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apport é<strong>le</strong>vé en protéines (consommation quotidienne de protides en g<br />

= urée urinaire en mmol/j x 0,21). Les lithiasiques hypercalciuriques<br />

sont beaucoup plus sensib<strong>le</strong>s à l’effet hypercalciuriant d’un apport<br />

é<strong>le</strong>vé en protéines que <strong>le</strong>s sujets normaux ;<br />

• Anomalie du pH urinaire :<br />

a. un pH é<strong>le</strong>vé (> 6,5) sur <strong>le</strong>s urines fraîches du <strong>le</strong>ver doit faire évoquer<br />

– une infection à germes uréasiques<br />

– ou un défaut d’acidification des urines (acidose tubulaire dista<strong>le</strong>)<br />

b. Un pH > 8 traduit presque toujours une infection à germes uréasiques<br />

qui doit être recherchée systématiquement par des ECBU répétés et la<br />

mise en culture du calcul.<br />

• Volume de la diurèse < 2 l/j :<br />

un volume insuffisant d’urine, en augmentant la concentration des composants<br />

à l’origine du calcul (calciurie, oxalurie, phosphaturie…), facilite<br />

<strong>le</strong>ur précipitation et favorise la formation de lithiases.<br />

• Une densité urinaire > 1 020 sur <strong>le</strong>s premières urines du matin témoigne<br />

d’une concentration excessive des urines formées pendant la nuit- et<br />

donc d’un apport hydrique insuffisant <strong>le</strong> soir au coucher.<br />

• Présence d’un germe uréasique à l’ECBU (protéus, pseudomonas,<br />

providencia, k<strong>le</strong>bsiel<strong>le</strong>). L’ECBU doit être systématique devant toute<br />

lithiase radioopaque. Une lithiase infectieuse doit être évoquée devant un<br />

pH urinaire alcalin, une <strong>le</strong>ucocyturie isolée, ou une bactériurie isolée (><br />

10 3 germes/ml) à germes uréasiques.<br />

• Hyperoxalurie :<br />

a. En cas d’hyperoxalurie massive (>1 mmol/j il faut évoquer une hyperoxalurie<br />

primaire (maladie génétique) ou une hyperoxalurie entérique<br />

(en cas d’iléopathie tel que la maladie de Crohn, résection iléa<strong>le</strong><br />

étendue…) ;<br />

b. En cas d’hyperoxalurie modérée (entre 0,5 et 1 mmol/j) :<br />

– consommation abondante d’aliment riche en oxalate (épinards, rhubarbe,<br />

oseil<strong>le</strong>, bettes, chocolat),<br />

– mucoviscidose,<br />

– hyperoxalurie idiopathique.<br />

• Hyperuricurie (> 5 mmol/j) : favorise la formation de cristaux oxalo-calciques.<br />

• Cristallurie sur <strong>le</strong>s premières urines du matin. Simp<strong>le</strong>, reproductib<strong>le</strong>, peu<br />

coûteux, cet examen renseigne sur <strong>le</strong>s facteurs de risque de récidive d’un<br />

patient et sur <strong>le</strong> type de lithiase (calcique, urique, cystine). La cristallurie<br />

en identifiant des cristaux de struvite (phosphoammoniacomagnésien)<br />

peut permettre d’affirmer <strong>le</strong> diagnostic de lithiase infectieuse. Cet examen<br />

n’est malheureusement effectué que dans un petit nombre de laboratoires.<br />

NB. Le dosage de la créatinine dans <strong>le</strong>s urines permet de juger du<br />

recueil des urines des 24 heures (créatininurie en mmol/j = poids en kg<br />

x (0,2 chez l’homme ou 0,15 chez la femme). Il permet de s’assurer de<br />

l’intégralité du recueil urinaire afin d’interpréter <strong>le</strong>s autres examens<br />

urinaires.<br />

2. EN CAS DE LITHIASE RADIO-TRANSPARENTE<br />

Devant une lithiase radio-transparente, il faut rechercher avant tout une lithiase<br />

urique primitive favorisée par un pH urinaire acide (pH < 5,5). Une hyperuricurie

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