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16 ACTUALITÉS > Sensibilité de quelques lianes aux herbicides de pré-levée homologués pour le désherbage de la canne à sucre à La Réunion. 2006-2009 Matières actives Espèces Liane poc-poc Liane Amourette, liseron fleur rouge Liane bleue Liane toupie Margose Passiflore, petite grenadine Produits commerciaux (doses) Espèces Cardiospermum halicacabum Ipomoea eriocarpa Ipomoea hederifolia Ipomoea nil Ipomoea obscura Momordica charantia Passiflora foetida S-métolachlore + mésotrione Camix (3,75 l/ha) S-métolachlore + mésotrione + isoxaflutole Camix (3,75 l/ha) + Merlin (100 g/ha) S-métolachlore + mésotrione + pendiméthaline Camix (3,75 l/ha) + Prowl (3 l/ha) S-métolachlore + mésotrione + S-métolachlore Camix (3,75 l/ha) + Mercantor (0,5 l/ha) isoxaflutole + pendiméthaline Merlin (100 g/ha) + Prowl (3 l/ha) Efficacité bonne moyenne nulle isoxaflutole + S-métolachlore Merlin (100 g/ha) + Mercantor (2 l/ha) pendiméthaline + S-métolachlore Prowl (3 l/ha) + Mercantor (2 l/ha) S-métolachlore + mésotrione + métribuzine Camix (3,75 l/ha) + Sencoral (1 kg/ha) isoxaflutole + métribuzine Merlin (100 g/ha) + Sencoral (1 kg/ha) Sensibilité de quelques lianes aux herbicides de post-levée homologués pour le désherbage de la canne à sucre à La Réunion. 2006-2009 Espèces Matières actives Produits commerciaux (doses) Espèces Liane poc-poc Cardiospermum halicacabum - Centrosema pubescens Oseille malbar Hibiscus surratensis Liane Ipomoea eriocarpa Amourette, liseron fleur rouge Ipomoea hederifolia Liane bleue Ipomoea nil Liane toupie Ipomoea obscura Liane Ipomoea triloba Margose Momordica charantia Poil à gratter Mucuna sp. 2,4-D mésotrione 2,4-D + asulame 2,4-D (2 l/ha) Callisto (1,5 l/ha) Efficacité bonne moyenne nulle 2,4-D + mésotrione 2,4-D + (S-métolachlore + mésotrione) mésotrione + asulame (S-métolachlore + mésotrione) + asulame pendiméthaline + métribuzine Prowl (3 l/ha) + Sencoral (1 kg/ha) mésotrione + 2,4-D + asulame (Source : Emploi des herbicides en canne à sucre. Résultats des essais en réseau de 2005 à 2008, dépliant co-édité en 2009 par Les industriels du Sucre, le Cirad et Coroi, et actualisé avec les résultats de 2009). 2,4-D (2 l/ha) + Asulox (8 l/ha) 2,4-D (2 l/ha) + Callisto (1 l/ha) 2,4-D (2 l/ha) + Camix (3,75 l/ha) Callisto (1 l/ha) + Asulox (8 l/ha) Camix (3,75 l/ha) + Asulox (8 l/ha) Callisto (0,75 l/ha) + 2,4-D (1,6 l/ha) + Asulox (8 l/ha)
ACTUALITÉS > La procédure «Terres incultes» fait reculer les friches Assouplie et renforcée à la fois, la procédure «Terres incultes» permet de remettre en culture plusieurs centaines d’hectares par an, en privilégiant les «petits» planteurs en quête de nouvelles parcelles. La reconquête des terres en friche est un des axes forts de la stratégie foncière de la filière. Elle s’appuie, entre autres, sur un outil juridique : la procédure de mise en valeur des terres incultes, réformée par plusieurs lois et décrets, entre 2005 et 2007. Dans le cadre d’une convention qui est entrée en vigueur en 2008, le Conseil général s’est vu confier la responsabilité et le financement d’une partie du dispositif et a chargé la SAFER de son animation. «A chaque étape, il existe une possibilité de médiation, la porte n’est jamais fermée à la discussion», explique Pascal de Gérus, responsable de la cellule Terres incultes au service foncier de la SAFER. Cette cellule a reçu le renfort de trois techniciens spécialisés dans les travaux. Ils apportent leur expérience du terrain et accompagnent les remises en valeur des friches, une fois celles-ci attribuées à un exploitant. Un état des lieux est effectué six mois plus tard. En cas de retour à la friche, la procédure n’est pas reprise à zéro mais au point où elle en était. 800 hectares ont déjà fait l’objet d’une procédure de médiation, conclue avec réussite dans la moitié des cas. «La situation des terres à l’abandon, très mouvante, est en voie d’être mieux connue, souligne Jean-Marc Treffel, chef du service foncier de la SAFER. Le recensement a déjà été effectué dans 17 communes et les autres suivront. Nous intervenons en priorité dans celles qui ont signé une charte de développement agricole, ou s’apprêtent à le faire, sur les périmètres irrigués et sur les terres qui ont reçu des aides publiques (amélioration foncière, plantation…)». Une grande attention est notamment portée au périmètre irrigué du littoral Ouest, où la pression spéculative est forte : 3 000 demandes de En dernier recours, fermage d’office ou expropriation La reconquête des friches, un combat permanent. déclassement de terres agricoles sont ainsi en suspens sur la seule commune de Saint-Paul. Certaines procédures pourront potentiellement favoriser l’installation de nouveaux agriculteurs, mais dans la plupart des cas les parcelles sauvées de la friche ne sont pas assez grandes pour constituer une exploitation viable. «L’essentiel de nos attributions permet des agrandissements», commente Pascal de Gérus. La recherche du dialogue aide également à mieux comprendre les raisons de l’abandon de la culture. Des soupçons de mise en friche Quand les discussions avec un propriétaire n’aboutissent pas, trois solutions peuvent être appliquées : la mise en demeure, le fermage d’office ou l’expropriation. Ces étapes ultimes de la procédure Terres incultes restent du domaine de l’Etat. En cas d’échec des efforts de médiation, le préfet peut adresser une mise en demeure ordonnant la remise en valeur des terres dans un délai de huit mois. Il a également la possibilité de décider d’un fermage d’office, en imposant un exploitant au propriétaire. Enfin, si à l’issue du délai de la mise en demeure, aucune remise en valeur n’est constatée, le préfet peut recourir à l’expropriation pour cause d’utilité publique. délibérée, dans le but d’obtenir un déclassement du terrain agricole, pèsent sur un certain nombre de dossiers. Mais les cas de figure sont multiples : maladie ou difficultés financières qui amènent aussi un agriculteur à cesser d’exploiter ou, bien souvent, mésentente entre propriétaires multiples, au sein d’une même famille, après un héritage… Friches en chiffres En 2005, lors de l’élaboration des Cahiers de l’Agriculture, la surface des terres en friche était estimée à 6 600 hectares. En 2008, date de l’entrée en vigueur de la convention entre le Département et la SAFER, 3 600 hectares étaient déjà en procédure Terres incultes. Depuis, 2 400 hectares en ont été retirés, dont 1 700 pour cause de mise en valeur. En moyenne, au cours des onze dernières années, la procédure a contribué à remettre en culture 574 hectares par an. En 2009, 411 hectares de friches ont été remis en culture, dont 81 hectares dans le périmètre irrigué de l’Ouest. 17
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