Premières cartouches pour un SIG d'épidémiosurveillance en région ...

Cependant l’administrateur qui sera en charge de la mise en place du système
et de son utilisation pourra développer des scripts ou des modules sous Grass
permettant ainsi aux autres utilisateurs non formés à ces outils de traiter de
l’information géographique.
3.2.2.2. Choix du serveur et de son système de gestion de
base de données
Compte tenu de l’abondance des données qui devront être acquises, il est
important de m’assurer du choix du Système de Gestion de Bases de Données 11
(SGBD) (niveau figure 3).
Les données sont très nombreuses et en grande partie de nature spatiale, ce
qui signifie que nous devons nous tourner vers un SGBD avec cartouche spatiale.
PostgreSQL est un SGBD complet, stable, performant, riche de nombreuses
années de développement, en évolution constante, soutenu par une communauté
active. De plus ce qui est très important également c’est qu’il est reconnu par les
logiciels SIG les plus courants du marché. Ce qui laisse la possibilité à des acteurs
possédant déjà leurs outils SIG de venir puiser l’information sur le serveur
SIG/PostgreSQL.
PostGIS (contraction de PostgreSQL et de GIS) est le module gérant des
objets (points, lignes, poly-lignes et polygones) et utilisant des fonctions (tampon,
intersection, réunion, etc.) tous deux géographiques. Il confère à PostgreSQL le
statut de SGDB spatial.
PostgreSQL est très bien géré par GRASS qui importe et travaille avec les
tables PostgreSQL/PostGIS sans problèmes. Je ne m'étendrai pas sur ce logiciel,
véritable référence dans son domaine qui pourrait aisément justifier un sujet à lui seul
(son utilisation est d'ailleurs encouragée par la Mission Informatique de l’INRA).
Il possède également son logiciel modélisateur de base de données ainsi que
plusieurs interfaces.
11 Technologie logicielle évitant la prolifération des fichiers, assurant l'unicité de l'information de
référence, facilitant et sécurisant les mises à jour.
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