Premières cartouches pour un SIG d'épidémiosurveillance en région ...

Pour autant comme dans de nombreuses régions françaises soumises à l’exode
rural, le territoire est de plus en plus en déprise des activités productives et
notamment de l’élevage. Ainsi certaines microrégions de l’île se trouvent aujourd’hui
complètement dépourvues durant de longues périodes hivernales « d’utilisateurs »
de l’espace sauf par les chasseurs. En effet, la chasse au sanglier, qui s’opère
principalement en battue, est une pratique traditionnelle et très répandue dans
l'ensemble de l'île. On dénombre environ 17 000 chasseurs en Corse et la plupart
des communes comptent une ou plusieurs compagnies de chasse.
« Des lieux sauvages sont conquis par la chasse, l’homme en y posant ses
marques les constitue comme espace de partage et de confrontation entre culture et
nature. Les chasseurs y installent leur poste, point fixe repéré par un long travail
d’observation qui lie les générations…
Le chasseur possède sa propre lecture du paysage. Il pose ses repères,
délimite ses terrains et choisit ses sentiers » (Simonpoli, 1995)
Compte tenu de cette présence sur l’ensemble du territoire et du rapport des
chasseurs à l’objet étudié de même que leur implication dans la remonté des
prélèvements l’année précédente, nous avons opté dans un premier temps de
focaliser notre entrée sur ces dispositifs de chasse et notamment au niveau de
l’élément constitutif de base que représente « la battue de sanglier »
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