Premières cartouches pour un SIG d'épidémiosurveillance en région ...

pistes pour ce carnet de battue virtuel sont multiples et devront faire l’objet d’une
analyse en profondeur, on peut déjà identifier les « fonctions » de gestion que celui-
ci peut apporter au chasseur tant du point de vue administratif que d’un point de vue
pédagogique à destination des jeunes chasseurs : trace de l’activité dans la saison
ou d’une saison sur l’autre. A noter sous réserve d’un développement de l’outil le
bénéfice d’un tel dispositif pour les organisations cynégétiques et les fédérations de
chasse en terme de gestion du gibier et de prévision des réserves. Pour autant nous
avons réfléchi à ce montage en parfaite connaissance de son caractère « décalé »
au regard des pratiques actuelles, et que pour qu’un tel outil prenne sens dans la
réalité, il conviendra de l’accompagner au-delà des développements informatiques
d’une solide réflexion sur son acceptabilité sociale (peur du contrôle) d’autant que les
niveaux d’organisation supérieurs et d’utilisation collective de l’information recueillie
n’ont pas encore fait l’objet d’une négociation approfondie. Cette réflexion collective,
qui pour permettre l’épidémiosurveillance, la dépasse néanmoins (gestion
cynégétique), nous semble indispensable à conduire dans un avenir proche.
Du côté des décideurs et des gestionnaires, même si ils ont la possibilité de se
connecter à la base de données sur le serveur de l’INRA, à partir de leur propre
logiciel SIG (commercial en général) ou de QGIS, qui s’avère être un bon outil simple
d’utilisation, je pense après recul que le géomaticien administrateur devra soit créer
un module spécifique sous GRASS, ou encore adapter CartoWeb (Web-SIG à
vocation avancée en terme de traitement SIG, possibilité de créer des modules
spécifiques) à leur besoins, afin de faciliter leur travail et de les aider ainsi davantage
à gérer le territoire, ou prendre leur décision sur ce dernier. L’option CartoWeb est
certainement la plus adaptée, car elle permettrait même par le biais d’un forum ou
autre sur le site Internet de faire communiquer ces professionnels avec les
chasseurs, qui je dois le dire, son la clef de voûte du projet.
Le SIG, GRASS que nous avons choisi pour ce projet est un logiciel puissant et
complet mais qui est cependant difficile à prendre en main. Il est et restera donc je
pense l’allier du géomaticien qui pour faire vivre le projet a besoin d’un outil comme
celui la, qui en plus de proposer la simulation, de créer des scripts et des modules, et
de faire de la 3D va permettre au géomaticien de pouvoir manipuler et gérer des
données d’origines diverses et les mettre en forme pour les intégrer au projet.
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