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• Le risque de développer un lupus pour la fratrie d’un malade est de l’ordre<br />

de 4-6 %. Le risque de développer un lupus chez un jumeau monozygote<br />

d’un malade lupique est de 30-50 %.<br />

B. FACTEURS HORMONAUX<br />

• Préva<strong>le</strong>nce féminine, rô<strong>le</strong> déc<strong>le</strong>nchant de la grossesse, des traitements<br />

inducteur de l’ovulation et de la pilu<strong>le</strong> œstroprogestative (<strong>le</strong>s œstrogènes<br />

modu<strong>le</strong>nt l’activité des cellu<strong>le</strong>s immunitaires).<br />

C. FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX<br />

• Rô<strong>le</strong> déc<strong>le</strong>nchant de certains médicaments, des rayons ultravio<strong>le</strong>ts (<strong>le</strong>s<br />

UV abîment l’ADN des cellu<strong>le</strong>s épidermiques).<br />

II. DONNÉES ÉPIDÉMIOLOGIQUES<br />

Le LED est une connectivite fréquente. Sa préva<strong>le</strong>nce est d’environ 15-120/100<br />

000.<br />

Le LED survient 9 fois sur 10 chez la femme. Il débute généra<strong>le</strong>ment chez la<br />

femme en période d’activité ovarienne (fréquence maximum entre 10 et 40 ans). La<br />

préva<strong>le</strong>nce est plus é<strong>le</strong>vée chez <strong>le</strong>s sujets non caucasiens (noirs et asiatiques).<br />

III. MANIFESTATIONS VISCÉRALES<br />

La symptomatologie est très variée. Chaque atteinte viscéra<strong>le</strong> peut inaugurer la<br />

maladie, ou apparaître au cours de l’évolution. L’atteinte peut être monosymptomatique,<br />

ou au contraire polyviscéra<strong>le</strong>.<br />

La présentation la plus classique associe des signes généraux, une atteinte<br />

cutanée et articulaire, des anomalies hématologiques et la présence<br />

d’auto-anticorps.<br />

Le LED est une maladie chronique qui évolue par poussées de gravité variab<strong>le</strong>.<br />

• Signes généraux (75-100 % des patients) : fièvre, anorexie-amaigrissement,<br />

asthénie.<br />

• Manifestation cutanées : el<strong>le</strong>s sont présentes dans 50-80 % des cas. El<strong>le</strong>s<br />

inaugurent l’affection une fois sur quatre.<br />

On distingue <strong>le</strong>s lésions cutanées du lupus érythémateux disséminé (ou lupus<br />

systémique) des lésions du lupus cutané chronique (= lupus discoïde) qui est une<br />

maladie essentiel<strong>le</strong>ment dermatologique.<br />

A. Les lésions cutanées du lupus érythémateux disséminé<br />

• Éruption érythémateuse ou maculo-papu<strong>le</strong>use, finement squameuse, non<br />

prurigineuse, prédominant sur <strong>le</strong>s zones exposées (visage, décol<strong>le</strong>té,<br />

membres). L’éruption malaire en vespertilio (chauve-souris) ou en ai<strong>le</strong>s de<br />

papillon est la manifestation cutanée la plus évocatrice du LED (figure 1).<br />

• Une alopécie diffuse plus ou moins marquée avec cheveux fin et fragi<strong>le</strong>s<br />

est fréquente.<br />

• Ulcérations bucca<strong>le</strong>s, génita<strong>le</strong>s.

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