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Reflets - Ville de Martigues

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DOSSIER<br />

TRANQUILLITÉ<br />

Pratique<br />

// Les numéros utiles<br />

Police municipale<br />

<strong>de</strong> <strong>Martigues</strong><br />

Quai Général Leclerc<br />

Tél : 0442443140<br />

police-municipale@ville-martigues.fr<br />

Accueil du public<br />

<strong>de</strong> 6 h à 20 h<br />

Poste annexe <strong>de</strong> Carro<br />

Tél : 0442428769<br />

Accueil du public:<br />

<strong>de</strong> 8h30 à 12h et<br />

<strong>de</strong> 13h30 à 17h30.<br />

Commissariat <strong>de</strong> police<br />

Av. du Cdt Jean L’Herminier<br />

Tél : 0442413110<br />

34 REFLETS I FÉVRIER 2013<br />

La nuit, ils veillent sur nous<br />

Une briga<strong>de</strong> <strong>de</strong> nuit <strong>de</strong> la Police municipale a été mise en place<br />

<strong>de</strong>puis le mois <strong>de</strong> janvier. Tous les quartiers sont surveillés<br />

C’<br />

est le point fort <strong>de</strong> la réorganisation <strong>de</strong> la Police<br />

municipale. Une briga<strong>de</strong> spécialement dédiée<br />

à la nuit est née en janvier. Jusqu’à présent, les<br />

patrouilles <strong>de</strong> nuit étaient effectuées par <strong>de</strong>s policiers qui<br />

assuraient <strong>de</strong>s roulements <strong>de</strong> travail en trois-huit. « Les<br />

fonctionnaires travaillaient une nuit toutes les cinq, précise<br />

Thierry Dahman, directeur <strong>de</strong> la sécurité publique.<br />

Aujourd’hui, une partie <strong>de</strong> l’effectif fait les nuits, l’autre<br />

la journée. Cela permet d’avoir plus <strong>de</strong> mon<strong>de</strong>, d’assurer<br />

une plus gran<strong>de</strong> présence sur le terrain entre 6 heures et<br />

20 heures. » La nuit aussi, la présence <strong>de</strong>s policiers se veut<br />

rassurante. Tous les soirs, la voiture estampillée aux couleurs<br />

<strong>de</strong> la police sillonne les différents quartiers <strong>de</strong> la<br />

ville. « Nous circulons sur toute la commune, y compris la<br />

La Police municipale assure la sécurité <strong>de</strong> tous les Martégaux, <strong>de</strong> jour comme <strong>de</strong> nuit.<br />

© Frédéric Munos<br />

partie sud, explique David, un policier. C’est-à-dire Saint-<br />

Julien, La Couronne, Carro, les plages. Il n’y a pas un quartier<br />

dans lequel on ne vient pas. » L’ordre <strong>de</strong> passage dans<br />

les quartiers est fonction <strong>de</strong>s urgences et <strong>de</strong> l’actualité.<br />

« En ce moment par exemple, il y a beaucoup <strong>de</strong> feux <strong>de</strong> voitures,<br />

donc on passe davantage dans les parkings.»<br />

Mais une chose est sûre, c’est que les ron<strong>de</strong>s ne se ressemblent<br />

jamais. « On commence généralement par faire<br />

un tour auprès <strong>de</strong>s commerçants qui ferment tard. » C’est<br />

donc du côté <strong>de</strong> Jonquières que la briga<strong>de</strong> se rend en premier.<br />

Mais un simple appel vient chambouler la décision.<br />

Une alarme s’est déclenchée à la Maison <strong>de</strong> l’emploi et<br />

<strong>de</strong> la formation. La police doit se rendre sur place pour<br />

inspecter les lieux. « C’est le numéro d’appel d’urgence. Dès<br />

que ça sonne, on y va. Nous sommes en liaison avec le poste<br />

central <strong>de</strong> sécurité. Dès que l’alarme d’un bâtiment public se<br />

déclenche, on nous en informe. » Sur place, les policiers<br />

entrent dans les locaux et vérifient toutes les issues. Pour<br />

assurer leur sécurité lors <strong>de</strong> ces patrouilles, les agents sont<br />

munis <strong>de</strong> gilets pare-balles, <strong>de</strong> torches et <strong>de</strong> pistolets.<br />

« L’arme n’est pas là pour nous rassurer, mais elle peut avoir<br />

un vrai côté dissuasif dans les situations extrêmes. »<br />

Rassurer les administrés<br />

Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’équipement, un autre élément s’invite aussi<br />

au sein <strong>de</strong> la briga<strong>de</strong> <strong>de</strong> nuit : la peur. « Il faut bien dire que<br />

la nuit, c’est plus dangereux que le jour. Mais la peur, c’est ce<br />

qui nous permet d’avancer et surtout <strong>de</strong> ne pas faire n’importe<br />

quoi. Cela fait partie du métier. C’est une poussée d’adrénaline<br />

qui nous permet finalement <strong>de</strong> ne pas perdre nos moyens.<br />

Généralement, c’est après l’intervention, lorsque la pression<br />

retombe, que l’on a peur. » Sur une intervention, ce qui<br />

compte alors c’est l’esprit d’équipe et la complémentarité<br />

<strong>de</strong> chacun. « On ne voit pas tous les côtés d’une situation, d’où<br />

l’intérêt d’être plusieurs. Il faut avouer que lorsqu’on intervient,<br />

<strong>de</strong>scendre à quatre d’une voiture à toujours un côté dissuasif. »<br />

Si globalement sur <strong>Martigues</strong> les nuits sont calmes, les<br />

policiers sont avant tout là pour rassurer les administrés,<br />

les ai<strong>de</strong>r et les protéger. « On a les mêmes prérogatives que<br />

la Police nationale sauf que l’on ne peut pas mettre en place <strong>de</strong><br />

contrôle routier fixe. On peut, en revanche, verbaliser si l’on<br />

constate une infraction. Nous ne patrouillons que sur la commune.<br />

On ne va pas, par exemple, sur le viaduc ou sur les entrées<br />

d’autoroutes. » Et l’efficacité <strong>de</strong> la briga<strong>de</strong> <strong>de</strong> nuit a déjà fait<br />

ses preuves. Notamment du côté <strong>de</strong>s plages ou les échauffourées<br />

sont en nette diminution. « À force <strong>de</strong> patrouiller, <strong>de</strong><br />

montrer qu’on est là, cela a calmé les esprits. »

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