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VI. ELEMENTS D’ORIENTATION DU DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE<br />

1. EN CAS DE LITHIASE RADIO-OPAQUE<br />

S’il s’agit de calculs radio-opaques, <strong>le</strong>s examens de première intention sont<br />

indiqués dans <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au 6.<br />

En cas de lithiases multip<strong>le</strong>s, de lithiases récidivantes, d’insuffisance réna<strong>le</strong>,<br />

ou d’anomalie des examens de première intention, il faut réaliser une exploration<br />

biologique plus approfondie résumée dans <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au 7.<br />

Les principa<strong>le</strong>s anomalies biologiques qui peuvent être trouvées sont <strong>le</strong>s suivantes<br />

:<br />

• Hypercalcémie (> 2,6 mmol/l) : il faut alors mesurer la concentration de<br />

parathormone (PTH).<br />

a. hyperparathyroïdie primaire (HPP) :<br />

– 90 % des lithiases calciques associées à une hypercalcémie sont secondaires<br />

à une HPP.<br />

– <strong>le</strong> diagnostic repose sur la coexistence d’une augmentation du calcium<br />

ionisé plasmatique et d’un taux augmenté ou normal (et donc inapproprié)<br />

de PTH.<br />

b. Si la concentration de PTH est diminuée, il faut rechercher une autre<br />

cause d’hypercalcémie :<br />

– sarcoïdose ou autre granulomatose<br />

– intoxication à la vitamine D (cf. chapitre 5)<br />

– immobilisation musculaire (paraplégie ou tétraplégie du sujet jeune).<br />

L’hypercalcémie s’accompagne habituel<strong>le</strong>ment d’une hypercalciurie.<br />

• Hypercalciurie (Ca 2+ urinaire > 0,1 mmol/kg/j ou rapport<br />

Ca 2+ /Créatinine urinaires> 0,36) sans hypercalcémie : près de la moitié<br />

des patients atteints de lithiase calcique récidivante s’avèrent avoir une<br />

hypercalciurie. Il faut alors rechercher :<br />

a. Une hypercalciurie alimentaire :<br />

– un apport excessif de calcium (> 1500 mg/j)<br />

– ou l’usage de vitamine D<br />

b. Une hyperparathyroïdie primaire normocalcémique (15 % des HPP<br />

sont normocalcémiques). La PTH doit donc être systématiquement<br />

dosée en cas d’hypercalciurie. Si la PTH est é<strong>le</strong>vée,<br />

l’hyperparathyroïdie doit être confirmée par des tests dynamiques<br />

(dosage de la PTH lors d’une charge calcique)<br />

c. Une hypercalciurie idiopathique, de très loin la plus fréquente des<br />

causes de lithiase avec hypercalciurie<br />

• La physiopathologie de l’hypercalciurie idiopathique est inconnue. Il s’agit<br />

d’une anomalie multifactoriel<strong>le</strong> avec des facteurs génétiques et nutritionnels.<br />

Les facteurs génétiques sont bien mis en évidence par <strong>le</strong> caractère<br />

familial de l’anomalie. La transmission pourrait être autosomique dominante.<br />

• Contribuent à l’hypercalciurie :<br />

– La natriurèse : > 150 mmol/j, el<strong>le</strong> traduit un apport en NaCl supérieur à<br />

9 g/j (L’élévation de la natriurèse de 100 mmol augmente en moyenne<br />

la calciurie de 0,7 mmol/j chez <strong>le</strong>s sujets normaux et de 2,7 mmol/j chez<br />

<strong>le</strong>s lithiasiques). La consommation excessive de sel doit être corrigée<br />

chez ces sujets ;<br />

– Le débit de l’urée urinaire : supérieur à 5,5 mmol/kg/j, il traduit un

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