d'eRcane) reviennent aux agriculteurs soit 11,05 ... - Canne Progrès
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DOSSIER > CTICS<br />
Des essais d’amendement, de fertilisation<br />
et de techniques culturales<br />
Les expérimentations ont pour but de fournir des référentiels techniques<br />
<strong>aux</strong> planteurs.<br />
Débutées il y a 5 ans, les expérimentations<br />
agronomiques sont une évolution assez<br />
récente du CTICS. En partenariat avec le<br />
CIRAD et eRcane, ces essais ont pour but de<br />
définir des référentiels destinés <strong>aux</strong> planteurs.<br />
Leur quatrième coupe a eu lieu en 2009.<br />
Après qu’une enquête ait témoigné d’une<br />
forte attente de repères techniques dans la<br />
profession, c’est à la demande des planteurs<br />
que les essais ont été lancés.<br />
Les expérimentations sont menées à travers<br />
l’île sur différents types de terrain, essentiellement<br />
chez des planteurs, et occasionnelle-<br />
leurs démarches administratives (immatriculation,<br />
déclaration de surface, demande d’aide<br />
à la plantation et <strong>aux</strong> améliorations foncières,<br />
etc.). Ils dispensent du conseil technique et<br />
contribuent à l’approvisionnement des planteurs<br />
en boutures par le biais d’un réseau de<br />
pépiniéristes (15 à 20% des boutures de canne<br />
sont commercialisées par le CTICS).<br />
Menées en collaboration avec le CIRAD et<br />
eRcane, les expérimentations agronomiques<br />
sont un autre développement récent des activités<br />
du CTICS. Ces essais de vulgarisation ont<br />
C’est en effet sous l’impulsion de son nouveau<br />
directeur que le CTICS avait repris à bras le<br />
corps le problème de la fiabilité technique de<br />
la mesure de la richesse, source de tensions<br />
entre planteurs et industriels. François Brelle<br />
est à l’origine du plan de modernisation actuel<br />
du centre technique, qu’il a accompagné d’un<br />
intense travail d’explication auprès des<br />
partenaires de la filière sur les méthodes de<br />
prélèvement et d’analyse.<br />
Toute la vie professionnelle de François Brelle<br />
est marquée par cette volonté d’ouverture et<br />
de dialogue et par le désir de mettre ses<br />
compétences d’ingénieur en agriculture au<br />
service du développement agricole. Diplômé<br />
de l’institut supérieur d’agriculture Rhônes-<br />
Alpes, François Brelle a connu une première<br />
expérience, humainement très forte, en 1984,<br />
en tant que volontaire du Service National<br />
(VSN) au Cameroun où il conduit un projet<br />
d’appui technique au développement agricole.<br />
Dans ce cadre, il mène plusieurs actions. Il<br />
dirige un projet de provenderie pour volailles<br />
et porcs, crée une Maison des paysans pour<br />
la fourniture des intrans et encadre deux<br />
associations professionnelles d’éleveurs et de<br />
maraîchers. Parallèlement, avec son épouse,<br />
il œuvre au sein de l’association pour la<br />
ment en station d’essai. Elles ont pour thème<br />
les amendements chaulant (Cendres de<br />
bagasse, Ch<strong>aux</strong> magnésienne et Physiolith®),<br />
divers modes de fertilisation azotée.<br />
Depuis deux campagnes est aussi testée la<br />
technique de plantation en rangs jumelés,<br />
mode de plantation qui doit éviter à la récolte<br />
les risques de compaction des rangs de canne.<br />
Actuellement, une vingtaine de sites sont<br />
concernés par ces expérimentations pour un<br />
régime de croisière qui devrait atteindre une<br />
trentaine.<br />
pour but de diffuser dans la profession des<br />
pratiques culturales performantes. Les essais<br />
de référencement testent aussi localement des<br />
techniques ayant donné de bons résultats dans<br />
d’autres pays ou d’autres cultures (voir encadré<br />
ci-dessus). Pour l’ensemble de ces missions, le<br />
CTICS dispose d’un budget annuel d’environ<br />
trois millions d’euros. Ses ressources proviennent<br />
de la cotisation (1,30 € par tonne de<br />
canne) servant à financer la mesure de la<br />
richesse et, pour ses autres missions, de subventions<br />
de l’Europe, de l’Etat, du Département<br />
et de l’Interprofession <strong>Canne</strong>-Sucre.<br />
formation de cadres de l’industrie et de<br />
l’administration.<br />
En 1986, nouvelle étape : François Brelle rejoint<br />
la sucrerie de Bourdon, à Aulnat dans le Puyde-Dôme.<br />
Il y découvre l’activité sucrière en<br />
tant que responsable du service technique. Il<br />
entreprend de moderniser la sucrerie sur le<br />
plan technique et sur celui des méthodes de<br />
travail.<br />
François Brelle s’est vu confier la direction du<br />
CTICS en 1995 et, plus récemment, le poste<br />
de délégué du CPCS. Sa neutralité revendiquée<br />
haut et fort lui a valu la confiance de<br />
tous. Chacun peut mesurer le chemin parcouru<br />
par le centre technique sous sa direction.<br />
L’évolution du système de paiement du prix<br />
de la canne indépendamment des zones<br />
géographiques est à son actif. Au-delà du plan<br />
de modernisation, il a engagé le centre<br />
technique dans la démarche de qualité ayant<br />
abouti en 2008 à la certification ISO 9001.<br />
C’est également sous sa direction que le CTICS<br />
a pris un rôle grandissant dans la filière en<br />
élargissant ses missions d’encadrement des<br />
planteurs et d’expérimentation agricole.<br />
Par son action, François Brelle a su rétablir le<br />
crédit du CTICS. «Pour mesurer le chemin<br />
parcouru, il faut se rappeler qu’une partie des<br />
planteurs avait une très mauvaise image du<br />
CTICS. Ils l’appelaient la “boîte noire“ ! François<br />
a su redonner confiance par son sens de<br />
l’écoute et du dialogue. Il a ouvert les laboratoires<br />
<strong>aux</strong> planteurs, il a expliqué ce qu’on<br />
y faisait. Par sa neutralité, il a contribué à<br />
décrisper les relations entre planteurs et industriels.<br />
Il était reconnu pour cela par toute la<br />
filière et l’Interprofession s’est naturellement<br />
tournée vers lui pour occuper le poste de<br />
délégué» témoigne Jean-Yves Gonthier qui<br />
dirigeait alors le service planteurs du CTICS.<br />
Bernard de Ranchin<br />
assure l’intérim<br />
Ancien secrétaire permanent de la Mission<br />
<strong>Canne</strong> du Conseil général, Bernard de<br />
Ranchin s’est vu confier l’intérim de la<br />
direction du CTICS en tant que chargé de<br />
mission. Il en assure l’interim avec l’appui<br />
de trois personnes représentant l’Etat, la<br />
Chambre d’agriculture et les industriels.<br />
Outre la gestion des affaires courantes,<br />
Bernard de Ranchin mettra en œuvre la<br />
procédure de recrutement du remplaçant<br />
de François Brelle pour proposer des<br />
candidats au Bureau et au Conseil<br />
d’Administration.<br />
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