Télécharger le pdf - Fugues

44 World of Men
O’Neal nous présente la Turquie | par M. Antonios
PORNO
Il y a quelques années, Collin O’Neal,
dans sa collection World of Men, nous
avait donné Lebanon, le premier film gai
érotique tourné dans ce pays, dernièrement
il nous offrait Serbia. Voici que
Collin O’Neal a recruté des vedettes
d’Europe et d’Amérique Latine, entre
autres, pour un tournage des plus mouvementé
dans le sud-est de la Turquie
(non loin de la Syrie). Alors qu’O’Neal et
quelques autres vedettes visitaient un
musée (près du lieu de tournage), l’armée
turque a effectué un raid sur une
maison où se cachaient des militants
d’Al-Qaïda, il y a eu plusieurs morts
parmi les policiers et les insurgés…
Des explosions, des tirs en rafales avaient
causés la panique générale chez les citadins du
petit hameau de Gaziantep où O’Neal y effectuait
une partie du tournage. «Ce ne fut pas un tournage
facile du tout», d’avouer O’Neal. Dans ce climat
tendu, O’Neal et Jesus, un des acteurs latinos, devaient
traverser la frontière syrienne pour aller y
cueillir un autre modèle, le Syrien Jacko, pour une
scène devant être retransmise sur le site internet. Ce
fut donc toute une aventure puisqu’il fallait aller en
Syrie, prendre l’acteur, puis retourner en Turquie
alors que l’armée patrouillait tout le secteur…
Mais finalement, Plusieurs mois plus tard, World of
Men nous offre donc Turkey, produit et réalisé par
Collin O’Neal et mettant en vedette les acteurs Hani,
Orlando, Pascal, Jesus, Jean Francko, Axel Ryder, Armando,
Sam et Adrian.
Comme à son habitude, O’Neal y a filmé de belles
scènes, presque documentaires, de la vie quotidienne
de ce pays. On y voit Istanbul, l’ancienne capitale
de l’empire ottoman, avec les coupoles de ses
mosquées, les bords du Bosphore, les maisons typiques
turques en bois. Dans la région proche de la
frontière syrienne, on y aperçoit des chèvres qui
broutent des herbes éparses, des maisons abandonnées
et des ruines où O’Neal a tourné la deuxième
scène du film. Un tableau d’ailleurs magnifiquement
capté en extérieurs, sous un ciel bleu radieux et un
soleil qui plombe sur les corps des deux acteurs, l’un
grand au coco rasé et l’autre plus petit et plus mince,
mais tout de même musclé. La scène est à la fois très
tendre et très crue dans cet environnement de désolation.
On se caresse, s’embrasse langoureusement,
on se touche puis le gars au crâne rasé fini par embrocher
l’autre appuyé à ce qui reste du cadre de la
porte qui y existait jadis.
Les quatre autres scènes, parfois torrides, se
déroulent dans deux auberges, l’une plus spartiate,
l’autre, visiblement, plus luxueuse, aux céramiques
élaborées et colorées dans la salle de bain, avec de
beaux tapis et des sofas de style plutôt rococo italien…
Les gars sont très bien découpés et virils
(poilus, tatoués, etc.,), si vous aimez des muscles,
vous ne vous en plaindrez pas d’ailleurs.
Même s’il y a, comme toujours, du suçage et du fourrage,
ces lieux confèrent aux divers tableaux beaucoup
d’exotisme et de sensualité, ce qui ajoute à la
qualité indéniable de Turkey, dont la durée est d’environ
deux heures. À voir donc ! O’Neal, qui pensait
vendre son studio-site internet, a décidé de nous offrir
plus régulièrement des films, soit une production
à chaque trois mois puisque, de toute manière, il
parcourt le monde à la recherche de nouveaux acteurs
et de lieux de tournages non conventionnels…
Offert sur www.collinoneal.com ou
www.worldofmen.com