Mémoire * * Mémoire - Université de Tlemcen
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Quadrant n° 06 :<br />
Le client ne se déplace pas, il n’y a pas du tout <strong>de</strong> personnel en interface, ce sont les relations par les<br />
systèmes <strong>de</strong> boites à réponse vocale, minitel ou ordinateur.<br />
2.1.1 : Les mutations <strong>de</strong> la relation bancaire<br />
Les contacts en agence peuvent présenter différents <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> complexité tant pour l’utilisateur que pour<br />
le personnel en contact. Les opérations <strong>de</strong> guichet ressemblent aux opérations <strong>de</strong> routine comme la vente <strong>de</strong><br />
billets d’avion. Au contraire, la vente <strong>de</strong> certains crédits ou les conseils sur les produits <strong>de</strong> placement requiert<br />
l’emploi <strong>de</strong> personnel qualifié. La relation <strong>de</strong> distribution constitue probablement la discision la plus lour<strong>de</strong><br />
pour une banque. (1)<br />
La tendance dans la banque est d’essayer <strong>de</strong> reporter sur les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> contact sans personnel, <strong>de</strong>s<br />
opérations qui étaient confiées a du personnel. Tour à tour, le marketing direct (mailing et téléphone) dans les<br />
années 70-80, les automates (GAB. DAB, Bornes interactives), le Minitel dans les années 80-90 et plus<br />
récemment les différentes formes <strong>de</strong> banque à domicile (Plateformes téléphoniques, Boites à réponse vocale,<br />
Internet) ont été ou sont encore expérimentées dans l’objectif plus ou moins déclaré <strong>de</strong> les substituer au<br />
contact coûteux en face-à-face et donc <strong>de</strong> les voir substituer aux réseaux d’agences.<br />
2.1.2 : Le concept et les catégories d’agence<br />
On i<strong>de</strong>ntifie plusieurs catégories principales d’agence, en fonction <strong>de</strong> leur taille, exprimée en nombre <strong>de</strong><br />
personne et <strong>de</strong> clients, du <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> complexité <strong>de</strong>s services qu’elles proposent et <strong>de</strong> leur <strong>de</strong>gré d’équipement<br />
en mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> contact automatisés. On distingue ainsi :<br />
Des petites agences traditionnelles, sans automates, avec une à <strong>de</strong>ux personnes assurant les contacts<br />
avec les clients et apportant <strong>de</strong>s services relativement standardisés<br />
Des petites agences disposant d’automates, avec 2 à 3 personnes, un nombre relativement faible <strong>de</strong><br />
clients par agence, proposant <strong>de</strong>s services spécialisés et <strong>de</strong>s produits standardisés.<br />
Des agences moyennes, proposant <strong>de</strong>s services standardisés, peu équipées en automates, avec en<br />
moyenne 6 personnes en contact.<br />
De grosses agences, bien équipées en automates internes et externes, avec 10 personnes en contact,<br />
proposant tout types <strong>de</strong> services, <strong>de</strong>puis les services standards jusqu’aux services à forte valeur ajoutée<br />
(conseil en gestion <strong>de</strong> patrimoine) et une forte proportion d’entreprises dans leur clientèle.<br />
Dans la façon <strong>de</strong> gérer le portefeuille <strong>de</strong> clientèle, on constate l’importance du mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> gestion avec <strong>de</strong>s<br />
chargés <strong>de</strong> clientèle auxquels il est attribué un certain nombre <strong>de</strong> clients. Le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> suivi par chargé <strong>de</strong><br />
clientèle est prépondérant. Il correspond à la nécessité d’analyser plus précisément les attentes individuelles<br />
<strong>de</strong>s clients ou, parfois, <strong>de</strong> certaines catégories <strong>de</strong> clients, afin d’y répondre par une offre composée <strong>de</strong> produits<br />
diversement adaptés.<br />
(1) BADOC (M.), « Réinventer le marketing <strong>de</strong> la banque et assurance », revue Banque, 2004, P.224.