Reflets - Ville de Martigues

Bientôt la vidéosurveillance
Une vingtaine de caméras de vidéosurveillance
sera installée sur la voie publique d’ici le printemps.
La plupart prendront place dans des lieux stratégiques
du centre-ville, d’autres seront positionnées pour
observer les flux de circulation, notamment
aux entrées de la ville comme à Sainte-Anne,
par exemple. « C’est de la gestion urbaine, résume
Thierry Dahman, directeur de la sécurité
et de la tranquillité publique à Martigues. Cela
nous permet de voir quel est l’afflux de véhicules
aux heures de pointe. » Très utile dans le cadre
des travaux de rénovation du viaduc !
« Ces caméras sont des moyens techniques
qui s’ajoutent aux moyens humains, distingue
le maire, Gaby Charroux. Nous jouons sur
la complémentarité entre des hommes et des femmes
sur le terrain et, à côté, des outils techniques
d’observation. » La municipalité compte aussi
sur la vidéosurveillance pour dissuader
les délinquants, intervenir rapidement sur
les lieux de délits ou aider les enquêteurs une fois
les faits déroulés.
© DR
Qu’est-ce que la MJD du pays
martégal?
C’est une structure gérée par le ministère
de la justice et la municipalité. Son rôle est
d’assurer une justice de proximité puisqu’il
s’agit d’une annexe du tribunal de grande
instance d’Aix-en-Provence. Il y a les délégués
du procureur de la République qui viennent
faire des audiences pour des rappels à la loi
concernant les petits délits. On y traite
aussi les mesures en matière d’exécution
des peines, les actions du tribunal pour
enfants… Mais c’est aussi un lieu d’accès
au droit. Cela se traduit par la permanence
de nombreuses associations comme
la Confédération nationale du logement,
SOS femmes etc. Il y a aussi la présence
d’avocats et de notaires qui informent
et renseignent sur les litiges.
DOSSIER
TRANQUILLITÉ
Les agents de surveillance de la voie publique apportent une aide précieuse à la police.
Trois questions à...
Christine Guillaume
Greffière à la Maison de la justice et du droit (MJD)
Propos recueillis par Gwladys Saucerotte
Qui peut bénéficier de l’aide
de la MJD?
Il y a différentes personnes qui passent
par cette structure. Il y a celles qui viennent
obligatoirement car elles ont été convoquées
devant le juge. Il y a aussi de nombreuses
personnes qui se présentent spontanément.
Les dossiers traités peuvent aller de l’achat
litigieux sur internet, jusqu’à la maladie
professionnelle, en passant par les questions
de succession. Cela peut permettre
de gagner du temps lorsqu’il y a des délais
à respecter. Surtout, le conseil est gratuit.
Tout le monde n’a pas les moyens de payer
une consultation chez un avocat.
En 2012, ce sont plus de 11 000 personnes
qui sont venues ou ont téléphoné.
Vous œuvrez aussi dans
la prévention de la délinquance.
Quelles sont les actions menées?
En effet, par l’intermédiaire de l’APERS,
l’association pour la prévention et la réinsertion
sociale, des stages sont proposés.
Notamment un stage sur « l’infraction
à la législation sur les stupéfiants ». Il s’agit
d’aider les personnes qui ont mis un pied
dans la drogue ou n’en sont pas loin et qui
désirent en sortir. La PJJ (protection judiciaire
de la jeunesse) propose un stage
de citoyenneté. On apprend aux jeunes
à devenir citoyen, c’est un peu comme
de l’éducation civique. Le fait que la MJD
travaille sur la proximité permet bien souvent
de donner une seconde chance à ceux
qui passent entre nos murs.
REFLETS I FÉVRIER 2013 35