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d'eRcane) reviennent aux agriculteurs soit 11,05 ... - Canne Progrès

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«<br />

Le PGE m’a fait perdre un an. Ce n’est pas<br />

une mauvaise chose de programmer<br />

l’avenir, mais le dossier devrait être plus simple.<br />

Perdre un an sur un bail de neuf ans, alors<br />

qu’une plantation s’amortit sur sept ans, c’est<br />

jouer avec le feu !». Ce témoignage d’Urbain<br />

Assaby, planteur à Saint-Benoît (voir page de<br />

gauche) n’est pas isolé. De nombreux<br />

<strong>agriculteurs</strong> se plaignent des lenteurs de la<br />

constitution d’un Projet Global d’Exploitation<br />

(PGE), entré en vigueur le 1er janvier 2009.<br />

Le PGE, qui doit définir précisément les projets<br />

d’investissement sur une exploitation pour les<br />

cinq prochaines années, est indispensable pour<br />

bénéficier des aides, notamment celles qui<br />

portent sur les améliorations foncières<br />

supérieures à 15 000 €. Difficile de ne pas voir<br />

22<br />

ACTUALITÉS ><br />

Améliorations foncières<br />

Moins de surfaces aidées en 2009<br />

Les trav<strong>aux</strong> d’améliorations foncières bénéficiant de l’aide ont été moins nombreux l’année<br />

dernière. Des causes multiples sont à l’origine de cette tendance.<br />

un lien de cause à effet entre cette procédure<br />

administrative supplémentaire et la forte baisse<br />

des trav<strong>aux</strong> d’amélioration foncière aidés, l’an<br />

passé: ils ont concerné 289 hectares, contre<br />

674 en 2008. Une augmentation régulière des<br />

coûts ne peut à elle seule expliquer une chute<br />

de plus de 50% des surfaces aménagées en<br />

un an.<br />

Ainsi, le PGE, en limitant tous les gros trav<strong>aux</strong>,<br />

a favorisé les petits trav<strong>aux</strong>, plus couteux à<br />

l’hectare, car il est probable que quelques<br />

<strong>agriculteurs</strong> ont choisi des stratégies d’évitement<br />

du PGE, et pour ne pas perdre une<br />

récolte, ont planté sans attendre. En perdant<br />

le bénéfice de la subvention, renoncent-ils pour<br />

autant à l’amélioration foncière? De nombreux<br />

trav<strong>aux</strong> pourraient avoir été effectués l’an passé<br />

hors du cadre de l’aide et, sans améliorations<br />

foncières, ils mettent à mal les projets de<br />

mécanisation.<br />

Mais au-delà des améliorations foncières, ce<br />

sont aussi les dossiers d’équipement d’irriga -<br />

tion, les plantations de canne, etc. qui pâtissent<br />

de cette nouvelle contrainte administrative.<br />

Les planteurs s’en font écho chaque jour. Où<br />

se trouvent les engagements de simplification<br />

administrative pourtant promis? Les objectifs<br />

de la filière canne pourraient être revus à la<br />

baisse si ce goulet d’étranglement entre les<br />

planteurs et les dispositifs d’aide perdure.<br />

Cette situation anormale mériterait d’être<br />

étudiée, alors que 180 PGE seulement ont été<br />

agréés depuis le 1er janvier 2009.

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