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Regroupements hétérogène et homogène - Commission scolaire de ...

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d’autres techniques <strong>et</strong> éléments tels que la communication <strong>et</strong> le soutien pourraient avoir<br />

un eff<strong>et</strong> positif sur le ren<strong>de</strong>ment (Kutnick <strong>et</strong> al., 2005).<br />

En résumé, il semble que les élèves <strong>de</strong>s groupes faibles <strong>et</strong> réguliers présenteraient<br />

plus <strong>de</strong> facteurs susceptibles <strong>de</strong> mener au décrochage <strong>scolaire</strong>. De plus, le regroupement<br />

<strong>homogène</strong> conviendrait peut-être mieux aux élèves <strong>de</strong>s groupes forts <strong>et</strong> le regroupement<br />

<strong>hétérogène</strong> conviendrait mieux aux élèves plus faibles ou ayant <strong>de</strong>s besoins particuliers.<br />

Toutefois, le regroupement à l’intérieur <strong>de</strong> la classe pourrait s’avérer être une pratique<br />

efficace, qu’il soit pratiqué en groupe <strong>homogène</strong> ou <strong>hétérogène</strong>. Après les étu<strong>de</strong>s qui ont<br />

examiné les eff<strong>et</strong>s généraux du type <strong>de</strong> regroupement sur les élèves, la section suivante se<br />

penche sur les eff<strong>et</strong>s spécifiques du regroupement <strong>homogène</strong> sur les différents groupes<br />

d’élèves.<br />

4.2.2 Y a-t-il <strong>de</strong>s eff<strong>et</strong>s spécifiques du regroupement <strong>homogène</strong> sur les différents groupes<br />

d’élèves?<br />

Dans les groupes <strong>homogène</strong>s faibles, la moyenne générale serait moins élevée, il y<br />

aurait plus d’échecs (Van Houtte, 2005), plus d’élèves qui ne graduent pas (Heck <strong>et</strong> al.,<br />

2004) <strong>et</strong> l’intérêt par rapport aux tâches d’apprentissage serait moins présent (Van <strong>de</strong><br />

gaer, Pustjens <strong>et</strong> Van Damme, 2006). Ces élèves percevraient moins l’utilité <strong>de</strong>s<br />

mathématiques <strong>et</strong> seraient davantage enclin à éviter la tâche, ils utiliseraient moins <strong>de</strong><br />

stratégies métacognitives <strong>et</strong> démontreraient une volonté plus faible face aux efforts à<br />

fournir (Bouffard <strong>et</strong> Couture, 2003). Par ailleurs, il semble que les buts <strong>de</strong> performance<br />

soient positivement associés à la réussite <strong>scolaire</strong> <strong>de</strong>s groupes réguliers <strong>et</strong> faibles, c'est-àdire<br />

que plus l’élève est motivé au ren<strong>de</strong>ment <strong>scolaire</strong>, mieux il réussit (Bouffard <strong>et</strong><br />

Couture, 2003). Ainsi, augmenter le niveau d’habil<strong>et</strong>és du groupe <strong>de</strong>s élèves dits « sous<br />

la moyenne » pourrait avoir pour eff<strong>et</strong> d’augmenter leur concept <strong>de</strong> soi <strong>scolaire</strong> général <strong>et</strong><br />

leur concept <strong>de</strong> soi <strong>scolaire</strong> en anglais (Ireson <strong>et</strong> al., 2001). Notons ici que le taux<br />

d’absentéisme en 8 e année (13-14 ans) serait relié au ren<strong>de</strong>ment en mathématiques en<br />

9 e année (14-15 ans) dans les groupes très faibles (Hallinan, 2000).<br />

Le niveau <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>ment antérieur du groupe pourrait aussi avoir <strong>de</strong>s impacts sur le<br />

ren<strong>de</strong>ment ultérieur <strong>de</strong> l’élève (Hallinan, 2000). En eff<strong>et</strong>, Ireson, Hallam <strong>et</strong> Hurley (2005)<br />

ont observé qu’à ren<strong>de</strong>ment égal à l’examen national <strong>de</strong> mathématiques <strong>de</strong> secondaire 3<br />

(Gran<strong>de</strong>-Br<strong>et</strong>agne), les élèves dans les groupes forts en secondaire 5 ont mieux performé,<br />

suivis <strong>de</strong> ceux dans les groupes moyens <strong>et</strong> enfin <strong>de</strong> ceux dans les groupes faibles, à<br />

l’examen <strong>de</strong> fin d’étu<strong>de</strong>s secondaires. Un eff<strong>et</strong> relatif au groupe a donc été observé.<br />

D’ailleurs, ces auteurs rapportent aussi qu’une fois les eff<strong>et</strong>s du ren<strong>de</strong>ment antérieur, du<br />

statut socio-économique <strong>et</strong> du taux <strong>de</strong> présence contrôlés, les élèves <strong>de</strong>s groupes forts ont<br />

mieux performé à l’examen <strong>de</strong> fin d’étu<strong>de</strong>s secondaires que les élèves <strong>de</strong>s groupes<br />

faibles, surtout en mathématiques <strong>et</strong> en anglais. Aussi, le score <strong>de</strong>s élèves à l’examen<br />

national d’anglais en 8 e année (13-14 ans) serait positivement corrélé avec le ren<strong>de</strong>ment<br />

en anglais en 9 e année (14-15 ans) <strong>de</strong> ces mêmes élèves assignés à <strong>de</strong>s groupes réguliers,<br />

forts <strong>et</strong> avancés, mais pas avec celui <strong>de</strong> ces mêmes élèves assignés à <strong>de</strong>s groupes faibles<br />

(Hallinan, 2000).<br />

Fortin <strong>et</strong> al. (2011) Chaire <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> la CSRS sur la réussite <strong>et</strong> la persévérance <strong>scolaire</strong><br />

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