Premières cartouches pour un SIG d'épidémiosurveillance en région ...

J’ai également testé l‘utilisation du GPS Portable Magellan sur 4 battues afin
de relever sur le terrain les limites de la battue, la localisation précise des postes,
etc.
J'ai recueilli des informations sur support papier (cartes IGN au 1/25 000ème)
lorsque l'utilisation de l'ordinateur s'avérait difficile (lumière extérieure trop intense,
difficultés de l'enquêté à s'adapter à l'outil informatique). Dans cette opération, j'ai
demandé au chasseur de dessiner la battue sur une feuille de papier afin de savoir
quelles informations lui étaient nécessaires pour représenter son déroulement
(postes, trajectoires des animaux, obstacles etc.) et quels moyens de représentation
nous pourrions utiliser (notamment les symboles). Sur le lieu de chasse, une caméra
était utilisée afin d’enregistrer les gestes et les endroits désignés par le chasseur.
Plus qu’un enregistrement audio, l’enregistrement vidéo est très important dans cette
situation, il permet d’associer l’image aux mots employés ; par exemple, l’image d’un
repère (crête, arbre, rocher) et le nom correspondant.
J’ai donc testé, pendant cette phase de recueil auprès des chasseurs, le
recueil des connaissances via l’outil informatique, sur papier et via l’enregistrement
du discours et de la gestuelle.
Parallèlement aux entretiens avec les chasseurs j'ai rencontré d’autres experts
de la chasse et du comportement du sanglier que sont les vétérinaires et les
techniciens de la Fédération Départementale de la Chasse (FDC) et de l’Office
National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS). J’ai ainsi pu bénéficier de
leurs connaissances sur la chasse (réglementation nationale, particularités
régionales, organisation du réseau de chasseurs) et sur le comportement du gibier.
Cela m’a permis de m’immerger dans l’univers particulier de la chasse et d’obtenir
des informations supplémentaires par rapport aux entretiens avec les chasseurs, j’ai
ainsi pu me procurer quelques carnets de battue 5 .
Après le 15 août, date de l’ouverture, j’ai également accompagné les
chasseurs sur une battue en condition réelle afin d’appréhender par moi-même cette
pratique et de confronter mes propres observations aux discours que j’avais pu
recueillir. Cela m’a permis notamment de me rendre compte de paramètres omis par
les chasseurs durant le recueil verbal, comme par exemple le paramètre « temps »
5 Carnet contenant les informations de base sur la battue (localisation, nombre d’hommes, de
bêtes abattues…) que le chef de battue complète après chaque partie de chasse et renvoi à la
fédération de chasse en fin de saison.
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