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■ Pertes d’origine réna<strong>le</strong> : kaliurèse > 20 mmol/L<br />

• Hypokaliémie avec fuite urinaire de potassium et hypertension artériel<strong>le</strong><br />

évoquant une sécrétion excessive de stéroïdes surrénaliens :<br />

– avec rénine plasmatique é<strong>le</strong>vée :<br />

• hyperaldostéronismes secondaires à l’activation du système rénine-angiotensine<br />

: HTA maligne, sténose unilatéra<strong>le</strong> de l’artère réna<strong>le</strong>,<br />

tumeur à rénine (rare) ;<br />

– avec rénine plasmatique basse :<br />

• hyperaldostéronisme primitif lié à l’excès de production d’un minéralocorticoïde<br />

qui est l’aldostérone dans 90 % des cas. Il s’agit d’un adénome de<br />

la surréna<strong>le</strong> dans 2/3 des cas ou d’une hyperplasie bilatéra<strong>le</strong>. L’HTA est<br />

dite volo-dépendante et la rénine est basse,<br />

• hyper-minéralocorticismes sans hyperaldostéronisme : syndromes<br />

adré-no-génitaux (hypersécrétion de désoxycorticostérone),syndromes de<br />

Cushing (notamment paranéoplasiques) et déficit en 11β-hydroxylase (=<br />

syn-drome d’excès apparent de minéralocorticoïdes) soit génétique soit<br />

acquis (inhibiteur comme l’acide glycérrhétinique contenu dans la réglisse<br />

ou <strong>le</strong> zan),<br />

• syndrome de Lidd<strong>le</strong> ou pseudo-hyperaldostéronisme (mutation activatrice<br />

du canal épithélial sodique de la cellu<strong>le</strong> du tubu<strong>le</strong> col<strong>le</strong>cteur, mimant une<br />

hyperactivité de l’aldostérone).<br />

• Hypokaliémie avec fuite urinaire de potassium et pression artériel<strong>le</strong> norma<strong>le</strong><br />

ou basse :<br />

– s’il existe une acidose métabolique :<br />

• acidocétose diabétique,<br />

• acidose tubulaire réna<strong>le</strong> ;<br />

– s’il existe une alcalose métabolique associée :<br />

• la chlorurie est basse ( 20 mmol/L) :<br />

– diurétiques thiazidiques et de l’anse, responsab<strong>le</strong>s d’un effet kaliurétique<br />

par :<br />

• l’inhibition directe de la réabsorption du potassium (diurétiques de<br />

l’anse),<br />

• l’augmentation du débit tubulaire distal de sodium,<br />

• l’hypomagnésémie associée,<br />

• l’induction d’un hyperaldostéronisme secondaire à la déplétion volémique,<br />

• l’alcalose métabolique de contraction ;<br />

– néphropathies avec perte de sel (néphropathies interstitiel<strong>le</strong>s chroniques,<br />

syndrome de Bartter, de Gitelman) ;<br />

– hypomagnésémies associées à des tubulopathies toxiques : amphoté-ricine<br />

B, aminosides, cisplatine.<br />

D. Démarche diagnostique<br />

• El<strong>le</strong> est indiquée dans l’arbre décisionnel (figure 3).<br />

• Schématiquement, après avoir écarté une hypokaliémie liée à une redistribution<br />

du potassium entre <strong>le</strong>s compartiments extra et intracellulaires, on

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