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Mémoire * * Mémoire - Université de Tlemcen

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2.5.1.1 : Une logique <strong>de</strong> coût dominante<br />

Il apparaît que, le moteur principal qui oriente les décisions est la question <strong>de</strong> la maîtrise <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong><br />

distribution, une même orientation est donnée ; Comment profiter <strong>de</strong>s opportunités offertes par les<br />

technologies <strong>de</strong> l’information si ce n’est pour réduire les coûts <strong>de</strong> distribution?<br />

En classant les clients par un critère <strong>de</strong> plus en plus fréquemment employé pour segmenter la clientèle<br />

bancaire suivant l’ordre <strong>de</strong> valeur, il est possible <strong>de</strong> confronter le coût du réseau à la valeur du client. Les<br />

coûts, pour la majorité <strong>de</strong>s clients sont <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> réseau et le coût moyen par client est homogène. Dans<br />

cette situation, seule une partie <strong>de</strong>s clients est rentable, l’autre, bien qu’indispensable à l’exploitation <strong>de</strong><br />

l’ensemble, est source <strong>de</strong> perte d’exploitation.<br />

Le but explicite, pour <strong>de</strong> nombreux acteurs, est d’ajuster le coût <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> la relation client à la valeur<br />

<strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers. Dans cette optique, la multiplication <strong>de</strong>s canaux et leur ajustement aux segments <strong>de</strong> valeur est<br />

en mesure <strong>de</strong> générer <strong>de</strong>s gains considérables.<br />

2.5.2 :L’orientation <strong>de</strong>s clients d’un canal a l’autre ?<br />

Ce problème est souvent soulevé par les interlocuteurs, les réponses ne sont toutefois pas parfaitement<br />

claires, et les solutions que partiellement i<strong>de</strong>ntifiées. C’est sans doute là que se situe la principale difficulté à<br />

laquelle les banquiers sont confrontés.<br />

Deux niveaux d’action sont possibles. Le premier s’inscrit dans une logique <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> stock. Il s’agit<br />

<strong>de</strong> travailler au niveau <strong>de</strong> l’unité client, et tenter <strong>de</strong> lui affecter un canal privilégié par différents moyens : la<br />

mise en portefeuille (l’outil <strong>de</strong> base), tarification <strong>de</strong>s services (par tâtonnement), la localisation <strong>de</strong>s points <strong>de</strong><br />

vente (importance du néomarketing) (1) , les dispositifs <strong>de</strong> transaction (par exemple les cartes <strong>de</strong> retrait, les<br />

co<strong>de</strong>s d’accès etc..) et l’éducation <strong>de</strong>s clients (ce qui est le moins envisagé).<br />

Cet effort se heurte cependant à <strong>de</strong>s difficultés .(1)<br />

La première est un paradoxe: les clients les plus riches et les mieux éduqués ont une préférence pour <strong>de</strong>s<br />

canaux automatiques et à distance que les plus mo<strong>de</strong>stes n’ont pas et ne peuvent avoir par défaut<br />

d’équipement. L’ajustement économique se confronte à un ajustement d’usage.<br />

La secon<strong>de</strong> difficulté rési<strong>de</strong> dans la capacité à orienter les clients vers le canal qui leur est <strong>de</strong>stiné. C’est<br />

<strong>de</strong> manière très concrète la question <strong>de</strong>s systèmes SPM. La mise en oeuvre d’une telle politique nécessite que<br />

l’on dispose <strong>de</strong> système d’information convenable, et naturellement d’un outil <strong>de</strong> segmentation opérationnel<br />

(fondé sur la valeur client). C’est aujourd’hui le cas <strong>de</strong> la quasi-totalité <strong>de</strong>s établissements, seul le <strong>de</strong>gré<br />

d’efficacité diffère d’une banque à l’autre.<br />

Le <strong>de</strong>uxième niveau d’action suit une logique <strong>de</strong> flux. La réflexion ici se porte sur la transaction ou le<br />

contact. Plutôt que d’affecter un canal à un client en s’appuyant sur <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong> données commerciales plus<br />

ou moins lour<strong>de</strong>s. L’idée est que, quelque soit le point d’entrée utilisé par le client, <strong>de</strong>s routines soient mises<br />

en oeuvre afin d’orienter le client vers le canal adéquat en termes <strong>de</strong> coût, en fonction <strong>de</strong> la tâche à effectuer<br />

(<strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’information, acquisition d’un produit, réalisation d’une opération...). Il ne s’agit pas d’exclure le<br />

(1) BADOC (M.), « Réinventer le Marketing », Revue BANQUE Edition, Avril 2004, P.51.<br />

(1) BENAVENT (C.), Article Internet, « Canaux <strong>de</strong> distribution bancaire », www.Pau.fr/

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