Premières cartouches pour un SIG d'épidémiosurveillance en région ...

aux informations obtenues. En effet, les descriptions des battues faites par les
chasseurs ne comprenaient pas les horaires et durées des différentes actions (lâcher
des chiens, durée de la battue…). J’ai donc noté, pendant toute la durée de la
battue, les heures de début et de fin de chaque action afin d’alimenter ma base de
données.
Traitement des informations recueillies
Suite aux entretiens j'ai tenté d'analyser l'ensemble des informations
recueillies (enregistrements vocaux, données géographiques sous format
informatique ou papier) afin de mettre au point une méthode d'acquisition des
connaissances des chasseurs, de formaliser le vocabulaire particulier qu'ils
emploient et d'identifier les variables pertinentes pour la base de données
géographique.
Pour pouvoir traiter l’information contenue dans les enregistrements vocaux, il
a été nécessaire de les retranscrire en format texte. Pour cela j’ai utilisé le logiciel de
dictée continue Dragon NaturallySpeaking. Je dictais au logiciel, via un micro, les
enregistrements qui me parvenaient par des écouteurs et dont je régulais le débit à
l’aide d'un pédalier. Ceci m’a permis de gagner du temps par rapport à une
retranscription manuelle. J’ai ensuite pu étudier le corpus de texte grâce à un logiciel
OpenSource Automap, afin de mettre en évidence des concepts et des mots clés
(calculs d'occurrence des mots, etc.) qui me permettraient de mettre en place un
vocabulaire utilisable par l'ensemble des acteurs et qui faciliterait le dialogue entre
ces derniers.
J’ai également regroupé l’ensemble des données géographiques recueillies
(dessins, informations notées sur les cartes IGN) sous format informatique. A l’aide
de QGIS j’ai alimenté les couches SIG avec lesquelles j’avais travaillé auparavant.
J’ai transféré les données contenues dans le GPS grâce au logiciel gratuit WDGPS.
J’ai ainsi obtenu un fichier texte contenant les points et les itinéraires permettant de
délimiter les battues, identifier les postes et tracer les trajectoires des chiens ou des
sangliers. A l’aide de GPSBabel j’ai converti ce fichier de points en fichier GPX qui
peut être chargé par QGIS.
Le travail sur le discours des chasseurs, ainsi que l’analyse des données
géographiques, m'a permis d'identifier et de formaliser les variables les plus
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