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• Signes de vascularite ou de thrombose (SAPL) : purpura, nécrose dista<strong>le</strong><br />

des extrémités, livédo, ulcère…<br />

L’immunofluorescence directe permet de mettre en évidence des dépôts d’IgG<br />

et de complément à la jonction dermo-épidermique dans 50-100 % des cas lorsque<br />

la biopsie est réalisée en peau malade, et dans 50 % des cas en peau saine non<br />

exposée. En peau saine, cet examen est très discriminatif. Cependant, ce test est<br />

peu utilisé dans l’aide au diagnostic de lupus.<br />

B. Les lésions cutanées du lupus discoïde<br />

Lupus discoïde : érythème circonscrit avec un aspect papulo-squameux en périphérie<br />

et dont <strong>le</strong> centre subit une évolution atrophique (figure 2). Ces lésions,<br />

uniques ou multip<strong>le</strong>s, bien limitées, siègent surtout au visage. Le lupus discoïde du<br />

cuir chevelu peut être responsab<strong>le</strong> d’une alopécie cicatriciel<strong>le</strong> (en plaque).<br />

L’évolution est chronique, bénigne, marquée de poussées souvent liées à<br />

l’expo-sition solaire. Le passage au lupus systémique est rare.<br />

C. Manifestations articulaires<br />

• El<strong>le</strong>s sont retrouvées dans 90-100 % des cas.<br />

• Il peut s’agir de simp<strong>le</strong>s arthralgies (25 %) ou d’arthrites vraies (71 %) :<br />

– polyarthrite ou oligoarthrite souvent bilatéra<strong>le</strong> et symétrique avec par<br />

ordre de fréquence : main (interphalagienne proxima<strong>le</strong> (IPP) > métacarpophalangienne<br />

(MCP)) > poignet > genoux > chevil<strong>le</strong>s > coudes ><br />

épau<strong>le</strong>s ;<br />

– <strong>le</strong>s déformations sont rares ; el<strong>le</strong>s sont dues à des luxations (et non à<br />

une destruction) qui peuvent simu<strong>le</strong>r cel<strong>le</strong>s de la polyarthrite rhumatoïde<br />

(mains de Jaccoud) ;<br />

– <strong>le</strong>s radiographies ne montrent pas de destructions articulaires.<br />

• Ténosynovites et ruptures tendineuses.<br />

• Ostéonécroses aseptiques.<br />

• Myosite/myalgies.<br />

D. Manifestations réna<strong>le</strong>s<br />

La fréquence de l’atteinte réna<strong>le</strong> est de 40-60 %.<br />

1. CLINIQUE<br />

• L’atteinte réna<strong>le</strong> doit être systématiquement recherchée (par une bande<strong>le</strong>tte<br />

urinaire) au cours du suivi d’une maladie lupique.<br />

• Dans 50 % des cas, l’atteinte réna<strong>le</strong> apparaît au cours de la première<br />

année de la maladie. Parfois, el<strong>le</strong> est inaugura<strong>le</strong> (il faut rechercher systématiquement<br />

une maladie lupique lorsqu’un syndrome glomérulaire est découvert<br />

chez une femme en période d’activité ovarienne +++).<br />

• La fréquence de l’atteinte réna<strong>le</strong> est accrue au cours de lupus présentant<br />

des signes d’activité immunologique (taux d’anticorps anti-ADN é<strong>le</strong>vés,<br />

hypocomplémentémie de consommation).<br />

• Le tab<strong>le</strong>au <strong>le</strong> plus fréquent comporte une protéinurie de type glomérulaire<br />

et une hématurie microscopique.<br />

• Dans 50 % des cas, la glomérulopathie lupique est révélée par un syn-

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