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B. Examens biologiques<br />

1. DANS LES URINES<br />

• La protéinurie, éventuel<strong>le</strong>ment détectée par l’usage de bande<strong>le</strong>ttes (albustix ® ,<br />

multistix ® ) au lit du malade est confirmée au laboratoire. El<strong>le</strong> est permanente et<br />

abondante (> 3 g/24 h).<br />

• L’é<strong>le</strong>ctrophorèse des protéines urinaires permet d’apprécier la sé<strong>le</strong>ctivité. Une<br />

protéinurie est dite sé<strong>le</strong>ctive si el<strong>le</strong> est constituée à plus de 80 % d’albumine.<br />

• L’analyse du sédiment urinaire permet de rechercher l’association à une hématurie<br />

microscopique.<br />

• L’examen du culot urinaire recherche des cylindres hématiques, qui signent<br />

l’origine glomérulaire de l’hématurie.<br />

• Le ionogramme urinaire montre une diminution de la natriurèse (habituel<strong>le</strong>ment<br />

< 20 mEq/24 h), associée à une kaliurèse adaptée aux apports.<br />

2. DANS LE SANG<br />

• Il existe une hypoprotidémie à 60 g/L, associée à une hypoalbuminémie < 30 g/L.<br />

• L’analyse de l’é<strong>le</strong>ctrophorèse des protéines montre une modification de la répartition<br />

des globulines avec :<br />

– une élévation des alpha-2-globulines, des bétaglobulines et du fibrinogène ;<br />

– une diminution des gammaglobulines.<br />

• L’hyperlipidémie est fréquente avec une élévation des taux de cho<strong>le</strong>stérol et de<br />

triglycérides.<br />

• L’hypoprotidémie est associée à une augmentation de la vitesse de sédimentation,<br />

et à une hypocalcémie (par diminution de la fraction du calcium liée aux protéines).<br />

• La créatininémie plasmatique varie en fonction de la cause du syndrome néphrotique<br />

et de l’association à une insuffisance réna<strong>le</strong> organique ou fonctionnel<strong>le</strong>.<br />

C. Diagnostic différentiel<br />

• Il faut distinguer <strong>le</strong> syndrome néphrotique :<br />

– des autres causes d’œdèmes généralisés (cirrhose, insuffisance cardiaque,<br />

péricardite constrictive) qui peuvent éga<strong>le</strong>ment s’accompagner d’une protéinurie<br />

;<br />

– des autres causes d’hypoprotidémie (malabsorption, dénutrition…).<br />

D. Conduite à tenir<br />

Devant un syndrome néphrotique, il faut :<br />

• Étudier <strong>le</strong>s modalités d’installation et l’ancienneté des œdèmes (quelques jours<br />

ou plusieurs semaines).<br />

• Rechercher un facteur déc<strong>le</strong>nchant :<br />

– prise de certains médicaments (prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens) ;<br />

– vaccination ;<br />

– piqûres d’insecte ;<br />

– syndrome infectieux récent.<br />

• Rechercher des signes « extrarénaux » :<br />

– angine ;

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