Mémoire * * Mémoire - Université de Tlemcen

Cependant, l’évolution du contexte inter-bancaire et ses implications immédiates et futures sur la
circulation des données impose d’autres formes de protection appropriées telles que le système GFA (Groupe
fermé d’utilisateurs), qui permet d’exclure automatiquement tout utilisateur extra BEA à l’aide d’une liste de
restriction intégrée aux programmes.
2.5.3 : « monétique », projet de modernisation de la banque
L’année 2003 a été déclarée par la communauté bancaire «année de la monétique» en Algérie. Ce projet
est d’ailleurs au centre des tâches qui sont confiées à la cellule monétique qui en est le pilote. Ainsi,
l’introduction des techniques informatiques, magnétiques, électroniques et télématiques permettant l’échange
de fonds sans support papier par l’utilisation d’une carte dans le cadre des services bancaires, est le principal
souci de la cellule monétique.
Des multiples opérations liées à la mise en place du projet monétique, menées en étroite collaboration
avec la Société d’automatisation des transactions interbancaires et monétique (SATIM), commencent à voir le
jour, alors que d’autres sont en voie de réalisation. Il en est ainsi de la carte de retrait domestique déjà en
circulation, dont 4500 utilisateurs BEA. Un projet de personnalisation de la carte de retrait BEA pourrait être
envisagé à moyen terme. La mise en place du nouveau système de paiement est en voie de réalisation afin de
pouvoir répondre aux préoccupations des clients nationaux.
Ces projets sont inscrits aux côtés d’autres plus ambitieux, tels que l’introduction de la télé-compensation
(compensation électronique) qui nécessite cependant l’adhésion de l’ensemble de la communauté bancaire et
la mise en place d’un dispositif réglementaire approprié. Ce nouveau service permettra, selon les termes du
directeur de la cellule monétique de la banque, d’internationaliser un certain nombre d’activités.
Le véritable enjeu du projet «monétique» est l’ouverture et le décloisonnement des services au sein de
notre banque, l’adaptation à une demande de plus en plus grande de la clientèle et l’accès à des services de
proximité flexibles et à forte valeur ajoutée.
2.5.4 : Le distributeur automatique de billets (D.A.B)
Suite à la « révolution monétique » et afin de bénéficier des nouveaux outils technologiques, la BEA a
mis un système de distribution électronique actuellement de 30 distributeurs automatiques de billets (DAB) à
une catégorie de clientèle ainsi qu’à son personnel. Elle envisage dans UN futur proche d’orienter ce système
vers la mise en place d’une interbancarité qui permette une utilisation commune des appareils par tous les
clients du secteur financier, donc mettre en commun les moyens techniques et les investissements dans le but
d’offrir le meilleur service à moindre coût.
Les automates de la B.E.A fonctionnent en mode automatique OFF-Line, et ils sont reliés à un serveur
central : la société d’automatisation des transactions interbancaires et de monétiques (SATIM). Le D.A.B
autorise le retrait d’un plafond hebdomadaire de cinq mille (5.000 DA) ; ce retrait peut se faire en une/ou