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CHAPITRE 17 POLYKYSTOSE RÉNALE<br />

OBJECTIFS<br />

• Savoir diagnostiquer la polykystose réna<strong>le</strong> autosomique dominante.<br />

• Apprécier <strong>le</strong>s signes de gravité, <strong>le</strong> pronostic et connaître <strong>le</strong>s complications de la<br />

polykystose réna<strong>le</strong> autosomique dominante.<br />

• Savoir faire l’enquête familia<strong>le</strong>, décrire <strong>le</strong> mode de transmission et donner <strong>le</strong>s informations<br />

au patient et à sa famil<strong>le</strong>.<br />

• Argumenter <strong>le</strong> traitement.<br />

I. EPIDEMIOLOGIE- GENETIQUE<br />

II. CIRCONSTANCES DU DIAGNOSTIC et CRITÈRES<br />

DIAGNOSTIQUES<br />

A. Circonstances amenant à poser <strong>le</strong> diagnostic<br />

B. Critères diagnostiques<br />

III. ATTEINTE RÉNALE DE LA POLYKYSTOSE RÉNALE<br />

AUTOSOMIQUE DOMINANTE<br />

IV. ATTEINTES EXTRA-RÉNALES DE LA POLYKYSTOSE<br />

RÉNALE AUTOSOMIQUE DOMINANTE<br />

1. Kystes hépatiques<br />

2. Manifestations non-kystiques<br />

V. PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE<br />

VI. VI. QUE DIRE AU PATIENT ET A SA FAMILLE ?<br />

I. ÉPIDÉMIOLOGIE – GÉNÉTIQUE<br />

• La polykystose réna<strong>le</strong> autosomique dominante (PKRAD) est une maladie héréditaire<br />

fréquente : préva<strong>le</strong>nce 1/1 000 dans la population généra<strong>le</strong>.<br />

• C’est la plus fréquente des néphropathies héréditaires : el<strong>le</strong> cause 8 à 10 % des<br />

insuffisances réna<strong>le</strong>s termina<strong>le</strong>s.<br />

• La transmission de la maladie se fait sur <strong>le</strong> mode autosomique dominant, donc<br />

vertica<strong>le</strong>ment. Le risque qu’un parent atteint transmette la maladie est de 50 %<br />

pour chacun de ses enfants, quel que soit <strong>le</strong> sexe de celui-ci. Un sujet à risque<br />

mais non atteint ne transmet pas la maladie.<br />

• La PKRAD est génétiquement hétérogène : deux gènes sont impliqués, PKD1 et<br />

PKD2. Les mutations sont « privées ». Environ 5 % des patients ont une mutation<br />

de novo.<br />

• Le tab<strong>le</strong>au 1 résume <strong>le</strong>s principa<strong>le</strong>s caractéristiques associées aux gènes PKD1 et<br />

PKD2. La maladie est semblab<strong>le</strong> dans <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s quel que soit <strong>le</strong> gène muté, à<br />

une exception près, l’âge moyen de l’insuffisance réna<strong>le</strong> termina<strong>le</strong> est de 15 ans<br />

plus tardif dans <strong>le</strong>s famil<strong>le</strong>s liées à PKD2.

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