2. analyse des rIsques courants - SDIS14
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V e r s i o n c o u r t e<br />
2 0 1 0 - 2 0 1 2<br />
Schéma<br />
Directeur<br />
Départemental<br />
d’Analyse et de<br />
Couverture <strong>des</strong><br />
Risques <strong>courants</strong><br />
et particuliers<br />
du Calvados
Arrete
Arrêté préfectoral<br />
1. IntRoDUCtIon & BILan 8<br />
<strong>2.</strong> anaLYsE DEs RIsQUEs CoURants 18<br />
a. IDEntIfICatIon paR BassIn DE vIE éConomIQUE<br />
Et toURIstIQUE 18<br />
3. anaLYsE DEs RIsQUEs paRtICULIERs 20<br />
B. événEmEnts à faIBLE pRoBaBILIté 20<br />
4. anaLYsE DE L’aCtIvItE opERatIonnELLE<br />
DU DEpaRtEmEnt 22<br />
C. anaLYsE GLoBaLE 22<br />
D. anaLYsE spECIfIQUE paR natURE D’IntERvEntIon 22<br />
5. oBJECtIfs DE CoUvERtURE DEs RIsQUEs CoURants 24<br />
E. oRGanIsatIon tERRItoRIaLE 24<br />
Groupements territoriaux 24<br />
Compagnies 25<br />
f. notIon DE CoUvERtURE opERatIonnELLE 26<br />
G. CHoIX DU nIvEaU DE CoUvERtURE<br />
DEs RIsQUEs CoURants 27<br />
Rappels réglementaires 27<br />
Principes élémentaires de couverture opérationnelle 27<br />
Objectifs de couverture <strong>des</strong> risques <strong>courants</strong> 27<br />
Maillage territorial 31<br />
Quantification et qualification <strong>des</strong> effectifs mobilisables 32<br />
H. LoCaLIsatIon, QUantIfICatIon Et QUaLIfICatIon<br />
DEs EffECtIfs moBILIsaBLEs Et nECEssaIREs 40<br />
Quantification et qualification de l’encadrement<br />
en officiers de sapeurs-pompiers professionnels 40<br />
Quantification et qualification <strong>des</strong> effectifs<br />
<strong>des</strong> centres d’incendie et de secours 41<br />
Plan d’action visant à développer le volontariat 46<br />
Formation 48<br />
I. QUantIfICatIon DEs matERIELs nECEssaIREs 50<br />
Véhicules de secours aux personnes 50<br />
Véhicules de lutte contre l’incendie 51<br />
Véhicules de secours routier 54<br />
Véhicules de soutien logistique 54<br />
État quantitatif et qualitatif <strong>des</strong> véhicules période 2010-2012 55<br />
6. oBJECtIfs DE CoUvERtURE DEs RIsQUEs paRtICULIERs 58<br />
J. CHoIX DU nIvEaU DE CoUvERtURE<br />
DEs RIsQUEs paRtICULIERs 58<br />
Principes de couverture 58<br />
Objectifs organisationnels de couverture <strong>des</strong> risques particuliers 58<br />
K. oBJECtIfs DE CoUvERtURE paR natURE DE RIsQUE 59<br />
Couverture <strong>des</strong> risques naturels 59<br />
Couverture <strong>des</strong> risques technologiques 63<br />
Couverture <strong>des</strong> risques liés aux transports<br />
(routiers, ferroviaires, aériens et maritimes) 66<br />
Couverture <strong>des</strong> risques liés aux infrastructures 68<br />
Couverture <strong>des</strong> risques sociétaux 70<br />
Couverture <strong>des</strong> nouveaux risques 73<br />
Couverture <strong>des</strong> risques systémiques 73<br />
L. LoCaLIsatIon, QUantIfICatIon Et QUaLIfICatIon<br />
DEs EffECtIfs moBILIsaBLEs Et nECEssaIREs 74<br />
m. QUantIfICatIon DEs matERIELs nECEssaIREs 76<br />
7. GLossaIRE 78<br />
8. annEXEs 80<br />
1. Bilan <strong>des</strong> prescriptions par zones géographiques défavorisées<br />
en temps de couverture opérationnelle 80<br />
2 . Etat de vétusté par type d’engin, plan d’équipement 2010-2012 82<br />
3 . Plan d’équipement 2009-2012 86<br />
ContaCts<br />
Sommaire<br />
SERVICE DEPARTEMENTALE D’INCENDIE ET DE SECOURS DU CALVADOS
Introduction<br />
Nombre d’interventions<br />
1. IntroductIon<br />
L’article L. 1424-7 du<br />
Code général <strong>des</strong><br />
collectivités territoriales<br />
dispose qu’ « un<br />
schéma départemental<br />
d’<strong>analyse</strong> et de<br />
couverture <strong>des</strong> risques<br />
dresse l’inventaire <strong>des</strong><br />
risques de toute nature<br />
pour la sécurité <strong>des</strong><br />
personnes et <strong>des</strong> biens<br />
auxquels doit faire face<br />
le service d’incendie<br />
et de secours dans<br />
le département et<br />
détermine les objectifs<br />
de couverture de ces<br />
risques par ce service. »<br />
Amélioration globale du<br />
délai moyen d’intervention<br />
SCHEMA DIRECTEUR DEPARTEMENTAL<br />
D’ANALYSE ET DE COUVERTURE DES<br />
RISQUES COURANTS ET PARTICULIERS<br />
DU CALVADOS 2010-2012<br />
L’établissement public définit les orientations fondamentales d’aménagement<br />
du territoire. Outil de pilotage du développement de service, il propose une<br />
<strong>analyse</strong> prospective permettant de définir <strong>des</strong> priorités en termes d’objectifs<br />
et donne une visibilité sur les réalisations du service.<br />
Le Schéma directeur départemental d’<strong>analyse</strong> et de couverture <strong>des</strong> risques<br />
justifie l’organisation territoriale du service départemental d’incendie et de secours,<br />
légitime le règlement opérationnel et conduit à la réalisation <strong>des</strong> plans<br />
d’équipement, de recrutement, de formation et d’implantation <strong>des</strong> unités<br />
opérationnelles.<br />
Le présent SDDACR qui couvre la période 2010-2012 s’inscrit en prolongation<br />
du document réalisé en 2005 sur la période 2005-2008.<br />
Il tire les enseignements <strong>des</strong> mesures adoptées au cours de la période précédente<br />
et propose les corrections qui s’imposent tant du point de vue de<br />
l’organisation de l’établissement que de la réorganisation administrative et<br />
opérationnelle, que de la mobilisation <strong>des</strong> moyens humains et techniques.<br />
Ce SDDACR est conforme aux capacités budgétaires, sur la période 2010-2012<br />
<strong>des</strong> collectivités contribuant au budget du SDIS.<br />
Diminution du délai moyen<br />
de couverture<br />
Répartition <strong>des</strong> interventions<br />
de l’année 2008<br />
Répartition attendue pour la période<br />
2010-2012<br />
(courbe d’objectif non contractuelle)<br />
Réduction <strong>des</strong> interventions aux<br />
délais supérieurs à 20 mn<br />
Le présent SDDACR propose un certain nombre<br />
de mesures correctives ou nouvelles dans les domaines<br />
suivants :<br />
- Reconfiguration <strong>des</strong> compagnies territoriales,<br />
- Optimisation de la garde et de l’astreinte à travers une <strong>analyse</strong> de la sollicitation<br />
<strong>des</strong> sapeurs-pompiers professionnels et de la disponibilité <strong>des</strong> sapeurs-pompiers<br />
volontaires,<br />
- Recentrage <strong>des</strong> effectifs SPP au seul bénéfice de l’activité opérationnelle,<br />
- Adoption d’un plan d’action visant à maintenir et à développer les effectifs<br />
de SPV,<br />
- Montée en puissance de la formation,<br />
- Elaboration d’un plan d’équipement exhaustif et financé basé sur le concept<br />
de la polyvalence <strong>des</strong> engins,<br />
A partir du présent SDDACR seront actualisés :<br />
- le schéma d’organisation,<br />
- le règlement opérationnel,<br />
- le règlement intérieur.<br />
Principe général du SDDACR<br />
Diminuer le délai moyen de couverture, augmenter la population couverte<br />
dans <strong>des</strong> délais courts et réduire la population couverte dans <strong>des</strong> délais supérieurs<br />
à 20 minutes<br />
Améliorer le niveau de couverture globale de la<br />
population<br />
Augmenter la population<br />
couverte en 20 mn<br />
8 9<br />
Délai d’intervention en minutes Délai moyen d’intervention<br />
96,6 % de la population<br />
départementalecouverte<br />
en moins de 20 mn pour la<br />
période 202-2008<br />
Amélioration<br />
globale du niveau<br />
de couverture de la<br />
population<br />
Introduction<br />
Suivante
Précédente<br />
Introduction<br />
Objectifs<br />
Généraux de couverture :<br />
- traiter les défauts et réduire les délais de couverture du risque<br />
courant,<br />
- définir le niveau de couverture <strong>des</strong> risques particuliers.<br />
de rationalisation :<br />
• confirmer le rôle <strong>des</strong> compagnies au sein du corps départemental,<br />
• mutualiser les CIS qui présentent <strong>des</strong> difficultés de fonctionnement<br />
dés lors qu’ils sont proches,<br />
• améliorer la mixité SPP et SPV.<br />
Financiers :<br />
• mesurer et lisser les impacts financiers,<br />
• augmenter l’efficience de l’établissement public,<br />
• adapter les moyens aux risques.<br />
Orientations<br />
rationaliser les ressources<br />
Regrouper les unités opérationnelles voisines en difficulté de<br />
fonctionnement<br />
Rationaliser les ressources humaines au travers de<br />
l’organisation <strong>des</strong> gar<strong>des</strong> postées et astreintes<br />
Diminuer les délais d’intervention depuis la prise de l’alerte<br />
jusqu’à l’arrivée sur les lieux de l’intervention<br />
Diminuer les « carences » humaines et mécaniques<br />
Prendre en compte la couverture<br />
du risque particulier<br />
Associer une approche zonale à une <strong>analyse</strong> multiservice du<br />
risque<br />
Evaluer l’intérêt opérationnel du maintien et/ou de la<br />
montée en puissance <strong>des</strong> unités spécialisées<br />
B I l a n<br />
Objectifs fixés Réalisations effectives Constat et difficultés<br />
• Définition d’un schéma d’organisation<br />
• Elaboration de documents cadres<br />
• Maintien du maillage territorial<br />
<strong>des</strong> unités opérationnelles existantes<br />
• Confirmation de l’échelon territorial “groupement”<br />
• Création d’un nouvel échelon territorial “compagnie”<br />
Organisation fonctionnelle<br />
• Schéma d’organisation validé<br />
par le CA le 21 décembre 2006<br />
• Règlement opérationnel validé<br />
par le Préfet le 11 mai 2006<br />
• Règlement intérieur validé<br />
par le CA le 29 juin 2007<br />
Organisation territoriale<br />
• Maintien de 3 groupements<br />
territoriaux<br />
• Fermeture du CPI St Germain<br />
le VASSON<br />
• Création de 11 compagnies<br />
• Difficulté d’animer <strong>des</strong><br />
compagnies marquées par<br />
une forte hétérogénéité<br />
• Pérennité <strong>des</strong><br />
compagnies conditionnée<br />
par les capacités de<br />
renouvellement <strong>des</strong> cadres<br />
Mesures d’organisation visant à la couverture spécifique du secours aux personnes et <strong>des</strong> accidents sur voie publique<br />
• Établir <strong>des</strong> conventions avec les sociétés<br />
concessionnaires <strong>des</strong> autoroutes permettant de formaliser<br />
les conditions de prise en charge financière <strong>des</strong><br />
interventions<br />
• Établir une convention tripartite avec l’hôpital siège du<br />
SAMU 14, portant sur les modalités opérationnelles et<br />
financières du partenariat SDIS/SAMU.<br />
• Impliquer les médecins SPV formés à la médecine<br />
d’urgence dans l’activité opérationnelle.<br />
• Désengagement <strong>des</strong> interventions consécutives à <strong>des</strong><br />
phénomènes naturels normaux et isolés (nids d’insectes,<br />
animaux errants…) ou à <strong>des</strong> défaillances résultant de la<br />
négligence (assèchement de locaux suite à débordement<br />
d’appareils ménagers) ou d’insuffisance de maintenance<br />
Echéancier fixé<br />
Année 2006 :<br />
• Identifier la qualité de leurs prestations et leurs tarifs,<br />
• Elaborer une proposition de politique tarifaire ne positionnant<br />
pas le SDIS en situation de concurrence déloyale.<br />
Année 2007 :<br />
• Première année d’une application d’une politique tarifaire<br />
favorisant l’initiative <strong>des</strong> autres partenaires.<br />
Année 2008 :<br />
• Vérifier la pertinence <strong>des</strong> choix et apporter les éventuelles<br />
10 11<br />
corrections<br />
• 2005 : Signature <strong>des</strong> conventions<br />
avec les sociétés gestionnaires<br />
d’autoroutes SAPN et ALIS<br />
• 2005 : Signature de la convention<br />
tripartite pour le volet opérationnel<br />
SAMU/SDIS/Ambulanciers<br />
• Eté 2008 : mise en œuvre de la<br />
para médicalisation <strong>des</strong> secours et<br />
expérimentation sur la compagnie de<br />
Périers en Auge<br />
• Néant<br />
• Absence de convention<br />
financière entre le<br />
CHU de Caen siège du<br />
SAMU et le SDIS pour<br />
le remboursement <strong>des</strong><br />
interventions effectuées par<br />
le SDIS dans le cadre <strong>des</strong><br />
carences ambulancières<br />
Suivante
Précédente<br />
Introduction<br />
Objectifs fixés Réalisations effectives Constat et difficultés<br />
Couverture thématique <strong>des</strong> risques<br />
Mesures d’organisation visant à respecter les obligations en matière de Prévention contre les risques d’incendie dans les ERP<br />
• Nouvelle distribution <strong>des</strong> tâches incombant au S.D.I.S.,<br />
garante :<br />
– du respect <strong>des</strong> obligations réglementaires, notamment<br />
en termes de périodicité <strong>des</strong> visites,<br />
– du respect de la doctrine départementale,<br />
– d’une réponse de proximité aux détenteurs du pouvoir<br />
de police et aux exploitants,<br />
– d’un usage rationnel <strong>des</strong> effectifs de préventionnistes.<br />
• Conduite d’un plan d’action ambitieux permettant la<br />
déconcentration <strong>des</strong> actions de prévention au sein <strong>des</strong><br />
unités territoriales passant par le renforcement progressif<br />
<strong>des</strong> officiers et sous-officiers brevetés<br />
• Connexion de la D.D.S.I.S. aux sous-préfectures<br />
ainsi qu’au S.I.R.D.P.C. en vue de partager les bases de<br />
données relatives aux E.R.P<br />
• Assurer la défense de la métropole Caennaise au<br />
moyen de deux CSP et d’un CS en centre-ville.<br />
• Assurer la cohésion et l’efficacité de la défense de<br />
l’agglomération caennaise, en regroupant l’ensemble<br />
<strong>des</strong> CIS de cette zone dans une même identité<br />
opérationnelle, la compagnie de CAEN (CSP Caen<br />
Couvrechef, CSP Ifs, CS Caen Canada, CS Courseulles,<br />
CS Creully, CS Ouistreham, CS Villers Bocage)<br />
• Equilibrer les secteurs d’intervention de la Compagnie<br />
de Caen.<br />
• Adapter la garde au poste en fonction de la sollicitation<br />
opérationnelle<br />
• Déconcentration de la prévention<br />
au sein <strong>des</strong> unités territoriales, au<br />
plus près <strong>des</strong> autorités détentrices du<br />
pouvoir de police administrative<br />
• Suivi <strong>des</strong> indicateurs INDIGO<br />
- IM 207 (taux de respect du<br />
programme de visite <strong>des</strong> ERP soumis à<br />
obligation de contrôle)<br />
91 % fin 2007, proche de 100 % fin<br />
2008<br />
- IM 209 (taux de levée d’avis<br />
défavorables)<br />
38 % fin 2007 pour un objectif fixé de<br />
35 %<br />
• Mutualisation et gestion électronique<br />
de l’information en cours (ouverture<br />
d’un portail commun début 2009)<br />
Couverture opérationnelle de la zone urbaine<br />
• Réorganisation de la couverture<br />
opérationnelle de l’agglomération<br />
caennaise sur la base de 2 CSP<br />
périphériques (Caen CVC et Ifs) et d’un<br />
centre de secours de centre ville (Caen<br />
Canada)<br />
• Redimensionnement <strong>des</strong> unités<br />
opérationnelles caennaises (effectifs,<br />
secteurs)<br />
• Création de la compagnie de Caen<br />
• Révision <strong>des</strong> secteurs de 1er et<br />
2ème appel <strong>des</strong> centres d’incendie et<br />
de secours de la compagnie de Caen<br />
• Définition de la Zone<br />
Urbaine restrictive excluant<br />
de la réflexion les CIS<br />
assurant la couverture de<br />
communes urbaines autres<br />
que l’agglomération de Caen<br />
Objectifs fixés Réalisations effectives Constat et difficultés<br />
Couverture opérationnelle de la zone littorale<br />
• Organiser <strong>des</strong> équipes de sauveteurs côtiers <strong>des</strong>tinées à intervenir<br />
dans la bande <strong>des</strong> 300 m (CIS concernés : Honfleur, Touques, Periers<br />
en Auge, Houlgate, Villers sur Mer, Ouistreham, Courseulles sur mer,<br />
Bayeux, Isigny sur Mer, Grandcamp)<br />
• Gérer la saisonnalité en renforçant la complémentarité <strong>des</strong> moyens<br />
opérationnels de la zone urbaine et de la zone du littoral (mouvements<br />
de sapeurs-pompiers vers la zone littorale, emploi de sapeurs-pompiers<br />
volontaires saisonniers).<br />
Honfleur<br />
• valoriser le départ immédiat du 1er VSAV par la présence en<br />
garde postée d’au moins trois sapeurs-pompiers en heures et jours<br />
ouvrables,• anticiper le développement économique de la rive gauche<br />
de la Seine,<br />
Touques<br />
• renforcer le potentiel opérationnel disponible du C.I.S. Touques, par<br />
l’augmentation <strong>des</strong> effectifs de sapeurs pompiers et ce, toute l’année<br />
puis le compléter en tant que de besoin par l’apport de sapeurspompiers<br />
saisonniers,• classer le CIS de Villers sur Mer en Centre de<br />
secours et lui donner les moyens d’une gestion autonome.<br />
CDH<br />
• accroître le potentiel <strong>des</strong> C.I.S. Cabourg et Dives en créant un<br />
nouveau centre qui rassemblera l’ensemble <strong>des</strong> personnels,• renforcer<br />
le nombre de sapeurs-pompiers postés de cette unité,• classer le CIS<br />
d’Houlgate en Centre de Secours et lui donner les moyens d’une gestion<br />
autonome,• le projet de construction à très court terme d’une caserne<br />
à Periers en Auge amènera à utiliser l’appellation de Periers en Auge en<br />
lieu et place de Cabourg et Dives.<br />
Ouistreham<br />
• valoriser le départ immédiat du 1er VSAV par la présence en<br />
garde postée d’au moins trois sapeurs-pompiers en heures et jours<br />
ouvrables,• Rattacher pour emploi opérationnel cette unité à la<br />
Compagnie de Caen.<br />
Courseulles sur mer• rattacher pour emploi opérationnel cette unité à<br />
la Compagnie de Caen.<br />
Bayeux<br />
• confirmer Bayeux dans son statut de C.S.P eu égard aux risques<br />
défendus.<br />
Grandcamp Maisy<br />
• étendre la zone de compétence du CIS Grandcamp Maisy sur sa<br />
bordure orientale.• classer le centre de Grandcamp Maisy en centre de<br />
12 13<br />
secours.<br />
Spécialité<br />
sauveteurs côtiers :<br />
. Acquisition <strong>des</strong><br />
embarcations<br />
. Gestion de<br />
l’accroissement de<br />
l’activité opérationnelle<br />
en saison :<br />
Création d’une réserve<br />
mobile départementale<br />
de sapeurs-pompiers<br />
volontaires issue<br />
de la ressource<br />
démographique de<br />
l’agglomération de<br />
Caen qui a été utilisée<br />
en renfort saisonnier<br />
Spécialité sauveteurs<br />
côtiers :<br />
Difficulté en heures et jours<br />
ouvrables d’assurer <strong>des</strong><br />
départs SAV réglementaires<br />
Absence d’objectifs de<br />
garde et d’astreinte pour<br />
cette spécialité.<br />
Spécialité SAV non<br />
développée dans les CIS<br />
Grandcamp-Maisy, Isigny<br />
sur Mer, Villers sur Mer,<br />
Houlgate<br />
Gestion de l’accroissement<br />
de l’activité opérationnelle<br />
en saison :<br />
Ressource SPV faible<br />
Manque d’outils de gestion<br />
de la disponibilité de la<br />
ressource SPV<br />
Suivante
Précédente<br />
Introduction<br />
Objectifs fixés Réalisations effectives Constat et difficultés<br />
• Favoriser le départ du 1 er VSAV par la présence (notion de<br />
disponibilité) d’au moins trois SP en heures et jours ouvrables<br />
afin de diminuer les délais d’intervention.<br />
Couverture opérationnelle de la zone intérieure<br />
• Améliorer la couverture opérationnelle par un redécoupage <strong>des</strong><br />
secteurs de premier appel<br />
• Construire un nouveau centre de secours à Villers Bocage,<br />
en bordure de l’A84 (2007-2009) dans le but d’améliorer la<br />
couverture opérationnelle du territoire situé à l’ouest de la plaine<br />
de Caen<br />
• Confirmer Lisieux dans son statut de C.S.P. classer le CIS de<br />
Moyaux en centre de secours.<br />
• Compléter l’effectif en période estivale par <strong>des</strong> saisonniers.<br />
• Pont l’Evêque – Vire et Falaise : Reclasser les centres de Pont<br />
l’Evêque, Vire et Falaise tout en complétant et en modernisant les<br />
moyens opérationnels de façon à constituer un potentiel apte à<br />
intervenir en renfort <strong>des</strong> secteurs de deuxième appel,<br />
• Renforcer l’été les effectifs du CIS de Pont l’Evêque par <strong>des</strong><br />
SPV saisonniers.<br />
• Etendre les secteurs de premier appel <strong>des</strong> C.P.I. de Blangy le<br />
Château, Landelles et Coupigny, Le Tourneur, Bonneville la Louvet<br />
et Saint Rémy sur Orne.<br />
• Etudier les possibilités d’un regroupement <strong>des</strong> C.P.I. de Blangy<br />
le Château et Bonneville la Louvet afin d’accroître le potentiel<br />
opérationnel de ces unités.<br />
• Confirmation du classement <strong>des</strong><br />
centres<br />
• Révision <strong>des</strong> secteurs<br />
• Projet de Centre<br />
de Secours à Villers<br />
Bocage non abouti<br />
Objectifs fixés Réalisations effectives Constat et difficultés<br />
• Mettre en adéquation les effectifs de<br />
SP en garde postée, avec les paramètres<br />
suivants :<br />
– une pression opérationnelle s’exerçant<br />
entre 8h et 20h,<br />
– l’indisponibilité <strong>des</strong> SPV en heures et<br />
jours ouvrables,<br />
– les normes réglementaires relatives aux<br />
armements <strong>des</strong> centres,<br />
– les équilibres budgétaires.<br />
• Pallier les problèmes de disponibilité<br />
<strong>des</strong> SPV par :<br />
– la signature de conventions avec les<br />
employeurs,<br />
– la détermination <strong>des</strong> effectifs minimum<br />
à atteindre par C.I.S. en fonction de la<br />
sollicitation opérationnelle,<br />
– le renforcement de l’encadrement en<br />
officiers sapeurs-pompiers,<br />
– la définition du nombre minimum de<br />
semaines d’astreinte par an à assurer par<br />
un SPV,<br />
– la définition <strong>des</strong> effectifs mobilisables<br />
par CIS,<br />
• Respecter les obligations légales en<br />
matière de formation<br />
• Accroitre les aptitu<strong>des</strong> opérationnelles<br />
<strong>des</strong> personnels.<br />
Objectifs liés aux ressources humaines<br />
Sapeurs-pompiers volontaires<br />
• Augmentation du nombre<br />
d’heures de prestation assurées par<br />
les SPV entre 2003 et 2007 (+0,5%<br />
pour les astreintes et +2,6% pour<br />
les gar<strong>des</strong> postées)<br />
• 52% de CIS n’atteignent pas à la<br />
date du 1er janvier 2008 les effectifs<br />
théoriques minimum,<br />
• Augmentation de 85% du nombre<br />
de conventions signées (28 en 2003<br />
et 52 en 2008),<br />
SPP et PATS<br />
• Les 55 postes budgétairement<br />
créés sur la période 2003-2008 ont<br />
tous été pourvus (soit une moyenne<br />
de 9 postes par an).<br />
Sapeurs-pompiers volontaires<br />
• Effectifs minimums théoriques <strong>des</strong> centres<br />
non évalués au regard du bassin de recrutement.<br />
• Objectifs de garde non évalués au regard :<br />
– du nombre de SPV disponibles en journée,<br />
– de l’enveloppe financière disponible,<br />
• Absence d’un bureau chargé du développement<br />
du volontariat.<br />
SPP et PATS<br />
• Décompte <strong>des</strong> SPP inaptes, en CDO ou<br />
en congé de longue maladie imputés aux<br />
effectifs <strong>des</strong> centres,<br />
• Difficultés de recrutement <strong>des</strong> officiers de<br />
sapeurs-pompiers professionnels,<br />
Formation Sport<br />
• Construction d’une école départementale<br />
en gestion déléguée,<br />
• Recrutement d’un préparateur sportif et<br />
définition d’une politique d’accompagnement<br />
de l’activité physique et sportive (élaboration<br />
en cours d’un règlement départemental dit du<br />
“mieux être”).<br />
Prévention <strong>des</strong> Risques Professionnels<br />
• Création d’un service dédié et affectation<br />
de 4 cadres (2 officiers de SPP et 2 cadres<br />
territoriaux).<br />
14 15<br />
Suivante
Précédente<br />
Introduction<br />
Objectifs fixés Réalisations effectives Constat et difficultés<br />
Matériels roulants<br />
• Disposer d’un parc de véhicules rajeuni et mieux<br />
entretenu<br />
• Attribuer les véhicules de manière ciblée au regard<br />
du risque à défendre<br />
Equipements radioélectriques<br />
• Transfert <strong>des</strong> infrastructures sous le réseau<br />
ANTARES<br />
Equipements de protection individuelle<br />
• Rédaction d’un règlement EPI<br />
• Audit <strong>des</strong> procédures de maintenance <strong>des</strong> ARI<br />
Objectifs liés aux ressources matérielles<br />
Matériels roulants<br />
Acquisitions de matériels entre 2005 et fin 2008• 29 VSAV• 11 FPTSR• 10<br />
FPT• 3 VSR• 3 DAL• 20 VTU• 13 VLU• 21 VL• 7 VAT (véhicules ateliers)•<br />
1 VLHR<br />
Equipements radioélectriques<br />
Réalisations effectives<br />
Migration de l’ensemble <strong>des</strong> engins sur le réseau ANTARES pour la phonie au<br />
15/05/08<br />
Réalisations annoncées<br />
Mise en œuvre de la géo localisation et de la prise en compte de la messagerie<br />
courte avec les nouvelles infrastructures opérationnelles courant 2009 et début<br />
2010<br />
Equipements de protection individuelle<br />
• Règlement réalisé et diffusé<br />
• Audit réalisé par le bureau de contrôle<br />
Patrimoine immobilier (Total budget : 23 M€)<br />
Réalisations effectives et programmations<br />
2005 • Réhabilitation logements/casernement du CS Couvrechef<br />
pour 6,2 M<br />
• Construction du CS St Pierre sur Dives pour 0,9 M<br />
• Réhabilitation <strong>des</strong> SSSM pour 0,2 M<br />
2006 • Extension et réhabilitation du CS Ifs pour 1,5 M<br />
• Réhabilitation logements/casernement du CS Canada pour 2,5 M<br />
• Restructuration du CS Courseulles/mer pour 0,24 M<br />
2007 • Réhabilitation du CS Touques pour 1 M<br />
2008 • Construction CS Periers en Auge pour 2,2 M<br />
2009 • Construction du CS Vire pour 2,2 M<br />
• Construction du CS Ouistreham pour 1,75 M<br />
• Construction du CS Honfleur pour 1,8 M<br />
• Construction du CS Bretteville/Laize pour 0,92 M<br />
• Construction du CS Falaise pour 2 M<br />
> 2009 : Construction CS Villy Bocage pour 1,2 M<br />
• 90% <strong>des</strong> centres ont fait l’objet d’une dotation en engins classiques<br />
(VSAV, FPT, VTU et VLU) conforme aux orientations définies<br />
• 75% <strong>des</strong> centres ont fait l’objet d’une dotation en engins spécifiques<br />
(EPC, CCF, VAC (véhicule air comprimé), …) conforme aux orientations définies<br />
16 17
Analyse <strong>des</strong><br />
risques <strong>courants</strong><br />
<strong>2.</strong> <strong>analyse</strong> <strong>des</strong> <strong>rIsques</strong> <strong>courants</strong><br />
A<br />
L’<strong>analyse</strong> <strong>des</strong> risques<br />
<strong>courants</strong> du Calvados conduit<br />
à identifier les bassins<br />
économiques et touristiques<br />
du département et à étudier<br />
leurs incidences sur la<br />
répartition de la population.<br />
C’est ainsi qu’ont été intégrées,<br />
sur une base de données<br />
unique pour chacune <strong>des</strong><br />
communes du département,<br />
<strong>des</strong> informations relatives à la<br />
répartition <strong>des</strong> établissements<br />
industriels et commerciaux et<br />
<strong>des</strong> établissements recevant<br />
du public, aux migrations<br />
quotidiennes de population, aux<br />
fréquentations touristiques ainsi<br />
qu’aux variations annuelles <strong>des</strong><br />
populations résidentes.<br />
Cette méthode analytique,<br />
croisée avec les statistiques<br />
opérationnelles, a mis en<br />
évidence une réalité territoriale<br />
plus complexe que celle qui avait<br />
été définie dans le précédent<br />
SDDACR.<br />
Il en ressort ainsi quatre<br />
familles de communes qui,<br />
sans remettre en question les<br />
gran<strong>des</strong> typologies retenues dans<br />
le précédent SDDACR (zones<br />
urbaine, littorale et intérieure),<br />
permettent la définition<br />
d’objectifs de couverture<br />
opérationnelle plus précis.<br />
Il en ressort ainsi quatre familles de communes qui, sans remettre en question<br />
les gran<strong>des</strong> typologies retenues dans le précédent SDDACR (zones urbaine,<br />
littorale et intérieure), permettent la définition d’objectifs de couverture opérationnelle<br />
plus précis.<br />
nnelle plus précis<br />
Communes urbaines et périurbaines<br />
- une population importante et constante,<br />
- une représentation importante de l’activité industrielle et de services,<br />
- une représentation importante <strong>des</strong> administrations et <strong>des</strong> services publics,<br />
- d’importants déplacements quotidiens de population,<br />
- une activité opérationnelle importante, ou significative, et constante.<br />
Communes « centre bourg » ou associées<br />
- une population constante,<br />
- une représentation marquée de l’activité rurale,<br />
- une représentation <strong>des</strong> administrations et <strong>des</strong> services publics,<br />
- <strong>des</strong> déplacements quotidiens de population,<br />
- une activité opérationnelle significative, ou pouvant l’être, et constante.<br />
Communes littorales marquées par une<br />
fréquentation touristique séquentielle<br />
Ces communes se caractérisent par :<br />
- une densité fluctuante de la population,<br />
- une activité économique de services marquée par la saisonnalité,<br />
- une augmentation significative de l’activité opérationnelle en période de<br />
fréquentation touristique.<br />
Autres communes à vocation rurale<br />
Les autres communes du département se caractérisent par :<br />
- une densité moyenne et constante de la population,<br />
- une activité économique tournée vers l’exploitation de ressources naturelles,<br />
- une activité opérationnelle constante et modérée.<br />
Communes littorales marquées par une fréquentation touristique séquentielle<br />
qui se traduit par une augmentation significative de l’activité opérationnelle<br />
Communes centre bourg ou associées dont l’activité opérationnelle est<br />
constante et peut être significative<br />
Communes associées à l’activité centre bourg dont l’activité<br />
opérationnelle est constante et peut être significative<br />
Communes urbaines dont l’activité opérationnelle est importante,<br />
ou significative, et constante<br />
Communes périurbaines dont l’activitéopérationnelle est importante, ou<br />
significative, et constante<br />
Communes rurales dont l’activité opérationnelle est constante et modérée<br />
Caractérisation <strong>des</strong> communes du département du Calvados<br />
COMMUNES URbAINES<br />
bAYEUX<br />
CAEN<br />
DEAUVILLE<br />
HEROUVILLE<br />
HONFLEUR<br />
LISIEUX<br />
MONDEVILLE<br />
TOUQUES<br />
VIRE<br />
COMMUNES PERI-URbAINES<br />
AbLON<br />
bENERVILLE/MER<br />
bEUVILLERS<br />
bONNEVILLE /TOUQUES<br />
bRETTEVILLE/ODON<br />
CANAPVILLE<br />
CARPIQUET<br />
COLOMbELLES<br />
CUVERVILLE<br />
DEMOUVILLE<br />
EQUEMAUVILLE<br />
ETERVILLE<br />
FLEURY/ORNE<br />
FONTAINE ETOUPEFOUR<br />
GIbERVILLE<br />
GLOS<br />
GONNEVILLE/HONFLEUR<br />
IFS<br />
LA RIVIERE ST SAUVEUR<br />
MONCEAUX EN bESSIN<br />
OUILLY LE VICOMTE<br />
ROTS<br />
ST ARNOULT<br />
ST DESIR<br />
ST GERMAIN DE TALLEVENDE<br />
ST GERMAIN LA bLANCHE HERbE<br />
ST MARTIN DES ENTREES<br />
ST VIGORD LE GRAND<br />
VAUDRY<br />
VERSON<br />
COMMUNES LITTORALES<br />
bLONVILLE/MER<br />
CAbOURG<br />
COURSEULLES<br />
HOULGATE<br />
MERVILLE<br />
FRANCEVILLE<br />
OUISTREHAM<br />
PORT EN bESSIN<br />
ST AUbIN/MER TOURGEVILLE<br />
TROUVILLE<br />
VILLERS/MER<br />
VILLERVILLE<br />
COMMUNES CENTRES bOURG<br />
VILLERS bOCAGE<br />
CONDE /NOIREAU<br />
VARAVILLE<br />
ST PIERRE/DIVES<br />
FALAISE<br />
SURVILLE<br />
DIVES/MER<br />
PONT L’EVEQUE<br />
ORbEC<br />
LA VESPIERE<br />
COMMUNES ASSOCIEES<br />
CERQUEUX<br />
Analyse Risques Courants<br />
CORDEY<br />
ERAINES<br />
FIARDEL<br />
FOURNEAUX LE VAL<br />
FRESNE LA MERE<br />
GRANGUES<br />
LA CHAPELLE ENGERbOLD<br />
LA HOGUETTE<br />
PERTHEVILLE NERS<br />
PONTECOULANT<br />
PROUSSY<br />
ST DENIS DE MERE<br />
ST GERMAIN DU LRIOULT<br />
ST MARTIN DE MIEUX<br />
ST PIERRE CANIVET<br />
ST PIERRE DU bU<br />
STE FOY DE MONTGOMMERY<br />
ST GERMAIN DE MONTGOMMERY<br />
VERSAINVILLE<br />
VILLY LEZ FALAISE<br />
COMMUNES RURALES<br />
VOIR CARTE<br />
18 19
Les risques particuliers<br />
conduisent à <strong>des</strong><br />
évènements à<br />
faible probabilité<br />
d’occurrence. Ces risques<br />
comprennent tous ceux<br />
non considérés comme<br />
<strong>courants</strong>. Ils englobent<br />
également les risques<br />
majeurs caractérisés par<br />
leurs effets importants.<br />
Analyse <strong>des</strong><br />
risques particuliers<br />
3.<strong>analyse</strong> <strong>des</strong> <strong>rIsques</strong> PartIculIers<br />
B<br />
L’<strong>analyse</strong> <strong>des</strong> risques particuliers du SDDACR doit permettre, sans se substituer<br />
aux documents réglementaires existants, de disposer d’une cartographie <strong>des</strong><br />
risques présentant un niveau de gravité significatif et dont la couverture relève<br />
<strong>des</strong> missions du SDIS,<br />
Le dossier départemental <strong>des</strong> risques majeurs (DDRM) peut être consulté<br />
pour plus d’informations sur les risques particuliers, notamment naturels et<br />
technologiques. Il recense en particulier les communes du Calvados pouvant<br />
être, totalement ou en partie, soumises à <strong>des</strong> conséquences humaines ou<br />
économiques.<br />
Risques naturels<br />
Le risque « inondation »<br />
Le risque « mouvement de terrain » et le risque « sismique »<br />
Le risque « événement climatique » (hors pluviométrie exceptionnelle)<br />
Le risque « feu de végétaux »<br />
Risques technologiques<br />
Les dépôts de liqui<strong>des</strong> et gaz inflammables<br />
Les entreprises pyrotechniques<br />
Les exploitations agricoles et industries agroalimentaires<br />
Les entreprises présentant <strong>des</strong> risques spécifiques ou associés<br />
Risques liés aux activités de transports<br />
Le risque « transport routier »<br />
Le risque « transport ferroviaire »<br />
Le risque « transport aérien »<br />
Le risque « transport maritime »<br />
Le risque lié aux transports par réseaux<br />
Risques liés aux infrastructures<br />
Le risque spécifique <strong>des</strong> tunnels ferroviaires<br />
Le risque spécifique <strong>des</strong> ports<br />
Le risque spécifique <strong>des</strong> parkings souterrains<br />
Le risque spécifique <strong>des</strong> monuments historiques et culturels et <strong>des</strong> quartiers<br />
historiques<br />
Le risque spécifique <strong>des</strong> centres équestres et haras<br />
Risques sociétaux<br />
Le risque spécifique <strong>des</strong> bâtiments collectifs<br />
Le risque nautique<br />
Le risque spécifique <strong>des</strong> grands rassemblements de foules<br />
Nouveaux risques<br />
Le risque d’attentat<br />
Le risque biologique diffus<br />
Analyse Risques Particuliers<br />
20 Risques systémiques<br />
21 21
C<br />
D<br />
ANALYSE GLOBALE<br />
ANALYSE PAR NATURE<br />
D’INTERVENTION<br />
Analyse de l’activité opérationnelle<br />
du département<br />
4.<strong>analyse</strong> de l’actIvIté oPératIonnelle<br />
Décompte de l’activité annuelle<br />
L’<strong>analyse</strong> de l’activité opérationnelle du département du Calvados a été<br />
réalisée à partir de données statistiques extraites <strong>des</strong> comptes-rendus d’interventions.<br />
Répartition mensuelle de l’activité opérationnelle<br />
L’<strong>analyse</strong> de l’activité opérationnelle pour les années 2002-2008 conduit à<br />
identifier une variation saisonnière particulièrement significative sur le territoire<br />
départemental du mois de juin au mois d’août.<br />
Répartition hebdomadaire de l’activité<br />
opérationnelle<br />
Le samedi présente l’activité opérationnelle la plus élevée avec 15,1%.<br />
Répartition horaire de l’activité opérationnelle<br />
Pour l’année 2008, 1 intervention toutes les 9 minutes en période diurne et<br />
1 intervention toutes les 18 minutes en période nocturne.<br />
. Secours aux personnes<br />
Une moyenne de 23892 interventions les sept dernières années.<br />
. Lutte contre les incendies<br />
Une moyenne de 3028 interventions par an sur les sept dernières années.<br />
. Secours routier<br />
Les secours aux personnes victimes d’accidents de la circulation avec une<br />
moyenne de 3338 interventions par an.<br />
. Opérations diverses<br />
– Protection <strong>des</strong> personnes, <strong>des</strong> biens et de l’environnement consécutives<br />
à <strong>des</strong> phénomènes naturels et technologiques d’ampleur exceptionnelle<br />
(tempêtes, inondations, pollutions industrielles, marées noires…).<br />
– Interventions liées à <strong>des</strong> phénomènes naturels normaux et isolés (nids<br />
d’insectes)<br />
– Interventions liées à de la négligence (assèchement de locaux, animaux<br />
l’activité annuelle moyenne sur une période de 10 ans<br />
s’établit à 39 126 interventions.<br />
2677 2434<br />
2725<br />
Analyse Activité OP<br />
Année 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008<br />
Nb<br />
d’interventions<br />
35047 37163 41147 40547 39579 40383 37787 39005 38408 42199<br />
FEUX<br />
AVD<br />
OD<br />
SAP<br />
Répartition départementale<br />
par catégorie d’intervention<br />
(2002-2008)<br />
2692 2872 3199 3440 3255 2827 2777 2583 2846<br />
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc.<br />
Ces importantes<br />
Toutes interventions hors <strong>des</strong>tructions d’hyménoptères<br />
variations sont<br />
intimement liées<br />
Répartition mensuelle <strong>des</strong><br />
aux événements<br />
errants…), ou à <strong>des</strong> insuffisances de maintenance (pannes d’ascenseurs…).<br />
interventions (moyenne 2002-2008)<br />
22 climatiques.<br />
Cette famille d’interventions peut faire l’objet d’une facturation.<br />
23
E<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques <strong>courants</strong><br />
5.oBjectIFs de couverture <strong>des</strong> <strong>rIsques</strong> <strong>courants</strong><br />
Hors conventions<br />
interdépartementales<br />
d’assistance mutuelle,<br />
le SDIS 14 exerce ses<br />
missions sur toutes<br />
les communes du<br />
département, qu’elles<br />
disposent ou non d’un<br />
Centre d’incendie et de<br />
secours (CIS).<br />
Le SDIS 14 dispose<br />
d’un CTA placé sous<br />
l’autorité du directeur<br />
départemental <strong>des</strong><br />
services d’incendie et<br />
de secours chargé de<br />
traiter les deman<strong>des</strong><br />
de secours, d’alerter les<br />
moyens opérationnels et<br />
de suivre les opérations<br />
qui ne sont pas<br />
directement contrôlées<br />
par le CODIS.<br />
Pour l’exercice<br />
<strong>des</strong> missions<br />
opérationnelles,<br />
le Directeur<br />
départemental du<br />
Service Départemental<br />
d’Incendie et de Secours<br />
du Calvados s’appuie<br />
sur une organisation<br />
décrite dans le<br />
règlement intérieur du<br />
service départemental<br />
d’incendie et de secours<br />
du Calvados et du Corps<br />
départemental.<br />
Sièges de Compagnies<br />
Centre de Secours principaux<br />
Centres de Secours<br />
Centres de première Intervention<br />
Maisons Médicales<br />
Centres d’incendie et de secours<br />
supports d’un atelier déconcentré<br />
Centres d’incendie et de secours<br />
supports de formation<br />
ORGANISATION<br />
TERRITORIALE<br />
1. Groupements territoriaux<br />
Les groupements sont <strong>des</strong> échelons territoriaux qui<br />
regroupent plusieurs compagnies.<br />
Leur découpage est calqué sur celui <strong>des</strong> arrondissements<br />
ajusté selon les limites géographiques de compétence<br />
opérationnelle de chacun <strong>des</strong> centres d’incendie et de<br />
secours.<br />
Les chefs de groupement territoriaux peuvent exercer<br />
simultanément la fonction de commandant d’une<br />
compagnie de leur groupement territorial.<br />
<strong>2.</strong> compagnies<br />
Les compagnies sont <strong>des</strong> unités territoriales constituées d’un regroupement<br />
de plusieurs centres d’incendie et de secours au sein <strong>des</strong> groupements<br />
territoriaux.<br />
Elles constituent <strong>des</strong> entités territoriales qui disposent d’un commandant de<br />
compagnie et d’un centre support désigné parmi les centres d’incendie et de<br />
secours de la compagnie.<br />
Les commandants de compagnie peuvent, sous certaines conditions de<br />
cumul de fonctions,, assurer simultanément la fonction de commandant de<br />
compagnie et de chef de groupement ou de chef de centre.<br />
Les compagnies sont chargées d’activer le niveau de commandement de chef<br />
de groupe.<br />
Le découpage <strong>des</strong> compagnies correspond à un objectif de cohésion au sein<br />
<strong>des</strong> entités géographiques.<br />
Le découpage <strong>des</strong> compagnies est inspiré de celui <strong>des</strong> arrondissements et <strong>des</strong><br />
pays ajusté selon les limites géographiques de compétence opérationnelle de<br />
chacun <strong>des</strong> centres d’incendie et de secours.<br />
Objectifs Risques Courants<br />
Les compagnies se regroupent<br />
également autour :<br />
- <strong>des</strong> centres supports de<br />
formation,<br />
- <strong>des</strong> ateliers départementaux<br />
déconcentrés,<br />
- <strong>des</strong> maisons médicales<br />
départementales.<br />
Ces relais pédagogiques et<br />
logistiques se doivent d’être<br />
accessibles aisément à partir de<br />
chacun <strong>des</strong> centres d’incendie et<br />
de secours.<br />
Il est proposé de découper le<br />
département du calvados en 6<br />
compagnies autour <strong>des</strong> centres<br />
d’incendie et de secours de<br />
l’agglomération caennaise, de<br />
Falaise, bayeux, Vire, Touques et<br />
Lisieux.<br />
24 25<br />
Objectifs<br />
Limiter à une demiheure<br />
de route<br />
maximum tout<br />
déplacement entre un<br />
centre d’incendie et de<br />
secours et son centre<br />
support de formation,<br />
sa maison médicale et<br />
son atelier déconcentré<br />
de rattachement.<br />
Suivante
Précédente<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques <strong>courants</strong><br />
F G<br />
Les temps indiqués<br />
correspondent aux moyennes<br />
observées sur la période<br />
2002-2007<br />
55 sec<br />
Traitement de l’alerte<br />
39 sec<br />
Transmission de l’alerte<br />
1 à 3,5 mn<br />
Temps de mobilisation <strong>des</strong><br />
sapeurs-pompiers pour les CIS<br />
de garde postés<br />
3,2 à 5 mn<br />
Temps de mobilisation <strong>des</strong><br />
sapeurs-pompiers pour les CIS à<br />
astreintes<br />
Variable<br />
Délais de route<br />
NOTION DE COUVERTURE<br />
OPERATIONNELLE<br />
délai de couverture = temps entre le décroché<br />
de l’appel 18 ou 112 et l’arrivée du premier<br />
engin sur les lieux de l’intervention<br />
Le délai de couverture est le temps qui s’écoule entre la réception de la<br />
demande de secours par le CTA et l’arrivée sur les lieux de l’intervention du<br />
premier engin de secours. Il comprend :<br />
• le délai de traitement et de transmission de l’alerte,<br />
• le délai de mobilisation <strong>des</strong> personnels,<br />
• le délai de route <strong>des</strong> engins de secours.<br />
Le délai de traitement et de transmission de l’alerte varie du fait :<br />
• de l’encombrement provoqué par <strong>des</strong> appels simultanés,<br />
• de la performance du traitement informatique de la demande de secours,<br />
• du délai de transmission de l’alerte,<br />
• <strong>des</strong> délais liés à l’interconnexion entre les différents services chargés de la<br />
réception <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> de secours.<br />
Le délai d’engagement <strong>des</strong> personnels varie en fonction :<br />
• <strong>des</strong> modalités de mobilisation <strong>des</strong> personnels (garde postée ou astreinte),<br />
• de l’ergonomie <strong>des</strong> CIS,<br />
• de l’effectif à mobiliser pour la mission.<br />
Le délai de route est le temps mesuré entre le départ effectif de l’engin<br />
et l’arrivée sur les lieux de l’intervention. Il dépend directement <strong>des</strong> lieux<br />
d’implantation <strong>des</strong> centres d’incendie et de secours. Une augmentation <strong>des</strong><br />
délais de route <strong>des</strong> moyens de secours sur les lieux d’une intervention reste<br />
cependant liée à :<br />
• la forte densité de circulation sur certains tronçons routiers à certaines<br />
pério<strong>des</strong>,<br />
• le franchissement de points de passage imposés (ponts mobiles, …),<br />
• la topographie et la nature <strong>des</strong> voies de circulation,<br />
• les accès spécifiques à certains ouvrages (autoroutes, voies rapi<strong>des</strong>,…),<br />
• les conditions météorologiques défavorables (précipitations, neige, verglas,<br />
…).<br />
Outre le délai d’acheminement <strong>des</strong> secours, les aléas cités peuvent influer<br />
sur le délai de retour <strong>des</strong> engins après intervention avec pour effet direct une<br />
augmentation de la probabilité de survenance d’une intervention simultanée.<br />
CHOIX DU NIVEAU DE COUVERTURE<br />
DES RISQUES COURANTS<br />
1. rappels réglementaires<br />
Il n’existe pas de définition législative ou réglementaire<br />
<strong>des</strong> délais de couverture, ce qui ne s’oppose pas à la<br />
définition d’objectifs de couverture, dans le cadre de la<br />
politique du service départemental d’incendie et de secours.<br />
Il y a lieu de souligner que le SDDACR est le seul document chargé d’<strong>analyse</strong>r<br />
les risques et de déterminer le niveau de couverture.<br />
Améliorer la couverture opérationnelle, c’est modifier le cas échéant :<br />
• l’implantation <strong>des</strong> centres d’incendie et de secours,<br />
• l’importance, le mode de fonctionnement et la composition <strong>des</strong> effectifs<br />
de garde,<br />
• le choix et l’implantation <strong>des</strong> équipements.<br />
<strong>2.</strong> Principes élémentaires<br />
de couverture opérationnelle<br />
Les moyens du SDIS sont engagés par le CTA-CODIS dans le cas de missions<br />
de secours selon les principes suivants :<br />
• engagement <strong>des</strong> moyens les mieux adaptés et les plus prompts à intervenir,<br />
• uniformisation <strong>des</strong> départs types sur le territoire départemental,<br />
• engagement <strong>des</strong> moyens opérationnels avec <strong>des</strong> équipages « normés »,<br />
ou à défaut avec <strong>des</strong> équipages « non normés » mais suffisants pour<br />
assurer leur sécurité sous réserve de l’engagement concomitant de moyens<br />
complémentaires.<br />
Le CTA•CODIS est seul compétent pour l’engagement et la gestion <strong>des</strong> moyens<br />
opérationnels du Sdis.<br />
Il lui revient le soin de veiller à maintenir la couverture opérationnelle telle<br />
que définie dans le présent SDDACR afin de répondre à toutes les sollicitations<br />
d’intervention qui relèvent <strong>des</strong> compétences du Sdis.<br />
3. objectifs de couverture <strong>des</strong> risques <strong>courants</strong><br />
Les objectifs de délai de couverture (ou délais d’intervention) doivent être<br />
fixés par typologie de communes et par nature d’intervention.<br />
Un objectif de couverture s’entend pour le 1 er engin adapté issu du centre<br />
d’incendie et de secours le plus rapide à intervenir.<br />
Les conditions de circulation n’interfèrent pas dans le calcul de ces objectifs<br />
de couverture.<br />
Ces objectifs de couverture n’ont pas valeur contractuelle susceptible de faire<br />
naître un droit dont les bénéficiaires <strong>des</strong> secours pourraient se prévaloir.<br />
Cette disposition exclut la couverture <strong>des</strong> sites particuliers (autoroutes et voies<br />
rapi<strong>des</strong>, bande littorale <strong>des</strong> 300 mètres). Du fait de leur particularité d’accès ou<br />
d’équipements, ils ne sont pas visés par les objectifs de couverture fixés. Cette<br />
Références réglementaires<br />
Le décret du 4 août 1982<br />
précisait que les délais de<br />
couverture <strong>des</strong> risques par<br />
les moyens sapeurs-pompiers<br />
devaient être différents selon<br />
que la commune siège du sinistre<br />
était rurale ou urbaine.<br />
La loi n°96-369 du 3 mai 1996<br />
et son décret d’application<br />
laisse aux décideurs départementaux<br />
(Préfet et CASDIS)<br />
le soin de définir les objectifs<br />
en termes de délais d’intervention<br />
selon <strong>des</strong> critères plus<br />
larges.<br />
26 disposition exclut également la couverture <strong>des</strong> risques particuliers.<br />
27<br />
Suivante
Précédente<br />
* dans l’hypothèse d’une<br />
régulation par le CRRA 15<br />
sans incidence sur le délai <strong>des</strong><br />
départs <strong>des</strong> moyens du SDIS<br />
Objectifs départementaux de couverture :<br />
Objectifs de couverture <strong>des</strong> communes urbaines<br />
L’objectif départemental de couverture est de disposer sur les communes<br />
urbaines en 10 minutes maximum en moyenne annuelle:<br />
• d’un engin incendie et d’un véhicule de secours aux victimes* ou<br />
• d’un engin de secours routier et d’un véhicule de secours aux victime<br />
L’objectif départemental de couverture est de disposer sur les communes<br />
urbaines en 20 minutes maximum en moyenne annuelle d’un engin incendie<br />
et d’un moyen aérien.<br />
Objectifs de couverture <strong>des</strong> communes « centre bourg »<br />
L’objectif départemental de couverture est de disposer sur les communes<br />
centre bourg en 15 minutes maximum en moyenne annuelle:<br />
• d’un engin incendie et d’un véhicule de secours aux victimes*<br />
• d’un engin de secours routier et d’un véhicule de secours aux victimes<br />
L’objectif départemental de couverture est de disposer sur les communes<br />
centre bourg en 30 minutes maximum en moyenne annuelle d’un engin<br />
incendie et d’un moyen aérien.<br />
Objectifs de couverture <strong>des</strong> communes littorales soumises à un<br />
tourisme séquentiel<br />
L’objectif départemental de couverture est de disposer sur les communes<br />
littorales soumises à un tourisme séquentiel en 20 minutes maximum en<br />
moyenne annuelle:<br />
• d’un engin incendie et d’un véhicule de secours aux victimes*<br />
• d’un engin de secours routier et d’un véhicule de secours aux victimes ou<br />
L’objectif départemental de couverture est de disposer sur les communes<br />
littorales soumises à tourisme séquentiel en 30 minutes maximum en<br />
moyenne annuelle d’un engin incendie et d’un moyen aérien.<br />
Objectifs de couverture <strong>des</strong> autres communes<br />
L’objectif départemental de couverture est de disposer, sur ces communes, en<br />
20 minutes maximum en moyenne annuelle :<br />
• d’un engin incendie et d’un véhicule de secours aux victimes* ou<br />
• d’un engin de secours routier et d’un véhicule de secours aux victimes.<br />
L’objectif départemental de couverture est de disposer sur ces communes<br />
en 45 minutes maximum en moyenne annuelle d’un engin incendie et d’un<br />
moyen aérien.<br />
Engin d’incendie et véhicule de<br />
secours aux victimes<br />
Engin de secours routier et véhicule<br />
de secours aux victimes<br />
Engin d’incendie et<br />
moyen aérien<br />
Communes urbaines 10 minutes 10 minutes 20 minutes<br />
Communes péri urbaines 10 minutes 10 minutes 20 minutes<br />
Communes centre bourg 15 minutes 15 minutes 30 minutes<br />
Communes associées à l’activité<br />
centre bourg<br />
15 minutes 15 minutes 30 minutes<br />
Communes littorales soumises à<br />
tourisme séquentiel<br />
20 minutes 20 minutes 30 minutes<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques <strong>courants</strong><br />
Ces objectifs départementaux de couverture ne préjugent pas <strong>des</strong> ajustements<br />
de moyens matériels et humains nécessaires pour couvrir le risque accru de<br />
simultanéité d’interventions en période de forte affluence démographique.<br />
Dans ces derniers cas, la variation de population justifie à elle seule, à objectif<br />
de couverture constant, la variation <strong>des</strong> moyens.<br />
L’activité du secours aux personnes représentant près de 60% de l’activité<br />
opérationnelle <strong>des</strong> sapeurs-pompiers du Calvados, la participation du SDIS 14<br />
à l’aide médicale d’urgence dans le département du Calvados doit faire l’objet<br />
d’un suivi tout particulier.<br />
Bilan de la<br />
couverture<br />
opérationnelles<br />
2002-2008<br />
Des données et indicateurs quantitatifs et qualitatifs doivent être recueillis et<br />
échangés régulièrement avec les autres services participant à l’aide médicale<br />
d’urgence et ce dans un objectif de partage <strong>des</strong> connaissances <strong>des</strong> conditions<br />
de réalisation de la mission de secours et soins d’urgence afin d’en améliorer<br />
l’efficacité.<br />
L’emploi du défibrillateur automatique externe (DAE) constitue un reflet assez<br />
précis de la qualité de la couverture opérationnelle par les moyens du SDIS<br />
et de la qualité <strong>des</strong> interventions réalisées dans le cadre du prompt secours.<br />
Le nombre d’interventions ayant donné lieu à l’utilisation d’un DEA par une<br />
équipe de sapeurs-pompiers et les conditions de ces interventions présentent<br />
de ce fait un intérêt essentiel. Le recueil épidémiologique <strong>des</strong> informations<br />
saisies à chacune <strong>des</strong> interventions est intégré au suivi <strong>des</strong> indicateurs opé-<br />
A noter<br />
Les communes non couvertes<br />
dans un délai moyen annuel<br />
de 20 minutes correspondent<br />
à 3,4% de la population<br />
départementale.<br />
Communes pour lesquelles l’objectif<br />
de couverture pour le secours à<br />
personnes n’a pas été atteint<br />
Communes pour lesquelles l’objectif<br />
de couverture pour les incendies n’a<br />
pas été atteint<br />
Communes pour lesquelles l’objectif<br />
de couverture pour le secours routier<br />
n’a pas été atteint<br />
Communes pour lesquelles l’objectif<br />
de couverture pour un moyen<br />
aérien n’a pas été atteint<br />
bassins géographiques pour<br />
lesquels les objectifs n’ont pas été<br />
atteints<br />
28 Autres communes 20 minutes 20 minutes 45 minutes<br />
rationnels.<br />
29<br />
Suivante
Précédente<br />
Objectifs de couverture en structures de commandement<br />
L’objectif départemental de couverture est de disposer, sur toutes les communes<br />
du département, d’un chef de groupe en 20 minutes maximum en<br />
moyenne après sa sollicitation.<br />
Le nombre de chef de groupe simultanément d’astreinte sur une même<br />
compagnie doit ainsi être fonction de la superficie et de la nature <strong>des</strong> axes<br />
routiers du secteur opérationnel à défendre.<br />
De par l’importance de son activité opérationnelle, l’agglomération caennaise<br />
doit disposer de la disponibilité simultanée de deux chefs de groupe.<br />
Cette fonction est cumulable avec la fonction de chef de garde.<br />
Le secteur littoral de la compagnie de Caen est couvert en période hivernale<br />
par les chefs de groupe de l’agglomération caennaise. En période estivale,<br />
une astreinte de chef de groupe supplémentaire dédiée à cette zone littorale,<br />
notamment pour les pério<strong>des</strong> diurnes, est instaurée.<br />
Les secteurs littoraux <strong>des</strong> compagnies de bayeux et Touques doivent, sur le<br />
même modèle, instaurer une astreinte de chef de groupe supplémentaire<br />
pour leurs secteurs littoraux.<br />
Au vu de la superficie du département, et afin de favoriser la dispersion<br />
géographique du niveau de compétence opérationnelle correspondant, le<br />
SDIS 14 doit disposer d’une astreinte simultanée de deux chefs de colonne.<br />
La proximité du lieu de l’intervention détermine le choix du chef de colonne<br />
à engager.<br />
L’objectif départemental est de tendre vers une couverture d’un chef de colonne<br />
en une heure maximum après sa sollicitation sur toutes les communes<br />
du département.<br />
Le SDIS 14 doit enfin disposer d’une astreinte de chef de site sur le département.<br />
Ce chef de site doit être en mesure, en cas d’intervention nécessitant<br />
sa compétence, de rejoindre le CODIS ou la Préfecture en moins d’une heure<br />
à compter de sa sollicitation.<br />
Pour assurer une couverture opérationnelle dans <strong>des</strong> délais compatibles avec<br />
une montée en puissance opérationnelle, deux postes de commandement<br />
du niveau de chef de colonne doivent être disponibles sur le département.<br />
Les choix d’implantation doivent garantir un engagement en intervention<br />
et une présentation sur les lieux du sinistre rapi<strong>des</strong> du poste de commandement.<br />
Associés, ces deux postes de commandement doivent permettre de disposer<br />
de l’ensemble <strong>des</strong> cellules d’un poste de commandement du niveau de chef<br />
de site.<br />
Cette organisation opérationnelle est conforme, notamment dans sa distribution<br />
pyramidale, à la doctrine de gestion opérationnelle enseignée à<br />
l’Ecole Nationale Supérieure <strong>des</strong> Officiers de Sapeurs-Pompiers (ENSOSP).<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques <strong>courants</strong><br />
4. Maillage territorial<br />
La zone intérieure bénéficie d’un bon maillage d’implantation <strong>des</strong> centres<br />
d’incendie et de secours à l’exception du territoire à l’ouest de la plaine de<br />
Caen. Ces difficultés de couverture de ce secteur conduisent à préconiser<br />
l’implantation d’un poste avancé aux portes de l’agglomération caennaise.<br />
L’hypothèse d’implantation d’un poste avancé sur la commune de Carpiquet<br />
pourrait conduire à la couverture opérationnelle de 33 communes pour 1 096<br />
interventions annuelles prévisibles (770 interventions diurnes).<br />
Hypothèse d’implantation<br />
d’un CIS diurne sur la commune<br />
de Carpiquet<br />
La période 2010-2012 doit à ce titre être consacrée à l’étude de faisabilité d’une<br />
implantation sur le secteur géographique défavorisé et à la préconisation en<br />
personnels et matériels à affecter à cette unité.<br />
Au vu de la multiplicité <strong>des</strong> communes à forte densité de population autour<br />
de l’agglomération caennaise, les centres d’incendie et de secours implantés<br />
sur les communes de Troarn, Argences, et bretteville sur Laize présentent<br />
un intérêt opérationnel tout particulier dans le cadre de la couverture<br />
Objectifs spécifiques de<br />
prévision :<br />
• Elaborer, à partir d’une<br />
<strong>analyse</strong> <strong>des</strong> risques, les<br />
préconisations relatives<br />
aux besoins en eau pour<br />
l’alimentation <strong>des</strong> engins de<br />
lutte contre l’incendie,<br />
• Rédiger un règlement<br />
départemental de défense<br />
extérieure contre l’incendie<br />
qui précise les conditions<br />
d’intervention <strong>des</strong> engins<br />
de lutte contre l’incendie en<br />
fonction <strong>des</strong> caractéristiques <strong>des</strong><br />
points d’eau incendie.<br />
30 opérationnelle de la métropole caennaise.<br />
31<br />
Objectifs<br />
Suivante
Précédente<br />
Référence réglementaire :<br />
Le Règlement d’instruction et<br />
de manœuvre stipule que « le<br />
rayon maximum d’efficacité d’un<br />
centre de secours à la campagne<br />
est de l’ordre de 13 kilomètres ».<br />
Le secteur opérationnel de<br />
compétence <strong>des</strong> différents<br />
centres d’incendie et de secours<br />
du Calvados est inférieur à 300<br />
kilomètres carrés.<br />
Introduction au règlement<br />
opérationnel<br />
La répartition <strong>des</strong> secteurs de<br />
compétence opérationnelle doit<br />
être validée par le règlement<br />
opérationnel. Cette étude ne doit<br />
pas se borner aux seules limites<br />
communales mais mener à une<br />
découpe adaptée, par commune,<br />
par quartier voire par rue.<br />
Pour éviter tout<br />
dysfonctionnement opérationnel,<br />
il est impératif qu’un tel dispositif<br />
fonctionne dans le cadre d’une<br />
mutualisation de moyens entre<br />
plusieurs CIS, à savoir sur le modèle<br />
d’un appui réciproque.<br />
La mise en place du Système<br />
d’Information Géographique<br />
est un élément essentiel dans la<br />
détermination <strong>des</strong> secteurs de<br />
compétence opérationnelle.<br />
Objectifs fixés<br />
Envisager le repositionnement du Centre de secours de Mézidon<br />
Canon.<br />
Améliorer l’efficacité <strong>des</strong> CIS en mutualisant les ressources <strong>des</strong><br />
centres d’incendie et de secours suivants :<br />
- Bonneville la Louvet et Blangy le Château,<br />
- Bonnebosq et Cambremer,<br />
- Landelles et Coupigny et Saint Sever,<br />
- Le Tourneur et Saint Martin <strong>des</strong> Besaces,<br />
- Amfreville avec les unités opérationnelles voisines,<br />
- Thury Harcourt, Clécy et Saint Rémy sur Orne.<br />
La couverture opérationnelle proposée doit en outre être optimisée en<br />
développant les conventions d’entraide avec les SDIS voisins pour les<br />
communes limitrophes susceptibles d’être secourues depuis les centres<br />
d’incendie et de secours de Saint Jean de Daye, Tessy sur Vire, Sourdeval,<br />
Vimoutiers, bernay et Cormeilles.<br />
5. quantification et qualification<br />
<strong>des</strong> effectifs mobilisables<br />
Pour répondre aux objectifs de couverture fixés, l’effectif mobilisable au sein<br />
<strong>des</strong> centres d’incendie et de secours doit être suffisamment dimensionné<br />
au vu de la sollicitation opérationnelle, et ce, afin de garantir le départ <strong>des</strong><br />
secours.<br />
L’objectif est donc de dimensionner le nombre de sapeurs-pompiers par<br />
centre d’incendie et de secours devant être simultanément disponibles pour<br />
assurer une intervention.<br />
Dans le cadre du présent Schéma Directeur Départemental d’Analyse et de<br />
Couverture <strong>des</strong> Risques (SDDACR), le choix a été de dimensionner l’effectif<br />
mobilisable par unité opérationnelle afin de pallier toute simultanéité<br />
statistique d’intervention sur le secteur défendu par un centre d’incendie et<br />
de secours donné.<br />
Cet effectif de sapeurs-pompiers mobilisables doit distinguer les sapeurspompiers<br />
en garde postée en centre et les sapeurs-pompiers d’astreinte<br />
depuis leur domicile ou leur lieu de travail.<br />
Notion d’effectif de garde ou d’astreinte minimum<br />
L’effectif opérationnel minimum fixé par arrêté préfectoral correspond à un<br />
seuil au <strong>des</strong>sous duquel la couverture <strong>des</strong> risques n’est plus assurée dans de<br />
bonnes conditions. Il est à différencier de l’effectif optimum à programmer au<br />
quotidien. Ce dernier effectif, qui prend en considération la disponibilité <strong>des</strong><br />
sapeurs-pompiers volontaires, correspond aux besoins de fonctionnement<br />
<strong>des</strong> unités opérationnelles et doit être supérieur à l’effectif opérationnel<br />
minimum.<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques <strong>courants</strong><br />
Référence réglementaire : Article R. 1424-39 du C.G.C.T.<br />
Les centres de secours principaux assurent simultanément au moins un départ en intervention pour<br />
une mission de lutte contre l’incendie, deux départs en intervention pour une mission de secours d’urgence<br />
aux personnes et un autre départ en intervention (soit un minimum de 14 sapeurs-pompiers);<br />
Les centres de secours assurent simultanément au moins un départ en intervention pour une mission<br />
de lutte contre l’incendie ou un départ en intervention pour une mission de secours d’urgence aux personnes<br />
et un autre départ en intervention (soit un minimum de 8 sapeurs-pompiers);<br />
Les centres de première intervention assurent au moins un départ en intervention.<br />
Ces effectifs concernent <strong>des</strong> personnels qui sont soit postés au centre, soit susceptibles de le rejoindre<br />
dans un délai fixé par le règlement opérationnel du S.D.I.S. et ne comprennent pas le chef de groupe et<br />
le stationnaire éventuellement prévus au niveau du centre.<br />
Les effectifs minimums à respecter pour chacun <strong>des</strong> CIS du département<br />
sont précisés dans le tableau suivant sur fond rouge.<br />
Dichotomie <strong>des</strong> effectifs mobilisables de jour et de nuit<br />
Le Schéma Directeur Départemental d’Analyse et de Couverture <strong>des</strong> Risques<br />
(SDDACR) se doit de définir la meilleure adéquation <strong>des</strong> moyens aux risques<br />
de jour mais également de nuit. Au vu <strong>des</strong> statistiques et de l’expérience,<br />
il apparaît que les interventions de jour sont plus de deux fois plus nombreuses<br />
que les interventions de nuit.<br />
La réglementation existante sur les capacités d’intervention <strong>des</strong> centres de<br />
première intervention, <strong>des</strong> centres de secours et <strong>des</strong> centres de secours principaux<br />
définit l’effectif minimum à assurer.<br />
Au-delà, c’est l’<strong>analyse</strong> <strong>des</strong> risques seule et le choix de couverture opérationnelle<br />
qui permet la meilleure adéquation <strong>des</strong> moyens aux risques.<br />
Présentation de l’outil statistique<br />
La détermination <strong>des</strong> effectifs mobilisables nécessite que soit défini avec<br />
précision l’occurrence de voir se présenter simultanément ou quasi simultanément<br />
plusieurs interventions sur un secteur opérationnel.<br />
De la simultanéité ou quasi simultanéité résulte le dimensionnement <strong>des</strong><br />
effectifs de garde ou d’astreinte et de la dotation en matériels indispensables<br />
au bon fonctionnement opérationnel <strong>des</strong> centres d’incendie et de secours<br />
visés par l’étude.<br />
Le recours à <strong>des</strong> métho<strong>des</strong> de calculs statistiques permet de répondre à<br />
cette problématique.<br />
Détermination du mode de fonctionnement <strong>des</strong> centres<br />
d’incendie et de secours<br />
Au vu de l’effectif mobilisable nécessaire, l’appréciation du délai d’engagement<br />
et du délai de route conduit à déterminer le mode de fonctionnement<br />
du centre d’incendie et de secours donné. Soit à choisir :<br />
• un régime d’astreintes pour l’ensemble de l’effectif mobilisable,<br />
• un régime de gar<strong>des</strong> postées pour l’ensemble de l’effectif mobilisable,<br />
• un régime mixte de gar<strong>des</strong> postées et d’astreintes pour l’ensemble<br />
de l’effectif mobilisable.<br />
32 33<br />
A noter<br />
La Direction de la sécurité civile<br />
(DSC) établissait en 1993 qu’ « un<br />
centre de secours effectuant<br />
plus de trois sorties par jour pour<br />
intervention doit disposer d’une<br />
garde présente en permanence »<br />
(Dossier de présentation<br />
générale du SDACR – Courrier de<br />
la DSC en date du 25 mars 1993).<br />
En appliquant ce ratio aux<br />
pério<strong>des</strong> diurnes et nocturnes,<br />
cette règle conduit à préconiser<br />
une garde au poste pour les<br />
centres d’incendie et de secours<br />
qui interviennent en moyenne<br />
plus de 2 fois en journée et plus<br />
d’une fois en nuit.<br />
Suivante
Précédente<br />
CAEN COUVRECHEF<br />
CAEN CANADA<br />
IFS<br />
Effectif minimum jour<br />
Composition quantitative <strong>des</strong> gar<strong>des</strong><br />
et astreintes<br />
Les tableaux ci-après proposent pour chacun <strong>des</strong> CIS<br />
un dimensionnement de la garde et de l’astreinte<br />
opérationnelle :<br />
- en adéquation avec les objectifs de couverture fixés,<br />
- cohérent en termes de sollicitation horaire <strong>des</strong> sapeurspompiers<br />
de garde ou d’astreinte,<br />
- compatibles avec les capacités de recrutement de sapeurspompiers<br />
volontaires sur le secteur considéré.<br />
CIS assurant la couverture de communes urbaines<br />
CIS assurant la couverture de communes urbaines<br />
Période diurne Période nocturne<br />
Effectif minimum nuit<br />
Effectif en garde postée<br />
Effectif en astreinte<br />
Effectif total mobilisable<br />
Effectif en garde postée<br />
Effectif en astreinte<br />
54 44 56 0 56 46 0 46<br />
LISIEUX 16 14 14 2 16 12 2 14<br />
VIRE 8 8 6 3 9 3 6 9<br />
BAYEUX Voir CIS assurant la défense de communes à fréquentation touristique séquentielle<br />
HONFLEUR Voir CIS assurant la défense de communes à fréquentation touristique séquentielle<br />
TOUQUES Voir CIS assurant la défense de communes à fréquentation touristique séquentielle<br />
Observations : Effectifs exprimés en SPP. Comprend les sous officiers de jour et stationnaires<br />
Effectif total mobilisable<br />
<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques <strong>courants</strong><br />
Hors période de fréquentation touristique<br />
Pério<strong>des</strong> diurnes ouvrées Pério<strong>des</strong> diurnes fériées Pério<strong>des</strong> nocturnes<br />
34 <strong>2.</strong> Avec une garde postée de 3 SP prolongée jusqu’à 23h00<br />
35<br />
Effectif<br />
minimum<br />
jour<br />
Effectif<br />
minimum<br />
nuit<br />
Effectif<br />
en garde<br />
postée<br />
Effectif en<br />
astreinte<br />
Effectif total<br />
mobilisable<br />
Effectif<br />
en garde<br />
postée<br />
Effectif en<br />
astreinte<br />
Effectif total<br />
mobilisable<br />
Effectif<br />
en garde<br />
postée<br />
Effectif en<br />
astreinte<br />
BAYEUX 14 14 9 5 14 9 5 14 6 8 14<br />
COURSEULLES<br />
SUR MER<br />
CIS assurant la couverture de communes soumises à tourisme séquentiel<br />
Effectif total<br />
mobilisable<br />
8 8 0 9 9 0 9 9 0 9 9 1<br />
HONFLEUR 8 8 3 6 9 3 6 9 3 6 9<br />
HOULGATE 8 8 0 9 9 0 9 9 0 9 9 2<br />
OUISTREHAM 8 8 3 6 9 3 6 9 0 9 9<br />
PERIERS EN AUGE 8 8 6 3 9 6 3 9 3 6 9<br />
TOUQUES 9 9 9 3 12 9 3 12 6 6 12<br />
VILLERS SUR MER 8 8 0 6 6 0 6 6 0 6 6 3<br />
Observations 1. Avec une garde postée diurne de 3 SP chaque jours fériés<br />
<strong>2.</strong> Avec une garde postée diurne de 3 SP les jours fériés à forte fréquentation touristique<br />
3. Avec une garde postée diurne de 3 SP les jours fériés à forte fréquentation touristique<br />
Effectif<br />
minimum<br />
jour<br />
Effectif<br />
minimum<br />
nuit<br />
Effectif<br />
en garde<br />
postée<br />
En période de fréquentation touristique<br />
Proposition Equipe de projet<br />
Pério<strong>des</strong> diurnes ouvrées Pério<strong>des</strong> diurnes fériées Pério<strong>des</strong> nocturnes<br />
Effectif en<br />
astreinte<br />
Effectif total<br />
mobilisable<br />
Effectif<br />
en garde<br />
postée<br />
Effectif en<br />
astreinte<br />
Effectif total<br />
mobilisable<br />
Effectif<br />
en garde<br />
postée<br />
Effectif en<br />
astreinte<br />
Effectif total<br />
mobilisable<br />
BAYEUX 14 14 12 2 14 12 2 14 6 8 14 1.<br />
COURSEULLES SUR<br />
MER<br />
11 8 6 6 12 6 6 12 0 9 9 <strong>2.</strong><br />
HONFLEUR 8 8 6 3 9 6 3 9 3 6 9<br />
HOULGATE 8 8 3 6 9 3 6 9 0 9 9<br />
OUISTREHAM 8 8 6 3 9 6 3 9 3 6 9<br />
PERIERS EN AUGE 11 8 9 3 12 9 3 12 6 3 9<br />
TOUQUES 11 8 12 2 14 12 2 14 9 3 12<br />
VILLERS SUR MER 8 8 3 3 6 3 3 6 0 6 6<br />
Observations 1. Dont une garde avancée de 3 SP en période diurne à Arromanche<br />
Suivante
Précédente<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques <strong>courants</strong><br />
Autres CIS Autres CIS<br />
Effectif<br />
minimum<br />
jour<br />
Effectif<br />
minimum<br />
nuit<br />
Effectif<br />
en garde<br />
postée<br />
Pério<strong>des</strong> diurnes ouvrées Pério<strong>des</strong> diurnes fériées Pério<strong>des</strong> nocturnes<br />
Effectif<br />
en<br />
astreinte<br />
Effectif total<br />
mobilisable<br />
Effectif<br />
en garde<br />
postée<br />
Effectif<br />
en<br />
astreinte<br />
Effectif total<br />
mobilisable<br />
Effectif<br />
en garde<br />
postée<br />
Effectif<br />
en<br />
astreinte<br />
FALAISE 8 8 6 3 9 6 3 9 3 6 9<br />
VILLY BOCAGE 8 8 3 6 9 3 6 9 0 9 9<br />
ARGENCES 8 8 0 9 9 0 9 9 0 9 9<br />
BRETTEVILLE<br />
SUR LAIZE<br />
CONDÉ SUR<br />
NOIREAU<br />
ISIGNY SUR<br />
MER<br />
MÉZIDON<br />
CANON<br />
Effectif total<br />
mobilisable<br />
8 8 0 9 9 0 9 9 0 9 9<br />
8 8 0 9 9 0 9 9 0 9 9<br />
8 8 0 9 9 0 9 9 0 9 9<br />
8 8 0 9 9 0 9 9 0 9 9<br />
PONT L'EVÊQUE 8 8 0 9 9 0 9 9 0 9 9<br />
ST PIERRE SUR<br />
DIVES<br />
8 8 0 9 9 0 9 9 0 9 9<br />
TROARN 8 8 0 9 9 0 9 9 0 9 9<br />
AUNAY SUR<br />
ODON<br />
6 8 0 6 6 0 9 9 0 9 9<br />
BALLEROY 6 8 0 6 6 0 9 9 0 9 9<br />
CLÉCY 6 8 0 6 6 0 9 9 0 9 9<br />
CREULLY 6 8 0 6 6 0 9 9 0 9 9<br />
GRANDCAMP<br />
MAISY<br />
LE MOLAY<br />
LITTRY<br />
6 8 0 6 6 0 9 9 0 9 9<br />
6 8 0 6 6 0 9 9 0 9 9<br />
LIVAROT 6 8 0 6 6 0 9 9 0 9 9<br />
ORBEC EN AUGE 6 8 0 6 6 0 9 9 0 9 9<br />
PONT D'OUILLY 6 8 0 6 6 0 9 9 0 9 9<br />
POTIGNY 6 8 0 6 6 0 9 9 0 9 9<br />
THURY<br />
HARCOURT<br />
6 8 0 6 6 0 9 9 0 9 9<br />
TRÉVIÈRES 6 8 0 6 6 0 9 9 0 9 9<br />
AMFREVILLE 6 6 0 6 6 0 6 6 0 6 6<br />
CAMBREMER 6 6 0 6 6 0 6 6 0 6 6<br />
<br />
Pério<strong>des</strong> diurnes ouvrées Pério<strong>des</strong> diurnes fériées Pério<strong>des</strong> nocturnes<br />
36 Observation Avec une garde postée diurne de 3 SP chaque jours fériés de mars à octobre<br />
37<br />
CAUMONT<br />
L'EVENTÉ<br />
Autres CIS<br />
Effectif<br />
minimum<br />
jour<br />
Effectif<br />
minimum<br />
jour<br />
Effectif<br />
minimum<br />
nuit<br />
Effectif<br />
minimum<br />
nuit<br />
Effectif<br />
en garde<br />
postée<br />
Effectif<br />
en<br />
astreinte<br />
Effectif total<br />
mobilisable<br />
Proposition Equipe de projet<br />
Effectif<br />
en garde<br />
postée<br />
Effectif<br />
en garde<br />
postée<br />
Centre de traitement <strong>des</strong> alertes<br />
Effectif<br />
en<br />
astreinte<br />
Effectif total<br />
mobilisable<br />
Effectif<br />
en garde<br />
postée<br />
Effectif<br />
en<br />
astreinte<br />
Pério<strong>des</strong> diurnes ouvrées Pério<strong>des</strong> diurnes fériées Pério<strong>des</strong> nocturnes<br />
Effectif<br />
en<br />
astreinte<br />
Effectif total<br />
mobilisable<br />
Effectif<br />
en garde<br />
postée<br />
Effectif<br />
en<br />
astreinte<br />
Effectif total<br />
mobilisable<br />
Effectif<br />
en garde<br />
postée<br />
Effectif<br />
en<br />
astreinte<br />
CTA 5 5 5 0 5 5 0 5 5 0 5<br />
Centre nautique 4 4 4 0 4 4 0 4 4 0 4<br />
Effectif total<br />
mobilisable<br />
6 6 0 6 6 0 6 6 0 6 6<br />
DOZULÉ 6 6 0 6 6 0 6 6 0 6 6<br />
LE BÉNY<br />
BOCAGE<br />
6 8 0 6 6 0 6 6 0 6 6<br />
MOYAUX 6 6 0 6 6 0 6 6 0 6 6<br />
ST MARTIN DES<br />
BESACES<br />
ST RÉMY SUR<br />
ORNE<br />
ST SEVER-<br />
CALVADOS<br />
6 8 0 6 6 0 6 6 0 6 6<br />
6 6 0 6 6 0 6 6 0 6 6<br />
6 8 0 6 6 0 6 6 0 6 6<br />
VASSY 6 8 0 6 6 0 6 6 0 6 6<br />
BLANGY LE<br />
CHÂTEAU<br />
BONNEVILLE LA<br />
LOUVET<br />
4 4 0 4 4 0 4 4 0 4 4<br />
4 4 0 4 4 0 4 4 0 4 4<br />
BONNEBOSQ 2 2 0 2 2 0 2 2 0 2 2<br />
LANDELLES ET<br />
COUPIGNY<br />
2 2 0 2 2 0 2 2 0 2 2<br />
LE TOURNEUR 2 2 0 2 2 0 2 2 0 2 2<br />
Effectif total<br />
mobilisable<br />
Suivante
Précédente<br />
350<br />
300<br />
250<br />
200<br />
150<br />
100<br />
50<br />
Nombre d’interventions<br />
le week end et les jours fériés<br />
de 8h00 à 20h00<br />
Cumul 2002 - 2007<br />
0<br />
Janv.<br />
200<br />
Fév. Mars. Avr. Mai. Juin. Juil. Août. Sept. Oct. Nov. Déc.<br />
150<br />
Seuil <strong>des</strong> 2 interventions/jour<br />
Courseulles<br />
100<br />
Villers sur Mer<br />
Pont l’Évêque<br />
50<br />
Ouistreham<br />
Houlgate 0<br />
Janv.<br />
Important (RO)<br />
En cas d’indisponibilité temporaire<br />
conduisant à un effectif de garde<br />
ou d’astreinte inférieur à l’effectif<br />
minimum du centre d’incendie<br />
et de secours, le commandant<br />
de compagnie et/ou le chef de<br />
groupement territorial et/ou le<br />
chef de site d’astreinte organise(nt)<br />
la couverture opérationnelle<br />
sur leur secteur de compétence<br />
(regroupement <strong>des</strong> personnels<br />
disponibles, réservation de moyens<br />
dédiés, …).<br />
A noter<br />
Les objectifs de garde ou<br />
d’astreinte définis pour chacun<br />
<strong>des</strong> centres excluent la fonction de<br />
stationnaire. Les centres d’incendie<br />
et de secours sièges de compagnie<br />
assurent cette fonction au-delà <strong>des</strong><br />
objectifs de garde et d’astreinte<br />
fixés ci-avant.<br />
350<br />
300<br />
250<br />
CS Courseulles Seuil <strong>des</strong> 2 interventions/jour sur mer et CS Pont l’Evêque :<br />
Courseulles<br />
Le décompte Villers sur Mer<strong>des</strong><br />
interventions assurées les jours fériés par les centres<br />
d’incendie Pont l’Évêque et de secours dédiés à la couverture de communes à fréquentation<br />
touristique Ouistreham séquentielle conduit à préconiser :<br />
• pour Houlgate le centre d’incendie et de secours de Courseulles sur mer la tenue<br />
d’une garde postée les week-ends et jours fériés de l’année en période diurne,<br />
• pour le centre de secours de Pont l’Evêque la tenue d’une garde postée<br />
chaque week-end et jour férié en période diurne du mois de mars à octobre.<br />
CS Ouistreham :<br />
L’instauration d’une garde postée de 3 sapeurs-pompiers en période diurne<br />
au centre de secours de Ouistreham s’inscrit dans les objectifs de couverture<br />
globale de la compagnie de Caen.<br />
CS Villy Bocage :<br />
L’instauration d’une garde postée de 3 sapeurs-pompiers en période diurne<br />
au centre de secours de Villy bocage permet d’améliorer la couverture<br />
opérationnelle à l’ouest de la plaine de Caen. La pertinence de cette garde<br />
postée sera à réévaluer à l’ouverture d’un poste avancé sur la commune de<br />
Carpiquet.<br />
CSP Bayeux :<br />
Fév. Mars. Avr. Mai. Juin. Juil. Août. Sept. Oct. Nov. Déc.<br />
L’activation d’une garde avancée sur la garde du CSP bayeux en période<br />
estivale diurne sur la commune d’Arromanches devrait permettre d’améliorer<br />
la couverture opérationnelle d’un secteur littoral soumis à une forte<br />
fréquentation touristique. La période 2010-2012 doit être consacrée à l’<strong>analyse</strong><br />
<strong>des</strong> risques du secteur, à la formulation de prescriptions précises de couverture<br />
et à la négociation pour la mise à disposition gratuite, par une <strong>des</strong> communes<br />
concernées, d’un local d’accueil adapté aux besoins.<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques <strong>courants</strong><br />
Afin de pouvoir renforcer<br />
les effectifs opérationnels<br />
<strong>des</strong> centres d’incendie et de<br />
secours du Calvados et pallier<br />
aux éventuels déficits de<br />
qualifications particulières, une<br />
réserve mobile départementale<br />
de sapeurs-pompiers<br />
mobilisables au profit d’autres<br />
centres d’incendie et de secours<br />
est constituée. Cette réserve<br />
est administrativement affectée<br />
sur l’agglomération caennaise<br />
pour tirer profit du bassin de<br />
recrutement que constitue<br />
l’aire urbaine mais peut être<br />
enrichie de tout sapeurpompier<br />
volontaire affecté à<br />
un autre centre d’incendie et<br />
de secours et ponctuellement<br />
disponible. Peuvent également<br />
être associés à cette réserve<br />
mobile, ponctuellement et avec<br />
leur accord et celui de leur chef<br />
de centre d’appartenance, <strong>des</strong><br />
sapeurs-pompiers professionnels<br />
sur leur temps de travail.<br />
• Rédiger avant début<br />
2010 un nouveau règlement<br />
d’attribution <strong>des</strong> vacations au<br />
titre <strong>des</strong> gar<strong>des</strong> et astreintes<br />
dans un souci d’équité<br />
départementale en fonction<br />
<strong>des</strong> objectifs fixés,<br />
• Etablir <strong>des</strong> plans de<br />
rappel dans tous les centres<br />
d’incendie et de secours<br />
disposant de logement en<br />
caserne,<br />
• Définir les missions<br />
attribuées aux stationnaires<br />
Composition quantitative <strong>des</strong> gar<strong>des</strong> et astreintes<br />
38 <strong>des</strong> compagnies<br />
Si une échelle dans le CIS sinon 1 équipier supplémentaire 39<br />
Objectifs<br />
Objectifs de compétences de la garde ou de l’astreinte<br />
Chef d’agrès<br />
incendie<br />
Chef d’agrès<br />
VSAV/VTU<br />
Chef d’équipe<br />
Equipier<br />
Garde d’un CIS à 2 SP 1 1<br />
Garde d’un CIS à 3 SP 1 1 1<br />
Garde d’un CIS à 4 SP 1 1 1 1<br />
Garde d’un CIS à 5 SP 1 1 1 1 1<br />
Garde d’un CIS à 6 SP 1 1 1 2 1<br />
Garde d’un CIS à 7 SP 1 1 2 2 1<br />
Conducteur PL<br />
Conducteur<br />
Echelle<br />
Garde d’un CIS à 8 SP 1 1 2 2 1 1<br />
Garde d’un CIS à 9 SP 1 1 2 2 2 1<br />
Garde d’un CIS à 10 SP 1 2 2 2 2 1<br />
Garde d’un CIS à 11 SP 2 2 2 2 2 1<br />
Garde d’un CIS à 12 SP 2 2 2 3 2 1<br />
Garde d’un CIS à 13 SP 2 2 2 4 2 1<br />
Garde d’un CIS à 14 SP 2 2 3 4 2 1<br />
Garde d’un CIS à 15 SP 2 2 3 4 3 1<br />
Garde d’un CIS à 16 SP 2 2 4 4 3 1<br />
Garde d’un CIS à 17 SP 2 2 5 4 3 1<br />
Garde d’un CIS à 18 SP 2 2 5 5 3 1<br />
Garde d’un CIS à 19 SP 2 3 5 5 3 1<br />
Garde d’un CIS à 20 SP 2 3 5 5 4 1<br />
Garde d’un CIS à 21 SP 2 3 6 5 4 1<br />
Garde d’un CIS à 22 SP 2 3 6 6 4 1<br />
Garde d’un CIS à 23 SP 2 4 6 6 4 1<br />
Garde d’un CIS à 24 SP 2 4 6 6 5 1<br />
Garde d’un CIS à 25 SP 2 4 7 6 5 1<br />
Garde d’un CIS à 26 SP 2 4 7 7 5 1<br />
Garde d’un CIS à 27 SP 2 4 7 7 6 1<br />
Si au moins 2 véhicules poids lourds dans le CIS<br />
sinon 1 équipier supplémentaire<br />
Suivante
Précédente<br />
H<br />
Off. Supérieurs<br />
Off. Subalternes<br />
Gra<strong>des</strong><br />
RESSOURCES HUMAINES<br />
Colonel 2 2<br />
Lieutenant Colonel 3 1 + 3 7<br />
11<br />
7<br />
Commandant 2 2 2<br />
Capitaine 3 + 5 7 15<br />
17<br />
Lieutenants 3 + 5 8 13 48 16 53<br />
Major 1 + 2 17 20 20<br />
34 59 64<br />
Gra<strong>des</strong><br />
1. quantification et qualification<br />
de l’encadrement en officiers<br />
de sapeurs-pompiers professionnels<br />
En application du schéma d’organisation du service départemental d’incendie<br />
et de secours (Article 10 du R.I), l’Etablissement dispose en officiers SPP de<br />
l’encadrement suivant :<br />
Situation au 1 er septembre 2009<br />
DDSIS,<br />
DDA et sous<br />
directeurs<br />
SDDACR 2010 - 2012<br />
DDSIS,<br />
DDA et sous<br />
directeurs<br />
Officers<br />
affectés<br />
dans les<br />
groupements<br />
fonctionnels<br />
et territoriaux<br />
Officers<br />
affectés<br />
dans les<br />
groupements<br />
fonctionnels<br />
et territoriaux<br />
Officiers<br />
affectés<br />
dans les<br />
compagnies<br />
et les CIS<br />
Officiers<br />
affectés<br />
dans les<br />
compagnies<br />
et les CIS<br />
Colonel 2 2<br />
2<br />
Lieutenant Colonel 3 1 + 3 2 9<br />
11<br />
9<br />
Capitaine à<br />
Commandant<br />
4 3 7<br />
Lieutenant à<br />
Capitaine<br />
3 3<br />
Major à Capitaine 7 7<br />
Major à Lieutenant 6 + 6 21 33<br />
Total<br />
Postes pourvus Postes<br />
budgétés<br />
Total<br />
2<br />
Postes<br />
budgétés<br />
11<br />
Comparaison<br />
effectif<br />
maximum en<br />
officiers SDIS<br />
2 e catégorie<br />
50 108<br />
61 119<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques <strong>courants</strong><br />
Par ailleurs, selon les différentes hypothèses de cumul de fonction, les gra<strong>des</strong> <strong>des</strong> chefs de groupement et<br />
commandants de compagnie sont précisés dans le tableau ci-<strong>des</strong>sous :<br />
CSP Lisieux, Bayeux et<br />
Caen Couvrechef<br />
Chef de centre Commandant de compagnie Chef de groupement<br />
Capitaine à Commandant Capitaine à Commandant Commandant à Lieutenant-colonel<br />
Capitaine à Commandant Commandant à Lieutenant-colonel<br />
Capitaine à Commandant Commandant à Lieutenant-colonel<br />
40 41<br />
CS Touques<br />
CS Vire et Falaise<br />
Dans tous les cas, le grade du<br />
commandant de compagnie ne peut<br />
être inférieur au grade le plus élevé<br />
présent au sein de la compagnie.<br />
<strong>2.</strong> quantification<br />
et qualification<br />
<strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong><br />
centres d’incendie<br />
et de secours<br />
La détermination <strong>des</strong> effectifs d’un<br />
centre d’incendie et de secours<br />
nécessaires au bon fonctionnement de<br />
l’unité opérationnelle est fonction <strong>des</strong><br />
objectifs de garde fixés mais également<br />
du mode de fonctionnement de l’unité<br />
opérationnelle (astreintes et/ou gar<strong>des</strong><br />
postées) et du mode de planification du<br />
temps de travail <strong>des</strong> sapeurs-pompiers<br />
professionnels.<br />
Chef de centre Commandant de compagnie Chef de groupement<br />
Lieutenant à Capitaine Lieutenant à Capitaine Commandant à Lieutenant-colonel<br />
Lieutenant à Commandant Commandant à Lieutenant-colonel<br />
Lieutenant à Capitaine Commandant à Lieutenant-colonel<br />
Chef de centre Commandant de compagnie Chef de groupement<br />
Major à Lieutenant Major à Lieutenant Commandant à Lieutenant-colonel<br />
Major à Capitaine Commandant à Lieutenant-colonel<br />
A noter<br />
Conséquences <strong>des</strong> mo<strong>des</strong> de programmation<br />
<strong>des</strong> gar<strong>des</strong> <strong>des</strong> sapeurs-pompiers professionnels<br />
La programmation exclusive <strong>des</strong> gar<strong>des</strong> postées de 12 heures en<br />
période diurne les jours ouvrés permet de pallier le manque de<br />
disponibilité <strong>des</strong> sapeurs-pompiers volontaires.<br />
Ce type de fonctionnement limite cependant les contacts<br />
entre sapeurs-pompiers volontaires et conduit à se priver <strong>des</strong><br />
compétences techniques et de l’expérience <strong>des</strong> sapeurs-pompiers<br />
professionnels durant les pério<strong>des</strong> fériées et nocturnes.<br />
La planification de gar<strong>des</strong> postées de 24 heures permet <strong>des</strong> échanges<br />
humains et professionnels entre sapeurs-pompiers professionnels et<br />
volontaires.<br />
Un tel mode de planification mobilise cependant <strong>des</strong> sapeurspompiers<br />
professionnels à <strong>des</strong> pério<strong>des</strong> de forte disponibilité <strong>des</strong><br />
sapeurs-pompiers volontaires (pério<strong>des</strong> nocturnes et pério<strong>des</strong> diurnes<br />
en jours fériés).<br />
Cette accumulation <strong>des</strong> pério<strong>des</strong> de garde de nuit n’est en outre<br />
pas sans conséquences sur la santé <strong>des</strong> agents. En effet, la capacité<br />
à travailler la nuit diminuant avec l’âge, les étu<strong>des</strong> montrent que ces<br />
agents deviennent plus sensibles à la perturbation du sommeil et au<br />
stress <strong>des</strong> interventions (cf. commission d’évaluation temps de travail<br />
– Avant projet de rapport final – 11 juillet 2007).<br />
Fort de ce constat, il apparaît qu’une planification alternée de pério<strong>des</strong><br />
de gar<strong>des</strong> de 12 heures et de 24 heures tous les jours de l’année peut<br />
constituer la solution aux problèmes et difficultés rencontrées dans<br />
les hypothèses de planification exclusive d’une seule durée de garde.<br />
Suivante
Précédente<br />
A noter<br />
Influence du mode de mobilisation <strong>des</strong> sapeurs-pompiers<br />
volontaires (gar<strong>des</strong> ou astreintes) sur les effectifs <strong>des</strong><br />
centres d’incendie et de secours<br />
Le mode de fonctionnement d’une unité opérationnelle influe<br />
sur le niveau de sollicitation individuelle <strong>des</strong> sapeurs-pompiers<br />
volontaires qui constituent l’effectif du centre d’incendie et de<br />
secours.<br />
L’implication d’un sapeur-pompier volontaire est en effet plus<br />
importante au sein d’un centre qui propose à la fois <strong>des</strong> pério<strong>des</strong><br />
d’astreinte et de garde postée, une partie du temps de service<br />
étant assurée au sein du casernement.<br />
Dans un souci d’équité départementale en terme de sollicitation<br />
et pour le même objectif quantitatif de garde quotidienne,<br />
un centre d’incendie et de secours qui fonctionne à la fois en<br />
astreinte et en garde postée doit disposer d’un effectif de sapeurspompiers<br />
plus important qu’un centre d’incendie et de secours<br />
qui fonctionne exclusivement en astreinte.<br />
Au vu de leurs contraintes de disponibilité, il y a lieu de définir,<br />
pour déterminer le nombre de sapeurs-pompiers volontaires à<br />
affecter à une unité opérationnelle, le ratio du nombre de sapeurspompiers<br />
volontaires à prévoir pour disposer à tout moment de<br />
l’un d’entre eux en position d’astreinte.<br />
Il peut ainsi être considéré que pour bénéficier en moyenne de<br />
la disponibilité d’un sapeur-pompier volontaire en astreinte par<br />
jour, il faut disposer entre 5 et 7 sapeurs-pompiers volontaires à<br />
l’effectif.<br />
Ces ratios doivent être augmentés pour les CIS exclusivement<br />
composés de sapeurs-pompiers volontaires et dont les objectifs<br />
de garde et d’astreinte sont redéfinis en période à forte<br />
fréquentation touristique.<br />
L’effectif en sapeurs-pompiers volontaires pour les centres<br />
d’incendie et de secours mixtes fonctionnant à la fois en gar<strong>des</strong><br />
postées et en astreinte est défini quant à lui selon <strong>des</strong> critères<br />
spécifiques non soumis à l’utilisation de ces mêmes ratios.<br />
Les objectifs de garde et d’astreinte fixés conduisent à répartir les postes<br />
de sapeurs-pompiers professionnels et volontaires dans les unités<br />
opérationnelles selon le tableau qui suit.<br />
Les effectifs d’encadrement <strong>des</strong> CIS entendus principalement en régime de<br />
service hors rang sont à considérer comme <strong>des</strong> objectifs en sus <strong>des</strong> effectifs<br />
de catégories C. Ils peuvent, dans certaines unités opérationnelles et pour la<br />
période 2010-2012, être pris sur les effectifs de catégorie C.<br />
Les effectifs annoncés s’entendent hors personnels affectés aux missions<br />
spécifiques dévolues à la compagnie et du groupement.<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques <strong>courants</strong><br />
Sapeurs-pompiers professionnels Sapeurs-pompiers volontaires<br />
CIS Encadrement Cat C<br />
Cat C Effectif budgétaire au 1er AMFREVILLE 0 0 0 1 30 42<br />
ARGENCES 0 0 1 2 45 63<br />
AUNAY SUR ODON 0 0 0 2 30 42<br />
bALLEROY 0 0 0 2 30 42<br />
bAYEUX 1 1 1 15 15 2 70 90<br />
bLANGY LE CHÂTEAU 0 0 0 1 20 28<br />
bONNEbOSQ 0 0 0 1 10 14<br />
bONNEVILLE LA LOUVET 0 0 0 1 20 28<br />
bRETTEVILLE SUR LAIZE 0 0 0 2 45 63<br />
IFS 1 1 5<br />
CAEN COUVRECHEF<br />
CAEN CANADA<br />
1<br />
1<br />
1<br />
1<br />
5<br />
246 242<br />
1 40 100<br />
CTA-CODIS 1 0 0 0<br />
CAMbREMER 0 0 0 1 30 42<br />
CAUMONT L’EVENTE 0 0 0 1 30 42<br />
CLECY 0 0 0 1 30 42<br />
CONDE SUR NOIREAU 0 0 0 2 45 63<br />
COURSEULLES 0 0 0 2 45 72<br />
CREULLY 0 0 0 2 30 42<br />
DOZULE 0 0 0 1 30 42<br />
FALAISE 1 1 10 8 2 45 70<br />
GRANDCAMP MAISY 0 0 0 2 30 42<br />
HONFLEUR 1 1 2 3 2 45 72<br />
HOULGATE 0 0 0 2 45 72<br />
ISIGNY SUR MER 0 0 0 2 45 63<br />
LANDELLES ET COUPIGNY 0 0 0 1 10 14<br />
LE bENY bOCAGE 0 0 0 2 30 42<br />
LE MOLAY LITTRY 0 0 0 2 30 42<br />
LE TOURNEUR 0 0 0 1 10 14<br />
LISIEUX 1 1 1 36 32 2 70 90<br />
LIVAROT 0 0 0 2 30 42<br />
MEZIDON CANON 0 0 0 2 45 63<br />
MOYAUX 0 0 0 1 30 42<br />
ORbEC EN AUGE 0 0 0 2 30 42<br />
OUISTREHAM 1 1 6 6 2 45 72<br />
PERIERS 1 1 10 10 1 45 72<br />
PONT D’OUILLY 0 0 0 2 30 42<br />
PONT L’EVEQUE 0 0 0 2 45 63<br />
POTIGNY 0 0 0 2 30 42<br />
ST MARTIN DES bESACES 0 0 0 1 30 42<br />
ST PIERRE SUR DIVES 0 0 0 2 45 63<br />
ST REMY SUR ORNE 0 0 0 1 30 42<br />
ST SEVER 0 0 0 2 30 42<br />
THURY HARCOURT 0 0 0 2 30 42<br />
TOUQUES 1 1 1 21 21 2 60 90<br />
TREVIERES 0 0 0 2 30 42<br />
TROARN 0 0 0 2 45 63<br />
VASSY 0 0 0 2 30 42<br />
VILLY bOCAGE 0 0 0 2 45 63<br />
VILLERS SUR MER 0 0 0 1 30 42<br />
VIRE 1 1 10 8 2 45 70<br />
Centre nautique 1 0 0 0 0 0<br />
septembre 2009 (rappel)<br />
Officiers<br />
SPV non officiers mini<br />
SPV non officiers maxi<br />
CIS soumis à un objectif de mutualisation<br />
Fonction d’adjoint susceptible d’être<br />
assurée par un SPV<br />
Fonction de chef de centre susceptible<br />
d’être assurée temporairement par un SPP<br />
pris sur les effectifs de la compagnie<br />
Fonction(s) de chef de centre et/ou<br />
d’adjoint susceptible(s) d’être assurée(s)<br />
temporairement par un ou deux SPP pris<br />
sur les effectifs de la compagnie<br />
Du grade d’Adjudant à Lieutenant de<br />
SPP<br />
Du grade de Major à Lieutenant de SPP<br />
Du grade de Major à Capitaine de SPP<br />
Du grade de Lieutenant à Capitaine de<br />
SPP<br />
Du grade de Capitaine SPP<br />
Du grade de Capitaine à Commandant de<br />
SPP<br />
Du grade de Major à Lieutenant de SPV<br />
Du grade de Major à Capitaine de SPV<br />
Du grade de Major à Lieutenant de SPV et<br />
du grade de Major à Capitaine SPV<br />
Ces effectifs sont <strong>des</strong> objectifs à atteindre<br />
qui ne conduisent pas nécessairement à<br />
la mobilité <strong>des</strong> personnels actuellement<br />
en poste en fonction <strong>des</strong> situations<br />
individuelles.<br />
Dans tous les cas, le grade d’adjoint au chef<br />
de centre ne peut être supérieur à celui du<br />
chef de centre.<br />
42 13 11 13 356 346 80 1720 2501<br />
43<br />
Suivante
Précédente<br />
A noter<br />
Sous réserve <strong>des</strong> disponibilités<br />
et de l’accord <strong>des</strong> intéressés<br />
les sapeurs-pompiers affectés<br />
à l’agglomération caennaise<br />
peuvent renforcer les centres<br />
d’incendie et de secours de la<br />
compagnie de Caen.<br />
Remarques sur les conditions de nomination <strong>des</strong> officiers SPV :<br />
1- respect du statut,<br />
2- respect <strong>des</strong> obligations de formation,<br />
3- grade inférieur ou égal au chef de centre,<br />
4- possibilité de mobilité,<br />
5- possibilité d’accès à la formation de chef de groupe.<br />
Compagnie de Lisieux<br />
Il est proposé d’affecter au CSP Lisieux une ressource de 36 sapeurs-pompiers<br />
professionnels (contre 32 postes budgétaires à la date du 1er septembre 2009).<br />
Ces effectifs professionnels permettent de garantir, avec 16 logements par<br />
nécessité absolue de service, la présence en garde postée de :<br />
• 12 sapeurs-pompiers professionnels chaque jour ouvré,<br />
• 6 sapeurs-pompiers professionnels chaque jour férié,<br />
• Entre 6 et 8 sapeurs-pompiers professionnels chaque nuit.<br />
Compagnie de Vire<br />
Il est proposé d’affecter au CS Vire une ressource de 10 sapeurs-pompiers<br />
professionnels (contre 8 postes budgétaires à la date du 1er septembre 2009).<br />
Ces effectifs professionnels permettent de garantir la présence en garde<br />
postée de :<br />
• 3 sapeurs-pompiers professionnels chaque jour ouvré,<br />
• 2 sapeurs-pompiers professionnels chaque jour férié,<br />
• 1 sapeur-pompier professionnel chaque nuit.<br />
Compagnie de Falaise<br />
Il est proposé d’affecter au CS Falaise une ressource de 10 sapeurs-pompiers<br />
professionnels (contre 8 postes budgétaires à la date du 1er septembre 2009).<br />
Ces effectifs professionnels permettent de garantir la présence en garde<br />
postée de :<br />
• 3 sapeurs-pompiers professionnels chaque jour ouvré,<br />
• 2 sapeurs-pompiers professionnels chaque jour férié,<br />
• 1 sapeur-pompier professionnel chaque nuit.<br />
Compagnie de Caen<br />
La compagnie de Caen regroupe, sous l’autorité du Commandant de<br />
compagnie, les 3 centres d’incendie et de secours de l’agglomération<br />
caennaise (Caen-Couvrechef, Caen-Canada et Ifs), les centres d’incendie et de<br />
secours périphériques pour certains d’eux côtiers (Ouistreham, Courseulles sur<br />
Mer, Villy bocage, bretteville sur Laize, Argences, Troarn, Amfreville) ainsi que le<br />
centre de traitement de l’alerte (CTA).<br />
Lors de sa mise en place en 2000, le centre de traitement de l’alerte (CTA) avait<br />
été considéré comme un service fonctionnel rattaché au service départemental<br />
de la direction. Après plusieurs années d’exercice et afin de replacer le CTA au<br />
cœur du dispositif <strong>des</strong> secours, il incombe désormais de considérer cette unité<br />
comme un centre d’incendie et de secours à part entière de la compagnie de<br />
Caen. Cette affectation permet en outre de favoriser les échanges entre les<br />
personnels affectés sur l’agglomération caennaise et les personnels affectés<br />
au CTA. Le CTA est commandé par un Major, Lieutenant ou Capitaine de<br />
sapeurs-pompiers professionnels et présente une hiérarchisation <strong>des</strong> gra<strong>des</strong><br />
en fonction <strong>des</strong> différentes fonctions assurées.<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques <strong>courants</strong><br />
Une unité opérationnelle à l’ouest de la plaine de Caen (voir hypothèse<br />
d’implantation sur la commune de Carpiquet) pourrait à terme être affectée à<br />
la compagnie de Caen.<br />
L’enjeu de la compagnie de Caen qui se caractérise par une relative proximité<br />
de ses unités opérationnelles ou par un accès aisé et rapide à certaines d’entre<br />
elles est une mutualisation <strong>des</strong> ressources notamment professionnelles.<br />
Il est proposé d’affecter à la compagnie de Caen une ressource de 251 sapeurspompiers<br />
professionnels de catégorie C répartis comme suit : 217 (SDDACR<br />
2005-2008) + 25 CTA + 2 créations de postes + 1 redéploiement d’un poste de<br />
SPP initialement affecté à Honfleur + 6 SPP au CS Ouistreham.<br />
• les objectifs de garde fixés dans les centres d’incendie et de secours<br />
de l’agglomération caennaise et au centre de traitement <strong>des</strong> alertes (CTA),<br />
• en complément, et en cas de besoin exprimé par les chefs de centre<br />
en pério<strong>des</strong> diurne et ouvrée, les objectifs spécifiques fixés en garde<br />
postée dans les autres centres d’incendie et de secours de la compagnie.<br />
La compagnie de Caen se caractérise enfin par la possibilité d’affecter dans<br />
les centres d’incendie et de secours qui ne requièrent pas réglementairement<br />
d’encadrement professionnel et en cas de déficit de disponibilités d’officiers<br />
ou de sous officiers de sapeurs-pompiers volontaires, un sapeur-pompier<br />
professionnel pris sur les effectifs de la compagnie pour assurer temporairement<br />
les fonctions de chef de centre.<br />
A l’échelle du SDIS 14, le projet conduit à un nombre de sapeurspompiers<br />
professionnels en équipes opérationnelles hors encadrement<br />
arrêté à 356.<br />
Comparaison autres SDIS<br />
Le nombre moyen de sapeurs-pompiers pour les SDIS de<br />
2ème En France<br />
catégorie est fixé à 425 SP pour 100 000 habitants.<br />
Appliqué au département du Calvados, ce ratio conduit à<br />
2755 sapeurs-pompiers contre un nombre compris entre 2231 et<br />
3012 sapeurs-pompiers proposés.<br />
Le nombre moyen de sapeurs-pompiers volontaires pour les SDIS de<br />
2ème catégorie est fixé à 296 SPV pour 100 000 habitants. Appliqué<br />
au département du Calvados, ce ratio conduit à 1919 postes de<br />
sapeurs-pompiers volontaires contre un nombre compris entre<br />
1800 et 2581 sapeurs-pompiers volontaires proposés.<br />
Le nombre moyen de sapeurs-pompiers volontaires pour les SDIS<br />
de 2 ème catégorie est fixé à 4,5 fois celui <strong>des</strong> sapeurs-pompiers<br />
professionnels. Dans l’hypothèse proposée et appliquée au<br />
département du Calvados, ce ratio conduit à 1961 postes de<br />
sapeurs-pompiers volontaires contre un nombre compris entre<br />
1800 et 2581 sapeurs-pompiers volontaires proposés.<br />
44 45<br />
A noter<br />
Au sein du corps départemental,<br />
l’accès aux différents gra<strong>des</strong><br />
de sous-officiers affectés dans<br />
les unités opérationnelles ou<br />
au CTA-CODIS est assujetti au<br />
respect de règles d’organisation<br />
et de hiérarchisation <strong>des</strong><br />
fonctions.<br />
Les principes suivants sont<br />
notamment retenus :<br />
- le grade doit être en<br />
adéquation avec les<br />
responsabilités confiées et<br />
cohérent avec les autres<br />
gra<strong>des</strong> détenus dans la même<br />
unité,<br />
- la nomination à un nouveau<br />
grade ne peut être proposée<br />
qu’en cas d’aptitude individuelle<br />
aux fonctions correspondantes<br />
et au besoin du corps<br />
départemental,<br />
- la nomination à un nouveau<br />
grade peut conduire au<br />
changement d’affectation<br />
de centre d’incendie et de<br />
secours sans incidence sur le<br />
site d’hébergement en cas de<br />
logement par nécessité absolue<br />
de service.<br />
Suivante
Précédente<br />
- développer un mode de<br />
gestion prévisionnelle <strong>des</strong> emplois<br />
et <strong>des</strong> compétences (GPEC) pour<br />
garantir la constance <strong>des</strong><br />
ressources humaines dédiées aux<br />
gar<strong>des</strong> et astreintes,<br />
- réduire les temps<br />
d’absentéisme pour cause<br />
d’accident de service ou de maladie<br />
ordinaire <strong>des</strong> sapeurs-pompiers<br />
professionnels et volontaires<br />
sous 3 ans (évalué à 3,3% pour les<br />
SPP au titre <strong>des</strong> années 2006-2007<br />
pour le SDIS 14),<br />
En France<br />
Au niveau national, le total <strong>des</strong><br />
indisponibilités pour arrêt de<br />
travail <strong>des</strong> sapeurs-pompiers<br />
professionnels équivaut à 3,79%<br />
<strong>des</strong> effectifs.<br />
La durée moyenne d’engagement<br />
d’un SPV dans un SDIS de 2ème<br />
catégorie est de 10 ans et 6 mois.<br />
Objectifs<br />
Objectifs<br />
Rechercher un équilibre entre<br />
l’activité <strong>des</strong> SPV et le temps<br />
de travail <strong>des</strong> SPP. La recherche<br />
de cet équilibre doit conduire à<br />
la définition pour les sapeurspompiers<br />
volontaires :<br />
- du temps de présence<br />
annuelle minimal garantissant<br />
l’entretien <strong>des</strong> acquis et la notion<br />
d’appartenance à l’établissement<br />
public,<br />
- du temps de présence annuelle<br />
maximal défini au regard du<br />
temps de travail annuel d’un SPP.<br />
Le présent SDDACR propose :<br />
- l’affectation de 10 sapeurs-pompiers professionnels supplémentaires par<br />
transformation de postes vacants,<br />
Soit le plan de recrutement suivant pour les unités opérationnelles :<br />
2010 2011 2012 Total<br />
Compagnie de Caen 1 0 1 2<br />
Compagnie de Falaise 1 1 0 2<br />
Compagnie de Lisieux 2 1 1 4<br />
Compagnie de Vire 1 1 0 2<br />
Total : 5 3 2 10<br />
Calendrier de recrutement <strong>des</strong> 10 sapeurs-pompiers en équipes opérationnelles<br />
supplémentaires par transformation de postes vacants<br />
• la mutualisation <strong>des</strong> fonctions de chef de groupement et de commandant<br />
de compagnie sur les groupements 0uest, Est et Centre.<br />
• le changement d’affectation d’un poste budgétaire du CS HONFLEUR au<br />
profit de l’agglomération caennaise.<br />
3. Plan d’action visant à développer<br />
le volontariat<br />
A l’instar du groupe de travail national « Ambition volontariat », le SDIS s’engage<br />
à concevoir et à réaliser une politique de développement du volontariat.<br />
Une structure départementale du volontariat devra également permettre une<br />
meilleure gestion <strong>des</strong> conventions de disponibilité opérationnelle ou pour<br />
formation et ainsi participer à la recherche de l’équilibre entre l’activité <strong>des</strong><br />
SPV et le temps de travail <strong>des</strong> SPP.<br />
Le présent SDDACR propose, dans un souci de développement du volontariat,<br />
notamment :<br />
• d’engager <strong>des</strong> actions de communication sur les secteurs présentant un<br />
bassin de recrutement favorable et sur les communes sièges de centre<br />
d’incendie et de secours en déficit de sapeurs-pompiers volontaires,<br />
• développer un réseau de correspondants chargés du recrutement de<br />
sapeurs-pompiers volontaires,<br />
• développer avec les employeurs publics et privés <strong>des</strong> conventions de<br />
disponibilité.<br />
• d’augmenter sous 3 ans la durée moyenne d’engagement <strong>des</strong> sapeurspompiers<br />
volontaires (établi à 9 ans et 10 mois au titre de l’année 2007 pour<br />
le SDIS 14),<br />
Une étude spécifique sur les bassins potentiels de recrutement de sapeurspompiers<br />
volontaires permet d’identifier les centres d’incendie et de secours<br />
qui de façon théorique pourraient rencontrer <strong>des</strong> difficultés pour maintenir ou<br />
augmenter leurs effectifs.<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques <strong>courants</strong><br />
L’étude <strong>des</strong> effectifs <strong>des</strong> centres d’incendie et de secours et <strong>des</strong> bassins<br />
potentiels de recrutement de sapeurs-pompiers volontaires conduit à<br />
confirmer la nécessité :<br />
- de mutualiser plusieurs centres d’incendie et de secours afin de garantir le<br />
départ <strong>des</strong> engins de secours,<br />
- de constituer <strong>des</strong> équipes mobiles susceptibles de renforcer<br />
ponctuellement les centres d’incendie et de secours en difficultés.<br />
Plusieurs centres d’incendie et de secours rencontrent <strong>des</strong> difficultés<br />
importantes pour assurer les effectifs d’astreinte nécessaires au respect <strong>des</strong><br />
objectifs fixés. Certains de ces centres ont été identifiés comme pouvant être<br />
mutualisés notamment en raison de leur proximité géographique.<br />
Les centres d’incendie et de secours concernés sont les suivants :<br />
• Bonneville la Louvet et Blangy le Château<br />
• Bonnebosq et Cambremer,<br />
• Landelles et Coupigny et Saint Sever,<br />
• Le Tourneur et Saint Martin <strong>des</strong> Besaces,<br />
• Amfreville avec les unités opérationnelles voisines,<br />
• Thury Harcourt, Clécy et Saint Rémy sur Orne<br />
Etude <strong>des</strong> bassins de recrutement<br />
potentiels en sapeurs-pompiers volontaires<br />
avec les objectifs du SDDACR<br />
2010-2012<br />
CIS aux effectifs SPV supérieurs<br />
aux objectifs minimum<br />
CIS aux effectifs SPV inférieurs<br />
aux objectifs minimum<br />
Sans difficulté apparente<br />
d’augmenter l’effectif du<br />
centre<br />
Avec difficultés prévisibles<br />
d’augmenter l’effectif du<br />
centre<br />
46 47<br />
24<br />
26<br />
23<br />
27<br />
Suivante
Précédente<br />
4. Formation<br />
Politique de formation 2010-2012<br />
Le plan de formation 2010-2012 s’organise selon les objectifs suivants :<br />
Former les officiers, cadres administratifs et techniques au<br />
management par objectifs et à la gestion en mode projet<br />
Cet objectif vise à développer chez les sapeurs-pompiers l’acquisition de<br />
compétences fonctionnelles non prévues dans les schémas nationaux de<br />
référence ainsi qu’à promouvoir une formation commune entre ces cadres<br />
sapeurs-pompiers et les cadres <strong>des</strong> filières administratives et techniques<br />
afin de garantir un langage et <strong>des</strong> pratiques partagées indispensables au<br />
fonctionnement optimisé du Sdis.<br />
Mettre en place un dispositif de formation homogène EDSP / CSF /<br />
CIS basé sur une pédagogie unique.<br />
Pour un fonctionnement optimal, le Sdis doit mettre en place un dispositif<br />
de formation organisé autour <strong>des</strong> centres d’incendie et de secours, <strong>des</strong><br />
compagnies support de formation et de l’EDSP 14, chacun à un niveau de<br />
compétence donné (formation initiale, continue ou spécialisée).<br />
Cette organisation repose notamment sur une démarche d’ingénierie qui<br />
permet de disposer d’outils et de supports pédagogiques communs pour<br />
tous les formateurs du Sdis.<br />
Si l’école sera particulièrement sollicitée pour toutes les formations nécessitant<br />
<strong>des</strong> infrastructures techniques, les CSF poursuivent un travail d’organisation,<br />
d’estimation <strong>des</strong> besoins et d’animation <strong>des</strong> équipes pédagogiques sur<br />
leur secteur de compétence. Les CSF sont également chargés de préparer<br />
les SPV en cours de FIA aux séquences qui seront réalisées à l’EDSP et de la<br />
mise en œuvre de stages non organisés à l’EDSP (conduite...). Enfin, le centre<br />
de secours est responsable de l’organisation et du suivi de la formation de<br />
maintien <strong>des</strong> acquis. Il doit également estimer avec l’appui du CSF, ses besoins<br />
de formation et le suivi <strong>des</strong> compétences <strong>des</strong> sapeurs-pompiers du centre. Le<br />
SDIS doit également veiller à disposer d’un nombre de formateurs suffisant<br />
et correctement réparti sur l’ensemble du territoire départemental. En outre,<br />
la mise en œuvre d’un nouveau concept de formation via l’EDSP basé sur<br />
l’apprenance implique la prise en compte de ces nouveaux principes par<br />
l’ensemble <strong>des</strong> formateurs. La formation <strong>des</strong> formateurs du Sdis se déroulera<br />
donc à l’EDSP et la formation de maintien <strong>des</strong> acquis <strong>des</strong> formateurs sera<br />
annuelle. Elle aura pour but d’informer les agents sur les nouveautés<br />
règlementaires ou pédagogiques et de les perfectionner dans <strong>des</strong> techniques<br />
pédagogiques particulières.<br />
Assurer une montée en puissance progressive de l’EDSP 14<br />
Le nombre de journées de formation dont la réalisation est confiée à l’école<br />
départementale en délégation de service publique passera de 6500 en 2010 à<br />
7000 en 2012 sur environ 20000 journées de formation réalisées annuellement.<br />
Sur la période 2010-2012, la répartition <strong>des</strong> formations est la suivante :<br />
Les formations de tronc commun <strong>des</strong>tinées à la formation initiale et<br />
d’avancement seront intégralement réalisées à l’EDSP à l’exception d’une partie<br />
de la FIA de sapeur-pompier volontaire ne nécessitant pas d’infrastructures<br />
particulières.<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques <strong>courants</strong><br />
A terme, chaque sapeur-pompier, non engagé dans une action de formation<br />
initiale ou d’avancement pourra participer à une journée de formation de<br />
maintien <strong>des</strong> acquis sur les plateaux techniques de l’EDSP.<br />
Identifier et mettre à profit les compétences et qualités individuelles<br />
/ reconnaître les savoirs-être et savoirs-faire <strong>des</strong> agents<br />
Au cours de la période 2010-2012, le Sdis du Calvados développera la<br />
démarche de reconnaissance <strong>des</strong> acquis et de l’expérience (VAE) ainsi que<br />
<strong>des</strong> attestations, titres et diplômes (RATD) valorisante pour ses agents. A<br />
titre d’exemple, les titulaires de brevet d’Etat dans les domaines du sport<br />
pourront voir leur diplôme reconnu dans le domaine sapeurs-pompiers afin<br />
de développer la politique du mieux-être.<br />
Dispenser les savoirs opérationnels et fonctionnels pour rendre<br />
opérants les agents du Sdis et garantir l’adéquation entre les emplois à<br />
tenir, les gra<strong>des</strong> et compétences requises<br />
Filière Sapeurs-Pompiers<br />
Les formations <strong>des</strong> sapeurs-pompiers permettent l’acquisition et l’entretien<br />
<strong>des</strong> aptitu<strong>des</strong> opérationnelles, administratives et techniques nécessaires à<br />
l’accomplissement de leurs missions et à la tenue <strong>des</strong> emplois dans le contexte<br />
départemental.<br />
Les besoins en formation sont estimés pour la période 2010-2012 au regard<br />
<strong>des</strong> orientations définies.<br />
Filière PATS<br />
Entièrement rénovée, la nouvelle formation <strong>des</strong> PATS entraîne <strong>des</strong><br />
changements importants à mettre en œuvre Le principe de formation tout au<br />
long de la carrière de chaque agent qu’il soit de catégorie A, b ou C est retenu.<br />
Cette remise en cause permanente doit permettre l’adaptation continue au<br />
poste et l’acquisition de nouvelles compétences.<br />
La mise en place d’un référant PATS au sein du service formation permet<br />
d’initier une réelle politique de formation. A ce titre, le plan de formation 2010-<br />
2012 identifie pour la première fois les besoins relatifs aux PATS.<br />
Sensibiliser à la culture de sécurité civile les personnels relevant <strong>des</strong><br />
filières administratives, techniques et spécialisées<br />
Disposer de connaissances et de compétences en matière de sécurité civile<br />
supérieure aux administrés<br />
Même si les missions opérationnelles sont réalisées par les sapeurs-pompiers<br />
professionnels et volontaires, les PATS peuvent acquérir une culture de la<br />
sécurité civile en accord avec l’établissement qui les emploie.<br />
Le SDIS dispensera aux PATS intéressés les connaissances de base en<br />
secourisme et en prévention <strong>des</strong> incendies. Ces formations pourront être<br />
intégrées aux formations de professionnalisation.<br />
Mesurer l’incidence <strong>des</strong> actions fonctionnelles sur la qualité de distribution<br />
<strong>des</strong> secours<br />
Chaque agent du SDIS nouvellement recruté réalisera une journée d’immersion<br />
<strong>des</strong>tinée à :<br />
. sensibiliser les agents sur les missions menées par les sapeurs-pompiers<br />
au quotidien,<br />
. comprendre le fonctionnement <strong>des</strong> unités,<br />
. comprendre les différences entre les statuts de SPP et de SPV.<br />
48 49<br />
Suivante
Précédente<br />
I<br />
En France<br />
Comparaison autres SDIS<br />
Le nombre moyen de VSAV pour<br />
les SDIS de 2ème catégorie est<br />
fixé à 1 VSAV pour 9789 habitants.<br />
Appliqué au département du<br />
Calvados, ce ratio conduit à 66<br />
VSAV contre 68 proposés.<br />
Objectifs<br />
EQUIPEMENTS - MATERIELS<br />
Cartographie<br />
<strong>des</strong> structures<br />
de médecine<br />
d’urgence<br />
Organiser, depuis les centres<br />
d’incendie et de secours<br />
territorialement compétents,<br />
l’intervention, sous protocole<br />
médical, d’infirmiers sapeurspompiers<br />
au profit <strong>des</strong><br />
communes non couvertes en<br />
30 minutes par un SMUR et, en<br />
période estivale, <strong>des</strong> communes<br />
éloignées de centres hospitaliers<br />
dotés de SMUR et soumises à<br />
une importante fréquentation<br />
touristique.<br />
Organiser à l’échelle<br />
départementale le soutien<br />
sanitaire <strong>des</strong> sapeurs-pompiers<br />
en intervention.<br />
Un CIS doit disposer <strong>des</strong> engins nécessaires et suffisants pour couvrir son<br />
secteur de première intervention :<br />
. les VSAV qui sont les véhicules les plus sollicités opérationnellement,<br />
. les FPT et les MEA (EPS, EPC, ER et CbEA) qui permettent d’assurer la<br />
mission régalienne <strong>des</strong> SDIS à savoir la lutte contre l’incendie.<br />
1. véhicules de secours aux personnes<br />
A l’exception de certains centres de première intervention, les centres<br />
d’incendie et de secours doivent disposer d’au moins un VSAV.<br />
Cette règle associée à l’étude de la sollicitation opérationnelle <strong>des</strong> VSAV<br />
conduit à un besoin départemental de 67 VSAV.<br />
Le Schéma Régional d’Organisation Sanitaire 2006/2011 (SROS) comprend<br />
un volet relatif à la prise en charge <strong>des</strong> urgences et l’articulation avec<br />
la permanence <strong>des</strong> soins. Ce Schéma prévoit la couverture du territoire<br />
départemental par <strong>des</strong> moyens mobiles SMUR dans un délai maximum de 30<br />
minutes.<br />
Le département du Calvados compte une zone géographique entre Caen et<br />
Vire non couverte dans ce délai.<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques <strong>courants</strong><br />
<strong>2.</strong> véhicules de lutte contre l’incendie<br />
Moyens urbains<br />
Au vu de la mission exclusive du SDIS de lutte contre l’incendie, tous les centres<br />
d’incendie et de secours du Calvados doivent disposer d’au moins un engin<br />
pompe du type FPT, FPTL, FPTSR ou VPI.<br />
Les centres d’incendie et de secours assurant la couverture incendie de<br />
secteurs difficiles d’accès et notamment urbains doivent être dotés d’un FPTL.<br />
Cette règle associée à l’étude de la sollicitation opérationnelle <strong>des</strong> engins<br />
incendie urbains conduit à un besoin départemental de 49 engins.<br />
Moyens ruraux<br />
Les CCF et FPTHR sont essentiellement utilisés dans le Calvados pour leur<br />
capacité de franchissement. bien que le taux de sollicitation de ces engins soit<br />
très faible, ils revêtent un intérêt particulier dans la couverture opérationnelle.<br />
Camions Citernes Feux de Forêt qui seront remplacés<br />
Répartition départementale<br />
<strong>des</strong> moyens<br />
ruraux de lutte contre<br />
l’incendie<br />
50 (lors de leur renouvellement par <strong>des</strong> camions Citernes Ruraux) Fourgons Pompe Tonne Hors Route<br />
51<br />
Objectifs<br />
Le ratio du nombre de CCF <strong>des</strong><br />
SDIS de 2ème catégorie appliqué<br />
au département du Calvados<br />
conduit à 18 CCF contre 15<br />
proposés en 2012, compte de<br />
l’achat et de l’affectation <strong>des</strong><br />
CCR en lieu et place. En effet, le<br />
ratio national utilisé est majorant<br />
compte tenu du fait que plusieurs<br />
SDIS de 2 ème catégorie sont soumis<br />
à un risque avéré de feux de forêt.<br />
L’intérêt de ces véhicules pour les<br />
besoins d’accessibilité n’est quant<br />
à lui pas pris en compte.<br />
Suivante
Précédente<br />
Répartition départementale<br />
<strong>des</strong> moyens aériens<br />
Echelles Sur Porteur<br />
bras Elévateur<br />
Automatique<br />
Echelles Pivotantes<br />
Automatiques et<br />
Semi-automatiques<br />
Délai de couverture <strong>des</strong><br />
échelles aériennes<br />
(Les délais de 15 et 30<br />
minutes ont été retenus<br />
par assimilation<br />
aux règles de prévention<br />
et notamment la résistance<br />
et de stabilité au feu<br />
de certains éléments de<br />
construction)<br />
Moyens aériens<br />
Les échelles aériennes ont vocation à intervenir sur les feux de bâtiments<br />
d’habitation supérieurs à R+3 et sur les feux en milieu industriel ou commercial.<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques <strong>courants</strong><br />
L’échelle semi-automatique de 24 mètres affectée au CS Condé sur Noireau<br />
est identifiée comme la réserve départementale <strong>des</strong> moyens aériens de ce<br />
même type.<br />
Les échelles de 32 mètres affectées aux CIS de l’agglomération caennaise sont<br />
identifiées comme réserve départementale <strong>des</strong> moyens aériens de ce même<br />
type sous réserve d’en conserver sur l’agglomération.<br />
Moyens d’alimentation<br />
La répartition <strong>des</strong> CCGC, <strong>des</strong> DA, <strong>des</strong> CED et <strong>des</strong> DAL doit être homogène<br />
sur le département. Les CCGC sont implantés à proximité <strong>des</strong> autoroutes et<br />
<strong>des</strong> voies rapi<strong>des</strong>. Les DA, CED et DAL sont implantés à proximité <strong>des</strong> zones<br />
industrielles.<br />
Délais d’intervention < ou = à 15 mn<br />
Délais d’intervention > à 15 mn ou < 30 mn<br />
Délais d’intervention > à 15 mn ou < 30 mn<br />
Répartition départementale <strong>des</strong><br />
moyens d’alimentation en eau<br />
Dévidoir Automobile Léger<br />
Dévidoir Automobile<br />
Camion Citerne Grande Capacité<br />
52 CIS extérieurs (pas de couverture < 15 mn)<br />
53<br />
Suivante
Précédente<br />
Le parc existant de RSR est affecté<br />
aux centres supports de formation.<br />
Du matériel spécifique du type<br />
secours routier est affecté dans<br />
certains VSAV pour permettre<br />
aux intervenants d’accéder à une<br />
victime dans l’attente d’un FPTSR<br />
ou VSR.<br />
Répartition départementale <strong>des</strong><br />
moyens de secours routier<br />
3. véhicules de secours routier<br />
Les moyens de secours routiers permettent de disposer sur les lieux d’une<br />
intervention de moyens de découpe.<br />
Les moyens de balisage et de signalisation doivent être adaptés aux risques<br />
encourus par le personnel en intervention.<br />
Aussi, il convient de couvrir le risque routier par l’implantation :<br />
. de VSR ou FSR dans les centres d’incendie et de secours intervenant sur les<br />
axes autoroutiers et voies rapi<strong>des</strong>,<br />
. de FPTSR dans plusieurs autres centres d’incendie et de secours afin de<br />
disposer d’un maillage territorial satisfaisant de moyens de secours routier.<br />
Pour la sécurité de leurs personnels, seuls les FSR, VSR et les FPTSR dotés de<br />
moyens de balisage particuliers sont ainsi autorisés à intervenir sur les axes<br />
routiers et voies rapi<strong>des</strong>.<br />
4. véhicules de soutien logistique<br />
Afin de permettre le transport de bouteilles de réserve d’air sur les opérations,<br />
il est proposé d’aménager spécifiquement les VTU.<br />
Des véhicules spécifiques de transport de bouteilles d’air et de matériels de<br />
détection et protection contre le risque chimique sont affectés aux centres<br />
d’incendie et de secours de Vire et Lisieux.<br />
Les centres d’incendie et de secours équipés de compresseur sont dotés d’une<br />
réserve de 20 bouteilles d’ARI susceptibles d’être engagés sur intervention par<br />
n’importe quel centre d’incendie et de secours.<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques <strong>courants</strong><br />
5. etat quantitatif et qualitatif <strong>des</strong> véhicules période 2010-2012<br />
1 Poids lourds et utilitaires<br />
54 55<br />
CIS<br />
VSAV<br />
FPT<br />
FPTL<br />
CCF<br />
CCR*(1)<br />
VPI<br />
FPTHR<br />
RSR<br />
FPTSR<br />
FSR<br />
VSR<br />
ESP<br />
EPS<br />
ou<br />
EPC<br />
32<br />
EPS<br />
ou<br />
EPC<br />
24<br />
BEA<br />
ER ><br />
=18 VTU<br />
AMFREVILLE 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
ARGENCES 1 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
AUNAY SUR ODON 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
BALLEROY 1 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
BAYEUX 3 1 1 1 0 1 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 2<br />
BLANGY LE CHÂTEAU 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
BONNEBOSQ 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
BONNEVILLE LA LOUVET 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
BRETTEVILLE SUR LAIZE 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
IFS 3 2 0 1 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 3<br />
CAEN COUVRECHEF<br />
CAEN CANADA<br />
3<br />
2<br />
2<br />
1<br />
1<br />
0<br />
1<br />
0<br />
0<br />
0<br />
0<br />
0<br />
0<br />
0<br />
1<br />
0<br />
0<br />
0 0<br />
1<br />
0<br />
1<br />
1<br />
0<br />
0<br />
0<br />
0<br />
0<br />
0<br />
0<br />
3<br />
1<br />
CAMBREMER 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
CAUMONT L’EVENTE 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
CLECY 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
CONDE SUR NOIREAU 2 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 1<br />
COURSEULLES 2 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 1<br />
CREULLY 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
DOZULE 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
FALAISE 2 1 0 1 0 0 0 1 0 0 1 0 0 1 0 0 2<br />
GRANDCAMP MAISY 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
HONFLEUR 2 0 1 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 2<br />
HOULGATE 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
ISIGNY SUR MER 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1<br />
LANDELLES ET COUPIGNY 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
LE BENY BOCAGE 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
LE MOLAY LITTRY 1 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
LE TOURNEUR 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
LISIEUX 3 1 0 1 0 0 0 1 1 0 0 0 1 0 0 0 2<br />
LIVAROT 1 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
MEZIDON CANON 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
MOYAUX 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
ORBEC EN AUGE 2 0 1 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1<br />
OUISTREHAM 2 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
PERIERS 3 1 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 0 2<br />
PONT D’OUILLY 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
PONT L’EVEQUE 2 1 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0 1<br />
POTIGNY 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
ST MARTIN DES BESACES 1 1 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1<br />
ST PIERRE SUR DIVES 2 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
ST REMY SUR ORNE 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
ST SEVER 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
THURY HARCOURT 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
TOUQUES 3 0 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 1 0 0 0 2<br />
TREVIERES 1 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
TROARN 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1<br />
VASSY 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
VILLY BOCAGE 2 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1<br />
VILLERS SUR MER 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1<br />
VIRE 2 1 0 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 1 0 0 2<br />
Total proposé 2010-2012 : 68 27 8 15 8 2 2 6 12 2 10 1 4 7 1 0 61 234<br />
«Rappel SDDACR<br />
2005-2008 : »<br />
67 35 12 27 0 1 2 10 12 2 9 1 4 8 1 0 54 245<br />
*(1)déficit résiduel de 13 CCR au vu <strong>des</strong> objectifs fixés *(2) EPSA 32m Lisieux accidentée<br />
NB : les CIS désignés sur fond jaune sont visés par un objectif de mutualisation de leurs ressources<br />
*(2)<br />
TOTAL<br />
Suivante
Précédente<br />
En France<br />
L’armement moyen d’un SDIS de<br />
2ème catégorie s’établit comme<br />
suit :<br />
- 105 engins de secours<br />
dont 74 VSAV<br />
- 124 engins d’extinction<br />
dont 54 FPT et 51 CCF<br />
- 15 moyens aériens<br />
L’armement proposé du SDIS<br />
14 pour la période 2010-2012<br />
s’établit comme suit :<br />
- 68 VSAV<br />
- 66 engins d’extinction :<br />
Moyens urbains 27 FPT, 8 FPTL,<br />
12 FPTSR, 2 VPI<br />
Moyens ruraux :<br />
15 CCF et 2 FPTHR (*8 CCR en<br />
lieu et place <strong>des</strong> FPT et CCF<br />
au titre de la polyvalence)<br />
- 13 moyens aériens<br />
Objectifs<br />
. Disposer au CTA-CODIS<br />
en temps réel, par le biais<br />
de protocoles, de l’état de<br />
disponibilité <strong>des</strong> engins<br />
spécifiques reconnus comme<br />
nécessaires <strong>des</strong> SDIS voisins,<br />
. Disposer dans chaque engin<br />
pompe d’un thermomètre<br />
à visée laser et dans chaque<br />
centre d’incendie et de secours<br />
siège de compagnie d’une<br />
caméra thermique,<br />
. Disposer dans chaque FPT<br />
dédié à la couverture d’une<br />
commune urbaine et dans<br />
chaque centre d’incendie et de<br />
secours siège de compagnie<br />
d’un ventilateur à pression<br />
positive.<br />
Objectifs ultérieurs :<br />
. Affecter une MPR à chaque DA,<br />
CED ou DAL indépendamment<br />
de l’affectation dédiée aux<br />
autres engins d’incendie.<br />
<strong>2.</strong> Véhicules légers<br />
Attribution <strong>des</strong> véhicules de liaison et de commandement VLC<br />
Afin d’assurer les fonctions opérationnelles prévues dans le Règlement<br />
Opérationnel (commandement <strong>des</strong> opérations de secours, direction <strong>des</strong><br />
secours médicaux, garde départementale…) ainsi que les missions liées à<br />
l’exercice de leur responsabilité fonctionnelle, le DDSIS, le DDA, le Médecin<br />
chef adjoint, les sous directeurs, les chefs de groupements territoriaux,<br />
les commandants de compagnies et les chefs de CSP sont dotés d’un VLC<br />
équipé <strong>des</strong> matériels voués à la gestion opérationnelle et au commandement<br />
(avertisseur sonore, gyrophare, moyens de liaison et de communication).<br />
Direction<br />
générale<br />
DDSIS<br />
DDA<br />
Sous directeurs<br />
Médecin-chef adjoint<br />
Chefs de groupements<br />
territoriaux<br />
Falaise<br />
Attribution d’une VLI au SSSM et de VLCG<br />
dans les compagnies<br />
Pour assurer la participation <strong>des</strong> infirmiers de<br />
sapeurs-pompiers aux secours aux personnes,<br />
le SSSM dispose d’un véhicule utilitaire désigné<br />
par les termes VLI.<br />
Il est réparti au sein <strong>des</strong> compagnies <strong>des</strong><br />
véhicules appelés VLCG. Ils sont attribués<br />
conformément au RO aux chefs de groupes<br />
d’astreinte qui assurent le premier échelon de<br />
la garde départementale.<br />
Attribution <strong>des</strong> VLU dans les CIS<br />
Commandants de<br />
compagnies<br />
Lisieux<br />
Touques<br />
Vire<br />
CVC Ifs Canada<br />
Ouistreham<br />
Chefs de centres<br />
bayeux<br />
Lisieux<br />
1 1 3 1 3 1 1 1 1 4 1 1 1<br />
TOTAL 20<br />
Periers<br />
Attribution <strong>des</strong> VLCG<br />
Compagnie VLCG VLI<br />
SSSM 1<br />
bAYEUX 2<br />
CAEN 4<br />
FALAISE 2<br />
LISIEUX 2<br />
TOUQUES 2<br />
VIRE 1<br />
Total 13 1<br />
Chaque CIS dispose d’un ou plusieurs véhicules tous usages appelés VLU. Ce<br />
véhicule de 5 places permet le transport de personnels ou de matériel et peut,<br />
si besoin, être utilisé pour <strong>des</strong> opérations diverses. Il est, à ce titre, doté <strong>des</strong><br />
moyens de signalisation et d’avertissement opérationnels.<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques <strong>courants</strong><br />
Attribution <strong>des</strong> VLU dans les CIS<br />
CIS VLU<br />
AMFREVILLE 0<br />
ARGENCES 1<br />
AUNAY SUR ODON 1<br />
bALLEROY 1<br />
bAYEUX 1<br />
bRETTEVILLE SUR LAIZE 1<br />
IFS 3<br />
CAEN COUVRECHEF 3<br />
CAEN CANADA 1<br />
CAMbREMER 1<br />
CAUMONT L’EVENTE 1<br />
CTA CODIS 2<br />
CLECY 1<br />
CONDE SUR NOIREAU 1<br />
COURSEULLES 1<br />
CREULLY 1<br />
DOZULE 1<br />
FALAISE 2<br />
GRANDCAMP MAISY 1<br />
HONFLEUR 1<br />
HOULGATE 1<br />
ISIGNY SUR MER 1<br />
LE bENY bOCAGE 1<br />
LE MOLAY LITTRY 1<br />
LISIEUX 1<br />
LIVAROT 1<br />
MEZIDON CANON 1<br />
MOYAUX 1<br />
ORbEC EN AUGE 1<br />
OUISTREHAM 1<br />
PERIERS 1<br />
PONT D’OUILLY 1<br />
PONT L’EVEQUE 1<br />
POTIGNY 1<br />
ST MARTIN DES bESACES 1<br />
ST PIERRE SUR DIVES 1<br />
ST SEVER 1<br />
THURY HARCOURT 1<br />
TOUQUES 2<br />
TREVIERES 1<br />
TROARN 1<br />
VASSY 1<br />
VILLY bOCAGE 1<br />
VILLERS SUR MER 1<br />
VIRE 2<br />
Total proposé 2010-2012 : 52<br />
«Rappel SDDACR<br />
60<br />
Attribution <strong>des</strong> VL dans certains groupements et services fonctionnels<br />
Conformément au schéma d’organisation du SDIS, un certain nombre<br />
de groupements et services fonctionnels ont besoin d’effectuer <strong>des</strong><br />
déplacements d’ordre strictement professionnel (visites de sécurité, conseils<br />
auprès <strong>des</strong> maires, réunions en Préfecture….). Pour ce faire, l’établissement<br />
entretient un parc de véhicules légers qui ne peuvent en aucun cas être<br />
utilisés à <strong>des</strong> fins personnelles (y compris, trajet domicile – travail).<br />
Les véhicules sont répartis au sein de pools de compétences et leur gestion<br />
relève de la responsabilité de l’autorité hiérarchique du chef de service ou<br />
chef de groupement concerné.<br />
Attribution <strong>des</strong> VL<br />
Direction générale 1<br />
Administr. générale / Courrier 1<br />
Direction départementale 2<br />
Prévention/Prévision<br />
Groupement Centre<br />
Groupement Ouest<br />
2<br />
2<br />
Groupement Est 1<br />
SSSM Direction départementale 1<br />
Opérations Direction départementale 1<br />
Prévention <strong>des</strong> risques professionnels<br />
Direction départementale<br />
VL officier sécurité<br />
1<br />
1<br />
Ressources humaines et formation Direction départementale 3<br />
Immobilisations<br />
Direction départementale<br />
CODICA<br />
3<br />
4<br />
TOTAL 23<br />
80<br />
60<br />
80 40<br />
60 20<br />
40 0<br />
20<br />
0<br />
80<br />
70<br />
60<br />
80<br />
50<br />
70<br />
60<br />
40<br />
50<br />
30<br />
20<br />
40<br />
30<br />
10<br />
0<br />
20<br />
10<br />
0<br />
VL/VLC VLCG VLU<br />
52<br />
68<br />
20<br />
11<br />
23<br />
VLU VLC VL<br />
VLU VLC VL<br />
60<br />
60<br />
VL/VLC VLCG VLU<br />
52<br />
68<br />
Répartition <strong>des</strong> véhicules légers<br />
20<br />
11<br />
23<br />
14<br />
VLCG<br />
14<br />
VLCG<br />
SDDACR 2005 - 2008<br />
Total 139<br />
SDDACR 2005 - 2008<br />
Total 139<br />
SDDACR 2010 - 2012<br />
Total 109<br />
SDDACR 2010 - 2012<br />
Total 109<br />
56 2005-2008 :»<br />
57
J K<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques particuliers<br />
6. oBjectIFs de couverture <strong>des</strong> <strong>rIsques</strong> PartIculIers<br />
CHOIX DU NIVEAU DE COUVERTURE<br />
DES RISQUES PARTICULIERS<br />
1. Principes de couverture<br />
La définition du niveau de couverture <strong>des</strong> risques particuliers est la résultante<br />
de trois principes distincts :<br />
• définition du risque particulier en termes de nature, probabilité<br />
d’occurrence et effets potentiels,<br />
• certains risques peuvent ne pas être couverts par les seuls moyens du<br />
département,<br />
• le niveau choisi de couverture doit être mis en évidence et affiché.<br />
<strong>2.</strong> objectifs organisationnels de couverture<br />
<strong>des</strong> risques particuliers<br />
Principe de spécialisation de certains centres d’incendie<br />
et de secours<br />
La couverture <strong>des</strong> risques particuliers requiert, en appui <strong>des</strong> moyens dédiés à<br />
la couverture <strong>des</strong> risques <strong>courants</strong>, <strong>des</strong> moyens spécifiques nécessitant parfois<br />
<strong>des</strong> compétences particulières.<br />
Ainsi, certains centres d’incendie et de secours sont identifiés pour chaque<br />
typologie de risque particulier.<br />
Principe de complémentarité et de montée<br />
en puissance <strong>des</strong> moyens<br />
Ces centres d’incendie et de secours ne disposant pas toujours <strong>des</strong> effectifs<br />
de garde nécessaires, la constitution <strong>des</strong> équipes ainsi que la montée en<br />
puissance <strong>des</strong> moyens humains et matériels est gérée par le CTA-CODIS qui<br />
s’appuie sur les capacités de tout le corps départemental et <strong>des</strong> moyens <strong>des</strong><br />
SDIS voisins.<br />
Les équipes peuvent ainsi être constituées postérieurement à la demande de<br />
secours en fonction du lieu et de la nature de l’événement.<br />
Cette organisation économe en moyens humains, repose sur la présence<br />
statistique de sapeurs pompiers reconnus compétents dans un domaine de<br />
spécialité. Leur sollicitation ponctuelle peut conduire simultanément à une<br />
réorganisation de la couverture du risque courant.<br />
Les exceptions à cette organisation relèvent de certaines équipes spécialisées.<br />
OBJECTIFS DE COUVERTURE<br />
PAR NATURE DE RISQUE<br />
Ce document n’a pas la prétention de proposer une<br />
couverture totale et sans faille <strong>des</strong> risques particuliers<br />
par le SDIS seul, mais en revanche, a pour objectif de<br />
proposer <strong>des</strong> solutions et <strong>des</strong> axes d’amélioration qui se<br />
veulent réalistes.<br />
Les incidences en termes d’affectation de moyens matériels<br />
et les incidences humaines en termes d’effectifs et de formation<br />
sont abordées pour chacun <strong>des</strong> objectifs de couverture fixés.<br />
Parmi les solutions proposées figure la collaboration de moyens publics<br />
ou privés qui peut être encadrée par l’établissement de conventions ou de<br />
plans de secours inter ou supra départementaux.<br />
Les références aux plans préfectoraux spécifiques qui visent à organiser<br />
l’intervention <strong>des</strong> services publics ne sont pas citées.<br />
1. couverture <strong>des</strong> risques naturels<br />
Couverture du risque « inondations »<br />
Missions spécifiques du SDIS<br />
En cas d’événement, les sapeurs-pompiers assurent le secours d’urgence<br />
et la protection <strong>des</strong> populations et <strong>des</strong> biens. Ils participent en outre à :<br />
1. l’évacuation <strong>des</strong> établissements et <strong>des</strong> personnes menacées,<br />
vulnérables ou sensibles,<br />
<strong>2.</strong> la reconnaissance <strong>des</strong> zones d’habitats en cas de suspicions<br />
de mise en danger,<br />
3. la participation à la distribution de vivres aux personnes<br />
non évacuées, bien que le soutien logistique de la population<br />
incombe à l’autorité municipale,<br />
4. la participation au retour à la vie normale après décrue<br />
(nettoyage et pompage).<br />
Objectifs de couverture opérationnelle<br />
Les moyens matériels et humains dont dispose le SDIS 14 doivent<br />
tendre vers les préconisations de la Direction de la sécurité civile (DSC) pour<br />
les scénarios « Inondations liées à la montée progressive <strong>des</strong> eaux, sans rupture<br />
de digue, et ayant atteint <strong>des</strong> habitations » et « Inondations liées aux crues<br />
torrentielles et ayant atteint <strong>des</strong> habitations ».<br />
En cas d’inondations liées à la montée progressive <strong>des</strong> eaux, doivent être<br />
engagés en cas de sauvetage ou de reconnaissance les sapeurs-pompiers <strong>des</strong><br />
centres d’incendie et de secours dotés d’embarcations faiblement motorisées<br />
et ne nécessitant pas de permis ou de qualifications particulières.<br />
Par son caractère prévisible et sa cinétique lente, une inondation liée à une<br />
montée progressive <strong>des</strong> eaux permet d’anticiper l’engagement <strong>des</strong> moyens<br />
matériels et humains et les besoins logistiques. A contrario, la lenteur du<br />
phénomène constitue une difficulté supplémentaire en allongeant le temps<br />
Objectifs Risques Particuliers<br />
Missions spécifiques<br />
du SDIS<br />
Objectifs de couverture<br />
opérationnelle<br />
Objectifs Spécifiques<br />
Application matérielle<br />
<strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
Application humaine<br />
<strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
58 de retour à la normale pendant laquelle les moyens restent mobilisés.<br />
59<br />
Suivante
Précédente<br />
En cas d’inondation liée à une crue torrentielle, le CTA enregistre un grand<br />
nombre de deman<strong>des</strong> de secours qu’il convient de traiter tout en limitant<br />
les perturbations induites sur les activités courantes. A ce titre, la procédure «<br />
interventions multiples » doit être activée et passe notamment par :<br />
• l’activation de la salle de débordement et le renforcement en personnel<br />
du centre de traitement de l’alerte,<br />
• la mise en place éventuelle de PC de secteur au plus près du risque, afin<br />
de gérer les moyens humains et matériels nécessaires à la réalisation <strong>des</strong><br />
missions<br />
• la gestion et la transmission <strong>des</strong> deman<strong>des</strong> de secours vers ces PC de<br />
secteur.<br />
Objectif : Rédiger les procédures de traitement <strong>des</strong> interventions<br />
multiples (échéance fin 2010)<br />
Les interventions pour inondations liées à <strong>des</strong> crues torrentielles doivent<br />
conduire dans le cadre de reconnaissances ou d’évacuations à l’utilisation<br />
d’embarcations fortement motorisées pilotées par <strong>des</strong> personnels formés.<br />
La coupure d’axes routiers et la mise hors service <strong>des</strong> hydrants consécutive<br />
à <strong>des</strong> pénuries d’eau potable peuvent impacter directement la couverture<br />
opérationnelle <strong>des</strong> risques <strong>courants</strong>. A ce titre, le SDIS peut être amené à :<br />
• redistribuer les secteurs d’intervention pour limiter les délais de trajet,<br />
• renforcer les départs en interventions pour les opérations d’extinction<br />
aux moyens de porteurs d’eau.<br />
Application matérielle <strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
Les missions relevant <strong>des</strong> sapeurs-pompiers pourront pour partie être<br />
réalisées au moyen de véhicules et de matériels (VLHR, CCF, bRS, MPR, lots<br />
épuisement…) utilisés dans le cadre de la couverture du risque courant.<br />
En complément de ces moyens, le SDIS doit disposer <strong>des</strong> moyens spécifiques<br />
suivants :<br />
• <strong>des</strong> BRS faiblement motorisés pour <strong>des</strong> missions de reconnaissances lors<br />
<strong>des</strong> inondations liées à une montée progressive <strong>des</strong> eaux,<br />
• une cellule permettant le transport de BRS rigi<strong>des</strong> avec une motorisation<br />
adaptée aux <strong>courants</strong> forts,<br />
• une remorque d’épuisement de gros débit.<br />
Objectif : aménager une cellule de transport <strong>des</strong> embarcations<br />
En cas de crue importante, <strong>des</strong> renforts zonaux et nationaux sont en outre<br />
susceptibles de venir compléter le dispositif mis en place par le SDIS 14.<br />
Application humaine <strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
Pour ce type de risque, les personnels engagés doivent détenir les<br />
formations et qualifications suivantes :<br />
. COD1 pour l’utilisation <strong>des</strong> pompes (pas nécessairement pour les<br />
MPR et les MPE),<br />
. sensibilisation <strong>des</strong> conducteurs à la conduite <strong>des</strong> véhicules hors route<br />
(CCF, VLHR, …),<br />
. COD4 pour les pilotes et SAV ou SAL pour les équipiers <strong>des</strong><br />
embarcations fortement motorisées,<br />
. les personnels <strong>des</strong> équipes spécialisées SAV et SAL.<br />
Répartition départementale<br />
<strong>des</strong><br />
embarcations<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques particuliers<br />
Couverture du risque « événements climatiques<br />
(hors précipitations exceptionnelles) »<br />
Missions spécifiques du SDIS<br />
En cas d’événement, les sapeurs-pompiers assurent le secours d’urgence<br />
et la protection <strong>des</strong> populations et <strong>des</strong> biens. Ils participent en outre :<br />
• en cas de neige ou verglas, au secours aux automobilistes immobilisés<br />
dans leur véhicule, l’assistance logistique devant être prioritairement<br />
assurée par <strong>des</strong> moyens associatifs ou privés,<br />
• en cas de vents violents au dégagement <strong>des</strong> chaussées et à la mise en<br />
sécurité d’objets menaçant de tomber.<br />
Objectif de couverture opérationnelle<br />
Les moyens matériels et humains dont dispose le SDIS 14 doivent tendre<br />
vers les préconisations de la Direction de la sécurité civile (DSC) pour le scénario<br />
« Tempêtes, ouragans, torna<strong>des</strong> en territoire métropolitain et intéressant les<br />
habitations et les voies de communication».<br />
La procédure pour le traitement d’interventions multiples doit être appliquée<br />
à ces évènements.<br />
60 61<br />
Suivante
Précédente<br />
Application matérielle et humaine <strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
Ce type de risque est couvert par les moyens affectés à la gestion<br />
<strong>des</strong> risques <strong>courants</strong> complétés si nécessaire par <strong>des</strong> moyens, <strong>des</strong> matériels<br />
et <strong>des</strong> compétences spécifiques voire spécialisées prévues pour la couverture<br />
d’autres risques particuliers.<br />
Couverture du risque « feux de végétaux »<br />
Missions spécifiques du SDIS<br />
La lutte contre les incendies de toutes natures relève de la mission<br />
exclusive du SDIS.<br />
Objectifs de couverture opérationnelle<br />
Les caractéristiques <strong>des</strong> feux de végétaux dans le département ne<br />
conduisent pas à définir une organisation opérationnelle distincte de celle<br />
prévue pour la couverture <strong>des</strong> risques <strong>courants</strong>.<br />
Les moyens matériels et humains dont dispose le SDIS 14 doivent tendre vers<br />
aux préconisations de la Direction de la sécurité civile (DSC) pour le scénario «<br />
Feu présentant un potentiel de plus de 100 hectares dans un département à<br />
risque modéré, faible ou très faible ».<br />
Application matérielle <strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
La dotation en engins tous chemins, justifiée dans le département du<br />
Calvados pour <strong>des</strong> raisons d’accessibilité <strong>des</strong> lieux <strong>des</strong> sinistres, permet de<br />
couvrir le risque « feux de végétaux ».<br />
La dotation de FPTHR et de CCR, véhicule mixte de lutte contre les feux urbains<br />
et de cultures représente pour le SDIS 14 une alternative adaptée pour les<br />
secteurs exposés à ces deux risques.<br />
Les VLHR prévus dans le département pour la couverture d’autres risques<br />
peuvent participer à la constitution d’un groupe de lutte contre les feux de<br />
végétaux.<br />
Application humaine <strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
La nature même <strong>des</strong> feux de végétaux ne nécessite pas pour les<br />
personnels engagés de qualification dans le domaine de la lutte contre les<br />
feux de forêt.<br />
Couverture <strong>des</strong> risques « sismique » et « mouvement de terrain »<br />
Missions spécifiques du SDIS<br />
En cas d’événement, les sapeurs-pompiers assurent, outre leurs missions<br />
générales de protection :<br />
1 la sécurisation d’une zone dangereuse,<br />
2 la recherche de victimes en milieu effondré ou menaçant ruine,<br />
3 le dégagement et l’évacuation <strong>des</strong> victimes hors de la zone dangereuse.<br />
Objectif de couverture opérationnelle<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques particuliers<br />
La faible probabilité d’occurrence dans le département ne conduit pas<br />
à définir une organisation opérationnelle distincte de celle prévue pour la<br />
couverture <strong>des</strong> risques <strong>courants</strong>.<br />
Les moyens matériels et humains dont dispose le SDIS 14 doivent tendre vers<br />
les préconisations de la Direction de la sécurité civile (DSC) pour le scénario «<br />
Glissement de terrain en zone habitée ».<br />
Application matérielle <strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
En cas d’évènement, <strong>des</strong> engins spéciaux doivent pouvoir être engagés<br />
en renfort d’engins dédiés à la couverture <strong>des</strong> risques <strong>courants</strong>.<br />
Ainsi le SDIS 14 doit disposer <strong>des</strong> véhicules adaptés à l’intervention <strong>des</strong><br />
équipes spécialisées (IMP, SD, CYNO, …).<br />
Application humaine <strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
L’engagement <strong>des</strong> engins spéciaux cités précédemment nécessite<br />
l’engagement de sapeurs-pompiers d’équipes spécialisées (SDE, IMP, CYNO).<br />
<strong>2.</strong> couverture <strong>des</strong> risques technologiques<br />
Missions spécifiques du SDIS<br />
Outre leurs missions classiques, les sapeurs-pompiers sont chargés :<br />
1. d’effectuer <strong>des</strong> reconnaissances et confirmer le risque,<br />
<strong>2.</strong> de délimiter et baliser la zone d’intervention,<br />
3. de prendre les mesures de sauvegarde <strong>des</strong> populations,<br />
4. d’agir pour supprimer ou limiter les effets du risque.<br />
Objectifs de couverture opérationnelle<br />
La démarche de définition <strong>des</strong> objectifs de couverture <strong>des</strong> risques<br />
industriels hors transports est facilitée dans la mesure où les risques sont<br />
parfaitement localisés et identifiés.<br />
Les plans d’établissements répertoriés recensant<br />
les informations intéressant les établissements<br />
à risque sont en outre élaborés pour faciliter<br />
l’action <strong>des</strong> sapeurs-pompiers.<br />
62 63<br />
A noter<br />
Au sein <strong>des</strong> entreprises privées, le commandement <strong>des</strong> opérations<br />
de secours est assuré par le Directeur départemental <strong>des</strong> services<br />
d’incendie et de secours, ou à son représentant, que les moyens<br />
engagés soient publics ou privés. Le chef d’établissement, de par la<br />
connaissance de son entreprise, participe avec le commandant <strong>des</strong><br />
opérations de secours à la définition de l’idée de manœuvre.<br />
Suivante
Précédente<br />
Objectifs spécifiques de couverture du risque incendie <strong>des</strong> sites<br />
industriels<br />
Le document technique « D9 » (Défense extérieure contre l’incendie – Guide<br />
pratique pour le dimensionnement <strong>des</strong> besoins en eau) permet de définir, en<br />
fonction du risque et <strong>des</strong> moyens de prévention et de protection existants ou<br />
à mettre en place, les besoins en eau nécessaires à l’intervention <strong>des</strong> services<br />
de secours extérieurs.<br />
En outre pour le cas particulier <strong>des</strong> sites classés SEVESO, la Direction de la<br />
sécurité civile classe les scénarios en trois catégories et six niveaux de risque.<br />
Appliquée aux 7 sites classés Seveso dans le département du Calvados, la<br />
méthode de détermination du niveau de couverture conduit à préconiser une<br />
couverture du niveau 2 qui correspond au traitement d’un scénario « grave ».<br />
Pour satisfaire à l’objectif de couverture du risque incendie <strong>des</strong> sites industriels,<br />
<strong>des</strong> aménagements doivent être prescrits en complément <strong>des</strong> installations<br />
fixes éventuelles afin de garantir les débits et volumes d’eau d’extinction<br />
nécessaires.<br />
Dans le cas de la demande de renouvellement <strong>des</strong> autorisations d’exploiter<br />
<strong>des</strong> sites existants, un renforcement de la défense incendie sera recherché.<br />
Une attention toute particulière sera enfin portée à l’évolution réglementaire<br />
annoncée relative à l’aménagement <strong>des</strong> points d’eau servant à l’alimentation<br />
<strong>des</strong> engins de lutte contre l’incendie.<br />
Objectifs spécifiques de couverture du risque d’incendie <strong>des</strong><br />
entrepôts<br />
L’article 9 de l’arrêté du 5 août 2002 relatif à la prévention <strong>des</strong> sinistres dans les<br />
entrepôts couverts soumis à autorisation sous la rubrique 1510 précise dans<br />
son article 9 que « la surface maximale <strong>des</strong> cellules est égale à 3000 mètres<br />
carré en l’absence de système d’extinction automatique d’incendie ou 6000<br />
mètres carrés en présence de système d’extinction automatique d’incendie ».<br />
Les moyens actuels du SDIS 14 renforcés éventuellement par ceux <strong>des</strong> SDIS<br />
voisins doivent permettre de maîtriser l’incendie sous un délai de 1h30<br />
(temps inférieur aux 2 heures <strong>des</strong> murs coupe-feux entre deux cellules) d’une<br />
cellule d’un entrepôt d’une surface sprinklée de 6 000 m2 ou de 3000m2 non<br />
sprinklée et dont tous les points du stockage se situent à moins de 50 mètres<br />
d’une façade accessible aux moyens aériens (sous réserve de disposer de la<br />
ressource en eau nécessaire).<br />
En outre, en fonction de la localisation de l’entrepôt et <strong>des</strong> capacités de montée<br />
en puissance, <strong>des</strong> contraintes complémentaires peuvent être demandées afin<br />
d’éviter la propagation du feu à une autre alvéole.<br />
Ces mesures complémentaires pourront notamment concerner la résistance<br />
au feu <strong>des</strong> structures ou les moyens de secours internes à l’entreprise.<br />
Objectif spécifique de couverture du risque incendie <strong>des</strong> dépôts de liqui<strong>des</strong><br />
inflammables<br />
La circulaire du 9 novembre 1989 relative aux dépôts de liqui<strong>des</strong> inflammables<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques particuliers<br />
l’extinction de tous les feux susceptibles de se produire dans [leur] dépôt soit<br />
grâce à <strong>des</strong> moyens propres soit grâce à <strong>des</strong> protocoles ou conventions d’aide<br />
mutuelle précisés dans le plan d’opération interne établi en liaison avec les<br />
services de lutte contre l’incendie ».<br />
Au regard de cette obligation, le SDIS 14 n’est pas tenu de disposer de moyens<br />
dédiés au plus près <strong>des</strong> dépôts de liqui<strong>des</strong> inflammables. Néanmoins dans le<br />
cadre de ses missions, le SDIS 14 doit être en mesure d’engager <strong>des</strong> moyens<br />
adaptés à la couverture de ce risque.<br />
Objectif spécifique de couverture du risque incendie <strong>des</strong> exploitations<br />
agricoles et silos<br />
La spécificité de l’intervention dans ces établissements réside dans la faiblesse<br />
du réseau hydraulique pouvant obliger les sapeurs-pompiers à établir de<br />
gran<strong>des</strong> longueurs de tuyaux ou à mobiliser <strong>des</strong> camions citernes grande<br />
capacité.<br />
Pour satisfaire à l’objectif de couverture de ce risque spécifique et notamment<br />
pour couvrir les besoins en eau importants, <strong>des</strong> aménagements doivent être<br />
prescrits pour qu’associés aux moyens du SDIS 14, les débits et volumes d’eau<br />
d’extinction puissent être assurés et disponibles.<br />
Lorsque ces exploitations et silos renferment <strong>des</strong> produits phytosanitaires, les<br />
fumées qui se dégagent <strong>des</strong> combustions peuvent être toxiques.<br />
La couverture du risque incendie <strong>des</strong> exploitations agricoles et silos doit être<br />
assurée par les moyens <strong>des</strong> risques <strong>courants</strong> complétés par l’équipe spécialisée<br />
contre les risques chimiques.<br />
En cas de besoin d’inertage, les sapeurs-pompiers assurent uniquement la<br />
sécurité de l’opération (périmètre de sécurité, contrôle d’atmosphère, lutte<br />
contre l’incendie).<br />
Objectif spécifique de couverture <strong>des</strong> autres risques induits par les<br />
autres types d’industries<br />
La couverture <strong>des</strong> industries présentant un risque toxique et/ou radiologique<br />
est assurée par les moyens <strong>des</strong> risques <strong>courants</strong> complétés par les équipes<br />
spécialisées contre les risques chimiques et radiologiques.<br />
La couverture <strong>des</strong> industries présentant un risque biologique est assurée par<br />
les moyens <strong>des</strong> risques <strong>courants</strong> complétés par l’équipe spécialisée contre les<br />
risques chimiques avec le personnel médical du SSSM en tant que conseiller<br />
technique (médecins, pharmaciens).<br />
Application matérielle <strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
En cas d’accident industriel majeur, plusieurs types de moyens peuvent<br />
être nécessaires.<br />
Les moyens nécessaires pour traiter l’incendie<br />
Dans ce cadre de la lutte contre les incendies dans les sites industriels, le<br />
SDIS 14 doit disposer d’engins spécifiques parfois prévus dans le cadre de la<br />
couverture du risque courant :<br />
- Camions et Cellules Citerne Grande Capacité (CCGC),<br />
- Dévidoirs Automobiles (DA) et Cellules Dévidoir (CED),<br />
- Motopompes Remorquables (MPR) et motopompe grande puissance<br />
- Lances canons,<br />
64 précise que l’exploitant doit « s’assurer de réunir le matériel nécessaire à<br />
- CEMUL (Cellule émulseur) et remorque émulseur.<br />
65<br />
Suivante
Précédente<br />
Les moyens de soutien en air respirable<br />
En cas de feu en milieu industriel, une protection respiratoire systématique <strong>des</strong><br />
personnels est nécessaire. Le SDIS 14 doit être doté d’une Cellule d’Assistance<br />
Respiratoire qui interviendrait lors d’opérations nécessitant l’emploi intensif<br />
ou prolongé d’ARI. Cette dotation est complémentaire aux bouteilles d’ARI<br />
susceptibles d’être amenées sur les lieux de l’intervention depuis les centres<br />
d’incendie et de secours disposant d’un compresseur.<br />
Objectifs :<br />
1. rappeler aux industriels leurs obligations réglementaires,<br />
<strong>2.</strong> généraliser les engins pompes du type 2000/15 de nouvelle génération<br />
(échéance 2011),<br />
3. opter pour un émulseur polyvalent utilisable à <strong>des</strong> concentrations de 0.5<br />
à 1 % qui multiplierait au minimum par 6 l’autonomie de la cellule émulseur<br />
et permettrait de résoudre les problèmes de compatibilité avec les émulseurs<br />
détenus par certains industriels sur leur site (échéance 2011),<br />
4. équiper l’ensemble <strong>des</strong> dévidoirs automobiles avec une longueur de<br />
2000 mètres de tuyaux ou associer <strong>des</strong> véhicules pour atteindre cette même<br />
longueur pour permettre l’établissement de 2 canons à une distance de 500<br />
mètres (échéance 2011).<br />
Ces objectifs ne permettront cependant pas au SDIS 14 de traiter seul un<br />
sinistre important dans un site industriel sans faire appel aux SDIS voisins ainsi<br />
qu’aux moyens prévus dans le cadre de conventions d’assistance mutuelle<br />
entre industriels (réserves d’émulseur).<br />
Application humaine <strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
Outre le cas particulier <strong>des</strong> moyens spécialisés CMIC et CMIR, l’emploi <strong>des</strong><br />
moyens mentionnés n’induit pas de formation particulière hormis la formation<br />
initiale.<br />
3. couverture <strong>des</strong> risques liés aux transports<br />
(routiers, ferroviaires, aériens<br />
et maritimes)<br />
Missions spécifiques du SDIS<br />
Les risques particuliers liés aux transports regroupent les risques<br />
présentés par le transport collectif de personnes et par le transport <strong>des</strong><br />
matières dangereuses.<br />
En cas d’événement, les sapeurs-pompiers assurent le secours d’urgence.<br />
A ce titre, ils assurent l’accès aux victimes par l’utilisation de moyens de<br />
désincarcération ainsi que la prise en charge <strong>des</strong> victimes. En cas d’accident<br />
mettant en cause <strong>des</strong> matières dangereuses, les sapeurs-pompiers agissent<br />
pour supprimer ou limiter les effets du risque.<br />
Pour le cas particulier du transport maritime, le SDIS 14 est compétent sur la<br />
seule bande <strong>des</strong> 300 mètres à partir du littoral.<br />
Objectifs de couverture opérationnelle<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques particuliers<br />
Les objectifs de couverture <strong>des</strong> risques liés aux transports sont identiques<br />
quelque soit le vecteur de transport concerné par l’événement.<br />
Seules les difficultés d’accès à la zone d’intervention, les caractéristiques du<br />
vecteur de transport accidenté et le nombre de victimes potentielles peuvent<br />
conduire à définir une organisation opérationnelle distincte de celle prévue<br />
pour la couverture <strong>des</strong> risques <strong>courants</strong>. La problématique d’intervention<br />
dans les tunnels pour les transports ferroviaires s’ajoute aux difficultés<br />
d’acheminement.<br />
Objectif :<br />
• développer le partenariat avec les services en charge du secours<br />
aquatiques au-delà de la bande <strong>des</strong> 300 mètres,<br />
• développer une compétence de lutte contre les feux de navires au sein<br />
du SDIS.<br />
Les moyens matériels et humains dont dispose le SDIS 14 associés à <strong>des</strong> moyens<br />
publics ou privés susceptibles d’être mis à disposition doivent tendre vers les<br />
préconisations de la Direction de la sécurité civile (DSC) pour les scénarios<br />
relatifs au risque de transport routier ou ferroviaire de matières dangereuses :<br />
• « Incendie d’une citerne de liqui<strong>des</strong> inflammables »,<br />
• « Fuite de liqui<strong>des</strong> menaçant l’environnement »,<br />
• « Fuite gazeuse toxique menaçant les populations »,<br />
• « Fuite de GPL (enflammée ou non),<br />
• « Contamination radioactive ».<br />
Les moyens matériels et humains dont dispose le SDIS 14 associés à <strong>des</strong><br />
moyens publics ou privés susceptibles d’être mis à disposition doivent tendre<br />
vers les préconisations de la Direction de la sécurité civile (DSC) pour les<br />
scénarios :<br />
• « Nombreuses victimes suite à un accident d’autocar ou <strong>des</strong> collisions en<br />
chaîne »,<br />
• « Collision frontale entre deux trains »,<br />
• « Recherches terrestres d’un avion de transport collectif aérien avec<br />
suspicion de nombreuses victimes »,<br />
• « Collision entre deux bateaux avec feu et nombreuses victimes ».<br />
Application matérielle <strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
En cas d’accident de transport de matières dangereuses, les moyens<br />
spécifiques à engager sont identiques à ceux prévus dans le cadre de la<br />
couverture <strong>des</strong> risques <strong>courants</strong> ou d’autres risques particuliers.<br />
En cas d’accidents routiers ou ferroviaires collectifs, <strong>des</strong> moyens de secours<br />
aux personnes, pour certains médicalisés, ainsi que <strong>des</strong> moyens de balisage,<br />
d’éclairage et de désincarcération doivent être engagés. La mise en place d’un<br />
PMA au plus près de l’accident permet de conditionner et d’orienter ensuite<br />
les victimes dans les meilleures conditions possibles.<br />
Pour couvrir le risque spécifique du transport ferroviaire, le SDIS 14 doit<br />
disposer en outre de moyens tous terrains pour acheminer le matériel au plus<br />
près <strong>des</strong> voies puis de lorries facilement transportables pour accéder au lieu<br />
de l’accident.<br />
Pour couvrir le risque spécifique du transport aérien, le SDIS 14 doit disposer<br />
66 de moyens de lutte contre les feux de liqui<strong>des</strong> inflammables à proximité <strong>des</strong><br />
67<br />
Suivante
Précédente<br />
aérodromes, ainsi que <strong>des</strong> moyens tous chemins pour accéder aux zones<br />
rurales où un accident est également possible.<br />
La signature de conventions avec les gestionnaires de voies ou <strong>des</strong> prestataires<br />
privés doit enfin garantir au SDIS 14 la mise à disposition d’engins de levage et<br />
de désincarcération importants.<br />
Application humaine <strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
Outre les cas particuliers <strong>des</strong> équipes spécialisés CMIC et CMIR pour<br />
les événements mettant en causes <strong>des</strong> substances chimiques et radioactives<br />
et <strong>des</strong> équipes SAV et SAL pour le transport maritime, les objectifs fixés de<br />
couverture n’induisent pas de formation particulière hormis la formation<br />
initiale.<br />
4. couverture <strong>des</strong> risques liés<br />
aux infrastructures<br />
Couverture du risque « Autoroutes »<br />
Objectifs de couverture opérationnelle<br />
L’objectif spécifique de couverture du risque autoroutier est l’intervention<br />
dans les meilleurs délais et en sécurité <strong>des</strong> sapeurs-pompiers quelque soit le<br />
lieu de l’accident sur le département du Calvados.<br />
La sollicitation <strong>des</strong> départements de la Manche, de l’Orne, de l’Eure et de Seine<br />
Maritime pour certains secteurs du département doit être encadrée par <strong>des</strong><br />
conventions d’assistance interdépartementales.<br />
Les moyens matériels et humains dont dispose le SDIS 14 associés à <strong>des</strong><br />
moyens publics ou privés susceptibles d’être mis à disposition doivent tendre<br />
vers les préconisations de la Direction de la sécurité civile (DSC) pour le<br />
scénario « Autoroutes ».<br />
Couverture <strong>des</strong> risques « Tunnels ferroviaires »,<br />
« Parkings souterrains » et « Ports »<br />
Objectifs de couverture opérationnelle<br />
L’intervention en milieu clos ou semi clos présente <strong>des</strong> difficultés<br />
particulières. L’accumulation de fumées et gaz chauds rend difficile les<br />
progressions et expose les sapeurs-pompiers à <strong>des</strong> risques thermiques et<br />
d’asphyxie.<br />
Malgré les difficultés d’accès et les risques induits, les sapeurs-pompiers doivent<br />
pouvoir progresser pour assurer une mission de sauvetage ou d’extinction.<br />
Application matérielle <strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
Une dotation départementale en appareils respiratoires isolants<br />
de grande capacité doit permettre d’augmenter les délais d’engagement<br />
possibles <strong>des</strong> binômes de reconnaissance et d’intervention en cas d’incendie<br />
dans un tunnel ferroviaire, un bateau à quai ou un parking souterrain.<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques particuliers<br />
Application humaine <strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
Les objectifs fixés de couverture n’induisent pas de formation particulière<br />
hormis la formation initiale. Une formation spécifique <strong>des</strong> personnels<br />
concernés aux techniques opérationnelles spécifiques au feu de navire et aux<br />
conditions de port <strong>des</strong> ARI de grande capacité doit néanmoins être assurée<br />
avant dotation.<br />
Couverture du risque « Bâtiments collectifs »<br />
Missions spécifiques du SDIS<br />
L’arrêté du 5 février 2007 modifiant le règlement de sécurité contre les<br />
risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du<br />
public a supprimé la présence de principe <strong>des</strong> sapeurs-pompiers au titre <strong>des</strong><br />
services de sécurité incendie (type L).<br />
L’article R 12<strong>2.</strong>6 du code de la construction et de l’habitation précise que<br />
la construction d’un immeuble de grande hauteur n’est permise qu’à <strong>des</strong><br />
emplacements situés à 3 kilomètres au plus d’un centre de secours principal.<br />
La couverture <strong>des</strong> feux de bâtiments d’habitation hors IGH est traitée dans le<br />
chapitre spécifique à la couverture <strong>des</strong> risques <strong>courants</strong>.<br />
Objectifs de couverture opérationnelle<br />
Au vu <strong>des</strong> risques d’incendie et de panique induits par ce type<br />
d’établissement, la loi confie au SDIS 14 une mission de prévention. La<br />
couverture <strong>des</strong> sinistres susceptibles de se produire dans ces établissements<br />
utilise les moyens dédiés aux risques <strong>courants</strong>.<br />
Couverture du risque « Monuments historiques et culturels<br />
et quartiers historiques »<br />
Objectifs de couverture opérationnelle<br />
L’intervention dans ces bâtiments est toujours très complexe. Outre les<br />
difficultés d’accès et d’alimentation en eau, s’ajoute souvent une construction<br />
sans recoupement ni exutoire qui facilite la propagation rapide <strong>des</strong> flammes.<br />
Il est difficile de couper une propagation en toiture dans ces charpentes<br />
anciennes et ce malgré l’engagement de moyens aériens importants.<br />
Pour être efficace, la protection <strong>des</strong> œuvres nécessite d’être préparée par<br />
le propriétaire ou le conservateur (inventaire et récolement <strong>des</strong> œuvres<br />
prioritaires, manière de les protéger, plan d’évacuation <strong>des</strong> œuvres…).<br />
Cette réflexion doit être synthétisée dans le plan de sauvegarde <strong>des</strong> œuvres<br />
qui est de la responsabilité du propriétaire (établissement privé ou public).<br />
Des plans « établissements répertoriés » doivent enfin être rédigés par les<br />
sapeurs-pompiers afin de faciliter l’intervention dans ces lieux complexes.<br />
Application matérielle <strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
Pour assurer la couverture du risque incendie <strong>des</strong> quartiers historiques<br />
et notamment la défense <strong>des</strong> bâtiments avec <strong>des</strong> cours intérieures<br />
inaccessibles aux EPC, le SDIS 14 est doté d’un moyen aérien de 18 mètres ou<br />
plus, de gabarit réduit et de faible empâtement.<br />
68 69<br />
Suivante
Précédente<br />
Couverture du risque « Centres équestres et haras »<br />
Objectifs de couverture opérationnelle<br />
Les moyens matériels et humains dont dispose le SDIS doivent tendre<br />
vers les préconisations de la Direction de la sécurité civile (DSC) pour la<br />
couverture <strong>des</strong> risques <strong>des</strong> sites à risque à dominante rurale.<br />
Application matérielle et humaine <strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
Ce risque est couvert par les moyens et ressources affectés à la gestion<br />
<strong>des</strong> risques <strong>courants</strong>.<br />
5. couverture <strong>des</strong> risques sociétaux<br />
Couverture du risque nautique<br />
Objectifs de couverture opérationnelle<br />
Pour assurer la couverture du risque nautique en eaux intérieures et sur<br />
la frange côtière <strong>des</strong> 300 mètres, le SDIS 14 doit disposer de personnels formés<br />
et d’embarcations adaptées. Sont à distinguer les secours de surface et les<br />
secours subaquatiques.<br />
Par délibération du CASDIS en date du 30 avril 2001 et pour rappel, la<br />
surveillance <strong>des</strong> plages n’est plus une prestation assurée par le SDIS 14.<br />
Un service de surveillance <strong>des</strong> plages sera proposé aux communes et EPCI<br />
ayant cette compétence. Il sera formalisé par une convention fixant les règles<br />
d’intervention, les plages horaires, les moyens humains fournis par le SDIS,<br />
les équipements mis à disposition par les collectivités, l’hébergement, les<br />
conditions financières…<br />
Les contributions locales devront couvrir la totalité <strong>des</strong> charges du SDIS.<br />
Cette prestation sera effective à titre expérimental pour la saison estivale 2010<br />
et en particulier sur les côtes Ouest du Calvados, qui rencontrent actuellement<br />
le plus de difficultés.<br />
Sauvetage de surface sur la bande côtière :<br />
En cas de détresse, <strong>des</strong> sapeurs-pompiers formés au sauvetage<br />
aquatique et dotés d’équipements individuels adaptés doivent être<br />
engagés. Ces spécialistes doivent être mobilisables à toute période diurne de<br />
l’année. La saison estivale n’est pas retenue comme un critère conduisant à<br />
<strong>des</strong> objectifs de disponibilité plus importants. D’autres services, compétents<br />
sur la bande littorale <strong>des</strong> 300 mètres (SNSM, CRS …) avec lesquels le SDIS<br />
partage la compétence du secours, assurent durant la période estivale <strong>des</strong><br />
prestations de surveillance et de sauvetage.<br />
Sauvetage de surface en eaux intérieures :<br />
L’hypothèse d’un développement planifié de l’équipe spécialisée <strong>des</strong><br />
sauveteurs aquatiques au profit d’opérations de sauvetage en eaux<br />
intérieures ne peut être actuellement développée sur tout le département<br />
du Calvados. Seuls les CIS de Lisieux, Falaise et Vire voient cette spécialité se<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques particuliers<br />
Afin de pouvoir garantir à tout moment l’engagement sur le département<br />
d’une équipe constituée SAV et de pouvoir garantir l’engagement d’une<br />
deuxième équipe lors de l’engagement initial d’une équipe constituée (équipe<br />
de sécurité ou évolution subaquatique de l’intervention), les personnels de<br />
l’équipe spécialisée <strong>des</strong> scaphandriers autonomes légers sont intégrés à<br />
l’équipe <strong>des</strong> sauveteurs de surface. Ces mêmes éléments d’<strong>analyse</strong> permettent<br />
d’améliorer la couverture du risque nautique sur la bande littorale.<br />
Objectifs ultérieurs : Envisager la couverture du risque nautique en eaux<br />
intérieures <strong>des</strong> centres d’incendie et de secours de la Suisse Normande.<br />
Sauvetage subaquatique :<br />
En cas de recherche d’une personne en milieu subaquatique ou d’une<br />
évolution d’une intervention pour une personne en difficulté en<br />
surface, <strong>des</strong> sapeurs-pompiers formés au sauvetage subaquatique et<br />
dotés d’équipements individuels adaptés doivent être engagés.<br />
L’intervention rapide d’équipes constituées SAV ou SAL sur l’ensemble du<br />
département peut être assurée par la sollicitation d’un hélicoptère de la<br />
sécurité civile.<br />
Application matérielle <strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
Pour couvrir le risque nautique sur la frange littorale <strong>des</strong> 300 mètres, <strong>des</strong><br />
embarcations pneumatiques fortement motorisées doivent pouvoir<br />
être engagées depuis plusieurs centres d’incendie et de secours du littoral ou<br />
proches du littoral.<br />
Pour couvrir le risque aquatique de surface dans le département du Calvados,<br />
<strong>des</strong> embarcations fortement motorisées à coque rigide doivent pouvoir être<br />
engagées depuis les centres d’incendie et de secours d’Isigny sur mer, bayeux,<br />
Courseulles sur mer, Ouistreham, Périers en Auge, Touques, Honfleur, Caen<br />
Couvrechef, Vire et Lisieux.<br />
Répartition géographique<br />
<strong>des</strong> moyens<br />
spécialisés<br />
dédiés à la couverture<br />
du risque nautique<br />
maritime<br />
70 développer sans objectifs de gar<strong>des</strong> spécifiques.<br />
71<br />
Suivante
Précédente<br />
Ces mêmes embarcations peuvent être utilisées par l’équipe <strong>des</strong> scaphandriers<br />
autonomes légers pour toutes interventions subaquatiques dans le<br />
département du Calvados.<br />
Il est également instauré une garde postée de 3 sapeurs-pompiers<br />
scaphandriers autonomes légers (1 PLG2 et 2 PLG1) et d’un conducteur<br />
d’embarcation SAV au sein du centre d’incendie et de secours de Ouistreham.<br />
Cette garde constituée de sapeurs-pompiers qualifiés dédiée exclusivement à<br />
l’exercice de cette spécialité, permet, outre le fait de garantir la permanence<br />
constante d’une équipe SAL/SAV au sein d’un centre d’incendie et de secours<br />
côtier, de garantir pour les personnels concernés, un suivi rigoureux, sur les<br />
temps de garde, <strong>des</strong> temps de formation et de suivi <strong>des</strong> acquis professionnels.<br />
Application humaine <strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
La reconnaissance de spécialistes SAV dans certaines unités<br />
opérationnelles du département conduit à <strong>des</strong> contraintes de formation<br />
particulières.<br />
Couverture du risque « grands rassemblements de foule »<br />
Objectifs de couverture opérationnelle<br />
Dans un souci d’efficience opérationnelle, le SDIS 14 se doit de limiter<br />
les sollicitations ne relevant pas de l’urgence ou de la nécessité publique. En<br />
ce sens, la loi de modernisation de la sécurité civile et ses textes d’application<br />
organisent la compétence <strong>des</strong> associations agréées pour la mise en place de<br />
dispositif prévisionnel de secours à personnes.<br />
Afin de garantir sa capacité opérationnelle, le SDIS 14 doit systématiquement<br />
proposer à l’autorité autorisant la manifestation, de prescrire à l’organisateur<br />
un dispositif prévisionnel de secours (DPS).<br />
Parallèlement, le SDIS s’assure de sa capacité à monter en puissance en cas<br />
d’événement et adapte, le cas échéant, la répartition de ses moyens pour<br />
maintenir un niveau normal de couverture en dehors du grand rassemblement.<br />
Le SDIS 14 vérifie que la mise en place d’un service de sécurité ou d’un poste<br />
avancé ne fait pas l’objet de ses prérogatives issues de l’article L. 1424-2 du<br />
Code général <strong>des</strong> collectivités territoriales précisant que le SDIS concourt,<br />
avec les autres services et professionnels concernés, à « la préparation <strong>des</strong><br />
mesures de sauvegarde et l’organisation <strong>des</strong> moyens de secours ». En cas<br />
de conclusion à la compétence du service public d’incendie et de secours,<br />
aucune participation financière ne peut être demandée à l’organisateur.<br />
Application matérielle et humaine <strong>des</strong> objectifs de couverture<br />
Ce type de risque est couvert par les moyens prévus pour la couverture <strong>des</strong><br />
risques <strong>courants</strong> complétés si nécessaire par <strong>des</strong> moyens et <strong>des</strong> compétences<br />
spécifiques prévus pour la couverture d’autres risques particuliers (ex : PMA).<br />
Il peut être fait appel à <strong>des</strong> moyens extra départementaux par l’intermédiaire<br />
du centre opérationnel de zone.<br />
6. couverture <strong>des</strong> nouveaux<br />
risques<br />
Couverture du risque d’attentat<br />
Missions spécifiques du SDIS<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques particuliers<br />
Les circulaires relative à la doctrine nationale<br />
d’emploi <strong>des</strong> moyens de secours et de soins, face à<br />
une action terroriste mettant en œuvre <strong>des</strong> matières<br />
chimiques ou radiologiques, respectivement du 23<br />
avril 2003 et du 7 novembre 2008 précisent que le<br />
commandement <strong>des</strong> opérations de secours relève,<br />
sous l’autorité du préfet ou du maire agissant dans<br />
le cadre de leurs pouvoirs respectifs de police, du<br />
directeur départemental <strong>des</strong> services d’incendie ou de<br />
son représentant.<br />
Objectifs de couverture opérationnelle<br />
L’état de la menace terroriste dans le département<br />
ne conduit pas à définir une organisation opérationnelle<br />
distincte de celle prévue pour la couverture <strong>des</strong> risques<br />
<strong>courants</strong>.<br />
Le plan d’urgence prévu pour la prise en charge de<br />
nombreuses victimes (ORSEC) est particulièrement<br />
adapté d’un point de vue organisationnel et matériel à<br />
ce type d’événement.<br />
Application matérielle <strong>des</strong> objectifs de<br />
couverture<br />
Le risque d’attentat dit conventionnel est couvert par<br />
les moyens traditionnels.<br />
Le SDIS 14 n’est pour autant pas doté en matériels<br />
spécifiques de détection et de décontamination<br />
pour faire face à un attentat à caractère chimique,<br />
radiologique ou biologique.<br />
En cas d’événement, il sera fait appel à l’assistance<br />
interdépartementale et aux moyens nationaux.<br />
Application humaine <strong>des</strong> objectifs de<br />
couverture<br />
Le SDIS 14 doit former l’ensemble de ses personnels<br />
à la mise en place d’un zonage spécifique en cas<br />
d’agression chimique ou radiologique.<br />
Couverture <strong>des</strong> risques biologiques diffus<br />
Objectifs de couverture opérationnelle<br />
Depuis l’année 2002 et les nombreuses<br />
spores d’anthrax, les personnels de l’équipe RCH<br />
sont sensibilisés aux risques biologiques. La forme<br />
de la menace et les procédures opérationnelles sont<br />
néanmoins fonction de l’agent biologique et de son<br />
mode de dissémination. En cas d’événement, le SDIS<br />
14 s’appuiera sur cette équipe spécialisée et sur le<br />
service de santé et de secours médical pour élaborer les<br />
procédures spécifiques adaptées à l’événement.<br />
Application matérielle <strong>des</strong> objectifs de<br />
couverture<br />
Le SDIS 14 s’est équipé en matériel de protection<br />
individuelle pour faire face à une pandémie grippale<br />
selon les préconisations du ministère de la santé.<br />
Application humaine <strong>des</strong> objectifs de<br />
couverture<br />
En étroite relation avec le SSSM, la formation concernant<br />
la gestion du risque biologique multi formes doit être<br />
intégrée dans les formations de base et développée<br />
pour l’équipe spécialisée RCH. Cette organisation doit<br />
permettre de répondre aux risques d’épizootie.<br />
7. couverture<br />
<strong>des</strong> risques systémiques<br />
Objectifs de couverture opérationnelle<br />
Pour répondre aux défaillances <strong>des</strong> réseaux utilisés<br />
par le SDIS dans le cadre de la gestion <strong>des</strong> opérations,<br />
<strong>des</strong> procédures et <strong>des</strong> moyens de substitution doivent<br />
être prévus pour assurer la continuité de la couverture<br />
opérationnelle.<br />
72 alertes pour enveloppes pouvant contenir <strong>des</strong><br />
73<br />
Suivante
Précédente<br />
L<br />
Effectif minimum<br />
Objectif de disponibilité<br />
LOCALISATION, QUANTIFICATION<br />
ET QUALIFICATION DES EFFECTIFS<br />
MOBILISABLES ET NECESSAIRES<br />
Direction départementale<br />
ou autres structures<br />
administratives<br />
d’encadrement 1 SDE2<br />
Caen Couvrechef<br />
6 SDE1<br />
Afin de répondre aux objectifs de couverture <strong>des</strong> risques particuliers, le SDIS<br />
14 doit assurer dans certains domaines une garde ou astreinte quotidienne.<br />
Le tableau qui suit précise, pour chacun <strong>des</strong> centres d’incendie et de secours<br />
concernés, la composition qualitative et quantitative de la garde de spécialistes<br />
à assurer.<br />
Le principe de disponibilité pour chacune <strong>des</strong> spécialités d’une garde<br />
constituée sur l’agglomération caennaise garantit la capacité pour le SDIS 14<br />
d’engager une ou plusieurs de ces équipes sur l’ensemble du département.<br />
Doivent ainsi être distingués les effectifs de garde minimum en spécialistes<br />
pour les centres d’incendie et de secours de l’agglomération caennaise et les<br />
objectifs de disponibilités à assurer dans certaines unités du département.<br />
PLG SAV SDE RCH RAD GRIMP CYN TRS<br />
1 RCH3<br />
6 RCH2<br />
1 RAD3<br />
3 RAD2<br />
Ifs<br />
Caen Canada<br />
1 IMP3<br />
4 IMP2<br />
2 CYN1<br />
2 TRS1<br />
2 TRS2<br />
bayeux 1 SAV3 - 2 SAV2 2 IMP2<br />
Lisieux 2 SAV 1 2 SDE1 3 RCH2 2 TRS1<br />
Touques 1 SAV3 - 2 SAV2 2 SDE1<br />
Periers en Auge 1 SAV3 - 2 SAV2<br />
Courseulles sur mer 1 SAV3 - 2 SAV2<br />
Ouistreham 1 SAV3 - 2 SAV2<br />
Honfleur 1 SAV3 - 2 SAV2<br />
Isigny sur mer /<br />
Grandcamp Maisy<br />
1 SAV3 - 2 SAV2<br />
Vire 2 SAV 1 2 SDE1 3 RCH2<br />
Falaise 2 SAV 1 2 SDE1<br />
Centre nautique<br />
1 PLG2 (SAV3)<br />
départemental<br />
2 PLG1 (SAV2) - 1 SAV<br />
Objectifs de garde et d’astreinte <strong>des</strong> équipes spécialisées et compétences spéci-<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques particuliers<br />
Les objectifs de garde et d’astreinte fixés s’entendent dans leur composition et<br />
dans leurs formations conformes aux gui<strong>des</strong> nationaux de référence.<br />
Les formations complémentaires (formation surface non libre, permis<br />
embarcation, …) nécessaires à l’équipe SAL ne conduisent pas à <strong>des</strong><br />
contraintes de disponibilité complémentaires.<br />
Les objectifs de garde ou d’astreinte en équipes spécialisées conduisent à<br />
devoir disposer <strong>des</strong> effectifs formés suivants :<br />
74 fiques<br />
dont un minimum de 10 SPP logés<br />
dont un conseiller technique départemental 75<br />
PLG<br />
SAV<br />
SDE<br />
Niveau<br />
Direction<br />
départementale<br />
ou autres<br />
structures<br />
administratives<br />
1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 1 2 3<br />
d’encadrement 2 8<br />
3<br />
Caen<br />
Couvrechef<br />
Ifs<br />
20 42 7<br />
20<br />
20<br />
20<br />
25<br />
3 2<br />
Caen Canada<br />
bayeux<br />
28 15<br />
9 5<br />
4<br />
Lisieux<br />
Touques<br />
10<br />
9 5<br />
8<br />
8<br />
2<br />
2<br />
4 12 4 2 2 1<br />
Periers en Auge 9 5<br />
Courseulles<br />
sur mer<br />
10 6<br />
Ouistreham 9 5<br />
Honfleur 9 5<br />
Isigny sur mer<br />
Grandcamp<br />
maisy<br />
10 6<br />
Vire 10 10 12<br />
Falaise 10 10<br />
Nombre total<br />
de spécialistes<br />
28 15 2 30 85 45 78 11 4 0 68 4 2 0 20 2 1 0 25 3 3 2 0<br />
Total : 45 160 93 74 23 28 5<br />
dont un minimum de 5 SPP<br />
dont un minimum de 7 SPP<br />
RCH<br />
RAD<br />
GRIMP<br />
dont un minimum de 15 SPP logés<br />
dont un minimum de 4 SPP logés<br />
Tableau <strong>des</strong> effectifs nécessaires<br />
en équipes spécialisées<br />
CYNO<br />
Suivante
Précédente<br />
Les 7 équipes spécialisées sont regroupées, selon leur<br />
thématique, en 3 unités spécialisées placées chacune<br />
sous l’autorité d’un officier rattaché pour emploi à<br />
la sous direction du développement <strong>des</strong> activités<br />
opérationnelles :<br />
- unité nautique qui regroupe les équipes de<br />
scaphandriers autonomes légers (SAL) et les sauveteurs<br />
de surface (SAV) et à terme les spécialistes <strong>des</strong> feux de<br />
navire (FdN),<br />
- unité technique qui regroupe les équipes de sauvetage<br />
déblaiement (SDE), les équipes cynotechniques (CYNO)<br />
et les équipes d’intervention en milieu périlleux (IMP),<br />
- unité technologique qui regroupe les équipes de<br />
lutte contre les risques chimiques, biologiques (RCH) et<br />
radiologiques (RAD).<br />
Les officiers désignés sont chargés de coordonner les<br />
équipes sous leur autorité. Chacune de ces spécialités<br />
est par ailleurs encadrée par un conseiller technique<br />
départemental.<br />
Les différentes spécialités doivent principalement reposer<br />
sur une structure de sapeurs-pompiers professionnels qui<br />
permet de garantir une permanence et une régularité du<br />
nombre de spécialistes au sein d’une équipe de garde ou<br />
d’astreinte.<br />
L’intégration de sapeurs-pompiers volontaires à certaines<br />
spécialités peu contraignantes en termes de formation<br />
initiale et continue peut permettre d’augmenter, de<br />
manière aléatoire, le nombre de spécialistes à un instant<br />
donné.<br />
Les spécialités susceptibles d’être ouvertes à <strong>des</strong> sapeurspompiers<br />
volontaires sont les suivantes :<br />
• groupe d’intervention contre les risques chimiques et<br />
biologiques,<br />
• groupe de sauvetage et de déblaiement,<br />
• groupe <strong>des</strong> sauveteurs de surface,<br />
• groupe cynotechnique.<br />
La spécialité TRS est en outre ouverte aux sapeurspompiers<br />
volontaires de la compagnie de Lisieux.<br />
Objectifs<br />
Définir les modalités d’accès aux formations<br />
spécialisées et les règles de compatibilité d’exercice<br />
entre spécialités opérationnelles (échéance fin 2010).<br />
M<br />
Nb : les CIS désignés<br />
sur fond jaune sont<br />
visés par un objectif<br />
de mutualisation de<br />
leurs ressources<br />
Objectifs<br />
Envisager de<br />
différencier le<br />
véhicule de lutte<br />
contre les risques<br />
chimiques et<br />
biologiques du<br />
véhicule de lutte<br />
contre les risques<br />
radiologiques.<br />
Objectifs de couverture<br />
<strong>des</strong> risques particuliers<br />
QUANTIFICATION DES MATERIELS NECESSAIRES<br />
CIS<br />
CCGC<br />
bCGC<br />
76 Rappel SDDACR 2005-2008 10 1 32 4 0 1 1 0 8 0 1 1 3 10 8 1 3 1 15 0 0 1 1 1 3 1 107 77<br />
MPR<br />
MPF<br />
Réserve 20<br />
bouteilles ARI<br />
FDGP<br />
VRCH<br />
VLU CMIC<br />
DA + MPR<br />
DAL + MPR<br />
VGRIMP<br />
AMFREVILLE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
ARGENCES 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
AUNAY SUR ODON 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0<br />
bALLEROY 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
bAYEUX 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0<br />
bLANGY LE CHÂTEAU 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
bONNEbOSQ 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
bONNEVILLE LA LOUVET 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
bRETTEVILLE SUR LAIZE 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0<br />
IFS 0 1 0 0 1 0 1 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 1<br />
CAEN COUVRECHEF 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 1 1 1 1 1<br />
CAEN CANADA 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0<br />
CAMbREMER 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
CAUMONT L’EVENTE 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
CLECY 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0<br />
CONDE SUR NOIREAU 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
COURSEULLES 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0<br />
CREULLY 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
DOZULE 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
FALAISE 1 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0<br />
GRANDCAMP MAISY 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
HONFLEUR 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0<br />
HOULGATE 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
ISIGNY SUR MER 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
LANDELLES ET COUPIGNY 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
LE bENY bOCAGE 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
LE MOLAY LITTRY 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
LE TOURNEUR 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
LISIEUX 1 0 1 0 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 1 0 1 1 0 0 0 0 1 1<br />
LIVAROT 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
MEZIDON CANON 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
MOYAUX 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
ORbEC EN AUGE 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
OUISTREHAM 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0<br />
PERIERS 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0<br />
PONT D’OUILLY 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
PONT L’EVEQUE 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0<br />
POTIGNY 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
ST MARTIN DES bESACES 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
ST PIERRE SUR DIVES 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0<br />
ST REMY SUR ORNE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
ST SEVER 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
THURY HARCOURT 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
TOUQUES 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 1 0 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0<br />
TREVIERES 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
TROARN 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
VASSY 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
VILLY bOCAGE 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
VILLERS SUR MER 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0<br />
VIRE 1 0 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 1 0 1 1 0 0 0 0 1 0<br />
Total proposé 2010-2012 : 10 1 32 4 7 0 1 2 4 6 1 1 7 10 8 1 3 1 15 7 1 1 1 1 3 2 130<br />
VPLG + bLS<br />
bLS<br />
bRS sans<br />
contrainte de<br />
permis<br />
bRS > 20 CV<br />
CEEMb<br />
PMA<br />
bEMUL<br />
VLHR<br />
VTP<br />
VTUSD<br />
CESD<br />
VCYNO<br />
CEVAR<br />
CEPOL<br />
PCC
Engagement du SdiS<br />
dans une démarche<br />
éco-responsable<br />
Le principe d’éco-responsabilité<br />
s’inscrit dans une approche<br />
globale de prise en compte <strong>des</strong><br />
enjeux du développement durable.<br />
Le Sdis 14 se doit de s’impliquer<br />
dans ce processus et souhaite<br />
inscrire dans ses documents de<br />
référence <strong>des</strong> objectifs significatifs<br />
et réalistes preuves de son<br />
engagement dans cette démarche<br />
d’éco-responsabilité.<br />
Pour ce faire, le Sdis s’engage<br />
durant la période 2010-2012 à :<br />
- Fixer <strong>des</strong> objectifs initiateurs<br />
de la démarche de progrès réalistes<br />
et chiffrés propres à diminuer<br />
l’impact environnemental<br />
du fonctionnement de l’établissement<br />
public,<br />
- Etablir un diagnostic rapide<br />
de la situation vis-à-vis <strong>des</strong> actions<br />
liées au développement<br />
durable et mettre en place les<br />
indicateurs de gestion propres<br />
au suivi de ces actions d’amélioration,<br />
- Adopter une charte de l’engagement<br />
de la structure en tant<br />
qu’administration éco-responsable.<br />
7. GlossaIre<br />
ARI Appareil respiratoire isolant<br />
AVP Accident voie publique<br />
BEA bras élévateur<br />
BLS bateau léger de sauvetage<br />
BRS bateau de reconnaissance et de sauvetage<br />
CCGC Camion citerne grande capacité<br />
CCR Camion citerne rural<br />
CED Cellule dévidoir<br />
CEMUL Cellule emulseur<br />
CEPOL Cellule de lutte contre les pollutions<br />
CESD Cellule de sauvetage, déblaiement et étaiement<br />
CGCT Code général <strong>des</strong> collectivités territoriales<br />
CIS Centre d’incendie et de secours<br />
CIS Centre d’incendie et de secours<br />
CMIC Cellule mobile d’intervention chimique<br />
CMIR Cellule mobile d’intervention radiologique<br />
COD Formation à la conduite<br />
CODIS Centre opérationnel départemental d’incendie et de secours<br />
COS Commandant <strong>des</strong> opérations de secours<br />
CPI Centre de première intervention<br />
CRRA 15 Centre de réception et de régulation <strong>des</strong> appels du SAMU<br />
CS Centre de secours<br />
CSP Centre de secours principal<br />
CTA Centre de traitement de l’alerte<br />
CYNO Intervention cynotechnique<br />
DA Dévidoir automobile<br />
DAL Dévidoir automobile léger<br />
DDSIS Direction départementale <strong>des</strong> services d’incendie et de secours<br />
DEA Défibrillateur externe automatisé<br />
DIV Intervention diverse<br />
DSC Direction de la sécurité civile<br />
EPC Echelle pivotante à mouvements combinés<br />
EPS Echelle pivotante à mouvements séquentiels<br />
Glossaire<br />
ESP Echelle sur porteur<br />
FEU Intervention pour feu<br />
FPT Fourgon pompe tonne<br />
FPTHR Fourgon pompe tonne hors route<br />
FPTL Fourgon pompe tonne léger<br />
FPTSR Fourgon pompe tonne secours routier<br />
FSR Fourgon secours routier<br />
GPEC Gestion prévisionnelle <strong>des</strong> emplois et <strong>des</strong> compétences<br />
ICPE Installation classée pour la protection de l’environnement<br />
MEA Moyen élévateur aérien<br />
MPF Motopompe flottante<br />
MPR Motopompe remorquable<br />
PATS Personnel administratif, technique ou spécialisé<br />
PCC Poste de commandement de colonne<br />
PMA Poste médical avancé<br />
REMUL Remorque émulseur<br />
RIM Règlement d’instruction et de manœuvre<br />
RO Règlement opérationnel<br />
RSR Remorque secours routier<br />
SAL Sauveteur autonome léger<br />
SAMU Service d’aide médicale urgente<br />
SAP Secours aux personnes<br />
SAV Sauveteur aquatique de surface<br />
SDDACR Schéma directeur départemental d’<strong>analyse</strong> et de couverture <strong>des</strong> risques<br />
SDE Sauvetage déblaiement étaiement<br />
SDIS Service départemental d’incendie et de secours<br />
SIG Système d’information géographique<br />
SMUR Service mobile d’urgence et de réanimation<br />
SNSM Société nationale de sauvetage en mer<br />
SPP Sapeur-pompier professionnel<br />
SPV Sapeur-pompier volontaire<br />
SROS Schéma régional d’organisation sanitaire<br />
SSSM Service de santé et de secours médical<br />
VCHR Véhicule de lutte contre les accidents chimiques et radiologiques<br />
VGRIMP Véhicule d’intervention en milieu périlleux<br />
VLCG Véhicule léger de commandement de chef de groupe<br />
VLHR Véhicule léger hors route<br />
VLU Véhicule léger utilitaire<br />
VPI Véhicule de première intervention<br />
VPL Véhicule plongée<br />
VSAV Véhicule ambulance normalisé <strong>des</strong> sapeurs-pompiers<br />
VTP Véhicule de transport de personnels<br />
VTU Véhicule tout usage<br />
78 79<br />
Glossaire
8. annexes<br />
annexe 1 : bilan <strong>des</strong> prescriptions par zones géographiques défavorisées en<br />
temps de couverture opérationnelle<br />
Prescription générale de<br />
nature à favoriser la réduction <strong>des</strong><br />
délais d’intervention sur l’ensemble<br />
du territoire départemental :<br />
- changement du logiciel d’alerte associé<br />
à la migration <strong>des</strong> moyens de transmission vers<br />
l’architecture unique <strong>des</strong> transmissions (AUT),<br />
- développement <strong>des</strong> conventions de<br />
disponibilité <strong>des</strong> sapeurs-pompiers<br />
volontaires.<br />
Prescriptions spécifiques<br />
à la couverture de la zone 1 :<br />
- construction d’un nouveau casernement<br />
sur la commune de Villy-bocage et<br />
instauration d’une garde postée diurne,<br />
- engagement d’une réflexion quant à la<br />
mise en place d’un poste avancé à l’ouest de la<br />
plaine de Caen,<br />
- redimensionnement <strong>des</strong> objectifs<br />
d’astreinte <strong>des</strong> centres d’incendie et de<br />
secours périphériques à l’agglomération<br />
caennaise.<br />
Prescriptions spécifiques à la<br />
couverture de la zone 2 :<br />
- redimensionnement <strong>des</strong> objectifs<br />
d’astreinte <strong>des</strong> centres d’incendie et de<br />
secours compétents,<br />
- projet de mutualisation <strong>des</strong> centres<br />
d’incendie et de secours de Landelles<br />
et Coupigny et Saint Sever Calvados,<br />
Saint Martin <strong>des</strong> besaces et Le Tourneur<br />
et Thury Harcourt, Saint Rémy et Clécy.<br />
Prescriptions spécifiques à la<br />
couverture de la zone 3 :<br />
- affectation de deux sapeurs-pompiers<br />
professionnels supplémentaires au CS Vire,<br />
Prescriptions spécifiques à la<br />
couverture de la zone 4 :<br />
- redimensionnement <strong>des</strong> objectifs<br />
d’astreinte <strong>des</strong> centres d’incendie<br />
et de secours compétents,<br />
- développement <strong>des</strong> conventions d’entre<br />
aide interdépartementales.<br />
Prescriptions spécifiques à la<br />
couverture de la zone 5 :<br />
- instauration d’une garde postée diurne et<br />
nocturne de 3 sapeurs-pompiers<br />
Communes pour lesquelles l’objectif de couverture par un engin incendie<br />
et un véhicule de secours aux victimes n’a pas été atteint.<br />
Communes pour lesquelles l’objectif de couverture par un engin de secours<br />
routiers et un véhicule de secours aux victimes n’a pas été atteint.<br />
80 au CS Honfleur.<br />
bassins géographiques pour lesquels les objectifs n’ont pas été atteints.<br />
81<br />
Annexes<br />
Annexes<br />
Suivante
Précédente<br />
annexe 2 : âge moyen par type d’engins 2010-2012<br />
10<br />
5<br />
0<br />
Parc <strong>des</strong> vsaB (vsaB et vsav) Parc <strong>des</strong> FtP<br />
(FtP,FPtl, FPtsr et vPI)<br />
6,5<br />
2009<br />
2009<br />
51<br />
16<br />
Age moyen <strong>des</strong> VSAb<br />
Moyenne idéale<br />
Vétusté<br />
Age10 ans<br />
6,1<br />
2012<br />
2012<br />
54<br />
14<br />
15<br />
8<br />
0<br />
9,3<br />
2009<br />
2009<br />
48<br />
12<br />
Age moyen <strong>des</strong> FTP et équivalents<br />
Moyenne idéale<br />
Vétusté<br />
Age15 ans<br />
8,7<br />
2012<br />
2012<br />
41<br />
9<br />
Age moyen engin hors route<br />
Age15 ans<br />
82 83<br />
15<br />
8<br />
0<br />
Parc <strong>des</strong> ccF, FPtHr et ccr Parc <strong>des</strong> vtu<br />
12,0<br />
2009<br />
2009<br />
26<br />
3<br />
Moyenne idéale<br />
Vétusté<br />
16,3<br />
2012<br />
2012<br />
9<br />
16<br />
10<br />
5<br />
0<br />
9,9<br />
2009<br />
2009<br />
23<br />
31<br />
Age moyen <strong>des</strong> VTU<br />
Moyenne idéale<br />
Vétusté<br />
Age10 ans<br />
Annexes<br />
6,1<br />
2012<br />
2012<br />
47<br />
14<br />
Suivante
Précédente<br />
Parc <strong>des</strong> vlu Parc <strong>des</strong> vlc, vlcG et vl Parc <strong>des</strong> engins aériens<br />
Age moyen <strong>des</strong> VTU Age moyen <strong>des</strong> VLC, VLCG et VL<br />
10 8,5<br />
8<br />
Moyenne idéale<br />
6<br />
4,9<br />
5 4<br />
2<br />
0 0<br />
Moyenne idéale<br />
2009 2012 2009<br />
2012<br />
Vétusté Vétusté<br />
2009 2012 2009<br />
2012<br />
26 99<br />
34<br />
42<br />
10<br />
Age7 ans Age7 ans<br />
6,6<br />
35<br />
5,6<br />
44<br />
13<br />
84 85<br />
16<br />
14<br />
12<br />
10<br />
8<br />
6<br />
4<br />
2<br />
0<br />
ESP 24 m<br />
1 (38 ans)<br />
bEA 18 m<br />
1 (11 ans)<br />
ESP 24 m<br />
Nombre 9<br />
Moyenne<br />
13,5 ans<br />
ESP 32 m<br />
Nombre 3<br />
Moyenne<br />
12 ans<br />
2009<br />
ESP 24 m<br />
1 (41 ans)<br />
bEA 18 m<br />
1 (14 ans)<br />
ESP 24 m<br />
Nombre 7<br />
Moyenne<br />
13 ans<br />
ESP 32 m<br />
Nombre 4<br />
Moyenne<br />
9 ans<br />
2012<br />
Annexes<br />
Suivante
Précédente<br />
annexe 3 : plan d’équipement 2009-2012<br />
INVESTISSEMENT<br />
PARC ROULANT (renouvellement)<br />
VSAV 75000 68 18 6 450000 6 450000 6 450000<br />
CCR et FPTHR 250000 10 8 8 2000000 0 0 0 0<br />
CCF 230000 15 0 0 0 0 0 0 0<br />
FPT + FPTL 200000 36 3 1 200000 1 200000 1 200000<br />
FPTSR 230000 12 0 0 0 0 0 0<br />
CCGC (occasion) 75000 10 1 1 75000 0 0 0 0<br />
DA 100000 10 1 1 100000 0 0 0 0<br />
MPR 40000 32 6 3 120000 3 120000 0 0<br />
Moyen Aérien (4 échelles<br />
32 m,<br />
500000 13 *1 1 500000 0 0 0<br />
7 échelles 24m, 1 ESP, 1 BEA (4+7+1+1)<br />
VLU 15000 52 27 7 105000 10 150000 10 150000<br />
VLHR 30000 15 8 4 120000 2 60000 2 60000<br />
VTU 25000 61 26 6 150000 10 250000 10 250000<br />
VTP 25000 7 2 2 50000 0 0 0 0<br />
PC 100000 2 1 1 100000 0 0 0 0<br />
Total Parc Roulant 3970000 1230000 1110000<br />
MATERIEL INCENDIE ET SECOURS<br />
PU TTC<br />
SDDACR<br />
2012<br />
2010 2011 2012<br />
Besoin quantité montant quantité montant quantité montant<br />
Echelles en renouvellement 20000 1 20000 1 20000 1 20000<br />
Tuyaux en renouvellement 60000 1 50000 1 60000 1 60000<br />
Tuyaux acquisition DA 24000 1 24000 0 0 0 0<br />
Lances + LM 500 40 20000 40 20000 0 0<br />
Accessoires Hydraulique 10000 1 10000 1 10000 1 10000<br />
Ventilation 4000 4 16000 4 16000 2 8000<br />
Aspiration,MPE,MPF,Pompes<br />
élect.<br />
50000 1 50000 1 50000 1 40000<br />
Tronçonnage+ EPI 1000 10 10000 6 6000 10 10000<br />
Groupe électrogène 1500 10 15000 8 12000 8 12000<br />
Eclairage 1000 10 10000 4 4000 10 10000<br />
Signalisation 150000 0 0 0 0 0 0<br />
outillage diverses sur catalogue 15000 1 15000 1 15000 1 15000<br />
lot feu de cheminée 1000 5 5000 1 1000 5 5000<br />
désincarcération 30000 2 60000 1 30000 0 0<br />
ARI 500 90 45000 70 35000 50 25000<br />
Bouteilles ARI 200 150 30000 150 30000 0 0<br />
Total Matériel Incendie 380000 309000 215000<br />
INVESTISSEMENT<br />
86 87<br />
Annexes<br />
MATERIEL MEDICAL<br />
Life pack 12 20000 1 20000 0 0 0 0<br />
RAD 57 3500 0 0 0 0 0 0<br />
Petit matériel pour VSAV 50000 1 60000 1 50000 1 40000<br />
Matériel 3SM (cabinets) 24000 1 24000 1 24000 0 0<br />
Total Matériel Médical 104000 74000 40000<br />
MATERIEL FORMATION<br />
Lot complet de mannequin 1750 4 7000 4 7000 4 7000<br />
coupes de têtes 70 13 910 0 0<br />
DAE formation 500 12 6000 0 0<br />
jeu de collier cervicaux 370 13 4810 10 3700 10 3700<br />
jeu d’attelles + pompes 390 13 5070 10 3900 8 3120<br />
tensiométre électronique 60 16 960 6 360 10 600<br />
aspirateur à mucosité 1000 10 10000 0 0 0 0<br />
appareil à fumée 400 4 1600 0 0 4 1600<br />
Total Matériel Formation 36350 14960 16020<br />
MATERIEL Equipes Spécialisées<br />
Sauvetage Déblaiement 35000 1 5000 1 15000<br />
Sauveteur Cotiers 23000 1 13000 1 20000<br />
GRIMP 16000 1 16000 1 14000<br />
Cynotechnique 4080 1 4080 1 2000<br />
CMIC 20000 1 20000 1 20000<br />
CMIR 10000 1 10000 1 10000<br />
Plongeurs 34515 1 22000 1 28000<br />
Total Matériel Equipes Spéc. 90080 109000 19000<br />
INVESTISSEMENTS<br />
PU TTC<br />
SDDACR<br />
2012<br />
2010 2011 2012<br />
Besoin quantité montant quantité montant quantité montant<br />
Renouvellement engins et<br />
matériels<br />
4580430 1736960 1400020<br />
Habillement Tenues/Casques 250000 250000 250000<br />
Matériel INFORMATIQUE 300000 150000 150000<br />
Entretien casernes 100000 100000 100000<br />
Gros Travaux 0 150000 444000<br />
INVESTISSEMENT ANNUEL 5230430 2386960 2344020<br />
Investissement 2010/2012 9961410
SERVICE DEPARTEMENTAL D’INCENDIE ET DE SECOURS DU CALVADOS<br />
25, boulevard Maréchal Juin<br />
BP 75477 - 14054Caen cedex 4<br />
Tél 02 31 43 40 00<br />
Fax 02 31 43 40 09<br />
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