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ainsi vivre selon sa véritab<strong>le</strong> nature de chien<br />

obéissant. Quand il en obtenait la permission,<br />

Marcel pouvait jouer avec ce chien et lui demander<br />

tout ce qu’il voulait. La permission était rare, mais<br />

il en profitait p<strong>le</strong>inement.<br />

Tout s’était donc déroulé dans <strong>le</strong> meil<strong>le</strong>ur des<br />

mondes pour Marcel jusqu’à la crise financière<br />

survenue en 2008. Un soir, MaîtreAlain avait<br />

déclaré à son boy que son entreprise de vente de<br />

Har<strong>le</strong>y Davidson périclitait et que l’argent commençait<br />

à manquer. Pour arrondir ses fins de mois,<br />

il lui déclara qu’il devrait à l’avenir louer ses services<br />

à d’autres Maîtres. Marcel se rendait donc de<br />

plus en plus souvent chez <strong>le</strong>s Maîtres en question<br />

et ramenait l’argent à la maison. Ces rencontres,<br />

marquées au sceau de la brutalité et de l’humiliation,<br />

étaient pour la plupart du temps exemptes<br />

de plaisir.<br />

Ce type de rapports imposés dura jusqu’au mois de<br />

mars 2009. Et alors <strong>le</strong> ciel lui tomba sur la tête et<br />

tout bascula dans l’horreur. Un vendredi soir,<br />

MaîtreAlain annonça à Marcel qu’il venait d’être<br />

inscrit sur un marché clandestin de vente<br />

d’esclaves pour pouvoir renflouer son commerce<br />

menacé de faillite. Habitué à tout accepter sans<br />

protestation, Marcel ne laissa rien voir à son<br />

Maître de son désarroi et du désespoir qui s’installait<br />

en lui. Une semaine plus tard, son Maître lui<br />

révéla qu’il avait été acheté par deux mecs propriétaires<br />

d’un donjon privé. Il s’agissait en fait de<br />

deux avocats bien connus pour <strong>le</strong>urs prises de position<br />

publiques anti-gay et comme étant <strong>le</strong>s<br />

champions de la famil<strong>le</strong> et des va<strong>le</strong>urs mora<strong>le</strong>s<br />

traditionnel<strong>le</strong>s. Mais, de fait, il s’agissait de deux<br />

crapu<strong>le</strong>s qui menaient une doub<strong>le</strong> vie et qui, secrètement,<br />

tenaient des orgies SM privées<br />

fréquentées par des professionnels ou des industriels<br />

argentés. En entendant ces détails scabreux,<br />

Marcel songea sérieusement à mettre fin à ses<br />

jours.<br />

Le lundi qui suivit, trois étrangers se présentèrent<br />

à la maison. Il s’agissait des commissionnaires<br />

chargés de prendre livraison de Marcel. Ils lui<br />

firent prendre des comprimés puissants qui l’entraînèrent<br />

dans un profond sommeil.<br />

Quand il se réveilla <strong>le</strong> <strong>le</strong>ndemain matin, il était attaché<br />

solidement à une tab<strong>le</strong>. Il ne pouvait<br />

bouger, n’était-ce que d’un millimètre, ni la tête,<br />

ni <strong>le</strong> torse, ni <strong>le</strong>s jambes ou <strong>le</strong>s bras. La pièce où il<br />

se trouvait était sombre, mais il aperçut un<br />

mastodonte portant cagou<strong>le</strong> et qui tenait dans <strong>le</strong>s<br />

mains une tige de fer. Il <strong>le</strong> vit s’approcher d’un<br />

brû<strong>le</strong>ur au gaz et présenter <strong>le</strong> bout de la tige devant<br />

la flamme. Cel<strong>le</strong>-ci devint rapidement d’un<br />

rouge blanchâtre. Le tortionnaire laissa la tige sur<br />

<strong>le</strong> brû<strong>le</strong>ur et vint se placer près de la tab<strong>le</strong>. Il<br />

revêtit <strong>le</strong>s yeux de sa victime d’un bandeau.<br />

Peu après, Marcel ressentit une sensation de<br />

brûlure intense au haut de la cuisse. Un cri semblab<strong>le</strong><br />

à celui d’une bête qu’on égorge s’échappa<br />

de ses entrail<strong>le</strong>s, tandis qu’une odeur de viande<br />

brûlée envahissait toute la pièce.<br />

Pendant qu’on retirait <strong>le</strong> bandeau qui recouvrait<br />

ses yeux, il entendit alors une voix qu’il ne pensait<br />

ne plus jamais entendre.<br />

- Félicitations boy. Tu as passé <strong>le</strong>s épreuves des<br />

dernières semaines à mon entière satisfaction. Je<br />

voulais voir jusqu’où pouvait al<strong>le</strong>r ton obéissance.<br />

Je n’ai jamais eu de problèmes financiers. Je ne<br />

t’ai jamais loué ou vendu à qui que ce soit. Tout<br />

cela faisait partie d’une mise en scène impitoyab<strong>le</strong><br />

pour pousser encore plus loin ton obéissance<br />

et ta soumission. Tu n’as pas été marqué au fer<br />

rouge non plus. J’ai tout simp<strong>le</strong>ment appliqué un<br />

«ice pack» sur ta cuisse pendant que mon ami<br />

cagoulé appliquait un fer rouge sur un morceau de<br />

viande. Comme je l’avais prévu, tu as confondu la<br />

sensation de froid intense avec la sensation de<br />

brûlure.<br />

Alors Marcel fut submergé de bonheur. Malgré <strong>le</strong>s<br />

larmes qui l’aveuglaient, il lécha la main de son<br />

Maître qui lui caressait <strong>le</strong> visage. Son membre<br />

devint en érection. Lentement mais à un rythme<br />

de plus en plus accéléré, <strong>le</strong> Maître se mit à masturber<br />

son boy complètement immobilisé. Petit à<br />

petit, la respiration du boy devint ha<strong>le</strong>tante et <strong>le</strong>s<br />

spasmes de sa verge furent suivis d’un puissant jet<br />

de sperme qui gicla longuement dans <strong>le</strong>s airs pour<br />

retomber sur sa poitrine. Ce jet initial fut suivi<br />

d’autres coulées importantes, quoique moins<br />

prononcées. Alors, <strong>le</strong> Maître recueillit du sperme<br />

encore chaud pour <strong>le</strong> déposer, comme un baume,<br />

sur <strong>le</strong>s lèvres de son boy.<br />

- Tu as franchi une étape importante mon boy. Si<br />

tu restes dans cet état d’esprit, on a de merveil<strong>le</strong>uses<br />

années devant nous…<br />

- Merci mon vénéré Maître.

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