d'eRcane) reviennent aux agriculteurs soit 11,05 ... - Canne Progrès

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Les grandes étapes du CTICS
Longtemps cantonné à la mesure de la richesse, le centre technique n’a cessé de se développer
depuis 30 ans.
Les premières mesures de richesses
En 1952, le CTICS s’installe dans des locaux
situés place Joffre sur le front de mer de Saint-
Denis. Dès l’origine, il est prévu dans ses statuts
qu’il intervienne sur toutes les questions de
développement agricole. Mais, dans les faits,
jusqu’au milieu des années 70, il se cantonne
essentiellement à sa mission première : la
mesure de la richesse. A l'époque, les jus
servant à la mesure étaient échantillonnés dans
les usines au niveau des moulins. Les agents
du CTICS utilisaient des saccharimètres et des
réfractomètres manuels pour les mesures et
procèdaient eux-mêmes au calcul de richesse
à l'aide d’une formule. Chaque soir, les données
étaient transmises par téléphone au siège du
CTICS. Une première évolution est venue avec
les débuts de l'informatique : les données
étaient alors envoyées (sur cartes perforées)
chez IBM qui procédait au calcul.
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La dynamisation
Les années 80 voient le CTICS évoluer. Il
développe de nouvelles missions et se structure.
Le service planteurs est créé. Un fichier des
exploitants est mis en place. Un réseau de
pépinières pour la fourniture de boutures voit
le jour. Un plan d’expérimentations agronomiques
par zones, dit “hawaïen“ en référence
aux méthodes de culture pratiquées sur l’île
de Hawaï, est lancé. L’organisme déménage
dans ses locaux actuels de la Providence au
début de 1987. L’accompagnement des
planteurs et la recherche de moyens pour
accroître la productivité et la richesse des
cannes deviennent des missions importantes
du CTICS. C’est à cette époque que sont menés
notamment les essais d’épandage aérien d’un
maturateur pour augmenter la richesse des
cannes en début de campagne.
Une nouvelle organisation
Le tournant des années 90 voit le CTICS
développer ses implantations sur les platesformes
à la suite de l’ouverture d’antennes de
la direction de l’Agriculture et de la Forêt, son
organisme de tutelle. Aux laboratoires s'ajou -
tent des cellules planteurs qui prennent place
à Bois Rouge, Beaufonds, Le Gol, Grand Bois,
Savannah. Ce sont les prémices des Pôles canne
actuels. Durant cette période, il met en œuvre
l’accompagnement des planteurs et accompagne
la création du service d’information
géographique (SIG). Le CTICS met au point
un modèle de prévision de récolte toujours
utilisé aujourd’hui. Les prestations assurées
couvrent désormais un vaste champ d’applications
qui intéresse les planteurs dans tous
les aspects de leur obligations administratives.
L’échec des sondes verticales
Le besoin de renouveler les équipements se
traduit en 1993 par des essais de nouvelles
sondes pour procéder aux prélèvements
d’échantillons. Cependant, le nouveau système
de sondes verticales s’avère inadapté et soulève
de vigoureuses protestations chez les planteurs.
Les sondes verticales sont abandonnées et
l’ancien système de sondes horizontales sur
tracteur reste maintenu encore quelques
temps. A son arrivée à la direction du CTICS,
François Brelle tourne la page de cette période
troublée et engage la réflexion ayant abouti
au programme de modernisation actuel.
La norme ISO 9001 couronne l’effort de qualité
L’activité de mesure de la richesse de la canne a obtenu sa première
certification en novembre 2008.
Le directeur du CTICS, François Brelle, avait fixé plusieurs objectifs à la démarche de certification
entreprise dans la foulée du plan de modernisation 2000-2007 : «Optimiser et fiabiliser nos
méthodes de travail décrites dans le protocole de campagne (...). Améliorer la communication
avec les planteurs, à la fois sur nos procédures et nos résultats. Mettre les compétences et
l’implication du personnel au service d’un projet nouveau, motivant et fédérateur.» La mise
par écrit d’une méthode de travail a permis d’uniformiser l’activité de mesure. Elle a débouché
sur une procédure unique qui s’applique partout de la même manière. En matière de
communication, un travail de vulgarisation a été effectué pour expliquer le plus largement
possible le protocole du CTICS. Des visites des laboratoires en activité sont organisées, pour
les planteurs, pendant les campagnes sucrières. Le site internet du centre technique
(http://www.ctics.fr) a été étoffé pour, notamment, présenter les matériels utilisés et le
processus de la mesure, de l’échantillonnage jusqu’au calcul du taux de saccharose.