d'eRcane) reviennent aux agriculteurs soit 11,05 ... - Canne Progrès

SOMMAIRE >
Editorial 3
Le monde de la canne et du sucre 4
> L’actualité française, européenne
et mondiale de la canne et du sucre
Actualités 5/7
> Avec l’acquisition de Quartier Français,
Tereos va développer la filière canne-sucre
> Part bagasse :
un nouveau souffle pour la filière
> Projets photovoltaïques sous surveillance
DOSSIER 8/12
> CTICS :
une décennie de modernisation
Actualités 13/18
> Mauvaises herbes :
le fléau des lianes grimpantes
> Les différents types de liane
> La procédure «Terres incultes»
fait reculer les friches
> Friches : des causes multiples
Publi-rédactionnel 19
> Comment éliminer ses emballages vides
et ses produits phytosanitaires ?
Portrait 20/21
> Sébastien Lépinay : «Nouvelles variétés,
nouvelles coupeuses, j’y crois...»
> Urbain Assaby :
«Un investissement pour la vie»
Actualités 22
> Améliorations foncières :
moins de surfaces aidées en 2009
Fiche 23
> Culture de la canne à sucre :
10 préconisations de base pour réussir
Les conseils de saison
CAHIER TECHNIQUE I/VIII
> Plantations :
les bonnes questions à se poser
CARO CANNE N°20 - MAI 2010
Revue de Canne Progrès éditée trois fois par an
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
Bernard Siegmund - Président de l’ARTAS
COORDINATEUR Daniel Marion
RÉDACTION ARTAS - Bernard Grollier - Olivier Soufflet
CONCEPTION ET RÉALISATION HTC
PHOTOS J.M. Grenier - CEDUS/FLA - CTICS - eRcane - CIRAD
INFORMATION ET ABONNEMENT
ARTAS c/o eRcane - BP 315
40 route Gabriel Macé - 97490 Sainte-Clotilde
Tél. : 0262 28 21 29 - Fax : 0262 29 05 07
IMPRESSION Print 2000 - N°ISSN 1764-657X
TIRAGE 5 000 exemplaires
DIFFUSION ARDP et Canne Progrès PRIX AU NUMÉRO 2 €
ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO
Chambre d’agriculture | eRcane | CIRAD | CPCS
CTICS | Conseil général | DAF | Industriels du Sucre
Le site de la filière canne-sucre www.canne-progres.com
EDITORIAL >
Combat
pour la terre
La préservation du foncier agricole est plus que
jamais le combat prioritaire de la filière. Il lui faut,
pour le gagner, convaincre les décideurs de
l’aménagement du territoire de sa détermination à
reconquérir les terres en friches. Toute surface
abandonnée est un argument supplémentaire donné
aux partisans du déclassement des terres agricoles
pour satisfaire aux besoins de l’urbanisation. Depuis
la mise en œuvre de la nouvelle procédure «Terres
incultes», animée par la SAFER, des premiers résultats
encourageants sont enregistrés. Elle favorise davantage le dialogue avec les
propriétaires, impose moins de lourdeurs administratives. Hectare après hectare,
des terres reviennent à la canne.
Une parcelle laissée à l’abandon pourra toujours être remise en culture, une parcelle
sacrifiée à l’urbanisation est perdue à jamais pour l’agriculture. A l’heure où nos
élus s’apprêtent à rouvrir la discussion sur l’actualisation du Schéma d’Aménagement
Régional, cette réalité ne doit pas être oubliée. La nouvelle version du SAR devra
absolument tenir compte du rôle de l’agriculture dans l’économie et l’aménagement
du territoire de notre île, pour ne pas hypothéquer l’avenir.
D’autant qu’après une période difficile, marquée par de mauvaises campagnes et
l’augmentation du coût des intrants, la filière est aujourd’hui en confiance. Les
revenus supplémentaires générés par la rémunération de l’énergie issue de la
bagasse à une plus juste valeur ne sont pas étrangers à cette amélioration du climat
général. Les plantations ont atteint un niveau élevé après la coupe, en faisant
largement appel aux nouvelles variétés. Les bonnes conditions météo de
l’intercampagne laissent augurer une production à la hausse en 2010. De plus, à
toute chose, malheur est bon : il semble que l’arrêt de la sucrerie de Bois-Rouge en
septembre, et le ralentissement des livraisons qui en a résulté pour les planteurs du
Sud, aient permis d’effectuer les apports d’engrais et les traitements herbicides
sans attendre, comme trop souvent, la fin de la coupe. Ne faudrait-il pas, d’ailleurs,
ouvrir une réflexion sur le timing de la campagne ? Des solutions sont peut-être à
trouver, en répartissant autrement les quotas de livraison, de manière à laisser
quelques jours à chaque agriculteur pour faire les bons gestes au bon moment sur
les parcelles fraîchement récoltées.
Nous ne manquons pas de pistes à explorer pour progresser dans tous les domaines.
Mais plus que jamais, la filière doit réaffirmer la priorité absolue à la préservation
du foncier agricole.
Bernard Siegmund
Président de l’ARTAS
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