poissons, 1932. A cet important ensemble
seront ajoutées une toile de Leonor Fini, qui était proche des Italiens de Paris, ainsi qu'une toile du
peintre Osvaldo Licini, qui travaillait lui aussi en France. L’année suivante, la salle d’art italien du
Jeu de Paume s’enrichira de quelques toiles parmi lesquelles figurent une Annonciation de
Capogrossi, une nature morte de Salietti (Les Poissons, 1932, achat de l’Etat) et une toile de
Casorati (Portrait de jeune fille, 1932, probablement don de l’artiste).
VERS UNE EUROPE LATINE
Lors de l'exposition à la galerie Georges Bernheim, Waldemar George présenta les Italiens de
Paris comme une nouvelle avant-garde européenne : « Si italiens soit-ils (sic), ces peintres
prouvent péremptoirement que l’art italien représente un subtil trait d’union entre l’esprit de la
Méditerranée et l’esprit européen tout court. Si l’art italien a été pendant une couple de siècles la
source commune de l’art occidental, c’est qu’il avait transgressé les limites d’un idiome
exclusivement latin. Les peintres que je viens de citer sont, non seulement des brasseurs
d’abstractions, des pêcheurs d’ombres, des savants somnambules. Leur irréalisme n’est pas
seulement une forme d’évasion et de compensation, une fente étroite par laquelle nos chimères,
nos dieux lares, nos démons familiers, expulsés par le matérialisme, réintègrent le bercail. Ce sont
les frères ennemis des peintres du Nord, leur art prouve une fois de plus, que romanité ou italianité
sont synonymes d’universalité. »
Waldemar George lance ainsi un mot d’ordre qui n’allait cesser de gagner en importance pendant
les trois années à venir : ces slogans, Europe méditerranéenne, universalité de Rome, relaient en
effet directement la propagande mussolinienne. Au mot d’ordre du repli sur « l’italianité », que le
Duce, soucieux de ne pas s’aliéner les grandes puissances en manifestant des ambitions
d’expansion, avait jusque-là privilégié, va succéder celui de Rome centre d’une « Europe
nouvelle » : une Anti-Europe fasciste (AntiEuropa), « corporative et antimatérialiste ».
172

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
La donation Carlo Frua De Angeli (Jeu de Paume 1932)
Arturo TOSI
1871, Busto-Arsizio (Italie) - 1956, Milan (Italie)
Ponte della selva
Ancien titre : Un paysage, s.d.
Huile sur toile
69,5 x 89,5 cm
Centre Pompidou, Musée national d’Art moderne
Le Novecento italiano
Actif depuis la fin du XIXe siècle, Arturo Tosi est membre à partir de 1928 du comité d'honneur des
expositions du Syndicat fasciste régional de Lombardie.
Le paysage sélectionné pour le Jeu de Paume rappelle le rôle de Cézanne comme initiateur d’un
retour à un ordre classique et aux valeurs de la terre : un Cézanne « latin », tel que le décrivaient
Maurice Denis et les auteurs italiens.
Pompeo BORRA
1898, Milan - 1973, Milan
Cesarina
Titre attribué Portrait de femme, 1931
Huile sur toile
71 x 56,5 cm
Centre Pompidou, Musée national d’Art moderne
Le peintre milanais Pompeo Borra participa rapidement aux expositions du Novecento. Cette toile,
en particulier, évoque celles qu'allait bientôt réaliser Balthus : immobilité, traitement géométrique
de la toile.
Le dépassement du Novecento
Mario SIRONI
1885, Sassari - 1961, Milan
Due Figure
Titre attribué : L'Homme et son visage, 1926-1927
Huile sur toile
110 x 90 cm
Centre Pompidou, Musée national d’Art moderne
Membre fondateur du Novecento, Mario Sironi est l’un des principaux propagandistes du régime
mussolinien dans le champ des arts visuels. A la fin des années 20, il rompt avec le classicisme
qui domine de plus en plus la scène artistique italienne et adopte une écriture primiviste qui veut
traduire la vitalité et la radicalité de la révolution fasciste.
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évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
La donation Carlo Frua De Angeli (Jeu de Paume 1932)
La peinture métaphysique
Carlo CARRA
Carlo Dalmazzo CARRA, dit
1881, Quargnento - 1966, Milan
Devant la mer.
Ancien titre : Ponte Caricatore a Forte dei Marmi, 1930
Huile sur toile, 95 x 128 cm
Centre Pompidou, Musée national d’Art moderne
Les valeurs de « l’italianité » sont présentées ici sous le signe du Trecento et du Quatroccento,
antérieurs au triomphe de la « civilisation » technicienne (du rationalisme). Le primitivisme de
Carrà renvoie cette conception cyclique du temps. Se succèdent des phases de dégénérescence
et de renaissance. La tradition italienne renaît éternellement et sa forme la plus ancienne est aussi
sa forme la plus moderne.
Les Italiens de Paris
En janvier 1928, Mario Tozzi organisa avec René Paresce à la Comédie des Champs-Elysées la
première exposition des Italiens de Paris, Les artistes italiens de Paris (3 février - 2 mars 1928),
qui réunit, outre ses propres toiles et celles de Paresce, des œuvres de Campigli, De Pisis,
Severini, Giacometti, etc. Cette exposition participa en réalité d’une stratégie plus large, et le
vernissage, en présence de l’Ambassadeur d’Italie, eut toutes les apparences d’un événement
diplomatique.
L’offensive que mena à partir de cette date ce groupe d'artistes, bientôt rejoint par De Chirico, se
développa selon deux axes. Dans un avant-propos à une exposition, L’art italien moderne,
inaugurée à la galerie Bonaparte, à Paris, le 30 décembre 1929, Tozzi expliqua que si le futurisme
n’était représenté que par San’t Elia et Prampolini, c’était parce que le réveil du sentiment national
provoqué par la victoire et la révolution fasciste avait rendu « stérile » ce mouvement qui
« échappait complètement à la tradition ethnique ». A l'inverse, les membres du Novecento, tels
Sironi, Funi, Marussig et Borra, se voyaient reprocher leur « traditionalisme » : avec Severini, De
Chirico, De Pisis, Campigli et Tozzi lui-même, l’art italien était revenu à la grande tradition qui allait
de Giotto à Uccello et Masaccio, mais « avec un esprit hautement dynamique et moderne ». Cette
position rappelle celle de Carrà. Mais à la différence de ce dernier, les Italiens de Paris entendent
affirmer les valeurs de la culture italienne à Paris même, c’est-à-dire sur la scène européenne.
Les Italiens de Paris bénéficièrent du soutien des autorités fascistes alors que le gouvernement de
Mussolini souhaitait donner une nouvelle dimension européenne à l'Italie. En 1933, cependant, la
plupart des artistes italiens rentrent en Italie en raison de la crise économique. Dans un climat de
nationalisme croissant, le cosmopolitisme est désormais officiellement dénoncé par les autorités
françaises.
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évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
La donation Carlo Frua De Angeli (Jeu de Paume 1932)
Les Italiens de Paris
Mario TOZZI
1895, Fossombrone - 1979, Paris
Solitudine. Titre attribué : Solitude ou Fiancailles romaines (1931)
Huile sur toile
143 x 114 cm
Centre Pompidou, Musée national d’Art moderne
Arrivé à Paris en 1920, Mario Tozzi, membre du Comité France-Italie dès le début des années 30,
apparaît comme l'un des principaux intermédiaires entre le régime de Mussolini et la scène
artistique française à la fin de la décennie. En 1929, la galerie Bernheim Jeune lui consacra une
exposition personnelle qui fut suivie par une monographie en français de l'historien de l'art
espagnol Eugenio d'Ors. En 1935, Tozzi participa finalement à l'exposition d'art italien des XIXe et
XXe siècles organisée au Jeu de Paume, où une salle entière était consacrée aux Italiens de
Paris, dont il fut l'un des pivots.
Gino SEVERINI
1883, Cortone - 1966, Meudon
Symboles chrétiens
Titre attribué : Nature morte aux poissons, 1932
Huile sur toile
33 x 46 cm
Centre Pompidou, Musée national d’Art moderne
Cette toile de Severini, alors très éloigné du futurisme de ses débuts, est une image frappante d'un
Occident chrétien. Il fut notamment soutenu à Paris par le critique Waldemar George qui rallia
officiellement le fascisme au début des années 30 et défendit sous le nom de « néohumanisme »
un art qui lui semblait apte à produire le nouveau mythe d'une Europe unie par des liens
« spirituels ».
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évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
La donation Sarmiento au Musée de Grenoble (1933)
Fin 1932, face à la menace hitlérienne, la France opta pour une alliance avec l’Italie. Au même
moment, à l’occasion du dixième anniversaire du régime fasciste, l’Académie royale de Rome
accueillit un congrès international dédié à l'Europe. Ce Congrès, dit Convegno Volta en référence
à la fondation qui l’organisa, rappela l’importance de la romanité dans l'émergence d'une
« conscience européen ne ». Début 1933, le sénateur Henry de Jouvenel se rendit à Rome pour
une mission d’ambassade qui conduisit à la signature en juillet du Pacte à Quatre qui prévoyait
une collaboration entre la France de Daladier et l’Italie de Mussolini, la Grande-Bretagne de Mac
Donald et l’Allemagne de Hitler. Les pays signataires devaient se concerter pour le maintien de la
paix ainsi que sur toute question économique présentant un intérêt commun pour l’Europe. Ce
Pacte ne fut jamais appliqué. Mais la propagande franco-italienne garda une tonalité européenne.
L’idée d'une Europe latine allait jouer un rôle psychologique central dans la célébration de l'alliance
entre les deux pays : il s'agissait cette fois de démontrer la force de la « latinité » face à l'Europe
du Nord.
C'est dans ce contexte que le comte Emanuele Sarmiento, qui était depuis 1932 le délégué à la
propagande du Comité France-Italie, fit don à la Ville de Grenoble de 23 tableaux modernes
italiens, dont beaucoup venaient d'être exposés à la galerie Bonjean, qui apparaît sur la liste des
membres du Comité France-Italie cette année-là (Peintures italiennes modernes, avril 1933). La
salle d’art italien qui ouvrit au Musée de Grenoble le 24 mai 1933 voulait célébrer « les liens entre
la France et l’Italie ». Son hétérogénéité traduit la finalité de ce type d’opération qui devait
promouvoir des artistes de différentes tendances. Outre des toiles aérofuturistes de Prampolini (Le
Scaphandrier des nuages) et de Fillia (L'Homme et la femme, c. 1929), l’ensemble comprenait
neuf toiles de De Pisis, comme Le Pied romain et Le crabe ; trois toiles de Mario Tozzi ; mais aussi
des toiles académiques comme Etude de femme de Giuseppe Calvi, ou Nature morte aux lapins
de Luigi Corbellini.
Le don de peintures aérofuturistes à la Ville de Grenoble puis à la Ville de Paris fut préparé par
exposition intitulée Enrico Prampolini et les aéropeintres futuristes italiens (galerie La
Renaissance, Paris, 2-16 mars 1932). Dans le Comité d'honneur de cette exposition figuraient Italo
Balbo, le ministre italien de l'Air, Giuseppe Bottai, le ministre des corporations, Marinetti, Emilio
Bodrero, le président de la Confédération des intellectuels et Cipriano Efisio Oppo, le Secrétaire
général du syndicat des artistes. Les dons de Sarmiento ne sont, comme il ressort ici, que l'ultime
étape d'une propagande organisée par l'appareil fasciste.
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évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
La donation Sarmiento au Musée de Grenoble (1933)
Filippo DE PISIS1896, Ferrare - 1956, Milan
Le crabe, s.d.
Huile sur toile
54 x 73 x 4,1 cm
Musée de Grenoble
Luigi Filippo Tibertelli, dit De Pisis, mena d'abord une carrière littéraire et participa aux revues
futuristes Lacerba et La Voce. Installé à Paris à partir de 1925, il est surtout connu pour ses séries
de natures mortes devant des paysages, dont Nature morte au Faisan, entrée au Jeu de Paume
en 1932, et cette toile mi-figurative, mi-abstraite, sont de brillants exemples. De Pisis bénéficia
d'un fort soutien en France, grâce en particulier au critique Waldemar George qui lui consacra une
monographie en 1928 (F. De Pisis, parue aux éditions des Chroniques du Jour) et au comte
Sarmiento qui donna notamment plusieurs de ses toiles à la Ville de Grenoble en 1933.
FILLIA (Luigi COLUMBO, dit)
1904, Revello - 1936, Turin
L'Homme et la Femme, 1929-1930
Huile sur toile
100 x 83 cm
Musée de Grenoble
Lié au groupe Cercle et Carré à Paris, Fillia fut avec Prampolini, Depero et Benedetta le principal
créateur du second futurisme ou aérofuturisme, qui mêle culte de la machine (la domination de
l'air) et mythe d'une nouvelle spiritualité. L'homme nouveau aérien n'est que l'une des nombreuses
figures de la renaissance spirituelle à laquelle appelle Mussolini. Le Manifeste de l'aéropeinture
(1929) énonce le programme suivant :
« Avec les Perspectives de vol de Azari, les décorations de l'aéroport d'Ostia de Dottori, les
aéropeintures de Benedetta, Fillia, Oriani, Prampolini, Tato, nous entrons dans la belle synthèse
abstraite d'un nouveau grand art.
Nous autres futuristes déclarons que :
1° les perspectives changeantes du vol constituent une réalité absolument nouvelle et qui n'a rien
de commun avec la réalité traditionnelle des perspectives terrestres ;
2° les éléments de cette nouvelle réalité n'ont aucune base ferme et sont construits par la mobilité
même perpétuelle ;
3° le peintre ne peut observer et produire qu'en participant à cette même mobilité ;
4° peindre de haut cette nouvelle réalité impose un profond mépris du détail et une nécessité
totale de synthèse et de transfiguration ;
(…)
9° on arrivera bientôt à une nouvelle spiritualité plastique extra-terrestre. »
Ce manifeste fut réédité en France par Comœdia en 1931 et à l'occasion de l'exposition Enrico
Prampolini et les aéropeintres futuristes italiens de mars 1932.
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évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
L'exposition d'art italien ancien et moderne de 1935 :
tableaux contre territoires
À l'automne 1933, suite à l'échec du Pacte à Quatre, de vastes programmes de propagande en
faveur d'une alliance franco-italienne en appelèrent à une commune « latinité ». Tous les médias
furent utilisés. Mais le sommet fut l’exposition d’art italien ancien et moderne qui fut présentée au
Petit Palais et au Jeu de Paume au printemps 1935.
Durant sa mission d’ambassade à Rome, Henry de Jouvenel avait proposé une exposition qui
devait célébrer le rapprochement franco-italien. Début octobre 1933, le ministre de l'Education
nationale et de Beaux-Arts, le très « italophile » Anatole de Monzie, lança l'opération, tandis que
De Jouvenel, qui présidait l'Association française d'échanges artistiques, annonçait que l'action
culturelle de la France serait désormais centrée sur l'Italie. Ce projet fut conduit par le ministère de
l'Education nationale et des Beaux-Arts et par la Ville de Paris. Prévue tout d’abord pour le mois
de mai 1934, la double exposition fut longtemps différée, à la demande des Italiens. Pendant ces
négociations, la préparation de la manifestation fut confiée à un comité d’action présidé par Henry
de Jouvenel. Y participèrent notamment le conservateur du Petit Palais, Raymond Escholier, et
divers membres du Comité France-Italie. C’est seulement dans les derniers mois que les Italiens
prirent le relais. Ce n'est en effet que le 7 janvier 1935, jour de la signature des accords Laval-
Mussolini, pacte de sécurité face à l’Allemagne, que le Duce donna officiellement son feu vert, en
échange de l'accord tacite de la France à l'invasion de l'Ethiopie.
Le 16 mai 1935, les deux parties de l'exposition, De Cimabue à Tiepolo, au Petit Palais, et de L'Art
italien des XIXe et XXe siècles, au Jeu de Paume, furent inaugurées en présence du président de
la République française, Albert Lebrun, et du gendre de Mussolini, le comte Ciano, alors ministre
italien de la Presse et de la Propagande.
Cérémonie d'inauguration de L'Art italien des XIXe et XXe siècles, Musée du Jeu de Paume, 16 mai 1935. On voit
de gauche à droite : André Dezarrois, le conservateur du musée, Galeazzo Ciano, le ministre italien de la Presse
et de la Propagande, Antonio Maraini, le commissaire italien de l'exposition, le président Albert Lebrun, Georges
Contenot, le président du Conseil municipal de Paris, et le sénateur Borletti, le président du Comité Italia-
Francia.
Parmi les musées étrangers, il y eut, il est vrai, d’importantes défections, l’Allemagne bien sûr,
mais aussi l’Espagne qui invoqua un règlement tout récent interdisant l’envoi à l’étranger d’œuvres
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évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
appartenant à ses collections publiques. L’Angleterre et les Etats-Unis firent le minimum.
Néanmoins, avec l’appui massif de Mussolini, et quelques gestes de bonne volonté de Staline, les
défections furent largement compensées. L’énorme campagne de presse qui fut organisée ne
cessa de le répéter : Raymond Escholier, commissaire de l'exposition du Petit Palais, avait
rassemblé avec l’appui de son homologue italien, Ugo Ojetti, un ensemble tel qu’on n’en avait
jamais vu : « Jamais on n’avait osé semblable manifestation, jamais on ne verra sa pareille ».
L’exposition elle-même présentait une histoire de l’art italien depuis le XIVe siècle jusqu’au XVIIIe
siècle. Le résultat fut à la hauteur des attentes : le Petit Palais aurait accueilli selon les chiffres
officiels 600 000 visiteurs venus découvrir, entre autres, Uccello, Mantegna, Bellini, Giorgione et
Titien, Raphaël et Michel Ange, le Corrège, le Tintoret, Véronèse, Caravage et Canaletto. Une
communication de masse avait été mise en place. La figure du « chef » était au centre du dispositif
comme en témoigne un texte intitulé « Remercions le Duce ! » que Raymond Escholier publia
dans un numéro spécial de la revue L’Amour de l’art de mai 1935 où il exprimait sa gratitude à
« l’homme de génie », « au Chef », qui avait non seulement rendu possible l’événement, mais
encore l’avait voulu. De Comœdia à L’Illustration, en passant par des centaines d’autres
publications, la presse déclina le même message : célébration du Duce, célébration de la latinité.
A l'entrée du Petit Palais, le public découvrait, d'un côté, une copie de la louve romaine offerte par
l’Italie, de l’autre, un buste du Duce près de ceux de César et d’Auguste. L'exposition du Jeu de
Paume s’ouvrait sur les bustes du roi d’Italie et de Mussolini, sculptés par Wildt, qui encadraient un
tableau de Primo Conti représentant la marche sur Rome. La première partie de l’exposition, qui
commençait avec Canova, retraçait l’histoire du XIXe siècle. Les Italiens de Paris étaient pour la
plupart regroupés dans une salle, tandis que dans une autre étaient réunis des artistes
« traditionalistes » comme Salietti, Oppo, et le sculpteur Antonio Maraini, « chef de la corporation
fasciste des beaux-arts, organisateur des Biennales de Venise et de cette exposition de Paris »,
comme le rappela Margherita Sarfatti dans L'Amour de l'art.
1935 : la donation Borletti
Le contrôle des expositions d'art italien à l'étranger par les autorités fascistes est désormais très
évident. Fin 1935, les toiles et les sculptures données à la France par le sénateur Borletti pour le
Comité Italie-France et attribuées au Jeu de Paume (elles sont aujourd'hui conservées au
MNAM) sont les suivantes : G. Ceracchini, Sainte Conversation, c. 1934 ; P. Conti : Pommes et
poires, 1935 ; F. Ferrazzi, La Tempête, 1925 ; F. La Monaca, Portrait du sénateur Borletti. Marino
Marini, Portrait de Gaby, 1932 ; P. Marussig, Bambina, 1932 ; F. Mauroner, La Guercia del poeta,
1934; F. Messina : Portrait de S. E. Luigi Federzoni ; G. Montanari , Maternité, 1934 ; C. E. Oppo,
Portrait de jeune fille ; F. Rocchi, Paysage, 1933 ; G. Usellini, Il Temporale (échangé par la suite),
1934 ; Vagnetti, Educanda, 1930.
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évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Cipriano Efisio OPPO
1891, Rome - 1962, Rome
Portrait de jeune fille, s.d.
Huile sur toile, 92 x 67,5 cm
Centre Pompidou, Musée national d’Art moderne
Donation Borletti, 1935
(Comité Italia Francia)
Artiste romain, mais aussi homme politique de premier plan Oppo mena durant l'entre-deuxguerres
une infatigable activité d'organisation de la vie culturelle et artistique italienne. Il fut
notamment nommé Député au Parlement, Commissaire National du Syndicat Fasciste des Beaux-
Arts et Secrétaire du Conseil Supérieur des Beaux-Arts. En 1932, il fut aussi l'instigateur et le
directeur artistique de la Mostra della Rivoluzione Fascista qui se tint à Rome. Au même moment,
il créa la Quadriennale de Rome, qui rassembla des expositions d'art contemporain italien tous les
quatre ans, de 1931 à 1943. S'il montra assez peu sa peinture en Italie, à cause de son implication
officielle dans la vie culturelle italienne, il n'hésita pas à participer à de nombreuses expositions à
l'étranger, notamment à celle qui se tint au Musée du Jeu de Paume en 1935, ainsi qu'à la World's
Fair de New York en 1939.
Francesco LA MONACA
1882, Catanzaro - 1937
Portrait du sénateur Borletti, s.d.
Sculpture
Bronze à la cire perdue sur socle en pierre
64,5 x 55 x 42 cm. Dim.socle: 16 x 16 x 16 cm. Fondeur : Valsuani
Georges Pompidou, Musée national d'Art moderne
Le don de ce buste illustre le fonctionnement de la propagande artistique italienne à l'étranger.
Œuvre du sculpteur Francesco La Monaca, qui était membre du Comité France-Italie, il constitue
un hommage au sénateur Borletti, qui était lui-même le président du Comité Italie-France créé en
complément du comité français. La plupart des pièces données par Borletti à la France au
lendemain des manifestations de 1935 portent la mention « Comité Italia Francia », qui servit
d'intermédiaire entre les deux Etats.
180

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
La donation Sarmiento à la Ville de Paris (début 1936)
Toujours au lendemain de l'exposition d'art italien ancien et moderne de 1935, le comte Sarmiento
fit une donation très importante (plus de 70 pièces) à la Ville de Paris qui fut acceptée début 1936.
Elle comprenait des toiles des Italiens de Paris, tels Severini, De Chirico ou Tozzi, des
aérofuturistes comme Benedetta, des « traditionalistes » comme Maraini, Vagnetti, Montanari, etc.,
mais aussi divers peintres de l'Ecole de Paris comme Picasso, Léger, Van Dongen, Marie
Laurencin, Metzinger, Gromaire et Lurçat. Début 1936, elle permit l'ouverture au Petit Palis d'une
salle présentant une nouvelle version de l'Ecole de Paris.
Comme l'expliquait Escholier dans le catalogue qui fut consacré à cette donation :
« Au lendemain de l'admirable Exposition d'Art Italien dont on peut déjà mesurer l'influence sur nos
jeunes peintres et nos jeunes sculpteurs, la très importante donation du comte Emanuele
Sarmiento (…), ce grand geste d'amitié latine ne laisse pas d'avoir la valeur d'un acte. (…)
Tout en faisant une large part aux artistes Italiens demeurés dans leur belle patrie (…) la donation
Sarmiento aura ce bienfait de ne pas nous présenter de l'Ecole de Paris une image infidèle dans
un miroir brisé. »
C'est sur ce programme que s'acheva la propagande en faveur d'une Europe latine.
181

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
BENEDETTA (Benedetta CAPPA, dite)
1897, Rome - 1977, Venise
Le grand X
vers 1925-1930
Huile sur toile
129 x 90 cm
Musée d'Art moderne de la Ville de Paris
Dons Sarmiento Ville de Paris (1936)
Elève de Balla, Benedetta Cappa, dite Benedetta, qui épousa Marinetti en 1923, est l'une des
rares femmes ayant participé au mouvement futuriste. Elle fut également l'une des principales
figures de la peinture aérofuturiste, dont les vues aériennes exaltent la puissance technologique de
l'Italie nouvelle et sa renaissance « spirituelle ».
CALVANI (Bruno CALVANI, dit)
1904, Mola (Italie) - 1985
Ada [ou Masque de Ada] s.d.
Sculpture
Bronze
27 x 32 x 22 cm
Musée d'Art moderne de la Ville de Paris
Alors que l'Italie mussolinienne célèbre la renaissance de Rome, nombre d'artistes comme Calvani
déclinent les symboles d'une culture méditerranéenne éternelle, voulant montrer, comme l'écrivait
Waldemar George, « que romanité ou italianité sont synonymes d’universalité. »
182

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ENSA Bourges. Galerie la Box. Jusqu’au samedi 20 février 2010.
Les artistes italiens au service de la
propagande fasciste. Les dons
d’œuvres italiennes aux musées français
(1932-1936)
Di Lucia Piccioni
mercoledì 17 febbraio 2010
La Galleria Box dell’Ecole des Beaux-Arts di Bourges presenta fino al 20 febbraio la mostra
intitolata « Gli artisti italiani al servizio della propaganda fascista. Le donazioni delle opere
italiane ai musei francesi (1932-1936) ». Catherine Fraixe, professore di storia dell’arte dell’ENS
di Bourges é la curatrice dell’esposizione le cui basi teoriche sono il risultato delle sue ricerche di
dottorato sulla storia e sull’arte dell’Europa degli anni ‘30. La mostra é organizzata principalmente
intorno al nucleo delle opere degli artisti italiani che vivevano a Parigi come Filippo de Pisis,
Severini e Mario Tozzi, conosciuti come Les Italiens de Paris ; sono poi presenti anche alcuni
quadri del gruppo milanese Novecento italiano e due opere del Secondo Futurismo.
L’esposizione ha un duplice interesse in quanto mette in luce il
ruolo riservato all’arte nell’azione di propaganda che il regime
fascista esercitó verso la Francia tra la fine degli anni ‘20 e la
prima metà degli anni ‘30 e riassume il complesso panorama
artistico italiano del periodo. Le opere esposte in mostra si
trovano in alcuni musei di Parigi e di Grenoble già dagli anni
trenta del Novecento, in seguito alle donazioni dei mecenati e
collezionisti italiani Frua de Angeli, il Conte Emanuele
Sarmiento e il senatore Borletti. Queste donazioni sono il
risultato di intense relazioni culturali e diplomatiche tra la
Francia e l’Italia nel momento in cui il regime fascista si apre
alla politica estera. Mussolini, dopo aver consolidato il potere
interno, dal 1929 decise di dirigere le sue azioni di propaganda
verso la Francia, facendosi promotore dell’idea di un’Europa
latina e mediterranea di cui il fascismo si proclamava il
legittimo fondatore. L’avvicinamento franco-italiano culminò nel 1935 nella firma del Patto tra il
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Ministro degli Esteri francesi Laval e Mussolini.
L’allestimento dello spazio porta un’attenzione
particolare alla storia : alcune citazioni, tratte dai
cataloghi delle esposizioni dell’epoca, sono
stampate al suolo per permettere al visitatore di
prendere una distanza fisica e concettuale davanti
alle immagini, mentre un dispositivo sonoro
ripercorre le tappe fondamentali dei rapporti
artistici e diplomatici italo-francesi. Non si tratta
di semplici elementi di decoro ma di una presa di
posizione metodologica destinata a
contestualizzare storicamente le immagini per
comprenderne il messaggio politico. Davanti al mare di Carlo Carrà, Solitudine di Mario Tozzi, il
Granchio di Filippo de Pisis o ancora il Grande X della futurista Benedetta non sono quadri che
raffigurano esplicitamente la retorica fascista. Per capire il legame di queste opere con la nozione
di propaganda che dà il titolo all’esposizione, si deve fare riferimento al contesto politico
incentrato sull’idea di un’Europa latina. I testi critici che accompagnavano le molteplici
esposizioni del gruppo degli Italiens de Paris - scritti principalmente dal pittore Mario Tozzi,
fondatore del gruppo, da Antonio Maraini, Segretario della Biennale di Venezia, da Cipriano Efisio
Oppo, Segretario del Sindacato Nazionale degi Artisti e dal critico francese Waldemar George - ci
permettono di capire che la celebrazione degli Italiani di Parigi come difensori della latinità e
della mediterraneità non é senza rapporti con il contesto politico contemporaneo. L’arte degli
Italiens de Paris doveva incarnare i valori dell’italianità, della latinità e della mediterranità come
ancore di salvezza nella decadenza dell’arte moderna, in vista di una Europa riunita sotto i valori
fascisti della latinità. In questo contesto, la Francia definita « sorella latina » era chiamata a
ritrovare le comuni radici di una scuola « pro-latina » di cui l’arte della nuova era fascista avrebbe
dovuto essere l’iniziatrice.
Pour accéder au site de l’Ecole nationale supérieure d’art de Bourges et en savoir plus.
184
Lucia Piccioni
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rubriche
fino al 20.II.2010
Les artistes italiennes...
Bourges, La Box
Sorprende scoprire quanto profondi e lontani siano stati gli echi della propaganda
artistica fascista. Una piccola mostra suscita in Francia l’occasione per parlare dell’uso
politico delle immagini. Ma invita anche a riflettere su quanto certe logiche godano
ancora oggi fortuna...
pubblicato giovedì 18 febbraio 2010
Che la propaganda fascista abbia fatto leva sui tesori artistici del nostro paese non è
certo cosa nuova. Fascismo e Futurismo hanno un percorso comune fin troppo noto,
mentre l’importanza delle mostre d’arte italiana volute da Mussolini all’estero è stata
recentemente ricordata da Emily Braun del Cuny Graduate Center di New York.
Ciononostante, la piccola mostra - poco meno di venti opere - organizzata da
Catherine Fraixe ha smosso non poco le acque in Francia, grazie anche a un articolo
consacratogli da Philippe Dagen sulle pagine di Le Monde.
Gli anni al centro della mostra, 1932-36, vedono modificarsi molto rapidamente il
quadro delle alleanze internazionali. Nel giugno 1933, Francia, Italia, Germania e
Inghilterra firmano un patto di non belligeranza, ma il fallimento quasi immediato
dell’alleanza porta a un avvicinamento tra le sole Francia e Italia, che ha nella
comune esaltazione del mito della “latinità” uno dei suoi principali obiettivi.
In quegli stessi anni, e sulla scorta dell’evoluzione del quadro politico, numerose
donazioni italiane arricchiscono le collezioni pubbliche francesi d’arte contemporanea.
Nel 1932 il collezionista milanese Frua de Angeli offre un gruppo di opere al Musée du
Jeu de Paume. L’anno seguente, Emanuele Sarmiento dona una serie di dipinti al
Musée des Beaux-Arts di Grenoble. Nel 1935 Parigi ospita due grandi mostre dedicate
all’arte italiana, inaugurate da Galeazzo Ciano e Albert Lebrun, il Presidente della
Repubblica francese: De Cimabue à Tiepolo e L'Art italien du XIX et du XX siècles.
Parte delle opere moderne esposte vengono offerte dal senatore Borletti al Jeu de
Paume. Nel 1936, infine, il conte Sarmiento dona un secondo e ultimo gruppo di
dipinti al comune di Parigi.
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4 mandragora
4 24 ore motta cultura
3 giunti
3 carlo cambi
2 mazzotta
classifica>>
Il primo grande merito di questa mostra è quindi quello di aver riscoperto circa cento
opere d’arte italiane, conservate -salvo rare eccezioni- nei depositi dei musei francesi
e inizialmente nascoste per far dimenticare l’attrazione che l’Italia fascista esercitò su
numerosi esponenti politici francesi di quegli anni. Le due mostre parigine del 1935
devono molto a Henri de Jouvenel, ambasciatore francese a Roma tra il 1932 e il
1933. L’occupazione fascista dell’Etiopia nell’autunno del 1935 difficilmente avrebbe
potuto realizzarsi senza l’avallo del primo ministro francese, Pierre Laval. Non c’è da
stupirsi quindi nel ritrovare questi personaggi ancora al potere durante gli anni del
regime di Vichy, ed è d’altronde in quegli stessi ambienti che si propaganda un ideale
di Europa unita sì, ma sotto il controllo nazista.
Il ritratto di Mussolini di Yves Brayer del 1934, autografato dallo stesso Duce, viene
comprato dallo Stato francese per esser esposto nei locali dell’ambasciata. È l’unica
opera francese, accanto ai dipinti di Campigli, Carrà, Fillia, De Pisis, Severini,
Sironi, Tozzi, o ancora della moglie di Marinetti, Benedetta Cappa. Nessuna opera
allude visivamente al fascismo, ma tutte rientrano in un quadro politico ben definito.
Come spiega Catherine Fraixe, “questa mostra vuole ricordare l’uso politico delle
immagini, come esse contribuiscano alla definizione di una comunità culturale, perfino
razziale”.
L’efficacia di questo filone della propaganda fascista, anche in un paese meno
sbilanciato a favore di Mussolini come la Gran Bretagna, è testimoniato da un articolo
a firma di T.W. Earp sul New Statesman del 4 gennaio 1930. Earp commenta così la
mostra dei capolavori dell’arte italiana voluta a Londra: “Quali che siano le smorfie
che può ispirarci il fascismo, questo paese sarà per sempre debitore al governo
italiano”.
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L’esaltazione del talento diplomatico di Mussolini e del regime fascista non è certo
l’obiettivo della mostra di Bourges; il suo primo intento è piuttosto di ricordare alla
coscienza repubblicana gli errori del proprio passato. Ma, nel percorrere le due piccole
sale, è l’importanza dello studio del legame tra politica e arte che appare veramente
evidente. Perché, se è vero che la bellezza non governa certo il mondo, è altrettanto
innegabile che i politici vi fanno ancora oggi continuamente ricorso per manipolare
l’opinione pubblica.
Viene da chiedersi, ad esempio, se l’acquisto di un crocifisso ligneo di dubbia
autografia michelangiolesca per oltre tre milioni di euro e l’immediata tournée
organizzata per presentarlo in tutta Italia siano dettati da un interesse sincero nei
confronti del patrimonio culturale italiano o se non si tratti piuttosto di uno slogan che
serve solo a coprire una gestione poco oculata delle ricchezze del nostro paese.
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Balla all’Ara Pacis
christian omodeo
mostra visitata il 13 febbraio 2010
dal 21 gennaio al 20 febbraio 2010
Les artistes italiens au service de la propagande fasciste. Les donc d’œuvres
italiennes aux musées français (1932-1936)
La Box - Ecole Nationale Supérieure d’Art
9, rue Edouard Branly - 18006 Bourges
Info: tel. +33 0248247870; box.ensa-bourges.fr
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Jean Tulard
© RF / A. Fargier
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Tout arrive !
par Arnaud Laporte
du lundi au vendredi de 12h à 12h30 et de
12h50 à 13h30
@ contact présentation aujourd'hui agenda à venir archives
émission du mardi 9 février 2010
L'Empire par Jean Tulard
En première partie, dans ce Tout arrive!:
- Arnaud Cathrine nous présente son
nouveau roman "Le journal intime de
Benjamin Lorca" (éditions Verticales)
- le réalisateur russe Nikita Mikhalkov nous
parle de son nouveau film "12" qui sort le 10
février.
- Catherine Fraixe nous présente l'exposition
"Les Artistes italiens au service de la
propagande fasciste" à la Box de Bourges
jusqu'au 20 février.
- et enfin l'agenda et le disque du jour : "Gare
au loup" tiré de l'album des BB brunes "Nico
teen love".
En seconde partie, à l’occasion de réédition
augmentée du « Grand Empire 1804-1815»,
l'historien Jean Tulard nous accorde un
joyeux entretien avec, autour de la table,
Zahia Rahmani, François Angelier et Pascal
Ory.
Avec beaucoup d’humour, il évoque d'abord sa
passion de jeunesse pour les westerns sur
grand écran (le libérant des Vêpres obligées et
ennuyeuses du dimanche), ce qui l’a conduit
quelques décennies plus tard à déclarer cette
flamme sous la forme d’un « Dictionnaire
amoureux du cinéma » (Plon).
Le cinéma qui nous ramène à celui dont on parle aujourd’hui, Napoléon Bonaparte, figure hégémonique
du septième art puisqu'il y a plus de 250 films à son effigie. Certes, il a inspiré et fasciné de nombreux
réalisateurs mais l’historien, lui, se doit de « rester froid » nous précise Jean Tulard, demeurer au
service de la vérité, éviter tout jugement de valeur.
Au cœur de notre sujet donc : l'Empire, la domination de la France sur l’Europe par son poids
démographique, sa langue, mais aussi rappelons-le une période où la Franc Maçonnerie fleurissait au
sein des élites européennes.
Les enjeux économiques, le rôle de la culture et son académisme sont d’autres points abordés dans la
suite de cette discussion sur l'Empire.
Pour conclure, Jean Tulard nous livre enfin un regard contemporain sur l’actualité où il croit déceler
comme une nostalgie pour cette période.
Invités
Arnaud Cathrine. Ecrivain.
Nikita Mikhalkov. Réalisateur.
Catherine Fraixe. Commissaire d'exposition.
Jean Tulard. Historien.
des livres à découvrir
Arnaud Cathrine
Le journal intime de Benjamin Lorca
Verticales-Phase deux - 2010
Pour évoquer la mémoire de l'écrivain Benjamin Lorca, deux amis, un frère et une excompagne
prennent successivement la parole. Quatre voix qui se complètent ou se
diffractent, à rebours des quinze années qui nous séparent de sa mort tragique. La
découverte d'un journal intime que le disparu a laissé derrière lui ravive en eux la
tentation de saisir enfin cet être si fuyant, égaré, insaisissable. Les quatre narrateurs
trouveront-ils une quelconque révélation dans ces écrits jamais publiés ? L'envers d'une
personnalité, la face cachée de Benjamin ? Tous ne prendront pas la même décision -
trahir ou non cette intimité posthume - mais chacun découvrira en chemin quelques
vérités sur lui-même, plus ou moins apaisantes.
- 4e de couverture -
Jean Tulard
Le Grand Empire, 1804-1815
Albin Michel - 2009 (1ère éd. 1982)
En 1811, l’Empire napoléonien englobe la moitié de l’Europe ; l’autre moitié, Espagne et
Portugal soutenus par l’Angleterre exceptés, n’ose s’opposer à lui. Rome, Bruxelles,
Amsterdam, Hambourg, Cologne sont villes françaises. L’empereur décide du destin des
Allemands, des Italiens, des Suisses et de la majeure partie de l’ancienne Pologne ; son
frère aîné règne à Madrid cependant qu’un maréchal français est choisi par le roi de
http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/toutarrive/fiche.php?diffusion_id=81428
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Seuil - 18 mars 2010
> Théâtre pour rire: de Labiche à Jarry
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Omnibus - Septembre 2007
> Photogénie du désir : Michael Powell et
Emeric Pressburger, 1945-1950
Natacha Thiéry
Presses universitaires de Rennes - 5 janvier
2010
04/05/10 12:09
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France-Italie : les artistes et le fascisme - L'Oeil - n° 621 - Fév... http://www.artclair.com/oeil/archives/docs_article/71898/franc...
Mardi 04 mai 2010
Ensa/la box, Bourges (18). Jusqu’au 20 février
2010
France-Italie : les artistes et
le fascisme
L'Oeil - n° 621 - Février 2010
L’école des Beaux-Arts de Bourges aborde un thème sensible : « Les artistes italiens au service de la
propagande fasciste », tout en évoquant une période historique peu connue des relations franco-italiennes.
De 1932 à 1936, les autorités culturelles françaises manifestent soudainement un vif intérêt pour les
artistes célébrant l’Italie fasciste. Un ensemble de toiles de peintres célèbres, tels Carrà, Severini ou
Tozzi, offerts en 1932 par un collectionneur milanais, permet l’ouverture d’une salle d’art italien
contemporain au musée du Jeu de Paume, à Paris.
Cette initiative coïncide avec une décision politique importante : la signature en 1933 du « Pacte à quatre » entre la
France, la Grande-Bretagne, l’Italie et l’Allemagne, avec l’espoir de maintenir cette dernière au sein de la Société des
Nations. Hitler vient d’accéder au pouvoir et, sinistre ironie, les quatre mêmes, Daladier, Chamberlain, Mussolini et Hitler,
signeront les accords de Munich cinq ans plus tard.
Cette même année 1933, le musée des Beaux-Arts de Grenoble s’enrichit de toiles d’artistes comme Tozzi ou Filippo de
Pisis. La politique de rapprochement entre l’Italie et la France, présentée comme le résultat naturel d’une communauté
de culture entre deux nations latines, trouve son apogée avec les accords Laval-Mussolini de 1935. Paris accueille alors
de nombreuses expositions à la gloire de l’Italie fasciste.
Contrairement à l’art nazi, soumis aux diktats d’une culture rigide, l’art produit en Italie durant la dictature de Mussolini
est multiforme. Les œuvres visibles à Bourges, qui toutes proviennent des collections publiques françaises, en sont une
convaincante illustration. La première explication qui vient à l’esprit est que le Duce n’est pas, comme Hitler, un peintre
raté. Plus attentif à l’architecture qu’aux arts plastiques, sa mégalomanie le pousse à exiger des artistes un art
audacieux de haut niveau, vitrine de la culture italienne, en contradiction évidente avec une autre exigence du fascisme :
un art accessible à tous.
In fine, seule la glorification du régime importe, quelles que soient les stratégies, parfois opposées, adoptées par les
artistes. Cette exposition rappelle aussi le rôle actif joué par les musées français dans la promotion de la culture fasciste
italienne en France. Un sujet rare et courageux.
Légende photo
Inauguration de l’exposition d’art italien, Août 1935 - Jeu de Paume, Paris - © Dezarrois
189
Colin Cyvoct
Voir
« Les artistes italiens au service de la propagande fasciste », école nationale supérieure d’art de Bourges, la
box, 7, rue Édouard-Branly, Bourges (18), www.ensa-bourges.fr, jusqu’au 20 février.
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évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
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évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
191

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 57.
l’actualité des enseignants sur le site de l’ensa.
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annexe 58.
liste des publications de la galerie la box.
| : : : : : : : : |
la box _éditions catalogues et cds
Premières éditions 1990/1994 (feuillets A3 - 4 pages):
Mâkhi Xenakis (1993), Hans Van Den Ban (1992), Olivier Mosset (1994), Hélène Agofroy (1991),
Bernard Moninot (1992), Patrick Mellet (1991), Balthasar Burkhard (1996), Frédérique Lucien
(1996), Konrad Loder (1992), Bill Viola (1990), Raymonde April (1995), Urbanisme et art
contemporain «L’art renouvelle la ville» (1993), Peter Campus (1993), Clément Borderie et Patrick
Fleury (1994), Piotr Kowalski (1994), Muntadas(1993), Jean Clareboudt & Yan Pei-Ming (1993), Guido
Biasi (1994), François Bouillon (1994), Daniel Dezeuze (1996), Pierrick Sorin (1994),
Sara Holt (1992), Nathalie Gagnol & Rémi de Larminat (1995). 1 €
Petites éditions 1994/1995 :
Thomas Shannon, Anna Selandel, Jackob Gautel, 6 €
Jason Karaïdros, Jiro Nakayama, Louise Bourgeois, Bernhard Rüdiger
Catalogue Marie Legros (épuisé) n°ISBN 2-910164-04-7 6 €
12 pages
Texte : Hubert Besacier, traduit en anglais
Exposition du 2 au 25 mai 1996
CD Maurizio Nannucci (épuisé) n°ISBN 2-910164-15-2 15 €
Exposition du 30 mai au 27 juin 1996
Livre d’artiste Régis Pinault (épuisé) n°ISBN 2-910164-16-0 6 €
Exposition du 10 octobre au 1er novembre 1996
Catalogue Julije Knifer (épuisé) n°ISBN 2-910164-17-9 6 €
16 pages
Texte : Hubert Besacier, traduit en allemand
Exposition du 7 novembre au 6 décembre 1996
Catalogue Claire Maugeais n°ISBN 2-910164-18-7 6 €
12 pages
Textes : Philippe Vergne, Jean-Philippe Vienne
Exposition du 13 décembre 1996 au 17 janvier 1997
Catalogue Pascal Pinaud n°ISBN 2-910164-16-0 18 €
64 pages
Textes : Dominique Abensour, Noël Dolla, Jean-Marc Prévost, traduits en anglais
Édité en coproduction avec :
Le Centre d’art contemporain de Castres,
Le Quartier à Quimper et le Centre d’Arts plastiques de Saint-Fons
Exposition du 4 au 27 avril 1996
Catalogue Sylvie Ungauer n°ISBN 2-910164-19-5 6 €
12 pages
Texte : Philippe Régnier, traduit en anglais
Exposition du 13 au 28 mars 1997
Catalogue Isabelle Lévénez (épuisé) n°ISBN 2-910164-20-9 6 €
12 pages
Texte : Philippe Piguet, traduit en anglais
Exposition du 3 au 18 avril 1997
Catalogue Johan Creten n°ISBN 2-910164-21-7 6 €
14 pages
Texte : Nathalie Viot, traduit en anglais
Exposition du 1er au 16 mai 1997
CD Michel Aubry (épuisé) 7 €
Édité en co-production avec : CD + Livre : 35 €
L’Institut International de Musique Electroacoustique de Bourges
Il est accompagné de l’ouvrage Symétrie de Guerre
Réalisé par Michel Aubry et Rémo Guidieri
140 pages, traduit en anglais
En coproduction avec :
La Galerie Jean-François Dumont à Bordeaux - Les Éditions Sainte Opportune à Bruxelles
Exposition du 29 mai au 11 juin 1997
193

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Catalogue Liliana Moro n°ISBN 2-910164-12-8 6 €
16 pages
Texte : Hubert Besacier, traduit en anglais
Exposition du 19 juin au 4 juillet 1997
Catalogue Christian Robert-Tissot 25 €
122 pages
Texte : Catherine Quelloz, traduit en anglais
Édité en coproduction avec :
Le MAMCO à Genève
Le CAN à Neuchâtel
Le Consortium à Dijon
La galerie Xippas à Paris
La galerie Mdj à Neuchâtel
La galerie Georges Verney-Carron à Villeurbanne
La galerie Biever Risch au Luxembourg
Exposition du 4 décembre 1997 au 16 janvier 1998
Catalogue Bernard Piffaretti (épuisé) n°ISBN 2-910164-13-6 16 €
68 pages
Textes : Christian Bernard, Jean-Marc Huitorel, Emmanuel Latreille, Bernard Piffaretti,
Jean-Philippe Vienne, traduits en anglais
Édité en coproduction avec :
Le FRAC Bourgogne
La galerie Jean Fournier à Paris
La galerie Beaumont au Luxembourg
L’Atelier Cantoisel à Joigny
Exposition du 29 janvier au 20 février 1998
Catalogue Elmar Trenkwalder n°ISBN 2-910164-14-4 6 €
12 pages
Textes : Jean-Philippe Vienne, Peter Weiermair
Exposition du 9 avril au 1er mai 1998
CD Pascal Broccolichi n°ISBN 2-910164-16-0 8 €
Texte : Thierry Davila
Exposition du 14 mai au 7 juin 1998
Catalogue Delphine Coindet n°ISBN 2-910164-15-2 6 €
12 pages
Texte : Philippe Régnier, traduit en anglais
Exposition du 18 juin au 5 juillet 1998
Livre d’artiste Peter Downsbrough, A tale of the space between 16 €
Édité en coproduction avec :
Adélie/Jean-Michel Ponty, Limoges
La librairie Tropismes, Bruxelles
Exposition du 8 octobre au 20 novembre 1998
Catalogue Béatrice Cussol n°ISBN 2-910164-17-9 8 €
56 pages
Textes : Bernard Lamarche-Vadel, Jean-Philippe Vienne, traduits en anglais
Édité en coproduction avec :
La Galerie Beaubourg à Vence
La Galerie Rachlin-Lemarié à Paris
Exposition du 9 décembre 1998 au 15 janvier 1999
Catalogue Stéphane Steiner n°ISBN 2-910164-18-7 6 €
12 pages
Textes : Catherine Macchi, Maxime Matray, traduits en anglais
Édité en coproduction avec la Galerie MDJ à Neuchâtel
Exposition du 9 décembre au 15 janvier 1999
CD Steven Parrino, Electrophilia Live 99 6 €
Édité en co-production avec le Consortium à Dijon
Exposition du 25 mars au 23 avril 1999
CD Nathalie David/Cécile Bart n°ISBN 2-910164-19-5 16 €
Textes : Jean-Philippe Vienne, Nathalie David
Édité avec le soutien du Kulturbehorde, Hambourg
Exposition du 6 mai au 6 juin 1999
194

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Catalogue Cécile Pitois n°ISBN 2-910164-20-9 6 €
12 pages
Texte : Anastassia Makridou-Bretonneau, traduit en anglais
Exposition du 10 juin au 2 juillet 1999
Catalogue Le Big Crunch 2 n°ISBN 2-910164-22-5 6 €
52 pages
Texte : Richard Leydier
Exposition du 27 janvier au 25 février 2000
CD Luc Kerléo 8 €
Exposition du 1er juin au 30 juin 2000
Catalogue Simone Decker n°ISBN 2-910164-23-3 6 €
poster + 4 pages
Texte Jean-François Taddei
Exposition du 2 décembre 1999 au 15 janvier 2000
Catalogue Lena Golovina n°ISBN 2-910164-24-1 6 €
24 pages
Textes : Cyril Jarton, Philippe Régnier, traduits en anglais
Exposition du 9 mars au 12 avril 2000
Catalogue Pierre Thoretton n°ISBN 2-910164-25-X 6 €
16 pages
Texte : Philippe Régnier, traduit en anglais
Exposition du 19 avril au 24 mai 2000
Catalogue Pierre Faure, In the common stream n°ISBN 2-910164-27-6 8 €
32 pages
Texte : Estelle Pagès, traduit en anglais
Entretien : Pascal Beausse, Nathalie Giraudeau
Édité en co-production avec le Centre culturel F. Mitterand de la Ville de Beauvais
Exposition du 15 fevrier au 16 mars 2001
Catalogue Ernest T, Opéra - 20 €
178 pages
Texte : Yannick Miloux
Co-édité avec :
Le FRAC Limousin, Limoges
Le FRAC Bourgogne, Dijon
La Synagoue de Delme, Delme
Exposition du 6 au 10 mars 2001
Catalogue Bureau d’études, Bilan (Epuisé) - 134 pages 10,50 €
Texte : Bonaccini_fohr_fourt, Sylvie Boulanger, Pascal Yonet, Caroline Maestrali
Édité en co-production avec Histoire & anthropologie, CNEAI, Chatou
Exposition du 31 janvier au 22 février 2002
Catalogue Contrôle technique – travaux des étudiants de 5 e année 2002/2003 - 56 pages 6,50 €
Texte : Céline Riotte et les étudiants
Exposition du 26 juin a 10 juillet 2002
CD Vincent Eplay/Samon Takahashi, plasm Hapax II n°ISBN 2-910164-28-4 8 €
Concert donné à l’occasion des expositions
Insonacson de Vincent Epplay et Perfect life de Samon Takahashi
Enregistrement live en la Chapelle des Beaux-arts de Bourges le 10/04/2002
Exposition du 9 au 26 avril 2002
CD Éric Maillet, Ready mixed n°ISBN 2-910164-30-6 12 €
Exposition du 9 mai au 4 juin 2003
Catalogue Cécile Desvignes n°ISBN 2-910164-29-2 8 €
Texte : Pierre-Marc Biasi
Édité en co-production avec le Service culturel de Tours
Exposition du 2 au 24 mai 2002
Catalogue Tous à table! 6 €
32 pages
Textes : Nicolas Hérubel, Kathy Alliou, traduits en anglais
Exposition du 12 avril au 12 mai 2003
195

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Catalogue Jean-Luc Verna, Vous n’êtes pas un peu beaucoup maquillé ? Non 28 €
96 pages
Textes : Yves Adrien, Éric Troncy, Claire Bercher
Edité en co-production avec le centre d’art contemporain à Ibos
Exposition du 23 janvier au 7 février 2003
Catalogue Pause au Logis 6 €
66 pages
Textes des artistes (étudiants de l’école)
Exposition du 17 au 30 mai 2002
Tanja Ostojic Strategies of Success / Curators Series 2001-2003 n°ISBN 2-910164-32-2 10 €
144 pages
Textes : Marina Grzinic, Suzana Milevska, Tanja Ostojic, traduits en anglais et en serbe
Exposition du 8 octobre au 5 novembre 2003
Julie-C. Fortier There’s No Place Like Home n°ISBN 2-910164-33-0 18 €
162 pages
Texte : Jacinto Lageira, traduit en anglais
Exposition du 17 décembre 2004 au 19 janvier 2005
Julie-C. Fortier The end (Dépôt) 10 €
Dessins : Marc Lizano
Publication réalisée avec le concours de la Galerie Art & Essai, Université Rennes 2
et du Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Bretagne
dans le cadre de l’exposition «The end» du 16 novembre au 16 décembre 2005
Kristina Solomoukha Les principes ne sont pas négociables n°ISBN 2-910385-36-1 15 €
82 pages
Textes : Vincent Labaume, Marianne Lanavère, Judicaël Lavrador, traduits en anglais et en allemand
Édité en co-production avec :
Le Frac Centre, Orléans
Le Frac Basse-Normandie, Caen
La Galerie Martine et Tibault de la Châtre, Paris
Exposition du 19 décembre 2002 au 15 janvier 2003
Critical Art Ensemble L’Invasion Moléculaire n°ISBN 2-910164-34-9 8 €
152 pages
Traduit de l’anglais en français par : Sandra Bédié-Valérian aka Art-Act
Les formes du délais Marie Cozette • Keren Detton • Julie Pellegrin
Programmation curatoriale de la Box de décembre 2005 à juillet 2006 15 €
152 pages - n°ISBN 978-2-910164-34-9
Conception graphique : Regular - Traduction : Chloé Pellegrin, John Tittensor
Diffusion : Les presses du réel-Dijon
Ingrid Luche I Got The - Auteurs : Jérôme Diacre, Joseph Mouton, Eric Troncy
176 pages - n°ISBN 978-2-35145-055-0 20 €
Edition : Un, Deux… Quatre éditions (Clermond-Ferrand)
Partenariat : Air de Paris, L’appart (Poitiers), La Box, Le Confort Moderne, La Salle de Bains
(Lyon), Le Transpalette
[TT]RIOREAU BP 297 - 9, rue Edouard Branly, 18006 Bourges cedex - Auteurs : Frédéric Bouglé,
Emmanuel Decouard, Jérôme Duvigneau, Alice Lagarda, Renaud Rémond er Christian Ruby.
56 pages - n°ISBN : 978-2916545-20-2
Edition : MONOGRAFIK (Blou, Saumur) 30 €
Karina Bisch - Album 2005-07 - Auteurs : Claire Le Restif, Claire Jacquet, Yann Chateigné,
Maaike Gouwenberg, Daniel R. Gould, Maxime Thieffine, Marianne Lanavère. Traductions : Alessandra
Bellavita, Karina Bish et Nicolas Chardon
92 pages - n°ISBN 978-2-917053-04-1 18 €
Edition : it:Éditions :
Partenariat : la box, Nosbaum & Reding, Le Crédac
RESITUATION Estelle Nabeyrat • Frédéric Maufras
Programmation curatoriale de la box d’octobre 2006 à juillet 2007 10 €
76 pages - n°ISBN 978-2-910164-50-8
Conception graphique : James Bolton - Traduction : Benedicte Delay, John Tittensor
Diffusion : R-Diffusion - Strasbourg
196

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
De l’école d’art à l’engagement artistique 20 €
236 pages - n°ISBN 2-9506768-7-1 - Edition : AICA Press
Conception graphique : Stéphane Tanguy - Traduction avec le concours du CNL/Centre national du livre
CONCEPT AVENTURE Revue
Programmation curatoriale de la box d’octobre 2008 à juillet 2009
par Solenn Morel • Elfi Turpin
4 revues sous enveloppe plastique - n°ISBN 2-910164-52-7 GRATUIT
Conception éditoriale : Solenn Morel, Claire Moreux et Elfi Turpin
Conception graphique : Claire Moreux
Yann Sérandour - Inside the White Cube
Edition palimpseste Edition limitée
88 pages - n°ISBN 978-3-03764-043-2
Conception éditoriale : Yann Sérandour et Jérôme Saint-Loubert Bié
Design : Jérôme Saint-Loubert Bié
Edition : Christoph Keller Editions publié par JRP/Ringier disponible aussi aux Presses du réel
En coédition avec gb agency (Paris)
Publication réalisée avec le concours du Centre National des Arts Plastiques, du Ministère de la
Culture et de la Communication et le soutien : des Amis du Palais de Tokyo, Christophe Daviet-
Thery (Paris), la box, FRAC Bretagne, et Musée de l’Objet (Blois).
La peinture est presque abstraite - Edition analogues
Xavier Drong - Olivier Gourvil - Geoffroy Gross - Jane Harris -
Richard Kirwan - Nicolas Royer - Daniel Sturgis - Claude Termin-Vergez 20 €
88 pages - n°ISBN 978-2-35864-008-4
Conception graphique : Emmanuel leroy et Olivier Mary
Textes : Lucile Encrevé et David Ryan
Diffusion/Distribution : Les Presses du réel
Avec le concours de : Transpalette, lieu d’art contemporain, friche culturelle l’antre-peaux,
Bourges. Le Ministère de la Culture et de la Communication, DRAC Centre, l’ENSA de Bourges,
Camberwell College of Arts, University of Arts, London, l’Ecole regionale des beaux-arts de Valence.
COLOCATION Nicolas Audureau • Elena Yaichnikova
Programmation curatoriale de la box d’octobre 2007 à juillet 2008
Marie-Jeanne Hoffner PLANS - Auteurs : Marie-Ange Brayer, Joana Nives, David Sanson
N°ISBN 978-2-918450-05-4
Conception graphique : Alex Balgiu 18 €
Edition : ROVEN (Paris) - Diffusion : les presses du réel
Partenariat : Région Poitou-Charente, Espace Art contemporain de la Rochelle, La Box - ENSA de
Bourges, Le Point Ephémère, Ecole Municipal de Châteuroux, Musée Régional d’Art du Languedoc-
Roussillon à Sérignan.
Cécile Beau Edition + Cd (Rumeur) - Textes : Juliette Valéry, Emile Soulier, Aurélien Mole
N°ISBN 978-2-918450-05-4
Conception graphique : Fabien Mahet 13 €
Partenariat : Région Poitou-Charente, Espace Art contemporain de la Rochelle, La Box - ENSA de
Bourges, Station Mir.
Les belles images Cycle d’exposition organisé par Céline Poulin, en collaboration avec Julie
Pagnier, Marc Bembekoff, Grégory Castéra et Tony Regazzoni
Programmation curatoriale de la box dnovembre 2009 à mai 2010 visible sur www.lesbellesimages.net
Qui admirez-vous ?
Programmation curatoriale de la box de janvier à mai 2011 GRATUIT
par Isabelle Le Normand et Florence Ostende
Conception éditoriale et graphique : Isabelle Le Normand et Florence Ostende
Rodolphe Huguet Monographie ISBN : 978-2-9165-4571-4
Conception graphique : Régis Glaas, avec la complicité de Pascal Beausse, critique d’art.
288 pages
Edition coproduite dans le cadre de sa résidence à la box au printemps 2004
Gyan Panchal - Auteurs : Simone Menegoi, Joana Nives
N°ISBN 978-2-917855-11-9 16 €
Conception graphique : Regular
Edition : Editions B42 - Diffusion : Le comptoir des Indépendants, Les Belles Lettres
Produit par la Galerie Frank Elbaz, avec le concours de la Galerie Edouard Manet - Ecole
municipale des Beaux-Arts de Gennevilliers, La Box - ENSA de Bourges, Le Spot - Centre d’Art
contemporain - Le Havre
197

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
| : : : : : : : : |
cartes postales 0,50 €
Frédérique Lucien
Balthasar Burkhard
Pascal Pinaud
Marie Legros
Maurizio Nannucci
Régis Pinault
Julije Knifer
Claire Maugeais
John M Armleder
Sylvie Ungauer
Isabelle Lévénez
Johan Creten
Michel Aubry
Liliana Moro
Cercle Ramo Nash
Elmar Trenkwalder
Bernard Piffaretti
Delphine Coindet
Pascal Broccolichi
Stéphane Steiner
Béatrice Cussol
Peter Downsbrough
Lena Golovina
Cécile Pitois
| : : : : : : : : |
auto-collant 1,50 €
Christian Robert-Tissot, NOBODY’S COOL
| : : : : : : : : |
éditions originales d’artistes à tirage limité, signées et
numérotées
Olivier Mosset
Coffret bois composé de 8 sérigraphies originales, 70 x 70 cm
Édité à 30 exemplaires
John M Armleder, Les murs peints
Une édition dans un coffret-bois composé de 12 sérigraphies originales, 50 x 50 cm
Édité à 30 exemplaires
Peter Downsbrough, BUT & join
Deux éditions dans un coffret bois composé de 4 sérigraphies originales
21 x 100 cm sur carton
Édité à 2 x 16 exemplaires
| : : : : : : : : |
la box _bourges
école nationale supérieure d’art
de bourges
_9, rue édouard-branly
_BP 297
_F 18006 bourges cedex
_tél./ fax. +33 (0)2 48 24 78 70
_la.box@ensa-bourges.fr
_www.ensa-bourges.fr
198

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 59.
localisation des lieux de stage.
par nombre d’étudiants
1
1 > 5
5 > 10
> 20
199
Région parisienne

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 60.
résidence de l’atelier raum.
LA VILLE MOLLE
une coproduction de La Box/Ecole Nationale Supérieure d’Art de Bourges, le Conseil Régional du Centre, Le Fond
Régional d’Art Contemporain du Centre et avec le soutien de la ville de Bourges (18).
un projet de l’atelier RAUM. réalisé en résidence à LA BOX, à Bourges. tous droits réservés RAUM. 2010
RAUM. 34 rue Paul Bellamy, 44000 Nantes, France - Tel. 02 49 44 53 06 – Fax. 09 72 11 61 49 Mail : contact@raum.fr www.raum.fr
200
Descriptif technique.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
LA VILLE MOLLE.
Concept.
Un implant (matelas d’eau) de 3m x 2m35 est « glissé » sous la
surface du pavé afin de rendre le sol mou et dynamique.
Une vidéo de l’installation est visible sur notre site web www.raum.fr
rubrique résidence la box ou directement sur :
http://raum.fr/index.php?/divers/workshop-la-box/
Installation.
Temps 1. Une surface pavée de 4m x 3m25 est « déposée »
et entreposée à quelques mètres (à la manière de travaux de
voirie sur différents réseaux).
Temps 2. Au centre de cette surface où le pavé à été enlevé, le
sol sabloneux sur lequel les pavés sont installés est creusé sur
une surface de 3m x 2m25.
Le sable est évacué (il sera remis en place après la biennale
d’art contemporain de Bourges).
Temps 3. L’implant est disposé dans le trou et rempli d’eau
(prévoir citerne d’eau de 1,3 m3, cette eau sera récupérée par
citerne au démontage).
Il est ensuite protégé par le géotextile.
Temps 4. Les pavés sont nettoyés puis collés sur la membrane
souple, qui sera disposée sur l’implant.
Planning.
8-9-10 novembre 2010 :
- préparation du workshop avec les étudiant (1/2 journée)
- réunion de préparation avec les services municipaux. (1réunion)
11-12-15 novembre 2010 :
- Temps 1 et 2 (dépose pavé et décapage sable), durée à définir
lors de la réunion de préparation avec les services techniques.
15-16-17-18 novembre 2010 :
-workshop avec les étudiants, installation sur site.
RAUM. 34 rue Paul Bellamy, 44000 Nantes, France - Tel. 02 49 44 53 06 – Fax. 09 72 11 61 49 Mail : contact@raum.fr www.raum.fr
201

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Situation du projet
Le projet se situera sur une des «dilatations» de la rue de Mirebeau.
L’emplacement privilégié (1) sera au croisement de la rue de Mirebeau et de la rue Bourbonnoux,
face à la place, à l’endroit où la rue est la plus large afin de placer l’installation sur un côté en laissant
ainsi le passage pour les voitures (livraisons...).
Le deuxième choix, si le premier s’avère impossible se trouve au croisement de la rue de Mirebeau
et de la rue Calvin.
Lors de la réunion de préparation qui aura lieu avec les services techniques, une visite sur site devra
être effectuée afin de choisir l’implantation en fonction du passage des réseaux et des diverses
contraintes techniques relatives aux voiries publiques.
2
Rue de Mirebeau
RAUM. 34 rue Paul Bellamy, 44000 Nantes, France - Tel. 02 49 44 53 06 – Fax. 09 72 11 61 49 Mail : contact@raum.fr www.raum.fr
202
1

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Descriptif technique du projet :
RAUM. 34 rue Paul Bellamy, 44000 Nantes, France - Tel. 02 49 44 53 06 – Fax. 09 72 11 61 49 Mail : contact@raum.fr www.raum.fr
203

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 61.
catalogue des petites formes concertées.
l’École Nationale Supérieure
d’Art de Bourges
Les Petites Formes Concertées
3
204

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
INTENTIONS DU LABORATOIRE : HERE IS ENDLESSNESS SMEWHERE ELSE,
HERE IS ENDLESSNESS SOMEWHERE ELSE
205

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 62.
regard croisés #1.
cinema
Regards croisés
partenariat Maison de la Culture - scène nationale
et l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Bourges
Marie Vermillard, réalisatrice et enseignante à l’ENSA invite deux jeunes réalisateurs,
Sophie Letourneur et Mikhaël Hers qui portent à travers leurs films un regard sur leur
génération….
Parallèlement à cette programmation dans la salle de cinéma, cinq élèves de l’ENSAB
proposeront des installations vidéo dans les loggias ( 1er étage de la Maison de la Culture.)
Pour clôre ce temps fort, une rencontre avec les deux réalisateurs est organisée le mardi 8
février à 20h30. Salle Etève l’entrée est libre et destinée à tous les spectateurs qui auront
vu les films au cours de la semaine.
Pam a 20 ans. Sa bande de copines se retrouve toujours sur
le canapé du Ranch, l’appart qu’elle partage avec Manon.
Discuter, boire, fumer, danser : c’est de leur âge, mais arrive
le moment où l’on a besoin de s’échapper du groupe pour
tracer son chemin.
La cinéaste étonne par son regard presque
anthropologique et sa capacité à capter les
vibrations du rythme quotidien : déambulations
nocturnes et matins blafards, apéros
interminables et départs laborieux, de jour
comme de nuit.
«La Vie au ranch» suscite une sympathie
concentrée et immédiate chez le spectateur, une
vibration à l’unisson de l’âme (...)
Août, Hauts de Seine, dans la banlieue Sud-Ouest de Paris, sept
amis de 25 ans se retrouvent plus ou moins "fortuitement" à
passer quelques jours dans cette ville qui les a vus grandir.
Chacun a ses raisons d'être là : certains y vivent encore, d'autres
y reviennent pour des raisons familiales, d'autres y cherchent
des traces d'une adolescence tenace, d'autres pensent peutêtre
échapper au désoeuvrement ou y trouver l'amour...
«A la fois limpide et étrange, un premier
long métrage touchant sur la fin des amitiés
adolescentes et la jeunesse qui passe»
Avec beaucoup de charme, «Memory Lane» peint
l’ordinaire, le précaire, le presque rien, un
non-dit qui unit ces jeunes gens au spleen
synchrone
206

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
ExPoSitioN Regards Croisés
du 2 au 13 février 2011
Sophie Letourneur et Mikhaël Hers sont deux cinéastes au parcours différent
(l’une a étudié dans une école d’art, l’autre dans une école de cinéma), ils partagent
l’intérêt de mettre en scène la vie et la dissolution d’un groupe de jeunes de leur
génération. Cette individuation, chacun la filme à sa manière, ce qui m’a donné
l’envie de les réunir et de les entendre échanger autour de leurs ressemblances et
de leurs dissemblances.
J’ai voulu, comme une déclinaison de la préoccupation de ces deux cinéastes, présenter
une exposition de travaux d’étudiants de l’Ecole des Beaux Arts de Bourges qui, tous,
évoquent la présence de l’autre :
Le regard curieux de Mia-Hua TAI explore les liens familiaux au sein de sa famille
taïwanaise ou, avec un œil plus « ethnologique », ceux d’une famille française.
Anaëlle PERRET, avec sa petite caméra, révèle la personnalité de ses camarades,
étudiants comme elle. Elle le fait avec légèreté, mine de rien, presque naïvement mais
de façon extrêmement vivante
La juxtaposition de Sarah BETHUNE crée une tension énigmatique. Elle met en rapport
des visages/masques et un temps de l’enfance, un passé imagé : souvenirs d’histoire
individuelle, trace de lieux.
Dans l’installation d’Anne-Cécile DESJARDIN, la mise en espace d’une palpitation
troublante, démultipliée, évocatrice de vie, présence du corps ? cœur qui bat ?…
dégage un effet hypnotique, un sentiment prégnant d’étrangeté.
Le regard distancé et amusé sur ces petits humains/insectes qui ferment leur
parapluie à la queue leu leu de Noriko KOSAWA rappelle le regard de Jacques TATI .
Elle ne connaît ni le nom, ni les films de ce cinéaste, les correspondances de regard
n’ont pas de nationalité.
Et enfin Simon DETERNE figure la trouble correspondance du père et du fils dans un
lieu inchangé. Cette mise en abîme fait un peu froid dans le dos. Il y a de quoi quand
derrière eux ils sentent le regard pesant et scrutateur des ancêtres.
Marie Vermillard, réalisatrice et enseignante à l’ENSA
Exposition du 2 au 13 février 2011 - Maison de la Culture de Bourges
Loggias 1er étage - entrée libre
Maison de la Culture de Bourges - Scène nationale
Place André-Malraux B.P. 257. 18005 Bourges Cedex
www.mcbourges.com - info@mcbourges.com
207

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 62 bis .
regard croisés #2.
espace-volume-image
filmée avec ingrid Luche et
Marie Vermillard
dans le cadre de la proposition de
Regards croisés # 2*
par Marie Vermillard, cinéaste
Étudiants : de 2e à 5e année
nombre de participants : 10
dates : 12/13/14 octobre 2011
Lieu : Maison de la Culture / Bourges
projet : L’image filmée projetée dans
un espace particulier, sur des volumes,
des objets préexistants met en lumière,
en mouvement, transforme la lecture
des formes, construit un dialogue de
deux à trois dimensions.
durant ce workshop nous expérimenterons
dans l’espace de la Maison
de la Culture la projection d’images
préexistantes que les étudiants auront
filmées (ou collectées…) ainsi qu’un
ensemble de formes apportées ou
récupérées sur place. À partir des
matières filmiques et des volumes du
lieu ou des objets mobiles associés,
nous tenteront de construire des situations,
de relire l’espace dans le contexte
particulier de la MCB (avant sa
fermeture pour travaux). Le moment de
rembobiner, de sélectionner, de réinventer
des situations physiques et de
comprendre comment la mise en relation
d’un ensemble d’objets de natures
et d’origines très diverses construit du
sens, tisse certains liens avec évidence
(formelle, symbo–lique, etc.) au risque
d’en taire d’autres.
L’image se projette, s’étire, déborde,
crée du mouvement sur une surface
parfois immobile. L’image éclaire et
ombre, transforme l’espace. L’objet
peut être fonctionnel, symbolique,
il encombre, se contourne, crée un
obstacle ou un support de projection.
Les deux conversent, rivalisent
et s’associent, ce sera l’enjeu de cette
expérimentation dans le contexte spatial
de la MCB et parallèlement au programme
Regard croisés # 2.
présentation : projection des films entre
le 14 et le 18 octobre à la Maison de la
Culture et présentation à partir du 14
octobre du travail des étudiants ayant
participé au workshop.
Rencontre Boccarossa / Zabaleta animée
par Marie Vermillard (dans la salle
estève au RdC) le mardi 18 octobre
après les projections.
François Zabaleta aime les mots, il écrit
des romans, des pièces de théâtre. Il
réalise aussi des films et son cinéma
est imprégné de ce plaisir des mots,
de cette force des mots. dominique
Boccarossa lui peint, il vient de là, son
cinéma vient de là. Leur demander
d’échanger autour de ces hybridations,
des spécificités de leurs choix, des différences/ressemblances
des propos,
de leur appréhension du cinéma de
l’autre, tel est le but de cette rencontre
à la Maison de la Culture de Bourges
en collaboration avec l’ecole nationale
supérieure d’art de Bourges.
Le workshop fera également
l’expérience d’une confrontation :
la mise en rapport d’une image en
mouvement immatérielle avec des
matières, des architectures, expérimentation
des possibilités plastiques et
signifiantes de ces associations.
208
La vie intermédiaire, un film de François
Zabaleta « Visuellement le film
tient de la photo de famille, du romanphoto,
de l’inventaire à la Eugène Atget.
Lieux désertés d’une ville de province,
de région plutôt, acteurs posant dans
des gares, sur des parkings de supermarchés,
devant une centrale nucléaire,
archives noir et blanc, plans fixes
d’aubes brumeuses, route qui défile et,
non pas dessus, mais dedans, avec, une
voix-off qui dit des choses profondes,
rugueuses, quotidiennes, sexuelles, dures,
belles.»
Ab Irato, un film de dominique Boccarossa
« Ab irato est une approche frontale
des choses : les riches/les pauvres,
les rapports de classe, il montre corps et
visages sur lesquels on s’attarde, figures
picturales, stylisées de l’humain, caméra
mouvante, flottante qui saisit le corps et
l’environnement, caméra plastique, hypnotique,
lenteur, contemplation et distanciation,
tout nous amène peu à peu à
une divagation sur le sens. Ab irato est
aussi pure représentation, nous sommes
dans l’image de la chose. Ce refus de
l’effet réaliste sacralise les gestes, les
situations quotidiennes et les métamorphose.»

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 63.
exposition à guichet fermé.
du 10 juin au 10 juillet 2011
12h - 23h
du mardi au vendredi
14h - 23h le week end
Maison de la culture de Bourges, scène
nationale en partenariat avec l’École
nationale supérieure d’art de Bourges
sur une proposition de nicolas Hérubel
Inaugurée en 1963, par andré Malraux,
la Maison de la Culture de Bourges,
l’une des premières du genre, connaitra
en 2011, une nouvelle ère de
travaux de réhabilitation.
La Maison de la Culture poursuit sa
programmation en investissant les
salles de spectacles mises à sa disposition
par la Ville de Bourges : le Théâtre
Jacques-Cœur, l’auditorium et Le
Hublot.
avant cette fermeture pour travaux,
la MCB a proposé aux étudiants de
l’ensa d’intervenir dans tous les
espaces, le petit et le grand théâtre,
leurs loges et leurs régies ainsi que
les dessous de scènes, l’atelier de la
couturière... C’est une occasion pour
chacun de pouvoir adapter son travail à
un lieu défini ou de créer de nouvelles
pièces in situ. pour cela ils utiliseront
différents moyens plastiques tels que la
photographie, la vidéo, l’installation, la
performance…
Ce projet s’est développé dans le
cadre de atelier de Recherche et Création
(aRC), Projectile dirigé par nicolas
Hérubel, enseignant à l’ensa, visant à
« développer des projets possibles ou
impossibles, des intentions modestes
ou ambitieuses (...) où il est question
du rapport entre un travail et un lieu
donné : des espaces appellent des
formes, des formes fabriquent leur
lieu ».
Tous les étudiants de l’école ont été invités
à participer au projet, cependant
la priorité est donnée aux 5e année. Il
est envisagé que certains d’entre eux
passent leur diplôme national supérieure
d’expression plastiques (dnsep)
dans ces lieux.
pour clôre cette expérience, les locaux
investis par les étudiants étant
condamnés, un accrochage des travaux
réalisés sera visible dans les espaces
ouverts au public. Cela permettra un
échange avec la population et leur
montrera comment les étudiants ont
donné un dernier souffle avant sa rénovation.
209

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 64.
projet blacklagoon à l’abbaye de noirlac.
Blacklagoon
Sommaire
Projet & cahier des charges
Abbaye de Noirlac, mars 2010
Justine Dardoise, Mathilde Hiesse, Eloïse Monziès
Sommaire p.2
Projet p.3
Panneaux p.4
Fléchage & signes graphiques p.5
Fléchage & signes graphiques p.6
Fléchage & signes graphiques p.7
Barre de lecture p.8
Plan p.9
Mode d’emploi p.10
Mode d’emploi, suite p.11
Mise en situation p.12
Budget p.13
Devis p.14
Contacts p.15
210

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Projet
Panneaux
Il s’agit de mettre en place, dans le
respect de la narration de Blacklagoon, un
système de fléchage simple, permettant au
visiteur/auditeur, de se repérer dans les lieux
et temps de l’histoire.
Pour cela nous proposons un système de
panneaux de résine transparente, à l’intérieur
desquels seront incrustés les flèches et signes
graphiques utiles au suivi du récit.
Chaque panneau comportera une flèche
colorée, dont la forme et la couleur variera
en fonction du temps à passer dans chaque
lieu et de la vitesse de marche à adopter.
En dessous des flèches, un dégradé de couleur
variant au gré des étapes de la nouvelle aidera
le visiteur à se repérer dans l’histoire.
Créés en résine d’inclusion (transparente), ils présentent l’avantage
d’être légers (2,4kg), résistants aux intempéries, et solides.
Leur transparence permet d’afficher des éléments graphiques
lisibles en s’adaptant au contexte.
Les éléments de l’histoire, et la visite du lieu nous ont permis de
déterminer le besoin d’une vingtaine de panneaux à répartir dans
l’espace de l’Abbaye de Noirlac.
Face Profil Perspective
211

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Fléchage & signes graphiques
L’écoute du récit nous a permis, lors de la visite, de déterminer
trois vitesses de marche.
Des variations graphiques à partir de flèches sont proposées pour
chacune de ces marches :
la première pour une marche lente,
la seconde pour une marche normale,
la dernière pour une marche rapide.
1_
2_
Fléchage & signes graphiques, suite
3_
4_
5_
212

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Barre de lecture
Fléchage & signes graphiques, suite
6_
7_
8_
Calqué exactement sur le rythme de la nouvelle et les emplacements
des panneaux, ce dégradé offre une lecture simple, un repère
compréhensible sans besoin d’explication textuelle permettant au
visiteur de se repérer dans la temporalité du récit.
Il sera composé dans l’ordre des couleurs suivantes :
Noir, bleu, violet, rouge, orange, jaune, vert, turquoise et blanc.
Le repère sur la barre de lecture renseignera le visiteur sur le
moment précis du récit qu’il écoute.
213

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Plan
Rez-de-chaussée
Étage
Mode d’emploi
Format A6 pour distribution au public
Blacklagoon, parcours sonore de Jean Bernard Pouy
Circulation dans l’abbaye de Noirlac
____
Vous rencontrerez au fil de la nouvelle des panneaux fléchés indiquant la direction à prendre.
Leur couleur, liée au dégradé en bas des panneaux, vous situe dans l’abbaye et la narration.
Le dégradé tel qu’il se présente sur les panneaux
Rez-de chaussée Étage
214
3 types de flèches vous
indiquent la vitesse
de marche à adopter :
lent
normal
rapide

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Mode d’emploi, suite
Recto
Verso
Blacklagoon, parcours sonore de Jean Bernard Pouy
Circulation dans l’abbaye de Noirlac
____
Vous rencontrerez au fil de la nouvelle des panneaux fléchés indiquant la direction à prendre.
Leur couleur, liée au dégradé en bas des panneaux, vous situe dans l’Abbaye et la narration.
Le dégradé tel qu’il se présente sur les panneaux
* Les pointillés invitent à prendre l’escalier et changer d’étage.
arrivée
Rez-de-chaussée
Mise en situation
Départ
215
3 types de flèches pour chaque
vitesse de marche à adopter.
lent
normal
rapide
Panneau exemple :
Se diriger lentement vers la droite. La couleur de la flèche et du
curseur sur le degradé signalent la mi-parcours.
Étage
Plan du parcours
____

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 65.
projet de signalétique dans l’école et d’intervention
sur la façade pour les journées portes ouvertes.
appel à projet portes ouvertes
Tous les ans, un appel à projet est
diffusé auprès des étudiants, afin de
réaliser une intervention plastique
sur la façade de l’ensa, ainsi qu’une
signalétique.
Ces projets sont réalisés pour les journées
portes ouvertes.
1/ la signalétique interne de
l’école :
elle doit être un outil permettant de
guider le visiteur
dés la porte d’entrée. Tous les ateliers
et espaces doivent être présentés.
2/ l’animation des façades de
l’école :
Une semaine avant la journée porte
ouverte l’ensa désire créer une animation
de sa façade (intervention sur une
partie des fenêtres)
projets retenus :
2008-2009 :
¬ eun Mi Oh (1)
(signalétique)
¬ Camille Le Houezec
& Jocelyn Villemont (6) (façade)
2009-2010 :
¬ Guillaume etllinger (2)
(signalétique)
¬ pauline Toyer (4) (façade)
2010-2011 :
¬ see-Hui Kim (6) (façade)
1
3
5
6
216
2
4

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 66.
participation des étudiants de l’ensa
aux salons nationaux.
56 e salon de montrouge
http://www.salondemontrouge.fr/
du 5 mai au 1er juin 2011
La sélection du 56e salon.
après une intense pré-sélection (près
de 2 000 dossiers examinés cette
année !), le commissaire artistique,
stéphane Corréard a dressé la liste
définitive des artistes sélectionnés au
56e salon de Montrouge.
epaulé dans ses choix par le collège
critique coordonné par Gaël Charbau,
stéphane Corréard a retenu cette
année 78 artistes dont 3 artistes
diplômés de l’ensa de Bourges :
Romaric hardy, Camille Le
houezec et Jocelyn Villemont.
CATHERINE HOUARD PRÉSENTE
WENJING WANG
Lauréate du Prix ICART 2011
EXPOSITION DU 10 FÉVRIER AU 19 FÉVRIER 2011
VERNISSAGE LE JEUDI 10 FÉVRIER 2011 À PARTIR DE 19H
Originaire de Chine, Wenjing Wang a étudié le journalisme et la photographie
avant d’entrer aux beaux arts de Bourges ou elle élabore un répertoire artistique
autour des thèmes de la mémoire et de l’information.
Lauréate du Prix ICART 2011 décerné à
l’Espace Pierre Cardin le 11 janvier 2011,
Wenjing Wang a été distinguée par un prestigieux
jury composé de personnalités du monde de l’art.
Originaire de Pékin, cette jeune artiste de 27 ans a
étudié le journalisme et la photographie avant
d’entrer à École Nationale Supérieure des Beaux-
Arts de Bourges en 2008 où elle élabore un travail
artistique autour des thèmes de la mémoire et de
l’information.
«Le travail de Wenjing Wang questionne avec
pertinence la capacité des flux d’images,
d’informations, à nous apporter une information
autre que fragmentaire et souvent dénudée de son
contenu. Cette interrogation à la fois très
contemporaine et très poétique renvoie au temps de
la contemplation, de la compréhension du monde
qui n’a guère plus de place dans le temps de l’urgence
que prône notre société de consommation».
Stéphane Doré, Directeur de l’École Nationale
Supérieure d’Art de Bourges.
Galerie Catherine Houard
15 rue Saint-Benoît 75006 Paris
Tél : 09 54 20 21 49. Fax : 01 45 48 47 23
Contact Presse : galerie@catherinehouard.com
La galerie est ouverte du mardi au samedi de 11 h à 19 h.
prix icart 2011
Wenjing Wang
217
jeune création 2011
J. Caldeira, A. Geneste, R. hardy,
S. Plantiveau, W. Wang
exposition internationale d’art contemporain
6 - 13 novembre 2011
Jeune Création, exposition internationale
d’art contemporain, créera à
nouveau l’événement au CenTQUa-
TRe en dévoilant les projets inédits
d’une soixantaine d’artistes internationaux.
peintures, sculptures, photos,
dessins, vidéos, installations et performances
investiront les 2000 m2 des
ecuries. Ce rendez-vous annuel établit
une cartographie de la jeune création
contemporaine émergente, mettant en
lumière la diversité de ses vocabulaires
esthétiques. par une programmation
pointue d’artistes d’une quinzaine de
nationalités qui, pour certains, exposent
pour la première fois en France,
Jeune Création réaffirme cette année
son rôle de dénicheur de talents.
¬ aRTIsTes stéphane albert / Lucia Barbagallo
/ Luc Barrovecchio / Jesus alberto Benitez /
Loïc Blairon / Tania Blanco / elodie Brémaud
/ Marion Brusley / samuel Buckman / Juliano
Caldeira / anaïs de Chabaneix / Jérémy Chabaud
/ sonia derzypolski / estelle deschamp
/ Carole douillard / estrella estevez / Jonas
etter / Régis Feugère / sarah Garbarg / anna
Geneste / Harold Guérin / Lesley Guy / Romaric
Hardy / Margret Hoppe / Marylise Humbert /
Claudia Imbert / Kristina Irobalieva / eléonore
Josso / Michaël Jourdet / Yves Koerkel / Claire
Larfouilloux / Virginie Laurent / erin Lawlor /
Olivier Lemort / Léon Jérémie / Florine Leoni
et sylvain Baumann / Les Frères Ripoulain
(david Renault & Mathieu Tremblin) / dan
Meththananda / Mari Minato / daphné navarre
/ Hyeryne park / aurélie peterschmitt-Lévy /
sandra plantiveau / Benoît pype / Han Ren /
aurore Renaudeau / delphine Renault / Christophe
sarlin / per svensson / Claire Tabouret /
eva Taulois / nicolas Tubéry / Lucille Uhlrich /
Kirill Ukolov / François Valenza / Henri Wagner /
Wenjing Wang / Leïla Willis.

218
évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 67.
exposition tilt.
TWILIGHT
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it is incomplete...
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J&C
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WHAT HAPPENS IN HALIFAX STAYS IN
HALIFAX
TWILIGHT
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PARPAINGS FONDANTS, CARAMBOLAGE
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DOMINO CASCADE
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Landscape
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AUGUST 2007
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FILS ELECTRIQUES
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DESIGNÉS
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évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 68.
exposition : erwin wurm.
One
Minute
MOre
—
erwin wurm
—
A La Box, galerie de l’École nationale
supérieure d’art de Bourges
Une réactivation de l’œuvre Take this
position for one minute sur une proposition
de La Box et Mathilde Hiesse
Le projet
Résolument pluridisciplinaire,
cette exposition se veut ludique,
simple et claire, dans le but de
communiquer et questionner
la relation du public à l’oeuvre.
Elle concerne tous les curieux,
avertis ou non, qui découvriront
à l’occasion une forme d’art
contemporain: la sculpture sociale.
«Chaque homme est un artiste».
C’est ce qu’affirme Joseph Beuys,
artiste allemand à l’origine du
concept de la «sculpture sociale»,
ce que nous voulons avant tout
faire passer dans cette exposition.
À travers elle, nous souhaitons
susciter un intérêt pour l’art et
en transmettre notre amour. Il
est important que chacun puisse
s’approprier l’œuvre par un jeu de
mise en scène.
L’exposition
du
30 septembre
au
23 octobre
2010
L’œuvre exposée, ré-activée
au centre du projet curatorial
Take this position for one minute
est une œuvre proposant au
spectateur de réaliser une
sculpture vivante et d’en devenir
acteur de l’œuvre. Elle se compose
d’un dessin comme protocole de
l’action, d’objets usuels (tels que
des bananes, balles de tennis et
champignons), mis à disposition
pour la réalisation de ces actions,
et d’un socle sur lequel se
positionnera le spectateur/acteur
le temps d’une minute.
L’œuvre prolongée :
approche ludique et interactive
La photographie devient ici
processus de prolongement de
l’œuvre et trace du passage
de chaque nouvel « artistespectateur
».
L’œuvre relue
et réappropriée
La resituer, en définir les enjeux,
avec l’aide de théoriciens invités,
et la déplacer, à travers les
réalisations des artistes invités.
Une série d’évènements viendra
ponctuer l’exposition. Artistes et
théoriciens offriront une relecture
de cette œuvre phare. Take this
position for one minute se verra
alors nourrie par des pratiques
artistiques sœurs ou héritières.
Les interventions qu’artistes et
théoriciens nous proposeront
durant les trois semaines de « One
minute more », permettront une
relecture de l’œuvre que nous
voulons la plus ouverte et diverse
possible.
219
L’œuvre transmise :
grâce à une médiation culturelle
ciblée
L’œuvre commence dès
l’implication physique du
spectateur ; dans ce cadre, un
accueil des publics sera assuré
tout au long de l’exposition par
des médiateurs culturels (étudiants
de l’Ensa Bourges formés pour
l’occasion). Un cycle d’invitations
sera mis en place, pour offrir
des visites spécifiques destinées
aux associations locales, groupes
scolaires, et publics handicapés.
infos pratiques
Du 30.09
au 23.10.2010
Vernissage
le 30.09 à 18 h
9, rue Édouard-Branly
BP 297
18006 Bourges cedex
T/F: 02 48 24 78 70
Ouvert du mardi
au samedi de 14h à 18h
les lundis sur rendez-vous,
fermé dimanches et jours
férié.
Entrée gratuite
a propos de
one minute more
Ce projet curatorial est né
de la possibilité donnée aux
étudiants de l’Ensa Bourges
de réaliser une exposition
en sélectionnant des
œuvres dans les collections
du Fonds Régional d’Art
Contemporain de Provence
Alpes Côte d’Azur
(Frac Paca).
ContaCt
Mathilde Hiesse,
mathilde.hiesse@gmail.com,
+33(0)6 89 71 56 97
La Box,
9, rue Édouard Branly
18000 Bourges
http://oneminutemore.
syntone.org

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
One Minute More
Erwin Wurm
Une réactivation de l’oeuvre Take this position for one minute
Sur une proposition de La Box et Mathilde Hiesse
Vues de l’exposition à La Box
220

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
221

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 69.
exposition : famille d’accueil.
| : : : : : : : : |
la box _bourges
Famille d’accueil
un projet proposé par Lucie Bikialo et Audrey Blondy
autour de l’œuvre de Fayçal Baghriche, Épuration Élective 2004-2009
collection du FRAC Poitou-Charentes
réalisé avec la collaboration de l’Association Nationale des Compagnons Bâtisseurs
du jeudi 6 octobre au samedi 5 novembre 2011
Pour la troisième année consécutive, l’École nationale supérieure
d’art de Bourges confie à des étudiants, encadrés par leurs professeurs
Nicolas Hérubel et Didier Mencoboni, le commissariat d’une
exposition qu’ils conçoivent et organisent dans son intégralité.
Les étudiants en charge du projet opèrent un choix d’œuvres dans
des collections publiques telles que le Fonds National d’Art Contemporain
et les Fonds Régionaux d’Art Contemporain.
Ce partenariat offre à ces élèves l’opportunité d’une immersion
dans le monde professionnel, une expérience unique, moment de
rencontres et d’échanges privilégiés ; des expositions singulières ;
notamment influencées par l’univers plastique que se construit l’étudiant
durant son parcours d’étude et de recherche et en accord avec
ses préoccupations du moment. La nouvelle édition de cette collaboration
rassemble trois partenaires culturels pour l’exposition Famille
d’accueil : le FRAC Poitou-Charentes, l’Association Nationale des
Compagnons Bâtisseurs et la galerie La Box.
Au centre de ce projet, Épuration Élective, une œuvre de Fayçal Baghriche.
Dématérialisée, Épuration Élective est un fichier numérique sans
support ni format pré-défini dont la composition tel un ciel étoilé,
prend appui sur la classification alphabétique des drapeaux du monde
entier initialement présents sur la double page d’un dictionnaire.
Questionnant la notion de frontière et d’imperceptibilité, l’ordre de
disposition des étoiles peut différer suivant l’alphabet de la langue
utilisée par l’artiste.
Le titre de l’exposition : Famille d’accueil, met en avant une aventure
extra muséale qui interroge la place de l’œuvre d’art à travers
ses dispositifs de médiation et de communication, en accord avec la
mission d’un FRAC. Il s’agit d’aller à la rencontre d’un public peu sollicité
et géographiquement exclu, en impliquant le spectateur devenu
acteur, dans une démarche participative. Cette exposition souhaite
aller à l’encontre de l’image élitiste du monde de l’art en désacralisant
l’œuvre et l’artiste.
la Box _École nationale supérieure d’art de Bourges
_9, rue édouard-branly
_BP 297
_F 18006 bourges cedex
_tél./ fax. +33 (0)2 48 24 78 70
_la.box@ensa-bourges.fr
_http://box.ensa-bourges.fr
ouvert du mardi au samedi de 14h à 18h
les lundis sur rendez-vous,
fermé dimanches et jours fériés
222
En accord avec Fayçal Baghriche, il est proposé à des familles d’un
quartier défavorisé de Bourges, de s’emparer de l’œuvre et de l’accueillir
chez elles. Une invitation propice à l’échange de regard et
de point de vue entre deux milieux sans interactions évidentes. Ces
«familles d’accueil», investies du rôle d’acteur et de médiateur du
projet, pensent, en collaboration avec les commissaires, la forme que
prendra la pièce et son inscription dans l’espace de vie. La mise en
place de l’œuvre sera assistée par les Compagnons Bâtisseurs, chargés
de mission auprès de la Caisse d’Allocation Familiale pour des
travaux de réhabilitation engagés dans les quartiers Nord de la ville
de Bourges impliquant les familles dans un travail collectif, basé sur
l’échange de service réciproque.
Dans l’espace d’exposition de La Box, les actions menées dans le
quartier sont retransmises sous différentes formes. Les échanges
établis lors des rencontres avec les habitants sont documentés par
des vidéos et bandes sonores. L’œuvre en situation dans les espaces
privés est visible par le biais de photographies réalisées en accord et
avec les familles. À travers le caractère participatif de ce protocole,
il est question de bousculer les idées reçues et souvent erronées à
propos du monde de l’art. La nature de cette proposition et la flexibilité
du protocole de mise en œuvre, tendent à révéler une fois de
plus qu’au regard des dispositifs et des processus de création que
met en place l’artiste, le spectateur prend une place toujours plus
importante.
Fayçal Baghriche : http://www.entrepriseculturelle.org/fayce/works.html
Merci aux familles d’accueil : Anthony, Benjamin, Josiane, Nathalie,
Steevy, Tiphaine, Zahia ; aux compagnons bâtisseurs : Gérald Ballerat,
Dominique Bardiot, Jean-François Julou.
avec le soutien du FRAC Poitou-Charentes,
de l’Association Nationale des Compagnons Bâtisseurs,
de la Caisse d’Allocations Familiales, de l’Agence d’exploration urbaine,
du Ministère de la Culture et de la Communication
de la Direction Régionale des Affaires Culturelles du Centre
du Conseil Régional du Centre
de la Ville de Bourges

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Famille d’accueil
un projet proposé par Lucie Bikialo et Audrey Blondy
autour de l’œuvre de Fayçal Baghriche, Épuration Élective 2004-2009
collection du FRAC Poitou-Charentes
réalisé avec la collaboration de l’Association Nationale des Compagnons Bâtisseurs
du jeudi 6 octobre au samedi 5 novembre 2011
Prises de vue d’Épuration Élective sous forme textile (90x60 cm), chez l’habitant, sous forme photographique
contre-collée sur plexiglas (120x80 cm) chez l’habitant et sous forme de papier-peint (375x250 cm), appartement
témoin des Compagnons bâtisseurs.
223

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Prises de vue d’Épuration Élective sous forme textile (90x60 cm), chez l’habitant, sous forme photographique
contre-collée sur plexiglas (120x80 cm) chez l’habitant et sous forme de papier-peint (375x250 cm), appartement
témoin des Compagnons bâtisseurs.
«L’œuvre s’inspire de la double page du Dictionnaire sur lequel sont représentés tous les drapeaux du monde classés par ordre alphabétique. J’ai reproduit cette
planche en effaçant tous les drapeaux et en ne conservant que les étoiles. L’œuvre montre une constellation d’étoiles disséminées sur fond bleu azur. La couleur
du fond est celle des mers et océans sur les cartes du monde.»
Extrait du protocole de réalisation
d’Épuration Élective, 2004-2009, Fayçal Baghriche
224

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 70.
les programmations réalisées par les commissaires
retenus à la galerie la box.
2005/2006 :
les formes du délai
projet curatorial de Marie Cozette,
Keren detton et Julie pellegrin avec :
salRandolph / aurélien Froment
/ edouard Boyer / Rainer
Ganahl / Jérôme Bel / Thorsten
streichardt / Keren amiran / david Jourdan
/ Wolf von Kries / Caroline Molusson
/ pascal poulain / daniel Buren
2006/2007 :
resituation
projet curatorial d’estelle nabeyrat,
Frédéric Maufras avec :
Bernadette Corporation / Joachim
Koester / Fabrice Lauterjung / Benoît
Maire / antoine prum / Tobjorn Rodland
/ Kerry Tribe / patrick Bernier & Olive
Martin / Michel Giroud / Isabelle Cornaro
/ Mario Garcia Torres / serge Le
squer / delphine Rigaud /
Mel Bochner / Oliver Ressler / Katinka
Bock / arnaud elfort / pablo pijnappel
/ Marie Voignier / Regina José
Galindo / Claire Fontaine /
Clotilde Viannay / société réaliste /
survival group
2007/2008 :
colocation
projet curatorial d’elena Yaichnikova et
nicolas audureau avec :
david Ter-Oganyan / superflex / nils
norman / Katerina Šedá / alexeï Kallima
/ Lara almarcegui
2008/2009 :
concept aventure
projet curatorial d’elfi Turpin & solenn
Morel avec
Matthieu Clainchard / Jérémie
Gindre / Benjamin seror / Louise
Hervé&Chloé Maillet / Les frères
Chapuisat / Laurent Tixador / Michel de
Broin / Vincent Ganivet
2009/2010 :
les belles images
projet curatorial de Céline poulin, en
collaboration avec Marc Bembekoff,
Grégory Castéra, Julie pagnier et
Tony Regazzoni
artistes invités :
yann beauvais / Ulla von Brandenburg
/ Robert Breer / paul
sharits / Hiroshi sugimoto / steve
Veloso / Øystein aasan / Guillaume
Constantin / peter downsbrough / Haris
epaminonda / everybody / Ryan Gander
/ Joris Lacoste / Vincent Madame et
Fanny adler / aurélien Mole / estefanía
peñafiel-Loaiza et Katarina Zdjelar /
daniel arsham / assume vivid astro
focus / Vincent Beaurin / peggy Buth /
andreas dobler / piero Gilardi / Kolkoz
/ didier Rittener / Tony Regazzoni &
Florian sumi.
2010/2011 :
qui admireZ-vous ?
projet curatorial d’Isabelle Le normand
et de Florence Ostende
artistes invités :
Ivan argote & Jennifer dujardin / Céline
ahond & Levent Baskardes /
Jean-Luc Blanc & Jennifer Lacey /
Benoît Broisat & amir sadegh /
andrea Buttner,/
aslı Çavu€o€lu /
audrey Cottin & Lauren Von Gogh /
david evrard & Jaro straub
& alice abowthe /
dominique Gilliot & Maeva Cunci /
Thomas Hirschhorn /
Charlotte Moth & peter Fillingham /
Jérôme poret /
Richard Wentworth
225
Dans Les belles images,
ouvrage de Simone de Beauvoir publié
en 1966, le personnage central — Laure —
évolue dans un réel qu’elle perçoit comme
une composition d’images mensongères,
inauthentiques, ne provoquant aucun
affect, aucune sensation.
Le comportement de Laure constitue
un lieu commun critique de notre société
et pose la problématique
de la validité de nos perceptions
et de nos représentations
et celle de l’effectivité de l’image.
Les belles images explore
cette problématique par l’invitation
à des personnalités aux profils
et aux préoccupations différents ;
il s’agit avant tout de multiplier
les approches.
L’édition :
www.lesbellesimages.com
Céline Poulin,
en collaboration avec
Marc Bembekoff, Grégory Castéra, Julie Pagnier
et Tony Regazzoni
Ouvert tous les jours de 14 h à 18h
sauf dimanches et jours fériés
les lundis sur rendez-vous
PREMIÈRE HYPOTHÈSE
du 27 novembre au 31 décembre 2009
aborde l’impact physique
de l’image, tel qu’il apparaît
dans le syndrome de Stendhal,
et la déconstruction
de la forme visuelle, notamment
cinématographique.
TROISIÈME TYPE
du 30 avril au 22 mai 2010
accumule des œuvres
au pouvoir formel et fictionnel
fort, rattachées aux notions
d’artifice et de décor, d’illusion
archétypale.
9 rue Édouard Branly - BP 297
18006 Bourges cedex
tel/fax : 02 48 24 78 70
la.box@ensa-bourges.fr
http://box.ensa-bourges.fr
SECOND SCÉNARIO
du 26 février au 20 mars 2010
met en scène la place du récit
(écrit ou oral) dans l’œuvre,
dans conception, sa monstration
et sa réception.
SÉQUENCE(S)
les 23 février et 18 mai 2010
invite les performeurs
Das Dingbat et Carole Perdereau
puis Mickaël Phelippeau,
Julie Pagnier et Jean-Luc Verna
pour un cycle de performances
couplé à des workshops autour
de la validité des codes formant
nos représentations.
Avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication de
la Direction Régionale des Affaires Culturelles du Centre du Conseil
Régional du Centre de la Ville de Bourges du Centre d’Études et de
Développement Culturel
design graphique : g-u-i.net / typographie : lesbelleslettres

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 71.
liste des artistes en résidence à la box depuis leur mise
en place.
résidences :
¬ 2011/2012 : Jean-Charles Hue,
Guillaume aubry, Michaël sellam,
davide Cascio
¬ 2010/2011: Charles Lopez, Bruno,
Botella et anthony Lanzenberg, Julien
nédelec, Frédéric Forte
¬ 2009/2010 : eui-suk Cho, atelier
Raum, diana Righini, astrid
Korntheuer
¬ 2008/2009 : Cécile Beau, Marie-
Jeanne Hoffner, Meris
angioletti, Claire Fouquet
¬ 2007/2008 : Matthieu Kavyrchine,
Gyan panchal, emilie pitoiset, elsa
Tomkowiack
¬ 2006/2007 : djamel Kokene, Collectif
1.0.3., Yann sérandour, Karina Bisch
¬ 2005/2006 : Ingrid Luche, Katinka
Bock, niels Trannois/sophie Bueno,
Renaud Bézy
¬ 2004/2005 : Latifa echakhch, Julie C.
Fortier, Olivier Leroi, Maïder Fortuné
¬ 2003/2004 : Romain-alexandre
Challandes, Hsia-Fei Chang,
Rodolphe Huguet, Éric Watt
¬ 2002/2003 : Kristina solomoukha,
david Rych, Tanja Ostojic, samon
Takahashi
¬ 2001/2002 : Bureau d’Études, Cécile
desvignes, adriana Garcia Galan,
Wang Youshen
¬ 2000/2001 : Lena Glovina, pierre
Thoretton, prota(tt)rioreau, pierre
Faure
¬ 1999/2000 : Cécile Bart/nathalie
david, simone decker, Luc Kerléo
¬ 1998/1999 : alec de Busschère,
delphine Coindet, Béatrice Cussol,
stéphane steiner
¬ 1997/1998 : sylvie Ungauer, Isabelle
Lévénez, Liliana Moro, Christian
Robert-Tissot
¬ 1996/1997 : Marie Legros, Régis
pinault, Claire Maugeais
¬ 1995/1996 : Tacita dean, anna
selander, Tiina Ketara
¬ 1994/1995 : Jason Karaïndros, Jakob
Gautel, Bernhard Rudiger
¬ 1994/1995 : Jiro nakayama
¬ 1993/1994 : Laurent Chambert,
Martin Honert
¬ 1992/1993 : pierre Bismuth, Mélanie
Counsell
¬ 1991/1992 : Jean-Marc segalen,
Claire-Jeannne Jézéquel
226

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 72.
la bibliothèque la nuit.
La bibLiothèque, La nuit*
c’est un lieu, un temps, pour lire et écouter lire la
poésie d’aujourd’hui.
enSa bouRGeS
bibLiothèque
bP 297
7, rue édouard-branly
18006 bourges cedex
t. +33(0) 2 48 69 78 83
f. +33(0) 2 48 69 79 90
bibliotheque@ensa-bourges.fr
227
*
une foiS PaR moiS,
à l’heure où la bibliothèque
ferme ses portes, quatre ou
cinq lecteurs en prennent
possession et partagent, avec
qui le souhaite, leur passion,
leur curiosité pour des poètes
contemporains. Lectures mais
aussi échanges autour des
œuvres et, plus largement,
de la création poétique.
Peut-être, quelques
personnes de l’audience
auront-elles aussi envie,
la fois suivante, de venir
lire des poètes aimés ? on
l’espère.
La première rencontre de La
bibliothèque la nuit aura lieu
le mercredi 16 février
à 18h
(durée : environ 1 heure).
Les premiers lecteurs seront :
Stéphane Doré, frédéric forte,
Julien nédélec et quelques
étudiants…
Les rencontres suivantes
se tiendront les mercredis
9 mars, 6 avril, 4 mai et 1 er
juin ; toujours à 18h.
SéanceS ouverteS au pubLic.
entrée de la bibliothèque,
passez sous le grand porche
de l'école des beaux-arts (7,
rue Édouard-branly), puis à
gauche.
Ce moment de rencontre est
à l’initiative de Cécile Liger,
conservatrice de la bibliothèque
de l’ensa et frédéric forte,
écrivain en résidence à l’ensa
sur une invitation de mille
univers.
*La bibliothèque, la nuit, d'alberto
manguel, essai traduit de l’anglais par
Christine Le bœuf (Paris : actes Sud, 2006.
– 335 p., ill. ; 24 cm)

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 73.
colloque intervenir dans la cité.
bilan du colloque
Intervenir : l’artiste et la cité
Mercredi 12 mai 2010
Lieu :
École nationale supérieure d’art de
Bourges
plusieurs espaces étaient dédiés au
déroulement du colloque :
¬ l’amphithéâtre pour les conférences,
la table ronde n°2, la synthèse
et la conclusion,
¬ la « Chapelle » pour la table ronde
n°1,
¬ une salle de la bibliothèque pour la
consultation de documents relatifs
au colloque (ouvrages spécialisés,
bibliographie, documents pédagogiques,
documents de travail des
artistes invités, vidéos, sites internet).
¬ la cour d’honneur pour le déjeuner.
publics :
durant cette journée nous avons accueilli
130 personnes venues de divers
régions (alsace, Bourgogne, Centre,
Île-de-France, poitou).
Le public était constitué :
d’artistes ; d’étudiants en arts ; de
personnels d’enseignement supérieur
artistique (directeur, enseignants) ; de
responsables et/ou représentants de
structures culturelles institutionnelles
et associatives (services éducatifs et/
ou services de médiation culturelle) ;
de représentants d’associations ; de
personnels de l’éducation nationale
(inspecteur régional, conseillers pédagogiques,
enseignants et enseignants
stagiaires) ; de personnels hospitaliers
(soignants et/ou éducateurs) ; de personnels
socio-éducatifs (éducateurs,
éducateurs spécialisés, moniteurs),
de directeurs de structures d’accueil
(foyer d’accueil médicalisé, maison de
retraite), d’élus politiques.
programme :
Les intervenants de la journée étaient
au nombre de 23.
Margot salsmann et Kamel Boukir
(doctorants de l’eHess) ont assuré la
rédaction des synthèses.
Toutes les interventions de cette journée
ont été enregistrées. avec les autorisations
qui nous ont été accordées,
elles seront téléchargeables sur le site
de l’ensa de Bourges et mises en lien
sur le site de l’esad de strasbourg.
Certains textes (communications, synthèses)
seront également à disposition
sur ces sites ainsi qu’un renvoi vers
les sites internet des intervenants et
artistes invités.
228
Cette journée a été soutenue par :
L’École nationale supérieure d’art de
Bourges et CFpI de Bourges
L’École supérieure d’arts décoratifs de
strasbourg et CFpI de strasbourg
L’Université d’Orléans - IUFM Centre
Val de Loire
Le Ministère de la Culture et de la
Communication
La drac Centre
La drac alsace
Le Conseil Régional du Centre
Le CRdp
Le Conseil Général du Cher
La Ville de Bourges

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
MARGot SALSMANN
quelle(s) définition(s), quels dispositifs
et quels enjeux proposer aujourd’hui
au portrait de l’intervention de l’artiste
dans la cité ? que comprendre et percevoir
par « intervenir » ?
L’intervention de l’artiste s’inscrit dans un
processus de démocratisation de l’art, de
socialisation autour de l’art ; il est question
de l’éducation à l’art par l’art. en effet, dans
les années 1990, se met en place une réflexion
sur les publics et sur la diversité des
démarches artistiques possibles par rapport
à ces différents publics, et en particulier,
par rapport aux publics considérés comme
éloignés du monde de l’art. dans les années
2000, les Centres de Formation des plasticiens
Intervenants (CFpI) sont créés, ils
résultent de la volonté des pouvoirs publics
(FRaC et dRaC) d’accompagner la création
artistique hors du domaine de l’art, vers
l’espace public.
pour sylvia Girel, les études sociologiques
sur les publics concernent davantage
les publics du milieu traditionnel de l’art
(musées, galeries, lieux culturels, etc.),
c’est-à-dire les publics qui correspondent à
un « idéal type de réception ». Or, il existe
un public en marge, que ce soit parce que
sa réception ne correspond pas à celle
attendue (rejet, destruction, plainte, indifférence)
ou parce que sa réception a lieu
hors des lieux habituels de réception, les
artistes ayant investi de nouveaux espaces. Il
est alors difficile de saisir et de circonscrire
ces nouvelles formes d’intervention artistique
et les nouvelles relations artiste/public
qu’elles instaurent, en raison des frontières
poreuses entre les différents mondes (artistique,
quotidien, social, etc.) et entre les
différentes disciplines. Ces expériences
sociales originales de l’art dans l’espace
public supposent des modalités de diffusion
et des formes de médiation spécifiques,
et induisent des modalités d’appropriation
des œuvres différentes de celles de publics
traditionnels. Il ne s’agit pas de promouvoir
« l’art social », en s’opposant à une logique
qui hiérarchise et se concentre sur les
incompétents du monde l’art, mais de développer
une logique de proximité : intervenir
dans les lieux de la vie quotidienne, s’adresser
à un groupe non pas selon son appartenance
à un certain type de public, mais suivant
sa catégorie sociale ou professionnelle.
L’intervention se fait dans des lieux familiers
à ces publics, tels que les maisons de
retraite, les hôpitaux, les prisons, les écoles,
etc.. Il s’agit de créer des passerelles entre
les différents mondes, l’enjeu est moins une
démocratisation de l’art qu’une socialisation
(générer des interactions sociales) autour
de l’art ; l’activité artistique n’est pas sim-
plement transposée dans un autre lieu, elle
donne lieu à un autre type de relations.
Cependant, il est important de distinguer
la création in situ de ce que fait l’artiste
quand il intervient dans les hôpitaux, prisons,
écoles, etc. ; même si ces deux types
d’interventions se situent hors du cadre
traditionnel de l’art et appellent de ce fait à
des contraintes et à des conventions différentes,
que ce soit au niveau de la création
ou de la réception, elles n’instaurent pas les
mêmes relations entre l’artiste et le public.
Ce n’est pas d’une démarche individuelle
dans laquelle l’artiste se sert du public ou
des espaces publics comme d’un matériel,
dans une logique de création et non pas
d’intervention dont il est question. alors que
la création in situ maintient la relation traditionnelle
entre l’artiste qui crée et le public
qui reçoit (même si celui-ci participe à cette
création), l’intervention de l’artiste crée
une dynamique nouvelle, tant au niveau de
la pratique artistique que de la réception
esthétique.
Ce colloque a donc cherché à définir la
spécificité de l’intervention de l’artiste plasticien,
en interrogeant ce nouveau mode
de relation au public, car il ne s’agit pas
de l’interaction habituelle entre un créateur
et un récepteur (autrement dit entre
une production artistique et une réception
esthétique), pas plus qu’il ne s’agit d’une
médiation culturelle, c’est-à-dire d’une
action permettant à un public donné d’accéder
au monde de l’art, ou d’une transmission
de savoirs théoriques et/ou pratiques,
comme l’est celle de l’enseignant d’arts
plastiques ou d’histoire de l’art. Que signifie
alors intervenir dans la cité pour un artiste ?
Quelle est la nature de cette intervention ?
Quelle est la spécificité de cette nouvelle
relation entre l’artiste et le public ? Qu’estce
que la démarche individuelle de l’artiste
peut apporter à d’autres, qui ne soit pas
de l’ordre de la réception esthétique, de la
médiation ou de l’enseignement ?
Tout d’abord, il apparaît important de différencier
deux types de statuts qui, bien que
similaires, n’en sont pas moins distincts :
celui du musicien intervenant et celui de
l’artiste intervenant.
- Centres de Formation des Musiciens Intervenants
(CFMI) : le musicien intervenant
est un assistant spécialisé d’enseignement
musical. C’est après une formation de deux
ans qu’il obtient le statut dUMI qui lui donne
l’agrément pour intervenir dans les écoles,
lycées et collèges, ainsi que dans les écoles
de musique municipales, intercommunales
ou départementales, et les associations. Le
musicien intervenant est comme un chargé
de cours, il est intégré à une équipe pédagogique
et travaille en collaboration avec
229
l’enseignant dans la conception et la mise
en œuvre de l’éducation musicale, il remplace
l’enseignant dans une pratique que
celui-ci ne fait pas (par exemple, la pratique
d’un instrument). L’intervention du musicien
est – de fait – un enseignement partagé.
- Centres de Formation des plasticiens
Intervenants (CFpI) : l’artiste intervenant
travaille en partenariat avec des structures
publiques sur des projets artistiques ; ce
travail se situe hors du contexte habituel de
la pratique artistique et se confronte à un
autre type de public. pour intervenir, l’artiste
suit donc une formation de deux mois visant
à lui apporter des compétences didactiques
et réflexives, appliquées à la création
contemporaine. La formation s’articule
autour de trois axes : transposer une expérience
de création dans une situation de
projet d’intervention ; connaître les milieux
d’intervention afin de définir les objectifs
et les moyens à mettre en œuvre ; et enfin,
acquérir une méthode de présentation de
la problématique artistique et de son projet
d’intervention. L’intervenant plasticien n’aurait
donc pas la même fonction que l’intervenant
musicien, il n’est pas un enseignant
d’art plastique.
alain Kerlan souligne que l’artiste intervient
dans l’espace public parce que la société
le lui demande ; aussi, qu’attend-elle de
lui ? Qu’apporte-t-il de fondamental ? nous
vivons dans un monde « en crise » dans
lequel le sujet est lui-même « en crise ». Or
l’artiste se préoccupe de l’individu, il tient
compte de la subjectivité de chacun : « l’art
(moderne) – le désastre du sujet – est le
triomphe absolu du sujet : de l’artiste » (philippe
Lacoue-Labarthe). La société attend
donc de lui qu’il « sauve » ou « répare »
ce sujet désastré. Mais pourquoi l’artiste
réussirait-il là où la société échoue ? en
quoi son intervention – en tant qu’artiste et
non pas en tant que suppléant à une activité
autre (pédagogique, de soin, etc) – est-elle
nécessaire ?
pour Kerlan, l’artiste intervenant est moins
un thérapeute que celui qui offre à une
humanité en souffrance une expérience
esthétique, susceptible de lui rendre son
humanité ou de lui permettre de la (re)
découvrir. dans la langue des îles Wallis et
Futuna, « éduquer » se dit « teou teoui », ce
terme est également utilisé pour coudre une
robe ou mettre la table car il a pour racine
« décorer », éduquer est alors rendre désirable
ce qu’on veut transmettre, c’est une
conception esthétique de l’éducation. L’éducation
commence dans la vie quotidienne et
l’estime de soi commence par une estime
du monde, le rôle éducatif de l’artiste serait
d’apporter dans la vie quotidienne une
relation esthétique à soi et au monde. L’art
serait alors, comme l’a dit Robert Filliou
« ce qui rend la vie plus intéressante que

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
l’art. » L’artiste, en tant que pedagogos (celui
qui accompagne), aide l’autre à se (re)
construire comme sujet, comme sujet libre
et créateur. La société a besoin de normes,
pas seulement verticales (qui s’imposent)
mais aussi horizontales (que l’on se donne
à soi-même), elle a besoin que les individus
soient autonomes, l’artiste serait susceptible
de mener à cette liberté car il a un rapport
spécifique à la norme, à la loi, il présente un
travail qui produit et déplace les normes. Il
ne s’agit pas de faire de tout le monde des
artistes, mais d’amener chacun à être créateur
de sa propre vie : l’artiste intervenant
transmettrait ainsi un art de vivre inhérent à
l’art, une créativité, que ce soit celle de la
production d’œuvre, ou celle d’une attitude
au monde : « Tout au plus l’artiste suscitera-t-il
des disciples, selon une formulation
qui n’est plus celle de l’apprentissage, mais
de l’initiation, initiation à un état d’esprit, à
une manière d’être au monde et à autrui.»
(Robert Filliou)
La table ronde n°2 a questionné l’intervention
de l’artiste plasticien en milieu scolaire.
Il a été souligné l’importance du partenariat
entre l’artiste et l’enseignant, mais aussi
entre l’artiste et le public (la classe), de
spectateur celui-ci devient acteur. On peut
relever dans cette discussion plusieurs éléments
permettant de mieux circonscrire la
nature de cette intervention. d’abord, il faut
noter l’intérêt porté à « la cible » : l’artiste
intervenant doit tenir compte de son public,
son intervention dépendant de ce qu’il est.
On a pu voir comment un même projet artistique
peut être adapté à différentes classes
d’âge, autrement dit comment les objectifs
pédagogiques de l’intervention peuvent
être modulés en fonction du public. Il est
donc apparu que la préparation de l’intervention
avec l’enseignant était primordiale :
l’artiste doit pouvoir justifier les raisons de
son intervention, il doit expliciter la relation
entre l’activité qu’il propose et son œuvre,
de manière à ce que l’enseignant puisse
récupérer ce travail au profit de son enseignement.
Leurs actions respectives sont
complémentaires, l’artiste ne se substitue
pas à l’enseignant, mais travaille avec lui,
de même que l’enseignant ne pourrait
pas remplacer l’artiste, puisque celui-ci
apporte une problématique plastique singulière,
liée à son travail. se croisent ainsi
deux démarches (celle de l’artiste et celle
de l’enseignant) autour d’un même projet :
l’apprentissage de l’enfant. On notera en
ce sens que les conseillers pédagogiques,
assurant le lien entre les enseignants et les
artistes, sélectionnent des projets artistiques
en adéquation avec des objectifs pédagogiques
: soit qu’ils orientent les projets
artistiques vers les bonnes cibles, soit qu’ils
répondent au projet pédagogique de l’enseignant
en l’orientant vers des artistes dont
le travail est susceptible de mettre en œuvre
ce projet pédagogique.
alain Kerlan insistait sur l’idée que toute
expérience esthétique doit avoir le goût de
la première fois. Or créer, c’est produire
pour la première fois. C’est pourquoi l’intervention
de l’artiste a moins pour finalité de
préparer les enfants à l’expérience esthétique
(un avant) ou de prolonger celle-ci
(un après), mais de vivre le processus de
création lui-même (un pendant). en effet,
les CFpI ont été créés afin que les artistes
invités questionnent leurs enjeux à l’échelle
des enfants. L’objectif de ces interventions
n’est donc pas que les enfants fassent la
même chose que l’artiste, ou qu’ils utilisent
les mêmes matériaux que lui, mais qu’ils
soient dans une démarche similaire et partagent
avec lui un même questionnement.
L’imaginaire de l’artiste permet de les
projeter dans leur propre imaginaire, de
les aventurer dans un cheminement artistique
et de faire naître en eux une réflexion
personnelle. L’intervention de l’artiste vise
ainsi à placer l’art au niveau de l’enfant pour
l’aider à comprendre ses enjeux ; il s’agit de
montrer que l’art n’est pas uniquement dans
les musées ou dans les livres, mais qu’il
est vivant, afin qu’à la question « Qu’est-ce
qu’un artiste ? », les enfants ne répondent
plus : « C’est quelqu’un qui est mort ».
230
kamel boukir
quelles définitions, quels dispositifs
et quels enjeux proposer
aujourd’hui au portrait de
l’intervention de l’artiste dans
la cité ? que comprendre et
percevoir par « intervenir » ?
Replacer l’œuvre artistique dans un processus
de confrontation au monde social
interroge la nature de cette rencontre. alors
que la scène de création s’empare de
l’espace public, reconfigurant les modalités
consacrées de l’exposition et de la réception
de l’art – en abandonnant la neutralité
du mur blanc par exemple –, l’intervention
de l’artiste, plus évanescente et éphémère
que jamais, suscite des interrogations sur
ces nouveaux publics. dans un contexte
de crise du sujet (stéphane doré et alain
Kerlan), la puissance publique semble alors
adresser à l’artiste une injonction à panser
les maux qu’elle est impuissante à soulager.
dès lors, plutôt que médiation (s. doré) ou
art social (s. Girel), fondée sur le présupposé
de l’idiot culturel (s. Girel) dont l’incompétence
empêche d’accéder à l’expérience
esthétique, l’art se fait performance et réhabilite
le sujet ordinaire (s. Girel) en créant
un espace de relation avec l’œuvre.
Cette logique de proximité immédiate et
d’accessibilité directe à l’art en train de
se faire, œuvrant de proche en proche à
la ramification du tissu social que l’artiste
traverse malgré les frontières, donne au
sujet la possibilité d’expérimenter de nouveaux
registres de perception et de sensibilité.
Ici, semble s’opposer deux modèles
du contrat social. À l’échec de l’etat dans
la fabrication verticale et centralisatrice du
lien social, dont la démocratisation de l’art
par l’accès aux pratiques culturelles est une
tentative manifeste, se substitue des formes
de socialisation horizontale où le partage
d’expériences avec l’œuvre et l’artiste
ouvre une brèche sémiotique. La déroutante
singularité de l’expérience esthétique,
progressivement apprivoisé par une complicité
interprétative, permet au malade ou
au détenu d’agencer à nouveaux frais sa vie
comme une œuvre (s. doré et a. Kerlan).
L’enjeu de l’« intervention » semble se situer
au niveau des potentialités de l’expérience
vécue de l’art dans la fabrication de sujet.
en effet, comme le laisse entendre la table
ronde n°1 Milieu carcéral/milieu hospitalier/
milieu associatif et collectivités territoriales,
le sujet naît d’un décentrement du regard
où s’active une présence au monde qui,
suspendant le temps ordinaire, se décline
sous les formes du jeu, du symbole et du
cérémoniel (a. Kerlan).

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
dans ce qu’erving Goffman 1 appelle les
institutions totales, la forte normativité qui
régente le cours de l’existence, est suspendue
par la brèche d’un agir communicationnel
qui permet à la vie de s’exprimer (jeu).
de nombreuses interventions d’artistes,
ainsi que les films visionnés, attestent de
l’importance de l’expérience artistique
dans l’extériorisation d’affects chez les
malades et les détenus. Cet événement est
le commencement d’une estime du monde
dont on apprend à partager les codes en
partageant le plaisir de la matière que l’on
façonne dans un acte de volonté (symbole).
Cette créativité, au cœur d’une interrogation
sur l’origine et le commencement, participe,
par un jeu de transfiguration des normes
instituées, à la fondation de la société et
de sa propre existence (cérémonie). en
rejouant leur sort dans des performances
artistiques, les détenus parviennent, par
1. erving Goffman, Asiles. Études sur la condition
sociale des malades mentaux, Les Éditions de
Minuit, paris, 1994
exemple, à ouvrir des horizons de compréhension
de leur situation qui leur ont jusquelà
échappé (marionnette, dessin, théâtre,
etc.), à s’en distancer et, petit à petit, à intégrer
le monde extérieur dans leurs préoccupations.
C’est dans cet entre-deux 2 que
le sujet, devenu citoyen dans sa capacité à
faire du nouveau avec autrui, est le dépositaire
d’une création qui se donne à lire dans
une existence capable d’accueillir l’incertitude
3 et d’aménager le doute 4 . C’est en ce
sens que John dewey pense simultanément
la démocratie et l’art. L’intervention de
l’artiste est alors une matrice d’expériences
qui participe à l’éclosion de la liberté de
chaque citoyen. C’est ce que l’intervention
2. Voir la notion de « in-between » empruntée à
Hannah arendt, Qu’est-ce que la politique, seuil,
2001
3. sur l’incertitude inhérente au régime démocratique,
voir Claude Lefort, L’invention démocratique,
Fayard, paris, 1981 et Essais sur le Politique : XIXe et
XXe siècles, seuil, paris, 1986
4. sur le doute voir John dewey, Logique : la théorie
de l’enquête, pUF, paris, 1993 et L’art comme
expérience, Gallimard, paris, 2010
231
auprès de personnes sous tutelle – décision
de justice qui inscrit dans le droit l’amputation
de la liberté et de l’autonomie d’un
individu – démontrait en faisant de l’art le
lieu de jouissance d’une volonté à nouveau
responsable de ses actes. alors qu’une autre
intervention, auprès d’enfants autistes sollicités
par la musique et les sonorités, posait
la question de la responsabilité de l’artiste
dans une prise en charge plus globale des
malades. d’un point de vue plus général,
elle questionnait d’un point de vue phénoménologique
la possibilité de transformer
un vécu en une expérience inscrite dans
la mémoire de son accomplissement ? en
somme, de trouver un moyen de dilater
l’intervention ponctuelle et éphémère de
l’artiste dans une vie qui se fait œuvre.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 74.
cepia le programme.
centre d’étude
au partenariat et
à l’intervention
artistiques
(centre de formation des plasticiens
intervenants)
programme session 2011-2012
Forte de plus d’une dizaine d’années
d’expérience, la formation de l’ensa
de Bourges sur l’intervention des
artistes plasticiens dans différents
milieux, s’ouvre sur de nouveaux territoires
d’expérimentation et s’enrichit
d’une double approche, liée aux modalités
de l’intervention et à la conduite
des partenariats. Le Centre d’Étude
au partenariat et à l’Intervention artistiques,
CÉpIa, vise à développer
une formation qui comprend deux
axes principaux :
- un enseignement théorique
et méthodologique de la notion
d’intervention et de partenariat, la connaissance
des milieux d’intervention
et les modalités de mise en œuvre,
notamment les aspects juridiques,
- une mise en pratique de l’intervention
soumise à des analyses régulières
tout au long de l’avancée du
stage. L’intervention diffère de la médiation.
elle implique une action de
transduction, la médiation, une action
de traduction. elle positionne la rencontre
entre un artiste et des personnes se
trouvant dans un cadre spécifique de
vie, soit qu’elles soient malades, privées
de liberté, unies autour d’une même
situation, d’un même questionnement.
elle institue un échange autour d’un
partage entre la pratique artistique de
l’un et le vécu de l’autre. si cette rencontre
préparée s’avère fructueuse, la
personne s’en nourrit et bénéficie du
réconfort qu’elle en tire. La formation
prépare à une bonne connaissance de
ces milieux d’intervention spécifiques
grâce au solide réseau de partenaires
professionnels de l’école. elle guide,
accompagne, prévient et analyse les
moments de mise en pratique du projet
du stagiaire. elle construit avec lui le-
Cette formation s’inscrit dans la politique générale du ministère de la
Culture et de la Communication visant à favoriser l’accès du plus grand
nombre aux pratiques artistiques et culturelles. son objectif est d’apporter
à des plasticiens engagés dans la vie professionnelle une formation
complémentaire à leur pratique artistique fondée sur l’acquisition de
compétences didactiques, et de capacités réflexives appliquées à leur
création contemporaine.
Il ne s’agit donc pas d’un enseignement au sens classique du terme (une
transmission objectivée d’une compétence générale) mais bien d’une
préparation à intervenir sur la base d’une expérience pratique singulière,
auprès de publics diversifiés : milieux scolaire et péri-scolaires, services
culturels, lieux associatifs, milieux hospitalier et carcéral.
moment de conclusion et de restitution
de son expérience. se situant à l’École
nationale supérieure d’art, elle profite
de l’ensemble de ses outils. elle n’est
pas diplômante, car l’intervention suppose
toujours une rencontre spécifique
qui se rejoue à chaque fois, mais offre
un certificat qui atteste des compétences
acquises, de la connaissance
des modalités de l’intervention et des
pièges qu’il convient d’éviter. La formation
est ouverte à des artistes qui
développent une pratique artistique
continue et qui souhaite la confronter
à d’autres, autour d’un projet qu’il construit
avec eux.
contact :
CÉpIa
sylvie Chany
tél. 02 48 69 79 91 - fax. 02 48 24 78 84
e-mail : sylvie.chany@ensa-bourges.fr
||||||||||||||||||||||||
session 2011/2012
pUBLIC COnCeRnÉ Ce programme
est ouvert aux artistes plasticiens
diplômés d’écoles d’art (dnap, dnaT,
licence d’arts plastiques) déjà engagés
dans la vie professionnelle.
Maximum 10 stagiaires par session.
Les contenus pédagogiques du programme
sont organisés en 2 modules :
232
THÉORIe eT MÉTHOde – 147 heures
de formation réparties sur 8 semaines
expÉRIMenTaTIOn eT anaLYse -
133 heures de formation réparties sur
8 semaines à Bourges + 15 heures
minimum de stage + travail personnel
THÉORIe eT MÉTHOde
L’InTeRVenTIOn d’aRTIsTe
Que comprendre et percevoir par
« intervenir » ? Ce séminaire théorique
propose d’interroger le processus en
œuvre dans l’action d’intervenir, pour
un artiste placé ainsi « en situation »
d’échange avec un spectateur, un patient,
un détenu, un élève, tous susceptibles
de réagir, et ce, dans le croisement
et le respect de leurs identités et
de leurs temporalités.
paRTenaRIaT
eT InTeRdIsCIpLInaRITÉ
des rencontres avec des responsables
d’institutions d’accueil et des
« acteurs » culturels permettront
d’identifier les divers milieux de
l’intervention et d’acquérir une connaissance
des projets des établissements,
de leurs publics et de leurs
fonctionnements. de dégager avec
ces interlocuteurs les objectifs et
les modalités du partenariat artistique.
présentation des institutions,
des populations et des dispositifs
d’interventions sur les milieux :

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
¬ associatif – présentation de partenariats
et mise en œuvre de projets
¬ hospitalier général – organigramme
et dispositif
¬ hospitalier spécialisé – organigramme
et populations
¬ médico-social – organigramme
général, populations et fonctionnement
des établissements
¬ judiciaire – organigramme général,
présentation par secteurs et populations
¬ scolaire – organigramme général,
présentation par degrés, publics
scolarisés et dispositifs
¬ péri-scolaire – présentation des
dispositifs
MOdaLITÉs de MIse en ŒUVRe
¬ Cadre réglementaire et législatif
¬ Responsabilité civile
¬ droit à l’image et à la propriété – la
notion de création collective
¬ statut de l’artiste
¬ dispositifs publics et financements
¬ dRaC
¬ Collectivités territoriales
¬ Fédérations
expÉRIMenTaTIOn eT
anaLYse dÉFInITIOn dU
CadRe d’aCTIOn de La
FORMaTIOn InTROdUCTIOn-
ResTITUTIOn eT VaLIdaTIOn
a) appréciation des enjeux de la pratique
: durant des temps d’exposés
et d’échanges communs et individuels,
chaque participant dégagera et
exprimera les singularités et les enjeux
de son travail artistique.
b) acquisition des outils pour la restitution
: restituer les expériences
menées durant l’année grâce à la
mise à disposition et l’application des
différents outils multimédia de l’ensa
et l’accompagnement des assistants
pédagogiques dans cette démarche.
c) Restitution : elle est obligatoire
sous la forme du rendu du rapport de
stage et sa présentation au jury de fin
d’année.
MIse en ŒUVRe
a) « Transduction » : durant ce séminaire,
les artistes-stagiaires travaillent à
la transposition des problématiques de
leurs recherches artistiques en un projet
d’intervention à destination de publics
issus de milieux autres que celui
de l’art. sans dénaturer les propos du
travail artistique et en cohérence avec
les capacités des publics et les projets
d’institutions. Il s’agit donc de conduire
de manière équilibrée un transfert de
la pratique artistique à une proposition
de production artistique collaborative
et commune.
b) « Microprojet » : avant toute implication
dans le stage en institution,
il est proposé aux artistes-stagiaires
d’expérimenter un premier projet
d’intervention artistique (microprojet
de 3 heures environ auprès de petits
effectifs d’enfants scolarisés), afin de
les aider à clarifier les enjeux et les
méthodes liés à la notion de transmission
(objectif, préparation matérielle
de l’intervention, réglage des durées
consacrées, ajustement du vocabulaire,
capacité à communiquer).
c) séminaire d’analyse réflexive commun
: ce rendez-vous ponctuel obligatoire
en groupe permet aux artistesstagiaires
:
¬ de relater le déroulement de leurs
interventions et d’en analyser les
enjeux,
¬ de réajuster si nécessaire les projets
d’intervention,
¬ d’échanger et de réfléchir sur les
233
effets de leurs interventions sur les
publics mais également sur leurs
recherches artistiques.
d) Intervention artistique - stage :
suite au séminaire « Transduction », le
stage est le moment et le lieu où les
artistes-stagiaires éprouvent leurs projets
d’intervention en partenariat dans
les conditions réelles et habituelles
de l’institution d’accueil. Le milieu du
stage est choisi par les stagiaires. Ils y
établissent des contacts avec lesquels
sont identifiés les rôles de chacun
(collaboration avec un partenaire/accueillant
et un référent « institution », le
maître de stage).
La durée du stage est de 15 heures
minimum en contact avec les publics
VOLUMe HORaIRe GLOBaL
280 heures environ réparties sur 8
semaines de formation à l’ensa. Travail
personnel et stage à assurer en dehors
de ce temps. La formation se déroulera
de novembre 2011 à juin 2012
VaLIdaTIOn de La FORMaTIOn
pour valider le certificat, le stagiaire
devra répondre aux conditions suivantes
:
¬ avoir suivi l’ensemble du programme
¬ avoir élaboré un projet d’intervention
artistique
¬ avoir réalisé un stage et rédigé un
rapport de stage
¬ avoir présenté son rapport de stage
devant jury

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
COnTRIBUTeURs
¬ José Bertheau – administration péni-
tentiaire - Chef d’établissement de
la Maison d’arrêt de Bourges
¬ Véronique duclos-Malidor – administration
pénitentiaire - directrice
du service pénitentiaire d’Insertion
et de probation du Cher
¬ Catherine Vallin, Chantal Couvert,
Yannick Ledoux – protection Judiciaire
de la Jeunesse - Établissement
de placement Éducatif à Bourges
¬ Ghislaine Camarasa – protection
Judiciaire de la Jeunesse, direction
Territoriale Touraine-Berry, service
Territorial Éducatif de Milieu Ouvert
– Unités Éducatives de Bourges et
Châteauroux
¬ Christian Bonnin – directeur du
Foyer d’accueil Médicalisé La Châtaigneraie
d’Osmoy (18)
¬ Marie-Claude Godard – Centre
Hospitalier départemental Georges
daumezon – poly espace Thérapeutique
d’activités et de Loisirs - de
Fleury-Les-aubrais (45)
¬ agnès Guellier-Vieille – ergothérapeute
– présidente de l’association
aCCes, CHs de la nièvre
¬ séverine prieur – psychologue –
I-T-e-p Le Châtelier à st-Florent sur
Cher (18)
¬ Marie-Juliette Rebillaud - professeur
d’arts plastiques à l’IUFM Centre Val
de Loire - Université d’Orléans – site
de Bourges et Responsable pédagogique
du CÉpIa
¬ Jean-Michel athomas – Conseiller
pédagogique départemental en
arts Visuels – Inspection académique
du Cher
¬ Brigitte Bardolle – Conseillère pédagogique
départementale en arts
visuels et en éducation musicale –
Inspection académique du Cher
¬ emmanuel Ygouf – Chargé de
l’animation départementale dans le
domaine des arts plastiques – Inspection
académique du Cher
234
¬ François Coudray – Coordinateur
départemental pour l’éducation
artistique et culturelle et le devoir de
mémoire – Inspection académique
du Cher
¬ Michel Talbot - chef de la mission
« action territoriale et interministérielle
», direction Régionale
des affaires Culturelles Centre
¬ patricia Gallien – École Régionale
des Travailleurs sociaux – Responsable
du site de Bourges
¬ stéphane doré - directeur de
l’École nationale supérieure d’art
de Bourges

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 75.
cordée de la réussite
compte-rendu année 2011.
Valérie pécresse et Fadela amara
ont dévoilé, le 18 novembre, les 100
premiers labels « Cordées de la
réussite ».
Un label créé pour promouvoir l’égalité
des chances et la réussite des jeunes
face à l’entrée dans l’enseignement
supérieur.
Les Cordées de la réussite instituent un
partenariat entre des établissements
de l’enseignement supérieur (grande
école, université ou lycée à classes
préparatoires) et des lycées situés
dans des quartiers prioritaires. Ce
partenariat peut prendre la forme
d’actions multiples comme le tutorat,
l’accompagnement académique et
scolaire, l’accompagnement culturel
ou l’internat. Il vise à guider les élèves
qui en ont la motivation et les capacités
vers des parcours d’excellence.
RAPPeL :
Tête de cordées :
ensa BOURGes
7 rue Édouard Branly – Bp 297
18006 Bourges cedex
établissement d’enseignement supérieur
sous la tutelle du ministère de la
Culture et de la Communication
Établissements partenaires :
¬ Lycée alain Fournier – établissement
public d’enseignement
général avec classes préparatoires
aux grandes écoles : classes de
seconde, de terminales (options arts
plastiques et Histoire des arts)
¬ Collèges : Grand Meaulnes et Victor
Hugo – établissements publics
d’enseignement général
¬ nombres d’élèves concernés : 82
¬ Lycée alain Fournier : 24 élèves de
secondes, 34 élèves de terminales
¬ Collèges Grand Meaulnes et Victor
Hugo : 24 élèves de 3e ¬ nombres d’étudiants tuteurs :
- 11 étudiants de 3e , 4e et 5e année
¬ Mise en œuvre : pour chaque déplacement
les élèves avaient un travail
pédagogique écrit à rendre.
¬ 1 voyage à paris le 6 janvier 2011
¬ 1 visite de l’ensa Bourges
¬ 1 voyage à paris le 5 mai 2011
¬ des échanges et correspondances
par mail grâce à l’acquisition d’un
ordinateur.
détail de la mise en œuvre :
¬ 1 voyage à paris le 6 janvier 2011 :
Thématique de la journée : la photographie.
6 étudiants tuteurs sont partis
avec le groupe d’élèves et leurs
accompagnateurs. Ils ont encadré et
accompagné les élèves dans leurs
visites : Maison de la photographie,
galeries d’art et Galerie nationale
du Jeu de paume.
¬ 1 visite de l’ensa Bourges le 31
mars 2011 : les lycéens ont été accueillis
par sylvie Chany coordinatrice,
qui leur a présenté les cursus
et diplômes dispensés par l’ensa.
235
Lors de la visite de l’établissement.
Ils ont rencontré Krystel Cosqueric
pour l’international, Cécile Liger
pour le centre de documentation,
noémie privat pour l’atelier édition,
Jenny Mary pour l’atelier photo et
Véronique Frémiot pour la galerie
La Box.
¬ 1 voyage à paris le 5 mai 2011 :
5 étudiants tuteurs sont partis avec
le groupe d’élèves et leurs accompagnateurs.
Ils ont encadré et
accompagné les élèves dans leurs
visites : Musée d’art Moderne de
la ville de paris, Musée de l’Orangerie,
Galerie nationale du Jeu de
paume, traversée et visite du jardin
des Tuileries (jardin public, sculpture),
cour du palais Royal (colonnes
de Buren), station métro (Othoniel,
place du palais Royal), Musée national
d’art Moderne (Centre George
pompidou).
¬ Grâce à l’acquisition d’un ordinateur
mise en place d’échanges et
correspondances par mail entre les
lycéens et les étudiants.
PiSteS De tRAVAiL 2011-2012
en partant de différents projets et
collaborations 2011-2012 de l’ensa
Bourges, il est proposé d’intégrer
la cordée sur trois axes de travail :
cinéma, radio, architecture.
La galerie La Box :
¬ Rencontres avec les artistes en
résidence, Guillaume aubry, Jean-
Charles Hue (oct., nov., déc. 2011) ;
Michaël sellam (mars, avr. mai 2012)
¬ Visites accompagnées du cycle
d’expositions organisées par anne-
Laure Chamboissier (commissaire
invitée) ;
¬ propositions de participer aux
montages des expositions (2 ou 3
lycéens motivés et volontaires) ;

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
¬ déplacement à Tours pour
participer au colloque Université de
Tours, CCC, ensa Bourges autour
de la production cinématographique
(conférences, projections) ;
¬ en prolongement de ce colloque
proposition de déplacement à la
cinémathèque de paris et/ou la
Galerie nationale du Jeu de paume.
¬ ensa Bourges :
¬ proposition de participer à l’atelier
Radiophonie et Création avec les
étudiants ;
¬ proposition d’assister aux conférences
à l’ensa de Bourges ;
¬ accueil et visite de l’ensa Bourges
au moment de la journée portes
Ouvertes ;
¬ Rencontre avec les étudiants dans
les ateliers, les enseignants ou le
personnel de l’ensa de Bourges ;
¬ accès libre au centre de documentation
de l’ensa de Bourges (16 000
ouvrages)…
236
¬ Création d’une plate-forme
d’échanges - blog interactif entre les
lycéens et les étudiants (interviews
écrits ou radiophoniques, reportages
photos, carnets de bord, traitement
de document, archivage).

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 76.
workshop, la station, villa arson, nice.
SPeeD DAtiNG /SLoW MotioN
enseignante : Ingrid Luche
Calendrier : du lundi 17 au jeudi 20 octobre
2011
Lieu : La station (nice)
WORKsHOp HORs-Les-MURs
4 étudiants de l’ensa de Bourges, 4 de
l’école d’art de Toulon et 4 de la Villa arson,
nice se retrouvent à La station à nice
encadrés par Ingrid Luche, Cédric Teisseire
(artiste enseignant à l’école supérieure
d’art de Toulon et directeur de La station)
et Julien Bouillon (artiste et enseignant à la
Villa arson).
LIeU
La station est une association basée dans les
anciens abattoirs de nice (depuis 2009) et
qui regroupe à la fois une dizaine d’ateliers
d’artistes et musiciens, des galeries d’exposition.
elle développe un projet artistique
collectif consistant en la production, la diffusion
d’œuvres (notamment de très jeunes
artistes) et l’organisation de projets sur le
site ou hors-les-murs (expositions, lectures,
performances, concerts, projections, etc.).
La station, dont le projet est né en 1996, s’est
développée durant ces 15 années, occupant
une ancienne station service puis différents
lieux à nice et travaille régulièrement en
réseau avec d’autres associations en europe
et au Canada.
OBJeCTIF
L’objectif de ce workshop est de travailler
dans le cadre de l’espace d’exposition à
la réalisation d’une installation/rencontre
collective durant une semaine. Ce workshop
engage tout autant la curiosité des étudiants
à l’égard de la structure artistique de La
station et de ses acteurs que la rencontre
avec deux groupes d’étudiants provenant
de deux autres écoles d’art françaises :
recouper des préoccupations artistiques
et partager des références, envisager un
projet artistique avec des interlocuteurs
encore inconnus, interroger peut-être même
cette idée de la rencontre. Travailler dans
un espace d’exposition dans une autre
géographie et sur une durée déterminée
engage un travail très différent en terme de
préparation, de réactivité et de création que
celui produit à l’atelier.
TITRe eT THÉMaTIQUe :
speed daTInG/sLOW MOTIOn
— Le Speed Dating (anglicisme, traduit
littéralement par « rencontre rapide »)
initié dans les années 90 pour favoriser les
rencontres amoureuses plus facilement/
rapidement consiste en l’organisation de
rencontres entre des célibataires inscrits
à cet événement et correspondant à des
caractéristiques proches de leurs requêtes
respectives à une date et moment précis.
Les modalités de rencontres participent de
l’organisation de l’événement (lieux, temps
de paroles, etc.). Cette méthode de rencontre
est également utilisée dans le cadre
de rencontres professionnelles, politiques…
On peut la mettre en relation avec un mode
de vie et une imprégnation culturelle qui
n’étant pas favorable à la rencontre, se supplante
au cadre familial, amical ou professionnel
pour encourager des rencontres par
affinités de façon plus directe (le questionréponse).
parallélisme avec les réseaux
sociaux online.
— Le Slow Motion : Le ralenti est un effet
cinématographique qui consiste à diffuser
les images d’une action dans un temps plus
long que celle de l’action initiale, afin d’en
augmenter l’impact visuel ou émotionnel. Le
ralenti est obtenu en filmant une scène avec
un nombre d’images par seconde supérieur
à la vitesse de projection. en passant
l’enregistrement avec un nombre d’images
par seconde normal, la scène, plus longue,
donne l’impression de se dérouler lentement.
La confrontation des deux terminologies
Speed Dating/Slow Motion ouvre une
réflexion sur la forme et le formatage
(l’idée de la rencontre rapide et efficace,
une méthode, un modèle, une contrainte) et
sur le contraste paradoxal dont les modes
de représentation usent pour les mettre
en critique ou les détourner (le ralenti, la
décomposition du mouvement, l’analyse
des images au risque intentionnel ou non
d’inverser le processus).
en se référant à ce phénomène de société,
le Speed Dating, l’idée est de faire émerger
des propositions singulières et collectives
sujettes à un lieu (La station) et à un temps
déterminé (une semaine) à trois groupes
d’étudiants de différentes écoles d’art.
dans ce contexte, qui est celui d’un espace
d’exposition et de production, sont évoqués
les formats de l’exposition, les modalités de
237
travail auxquels les artistes se conforment
lorsqu’ils exposent, la demande qu’ils formulent
en présentant une œuvre à un public
et le personnage public (l’animal social) qui
lui correspond. Comment développe-t-il
des stratégies, un discours pour contourner
ou s’inscrire dans une proposition curatoriale
par exemple ? Comment parvient-il
à préserver, imposer un rythme, une temporalité
de rencontre qui est la sienne dans
ces formats et cadres sociaux qui favorisent
la lecture et l’assimilation immédiates, la
lecture rapide et la connexion constante,
l’ascension professionnelle comme modèle
de réussite individuelle ?
dans un projet de groupe, les personnalités
se manifestent autrement et les affinités
artistiques sont les liants d’une possible
œuvre collective, d’une remise en question
des cadres préétablis.
pRÉsenTaTIOn
Le jeudi soir.
sUITe
Match retour, poursuite d’un échange,
archive, vidéo, éditions, produits dérivés, à
voir… épisodes…
LOGIsTIQUe
Logement : Les étudiants seront logés à la
Villa arson 5 nuits, du 16 au 20 inclus.
dÉpLaCeMenT
en voiture avec Ingrid Luche, départ le 16
retour le 21 octobre.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
238

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
239

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
240

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
241

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
242

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 77.
projet camouflage.
camouflages
journées d’études et
cycle de conférences
écoles d’art de
bourges - toulouse –
angers – nantes
sous la direction de
Michel Weemans, historien de l’art,
professeur à l’École nationale supérieure
d’art de Bourges,
et Michel Aubry, artiste, professeur
à l’École régionale des beaux-arts de
nantes
depuis la contribution des artistes
d’avant-garde à l’invention du motif de
camouflage il y a un siècle, jusqu’à
sa réappropriation par les artistes
des années soixante à aujourd’hui,
l’art a entretenu des relations étroites
et complexes avec le camouflage.
Ce cycle de conférences et de journées
d’études propose une synthèse
explorant ces relations et les questions
nombreuses qu’elles posent, selon trois
angles d’approches :
1. L’invention du camouflage
L’invention du camouflage, pendant
la première Guerre mondiale,
comme piège optique destiné à tenir
en échec l’œil perçant des nouveaux
systèmes d’observation visuelle, pose
une série de questions :
- l’importance de l’observation et de
l’étude du mimétisme animal dans l’invention
du camouflage ;
-le rôle des dizaines d’artistes, d’architectes,
de designers (parmi lesquels
abbott H. Thayer, Jacques Villon, andré
Mare, andré dunoyer de segonzac,
Franz Marc, Oskar schlemmer, arshile
Gorky, Thomas Hart Benton, Grant
Wood, Laszlo Moholy-nagy) dans
l’invention du camouflage ;
- l’apport des peintres et décorateurs
de théâtre dans l’élaboration d’un spectaculaire
camouflage de simulation :
fausses auberges, fausses meules
de foin dissimulant des bunkers, faux
cadavres, faux arbres dissimulant des
observateurs ;
- les relations entre les peintres inventeurs
du camouflage et les mouvements
d’avant-garde : cubisme en
France, futurisme en Italie, vorticisme
en angleterre.
2. Réappropriations et détournements
À partir des années soixante, les relations
entre l’art et le camouflage vont
se caractériser par une pratique de
réappropriation et de détournement
du motif militaire, à laquelle participent
entre autres alain Jacquet, Roy
Lichtenstein, andy Warhol, Richard
Hamilton, Leon Ferrari, alighiero Boeti,
Michel aubry, Thomas Hirschhorn…
dans tous ces cas, la réappropriation et
le détournement du camouflage engagent
des questions qui sont au cœur
des préoccupations de ces artistes, et
qui concernent le discernement et la
perception, le statut de l’œuvre d’art,
la relation au spectateur, le cryptage, la
culture de masse.
3. Le camouflage au sens élargi
au-delà de la relation au motif du camouflage
militaire, la problématique du
camouflage sera abordée en un sens
élargi incluant la notion qui lui est insé-
243
Leon Ferrari, Avion et oiseau en plastique, 2004.
parablement liée, de discernement : la
capacité à distinguer le vrai du faux, la
réalité de l’apparence illusoire. seront
notamment interrogées :
- les pratiques, liées à l’art conceptuel
et dans son sillage, d’œuvres dématérialisées,
invisibles, ou au contraire,
nécessitant une perception extrêmement
aiguisée ;
- les œuvres impliquant le brouillage
optique, le secret et le leurre visuel.
La ligne d’interrogation de l’histoire
de l’art est traditionnellement celle
de l’imitation et du visible ; ce cycle
de conférences propose d’explorer,
comme son verso, l’histoire de l’invu,
du caché et du camouflage.
PRoGRAMMe.
touLouSe, 25 MARS 2008
eCOLe sUpeRIeURe des BeaUxaRTs
/ amphithéâtre
10H00 : Michel Weemans et Michel
Métayer, accueil et présentation
10H30 : MaITe MendeZ BaIGes
professeur d’art contemporain, Université
de Malaga
« Ocultar el cuerpo femenino. »

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
11H15 : BeRTRand pReVOsT
Chargé de cours, Université paris-1
« du camouflage en amazonie. sur la
plumasserie indienne.»
12H00-14H00 : pause déjeuner
14H00 : denYs RIOUT
professeur d’art moderne et contemporain,
Université de paris-1
« disparaître pour exister ? (absence
et médiatisation à l’ère du Musée Imaginaire)
»
14H45 : seBasTIen pLUOT
professeur à l’École supérieure d’art
d’angers
« Include me out. »
15H30 : débat. Modérateurs : Thomas
sipp, Michel Weemans
BouRGeS, 7 MAi 2008
eCoLe NAtioNALe SuPeRieuRe
D’ARt / Amphithéâtre
10H00 : paul devautour, accueil et présentation
10H30 : MaITe MendeZ BaIGes
professeur d’art contemporain, Université
de Malaga
« Ocultar el cuerpo femenino. »
11H15 : GUY sCaRpeTTa
Critique d’art
« Les camouflages de alain Jacquet »
12H00-14H00 : pause déjeuner
14H00 : MaRIa sTaVRInaKI
Maître de conférences en art moderne
et contemporain, Université paris-1
« du cubisme comme camouflage de
l’humain.»
14H45 : BRUnO-nassIM aBOUdRaR
professeur d’esthétique, Université
paris 3
«Femmes camouflées»
15H30 : débat, modérateur Michel
Weemans.
ANGeRS, 21 MAi 2008
eCoLe SuPeRieuRe DeS BeAux-
ARtS / Amphithéâtre
10H00 : Christian dautel, accueil et
présentation
10H30 : ÉRIK BULLOT
professeur à l’École nationale supérieure
d’art de Bourges
« L’enveloppe et l’indice. »
11H15 : BeRTRand pReVOsT
Chargé de cours, Université paris-1
« du camouflage en amazonie. sur la
plumasserie indienne.»
12H00-14H00 : pause déjeuner
14H00 : MaRIa sTaVRInaKI
Maître de conférences en art moderne
et contemporain, Université paris-1
« du cubisme comme camouflage de
l’humain.»
14H45 : seBasTIen pLUOT
enseignant à l’École supérieure d’art
d’angers
« Include me out. »
15H30 : débat. Modérateurs : sébastien
pluot et Michel Weemans
NANteS, 4 NoVeMBRe 2008
eCoLe RéGioNALe DeS BeAux-
ARtS / Amphithéâtre
JOURnÉe d’ÉTUde de COnCLUsIOn
10H00 : pierre-Jean Galdin et Michel
aubry, accueil et présentation.
10H30 : dIdIeR seMIn
professeur à l’ensBa, paris
« titre à préciser »
11H00 : GIORGIO peLLeGRInI (à
confirmer)
professeur à l’université de Cagliari
« titre à préciser »
12H00-14H00 : pause déjeuner
14H00 : MICHeL WeeMans
professeur ensa Bourges
« titre à préciser »
14H45 : Jean-YVes JOUannaIs
Critique d’art, paris
« titre à préciser »
15H30 : débat. Modérateurs : Michel
Weemans, Michel aubry
244
Ces journées d’études accompagnent
le cycle de conférences qui se déroule
à l’ensa de Bourges tout au long de
l’année 2007/2008 : intervenants :
pierre savatier (professeur à l’ensa de
Bourges), Bertrand prévost (chargé de
cours, paris 1), Reindert L. Falkenburg
(professeur à l’université de Leiden,
pays-Bas), Michel aubry (professeur à
l’eRBan de nantes), Michel Weemans
(professeur à l’ensa de Bourges),
erik Bullot (professeur à l’ensa de
Bourges), sébastien pluot (professeur
à l’École supérieure d’art d’angers),
Thomas Golsenne (aTeR, Université
aix-en-provence), Jean-pierre salgas
(professeur à l’ensa de Bourges).
Les actes du cycle de conférences et
de journées d’études donneront lieu à
une publication.
ReNSeiGNeMeNtS :
ecole nationale supérieure
d’art de Bourges
7, Rue edouard Branly
18000 Bourges
Tél. 02 48 69 78 78
http://www.ensa-bourges.fr
ecole supérieure des beaux-arts
de Toulouse
5, quai de la daurade
31000 Toulouse
Tél. 05 61 22 21 95
Fax. 05 61 22 24 21
http://www.esba-toulouse.org
ecole supérieure des beaux-arts
d’angers
Hôtel d’Ollone
72 rue Bressigny
49100 angers
Tél. 02 41 24 13 50
http://www.esba-angers.eu
ecole régionale des beaux-arts
de nantes
place dulcie september
Bp 20 119
44001 nantes cedex 1
Tél. 02 40 35 90 20 - Fax. 02 40 35 90 69
http://www.erba-nantes.fr

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 78.
outland berry, fictions.
enseignant(s) : Jean-Michel ponty,
Geneviève Vergé Beaudou (ensa
Limoges)
OBJeCTIF
Convoquer les mots, les langues, les
sons et les images par une traversée
de différents territoires géographiques,
sonores et littéraires pour élaborer des
univers fictionnels.
produire des fictions radiophoniques.
dIspOsITIF
sur une proposition de Geneviève
Vergé Beaudou, enseignante à
l’ensa Limoges, avec la collaboration
de Marios elefthériadis, artiste et
enseignant à l’ensa Limoges, et erik
Bullot, cinéaste et enseignant à l’ensa
Bourges, ce séminaire fonctionnera en
relation étroite avec un groupe d’étudiants
de l’ensa Limoges (accueil dans
les studios sons et liaisons internet).
en amont, cet univers se nourrira (cf.
Livret de l’étudiant, ensa Limoges)
de Faulkner et Melville, on y croise
des personnalités aussi variées que
deleuze, Lovecraft, Céline, debord,
Gertrude stein, Ghérasim Luca… Le
top départ est donné par Cendrars,
celui-là même qui se demandait
« Quand les pages d’un livre serontelles
sonores ? »
Un atelier hors les murs outland favorisera
une approche des territoires/lieux
de ruptures, des langues fondatrices et
« oubliées » : Thessalonique/Istanbul.
Le trajet du voyageur empruntant les
lignes de bus régulières pour joindre
Thessalonique à Istanbul sera le
support à collectes de toutes natures :
verbes, sons, images, sensations,
odeurs, etc. Le tout projeté dans des
formes d’écritures qui s’inventent sur le
tas, se transforment par la suite…
dates prévues : 21 au 30 mars 2012
La participation au voyage sera
soumise à validation de l’avant-projet
par les enseignants concernés
(4 étudiant(e)s ensa Bourges, 8
étudiant(e)s ensa Limoges).
La construction de fictions passera par
toutes les phases :
¬ écriture de scénario, dialogues,
interprétation, bruitages et espaces
sonores, enregistrement, mixage…
diffusion,
¬ un blog d’archivage et de communication
entre les deux écoles sera
élaboré et fera partie du processus
d’invention.
245

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 79.
les rencontres internationales : tarmac.
246

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
29/03/2011/\09H>23H30
LES RENCONTRES
INTERNATIONALES
DE L’ENSA BOURGES
247
À LA RECHERCHE
DU MIRACULEUX
constitue une quête de la
dissonance, de la discordance
révélatrice et salvatrice au sein
de notre réel, un voyage sans
retour qui, heureusement pour
nous, pour les artistes, les
étudiants, pour les enseignants
et les intervenants, n’est que
source d’inspiration,
de devenir et non de finitude…
Pour TARMAC, au sein d’actions,
d’événements, de dialogues, de
rencontres et de tables-rondes, nos
invités sont de retour et présents pour
relater leurs expériences du voyage
et des échanges qu’il entraîne.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
ÉCOLE NATIONALE
SUPÉRIEURE
D’ART DE BOURGES
MARDI 29 MARS 2011
09H00 » 23H30
www.ensa-bourges.fr
10h00 ~ 12h00
⸕⸔⸕⸔⸕⸔⸕⸔⸕⸔
TABLE-RONDE 1
ENSA / La Chapelle
VERS UNE
ARCHITECTURE
EN MOUVEMENT :
DÉCONSTRUIRE LES
FONDATIONS…
Avec
DIEGO BEJA INGLEZ DE SOUZA
alias DIEGO BIS
www.bijari.com.br
Diego Bis est architecte et urbaniste
(Faculdade de Arquitetura e Urbanismo
da Universidade de São Paulo), doctorant
(Centre d’Histoire Sociale du XXe siècle
Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et membre
des BijaRi, groupe d’artistes, architectes et
urbanistes de São Paulo, Brésil.
TAR
IN SEARCH OF THE MIRACULOUS
MAC
À partir du moment où
l’on tente de ramener
quelque chose d’un ailleurs,
évidemment on le perd, on le
domestique, …
Pierre Huyghe (à propos du livre
de Victor Segalen, Essai sur
l’exotisme, 1978)
Constitué en 1996, BijaRi développe des
projets dans les domaines des arts visuels,
du multimédia et de l’architecture. Le
groupe utilise des interventions urbaines,
performances, vidéos etc. comme un
ensemble d’outils permettant de révéler et
de questionner les structures cachées de la
vie quotidienne et de les contaminer.
ÉRIC CORNE
(modérateur de la table-ronde)
www.ericcorne.com
www.patriciadorfmann.com
Après des études d’art à Tourcoing, puis
aux Beaux-Arts de Paris, Éric Corne
conduit avec une grande énergie deux
carrières conjointement, l’une de peintre
et l’autre de commissaire d’exposition.
Depuis les années quatre-vingt-dix,
il expose régulièrement en France,
à la galerie Patricia Dorfman et au
Luxembourg, à la galerie Nosbaum &
Reding. Ses oeuvres sont présentes dans
de nombreuses collections publiques en
France. Parallèlement, de 2000 à 2004, il
a été le fondateur et directeur du Centre
d’Art Contemporain Le Plateau à Paris
pour lequel il a organisé de nombreuses
expositions. Puis de 2007 à aujourd’hui,
Eric Corne a réalisé plusieurs grandes
expositions au Musée Berardo de Lisbonne,
248
T R M C
Initié par Roland Baladi, professeur à l’École nationale supérieure d’art de Bourges
et anciennement chargé des relations internationales, TARMAC est une journée
permettant aux étudiants d’échanger leurs expériences du dépaysement par des
présentations, des installations et des projets ainsi que d’inviter différentes
personnalités extérieures autour des notions de déplacements, voyages, dérives,
déambulations, mobilités, projets internationaux, ...
Le Bureau International de l’École nationale supérieure d’art de Bourges est
aujourd’hui dirigé par Hervé Trioreau, artiste et enseignant et Krystel Cosquéric,
coordinatrice Erasmus. Ils assurent le suivi des échanges et des projets de mobilité
des étudiants. Chaque étudiant de l’école qui choisit de s’engager dans un échange
international établit un projet qui le conduit soit dans une école partenaire, soit dans
une institution culturelle, soit auprès d’un artiste.
Dans un but prospectif, cette journée, à l’École nationale supérieure d’art de Bourges,
est l’occasion de mettre en commun ce désir de l’ailleurs, de la rencontre improbable
de l’autre, du mouvement perpétuel du corps et de la pensée vers d’autres territoires,
de la projection artistique dans notre quotidien, de la création de réseaux intentionnels
ou de rencontres accidentelles, de l’invention de plates-formes insaisissables …
Une recherche interminable du miracle.
⸕⸔⸕⸔⸕⸔⸕⸔⸕⸔
Au départ de ce projet, il y a la volonté de produire les conditions
d’apparition d’une narration, d’inventer des fictions puis de se
donner les moyens réels d’aller vérifier leur existence. Il y a
l’hypothèse d’une île nouvelle en Antarctique et la rumeur
d’un être unique. À partir de ce postulat, il y a un déplacement
vers cet ailleurs, un jeu avec le potentiel de la situation.
A Journey That Wasn’t tourne autour d’un voyage…
Extrait d’un entretien entre Pierre Huyghe et Richard Leydier (Art Press, n°322)
celle d’inauguration du musée, Nao te
quero ver nem pintado, en 2008 et 2009,
et Os Gemeos en 2010. Plus récemment,
il a conduit une importante exposition,
à Sao Paulo, Porto Alegre, dans le cadre
de l’année du Brésil intitulée Un siècle
de réalisme dans la peinture française, de
Courbet à la figuration narrative. Et il
a assuré, en 2010, le commissariat de
l’exposition d’Hans-Walter Müller au
Parc d’Ibirapuera à Sao Paulo.
LUCY HOFBAUER
www.frac-centre.fr
Après des études universitaires de
Recherche en Histoire de l’Art et un
Master 2 Professionnel Conduite de projets
culturels et connaissance des publics, Lucy
Hofbauer a été invitée à participer, dans
le cadre de ses recherches, à l’Institut de
Recherche sur le Maghreb Contemporain :
Les villes maghrébines en situation coloniale,
XIX-XXe siècles. Urbanisme, architecture,
patrimoine. Contribution au renouveau
historiographique par l’archive
(colloque organisé par le CNRS et
l’ambassade de France à Tunis),
à l’Equipe Monde Arabe et Méditerranée
de l’Université de Tours (atelier-débat,
La circulation des ‘‘cultures urbanistiques’’,
entre modèles urbains et logiques
professionnelles) et a publié dans les Cahiers
d’EMAM (n°20, juin 2010 : « Transferts
de modèles architecturaux au Maroc :
l’exemple de Jean-François Zévaco, 1916-
2003 »).
Lucy Hofbauer est actuellement
chargée des publics au Fonds Régional
d’Art Contemporain du Centre,
dont la collection est tournée vers
l’expérimentation en architecture, des
années 50 à nos jours. Ses missions sont
de diffuser la collection, par des écrits
(notices de catalogue et d’exposition), par
des interventions orales (interventions en
classe, conférences) et par la mise en place
d’actions culturelles (expositions hors les
murs et cycles de conférences).
HANS-WALTER MÜLLER
Hans-Walter Müller est un ingénieur et
architecte diplômé de l’école polytechnique
de Darmstadt en Allemagne (1961). Il
poursuit ses études à Paris et engage sa
recherche architecturale avec les matériaux
de son temps : la lumière artificielle, l’image
projetée, la matière plastique, les moteurs
électriques, au service de « l’architecture du
mouvement » (1965).
Hans-Walter Müller est né à Worms en
1935, il était prestidigitateur à 14 ans et
en garde une approche très personnelle du
travail artistique et architectural.
Il est le créateur des « gonflables », ces
constructions à structure de plastique mises
en tension par l’air sous pression. Hans-
Walter Müller vit et travaille sur un terrain
qui ne lui appartient pas, qu’il ne loue
pas, mais qu’il pratique depuis trente-cinq
ans dans une relation quotidienne avec
l’aérodrome de Cerny dans le département
de l’Essone en France. La structure
gonflable qu’il a conçue pour organiser sa
vie et son travail avec sa femme, respire et

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
croît comme un organisme en évolution
constante au cœur d’un sous-bois naturel.
Le gonflable détermine les aménagements
domestiques et professionnels du couple.
Les subdivisions de la maison traditionnelle
sont remplacées par la création d’un
paysage habitable qui associe travail et
plaisir, intérieur et extérieur dans des
séquences infinies d’expériences. L’idée
du paysage habitable est de privilégier
l’espace et de concevoir son aménagement
en fonction du son, de l’image et de
la projection, pour qu’il se renouvelle
continuellement. Cavités, reliefs, passages,
couloirs et promontoires dessinent une
géographie particulière qui associe l’humain
à l’univers de la nature. Si l’air remplace la
pierre dans l’architecture de Hans-Walter
Müller, c’est pour que l’imagination circule
sans fin et ne se fige pas dans les murs et les
cloisons d’un projet dont les usages auraient
été prévus à l’avance.
JENNIFER DUJARDIN
Jennifer Dujardin (étudiante en Master2,
à École nationale supérieure d’art de
Bourges) relatera son stage réalisé avec les
BijaRi au Brésil lors du montage du projet
réalisé avec eux et Hans-Walter Müller
pour la construction du Centre d’Art
Contemporain de Cidade Tiradentes à Sao
Paulo, coordonné et curaté par Éric Corne.
HERVÉ TRIOREAU
Hervé Trioreau est artiste et enseignantchercheur
à l’École nationale supérieure
d’art de Bourges.
∆ ∆ ∆
Congo et celle de Nantes, grâce au soutien
du Prins Claus Foundation, de l’AFAA et
de l’Institut Français. Des artistes vivant en
France (Seamus Farrell, Otobong Nkanga,
Shen Yuan, …) ont réalisé des ateliers
avec des étudiants et des artistes congolais
comme Kakudji, Moridja Kitenge, Popie
Onoya ou Toma Muteba Luntumbue …
En 2009, Cécile Bourne-Farrell crée
l’AMC / Asociación para la Mediación
Cultural, une structure associative qui
reçoit le soutien pour la médiation de la
Fondation de France dans le cadre du
développement européen des Nouveaux
Commanditaires : l’édification du Centre
d’Interprétation du Vent par l’architecte
Aurora Herrera Gomez.
En 2005-2006, elle a été co-commissaire
avec Abdellah Karroum (L’Appartement
22, Rabat) et Anne-Marie Morice
(Synesthesie, Saint-Denis) de Coprésences,
projet interactif qui a débuté avec
l’AMC et l’Université d’été de Cadiz à
la Fondation Municipale de San Roque
et elle a été commissaire de This is now 1
& 2, 1ère Foire d’Art contemporain de
Johannesbourg.
Cécile Bourne-Farrell sera commissaireinvitée
du projet Histoires non encore
racontées ; avec José Arnaud Bello, Santiago
Borja, Jonathan Hernandez et Jorge Satorre à
la Maison Daura à Saint-Cirq Lapopie et au
Centre d’art de Cajarc durant l’été 2011.
DAVID MAGNOU
David Magnou (étudiant en Master1,
à l’ENSA Bourges) nous parlera de ses
expériences, recherches, expérimentations
et de ses projets envisagés ou réalisés
lors de son séjour d’études à l’Université
Haccettepe et de son stage avec l’artiste
Osman à Ankara et à Istanbul en Turquie.
12h00 ~ 14h00
⸕⸔⸕⸔⸕⸔⸕⸔⸕⸔
REPAS
ENSA / Cour d’Honneur
HERVÉ TRIOREAU
http://tt.rioreau.free.fr
Hervé Trioreau est artiste et enseignantchercheur
à l’École nationale supérieure
d’art de Bourges.
Depuis 1995, TTrioreau développe un
travail de perturbation des certitudes
architecturales, évoquant un processus
de déconstruction, une démarche
d’archéologie d’un inconscient
architectural… Ses projets inscrivent
l’architecture comme processus polémique.
Dans un dépeçage méthodique des idéaux
liés à l’espace moderne, ils interrogent
notre confiance en la solidité structurelle
du bâtiment, en son immobilité et sa
permanence, pour le décrire comme
intervalle, passage, transition, …
Jusqu’en 2000, TTrioreau travaille
avec Vincent Protat (protaTTrioreau),
puis mène seul ses projets : expositions
personnelles (sélection) en 2001 à La Box,
en 2005 à Glassbox (Paris), en 2006 DV
au Transpalette à Bourges et au Circulo de
Bellas Artes à Madrid, l’École des beauxarts
de Rennes (The Sarajevo Holiday In On
Fire) en 2008 et, plus récemment In Search
Of The Disappearance Of The Miraculous
- Spacificity au Centre d’art contemporain
du Fort du Bruissin (Jérôme Cotinet-
Alphaize, commissaire de l’exposition). Il
participe régulièrement à des expositions
collectives (sélection) comme Convertible
au CCC à Tours en 2003, Super au Frac des
Pays de la Loire à Carquefou (Laurence
Gateau, commissaire de l’exposition) en
2006 et dernièrement Fragmentations,
trajectoires contre-nature avec le Frac des
Pays de la Loire à Clisson (Sébastien Pluot,
commissaire de l’exposition) …
∆ ∆ ∆
249
14h00 ~ 16h00
⸕⸔⸕⸔⸕⸔⸕⸔⸕⸔
TABLE-RONDE 2
ENSA / La Chapelle
POUR UN CONTRE-
EXOTISME:
RÉSEAUX EUROPÉENS,
MÉDITÉRANNÉENS
ET PAN-AFRICAINS
Avec
JULIEN AMICEL
(modérateur de la table-ronde)
www.dam-arts.org
http://agence-extenso.net
Julien Amicel est le concepteur et
actuel co-directeur de Dar Al-Ma’Mûn,
centre international de résidences pour
artistes et traducteurs à Marrakech au
Maroc. Opérant depuis trois ans en
tant qu’indépendant spécialisé dans
la conception et le développement de
résidences d’artistes, Julien Amicel
a collaboré avec Usines Ephémères
16h00 ~ 18h00
⸕⸔⸕⸔⸕⸔⸕⸔⸕⸔
TABLE-RONDE 3
ENSA / La Chapelle
NOTES POUR UNE
ÉCOLE D’ART COMME
EXPERIENCE :
PROTOCOLES POUR
ÉMANCIPATION
Avec
ÉRIC FOUCAULT
www.eternalnetwork.fr
www.newpatrons.eu
http://groupelaura.free.fr
Après des études d’Histoire de l’Art et
de Design d’Espace à Tours, Eric Foucault
fonde, avec l’artiste Sammy Engramer,
le collectif Groupe Laura. Ses travaux et
recherches sur la question du contexte
l’ont naturellement amené à collaborer
avec l’association Eternal Network,
médiateur agréé de l’action Nouveaux
Commanditaires proposée par la Fondation
de France. Dans ce cadre, il a coordonné
les projets de Tadashi Kawamata,
François Seigneur, Sarkis, Patrick
Corillon… Parallèlement, il participe à la
programmation du festival Rayons Frais et
au commissariat de différentes expositions.
Il est aujourd’hui chargé de mission auprès
d’Eternel Network pour le développement
des Nouveaux Commanditaires dans la
Région Centre.
Projection du film de
FRANÇOIS HERS
& JÉROME POGGI :
Les Nouveaux Commanditaires de Blessey :
Rémy Zaugg / Le lavoir de Blessey
à la création, la mise en œuvre et le
fonctionnement de La Caserne (Pontoise,
Val d’Oise) et Point Ephémère (Paris) en
tant que responsable arts visuels. Dar
Al-Ma’mûn est une résidence pour
artistes plasticiens et pour traducteurs,
installée dans la vallée verte de l’Ourika à
proximité de Marrakech. Dar Al-Ma’mûn
rassemble une multitude d’activités
culturelles (un lieu d’exposition, une
bibliothèque de type universitaire en arabe,
français et anglais, un pôle de recherche
en traduction littéraire, des activités
culturelles et pédagogiques à destination
des enfants et des adultes…) et est une
plate-forme de création œuvrant aux
échanges interculturels et envisageant la
culture comme moyen de développement
économique et social local.
CÉCILE BOURNE-FARRELL
www.chooseone.org
Après avoir travaillé sept ans à l’Arc/
Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
comme attachée de conservation pour
les expositions Lieux Communs/Figures
Singulières, Annette Messager, Life/live,
Agnès Martin, Beat Streuli, Koo Jeong-A
et de Migrateurs (Gabriel Orozco, Joseph
Grigely …), Cécile Bourne-Farrell organise
des expositions et projets culturels pour des
collectivités publiques et privées.
Membre de l’AICA et de l’IKT, du conseil
d’administration de CEA et de Mains
d’œuvres, elle a récemment été invitée en
résidence comme commissaire par IASPIS
à Stockholm, de l’Institut Ramon Llull de
Barcelone et d’Arteleku à San Sebastian.
En 2002, avec l’association Chooseone, elle
conçoit et organise la Résidence Croisée,
Rond Point entre l’école des beaux-arts de
Kinshasa en République Démocratique du
1997-2007
Médiateur : Xavier Douroux,
Le Consortium, Dijon
Commanditaires : Des habitants et
membres du Conseil municipal de Blessey
À l’occasion de la rénovation du lavoir
de leur village, les habitants de Blessey
(27 habitants) ont ressenti la nécessité
de valoriser le lieu en passant commande
d’une œuvre à un artiste contemporain.
L’artiste sollicité, Rémy Zaugg, leur aproposé
d’élargir le cadre de leur commande à
l’ensemble de leur territoire.
Rémy Zaugg, artiste suisse, est connu pour
la pertinence de ses points de vue sur
l’espace public et social. Depuis le milieu
des années soixante, Rémy Zaugg analyse

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
les conditions de perception liées à l’œuvre
d’art. Partant d’un tableau de Cézanne, il
développe la conscience de sa perception,
procède de la dénomination, et aboutit à
la « transposition de la substance picturale
en une substance linguistique « (1963-
1968). Cette recherche fonde l’ensemble
de sa création. Rémy Zaugg est réservé à
l’égard du désir qui sous-tend la commande
: célébrer un monument patrimonial
alors que celui-ci est déjà d’une forme
parfaite. Il bouscule sans ménagement les
commanditaires pour leur faire prendre
conscience de leur responsabilité à l’égard
de l’environnement du village qui est lui
dégradé. Les commanditaires ont agréé et
la commande est dès lors reformulée pour
recréer cet environnement.
BAPTISTE BRÉVART
Baptiste Brévart, étudiant en Master1 à
l’ENSA Bourges, sera présent pour relater
son parcours improbable dans le New Jersey
au travers de plates-formes (indépendantes)
et d’artistes (indépendants) qu’il a pu
croiser, pour nous conter sa déambulation
et ses séjours sur les toits-terrasses de
New York et nous offrir son point de vue
artistique, scientifique et analytique de ses
expériences relationnelles lors de son roadtrip
extatique de la côte est à la côte ouest,
et vice-versa…
JENNIFER BRÉCHETEAU,
TIPHAINE CALMETTES
& MAUD HOUSSAIS
Initié par un groupe d’étudiants de Lasso*,
association de l’ENSA Bourges, avec le
soutien de Hervé Trioreau, ce projet à
long terme permettra de penser, analyser,
développer et créer une réflexion et une
09h00 ~ 21h00
⸕⸔⸕⸔⸕⸔⸕⸔⸕⸔
VIDÉOS
ENSA / La Chapelle
Dispositifs et diffusions vidéos
des étudiants de Master 1 :
Paolo Boosten, Baptiste Brévart,
Camille Cathudal, Kai-Chun Chang,
Shih-Cheng Hung, An-Ti Kao,
Mei-Hsi Wu, Aude Coutarel,
Alison Dorille, Yeh-Chun Ho,
David Magnou, Quentin Ménard,
Ziqi Wei...
BAS JAN ADER & RENE DAALDER
Here is Always Somewhere Else –
The Disappearance of Bas Jan Ader, 2008
Direction : Rene Daalder
Musique : Broadway Project
Bande sonore : Daniel Berridge
& Matthew Bourne
Camera : Nils Post et Aaron Ohlmann
Co-Production : Joseph Kaufman
& David B. Miller
Production : Rene Daalder et Aaron
Ohlmann / VPRO Television / AgitPop and
Cult Epics present an American Scenes,
Inc. production
Artistes dans le film : Tacita Dean,
Ger van Elk, Wim T. Schippers, Marcel
Broodthaers, Rem Koolhaas, Frans Bromet,
Rodney Graham, Friedrich Kunath, Corine
Stubi, Hege Dons Samset, Gavin Maitland,
Monsieur Moo, Johanna Billing, Fernando
Sanchez, Marco Schuler, Richard Serra,
Gino de Dominicus, Joel Tauber, Fiona
Tan, Kerry Skarbakka, Pipilotti Rist, Erik
Wesseloo, Chris Burden…
www.hereisalwayssomewhereelse.com
réalisation autour de l’aménagement
de l’espace de la « cour d’honneur »
comprenant la cafétéria, la bibliothèque,
l’amphithéâtre... : une ‘‘agora’’ ouverte vers
l’espace public, la ville et l’extérieur et en
relation directe avec l’activité de l’école.
Un espace, qui du fait de sa position dans
l’école et dans la ville, est un point central,
permettant des rencontres, des échanges,
une convivialité.
Pour donner vie à cette idée, Lasso* a fait
appel à Anastassia Makridou-Bretonneau,
médiatrice à la Fondation de France pour
les Nouveaux Commanditaires, et Eric
Foucault (association Eternal Network).
Ceux-ci proposent d’initier un dialogue
entre les étudiants (les Nouveaux
Commanditaires), la Fondation de France
et différents artistes ou intervenants, qui
aboutira à une réalisation dans un rapport
de réciprocité.
Ces discussions se feront donc autour d’un
groupe d’étudiants volontaires, de Lasso*,
de plusieurs enseignants de l’école ainsi que
d’artistes. Elles seront menées autour des
problématiques qu’engendrent le projet,
ainsi que des rencontres avec les artistes
dont le travail ou les réflexions font écho à
cette plate-forme, mais aussi des actions qui
seront directement menées dans l’espace de
l’école pour créer une dynamique.
Il s’agit d’ouvrir ce projet (impliquant
une notion importante de processus et de
pédagogie, une réflexion des étudiants sur
leur propre environnement) à des enjeux
qui sont présents dans le monde de l’art
contemporain et qu’un étudiant est amené
à se poser : qu’est-ce qu’un espace public
dans l’enceinte d’une école d’art ?
HERVÉ TRIOREAU
(modérateur de la table-ronde)
∆ ∆ ∆
Here is Always Somewhere Else est un film
documentaire réalisé en 2008 par Rene
Daalder, autour de la vie et du travail de
l’artiste conceptuel Bas Jan Ader, disparu
mystérieusement en 1975 à bord d’un
minuscule bateau lors d’un projet artistique
de traversée de l’Atlantique.
BAS JAN ADER
Fall 1, Los Angeles, 1970, 24s
Fall 2, Amsterdam, 1970, 19s
I’m too sad to tell you, 1971, 3mn 34s
Broken Fall (geometric), Westkapelle,
Holland, 1971, 1mn 49s
Broken Fall (organic), Amsterdamse Bos,
Holland, 1971, 1mn 44s
Nightfall, 1971, 4mn 16s
Primary Time, 1974, 25mn 48s
Bas Jan Ader développe en peu de temps
(de 1970 à 1975, année de sa disparition)
une oeuvre marquée par des thèmes
récurrents, tels que la disparition, l’échec et
la chute.
Dans de nombreux films et photographies,
Bas Jan Ader se met en scène sous les
traits d’un personnage impassible qui
s’abandonne aux effets de la gravité.
L’élaboration d’une telle figure artistique
rappelle l’implacabilité du dandy qui
s’impose des règles de vie drastiques pour
questionner les normes sociales en vigueur.
Cette maîtrise de soi est toujours mise à mal
par une force aléatoire qui engendre une
perte de contrôle et transforme le sujet en
objet.
Bas Jan Ader a souvent laissé le jeu créatif
prendre le pas sur sa volonté, un risque qui
lui valut de disparaître en mer en 1975, au
cours d’une performance :
In Search of the Miraculous II.
www.basjanader.com
250
18h00 ~ 19h30
⸕⸔⸕⸔⸕⸔⸕⸔⸕⸔
PROJECTION
ENSA / La Chapelle
AU BOUT DE HUIT
JOURS, ON VA
REPRENDRE NOTRE
PLACE
Un film de
LAURENT TIXADOR
2009, 77 minutes,
Avec
Louidgi Beltrame, Baptiste Brévart, Hugo
Dayot, Romain Juan, Térence Meunier,
Laurent Tixador
Musiques originales : Chloé Delaume,
Maxime Tisserand
Mixage : Mikael Barre
Décor & accessoires : Adèle Tixador
FRANCIS ALŸS
Making of When Faith Moves Mountain,
2002
Lima, Pérou, avril 2002. 500 personnes
et 500 pelles pour déplacer une dune de
sable de seulement 10 cm.
Réalisée à l’occasion de la 3e Biennale
de Lima en 2002, When Faith Moves
Mountain est certainement l’une des
œuvres les plus célèbres de l’artiste
Francis Alÿs. Pour la première fois, la
projection de l’œuvre sera suivie de son
making of retraçant les différentes étapes
d’un projet ambitieux que le curateur
mexicain Cuauhtémoc Medina définit
comme ‘‘un effort maximum pour un
résultat minimum’’. La projection sera
accompagnée d’une analyse de l’œuvre et
du contexte urbain et politique de la ville
de Lima. (Florence Ostende)
En 1987, Francis Alÿs s’installe à Mexico
pour y travailler comme architecte. C’est
dans cette ville qu’il fera ses débuts en
tant qu’artiste. Peuplée d’animaux errants,
la ville de Mexico lui inspire une de ses
premières œuvres. Francis Alÿs développe
un travail dont la pratique du déplacement
est un véritable portant artistique. Il a
ainsi exploré - et il continue à le faire -
toutes les ressources de la marche, de la
flânerie pour inventer à partir d’elles des
actions frappantes, des gestes singuliers
et poétiques. Parallèlement à ce travail,
il a développé une œuvre picturale et
graphique souvent en collaboration avec
des peintres mexicains locaux, des peintres
d’enseignes.
www.francisalys.com
Coordination de production : Martin
Coevoet
Suivi de production : Yann Argilos,
Virginia Grubert, Antoine Lattanzio,
Emmanuel Mouton, Jean Panien, François
Parrot, Brice Perrochon, Joan Vigouroux
Production déléguée : Art Public
Contemporain, en collaboration avec
Côte Ouest
Avec la participation de
la Mairie de Huelgoat
Postproduction : Le Fresnoy Studio national
des arts contemporains
Production : Ville de Bordeaux Evento
2009 - Intime Collectif.
Une caserne abandonnée est occupée
par trois squatters. C’est l’occasion pour
eux de jouer aux soldats avec de vieux
équipements militaires et d’élaborer des
structures défensives. Ils sont rejoints
par une équipe de tournage qui s’installe
dans la communauté et adopte leur utopie
paranoïaque. Le jeu se transforme alors
en téléréalité. C’est un film tourné sous
influence de la situation, une sorte de
régression qui mène les protagonistes
au point où ils préfèrent rester terrés
pour garder le champ libre dans leur
environnement.
Les projets de Laurent Tixador, aventurier
de l’art, ont un propos utopique : réaliser
l’impossible, en s’assurant bien que cela
n’a rien d’utile. Ses actions sont souvent
extrêmes, il a ainsi entrepris plusieurs
expéditions au Groenland, avant de devenir
le premier artiste à atteindre le pôle Nord.
www.laurenttixador.com
www.insituparis.fr
∆ ∆ ∆
FRANÇOIS HERS
& JÉROME POGGI :
Les Nouveaux Commanditaires
de Bordeaux : Claude Lévêque /
La vie en chemin, 2007
Médiateur : Pierre Marsaa
Commanditaires : Association R32
Réseau Paul Bert
Les responsables d’un centre social
pour personnes en situation de grande
précarité profitent de leur déménagement
dans un immeuble du cœur historique
de Bordeaux pour offrir de nouveaux
services à leur public, parmi lesquels
l’usage d’un hammam.
Ils demandent à Claude Lévêque de
concevoir ce lieu et l’ensemble des
espaces ouverts au public.
Claude Lévêque, artiste plasticien
français, né en 1953 à Nevers, vit et
travaille à Montreuil. ‘‘Je pense que
l’art contemporain peut provoquer un
espace différent de redécouverte des
choses, indépendant des obligations de
consommation dictées par des médias
avilissants, des politiciens corrompus
et des marchands de jeux, de pavillons
ou de bagnoles’’.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Les Nouveaux Commanditaires de
Marseille : Michelangelo Pistoletto /
Lieu de recueillement et de prière
pluriconfessionnel, 2000
Médiateur : Sylvie Amar, Bureau des
compétences et des désirs
A l’occasion de travaux de rénovation
dans l’hôpital, une aumônière, une
infirmière, un médecin, le directeur et
des cadres administratifs de l’Institut
Paoli-Calmettes de Marseille décident
de créer un espace de recueillement
pluriconfessionnel.
Ils font appel à l’artiste italien
Michelangelo Pistoletto.
Fondé en 1925, l’Institut Paoli-Calmettes
est un Centre de Lutte et de Recherche
contre le cancer. Dans le cadre d’une vaste
rénovation de ses locaux, le devenir de la
chapelle catholique faisait l’objet d’une
réflexion.
Le médiateur proposa Pistoletto, artiste
dont l’œuvre se fonde, dès les années
soixante, sur les relations de l’humain avec
le spirituel et le sacré, sur l’évolution de ces
notions et de leur signification autant dans
l’art que dans la société contemporaine.
Artiste théoricien, il a défini une partie
de son œuvre à travers le concept L’Art
assume la religion. L’objet-miroir est au
cœur de ses recherches pour son pouvoir
à rendre perceptible, à partir du réel, un
monde de reflet où les notions de l’espace
et du temps prennent toute leur acuité.
Pistoletto accepta d’emblée la commande
parce qu’elle affirmait précisément le désir
d’intégrer un lieu non confessionnel.
Pour lui : ‘‘le fait des Nouveaux
Commanditaires émane d’une recherche
du désir capable de recréer un contact
entre la réalité et l’imagination. Cette
sensibilité est primordiale pour favoriser
l’émergence de solutions appelées par l’art’’.
ÉTUDIANTS MOBILES
Dorothée Arnaud
(séjour d’études, HEAD, Genève, Suisse)
Paolo Boosten
(stage, MOMA, Moscou, Russie)
Baptiste Brévart
(stage, Sprouts, New York, USA)
Vanessa Brunet
(stage TMPLAB, Vitry-sur-Seine, France)
Camille Cathudal
(séjour d’études, Académie Royale des
Beaux-Arts, Bruxelles, Belgique)
Kai-Chun Chang
(étudiant en échange, Taïwan, Bourges)
Sébastien Colovic
(stage avec Laura Lamiel, Paris, France)
Lucia Del Pino Molino
(étudiante ERASMUS, Grenade,
Bourges)
Charlène Desfougères
(stage avec Lisa Larson Walker, New York,
USA)
Pauline Dumont
(voyage, Barcelone, Grenade, Espagne)
Guillaume Ettlinger
(stage avec Brion Nuda Rosch, San
Francisco et Josh Cochran, New York,
USA)
Marion Fabre
(stage, Galerie Art Concept, Paris, France)
Yuan Huang
(séjour d’études, Académie Royale des
Beaux-Arts, Bruxelles, Belgique)
Shih-Cheng Hung
(étudiant en échange, Taïwan, Bourges)
∆ ∆ ∆
PIERRE HUYGUE
Quelle type d’exploration peut-on mener
aujourd’hui ? 2003, 44mn12s
Dans le cadre de l’exposition
(du 5 juin au 7 septembre 2003, Nicolas
Bourriaud, commissaire de l’exposition)
au Palais de Tokyo, Pierre Huyghe nous
propose une conférence : Quelle type
d’exploration peut-on mener aujourd’hui ?
Pierre Huyghe présente le compte-rendu
d’une expédition qu’il vient d’effectuer
depuis le Nord-Est des Etats-Unis jusqu’à
Las Vegas en passant par le Pôle Sud, à
travers un dispositif d’images qui permet
au spectateur de suivre son itinéraire, de la
découverte jusqu’à la perdition.
A travers les oeuvres de vingt-trois artistes
et groupes d’artistes internationaux,
l’exposition formule l’hypothèse
que la topographie est un enjeu majeur
de la création artistique actuelle et une
clé pour la comprendre. pose
une question importante : qu’est-ce qui
motive les artistes à représenter le monde
d’aujourd’hui, avec des moyens très divers,
alors que les médias nous abreuvent
d’images de la planète ? Par des processus
d’enquête, d’exploration ou d’investigation,
les artistes réunis dans travaillent
en collectant des données afin de
produire des formes, procédant à partir
d’informations ‘‘traitées’’ ensuite dans des
styles très divers, depuis le diagramme
jusqu’au documentaire, de la peinture
jusqu’à l’installation.
∆ ∆ ∆
An-Ti Kao
(étudiante en échange, Taïwan, Bourges)
Alexandra Lafitte
(stage N’BORDER, école des beaux-arts de
Pau, Espagne)
Marie Lemaire
(stage, Museo de la Solidaridad Salvador
Allende, Santiago du Chili)
Cyril Limoges
(stage avec Pierre Ardouvin, CCC, Tours)
David Magnou
(séjour d’études, Université Haccettepe,
stage avec Osman, Ankara, Istanbul,
Turquie)
Quentin Ménard
(stage, Stockholm, Suède)
Paula Molina Manas
(étudiante ERASMUS, Grenade, Bourges)
Hector Adrian Narvaez Caicedo
(Colombie)
Vasyl Odrekhivskyy
(Ukraine)
Patrycja Pierzchawka
(étudiante ERASMUS, Wroclaw, Pologne,
Bourges)
Mélanie Thibault
(stage, Kerala, New Delhi, Inde)
Wenjing Wang
(exposition, Pékin, Chine)
Noémie Weinstein
(séjour d’études, HEAD, Genève, Suisse)
Wenjue Zhang
(stage avec Sharon Klivland, Université
Sheffield, UK) ...
251
14h00 ~ 16h00
⸕⸔⸕⸔⸕⸔⸕⸔⸕⸔
INSTALATIONS
ENSA / Cour d’honneur
Installations des étudiants de Master 1 :
ALEXANDRA LAFITTE,
LÉA MASURA,
VASYL ODREKHIVSKYY,
ORANE ROBIOLLE,
VICTOR-ALEXIS TURBELIER …
Toiture pour envols, piste pour décollages,
plate-forme pour rencontres, cette
installation des étudiants est un espace
non-structurel, autour de l’accueil et de
la modularité des échanges, pour cette
journée TARMAC.
BAPTISTE BRÉVART
& ROMAIN WEINTZEIM
Baptiste Brévart et Romain Weintzeim
(étudiants en Master 1 à l’ENSA Bourges)
participent depuis le 14 mars à une chasse
à l’homme organisée par Laurent Tixador
et dont le déroulement et le trophée
constitueront son œuvre future.
A nouveau, Laurent Tixador crée les
conditions d’une mise à l’épreuve de
son corps traversant le paysage qu’il
considère comme ‘‘facteur aggravant’’,
et dans lequel il devient, cette fois, gibier.
La situation de l’artiste poursuivi par des
personnes dont il ne connaît ni la position,
ni l’identité, instaure un rapport décalé au
‘‘public’’, acteur ou témoin d’une pratique
qui relève des techniques policières et
guerrières.
Muni d’une licence, nos deux étudiants
traquent l’artiste alors que ce dernier
se rend à pied de Nantes à Paris pour
l’ouverture de son exposition à la Fondation
ÉCOLE NATIONALE
SUPÉRIEURE
D’ART DE BOURGES
International Office
Tél. +33 (0)2 48 69 76 33
mailto:international@ensa-bourges.fr
Krystel Cosquéric & Hervé ATrioreau
krystel.cosqueric@ensa-bourges.fr
herve.trioreau@ensa-bourges.fr
École nationale supérieure d’art de Bourges
7 rue Edouard Branly
BP 297
18006 Bourges Cedex France
www.ensa-bourges.fr
Conception graphique: Guillaume Ettlinger
d’entreprise Ricard le 7 avril 2011. S’ils le
retrouvent, ils devront s’emparer de ses
chaussures qui seront fixées à un socle
mural à la manière d’un trophée de chasse
lors de cette exposition. Leur mission
accomplie, ils empocheront une
récompense de 1000 euros.
Baptiste Brévart et Romain Weintzeim
seront présents le 29 mars à l’École
nationale supérieure d’art de Bourges, lors
de Tarmac, pour faire une ‘‘pause’’ et nous
relater ces premières semaines de traque, de
chasse, de stratégies et nous montrerons les
premières ‘‘archives’’ de leurs expériences
éprouvées lors de ce projet…
∆ ∆ ∆
19h30 ~ 23h30
⸕⸔⸕⸔⸕⸔⸕⸔⸕⸔
APÉRO DINATOIRE
CONCERTS
ENSA / Caféteria, Cour d’honneur
ADRIAN NARVAEZ CAICEDO
(Sélections d’Amérique Latine)
FUNKTRAUMA
(Nu jazz hip-hop instrumental techno, live)
SEBASTIAN COLOVIC
(Minimal drums & basses, live)
LA RAIE SOMBRE DU MORBIER
(Postfutur Rnb juke disco core, odinateur set)
∆ ∆ ∆
Images :
p. 1, 2, 3 & 13 : Bas Jan Ader
p. 4 : Hans-Walter Müller
p. 5 : Bellastock
p. 6 : A. Kertész
p. 9 : David Magnou
p. 11 & 17 : Laurent Tixador
TAR
IN SEARCH OF THE MIRACULOUS
MAC

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
252

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 80.
convention erasmus.
253

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
254

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
255

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
256

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
257

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
258

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
259

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
260

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
261

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
262

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
263

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
264

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 81.
convention mobi-centre.
265

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
266

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
267

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
268

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
269

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
270

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
271

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 82.
international : liste des structures partenaires.
liste des écoles
partenaires en europe
Ankara: Hacettepe Üniversitesi
Antalaya: akdeniz Universitesi
Londres : University of London, Camberwell
& College saint Martins
Berlin : Kunsthochschule Berlin-Weissensee
Bruxelles : academie royale des
Beaux arts
Frosinone : academia belle arti, Italie
Grenada : Faculty of Fine art alonso
Cano of Granada
Macerata : academia belle arti, Italie
Lecce : academia belle arti, Italie
halle Burg : Hochshule für gestaltung,
allemagne
ionnina : University of Ionnina
karlsrühe : Hochshule für Gestaltung
Madrid : Universidad Complusens
Novi Sad : University of novi sad academy
of arts, serbie
offenbach : Hochshule für Gestaltung
ostravská : univerzita, Fakulta um_ní,
podlahova 3, 709 00 Ostrava-Mariánské
Hory, République Tchèque.
Poznan : academy of Fine arts in
poznan
Prague :, The academy of Fine arts
Salamanque : Universidad de salamanca
Winchester : school of arts
Wroclav : Faculty of painting and
sculpture
Zlin: Tomas Bata University
liste des écoles
partenaires hors europe
Bamako : Institut national des arts
Bamako
Beyrouth : académie Libanaise des
Beaux arts
Chicago : school of the art Institute of
Chicago, États Unis
Mexico : Facultad de artes Guadalajara
hangzhou : China academy of art
Luang prabang : ecole des beaux arts,
Laos
New-Delhi : École des beaux-arts
oulan Bator : school of Fine arts of
Mongolian state, University of Culture
and arts à Ulaanbaatar, Mongolie
Pékin : académie Centrale
taipei : Taipei national University of
arts
Shanghai: xIYITang
tokyo : University of the arts
Valencia : California Institute of arts,
États Unis
272
liste des institutions
partenaires
Maroc : Fondation Ona, Villa des arts,
Rabat.
Sao Paulo : Fundação armando
alvares penteado-Faap
Moscou : MOMa
Chili : Muséo de la solidaridad salvador
allende/arte contemporain, santiago
de Chile

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 83.
projet crude usa.
CRUDE
COALITION FOR RECONSTRUCTIVE
UTOPIA Dirt Expedition
roadtrip.syntone.org
Contact: Enseignante à l’ENSA Bourges ~ nathalie.magnan@ensa-bourges.fr
273

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
274

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Rapport du voyage d’étude en collaboration avec
l’ECOLE NATIONALE SUPÉRIEURE D’ART DE BOURGES (ENSA BOURGES)
le DÉPARTEMENT ART DE L’UNIVERSITÉ DE CALIFORNIE À IRVINE (UCI)
réalisé du 16 juin au 7 Juillet 2011.
PROJET
• PROJET, dans le cadre d’un partenariat international
• PARCOURS
• BILAN
• COMPTE DE RESULTAT
Dans le cadre d’un partenariat international, l’ENSA BOURGES et l’ UCI,
ont mis en oeuvre un voyage de recherche dans le sud-ouest des Etats-Unis.
Une étude sur l’occupation et l’utilisation du territoire dans le Sud-Ouest des États-Unis, avec une attention
particulière sur les oeuvres majeures du Land Art et des productions/interprétations d’artistes-étudiants.
Participants :
- De l’ENSA-Bourges : Nathalie Magnan ENSA-Bourges (professeure), Jennifer Brécheteau (licence3),
Baptiste Brévart (master1), Guillaume Ettlinger (master1).
- De l’UCI : Catherine Lord (professeure) Sarah Kessler (doctorante), Aaron Valenzuela (graduate), Maya
Gurantz (graduate), Flora Kao (graduate)
Se sont ajoutés au voyage : Kaucyla Brooke (professeure California Institute of the Art et artiste), Benjamin
Au (avocat), et Ziv (l’enfant de Benjamin et Maya)
Parcours :
Plus de 6 500km, 4 voitures, 17 jours, 4 tonnes de CO2 275

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
PARCOURS
15-16 Juin
Visite de Los Angeles par les étudiants français guidés
par leurs homologues américains qui les hébergeaient :
MOCA et son exposition temporaire Arts in the streets,
le Temporary Contemporary, galeries et repérage plus
général de la ville, de ses quartiers, de la vie diurne et
nocturne et des vins californiens.
17 Juin
Derniers préparatifs, mise au point avec tous les
participants chez Catherine Lord, listes, check de
l’équipement, répartition des charges dans les voitures,
distribution des cartes, feuilles de route, contacts
téléphoniques.
18 Juin
En route : arrêt dans une station essence qui a une
célèbre pièce d’américana, un dinosaure géant, à
l’intérieur duquel la propagande chrétienne célèbre
‘‘l’intelligent design’’, une résurgence du
créationisme.
Integatron, architecture utopique, conçue par des
ingénieurs aéronautiques. Ce lieu est ‘‘situé sur un vortex
géomagnétique’’ qui ‘‘facilite la communication avec
des extra-terrestres’’. Dans les années 50, plusieurs
conférences sur les OVNI s’y sont tenues. Nous avons
participé avec une cinquantaine de personnes à un
bain sonore dont le son était réalisé à partir de bols en
cristaux.
Noah Purifoy, installation à ciel ouvert, mises en scène
des rébus/déchets/traces de nos consommations.
Pioneertown, était un set de décors pour le tournage
de westerns et aujourd’hui un village de pionniers
témoin, une sorte de musée privé vivant, temporairement
habité par des volontaires en costumes - reconstitutions
d’ambiances et événements.
Joshua Tree. Présentation des ‘‘homestreaders cabins’’
par Flora. Les homestreaders cabins, cabanes isolées,
sont les preuves d’habitation d’un lieu, ce qui permettait
jusqu’en 1977 de devenir propriétaire de 160 hectares de
terre, grâce au ‘‘Homesteaders Act’’.
D’où nombres de petites huttes/maisons isolées dans le
désert, nombre de variations sur un modèle. Ces maisons
sont une contradiction : d’un coté, elles répondent au
rêve de propriété, de l’autre, elles sont pratiquement
inhabitables, parce que dans un désert. Aujourd’hui
certaines sont rénovées, elles restent charmantes et tout
aussi inhabitables.
Vidéo : La leçon d’anglais
19 Juin
En route via Amboy sur les traces de la route 66, puis à
Kelso, une ville fantôme, anciennement un dépôt / gare
de triage pour le chemin de fer.
Ce fut une ville champignon dans les années 40, lors de
la découverte du borax et l’arrivée des mineurs. Située
dans la Reservation Nationale Mojave, il reste moins de
cinq bâtiments, dont un bar et un musée tenu par le Park,
anciennement le dépôt.
Traversée du Strip de Las Vegas sans s’arrêter.
Arrivée par une piste à très forte déclinaison sur la
messa sur laquelle est creusé Double Negative de
Michael Heizer. Une plaie à grande échelle, opérée
au bulldozer, dont on voit l’empreinte sur Google map.
Présentation de Heizer par Maya et contextualisation du
Land Art des années 70. En chemin vers Beaver, Utah.
Changement de roue par l’équipe, pneu éclaté.
20 Juin
‘‘Beaver’’ dit elle...
Bingham, « la plus grande mine à ciel ouvert » se félicite
de la propagande de l’opérateur Kennecot : une mine
de cuivre. Les échelles de grandeur sont effectivement
démesurées - ce qui semble être des jouets montants et
descendants inexorablement sur la spirale aux flancs du
cratère qui mène au fond de la mine, sont des camions
aux roues de plus
276
La prison de Kelso, désert du Mojave

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
de 15 mètres de diamètre.
Le film de propagande de Kennecott est un bel exercice
de style, à la fois ancré dans l’idéologie du progrès, de
la puissance de l’industrie et de la célébration de leur
éthique environnementale, ce qui est en contradiction
directe avec la plaie béante que l’on a devant les
yeux, en contradiction aussi avec la relation que les
amérindiens entretiennent avec la terre, en contradiction
finalement avec la pollution la plus importante des Lacs
Salés dont ils sont responsables.
Envirocare - vue à distance d’un train
transcontinental de déchets toxiques dans la plaine vers
une usine extrêmement protégée, inaccessible.
Le site du CLUI à Wendover est au bout de la piste à
partir de laquelle s’est envolé Enola Gay, le bombardier
qui allait lâcher « Little Boy » sur Hiroshima, quelques
baraques et un ‘‘trailer’’ sert
de locaux aux chercheurs/artistes en résidence.
Les restes d’une ville militaire, faite de baraquements, est
en partie occupée par une
école de jeunes pilotes qui défilent aux pas de
course en chantant le matin et le soir, et d’autre part reappropriée
par le Center for Land Use Interpretation.
Les baraquements servent de lieux d’expositions, les
tours de contrôle de support pour des projets d’artistes.
21 Juin
Grande marche sur les lacs salés, du sel à perte de vue,
perte des repères. Plusieurs travaux photographiques et
performances.
Wendover Air Museum, quelques « souvenirs » militaires,
dont une réplique de « Little Boy ». Etrange rencontre
avec les élèves de cette école privée para-militaire, qui
promet à ces très jeunes (14 ans) de « gagner du temps
» dans leur carrière militaire.
Arrêt à Lucin, ce qui est marquée comme une ville,
point de dépôt ferroviaire n’est plus qu’un oasis et un
sanctuaire pour les oiseaux.
Sun Tunnels, de Nancy Holt (1976), après beaucoup de
poussière sur la piste, nous sommes arrivés le soir du
solstice.
Le site a un air de mini Burning Man. C’est une
célébration collective des habitants temporaires du site,
du solstice, et surtout du travail de l’artiste.
Ce travail est ouvert à toutes sortes d’interprétations/
utilisations, sans aucune tentative de contrôle de la part
de Holt.
Si on y trouve des traces de balles à l’intérieur des tubes,
l’utilisation par le public rappelle plus celle d’un parc,
d’une aire de jeux, aux jeux uniques dont
l’échelle est hors des repères communs.
Le site lui-même déstabilise plus encore notre notion
d’échelle : nous sommes sur un plateau dont l’horizon
est tellement lointain que la courbe de la terre est
perceptible, comme elle l’est en pleine mer.
Travail photographique. Yoga collectif.
Présentation du travail de Nancy Holt par Fora.
Discussion sur le rôle des routes et de la voiture dans
277
les années 60 qui ont permis l’existence de ces travaux
de land art, du rejet de la culture consumériste pop, et du
fantasme de mobilité des jeunes blancs alors qu’au même
moment une forte migration de la population noire se
dirige vers le nord.
Salt Flats, Utah
Sun Tunnels, Nancy Holt, 1973, Utah

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
22 Juin
Du froid à l’aube et de l’orientation du soleil
dans les Sun Tunnels alors qu’il se lève.
Réactivation dans une performance par Aaron et Maya
de Trio A (1966), célèbre chorégraphie d’Yvonne Rainer.
En chemin, Mollie’s Café pour déjeuner, ‘‘dinner’’ typique
qui peut faire penser à Edward Hopper, au milieu de
quelques maisons , dans le parking d’énormes pick-ups
4x4, et ce au croisement de routes qui mènent à des
ranchs.
Usine ATK de construction des fusées Thikiol.
Pratiquement toutes les fusées de la NASA, les missiles
utilisés lors des dernières guerres sont installés dans
ce très étrange jardin de .... projectiles géants: Pershing
missile, Peacekeeper missile, Poseidon missile,
Minuteman missile, Trident I et Trident II missiles...
Le site est champêtre, vide, sauf pour un hangar
géant, très propre de l’autre coté du jardin. Nous sommes
apparemment les seuls humains, les coyotes rodent.
Performance de Aaron.
Golden Spike est l’endroit où se sont reliées pour la
première fois les voies ferrées venant de l’Est et de
l’Ouest (1869) : nulle part, une étendue vide, marqué et
fétichisée. Une seule route mène vers le musée et à un
parc dans lequel des locomotives à vapeur d’époque
parfaitement entretenues, se rencontrent tous les jours,
menées par des mécanos en tenues d’époques.
Spiral Jetty de Robert Smithson (1970).
Troisième moment Land Art de ce voyage. La jetée était
pratiquement submergée dans une eau rose de trop de
sel et de crevettes mortes. La marche sur la jetée se
transforme en baignade très flottante, les costumes de
bains rapidement secs, sont raides de sel. Ce travail
si célèbre, prend une autre dimension, l’expérimenter,
le voir dans son contexte, dans l’immensité du lac. La
notion de présence prend
ici tout son sens, encore une fois nous sommes
interrogés par l’échelle du travail dans le contexte du
site. Présentation de Spiral Jetty par Aaron, discussions
autour des sites / non sites, et de la notion d’entropie.
Traversée de Salt Lake City et ses billboards qui vantent
les mérites de cliniques privées, l’une après l’autre,
proposant des soins médicaux compétitifs chacune a son
illustration : le cancer du sein,
de la prostate, les hémorroïdes; vertigineuses
manifestations du bonheur de la privatisation du système
médical le long de l’autoroute.
Mormon motel à Provo Utah, exténués.
23 Juin
Green River, pas très loin d’un site militaire abandonné :
de possible pistes d’atterrissages sur une des avancées
de la Messa, déchets militaires des années 60, une
vache morte en décomposition, restes de systèmes
de communication par pneumatiques, ces traces
énigmatiques ouvrent tout un imaginaire de ce qui a pu
être.
Les pictographes et pétroglyphes de Sego Cañon y font
un étrange écho, les personnages ont des antennes,
dans cet amphithéatre d’une étrange intensité.
24 Juin
Traversé d’immenses étendues, descentes de routes
à travers des cañons, il n’est pas étonnant que ce
territoire soit utilisé comme site d’entrainement pour les
cosmonautes. Pétroglyphe impressionant à Hot Spring
Cañon.
Campement solitaire dans l’immensité de la Valley of
Gods. Cette vallée est le pendant presque symétrique de
Monument Valley, sans les touristes et le commerce des
amérindiens. Point d’orgue du voyage.
278
Valley Of Gods, Utah
Pétroglyphes, Hot Spring Cañon

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
25 Juin
Dépoussiérage par un bain dans le Rio Grande, pas
si grand à cet endroit mais dangereusement puissant
et froid. Les falaises sont des palimpsestes de
pétroglyphes.
Brunch à Twins Rocks, Bluff, Utah.
Arrivée après une longue piste sur le site de Chaco
presque à la nuit, notre retard est dû aux nécessaires
réparation d’une roue éclatée.
26 Juin
Chaco était un centre cérémoniel Anazi entre 850 et
1250, à la croisée des routes nord-sud et est-ouest.
Ce site sacré est encore actif pour les Hopi, les
peuples pueblos du Nouveau Mexique et les Navajo.
D’étonnantes ruines laissent les traces d’une culture
dont les savoirs scientifiques et en astronomie étaient
très avancés, une culture qui s’est arrêtée abruptement
vers 1250, arrèt probablement dû à un changement
climatique. La visite guidée dans une chaleur étouffante
(insolations), est une délicate description du site à partir
de prudentes spéculations informées. De nombreux
pétroglyphes.
Nuit à Las Vegas, Nouveau Mexique. Ville traditionnelle
espagnole très bien restaurée, nous sommes proches
d’Albuquerque, du nouveau Mexique artistique et chic
qu’il fut décidé de ne pas visiter car très facilement
accessible et très touristique.
27 Juin
Montezuma : Dwan Light Sanctuary,
expérimentation collective dans cette chapelle
œcuménique conçue par Charles Ross, commanditée
par Virginia Dwan, la galeriste qui a permis au Land Art
d’émerger.
Archivage sonore de Guillaume.
Star Axis de Charles Ross, en présence de l’artiste,
auparavant nous avons dû acquitter un droit d’entrée,
signer une décharge en cas d’accident et l’interdiction de
photographier. Ce monument en construction depuis de
longues années le restera probablement encore. Le reste
du voyage nous avait permis d’explorer en toute liberté,
ou du moins dans une liberté relative (Chaco), est ici
en rupture, alors que le contrôle domine. Il n’y a qu’une
manière de voir ce travail, celle de l’artiste.
Nuit à Truth or Consequences : Une ville qui a changé
de nom en 1950 afin de se faire connaitre, suite à un
concours lancé par une émission de radio du même nom.
279
28 Juin
Première journée sans voiture. Repos dans les sources
d’eaux chaudes au bord du Rio Grande.
Visite des galeries de la ville et rendez-vous avec
Delmas Howe, artiste gay des années 70,
un morceau d’histoire : sa maison, son personnage.
Installation sucrée et feux d’artifice pour l’anniversaire
d’Aaron.
29 Juin
La frontière entre le Nouveau-Mexique et le Texas est
impressionante. La proximité du Mexique en fait un lieu
de filtrage poussé pour tout ce qui pourrait être illégal
: immigrés, drogues, trafic de toute sorte. Alors que la
voiture des étudiants français se fait contrôler, nous
les attendons à la prochaine sortie de l’autoroute : la
ville fantôme de Sierra Blanca. Pendant cette attente,
nous cherchons la raison de la désertion de cette ville
immobilisée dans les années 60, cinéma en parfait état
inclus.
En fait, la ville avait conclu un marché pour récupérer les
déchets de New York, dont des déchets toxiques. Les
habitants ont dû fuir la zone après le constat d’un nombre
élevé de cancers développés au sein de la population.
L’attente se poursuivant, nous allons avec Ben, l’avocat
du groupe, voir quel est le problème
avec le barrage de police et la voiture des étudiants.
Il n’y avait aucun problème, juste une fouille approfondie.
L’ambiance de guerre de la frontière avec le Mexique, est
ici violemment perceptible.
Après un arrêt obligatoire sur une route déserte à
l’improbable boutique factice Prada, signe annonciateur
de Marfa. Marfa, une ville qui a eu une croissance rapide
dans les années 20, transformée en une base militaire,
site d’entrainement des pilotes de l’armée de l’air pendant
la deuxième guerre mondiale, puis la ville a décliné, les
baraquements abandonnés ont été progressivement
achetés et ré-investis par Donald Judd pour en faire un
lieu d’exposition de ses oeuvres, et de celles de ses amis
artistes minimalistes des années 70 : Dan Flavin, Carl
André, John Chamberlain....
Chac Canyon

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Un lieu pour mettre en lumière ‘‘un art neuf et radical’’
afin de le rendre lisible et évident, loin de l’agitation de
New York, aujourd’hui lieu de pélerinage très élitiste pour
les adeptes de l’art minimaliste.
Nuit à El Cosmico, un camping aux ‘‘trailers’’ vintage et
énergie durable...
30 Juin
Visite très contrôlée et chronométrée de la Chinati
Foundation qui abrite les oeuvres de Judd, et de ses
amis.
Déjeuner sous le haut-vent de la place de la ville, au
Food Shark, le camion qui sert des mets à emporter, bio
et gourmets, les visiteurs en robes de soie et costumes
en lin mange sur les immenses tables conçues par Judd.
De retour dans la chaleur et dans les baraquements de
la Chinati fondation pour voir des pièces de Roni Horn,
dont les boulets en cuivre massif, fait pour nous, écho à
la mine au début du voyage. Richard Long, Ilya Kabakov,
David Rabinowitch...
Visite de la maison de Donald Judd, un block de la ville
entouré de haut murs d’enceintes, préservé en l’état
depuis sa mort. Le mobilier est tout aussi austère que la
piscine : bibliothèque de plus de
12 000 livres, classés par date de naissance des
artistes dont ils traitent, et chambres avec les collections
personnelles de Judd : artisanats de natifs américains,
des fossiles de reptiles, etc.
1 juillet
La Hill de James Magee, dans le désert, auquel on
accède par une piste. Quatre bâtiments se faisant face
sont connectés par un chemin central, trois d’entre eux
contiennent des installations de Magee. L’ouverture des
lourdes portes augmente encore la religiosité du site,
références aux routes, à la voitures, à la mécanique ou
au pétrole, en contraste avec les traces du désert : sa
végétation, sa faune desséchée.
Nous avons rendu visite à James Magee dans El Paso.
Il est aussi connu sous le nom Annabel Livermore et
Horace Mayfield.
280
Sous ses autres noms, son travail alors est extrêmement
différent, la maison d’Annabel que nous avons pu visiter
recèle une collection de ses peintures de ... fleurs, très
féminines.
2 Juillet
Retour pratiquement d’une seule traite, plus de 1000 km
dans une chaleur excessive, presque 50 degrés à Blythe.
Wendover, Utah

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
281

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
282

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
BILAN
Présence
Il est difficile de percevoir la portée du Land Art américain des années 70, et d’un certain art minimaliste sans
traverser physiquement le contexte dans lequel ceux-ci s’inscrivent et auxquels ils répondent. Ce contexte est
délimité par les territoires militaires, militaro-industriels, miniers (passés et actifs), industriels, de recyclage de
déchets, avec tout ce que cela comprend comme productions de rebuts de toutes sortes. Nous sommes aussi
en présence de traces amérindiennes, de sites historiques de la colonisation du continent et de traces laissées
par les sites dit ‘‘de contacts’’ avec des extra-terrestres (voir parcours).
Ce voyage a donc été surtout l’occasion pour nous tous, étudiants, artistes, chercheurs, de se positionner, de
se confronter directement à ces questions et d’en explorer l’Histoire, les ramifications et les cheminements
culturels, sociaux et géographiques.
C’est donc d’une contextualisation dont il était question, et de prise de repères lors de ce voyage très rapide,
hors des sentiers battus (littéralement), à un rythme soutenu, avec trop peu de temps de méditation. Plus de
temps pour la distanciation nécessaire aurait demandé une résidence sur plusieurs mois, ce qui n’était pas
le projet. Cette distanciation s’effectue maintenant à travers deux séminaires parallèles, au sein de nos deux
institutions respectives. Jennifer Bréchetau est en ce moment même en résidence à l’espace d’artistes LACE à
Los Angeles pour plusieurs mois. Les étudiants de l’Ensa Bourges ont des projets de résidences dans certains
lieux (Wendover, Marfa) suite à ce voyage.
Participants
Au delà de la curiosité des uns pour les autres, l’intelligence relationnelle des américains et la réactivité des
français a permis d’aller au-delà de la différence de niveau entre étudiants. Nos étudiants étaient au niveau
undergraduate dans le cursus américain, alors que le plus haut niveau pour les américains était celui d’une
doctorante. Il faut aussi prendre en compte le fait qu’une scolarité payante (plus de
30 000$/an) ne « sélectionne » pas le même type d’étudiants, ne les motive pas de la même manière, ni pour les
même raisons ; un étudiant américain ira dans une université à ce niveau d’étude après avoir eu une expérience
professionnelle afin d’améliorer son statut ; un étudiant français, dans notre cas, étudie pour avoir accès à une
vie professionnelle malgré les trop rares opportunités qui se présentent à elle/lui. Au delà de ces différences, de
la fatigue, le voyage a été vécu dans l’enthousiasme, l’excitation, et la concentration que demande un tel type
d’exercice.
Le voyage a donc été une très rare opportunité d’être dans des moments de présence informée.
Ceci a donné lieu à plusieurs travaux sur site et aussi à des projets en cours de réalisation.
Productions
~ Plusieurs vidéos et performances ont eu lieu sur site, voir road-trip.syntone.org :
The » english lesson,
On the desert road,
TrioA at Sun Tunnels,
Civil air patro training camp,
Rose in Spiral Jetty.
~ Des projets photographiques de Kaucila Brooke, Jennifer Bréchetau, Sarah Kessler
~ Plusieurs performances d’Aaron.
À venir :
~ La publication CRUDE 1 avec des textes et des projets de tous les participants,
mise en page par Guillaume Ettlinger et Baptiste Brevart, et éditée à l’Ensa Bourges.
Date de publication : printemps 2012.
~ Le site web définitif de CRUDE, avec la publication version web et autres contenus - vidéo, son etc.
~ Une installation de Baptiste Brevart à la Box, galerie de l’Ensa Bourges.
~ Expositions prévues à UCI et à l’Ensa Bourges.
283

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Fragment (6 pages) de la maquette
de la publication CRUDE 1,
prévue pour le printemps 2012
In Wendover,
sleep is interrupted
by the pre-dawn maneuvers
of the Civil Air Patrol.
Teenagers in fatigues march
in formation, chanting
through a barren landscape
of empty barracks and decrepit depots.
Here, over half a century before,
the dropping of the atom bomb
was rehearsed in repeat.
From Double Negative
- a gash incised by a
single man’s vision,
we travel to Bingham Copper Mine
- the largest man-made hole on earth.
Bulldozers crawl like ants along endless
terraces, spiraling downward
into the awful beauty
of the open pit.
The Bonneville salt flats stretch as far as
the eye can see, curving with the earth.
The crusted expanse of blinding white is webbed
with tessellating fractures. A suggestion of water
shimmers on the horizon,luring us into the distance.
284
Flora Kao
NOTES
FROM
THE
DESERT
In Kelso,
we find the fading facade
of the town post office
and the stark skeleton of
an outdoor jail cell blistering in the sun.
The museum details Kelso’s rise and fall
as a helper train depot assisting steam locomotives.
The town is the first of
many that we encounter
whose existences
mirror the boom and
bust of American
industry.
In a vast meadow, we squint at the setting sun.
It is solstice at the Sun Tunnels.
In the deepening dusk,
a narrow band of golden dust clings to the horizon,
residue of departing vehicles.
We sleep beneath a skein of stars, the night biting
cold.
Dawn arrives slowly.
En route from Joshua Tree to Double Negative,
we drive thru vast spaces of shifting color.
The olive scrub of creosote
gives way to surreal seas
of bright white.
As we approach Kelso, the ruts in the road
accumulate sand, ripples streaking into the
distance.
Throughout our trip,
we encounter the
incontrovertible
impact of technology
upon the American
landscape.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
We move on in the rising heat.
In search of petroglyphs,
we drive through a land of extreme
contrasts, of sinuous sandstone
and drought-parched scrub,
punctuated by rare curves of verdant green.
Plunging into the murky red water of the Great Salt Lake,
we attempt to circumnavigate a submerged Spiral Jetty.
The sharp basalt rocks scrape our bare feet.
Emerging, our clothes crystallize,
stiff with salt, glittering in the sun.
We pause in Thompson,
a ghost town interrupted
by the prolonged thunder of
a speeding train.
We tread gingerly through
abandoned living rooms choked
with tumbleweed.
Eerie white handprints assault
the peeling walls and sagging ceilings of an old motel.
285
We move on in the
rising heat.
In search of
petroglyphs,
we drive through a land
of extreme contrasts,
of sinuous sandstone
and drought-parched
scrub,
punctuated by rare
curves of verdant
green.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
CRUDE 2011
286

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 84.
international : la soirée d’accueil des étudiants étrangers
de l’année.
Faciliter l’intégration des étudiants « étrangers » sur notre
territoire
Diverses structures d'enseignement supérieur du Cher nous avaient sollicités afin de mener une réflexion
sur la vie de la communauté étudiante internationale sur notre territoire. Un certain nombre de pistes
d'actions ont été évoquées notamment l'accueil des étudiants étrangers. En effet, le besoin a été exprimé
d’instaurer un temps de rencontre entre étudiants étrangers afin de faciliter leur intégration, de créer des
relations d’échanges et de les informer sur les diverses activités pouvant être pratiquées sur Bourges.
C’est pourquoi, le 20 octobre 2009 puis le 21 octobre 2010, des soirées d’accueil des étudiants étrangers
avaient été organisées. Au regard de l’intérêt porté à ces soirées par les étudiants étrangers, nous avons
décidé de renouveler l’action cette année.
Soirée d’accueil pour les étudiants étrangers
- LIEU : Salle « La Chapelle » à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art
- DATE : Mercredi 19 octobre 2011 à 19 heures
- APERITIF DINATOIRE
- PROGRAMME :
• Introduction de Jean-Pierre Saulnier, Vice-président du Conseil général chargé de l’enseignement
supérieur, de la recherche et de l’économie
• Présentation des malettes d’informations et du stand valorisant les sites touristiques du Cher. Les
étudiants étrangers représentent les ambassadeurs de notre territoire et grâce à leur réseau, pourront
ainsi valoriser et faire indirectement la promotion de notre département.
• Intervention des représentants des établissements
Présentation du livret d’accueil des étudiants étrangers
• Intervention des représentants d’associations étudiantes présentant les activités prévues dans
l’année .
-Jean-Florent WESTRELIN président de l’association de l’ENSA « L’ASSO »
287

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
-Karen Bernard présidente de l’association ESF à l’ENSI
-M.Alain Brunet, enseignant encadrant l’association sportive de l’IUT
Témoignages d’étudiants étrangers (de l’IUT, de St Dominique, de l’ENSI, de
l’ENSA)
- PUBLICS : Etudiants « étrangers » primo-arrivants
- INVITES :
1) les associations étudiantes précitées
2) la Ville de Bourges, l’Agglomération de Bourges, la préfecture
3) les représentants des établissements d’enseignement supérieur concernés,
4) l’IMEP, le CROUS, diverses associations et Monsieur Brunet, professeur de sport au
centre universitaire de Bourges
- Animation par le groupe de musique Zik ENSIB (étudiants de l’ENSI de Bourges
INVITATION
École Nationale Supérieure d’Art
7 rue Édouard Branly à Bourges
www.cg18.fr
Le Conseil général du Cher
a le plaisir de vous convier à la
Gare
SOIRÉE D’ACCUEIL DES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS
N
Rendez-vous à
l’École Nationale Supérieure d’Art
7, rue Édouard Branly
à Bourges
Bd. de Juranville
A71
(PARIS-CLERMONT)
ORLÉANS
Bd. Gambetta
CHÂTEAUROUX
MERCREDI 19 OCTOBRE 2011
à 19 heures
Bd. de la République
ORLÉANS
Rue Édouard Branly
P
Hôtel du département
place Marcel Plaisant
Bd. Lamarck
Rue Moyenne
Rue Michel Servet
288
Rue Mirebeau
Rue Bourbounoux
Cathédrale
Saint-Etienne
MOULINS
GIEN
Bd. G. Clémenceau
NEVERS
Cours A. France
PLAN D’ACCÈS

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 85.
international : livret d’accueil des étudiants
étrangers.
LIVRET D’ACCUEIL DE L’ÉTUDIANT ÉTRANGER À Bourges
289

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
École nationale supérieure d’art de Bourges
IUT de Bourges
École nationale supérieure des ingénieurs de Bourges
Institut d’enseignement supérieur Sainte Marie Saint Dominique
290
LIVRET D’ACCUEIL DE L’ÉTUDIANT ÉTRANGER À Bourges
SOMMAIRE
Guide. —
Bienvenue à Bourges 5
La ville de Bourges. —
Présentation 6
Localisation 7
Avant votre départ. —
Documents 8
Budget 9
Votre voyage. —
d’Orly à Austerlitz 10
de Roissy à Austerlitz 11
de Beauvais à Austerlitz 12
d’Austerlitz à Bourges 13
A votre arrivée. —
Carte de séjour 14
Hébergement 15
Se restaurer 19
La santé 20
Compte bancaire 23
Vivre à Bourges. —
Infos partiques 25
Les transports 27
Associations 28
Culture et sports 29
Activités cultutrelles 30
Évènements cultutrels 31
Les alentours 32
LIVRET D’ACCUEIL DE L’ÉTUDIANT ÉTRANGER À Bourges LIVRET D’ACCUEIL DE L’ÉTUDIANT ÉTRANGER À Bourges
GUIDE LA VILLE DE BOURGES
BIENVENUE À BOURGES
Bienvenue à Bourges
Bienvenue à Bourges. — Élaboré par les chargées des relations
internationales des établissements d’enseignement supérieur de Bourges et
le Conseil Général du Cher, ce guide vous apporte les informations utiles
pour préparer votre séjour d’études à Bourges. Celui-ci ne saurait remplacer
l’accueil des services des établissements qui s’efforceront de vous accueillir
au mieux et de faciliter votre intégration.
École nationale supérieure d’art de Bourges
http://www.ensa-bourges.fr/
École nationale supérieure des ingénieurs de Bourges
http://www.ensi-bourges.fr/
IUT de Bourges
http://www.bourges.univ-orleans.fr/iut/
Institut d’enseignement supérieur Sainte Marie Saint Dominique
http://www.esbc.fr/smsd/lycee.htm
Présentation. — Située au Centre de la France, dans le département du
Cher, à moins de deux heures de Paris, Bourges compte plus de 75 000
habitants.
Ancienne capitale des Gaules, sous le nom d’Avaricum, Bourges s’est
développée sur un éperon rocheux au confluent de plusieurs rivières formant
une zone marécageuse.
Riche de son histoire, la capitale du Berry porte fièrement ses monuments
comme le palais Jacques Coeur ou la cathédrale Saint-Etienne (classée
au patrimoine mondial de l’UNESCO), ses rues médiévales, ses édifices
Renaissance et ses maisons à pans de bois.
Bourges cache en son coeur, 135 hectares de marais traversés de canaux et
rivières divisées en de multiples parcelles. Ces marais, qui au cours du Moyen-
Âge ont protégés la ville, sont aujourd’hui exploités en jardins familiaux.
Bourges offre à ses habitants des événements culturels de qualité tout au
long de l’année. C’est une ville de culture qui s’enorgueillit d’avoir inauguré
la première Maison de la Culture en France en 1963 et d’être célèbre pour son
« Printemps de Bourges » qui réunit pendant une semaine au cours du mois
d’avril de jeunes talents musicaux et des artistes confirmés.
Profitez de votre séjour d’études pour explorer toutes les richesses de cette
ville et du Berry …
3
PRÉSENTATION - LOCALISATION
Présentation
4 5

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
230 km
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LA VILLE DE BOURGES LA VILLE DE BOURGES
Paris
PRÉSENTATION - LOCALISATION
Localisation
Bourges
291
PRÉSENTATION - LOCALISATION
Localisation
6 7
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AVANT VOTRE DÉPART AVANT VOTRE DÉPART
Documents. — Les démarches auprès du consulat français du pays
d’origine : Obtenir le visa de long séjour valant titre de séjour (VLS-TS).
Qui doit obtenir ce visa : Les étudiants en provenance de l’étranger hors
union européenne (sauf les ressortissants algériens, régis par un texte
particulier), qui désirent rester plus de 3 mois en France.
Durée de validité : 1 an
DOCUMENTS - BUDGET
Documents
Documents accompagnant l’obtention du visa : Un formulaire visé
de demande d’attestation OFII (office français de l’immigration et de
l’intégration) à remettre à cet organisme à l’arrivée sur le territoire français
et une notice explicative.
Rappel. — Les ressortissants des États membres de l’UE, de l’EEE ou de
Suisse ne sont pas soumis au visa quelle que soit la durée du séjour.
Les documents administratifs à apporter :
• Passeport
• Acte de naissance (traduit en français)
• Carte européenne d’assurance maladie (ressortissants d’un pays de l’Espace
Économique Européen)
• Carte de rapatriement sanitaire
• Attestation d’assurance responsabilité civile pour les dommages corporels
ou matériels causés à autrui (vous pouvez vous la procurer en France)
• Pour les étudiants hors Espace économique Européen : l’adhésion à la
sécurité sociale est obligatoire
DOCUMENTS - BUDGET
Budget
8 9
Budget. — Budget moyen mensuel :
• Logement : entre 200 € et 400 € selon le type de logement
• Charges liées au logement : entre 20 € et 40 € suivant : l’énergie
utilisée, la nature du logement, la saison
• Transport (agglobus) : 17,50 € + 2 € le premier mois pour la création de
la carte d’abonnement
• Télécommunication : à partir de 30 € pour l’Internet, le téléphone fixe
illimité et le téléphone portable
• Alimentaire : 200 €
Quelques indications de prix :
• une baguette de pain : 0,80 €
• un litre de lait : 0,70 à 0,80 €
• un café : 1 € - 1,25 €
• une place de cinéma : 6,50 € (tarif étudiant)
• un timbre : 0,60 € (pour la France), 0,75 € (pour l’Union européenne) et
0,87 € (pour le reste du monde)
Rappel. — Le premier mois, prévoyez trois fois au moins le budget
mensuel car il y a des dépenses particulières liées à l’installation dans le
logement, à l’inscription dans l’établissement d’enseignement supérieur,
à la souscription à la Sécurité sociale étudiante, aux assurances, aux
abonnements d’électricité, de téléphone ...

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
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VOTRE VOYAGE
ORLY › AUSTERLITZ - ROISSY › AUSTERLITZ
BEAUVAIS › AUSTERLITZ - AUSTERLITZ › BOURGES
Orly › Austerlitz - Roissy › Austerlitz
d'Orly à Austerlitz. — Depuis l’aéroport d’Orly jusqu’à la gare de
Paris-Austerlitz : 50 minutes environ
1 Prendre le bus jusqu’au terminus « Pont de Rungis »
2 Prendre le RER C direction Massy Palaiseau
3 Descendre à la station Austerlitz
4 Suivre « Grandes lignes (SNCF) »
de Roissy à Austerlitz. — Depuis l’aéroport de Roissy-Charles de
Gaule jusqu’à la gare de Paris - Austerlitz : plus d’1 heure
1 Prendre le RER B direction Robinson
Arrêt à la station Saint-Michel
2 Prendre le RER C, direction Massy Palaiseau
Arrêt à la station Austerlitz
3 Depuis station Austerlitz
Suivre « Grandes Lignes (SNCF) »
292
VOTRE VOYAGE
ORLY › AUSTERLITZ - ROISSY › AUSTERLITZ
BEAUVAIS › AUSTERLITZ - AUSTERLITZ › BOURGES
Beauvais › Austerlitz
10 11
de Beauvais à Austelitz. — Depuis l’aéroport de Beauvais
jusqu’à la gare de Paris - Austerlitz :
1 Prendre le bus direction Porte Maillot
2 Depuis station Porte Maillot
Prendre la ligne 1 direction Château de Vincennes
Arrêt à la station Bastille
3 Depuis station Bastille
Prendre la ligne 5 direction Place d’Italie
Arrêt à la station Austerlitz
4 Depuis station Gare d’Austerlitz
Suivre « Grandes Lignes (SNCF) »
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VOTRE VOYAGE À VOTRE ARRIVÉE
ORLY › AUSTERLITZ - ROISSY › AUSTERLITZ
BEAUVAIS › AUSTERLITZ - AUSTERLITZ › BOURGES
Austerlitz › Bourges
d'Austerlitz à Bourges. — Depuis la gare de Paris - Austerlitz
jusqu’à Bourges :
Pour vous rendre à Bourges
depuis Paris, vous devez prendre
le train à la gare d’Austerlitz.
Un billet aller simple coûte
environ 32€.
Avant de monter dans le train,
vous devez obligatoirement
composter votre billet dans
un appareil situé en gare,
souvent en bout de quai.
CARTE DE SÉJOUR - HÉBERGEMENT - SE RESTAURER
LA SANTÉ - COMPTE BANCAIRE
Carte de séjour
12 13
Carte de séjour. — Une fois sur le territoire français, il vous faut
obtenir votre carte de séjour (sauf pour les étudiants de l’Union Européenne)
auprès de l’OFII.
Les document à envoyer à l’OFII par lettre recommandée avec accusé
de réception :
• Le formulaire de demande d’attestation OFII remis et visé par l’autorité
ayant délivré le visa.
• La copie des pages du passeport où figurent les informations sur
l’identité du titulaire et le cachet attestant de l’entrée en France ou dans
l’Espace Schengen.
Suite de la procédure :
• Dès réception de ces documents, la direction territoriale de l’OFII adresse
par lettre simple une attestation de réception du formulaire à l’adresse
indiquée par le demandeur.
• L’OFII convoque le demandeur à une visite médicale.
• L’OFII vous demandera de régler une taxe de 55 euros au moyen d’un
timbre fiscal mention « OMI » ou « ANAEM ». Ce timbre peut être acheté :
directement en ligne sur le site http://www.timbresofii.fr/, dans certains
bureaux de tabac ou auprès des services des impôts.
OFII : 43, avenue de Paris - 45000 Orléans
02 38 52 00 34 - orleans@ofii.fr

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À VOTRE ARRIVÉE À VOTRE ARRIVÉE
CARTE DE SÉJOUR - HÉBERGEMENT - SE RESTAURER
LA SANTÉ - COMPTE BANCAIRE
Hébergement
Hébergement. — Votre établissement d’accueil peut selon les possibilités
vous proposer un logement en résidence universitaire. Vous pouvez aussi
prendre un appartement en ville. Dans ce dernier cas, il vous faudra vous
loger à titre temporaire à votre arrivée.
Hébergement temporaire :
Auberge de jeunesse, à partir de 14,90€
22, rue Henri Sellier - 18000 Bourges
+33 02 48 24 58 09
bourges@fuaj.org
Chambre individuelle en résidence universitaire :
Le CROUS Orléans-Tours gère deux résidences universitaires à Bourges.
bourges-crous@ac-orleans-tours.fr
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CARTE DE SÉJOUR - HÉBERGEMENT - SE RESTAURER
LA SANTÉ - COMPTE BANCAIRE
Hébergement
14 15
Résidence universitaire Hôtel Dieu :
11, rue du Pont Merlan - 18000 Bourges
Studio à partir de 15 m² : 257,10 € TTC
T2 (colocation) : 231,20 € TTC
Salle multimédia, veilleur de nuit, location literie pour 20 euros/an
Résidence universitaire les Gibjoncs :
74, rue de Turly - 18021 Bourges
Chambre de 9,00 m² : 229,40 € TTC
Studio 18,00 m² : 367,30 € TTC
Laverie + sèche-linge (3€), salle multimédia, salle de jeux, salle TV, salle
d’études, veilleur de nuit, location literie pour 20 euros /an
Hébergement. — Le bail (ou contrat de location) est un document
obligatoire signé par le propriétaire et le locataire. Il définit les obligations
de chacun d’eux.
Les charges locatives comprennent l’entretien des parties communes, les
taxes locatives (enlèvement d’ordures, balayage), l’eau froide et le chauffage
lorsqu’il est collectif.
Les abonnements pour l’électricité, le gaz, l’eau, le téléphone et l’Internet
sont à la charge du locataire.
Le dépôt de garantie ou « caution » c’est une somme équivalente à un
seul mois de loyer hors charges, que vous devrez verser à la signature du
contrat de location. Elle vous est rendue dans un délai maximum de 2 mois
lorsque vous quittez le logement, sauf en cas de dégradations ou de non
respect du préavis.
La caution solidaire dans la plupart des cas, le propriétaire, qu’il soit privé
ou institutionnel, exigera que vous ayez un garant, c’est-à-dire une personne
physique (parent ou ami) ou une personne morale (organisme, association)
qui s’engage par écrit à payer les loyers en cas de défaillance de votre part.
Pour les résidences du CROUS, le garant doit être résident en France ou
dans l’Union européenne et doit pouvoir justifier de revenus saisissables. En
l’absence de garant, vous devez payer à l’avance la totalité du loyer annuel.
La taxe d’habitation est un impôt dû par le locataire qui occupe le logement
à la date du 1er janvier de l’année en cours. Elle est payable une fois par an
au service des impôts. Elle ne concerne ni les résidences universitaires ni
les chambres meublées chez une personne qui loue ou sous-loue une partie
de son habitation.
Dépenses liées au logement = Montant du loyer
+ Charges locatives + Abonnements + Assurance habitation
+ Taxe d’habitation
Hébergement. — Appartement privé en ville : comment le trouver ?
Consulter le site de Bourges plus : http://www.bourgesplus.fr/au-servicedes-usagers.php?ID=actus&r1=habitat&r2=label_etudiant&page=etudiants
La Communauté d’agglomération de Bourges a souhaité, à travers ce site web,
faciliter la mise en relation des propriétaires-bailleurs avec les étudiants et
ainsi faciliter leur recherche de logement.
Ce service gratuit propose donc aux étudiants :
• Des contacts utiles en matière de vie étudiante : http://www.
bourgesplus.fr/au-service-des-usagers.php?ID=actus&r1=habitat&r2=lab
el_etudiant&page=annuaire
• Une liste de 40 logements labellisés proposés par des particuliers des
agences immobilières pour 400 euros maxi hors charges : http://www.
bourgesplus.fr/au-service-des-usagers.php?ID=actus&r1=habitat&r2=lab
el_etudiant&page=recherche
Vous pouvez aussi consulter les annonces immobilières auprès : des
agences spécialisées ou les journaux gratuits.
Les écoles proposent également une liste de logements.
Assurer son logement :
En tant que locataire, vous devrez obligatoirement souscrire une assurance
dite « Multirisques habitation », couvrant les risques d’incendie, dégâts
des eaux, vol, etc. et incluant une responsabilité civile (voir la rubrique
« Assurance »). Cette assurance peut se contracter auprès de votre banque
française, les centres de sécurité sociale étudiante en proposent aussi.
Important. — Vous ne pourrez obtenir de logement sans assurance
habitation.
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À VOTRE ARRIVÉE À VOTRE ARRIVÉE
CARTE DE SÉJOUR - HÉBERGEMENT - SE RESTAURER
LA SANTÉ - COMPTE BANCAIRE
Hébergement
CARTE DE SÉJOUR - HÉBERGEMENT - SE RESTAURER
LA SANTÉ - COMPTE BANCAIRE
Hébergement
16 17
Hébergement. — L’aide au logement (C.A.F.) : 21, boulevard de la
République à Bourges (près d’Avaricum et de la halle Saint-Bonnet)
En tant qu’étudiant, vous souhaitez bénéficier de l’aide au logement
versée par la Caf ?
Retrouvez toutes les réponses à vos questions sur le site http://www.caf.fr/,
rubrique « étudiants ».
Vous pourrez ainsi savoir quelles pièces fournir à votre demande, sous quelles
conditions bénéficier de l’aide au logement, pour quel type de logement…
Sous cette même rubrique « étudiants » du http://www.caf.fr/, vous pourrez
également effectuer une simulation logement afin d’estimer le montant
de l’aide à laquelle vous pouvez prétendre, mais également effectuer
directement votre demande en ligne.
Le droit à l’aide au logement s’ouvre le mois suivant celui au cours duquel
vous remplissez toutes les conditions d’attribution. Ne tardez donc pas à
faire votre demande.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
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À VOTRE ARRIVÉE À VOTRE ARRIVÉE
CARTE DE SÉJOUR - HÉBERGEMENT - SE RESTAURER
LA SANTÉ - COMPTE BANCAIRE
Se restaurer
Se restaurer. — La coutume en France est de prendre un petit-déjeuner
entre 7 h et 9 h, de déjeuner entre 12 h et 14 h et de dîner à partir de 19 h.
La France est le pays de la gastronomie et toutes ses régions proposent des
spécialités culinaires. Le Berry est réputé pour son vin, ses fromages et sa
pomme de terre … et Bourges pour ses sirops ...
Restaurant et cafétéria universitaire de Turly : 74 rue de Turly - 18000
Bourges
• Cafétéria : 50 places disponibles
• Restaurant : 300 places disponibles
• Horaires : de 11 h 45 à 13 h 15 du lundi au vendredi
• Repas : 3 €
• Les + : Bar, espace détente, terrasse, baby-foot
• Restauration rapide — À proximité des établissements d’enseignement
supérieur se trouvent des points de restauration rapide.
• Supermarchés — N’hésitez pas à demander aux référents de votre
établissement d’accueil, les adresses des supermarchés les plus proches
de votre logement.
• Marchés — Vous trouverez sur les marchés de la ville toutes les
productions locales — http://www.ville-bourges.fr/vie-pratique/marches.
php
294
CARTE DE SÉJOUR - HÉBERGEMENT - SE RESTAURER
LA SANTÉ - COMPTE BANCAIRE
La santé
18 19
La santé. — Les médecins : Vous trouverez leurs coordonnées
en consultant les annuaires téléphoniques ou en vous adressant aux
pharmaciens. Ils reçoivent en général sur rendez-vous.
Coût minimum d’une consultation chez un médecin généraliste
conventionné : 22 euros. À l’issue de la consultation, le médecin envoie
électroniquement un relevé de prestations à votre centre de sécurité sociale
qui vous remboursera en conséquence.
L’assurance complémentaire maladie : Si vous souhaitez obtenir des
remboursements supérieurs à ceux du tarif sécurité sociale, vous pouvez
souscrire un contrat complémentaire proposé par les mutuelles étudiantes.
Note. — Les mutuelles étudiantes (SMECO et LMDE) sont donc à la fois
centres de sécurité sociale et mutuelles complémentaires.
La santé. — L’assurance maladie : Il est conseillé aux étudiants de
souscrire à la Sécurité sociale française qui leur permet d’avoir une très
bonne « couverture santé ».
Si vous faites partie d’un programme d’échanges européen :
• La plupart des formalités ont été accomplies lors de votre inscription
administrative auprès de l’université ou de l’école de votre pays d’origine.
• Dans ce cadre, vous vous êtes affilié auprès d’un régime de Sécurité
sociale de votre pays d’origine.
• Muni de votre carte européenne d’assurance maladie, vos frais médicaux
peuvent être pris en charge lors de votre séjour en France.
Si vous ne faites pas partie d’un programme d’échanges européen et
si vous n’êtes pas titulaire d’une CEAM (Carte Européenne d’Assurance
Maladie) :
• Vous devez vous affilier à la Sécurité sociale étudiante française.
• Si vous êtes âgé de moins de 28 ans : vous devrez alors choisir un centre
gestionnaire de Sécurité sociale étudiante (LMDE ou SMECO), lors de
votre inscription administrative auprès de l’établissement d’enseignement
de votre choix.
• Si vous êtes âgé de plus de 28 ans : vous devrez vous affilier à la
Sécurité sociale (CPAM).
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À VOTRE ARRIVÉE À VOTRE ARRIVÉE
CARTE DE SÉJOUR - HÉBERGEMENT - SE RESTAURER
LA SANTÉ - COMPTE BANCAIRE
La santé
CARTE DE SÉJOUR - HÉBERGEMENT - SE RESTAURER
LA SANTÉ - COMPTE BANCAIRE
La santé
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La santé. —
La Mutuelle des Étudiants (LMDE) :
13 rue Michaël Faraday - 18000 Bourges
Horaires d’ouverture :
mardi : 14h00-17h00
mercredi : 14h00-17h30
jeudi : 14h00-17h30
SMECO :
14 rue Calvin - Bourges - 02 48 02 15 00
Horaires d’ouverture :
du lundi au vendredi : 13h30-17h00
ATTENTION! — Le numéro de Sécurité Sociale est obligatoire pour
bénéficier des aides au logement.
L’assurance responsabilité civile : c’est une assurance qui vous permet de
réparer les dommages causés à autrui. Votre responsabilité peut aussi être
mise en cause pour des dommages causés par des personnes ou objets
dont vous avez la charge. Elle peut être liée à l’assurance habitation.
ATTENTION! — L’attestation de responsabilité civile est un document
obligatoire pour finaliser le dossier d’inscription.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
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À VOTRE ARRIVÉE À VOTRE ARRIVÉE
CARTE DE SÉJOUR - HÉBERGEMENT - SE RESTAURER
LA SANTÉ - COMPTE BANCAIRE
Hébergement
Compte bancaire. — Tous les étrangers séjournant plus de 3 mois
en France peuvent ouvrir un compte en banque qui permet d’obtenir
un carnet de chèques et/ou une carte bancaire. Il existe deux types de
cartes bancaires :
• Les cartes de retrait simple permettant des retraits d’argent dans les
distributeurs automatiques de sa banque 24h/24h,
• Les cartes de retrait et de paiement permettant à la fois de retirer
de l’argent dans tous les distributeurs automatiques de banques et
d’effectuer des paiements chez les commerçants. Le coût varie entre 30€
et 40 € /an (offre intéressante de notre partenaire LCL : 1 € /an - la
carte bleue ISIC)
Pour ouvrir un compte bancaire, il vous faudra les pièces suivantes :
• Une pièce d’identité (passeport, visa, carte de séjour…)
• Un justificatif de domicile (facture de téléphone ou d’électricité,
quittance de loyer…)
• Une carte d’étudiant
• Les documents justifiant de vos revenus éventuels
• Un dépôt d’une somme d’environ 20 €
Nos banques sont ouvertes du lundi au samedi, les horaires diffèrent
suivant les banques.
Note. — La monnaie officielle en France est l’euro (€)
295
CARTE DE SÉJOUR - HÉBERGEMENT - SE RESTAURER
LA SANTÉ - COMPTE BANCAIRE
Hébergement
22 23
Congés. — L’année universitaire se découpe en périodes de congés :
• Noël : 2 semaines, fin décembre/début janvier
• Hiver : 1 ou 2 semaine en février
• Printemps : 1 ou 2 semaines en avril
• Les jours fériés : 1er novembre (Fête de Toussaint) ; 11 novembre
(Armistice 1918) ; 25 décembre (Noël) ; 1er janvier (Nouvel An) ; Pâques;
1er mai (Fête du travail) ; 8 mai (Victoire de 1945) ; Ascension ; 14
juillet (Fête Nationale) ; 15 août (Assomption)
Infos pratiques. — Les moyens de communication :
• Téléphone portable (abonnement ou forfait)
• Internet : dans les résidences universitaires du CROUS, vous pouvez
bénéficier d’un accès Internet avec le prestataire de votre choix ou le
prestataire WIFIRST qui offre des abonnements à partir de 9,90€ par mois.
Téléphoner en France vers l’étranger :
• Composez le préfixe international 00, le code du pays, le numéro de la
zone sans le 0.
Téléphoner de l’étranger vers la France :
• Composer l’indicatif « 00 33 » (00 pour l’international et 33 pour la
France), suivi du numéro de votre correspondant sans le « 0 » au début.
Avoir un compte bancaire est indispensable. L’ouverture
d’un compte en France vous permettra de percevoir l’aide
au logement, le remboursement des soins médicaux …
Partenaire . — LCL - Le Crédit Lyonnais (Banque et
Assurances) : http://www.lcl.fr
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VIVRE À BOURGES VIVRE À BOURGES
INFOS PRATIQUES - LES TRANSPORTS - ASSOCIATIONS - CULTURE ET SPORTS
ACTIVITÉS CULTURELLES - ÉVÈNEMENTS CULTURELS - LES ALENTOURS
Infos pratiques
INFOS PRATIQUES - LES TRANSPORTS - ASSOCIATIONS - CULTURE ET SPORTS
ACTIVITÉS CULTURELLES - ÉVÈNEMENTS CULTURELS - LES ALENTOURS
Infos pratiques
24 25
Infos pratiques. — Comment utiliser vos appareils électriques dès
votre arrivée ?
N’oubliez pas d’acheter un adaptateur : le voltage est de 220 volts et
nos prises électriques ont 2 fiches.
Attention : il est interdit de fumer dans les lieux publics en France. Cette
loi est valable aussi dans l’enceinte des établissements d’enseignement.
Numéros et site internet utiles :
• Pompiers : 18
• SAMU : 15
• Police : 17
• N° d’urgence européen : 112
• SOS médecin (le médecin se déplace à votre logement) : 02 48 23 33 33
• Centre hospitalier de Bourges : 02 48 48 48 48
• Pharmacie de garde, le soir à partir de 19h et week-end : http://www.
ville-bourges.fr/vie-pratique/pharmacie-garde.php

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
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VIVRE À BOURGES VIVRE À BOURGES
INFOS PRATIQUES - LES TRANSPORTS - ASSOCIATIONS - CULTURE ET SPORTS
ACTIVITÉS CULTURELLES - ÉVÈNEMENTS CULTURELS - LES ALENTOURS
Les transports
Les transports. — Pour vous déplacer dans Bourges, prenez l’agglobus
• Vous voyagez occasionnellement : 1,25 € le ticket, valable 1 h
• Vous voyagez régulièrement, optez pour l’abonnement : pour les – 26
ans, abonnement « Jeune mensuel » : 17.50 €/mois (+ 2€ lors de la
création de la carte)
Pour les horaires et les lignes de bus, consultez le site : http://www.
agglobus.com/
Renseignements, achats de carte et tickets :
Espace Nation - 1, Place de la Nation - 18000 Bourges - 02 48 27 99 99
Pour vous déplacer dans le département (hors de Bourges), prenez les
bus dénommés ligne 18 :
• Vous voyagez occasionnellement : 1 € le ticket
• Vous voyagez régulièrement, optez pour la carte d’abonnement mensuel : 20 €
Pour les horaires et les lignes de bus, consultez le site : http://www.
lignes18.fr/
Vous pouvez également vous déplacer dans toute le France en prenant
le train, consulter les horaires et les tarifs sur le site Internet de la
SNCF : http://www.voyages-sncf.com
Si vous voyagez régulièrement, optez pour la carte d’abonnement :
Carte 12-25 ans.
La Ville de Bourges propose la location gratuite de vélos, visitez cette
adresse internet pour en savoir plus : http://www.ville-bourges.fr/
environnement/bourges-velo-location.php
296
INFOS PRATIQUES - LES TRANSPORTS - ASSOCIATIONS - CULTURE ET SPORTS
ACTIVITÉS CULTURELLES - ÉVÈNEMENTS CULTURELS - LES ALENTOURS
Associations
26 27
Culture et sports. — Pour les équipements sportifs, aller sur le site :
http://www.ville-bourges.fr/sports/equipements-sportifs.php
Vous y trouverez notamment :
• Bowling et billard : 2 bowling-billards, l’un à Bourges sur les quais du
Prado, l’autre à Saint-Doulchard.
• Patinoire : située sur les quais du Prado, 3,50 € pour les étudiants + 2€
pour les patins.
• Bourges Basket : Bourges héberge une équipe féminine professionnelle
de basket, les Tangos de Bourges Basket. C’est l’une des équipes
françaises qui concourt au niveau européen. Les matchs ont lieu les
mercredis et samedis soir au Palais des Sports au Prado.
• Piscines : centre nautique, avenue du 11 novembre (1,95€), 2 piscines
découvertes.
Parrainage et associations. — Chaque établissement a ses
associations d’étudiants, renseignez-vous auprès de celles de votre
école d’accueil pour tout ce qui concerne les échanges, les soirées étudiantes,
les rencontres sportives, …
La vie associative de la ville. — Chaque année, vers la fin du
mois de septembre, Bourges organise une fête pour faire connaître toutes
les associations de la ville : http://www.ville-bourges.fr/culture-loisirs/
fete-asso-liste.php
Le bureau d'information jeunesse. — Le BIJ est un centre
de ressources essentiel pour les jeunes à Bourges. Son équipe est à l’écoute
et vous donne de précieux conseils sur la vie pratique à Bourges : les petits
jobs, les formations, les sports, les loisirs et bien d’autres choses encore...
http://www.ville-bourges.fr/vie-pratique/bureau-information-jeunesse.php
BIJ : Halle Saint Bonnet - 1er étage
8, bd de la République - 18000 Bourges
02 48 24 77 19 - bij@ville-bourges.fr
Accès libre et gratuit au service de tous
lundi : de 14h à 17h30
du mardi au vendredi : de 9h à 12h30 et de 14h à 17h30 (18h le mercredi)
L'institut municipale d'éducation permanente (imep).
— C’est un centre de formation continue doté d’une Maison des langues (10
langues enseignées). Elle propose aussi une remise à niveau en français.
http://www.imep.ville-bourges.fr
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VIVRE À BOURGES VIVRE À BOURGES
INFOS PRATIQUES - LES TRANSPORTS - ASSOCIATIONS - CULTURE ET SPORTS
ACTIVITÉS CULTURELLES - ÉVÈNEMENTS CULTURELS - LES ALENTOURS
Culture et sports
INFOS PRATIQUES - LES TRANSPORTS - ASSOCIATIONS - CULTURE ET SPORTS
ACTIVITÉS CULTURELLES - ÉVÈNEMENTS CULTURELS - LES ALENTOURS
Activités culturelles
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Activités culturelles.—
• La Maison de la Culture : La création théâtrale, musicale ou
chorégraphique est au cœur de la mission de service public de la Maison
de la Culture : http://www.mcbourges.com/
• Le théâtre Jacques Coeur : http://www.ville-bourges.fr/culture-loisirs/
theatre-jacques-coeur.php
• Le Hublot : http://www.ville-bourges.fr/culture-loisirs/le-hublot.php
• L’auditorium : http://www.ville-bourges.fr/culture-loisirs/auditorium.
php
• Cinémas : Méga CGR (12 salles) 6,50€ pour les étudiants — Maison de la
Culture (art et essai) 6 € pour les étudiants
• Le réseau des bibliothèques de Bourges : gratuit pour les
étudiants : http://www.mediatheque-bourges.fr/medias/medias.
aspx?INSTANCE=EXPLOITATION-
• La Friche culturelle l’Antre-Peaux: c’est un lieu de création et de
médiation active où se croisent les pratiques culturelles depuis 1992. Elle
réunit 5 associations : Emmetrop : musique actuelle, art contemporain
: http://emmetrop.pagesperso-orange.fr/ — Bandits-mages : image
en mouvement et arts multi-médias : http://www.bandits-mages.com/
— Mille Univers : imprimerie associative : http://www.mille-univers.
net/ — Le nez dans les étoiles : école de cirque —La fédération des
oeuvres laïques du Cher : secteur théâtre.
• Le Transpalette : géré par l’association Emmetrop, c’est un espace
d’exposition et d’expérimentation dédié à l’art contemporain
• La Galerie La Box : La Box est un des principaux outils pédagogiques de
l’école nationale supérieure d’art de Bourges. Tous les ans, elle produit
une dizaine d’expositions d’artistes français ou étrangers. Galerie ouverte
au public. Visite gratuite : http://box.ensa-bourges.fr
• Pour les autres lieux d’expositions, voici le site à consulter : http://
www.ville-bourges.fr/culture-loisirs/art-contemporain.php
• Les musées : http://www.ville-bourges.fr/culture-loisirs/museesbourges.php

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
LIVRET D’ACCUEIL DE L’ÉTUDIANT ÉTRANGER À Bourges LIVRET D’ACCUEIL DE L’ÉTUDIANT ÉTRANGER À Bourges
VIVRE À BOURGES VIVRE À BOURGES
INFOS PRATIQUES - LES TRANSPORTS - ASSOCIATIONS - CULTURE ET SPORTS
ACTIVITÉS CULTURELLES - ÉVÈNEMENTS CULTURELS - LES ALENTOURS
Évènements culturels
ÉEvènements culturels. —
• Un été à Bourges du 21 juin au 21 septembre : concerts (gratuits pour
la plupart) et animations dans toute la vieille ville (jazz, orgue, danse…)
• Les nuits-lumière de Bourges du jeudi au samedi en mai, juin et
septembre, tous les soirs en juillet et août, dès la tombée de la nuit et
pendant 2 heures : un étonnant parcours spectacle, libre et gratuit, dans
la ville médiévale baignée de lumière et d’images. Le circuit est balisé
tout au long par des lumières bleues au sol et une bande son musicale.
• Journées européennes du patrimoine le 3ème week-end de septembre,
visite gratuite ou à prix réduits d’édifices publics, de musées, de
châteaux…
• Biennale d’Art contemporain : 10 jours mi-novembre, une vingtaine de
lieux s’associent pour présenter les créateurs d’aujourd’hui et de demain.
• Printemps de Bourges : une semaine fin avril, festival de musique
(chanson française, rock, musique du monde) qui révèle chaque année de
nouveaux talents. Egalement des concerts off dans les bars et restaurants
de la ville.
• Festival Bandits-Mages : Depuis sa création en 1992, le Festival Bandits
Mages contribue à la dynamique de la jeune création dans le domaine de
l’art vidéo et du cinéma expérimental.
297
INFOS PRATIQUES - LES TRANSPORTS - ASSOCIATIONS - CULTURE ET SPORTS
ACTIVITÉS CULTURELLES - ÉVÈNEMENTS CULTURELS - LES ALENTOURS
Les alentours
30 31
Les balades. —
• Les marais de Bourges : environ 15 minutes à pied de la cathédrale
• Les jardins des Prés-Fichaux : en bordure de l’Yèvre, agréable espace vert
labellisé Jardin Remarquable aménagé sur une partie asséchée des marais
• Les jardins de l’ancien archevêché
Pour tous renseignements complémentaires :
Office du tourisme : 21 rue Victor Hugo - 18000 Bourges
http://www.bourges-tourisme.com/
Les alentours de Bourges. — Organisez votre découverte
des alentours de Bourges le week-end ou pendant vos vacances, en
consultant le site : http://www.berryprovince.com/

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 85 bis .
international : convention logements crous.
298

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
299

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Annexe
86
annexe 86.
provenance géographique des étudiants inscrits
au concours 2011.
Bourges
3%
annexe 86 bis .
carte géographique des provenances des étudiants
inscrits au concours 2011.
région parisienne
par nombre d’étudiants
1
1 > 5
5 > 10
10 > 20
20 >
Répartition des étudiants qui se sont présentés au concours par provenance géographique en 2011-2012
Etrangers
17%
France
62%
300
Cher
4%
Région Centre
13%

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 87.
guide du mémoire.
GuiDe ReLAtiF à LA MiSe eN
œuVRe Du MéMoiRe
1. PRéCoNiSAtioNS
Le sUJeT
Le sujet n’est ni un commentaire, ni
une illustration de travail de l’étudiant.
son choix est en lien avec le propos, la
recherche qu’engage l’étudiant durant
les années 4 et 5.
appROCHe MÉTHOdOLOGIQUe
Le mémoire impose, de la part de
l’étudiant, une mise à distance critique
et analytique vis-à-vis de son sujet
et une capacité à mettre en œuvre
un travail d’analyse des données. Le
mémoire implicite une collecte et une
analyse de données, un travail d’articulation
entre elles et le propos du sujet.
Il doit conduire à une formalisation
rigoureuse et cohérente avec l’enjeu
du sujet. Le mémoire doit comprendre
une bibliographie. Le mémoire est un
exercice de formalisation différent de
celui du travail plastique de l’étudiant,
même s’il y puise son origine.
FORMaLIsaTIOn
elle est libre, cependant la forme privilégiée
est l’édition (document, livre,
Cd, site internet). Le type d’écriture est
libre, il peut être théorique, poétique,
subjective, fragmentaire, sous forme
de journal. Cependant, le mémoire
comprend une part d’écriture.
plus la formalisation s’éloigne d’un
travail écrit, plus l’exigence du propos
et la cohérence des choix retenus
par l’étudiant seront examinés avec
précision.
La qualité du travail de recherche est
le fondement du mémoire. Quelle que
soit la forme retenue par l’étudiant, le
mémoire doit démontrer un travail
sérieux, rigoureux et cohérent d’analyse
et de réflexion, s’appuyer sur un
corpus de références riche et pertinent
et présenter une formalisation judicieuse,
conséquente et appropriée au
sujet retenu.
2. oRGANiSAtioN
PéDAGoGique
Du MéMoiRe
L’ensemble du corps enseignant assume
la charge du suivi des mémoires.
Les étudiants établissent plusieurs
choix de directeur de mémoire par
ordre de priorité et l’administration
tient compte de ces choix de manière
équitable.
Chaque étudiant se réfère à un
directeur de mémoire et deux autres
enseignants qui l’assistent, notamment
pour la relecture.
Chaque enseignant est directeur de
mémoire. Il doit suivre, guider et accompagner
la démarche de l’étudiant.
Le professeur qui coordonne l’année
veille à la cohérence de l’ensemble
des mémoires, de leur rendu et
organise la relecture et la réalisation
des mémoires. sur ce dernier point,
il est recommandé au coordinateur
de s’appuyer sur les enseignants qui
assistent le directeur de mémoire.
3. CRitèReS D’APPRéCiAtioN.
peRTInenCe dU sUJeT
¬ La capacité de l’étudiant à adopter
un point de vue critique.
¬ La justesse et la qualité des références,
artistiques, iconographiques,
bibliographiques.
¬ La qualité du travail de recherche
(origine, conduite, restitution de la
recherche et qualité de l’articulation
avec le projet personnel de l’étudiant).
¬ La qualité du travail de formalisation,
notamment rédactionnel.
¬ La qualité de la présentation de
soutenance devant le jury.
301

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 87 bis .
rapport pédagogique : soutenances des mémoires 2011.
302

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
303

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 88.
quelques mémoires.
cf. documents pdf joints.
¬ annexe_88_01_Malika_Ouedraogo.pdf
¬ annexe_88_02_Hernan_Zambrano.pdf
¬ annexe_88_03_Cecile_demessine.pdf
304

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 89.
guide des stages 2 e année.
stage obligatoire
de validation de la
deuxième année
Le stage est obligatoire pour la validation
de la deuxième année et donne
lieu à l’attribution d’eCTs.
La procédure:
1. Le lieu
Le lieu de stage est normalement à
l’initiative de l’étudiant, cependant il
peut solliciter les connaissances et
conseils du bureau des stages.
Le stage peut se dérouler aussi bien en
France qu’à l’étranger, dans une entreprise,
dans une institution culturelle
privée ou public, auprès d’un artiste.
dans ce cas, l’étudiant doit présenter
à son coordinateur un dossier écrit
d’un /des projet(s) de stage(s) qui le(s)
valide en accord avec le bureau chargé
des stages.
L’étudiant peut également saisir les opportunités
offertes par l’école. auquel
cas, il doit se rapprocher du professeur
qui les propose et immédiatement prévenir
son coordinateur, qui en accord
avec le bureau des stages, en valide
le principe. dès lors, ce stage d’une
durée minimum d’une semaine devra
faire l’objet d’un rapport spécifique.
1. La durée
La durée du stage doit être d’au moins
un mois, celui-ci peut être fractionné
au maximun en quatre temps ; chaque
temps de stage donnant lieu à un rapport
spécifique.
par conséquent, tout stage inférieur à
une semaine ne peut pas être pris en
compte comme élément du stage obligatoire.
2. La convention obligatoire avec
le partenaire
Une fois le(s) projet(s) de stage
validé(s) et l’accord sur les dates et le
contenu du stage obtenu auprès de la
structure d’accueil, l’étudiant doit retirer
un modèle de convention de stage
établie en trois exemplaires auprès du
bureau chargé des stages.
L’étudiant fera signer les trois exemplaires
de la convention à son maître de
stage dans les 15 jours avant le début
du stage.
Une fois signés par l’étudiant et son
maître de stage, ils doivent être retournée
au bureau des stages pour être
présentés à la signature du directeur
de l’ensa. `
Un exemplaire est destiné au maître de
stage, un autre pour l’étudiant et le dernier
figure dans le dossier de l’étudiant
tenu par l’école.
Cette procédure administrative implique
une solide coopération entre le
secrétariat pédagogique et le bureau
qui veillera à l’informer des différents
départs de l’étudiant afin d’assurer le
suivi de l’ensemble de son cursus.
3. La validation du stage
Le stage pour être validé nécessite :
¬ la remise d’une attestation de fin
de stage par le maître de stage,
incluant les dates du stage et les
appréciations ;
¬ la remise du rapport de stage.
La validation du rapport de stage sera
conduite par un comité décisionnel
présidé par le chef d’établissement,
constitué de deux professeurs dont le
coordinateur et d’un représentant du
bureau des stages.
L’ensemble de ces documents est à
remettre au bureau des stages qui
pilote l’organisation et le secrétariat de
ce comité. Ce comité se réunit deux
fois par an, à la fin du mois de juin et
305
dans le courant du mois d’octobre.
L’étudiant a ainsi la possibilité d’effectuer
ce stage obligatoire durant les
deux premières années de son cursus.
Une fois son stage validé, il reçoit ses
crédits eCTs en fin de seconde année.
si le stage se déroule durant les fermetures
de l’école l’étudiant doit veiller à
ce que la convention soit signée préalablement
à son stage.
stage à l’étranger:
L’étudiant peut conduire son stage à
l’étranger. Il bénéficie de la possibilité
de bénéficier d’une bourses d’aide à
la mobilité par le Conseil régional de
la région Centre, d’un montant de 60
euros par semaine passée à l’étranger.
a titre informatif, le Conseil Régional
attribue un « crédit-temps » personnel
de 12 mois pour les filières longues
(supérieures à 3 ans et s’intégrant dans
le cursus LMd).
Ce crédit temps peut être répartis, à la
convenance de l’étudiant, tout au long
de son cursus d’études supérieures en
région Centre.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 90.
nombre de stages des années 2006 à 2011.
Annexe 90
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Nombre de stages par années de référence
2006-2007, 2007-2008, 2008-2009, 2009-2010, 2010-2011.
Année scolaire
2006-2007
Année scolaire
2007-2008
Année scolaire
2008-2009
Annexe 91
Année 2010-2011
annexe 91. Répartition des stages par mission confiée lors du stage
répartition des missions confiées
lors des stages 2010-2011.
Perfectionnement
15%
Edition Infographie
3%
Gestion culturelle
3%
Assistant d'artiste
13%
Médiation
9%
Assistant professionnel
14%
306
Année scolaire
2009-2010
Régie
5%
Montage expo
27%
Année scolaire
2010-2011
Réalisation de projet
11%

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 92.
répartition géographique des stages 2010-2011.
annexe Annexe 93.
93
Bourges
28%
Annexe 92
Région Centre
17%
Année 2010- 2011
Répartition géographique des stages
Année 2010-2011
répartition par lieu d’accueil Répartition des stages par lieu 2010-2011. d'accueil
Autre Institution
9%
Administration
6%
Entreprise
23%
Artiste
11%
Galerie
6%
307
Paris
21%
France
34%
Institution d'art
contemporain
45%

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 94.
répartition par durée des stages 2010-2011.
annexe 95.
répartition des stages par année de formation.
4éme année
24%
20%
Annexe
95
3éme année
16%
Annexe
94
>3mois
8%
Année 2010-2011
Durée des stages
Année 2010-2011
Répartition des stages par année de formation
5éme année
6%
308

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 96.
projet de départ de tiphaine calmettes en mongolie.
Mongolie
309

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
« Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La
vérité, c’est qu’on ne sait comment nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu’au
jour où, pas trop sûr de soi, on s’en va pour de bon.
Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu’il se suffit à lui-même. On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt
c’est le voyage qui vous fait qui vous défait. »
Nicolas Bouvier, L’usage du monde.
Pourtant le motif c’est ce que je ne cesse de chercher, comme pour justifier cette envie radicale d’ailleurs, pour défier
l’exotisme qu’on allie trop souvent à la notion de tourisme, toutes deux fusillées d’un regard accusateur. Alors on vous demande
ce que vous fuyez, ce que vous cherchez, quelles réponses qu’on ne trouve pas ici pourrait-on trouver là-bas ?
Il doit certainement y avoir un peu de ça, j’en suis consciente, mais pas seulement. Ce serait réduire tout voyage à un échange
unilatéral.
Alors on est amené à organiser, prévoir, parce que ailleurs c’est différent et ce qui est différent ça fait peur. Parce que au même
titre qu’on devrait chercher à s’enrichir il faudrait réfléchir à comment faire de même pour ceux à qui on va rendre visite.
Pourtant, aussi rassurante cette organisation soit-elle, parfois, elle me parais veine. Car à quoi bon calquer ses fantasmes, son
rythme, liés à toute une culture qui n’a rien à voir avec celle qu’on va rejoindre ? A quoi bon chercher un retour sur investissement,
évaluer l’apport avant même d’être parti?
Alors, je partirais pour de bon, pour me prouver, pour me faire et me défaire.
310

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
« Les errements des mouvements modernes en architecture et urbanisme au cours du XXème siècles sont connus: fonctionnalisme
fractionnant le territoire urbain en « zones » séparés les uns des autres, urgence de la reconstitution en Europe instaurant
l’habitat du grand nombre, puis émergence des cités-dortoires, des villes nouvelles, uniformité des espaces et des
formes dérivés du style international, comme si une sorte d’indifférence esthétique dominait. Les délires sont liés aux folies
économiques des sociétés occidentales du XXème s. qui nous ont menés où nous sommes. Sociétés utilitaristes ne cessant de se
durcir, fondées sur la recherche de la performance, du rendement, du calcul. »
(…)
« Ces pratiques de pérégrinations, de dérives, de prélèvements urbains, ces arpentages et ces jeux, ont pour but de montrer
que l’espace est ce qui est commun aux Hommes. L’espace n’existe pas dans un monde idéal (ou idéel), il est ce qui fait que
nous sommes en relation, que nous pouvons entrer en relation les uns avec les autres: c’est le mouvement des hommes qui tisse
l’espace. Or, cet espace est constamment envahi et confisqué. Il est envahi par la divinité, par la technologie, par l’utilité, il n’est
jamais simplement commun, libre d’un usage humain. Et donc, toutes ces dérives, ces arpentages, tous ces jeux ont une fonction
de « profanation » (dans le sens où l’emploie Giorgio Agamben), c’est à dire, cherchent à reprendre se qui était fait pour l’usage
libre et commun des hommes aux forces de confiscation et de séparation. Ce sont des actions de résistance: « Parcourir le
monde, le sillonner en tous sens, ce ne sera jamais qu’en reconnaître quelques axes, quelques arpents dont quelques détails nous
resterons en mémoire »(Perec). »
Alica Laguarda, Projection Constructives.
Je ne peux faire autrement que de partir de là où je suis, cela est aussi bien valable d’un point de vue physique et personnel que
du point de vue d’un état des lieux global.
A l’heure où les chemins sont tracés, les champs délimités, où il faut un visas et des dates précises pour traverser chaque pays,
où la mobilité n’est pas acceptée, moi aussi j’ai envie de participer à ces échanges, de tisser l’espace. Et c’est en traversant ces
étapes, en effectuant chaque démarche qui sépare mon point B du point A, que je me rends vraiment compte de tout cela. Le
papier sur lequel habituellement je m’égare à tracer des traits règne en maître. Où, quand et pour quel raison ? N’allez pas croire
que l’on fait ce qu’il nous plaît ! Transit, voyage, travail, un transit durant plus de deux jours devient voyage, et on ne voyage pas
plus d’un mois.
C’est au long des six jours dans le transsibérien que commencera vraiment le voyage.
Dans la voie des progrès de transports, malgrès son rythme mécanique, le train reste proche de la terre, roulant certe à une
vitesse artificiel, il traverse malgrès tout les différents paysages.
Ce sera ma manière d’entrer dans mon voyage, de me couper de tout ce qui l’a précéder. De me rendre compte aussi du
chemin à parcourir, du chemin que je parcours, du chemin parcouru.
Il est sûr que certaines images mentales me traversent l’esprit. Images que j’aurais tendence à calquer sur ce que je connais. Le
système individuel et solitaire du train français. La contemplation du paysage, la perte mélancolique.
Mais la différence de temps, évince cette première comparaison, alors plus que des fantasmes, des questions se bousculent, le
pratique cotoyant l’existentiel.
Que vais-je manger ? Comment ? Dois-je amener des livres ?
Qu’en est-il de la solitude, de l’incapacité de se comprendre ?
Trajet initiatique dans un voyage en solitaire. Qu’en sera t-il de l’autre ? Des autres ?
Il me semble que j’ai plus d’attente de moi que du trajet en soi. Je demande juste à voir, traverser, écouter. M’arrêter le temps
d’une gare, me dégourdir les jambes, respirer un peu d’inconnu. Passer d’un wagon à l’autre timidement dans un premier temps.
Puis comme quand on habite un nouveaux lieu trouver ses marques, son quotidien, le temps de six jours, un peu moins ou un peu
plus.
« L’installation du chemin de fer représente bien ce double mouvement puisque son extension, tout en permettant de pénétrer
les terres vierges de l’ouest, donne en spectacle du monde soumis à la maîtrise technique de l’homme. Comme tout
spectacle, celui-ci suppose l’éloignement que crée nécessairment la vitesse qui met à distance ce que le passager de train
peut appréhender de wagon dans lequel il se déplace. Les objets immédiats étant insaisissables, le premier plan disparaît et la
profondeur est perdue. Rappelant l’observation de Dolf Sternberger, suivant laquelle « le chemin de fer façonne lui-même en
panorama le monde des pays et des mers auquel il donne un nouvel accès », Wolfgang Schivelbush dans son Histoire des voy-
311

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
ages en train explique comment notre vision du paysage en a été boulversée. Il montre en particulier, comment l’espace a vite
semblé nié au profit d’un temps synthétique recomposée à partir de vue agrégées.
Selon Schivelbush, en Amérique, « la mécanisation du système de transport n’est pas perçu ainsi qu’en Europe, comme la
destruction du paysage traditionnel organisé par la culture, mais comme le gain d’un paysage qui s’ouvre à la civilisation à partir
d’une nature sans valeur parce que inaccessible ». »
Gilles A. Tiberghien, Nature, art, paysage
Il me faudra passer par Ulan-Bator avant de plonger sans arrmure dans le paysage. Passage éclaire dans une ville patchwork pour
aller rejoindre ce qui m’aspire. Espace fantasmé comme libéré de nos carcan. Réaprendre à vivre autremant. Se laisser dériver
ou tenter de se raccroché à la moindre branche. Etre dans ou hors du temps, peut-être ne plus demander.
« Le paysage du philosophe, le paysage pensé est plat, systématiquement plat, glorieux, parfois d’être plat. Etrange domination
métaphysique du monde que lorsque le monde est loin, diminué ».
G. Bachelard, Le droit de rêver
Confrontation modeste pas après pas devant la toute puissante en novice. Eprouver l’échelle, tracer son propre parcourt.
Bousculé par le Karaburan, entre roche et eau, trop concentrer sur le prochain appuit pour se détacher. J’ai soif.
312
Juillet/Décembre 2011
Paris Moscou (avion)
Moscou Ulan-Bator (transsibérien)
Juillet : Quelque part entre les
steppes l’Altaï et le désert de Gobi
Aout : Du 8 au 18 Aout rencontre
Franco-Mongol autour de la
céramique
Septembre Novembre : Université
d’art et de Design de Ulan-Bator.
Atelier personel en ville et rencontre
d’artistes Mongols.
Moscou Ulan-Bator (transsibérien)
Paris Moscou (avion)
Et quand il s’agit de parler du retour on vous imagine changé, comme si il s’agissait d’un voyage dans le temps, un retour à
l’époque primitive. Comme si hanter par le souvenir votre regard reviendrais vidé, perché dans l’inconnu de celui qui tente de
déchiffrer.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Relations franco-Mongols
Fabrice Langlade
Artiste Français, a présenter dernièrement un
pont en porcelaine en Mongolie à l’espace Louis
vuitton pour l’exposition AIlleurs.
Mongolia 360° Biennal de Land Art
Marc Schmitz
Artiste Allemend, travail sur la biennal.
Sera à Ulan-Baator cet été.
France
Matthieu
Membre de l’assiciation.
Mongolie
Dagvadorj.S
Artiste Mongol, travail sur la biennal.
Sera à Ulan-Baator cet été.
313
Hannan
Etudiante aux Beaux Arts de Cergy est
parti faire un reportage en Mongolie.
Les Champs de l’Homme
Association artistique et culturelle
Franco-Mongol
Tamir
Calligraphe Mongol, travail à
l’académie des Beaux Arts de
Uman-Bator.
Bolbataar
Travail à l’université.
Sera mon “maître de stage”.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 97.
nombre d’étudiants étrangers dans le cursus
et les étudiants étrangers en échange 2010-2011.
Annexe 97
60
50
40
30
20
10
0
18
16
Nombre d'étudiants étrangers dans le cursus et les étudiants étrangers en échange 2010-2011
2
22
35
7
2003-2004 0 2004-2005 2005-2006 0 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011
Etudiants étrangers dans le cursus Etudiants en échange
41
314
6
50
7
51
5
44
8

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 98.
liste des intervenants extérieurs
professionnels et académiques.
année 2010-2011
¬ abrahams annie, artiste
¬ ahond Céline, artiste
¬ amicel Julien, concepteur et actuel
co-directeur de dar al-Ma’Mûn
¬ argote Ivan, artiste
¬ aubry Guillaume, artiste
¬ averty Jean-Christophe, réalisateur
¬ Benoit Ted, dessinateur et créateur
de bandes dessinées
¬ Beskardes Levent, artiste
¬ Blanchet Jean-Marie, artiste
¬ Bis diego, architecte et urbaniste
¬ Blistène Bernard, conservateur et
historien de l’art
¬ Botella Bruno, artiste
¬ Bourne-Farrell Cécile, commissaire
d’exposition
¬ Bouvet damien, comédien metteur
en scène
¬ Careri Giovanni, historien de l’art
¬ Cassagnau pascale, critique d’art
¬ Cassière pierre-Laurent, artiste
¬ Chesnais Jean-Marie, maître
artificier
¬ Costesèque Thierry, artiste
¬ Coulibeuf pierre, artiste et cinéaste
¬ Cunci Maeva, artistes
¬ déflacieux Martial, chercheur en
histoire de l’art
¬ désanges Guillaume, commissaire
d’exposition et historien de l’art
¬ engramer sammy , artiste
¬ Forte Frédéric, écrivain
¬ Foucault Éric, chargé de mission
auprès d’eternel network
¬ Foulc Thieri, artiste
¬ Gasparina Jill, historienne de l’art et
critique d’art
¬ Gayot paul, auteur et essayiste
¬ Gilliot dominique, artiste
¬ Giroud Michel, artiste
¬ Hirschhorn Thomas, artiste
¬ Hofbauer Lucy, historienne de l’art
¬ Lazenberg anthony, artiste
¬ Lecroart Étienne, dessinateur
¬ Leguay Yann, artiste
¬ Leguillon pierre, artiste
¬ Le Houezec Camille, artiste
¬ Le normand Isabelle, commissaires
d’exposition
¬ Lopez Charles, artiste
¬ Mercier Mathieu , artiste
¬ Mouraud Tania , artiste
¬ Müller Hans-Walter, ingénieur et
architecte
¬ nava stéphanie, artiste
¬ nédélec Julien, artiste
¬ Ostende Florence, commissaires
d’exposition
¬ pisani Martine, chorégraphe
¬ poret Jérome, artiste
¬ Rodzielski Clément , artiste
¬ Thébault, M.a. artiste
¬ Thomassin philippe, artiste
¬ Tournet-Lammer Jocelyne , essayiste
et chercheure
¬ Van Boxsel Matthijs, auteur et
essayiste
¬ Villemont Jocelyn, artiste
¬ Von Bariter Millie , comédien et
metteur en scène
315
année 2011-2012
1er semestre
¬ ashery Oreet, artiste
¬ aubry Guillaume, artiste
¬ Baghriche Fayçal, artiste
¬ Chamboissier anne-Laure,
commissaire d’exposition
¬ Chapoulie Jean-Marc, artiste
¬ Claire philippe, journaliste
scientifique
¬ de Castro Teresa, historienne de
l’art
¬ dieutre Vincent, cinéaste
¬ Giroud Michel, artiste
¬ Hue Jean-Charles, artiste
¬ Lazar Florence, artiste
¬ Lebrun Françoise, comédienne
¬ Maury Corinne, historienne du
cinéma
¬ Meesen Vincent, artiste.
¬ petresin-Bachelez natasa, critique
d’art et commissaire d’exposition
¬ preciado Beatriz, philosophe
¬ Revel Judith, philosophe
¬ Vermillard Marie, réalisatrice
¬ Villaplana Virginia, artiste et
chercheure
¬ Wahnich sophie, historienne,
chercheure au CnRs.

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 99.
questionnaire d’évaluation 2011.
QuESTIONNAIRE D’ÉVALuATION 2011
A - Vous
1) sexe : c F — c M
2) Age :
3) Actuellement vous êtes inscrit (e) en :
c 1 re — c 2 e — c 3 e — c 4 e — c 5 e année
4) L’année dernière vous étiez inscrit(e) :
c A l’ENSA de Bourges — c Dans un autre établissement supérieur
en France — c Dans une école d’art étrangère
c Dans une école préparatoire — c Au lycée
c Autre, précisez :
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
5) Êtes-vous (Cochez les cases correspondant à votre situation)
c Salarié(e)
Si oui, combien d’heures travaillez-vous par semaine,
c De 1h à 10h — c De 11h à 20 h — c De 21h à 30h
c Plus de 30h
c Boursier(ère)
Si oui, êtes-vous satisfait(e) du délai de paiement des bourses ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
c Étudiant(e) étranger(ère)
c Étudiant(e) handicapé(e)
Vous est-il arrivé de redoubler une année dans le supérieur ?
c Non
c Oui — c 1 fois — c 2 fois — c 3 fois — c + de 3 fois
Vous décririez-vous comme un(e) étudiant(e) :
c Très assidu — c Plutôt assidu — c Plutôt pas assidu
c Pas du tout assidu
B - organisation de la formation
et qualité de la formation
1) Comment évaluez-vous :
a - La répartition des enseignements au cours de l’année ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
b - Le nombre d’heures d’enseignement au cours de la semaine ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
c - La structuration de la formation
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
Vos remarques et commentaires :
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
316
2) La quantité de travail requise pour cette année vous a paru
c Très importante — c Importante — c Peu importante
c Faible
3) Pensez-vous que :
a - Le nombre de travaux à rendre dans les différents cours devrait ?
c Augmenter — c Rester tel quel — c Diminuer
b - La fréquence des bilans devrait ?
c Augmenter — c Rester tel quel — c Diminuer
4) La place de l’écrit dans la formation vous a paru ?
c Très importante — c Importante — c Peu importante
c Faible
5) Vous estimez-vous suffisamment préparer à l’écrit pour conduire un
mémoire ? c oui — c non
Vos remarques et commentaires :
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
6) Êtes-vous satisfait des programmes ou apports suivants, mis en
place par l’ENsA ?
a - Les ateliers de recherches plastiques (pour 1 re et 2 e année)
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
b - La formation dans les ateliers techniques
(pour 1 re et 2 e année)
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
c - Les cours théoriques
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
d - Les enseignements transversaux (Arc, Séminaires, Studios…)
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
e - Les conférences
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
f - Les préparations aux diplômes (DNAP et DNSEP)
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
g - Le suivi des mémoires
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
f - L’anglais
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
Vos remarques et commentaires :
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
7) Globalement vous êtes satisfait(e)
a - De l’articulation de la formation avec les années antérieures ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
b - De l’articulation des différents enseignements entre eux ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
c - Des contenus des enseignements ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
d - Du niveau d’atteinte des objectifs annoncés ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
8) système d’évaluation (ECTs)
Avez-vous compris le système d’attribution des ECTS ?
c oui — c non
Si non, que préconisez-vous pour une meilleure compréhension des
étudiants :
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
9) La représentation des étudiants dans l’instance pédagogique
(CRPVE) vous paraît-elle :
c Suffisante — c Plutôt suffisante — c Plutôt faible
c Insuffisante
Vos remarques et commentaires :
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
C - ouverture vers l’international
et le milieu professionnel
1) Avez-vous eu une information suffisante sur l’ouverture à l’international
? c oui — c non
2) À partir de quelle année pensez-vous avoir besoin de renseignements
sur l’ouverture à l’international ?
c en 1 re — c 2 e — c 3 e — c 4 e — c 5 e année
3) Pour préparer votre séjour d’études ou de stage à l’étranger vous
semble-t-il plus adapter de le faire :
c En réunion par petits groupes — c En cours collectif
4) Avez-vous déjà fait un stage obligatoire dans le cadre de votre
cursus ? c oui — c non
- Si oui dans quel domaine ?
- Avez-vous été satisfait des compétences acquises ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
5) Avez-vous fait un stage NoN obligatoire de votre propre initiative ?
c oui — c non
Si oui dans quel domaine ?
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
317
- Avez-vous été satisfait des compétences acquises ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
Pour les 1 re année et 2 e année uniquement :
a - Dans quel domaine professionnel envisagez-vous de faire votre
stage?
Domaine :
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
b - Est-il suffisamment clair pour vous que le stage et le rapport de
stage conditionnent la validation de votre 2 e année ?
c oui — c non
c - Avez-vous repéré les personnes référentes pour le stage obligatoire
en 2 e année ? (Christelle Cosquéric)
c oui — c non
et NON obligatoire (Patricia Champagnat) ? c oui — c non
D - sur la communication
1) Disposez-vous du livret 2010-2011 de l’étudiant de l’ENsA de
Bourges ? c oui — c non
2) Pensez-vous que la version papier de ce livret en plus d’une version
électronique soit :
c Totalement utile — c Peu utile — c utile — c Indispensable
3) Les informations qu’il contient concernant votre formation vous
semblent-elles utiles ?
c Tout à fait — c Plutôt — c Plutôt pas — c Non pas du tout
4) Les informations qu’il contient concernant votre formation vous
semblent-elles claires ?
c Tout à fait — c Plutôt — c Plutôt pas — c Non pas du tout
5) Avez-vous assisté aux réunions de présentation de votre année ?
c oui — c non
6) Les informations fournies lors de cette réunion vous semblent-elles
complètes ? c oui — c non
7) Les informations disponibles sur le site concernant la pédagogie
(livret, calendrier, cours…) vous semblent-elles suffisantes ?
c oui — c non
Si non, vos remarques et commentaires :
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
8) Pour connaître les événements et activités dans l’école, vous
consultez plutôt :
c Votre boîte mail — c Le site de l’ensa — c Les affiches
9) La communication interne de l’école vous semble-t-elle :
c Satisfaisante — c Plutôt satisfaisante
c Plutôt insatisfaisante — c Très insatisfaisante

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
E - Conditions matérielles
1) Êtes-vous satisfait(e) :
a - Des conditions de travail en général ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
b - De l’équipement des ateliers (bois, métal, photo…) ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
c - Des conditions de fonctionnement de ces ateliers ?
(horaires, assistance…) ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
d - De la disponibilité du matériel
(appareils photo, camescopes…) du magasin de prêt ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
e - De la disponibilité des postes informatiques dans l’école ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
f - De la qualité du matériel informatique ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
g - De l’offre de logiciels ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
Vos remarques et commentaires :
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
2) Possédez-vous ou avez-vous accès à un ordinateur
(en dehors de ceux de l’école) ? c oui — c non
3) Que pensez-vous des conditions d’accès à l’école ?
(situation, transport, accessibilité…)
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
4) Globalement que pensez-vous des locaux de l’école ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
3) Quelles améliorations souhaitez-vous voir apporter à la cafétéria de
l’école ?
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
5) En un mot comment qualifieriez-vous la vie à Bourges :
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
6) En moyenne, vous restez travailler à l’école jusqu’à ?
c 18h — c 19h — c 20 h — c 21 h
7) sur les 15 jours de vacances scolaires (février et Pâques), venezvous
travailler dans l’école ? c oui — c non
Si oui, en moyenne : c Moins d'une semaine
c une semaine — c Deux semaines
318
F - Autres services de l’ENsA
1) La bibliothèque
a - Fréquentez-vous la bibliothèque ? c oui — c non
Si oui, comment appréciez-vous la qualité du fonds documentaire ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
b - Comment appréciez-vous l’accueil et le suivi de vos recherches ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
c - Comment appréciez-vous les locaux ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
2) secrétariat pédagogique
Êtes-vous satisfait(e) :
a - De l’accueil (inscriptions, examens, diplômes…)
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
b - Des horaires d’ouverture
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
c - Des informations fournies ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
3) Direction
Êtes-vous satisfait(e) :
a - De l’accueil (prise de renseignements, prise de rendez-vous)
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
b - Des horaires d’ouverture
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
c - Des informations fournies ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
4) service comptabilité gestion
Êtes-vous satisfait(e) :
a - De l’accueil (bon de commande, vacations…)
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
b - Des horaires d’ouverture
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
c - Des informations fournis ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
5) Magasin de prêt de matériel
Êtes-vous satisfait(e) :
a - De l’accueil (réservation, recherche de matériel…)
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
b - Des horaires d’ouverture
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
c - Des services fournis ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
6) Magasin de fourniture
Êtes-vous satisfait(e) :
a - De l’accueil (accueil, recherche de matériel…)
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
b - Des horaires d’ouverture
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
c - Des services fournis ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
7) service technique
Êtes-vous satisfait(e) :
a - De l’accueil (accueil, recherche de matériel…)
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
b - Des horaires d’ouverture
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
c - Des services fournis ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
4) Accueil
Êtes-vous satisfait(e) :
a - De l’accueil (accueil, gestion des clefs, du courrier…)
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
b - Des horaires d’ouverture
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
c - Des services fournies ?
c Très satisfait — c Plutôt satisfait — c Plutôt insatisfait
c Très insatisfait
Vos remarques et suggestions d’amélioration :
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------
Appréciation globale de la formation
(pour les 5 e année uniquement)
Si c’était à refaire ?
c Vous reprendriez une inscription dans cette formation
c Vous chercheriez à vous inscrire dans la même filière, mais dans
une autre école
c Vous opteriez pour une autre formation
319

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 100.
analyse du questionnaire d’évaluation 2011.
évaluation de l’école
par les étudiants.
1. Méthode d’évaluation
L’école a réalisé un questionnaire
prenant en compte l’organisation
des études et son fonctionnement. Il
comporte des questions fermées et
quelques questions ouvertes.
Ce questionnaire a été distribué à tous
les étudiants, année par année, lors des
coordinations. Chaque étudiant était
libre de le remplir ou non. Le questionnaire
est anonyme. Le questionnaire
porte sur l’année scolaire 2010-2011.
Les premières questions portaient sur
l’étudiant, âge, genre, année de formation,
son travail ou sa bourse d’étude.
Le taux de réponse est de 69%
(graphique 1). Les étudiants de
quatrième année sont ceux qui ont le
moins répondu, certainement, parce
que les étudiants étrangers n’ont pas
jugé utile de le faire ; pour les autres
années, les trois quarts des étudiants
ont répondu (graphique 2).
65% des réponses sont celles d’étudiantes
; elles répondent plus facilement
que les hommes, car ce pourcentage
est plus important que celui de
leur présence au sein de l’ensemble
des étudiants de l’année, soit 61%
(graphique 3).
La répartition par âge des étudiants
qui ont répondu est équilibrée
(graphique 4).
24% des étudiants qui ont répondu
exercent une activité salariée, 60%
30
25
20
15
10
5
0
Graphique 2
26
9
Taux de réponse aux questionnaire des étudiants par années de formation
29
7
74% 81% 74% 50% 71%
23
pour un temps horaire compris entre
1h et 10h par mois, 36% pour un temps
horaire compris entre 10h et 20h et 4%
pour un temps horaire de plus de 30h.
34% des étudiants qui ont répondu sont
boursiers.
La plus grande majorité s’estime
être plutôt assidu dans leurs études.
(graphique 5)
2. L’évaluation de la formation.
Le questionnaire s’intéresse à l’organisation
de la formation, la place de
l’écrit et du travail de l’étudiant, à l’évaluation,
aux modules d’enseignement
et à l’ouverture à l’international et aux
milieux professionnels.
2.1 L’ORGanIsaTIOn de La FORMaTIOn.
Les étudiants sont majoritairement
plutôt satisfaits de la répartition des
enseignements dans l’année et dans
la semaine (graphique 6 et 7) et sont
plus largement satisfaits de la structuration
de la formation (graphique 8).
plusieurs autres questions portent :
¬ sur la progressivité, à plus de 70%,
les étudiants estiment que l’articulation
entre les années est bien
conduite (graphique 9) ;
¬ sur la complémentarité entre les
enseignements qui est globalement
satisfaisante pour les étudiants à
environ 70% et qui correspond à
l’équilibre entre la pratique et la
théorie (graphique 10) ;
¬ sur les contenus des enseignements,
les étudiants semblent
1ère année 2éme année 3éme année 4éme année 5éme année
Etudiant ayant répondu Etudiants n'ayant pas répondu
8
graphique 2
Taux de réponse aux questionnaire des étudiants par années de formation
21
21
17
7
320
Graphique 5
Graphique 3
Graphique
1
étudiants n'ayant
pas répondu
31%
Femme
65%
Taux de réponse au questionnaire par l'ensemble des étudiants
étudiants
ayant répondu
69%
graphique 1
Taux de réponse au questionnaire par l’ensemble
des étudiants
25
8%
24
2%
Graphique 4
23
11%
Répartition des étudiants ayant répondus par genre
graphique 3
Répartition des étudiants
ayant répondus par genre
>25
18%
Plutôt pas assidu
12%
Répartition des étudiants qui ont répondus par âge
22
20%
Plutôt assidu
70%
18
5% 19
8%
Vous considérez-vous comme un étudiant :
Assidu
18%
Homme
35%
21
15%
20
12%
graphique 4
Répartition des étudiants qui ont répondus par âge
graphique 5
Vous considérez-vous comme un étudiant :

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
aphique 9
Graphique 6
Graphique 7
plutôt insatisfait
43%
Evaluation de la répartition des enseignements dans l'année 2010-2011
très insatisfait
2%
très satisfait
4%
plutôt satisfait
50%
graphique 6
evaluation de la répartition des enseignements
dans l’année 2010-2011
plutôt insatisfait
38%
Evaluation du nombre d'heures d'enseignement dans la semaine
très insatisfait
2%
très satisfait
5%
plutôt satisfait
55%
graphique 7
evaluation du nombre d’heures d’enseignement
dans la semaine
Graphique 8
plutôt insatisfait
35%
Evaluation de la structuration de la formation
très insatisfait très satisfait
5%
8%
plutôt satisfait
53%
globalement satisfaits à environ 70%
(graphique 11) ;
¬ les attentes des étudiants ne sont
satisfaites que pour la moitié d’entre
eux (graphique 12) ; certainement,
ce pourcentage traduit leur inquiétude
face à l’avenir.
plusieurs variations sont à observer
par rapport à ces pourcentages qui
concernent l’ensemble des étudiants, si
l’on tient compte de l’avis des étudiants
par année de formation :
¬ l’évaluation des étudiants de première
et seconde années est très
favorable ;
¬ celle des étudiants de troisième
année un peu moins ;
¬ celle des étudiants de quatrième est
la plus mauvaise ;
¬ celle des étudiants de cinquième
année est excellente.
Le questionnaire traduit, même si la
moitié des étudiants de quatrième
année n’ont pas répondu, une évaluation
plus négative en raison de la mise
en place du mémoire, de la place des
stages hors-les-murs. Il convient de
réfléchir sur l’organisation pédagogique
de la quatrième année.
Les questions ouvertes, remplies que
par très peu d’étudiants, proposent
plus de cours théoriques, des cours
optionnels ouverts à toutes les années,
un rééquilibrage des semestres et
pas assez d’investissement des professeurs
dans les ateliers techniques.
L’école a mis en place cette année le
rééquilibrage des semestres, le second
commençant fin janvier. La recherche
du bon équilibre entre les cours pratiques
et les cours théoriques agite en
permanence les étudiants, comme les
professeurs. Ce sujet produit chaque
année des propositions d’organisation
nouvelle. pour cette année, le corps
enseignant a décidé de structurer
l’offre autour de deux cours théoriques
par année de formation. Il conviendra
d’examiner cette question après
plusieurs dépouillements de questionnaires
pour savoir ce qui s’en dégage.
graphique 8
Evaluation evaluation de l'articulation de la structuration de la formation avec de la les formation
années antérieures (Evaluation de la progressivité des enseignements)
plutôt insatisfait
29%
très insatisfait
2%
très satisfait
8%
plutôt satisfait
60%
graphique 9
evaluation de l’articulation de la formation avec les
années antérieures (evaluation de la progressivité)
321
Graphique
10
plutôt insatisfait
30%
Evaluation de l'articulation des enseignements entre eux
(Evaluation de la complémentarité des enseignements)
plutôt insatisfait
27%
Graphique
12
plutôt insatisfait
39%
Graphique 13
très insatisfait
4%
très insatisfait
5%
très satisfait
4%
très satisfait
6%
plutôt satisfait
63%
graphique 10
evaluation de l’articulation des enseignements
entre eux (evaluation de la complémentarité des
Graphique 11 enseignements)
Evaluation des contenus des enseignements
Evaluation du niveau d'atteinte avec des objectifs annoncés
rester tel quel
68%
très insatisfait très satisfait
8%
4%
Le nombre des travaux à rendre doit -il :
diminuer
6%
plutôt satisfait
62%
graphique 11
evaluation des contenus des enseignements
augmenter
26%
plutôt satisfait
48%
graphique 12
evaluation du niveau d’atteinte avec des objectifs
annoncés
graphique 13
Le nombre des travaux à rendre doit -il :
2,2 La pLaCe de L’ÉCRIT eT dU TRaVaIL
de L’ÉTUdIanT.
Les étudiants estime à environ 70%
que le nombre de travaux à rendre et
de bilan doit rester tel quel, excepté
pour les étudiants de la première
année qui en souhaiteraient plus
(graphique 13 et 14).

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Graphique 16
Graphique 15
Graphique 14
peu importante
43%
non
50%
rester tel quel
69%
La fréquence des bilans doit-elle :
diminuer
5%
augmenter
25%
graphique 14
La fréquence des bilans doit-elle :
La place de l'écrit vous paraît-elle :
faible
12%
très importante
18%
importante
28%
Vous estimez-vous graphique suffisamnent préparé 15 pour conduire le mémoire :
La place de l’écrit vous paraît-elle :
oui
50%
graphique 16
Vous estimez-vous suffisamnent préparé pour
conduire le mémoire :
La part de l’écrit ne semble pas suffisante
pour les étudiants de la première
année, de la seconde année et de la
troisième ; à l’inverse, elle apparaît
importante pour les étudiants de 4e année et de 5e année (graphique 15).
Ce qui semble logique, car l’exigence
du mémoire intervient sur ces années.
néanmoins, l’école a fait l’effort d’introduire
des cours de pratique de l’écrit
en seconde et troisième année afin
de mieux préparer les étudiants au
mémoire. L’ensemble des étudiants
se considère pour moitié mal préparé
et bien préparé au mémoire
(graphique 16).
alors que les étudiants de la première
année se déclarent à 77% mal préparés
au mémoire, ainsi que ceux
de troisième année (60%), ceux de
la seconde année se déclarent bien
préparés à 79%, ainsi que ceux de la
quatrième (53%) et de la cinquième
(60%). Faut-il en déduire, que les
efforts de l’école pour introduire le
mémoire porte dès la seconde année,
les deux dernières années s’estimant
majoritairement capable de réaliser le
mémoire.
sur les réponses ouvertes, apparaissent
plusieurs points :
¬ un manque de cours de pratique de
l’écrit, mais signifiant qu’une école
d’art n’est pas une université ;
¬ l’écrit pose un grand problème
pour les étrangers qui crée une
inégalité ente les élèves
¬ la place du mémoire pour les étudiants
de cinquième année est trop
importante et ne laisse pas assez de
temps à l’expérimentation.
À la question, comment évaluez-vous
votre temps de travail, il est intéressant
de constater que ce sont les étudiants
de la première année qui l’estiment
peu importante (70%), alors même
qu’ils ont un emploi du temps chargé
et obligatoire. plus on avance dans les
années de formation, plus les étudiants
considèrent que leur charge de travail
est importante, voire très importante
pour les étudiants de la cinquième
année (50%).
2.3 L’ÉVaLUaTIOn
Il ne s’agissait pas d’évaluer le système
d’évaluation, mais de mesurer si
les étudiants avaient bien compris la
mise en place des crédits eCTs et si
l’information que nous leur avons fournie
était suffisante. Les étudiants à 70%
répondent qui ont bien compris le système
(graphique 17). apparemment,
les étudiants de seconde année et de
quatrième ont plus de difficultés que
les étudiants des autres années. Ce résultat
doit engager l’école à poursuivre
son effort d’information concernant la
mise en place de ces crédits.
2.4 Les MOdULes d’enseIGneMenT.
Certains sont propres à certaines
années, comme les ateliers de pratique
de méthodologie aux années 1 et 2,
322
Graphique 17
Graphique 18
non
30%
plutôt insatisfait
19%
Graphique 19
plutôt insatisfait
35%
Avez-vous compris le système d'attribution des ECTS
très insatisfait
très satisfait
4%
10%
oui
70%
graphique 17
avez-vous compris le système d’attribution des
eCTs
Evaluation des ateliers de pratique et de méthodologie
(1ère & 2éme année)
Evaluation des ateliers techniques
(1ère et 2éme année)
très insatisfait très satisfait
6%
7%
plutôt satisfait
67%
graphique 18
evaluation des ateliers de pratique et de
méthodologie(1 re et 2 e année)
graphique 19
evaluation des ateliers techniques
(1 re et 2 e année)
d’autres sont propres à tous, comme
les cours théoriques. Il apparaît clairement
que les modules pratiques sont
plus plébiscités que les modules théoriques,
même si les étudiants réclament
plus de cours théoriques.
Le questionnaire demande aux étudiants
d’évaluer qualitativement les
différents modules d’enseignement :
¬ les ateliers de pratique et de méthodologie
sont évalués positivement
par les étudiants de 1re et 2e année
(87%) (graphique 18), plus appréciés
par les étudiants de seconde
année que ceux de la première
année ;
¬ les ateliers techniques, concernant
les étudiants de 1re à la 4e plutôt satisfait
52%

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Graphique 21
plutôt insatisfait
33%
Graphique 22
Graphique 20
plutôt insatisfait
31%
plutôt insatisfait
27%
plutôt insatisfait
11%
Evaluation des cours théoriques
très insatisfait
8%
Evaluation des conférences
très insatisfait très satisfait
6%
7%
Evaluation de la préparation aux diplômes
(3éme et 5éme année)
très insatisfait très satisfait
5%
7%
plutôt satisfait
66%
très satisfait
7%
graphique 20
evaluation des cours théoriques
graphique 21
evaluation des conférences
plutôt satisfait
54%
plutôt satisfait
60%
graphique 22
evaluation de la préparation aux diplômes
(3
Graphique 23
Evaluation du suivi des mémoires
(5éme année)
e et 5e année)
très insatisfait
3%
graphique 23
evaluation du suivi des mémoires
(5 e année)
plutôt satisfait
54%
très satisfait
20%
année, sont évalués globalement
positifs (59%) (graphique 19),
moins que les ateliers de pratique
et de méthodologie dirigés par les
professeurs (peut-être faut-il voir
le manque de coordination entre
professeurs et assistants relevé dans
le questionnaire ci-dessus ?). plus
on avance dans les années plus les
ateliers techniques sont appréciés,
ce qui correspond à l’aide des assistants
pour la réalisation des projets
personnels de l’étudiant ;
¬ les cours théoriques eux aussi
sont évalués positivement (59%)
(graphique 20), plus par les étudiants
de 1re année que ceux de 3e et 5e années ;
¬ les conférences, elles aussi sont
évaluées positivement (59%)
(graphique 21), plus par les
étudiants de 4e et de 5e années que
ceux de 1re et de 3e années;
¬ les cours transversaux sont très
appréciés (83%) (graphique 24),
plus appréciés par les étudiants
de 5e année, parce qu’il sont le lieu
d’enseignement de la réalisation du
projet plastique ;
¬ seuls les cours d’anglais recueillent
un avis très négatif (78%)
(graphique 25). L’école a pris la
mesure de ce mécontentement et
ne renouvellera pas le contrat de
l’actuel professeur d’anglais, qui
bien qu’excellent, ne correspond
pas aux attentes des étudiants.
Graphique 26
323
Graphique 25
Graphique 25
très insatisfait
47%
plutôt insatisfait
16%
opteriez-vous pour une autres formation
8%
Chercheriez-vous à vous inscrire dans une autre école
8%
Evaluation des cours transversaux
très insatisfait
1%
plutôt satisfait
68%
Evaluation des cours d'anglais
très satisfait
6%
très satisfait
15%
graphique 24
evaluation des cours transversaux
graphique 25
evaluation des cours d’anglais
plutôt satisfait
16%
plutôt insatisfait
31%
Il était intéressant de solliciter les étudiants
pour savoir s’ils se sentaient
bien préparés aux diplômes dnap
et dnsep. Ils sont à 68% globalement
satisfaits (graphique 22) plus encore
pour la préparation au mémoire (86%)
(graphique 23). et si c’était à refaire,
84% reprendraient une inscription à
l’ensa Bourges (graphique 26).
En tant qu'étudiant de cinquième année, si c'était à refaire ?
reprendriez-vous une
inscription dans cette formation
83%
graphique 26
en tant qu’étudiant de cinquième année,
si c’était à refaire ?

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Graphique 27
Graphique 28
Graphique 29
non
62%
Avez vous fait un stage obligatoire dans votre cursus?
graphique 27
avez vous fait un stage obligatoire
dans votre cursus ?
plutôt insatisfait
12%
non
62%
Avez vosu été satisfait des compétences acquises?
très insatisfait
10%
plutôt satisfait
45%
graphique 28
avez vosu été satisfait
des compétences acquises?
Avez vous fait un stage de votre propre initiative?
2.5 L’OUVeRTURe InTeRnaTIOnaLe
oui
38%
très satisfait
33%
oui
38%
graphique 29
avez vous fait un stage de votre propre initiative?
Le questionnaire souhaitait sonder les
étudiants sur leur participation à des
stages, obligatoires depuis 2010-2011,
ou de leur propre initiative et sur le
bénéfice qu’ils pensaient en retirer.
38% des étudiants ont effectué un
stage obligatoire (graphique 27) –
sachant que quand le questionnaire
leur a été soumis, beaucoup d’étudiants
de deuxième année n’avaient
pas commencé leur stage obligatoire
– et 38% de leur propre initiative
(graphique 29). Ils sont à environ 80%
globalement satisfaits des compétences
acquises.
Ce résultat conforte la position de
l’école d’intensifier les stages en milieu
professionnel (graphique 28 et 30).
Le récent service de l’international
s’interroge sur la qualité de l’information
qu’il transmet. 55% des étudiants
estiment avoir une information suffisante
(graphique 31). Ils estiment
que l’information doit être, majoritairement,
donnée en 2e et 3e année
(graphique 32). L’école, pour parfaire
cette information, a prévu des plages
horaires dans l’emploi du temps des 3e et 4e années pour les assister dans leur
projet de stage hors les murs.
3 L’évaluation du fonctionnement
et de l’équipe administrative de
l’établissement.
3.1 L’ORGanIsaTIOn dU
FOnCTIOnneMenT des ÉTUdes
3.1.1 Les horaires
L’école ouvre de 8h30 à 21h. 37% des
étudiants y travaillent jusqu’à 21 heures
et 24% jusqu’à 20h (graphique 33).
74% des étudiants viennent travailler
pendant les vacances de février
et de pâques (graphique 34). Ces
pourcentages confirment la décision
de l’école d’élargir la plage
horaire d’ouverture afin de fournir
des ateliers aux étudiants au-delà
des heures d’enseignement.
3.1.2 L’accès
À 95%, les étudiants sont
satisfaits de l’accès à l’école
(graphique 35). située en centre
ville, l’école est très accessible
d’autant que beaucoup d’entre eux
logent en centre ville
3.1.3 Les conditions de travail
de l’étudiant.
Les conditions de travail sont positivement
évaluées par les étudiants,
environ 80% les estiment globalement
satisfaisantes (graphique 36).
Ils apprécient très largement le bâtiment
qui participe, sans contexte,
de l’âme de cette école. seulement
3% sont plutôt insatisfaits du bâti-
ment (graphique 37)
324
Graphique 30
Graphique 31
plutôt satisfait
56%
non
45%
3éme année
28%
Avez vous été satisfaits des compétences acquises?
plutôt insatisfait
11%
très satisfait
33%
Avez-vous eu une information suffisante sur l'ouverture à l'internationale?
4éme année
9%
5éme année
2%
1°année
21%
2éme année
39%
oui
55%
Graphique 32À
partir de quelle année pourriez-vous avoir besoin de renseignements sur l'international :
Graphique 33
38%
graphique 30
avez vous été satisfaits
des compétences acquises ?
graphique 31
avez-vous eu une information suffisante
sur l’ouverture à l’internationale ?
graphique 32
À partir de quelle année pourriez-vous avoir
besoin de renseignements sur l’international :
Jusqu'à quelle heure travaillez-vous à l'école?
21h
20h
24%
18h
19h
20%
19%
graphique 33
Jusqu’à quelle heure travaillez-vous à l’école?

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Graphique 34
Pendant les vacances de février et de pâques venez-vous travailler à l'école ?
non
26%
oui
74%
graphique 34
pendant les vacances de février et de pâques
venez-vous travailler à l’école ?
Graphique 35
plutôt satisfait
41%
Evaluation des conditions d'accès à l'école
plutôt insatisfait
4%
très insatisfait
1%
très satisfait
54%
graphique 35
evaluation des conditions d’accès à l’école
Graphique 36
plutôt insatisfait
19%
Graphique 37
plutôt satisfait
59%
Evaluation des conditions de travail
très insatisfait
2%
plutôt satisfait
61%
très satisfait
18%
graphique 36
evaluation des conditions de travail
Evaluation des locaux de l'école
plutôt insatisfait
3%
graphique 37
evaluation des locaux de l’école
très satisfait
38%
3.2. Les ÉQUIpeMenTs
3.2.1 Les équipements
informatiques
Les efforts de l’école pour renouveler
son parc informatique pour
élargir son offre de logiciel est sans
conteste remarqué par les étudiants
qui plébiscitent l’offre informatique
:
¬ 93% sont globalement satisfaits
de la qualité du matériel informatique
(graphique 38) ;
¬ 93% sont globalement satisfaits
de l’offre de logiciels
(graphique 39) ;
¬ 93% sont globalement satisfaits
de la disponibilité du matériel,
sachant que les salles infographiques
sont ouvertes jusqu’à
21h (graphique 40).
Le choix d’ordinateurs puissants
au détriment d’un nombre plus
important d’ordinateurs s’explique
par la constatation que les étudiants
disposent d’ordinateur personnel,
même les plus petits revenus,
grâce à l’aide de la région Centre
qui fournit des ordinateurs gratuitement
aux étudiants de la phase
projet. d’après cette enquête, 92%
des étudiants dispose d’un ordinateur
personnel (graphique 41).
325
Graphique 38
Evaluation de la qualité du matériel informatique
plutôt satisfait
47%
plutôt satisfait
35%
Graphique 39
plutôt satisfait
52%
plutôt insatisfait
5%
plutôt insatisfait
6%
très insatisfait
2%
Evaluation de l'offre de logiciel
plutôt insatisfait
7%
très insatisfait
1%
Graphique 40 Evaluation de la disponibilité des postes informatiques dans l'école
Graphique 41
Possèdez-vous un ordinateur personnel ?
non
8%
oui
92%
très satisfait
46%
graphique 38
evaluation de la qualité du matériel informatique
graphique 39
evaluation de l’offre de logiciel
graphique 40
evaluation de la disponibilité
des postes informatiques dans l’école
très satisfait
57%
très satisfait
41%
graphique 41
possèdez-vous un ordinateur personnel ?

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Graphique 42
Graphique 43
plutôt satisfait
59%
plutôt insatisfait
32%
plutôt satisfait
38%
Evaluation de l'équipement des ateliers
plutôt insatisfait
10%
très satisfait
32%
graphique 42
evaluation de l’équipement des ateliers
Evaluation du fonctionnement des ateliers
très insatisfait
4%
plutôt satisfait
39%
très satisfait
26%
graphique 43
evaluation du fonctionnement des ateliers
Graphique 44
non
17%
Fréquentez-vous la bibliothèque ?
oui
83%
graphique 44
Fréquentez-vous la bibliothèque ?
Graphique 45
Evaluation de l'accueil du secrétariat pédagogique
plutôt insatisfait
4%
très insatisfait
1%
graphique 45
evaluation de l’accueil du secrétariat
pédagogique
très satisfait
58%
3.2.2 Les autres équipements
Les autres équipements satisfont
les étudiants à 90%
(graphique 42). Cependant, leur
fonctionnement ne les satisfait qu’à
64% (graphique 43). Les assistants
sont employés pour la plupart à
temps incomplet et les ateliers, certaines
parties de la semaine, sont
fermés, si les professeurs qui en ont
la charge n’y sont pas présents.
3.2.3 La bibliothèque
la bibliothèque est un lieu très
apprécié par les étudiants, ils y
trouvent un fonds important, une
bibliothécaire qui les aide dans
leur recherche. Les réponses aux
questionnaires traduisent cette
réalité.
¬ 83% fréquentent la bibliothèque
(graphique 44) ;
¬ 95% sont satisfaits de l’accueil
(graphique 45) ;
¬ 97% apprécie la qualité du fonds
documentaire (graphique 46) ;
¬ 96% apprécie les locaux de la
bibliothèque (graphique 47).
326
Graphique 46
Evaluation de la qualité du fond documentaire
plutôt satisfait
43%
plutôt satisfait
46%
Graphique 48
Graphique 47
plutôt satisfait
54%
plutôt insatisfait
3%
Appréciation de la qualité des locaux
plutôt insatisfait
3%
plutôt insatisfait
5%
très insatisfait
1%
Evaluation de l'accueil du magasin de prêt de matériel
très insatisfait
1%
très satisfait
54%
graphique 46
evaluation de la qualité du fond documentaire
graphique 47
appréciation de la qualité des locaux
graphique 48
evaluation de l’accueil du magasin
de prêt de matériel
très satisfait
51%
très satisfait
40%

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Graphique 49
plutôt satisfait
58%
plutôt insatisfait
24%
Evaluation des services fournis par le magasin de prêt
plutôt insatisfait
5%
très insatisfait
1%
graphique 49
evaluation des services fournis
par le magasin de prêt
Graphique 50Evaluation
des horaires d'ouverture du magasin de prêt de matériel
très insatisfait
2%
plutôt satisfait
55%
très satisfait
19%
graphique 50
evaluation des horaires d’ouverture
du magasin de prêt de matériel
très satisfait
36%
3.2.4 Le magasin de prêt.
Le magasin de prêt est un service
important pour les étudiants qui
peuvent emprunter du matériel,
caméra, appareil photographique,
vidéo projecteur, épiscope… pour
réaliser leurs projets. L’avis des
étudiants sur son fonctionnement
est globalement très positif
¬ 94% sont satisfaits de l’accueil
(graphique 48) ;
¬ 94% sont satisfaits des services
fournis (graphique 49) ;
¬ 74% sont satisfaits des horaires
qu’ils estiment pas assez étendus
(graphique 50). Comme
pour les assistants, une seule
personne gère ce service et doit
se ménager du temps pour ranger,
vérifier et planifier les prêts.
327
3.3 L’équipe administrative.
Globalement, l’équipe administrative
est appréciée par les étudiants
avec des différences qui dépendent
de l’engagement des personnes
et de leur présence. pour les étudiants,
les plages horaires d’ouverture
ne sont jamais assez étendues.
Le questionnaire pour chacun des
services a posé trois questions
portant, sur l’accueil, les horaires
et la qualité du service fourni. Le
tableau ci-dessous résume les
résultats de l’enquête, de manière
simplifiée en regroupant les satisfaits
et insatisfaits en seulement
deux classes alors que le questionnaire
en prévoit quatre.
accueil Horaires service
satisfait Insatisfait satisfait Insatisfait satisfait Insatisfait
pédagogie 99% 1% 88% 12% 92% 8%
Gestion 91% 9% 91% 9% 92% 8%
direction 70% 30% 74% 26% 75% 25%
Magasin des
fournitures
76% 24% 67% 33% 73% 27%
services techniques 91% 9% 88% 12% 90% 10%
accueil de l’école 79% 21% 84% 16% 83% 17%

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 101.
atelier multimédia, technologie, logiciels et matériel.
L’ensa est équipée de nombreux
postes informatiques qui se répartissent
entre l’administration et les
salles de travail multimédia.
Les postes dédiés à l’administration
sont en majorité des postes sous système
windows et sont essentiellement
utilisés avec des suites bureatiques
(word, excel, OpenOffice…) et la messagerie
web.
Les postes multimédia (à 90 % sous
système Mac) sont répartis entre infographie
et vidéo.
pour la vidéo, 6 salles indépendantes
permettent un apprentissage du
montage professionnel. sur ces postes
– couplés avec des lecteurs-enregistreurs
numérique (format dV) – est
installée la suite apple Final Cut pro.
Cette suite comprend, un logiciel de
montage (Final Cut pro), un logiciel
de compression (Compressor) et un
logiciel de finalisation sur dVd (dVd
studio pro).
de plus, ces postes disposent d’un
logiciel de compositiong (adobe after
effect) permettant, en autre, de composer
des images filmées sur le fond bleu
(inscrustation) du plateau de tournage
de l’ensa, La Chapelle. (annexe 20)
deux autres salles sont réservées à
l’infographie.
Une salle d’initiation (équipée d’un
vidéo-projecteur) est réservée au 1re année lors du premier semestre pour
les cours d’initiation à la retouche de
l’image numérique. Ces 9 postes sont
pourvus de la suite graphique adobe
Creative suite permettant un travail
sur les images sur différents logiciels :
photoshop, pour la retouche d’image
numérisée – Indesign, pour la mise
en page – Illustrator, pour la création
d’images vectorielles. Ces 9 postes
sont chacun relié à un scanner.
Une deuxième salle, dite de production,
est un panaché de Mac (5 tours),
de 3 pC double-boot (Windows et
Linux) et d’un poste spécifique sur
Linux.
Ces salles – hors séance d’initiation –
sont en libre service. Le matériel étant
328
sécurisé, les étudiants y ont accès
jusqu’à la fermeture des locaux.
de plus en plus d’étudiants ayant leur
propre ordinateur portable (y compris
les étudiants de 4e année bénéficiant
de l’opération Ordi-Centre qui permet
à ces élèves d’avoir un portable
gratuitement), l’école s’est dotée d’un
réseau de bornes wifi permettant une
couvertre de l’ensemble du bâtiment
pour un travail multimédia « nomade ».

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 102.
liste des étudiants de 4e année ayant effectué un stage
hors les murs en 2010-2011.
Etudiants ayant effectué un stage hors
les murs à l’étranger
1. Dorothée Arnaud
semestre 8
a destination de Genève
séjour d’études à l’Head
2. Paolo Boosten
semestre 8 – 3 mois
a destination de Moscou
stage au Moma de Moscou
3. Baptiste Brevart
4. Camille Cathudal
semestre 8
a destination de Bruxelles
séjour d’études à l’académie Royale
des Beaux-arts
5. Charlène Desfougères
stage à new York,
6. Guillaume ettlinger
stage à new York et Los angeles
CRUde
7. Yuan huang
semestre 8
a destination de Bruxelles
séjour d’études à l’académie Royale
des Beaux-arts
8. Alexandra Lafitte
nouvelle étudiante
départ avec J. p. Labro en espagne
9. Marie Lemaire
semestre 8
a destination du Chili
stage auprès d’ernesto Ottone au
Musée de la solidarité
www.museodelasolidaridad.cl
10. David Magnou
semestre 7
a destination d’ankara
séjour d’étude à Beytepe Campus,
section sculpture
11. quentin ménard
semestre 8
stage en suède auprès d’un collectif
d’artistes
12. Mélanie thibault
semestre 8 (Janvier - avril)
a destination du Kerala + new delhi
stage auprès de peter Briggs
13. Noémie Weinstein
semestre 8
a destination de Genève
séjour d’études à l’Head
14. Wenjue Zhang
semestre 8
a destination de l’angleterre
stage auprès de sharon Klivland à
sheffield
Etudiants ayant effectué un stage hors
les murs en France
1. Vanessa Brunet
semestre 7
semestre 8
a destination de l’état de new York
stage à andes sprouts society
2. Sébastien Colovic
semestre 8
a destination de paris
stage auprès de Laura Lamiel
3. Marion Fabre
nouvelle étudiante
semestre 7: stage à la galerie patrick
seguin à paris
semestre 8: stage en galerie à paris.
4. Cyril Limoges
semestre 9
stage au CCC
5. Camille Pitault
séjour d’études: I.a.V. Orléans
stage auprès de Mixar à Orléans
6. Wenjing Wang
semestre 7
stage au plateau à paris
329

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 103.
évolution du nombre d’étudiants inscrits en première
année de 2005 à 2012.
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Annexe
103
34
37
Nombre d'étudiants inscrits en première année de 2005 à 2012
2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012
annexe 104.
évolution du nombre d’étudiants inscrits au concours
d’entrée en première année et en cours de cursus.
33
Annexe 104 Comparatif entre les étudiants inscrits au concours de 1ère année et ceux inscrits à la commission d'équivalence
Nombre d'étudiants
250
200
150
100
50
0
98
75
107
53
26
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012
Année
nombre d'étudiants inscrits au concours de 1ère année nombre d'étudiants inscrits en commission d'équivalence
330
28
169
58
35
201
45
68

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 105.
comparaison entre le nombre des étudiants
inscrits et reçus au concours de 2008 à 2012.
Annexe 105
Nbre d'étudiants
98
26
annexe 106.
comparaison entre le nombre d’étudiants étrangers
inscrits au concours d’entrée ou à la commission
d’équivalence et le nombre des étudiants étrangers
admis et inscrits dans l’école.
Annexe 106
250
200
150
100
80
70
60
50
nombre d'étudiant 40
30
20
10
0
50
0
Comparaison entre le nombre d'étudiants inscrits et reçus au concours de 2008 à 2012
24%
107
28
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012
71
7
Années
331
169
Nbre d'étudiants du concours d'entrée Nbre d'étudiants reçus
51
35
201
26% 20% 21%
Comparaison entre le nombre d'étudiants étrangers inscrits au concours d'entrée ou à la commission
d'équivalence et le nombre des étudiants étrangers admis et inscrits dans l'école.
5
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012
Année
Etudiants inscrits au concours d'entrée ou à la commission d'équivalence Etudiants admis et inscrits dans l'école
73
11
35
44
2

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 107.
répartition du nombre d’étudiants présents au
concours du printemps et de septembre
de 2008 à 2012.
Nombre d'étudiants
74
33
annexe 108.
comparaison entre le nombre d’étudiants entrants en
première année et en cours de cursus de 2005 à 2012.
Annexe
108
Annexe107
160
140
120
100
80
60
40
20
0
Répartition du nombre d'étudiants présents au concours du printemps et de septembre de 2008 à 2011
92
15
2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012
Années
Nbre d'étudiants au concours d'entrée du printemps Nbre d'étudiants au concours d'entrée de septembre
Nombre d'étudiants
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Comparaison entre les entrées d'étudiants en première année et en cours de cursus
Année 2005 à 2012
45
34
2005-
2006
19
37
20
2006-
2007
33
32
2007-
2008
332
26
30
2008-
2009
Entrée en 1ère année Entrée en cours de cursus
130
28
39
2009-
2010
35
21 21
2010-
2011
157
24
2011-
2012
Années scolaires
44

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 109.
répartition par âge des étudiants entrant en 1 re année
en 2010-2011.
Annexe 109
22 ans
11%
Répartition par âge des étudiants entrant en 1° année en 2010-11
23 ans
11%
>23 ans
6%
21 ans
37%
annexe 110.
répartition par âge des étudiants entrant en 1 re année
en 2009-2010.
333
19ans
20%
20 ans
14%

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 111.
répartition par genre des étudiants inscrits dans
l’école de 2009 à 2011.
120
100
80
60
40
20
0
Annexe 111
140 123
2009-10 2010-11
annexe 112.
répartition par catégorie socio-professionnelle des
parents des étudiants entrant en 1 er année en 2010-11.
Annexe 112
Employé
7%
Ouvrier
7%
Profession intermédiaire
20%
Répartition par genre des étudiants inscrits dans l'école de 2009 à 2011
Femme Homme
51
Répartition par catégorie professionnelle des parents des étudiants entrant en 1°année en 2010-11
Retraité
13%
334
103
65
Agriculteurs exploitants
7% Artisans, commerçants, chef d'entreprise
10%
Cadre et profession intellectuelle, supérieur
37%

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 113.
répartition des catégories socio-professionnelles des
parents des étudiants de 1re année pour les années 2003
à 2011.
Annexe 113 Répartition des catégories professionnelles des parents des étudiants de
1ère année pour les années 2003 à 2011
Catégorie socio professionnelle
Sans activité
professionnelle
Retraité
Ouvrier
Employé
Profession intermédiaire
Cadre et prof.intellectuelle,
supérieur
Artisans, commerçants,
chef d'entreprise
Agriculteurs exploitants
annexe 114.
répartition des étudiants de 1 er année de l’année 2009-
2010, selon leur niveau de formation
Annexe 114
à l’entrée dans l’école.
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18
nombre d'étudiants dont les parents appartiennent à la catégorie professionnelle
2003 2004 2004 2005 2005 2006 2006 2007 2007 2008 2008 2009 2009 20
Après inscription en faculté en 1ère
4%
Après Année préparatoire
18%
Autre équivalence
9%
Répartition des étudiants de 1° année de l'année 2009-10, selon leur niveau de formation à l'entrée dans l'école
Après une année de vie active
5%
335
BAC
64%

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 115.
répartition des étudiants de 1 re année
de l’année 2010-2011, selon leur niveau de formation
à l’entrée Annexe 115 dans Répartition l’école. des étudiants de 1° année de l'année 2010-11, selon leur niveau de formation à l'entrée dans l'école
Après Année préparatoire
18%
Après inscription en faculté en 1ère
4%
Autre équivalence
9%
Après une année de vie active
5%
annexe 116.
répartition des étudiants de 1 re année
de l’année 2009-2010 ayant obtenu le baccalauréat en
fonction des options.
Annexe 116
BAC S Scientifique
27%
BAC ES Economie et social
9%
BaC Pro
5%
336
Sans BAC
4%
BAC
61%
Répartition des étudiants de 1ère année de l'année 2009-10 ayant obtenus le baccalauréat en fonction des options
BAC L Littéraire
59%

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 117.
répartition des étudiants de 1 re année de l’année 2010-11
ayant obtenu le baccalauréat en fonction des options.
Annexe 117
BAC S Scientifique
14%
BAC ES Economie et social
14%
annexe 118.
répartition des étudiants de 1 re année par origine
géographique en 2009-2010.
Annexe 118
Autre région
61%
Répartition des étudiants de 1ère année de l'année 2010-11 ayant obtenus le baccalauréat en fonction des options
BAC Pro
14%
Répartition des étudiants de 1° année par origine géographique en 2009-2010
Etrangers
4%
337
Ville
7% Cher
7%
BAC L Littéraire
57%
Région centre
21%

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 119.
répartition des étudiants de 1re année par origine
géographique
Annexe 119
en Répartition 2010-2011. des étudiants de 1° année par origine géographique en 2010-11
annexe 119 bis .
répartition des étudiants de 1 re année par département
en 2010-2011 et 2011-2012.
par nombre d’étudiants
1
1 > 3
3 >
Autre région
74%
Etrangers
3%
338
Ville
3%
Cher
3%
Région centre
17%

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 120.
répartition
Annexe
de l’ensemble des étudiants inscrits dans
le 120
cursus par origine Répartition géographique de l'ensemble des étudiants en 2009-2010.
inscrits dans le cursus par origine géographique en 2009-2010
annexe 121.
répartition Annexe 121 de l’ensemble des étudiants inscrits dans
le cursus par origine
Répartition
géographique
de l'ensemble des étudiants
en 2010-2101.
inscrits dans le cursus par origine géographique en 2010-21011
C.E.E
4%
C.E.E
2%
Etrangers
26%
Etrangers
23%
19%
339
Ville
5%
Ville
5%
Cher
3% Région centre
10%
Autre région
56%
Cher
3% Région centre
11%
Autre région
54%

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 121 bis .
répartition des étudiants de 5 e année par origine
géographique en 2010-2011.
Annexe 121bis
étrangers
46%
Répartition des étudiants de 5éme année par origine géographique en 2010-11
C.E.E
0%
Agglo
0%
annexe 122.
répartition des étudiants dans le cursus entre
les étudiants français et étrangers de 2005 à 2011.
Annexe 122
nombres d'étudiants
160
140
120
100
80
60
40
20
0
19
12%
139
35
135
Cher
0%
37
128
Ville
0%
340
55
Région centre
4%
2005-2006 1 2006-2007 2 2007- 3
2008
2008-2009 4
Année scolaire
2009-2010 5 2010-2011 6
156
50
124
Autre région
50%
Répartition des étudiants dans le cursus entre les étudiants français et étrangers de 2005 à 2011
98%
21%
79%
78%
74%
22% 26% 29%
71%
Etudiants étrangers Etudiants français
45
27%
123
73%

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 123.
répartition des étudiants étrangers européens et hors
europe de 2003 à 2011.
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Annexe 123
5
1 1
2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011
annexe 124.
répartition des étudiants étrangers entre étudiants
asiatiques et non asiatiques
de 2003 à 2011.
Annexe 124
60
50
40
30
20
10
0
13
Répartition des étudiants étrangers européens et hors Europe de 2003 à 2011.
15
21
10
Etudiants Européens Etudiants hors Europe
7
11
25
Répartition des étudiants étrangers entre étudiants asiatiques et non asiatiques de 2003 à 2011
4
12
6
16
12
23
61% 75% 72% 65% 78% 78% 76% 71%
2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011
Etudiants asiatiques Autres étudiants étrangers
8
341
33
9
32
9
11
39
41
8
12
39
43
5
12
32
39

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 125.
répartition des étudiants asiatiques par pays
de 2003 à 2011.
Annexe
125
25
20
15
10
5
0
Répartition des étudiants asiatiques par pays de 2003 à 2011
2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011
Chine Taïwan Japon Corée du Sud Autre pays d'Asie
annexe 126.
répartition des étudiants étrangers inscrits à l’école
de 2003 à 2011 par provenance géographique.
Annexe
126
Répartition des étudiants étrangers inscrits à l'école de 2003 à 2011 par provenance géographique
Autres pays
Canada
Usa
Amérique du sud
Australie
Autre pays d'Asie
Corée du Sud
Japon
Taïwan
Chine
Moyen Orient
Afrique
Europe hors EU
Europe EU
2003-2004 2004-2005 2005-2006
0
2006-2007
5
2007-2008
10
2008-2009
15
2009-2010
20
2010-2011
25
Nombre d'étudiants
342

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 127.
nombre d’étudiants entrés en 4e année en cours de
cursus sur le nombre total d’étudiants de la 4 e
de l’année Annexe 1272005
à 2012.
nombre d'étudiant
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
26
7
26
14
annexe 128.
comparaison entre le nombre d’étudiants
sortant en 3 e année et entrant en 4 e année de 2008 à 2011.
46
22
48
2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012
1 2 3 4 5 6 7
Annexe 128
16
14
12
10
8
6
4
2
0
Nombre d'étudiants entrés en 4éme en cours de cursus sur le nombre total d'étudiants de la 4e de l'année
2005 à 2012
9
nombre d'étudiants de la 4° année nombre d'étudiants entrants en cours de cursus en 4° année
14
27% 54% 48% 29% 31%
Comparaison entre le nombre d'étudiants sortant en troisième année et entrant en 4éme année de 2008 à
2011.
14
12
11
2008-2009 2009-2010 2010-2011
343
16
1Nombre d'étudiants entrants en 4°année 2Nombre
d'étudiants sortants en 3° année
35
11
42
7
7
8
41
9

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 129.
répartition des formations dont sont issus les
étudiants entrant dans le cursus par commission
d’équivalence Annexe 129 de 2009 à 2012.
Répartition des formations dont sont issus les étudiants entrant dans cursus par commission d’équivalence de 2009 à 2012
25
20
15
10
5
0
9
2009-2010 2010-2011 2011-2012
annexe 130.
carte de france de la répartition des provenances
géographiques des étudiants entrant dans le cursus par
commission d’équivalence de 2009 à 2012.
par nombre d’étudiants
1
6
région parisienne
1 > 5
5 > 10
10 >
23
8
Ecole d'art Université
344
15
6

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 131.
répartition du nombre d’étudiants par année de
formation
Annexe 131
de 2005 à 2012.
Répartition du nombre d'étudiants par année de formation de 2005 à 2012
2011-2012
2010-2011
2009-2010
2008-2009
2007-2008
2006-2007
2005-2006
0 5 10 15 20 25
nombre d'étudiants
30 35 40 45 50
1ère année 2sd année 3éme année 4éme année 5éme année
annexe 132.
comparaison entre les étudiants présentés au dnap et
les étudiants reçus au diplôme de 2003 à 2011.
91%
Annexe
132
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Comparaison entre les étudiants présentés au DNAP et les étudiants reçus au diplôme de 2003 à 2011
34
% pourcentage de réussite
%
31
30
28
18
17
35
35
91% 93% 94% 100%
%%
2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011
Nbre d'étudiants presentant le DNAP Nbre d'étudiants reçus au DNAP
37
345
34
35
32
91% 91%
40
34
85%
29
29
100%

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 133.
comparaison entre les étudiants présentés au dnsep
et les étudiants reçus au diplôme de 2003 à 2011.
annexe 134.
répartition des étudiants ayant été reçu au dnap
en fonction de leur âge de 2003 à 2011.
Année scolaire Annexe 134
Annexe
133
40
35
30
25
20
15
10
5
0
21
21
Comparaison entre les étudiants présentés au D.N.S.E.P. et les étudiants reçus au diplôme de 2003 à 2011
23
15
25
25
26
22
100% 65% 100% 84% 90% 88% 100% 91%
2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011
2010-2011
2009-2010
2008-2009
2007-2008
2006-2007
2005-2006
2004-2005
2003-2004
Nbre d'étudiants présentant le DNSEP Nbre d'étudiants reçus au DNSEP
21
346
19
Répartition des étudiants ayant été reçu au DNAP en fonction de leur âge de 2003 à 2011
0 5 10 15 20 25
Age < 20 ans 20 ans 21 ans 22 ans >22 ans
nombre d'étudiants
36
31
33
33
24
22

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 135.
répartition des étudiants ayant été reçu au dnsep
en fonction de leur âge de 2003 à 2011.
annexe 136.
répartition par classe d’âge et par genre des
étudiants(es) ayant obtenu leur dnap de 2003 à 2011.
Annexe
136
Répartition par classe d'âge et par genre des étudiants(es) ayant obtenu leur DNAP de 2003 à 2011
1
11
5
11
2
6 6 6
4
2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011
20 à 22 ans H 20 à 22 ans F >22 ans H >22 ans F
3
11
14
1
347
11
7
15
12
5
11
3 3
8
10
13
6
9
14

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 137.
répartition par classe d’âge et par genre des
étudiants(es) ayant obtenu leur dnsep de 2003 à 2011.
annexe 138.
répartition des étudiants ayant été reçus au dnap selon
la catégorie professionnelle de leurs parents de 2003 à
2011.
Annexe 137
2
8
2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011
Annexe 138
Répartition par classe d'âge et par genre des étudiants(es) ayant obtenu leur DNSEP de 2003 à 2011
10
5 5
4 4
7 7
22 à 24 ans H 22 à 24 ans F 25 et >25 ans H 25 et >25 ans F
Retraité
Ouvrier
Employé
Profession intermédiaire
Cadre et prof.intellectuelle, supérieur
Artisans, commerçants, chef d'entreprise
Agriculteurs exploitants
7
8
2
348
5
3
9
10
3
11
4
13
7 7
9 9
Répartition des étudiants ayant été reçus au DNAP selon la catégorie professionnelle de leurs parents de 2003 à 2011
0 2 4 6 8 10 12
nombre d'étudiants
2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011
1
6
6

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
annexe 139.
répartition des étudiants ayant été reçus au dnsep
selon la catégorie professionnelle de leurs parents de
Annexe 139
2003 à 2011.
Répartition des étudiants ayant été reçus au DNSEP selon la catégorie professionnelle de leurs parents de 2003 à 2011
Sans activité professionnelle
Retraité
Ouvrier
Employé
Profession intermédiaire
Cadre et prof.intellectuelle, supérieur
Artisans, commerçants, chef d'entreprise
Agriculteurs exploitants
annexe 140.
répartition par secteur d’emploi
des diplômés de 2006 ayant répondu.
Annexe
140
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
2003-2004 2004-2005 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010
nombre d'étudiants
Informatique, webmaster
14%
Répartition des diplômés de 2006 ayant répondu par catégorie d'emploi
Vidéaste
7%
Son
7%
Edition
14%
Autres
7%
349
Intermittent du spectacle
7%
Artiste plasticien
21%
Médiation
7%
Enseignant
14%

évaluation du diplôme national supérieur d’expression plastique (dnsep) pour l’obtention du grade de master.
Répartition des diplômés 2007 ayant répondu par catégorie d'emploi
annexe 141.
répartition par secteur d’emploi
des diplômés de 2007 ayant répondu.
Vidéaste
12%
Médiation
6%
Autres
12%
Annexe
annexe 142. Répartition des diplômés 2008 ayant répondu par catégorie d'emploi
143
répartition par secteur d’emploi
des diplômés de 2008 ayant répondu.
Autres
27%
en formation
13%
Informatique, webmaster
7%
Chômeur
6%
Enseignant
29%
Intermittent du spectacle
7%
350
Artiste plasticien
35%
Artiste plasticien
20%
Médiation
20%
Enseignant
7%