Titres des communications - JNGG 2012 Bordeaux

Préface
Les Journées nationales de Géotechniques et de Géologie de l’Ingénieur sont organisées
sous l’égide des trois Comités que sont le Comité Français de Géologie de l’Ingénieur et de
l’Environnement (CFGI), le Comité Français de Mécanique des Roches (CFMR) et le Comité
de Mécanique des Sols et de Géotechnique (CFMS). Ce sont des journées bisannuelles qui
eurent lieu à Nancy en 2002, à Lille en 2004, à Lyon en 2006, à Nantes en 2008 et à Grenoble
en 2010. La sixième réalisation de ces journées ne pouvait avoir lieu que dans le sud‐ouest
de la France, en Aquitaine, à Bordeaux. En effet ces sixièmes journées, les JNGG 2012, se
seront tenues dans les locaux de l’université de Bordeaux sur le campus de Talence‐Pessac.
Lorsque l’on évoque la région Aquitaine on pense « foie gras, piment d’Espelette, vins de
Bordeaux, architecture du XXVIII ème siècle, forêt et côte sableuse des Landes, côte rocheuse
du Pays Basque, grottes ornées en Dordogne, ours des Pyrénées… », tout cela parmi les
multiples atouts que possède la région. Il faut ajouter à cette liste une énumération d’un
autre ordre : celle des grands travaux récents ou en cours. On cite, par exemple, l’autoroute
A65 entre Langon et Pau, la nouvelle ligne à Grande Vitesse Sud Europe Atlantique, la ligne
Pau Canfranc, le pont Bacalan‐Bastide, le grand stade, l’extension de la ligne de tramway…
Diverses autres activités et sujets d’intérêts pourraient être cités : la modernisation du Port
de Bayonne, l’inventaire et le suivi du comportement des carrières souterraines de la
Gironde, la reconnaissance du sous‐sol bordelais pour les projets d’aménagement et
d’équipement du centre‐ville et de sa périphérie, les glissements de terrain dans les
Pyrénées… A coté de ces grands travaux d’aménagement ou de remise en état, il y a aussi les
multiples travaux qui demandent une compétence en géologie de l’ingénieur, en
géotechnique, en géophysique mais également en hydrogéologie. C’est ce que les étudiants
trouvent dans les formations qui leur sont offertes sur le site bordelais (Licence en Sicences
de la Terre et en Génie Civil, Master Génie Géologique, Génie civil et Environnemental
3GCE).
Les liens sont étroits, et doivent le rester, entre la croissance, la recherche et
développement des entreprises et de l’enseignement supérieur. En effet, comme l’écrivent
Pascal da Costa et Hervé Biausser*, ces liens se font à travers les innovations radicales qui
renforcent la croissance et les investissements de long terme, et les innovations graduelles
qui reposent sur l’amélioration et le transfert de produits et techniques existants. Petites et
grandes entreprises ont, chacune, leur rôle à jouer aux cotés des universités et organismes
de recherche. C’est à cela que contribuent les JNGG.
Le comité d’organisation
*Pascal da Costa, Hervé Biausser : Un tissu industriel encore trop centralisé ; Le monde 15 juin 2012
V