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Le chasseur africain et son monde - Royal Museum for Central Africa

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850. Kitondo lubele<br />

VERSION DE MOLISHI CHONGO - BEMBA (MD 230/4)<br />

1. Ati kitondo lubele kanshi amalwele yamena mutanda<br />

On dit que le <strong>chasseur</strong> maladroit <strong>et</strong> malade, donc les maladies surviennent au nombre de six<br />

2. Efi kileli e fyampateme<br />

C’est comme ça, c’est comme ça que ça m’avait atteint<br />

3. Ati Kikunta lubele wantinta kitondo<br />

On dit que Kikunta est malade, tu me tires, <strong>chasseur</strong> maladroit<br />

4. Lubele wanyanta kitondo<br />

Il est malade, tu piétines, <strong>chasseur</strong> maladroit<br />

5. Lubele wantinta kitondo (3x)<br />

Il est malade, tu me tires, <strong>chasseur</strong> maladroit<br />

Note. Kitondo lubela : l’état d’être maladroit est une situation maladive. Alors il voit la diversité des<br />

maladies. Il tire comme les autres mais rien ne se produit.<br />

851. Lufu nalo lwamembelele<br />

VERSION DE KALUNGA VICTOR - SHILA (MN 17/16 ; CH 15/43)<br />

1. Lufu nalo lwamembelele nshamanine<br />

La mort, elle aussi, elle m’a surpris, je ne savais pas<br />

2. Nga lwandekele nga lwandekele kyase banyama<br />

Si elle m’avait épargné, si elle m’avait épargné, que je continue à abattre des bêtes<br />

Commentaire<br />

Il s’agit de notre ami qui était <strong>chasseur</strong>. Il avait dit : «La mort elle aussi, elle m’a surpris seulement, sans que<br />

je l’eusse su. Si elle m’avait épargné j’aurais continué à tuer des bêtes. Dommage qu’elle vient de me<br />

surprendre.» C’est ce qui fait même que notre ami eut chanté ainsi, disant : «La mort elle aussi! la mort elle<br />

aussi m’a surpris. Je n’ai pas su. Si je l’avais su, elle m’aurait épargné <strong>et</strong> j’aurais continué à tuer des bêtes.<br />

Dommage qu’elle m’a seulement surpris <strong>et</strong> je suis mort.» Mais telle est la tristesse qu’il a exprimée à travers<br />

c<strong>et</strong>te chan<strong>son</strong>. Lui avait pensé que dans le <strong>monde</strong> il n’y avait pas de mort. Il s’était trompé seulement, mon<br />

ami que voici. S’il s’était dit : «Il y a la mort <strong>et</strong> les bêtes qu’on tue c’est pour la mort : elles meurent», eh bien,<br />

lui aussi à <strong>son</strong> tour aurait réfléchi <strong>et</strong> se serait dit : «Comme je tue, moi aussi je mourrai.» Mais lui a dit<br />

seulement en pleurant : «La mort m’a surpris, je n’ai pas su que je mourrais! Donc si elle m’avait au moins<br />

laissé en vie un peu, j’aurais continué à tuer des animaux!» Ah non, notre ami que voici a commis une erreur<br />

en s’exprimant ainsi. C’est ici la fin de c<strong>et</strong>te chan<strong>son</strong> qui traite de la mort.<br />

Note. Dans la reprise de la strophe, l’in<strong>for</strong>mateur inserre des devises <strong>et</strong> exclamations :<br />

Molobeka wa kabanda pa ntanda kapali p<strong>et</strong>u : qui soum<strong>et</strong> la brousse ici bas si c’était pour nous<br />

Kampela ka ku bwanga : le dernier des fétiches<br />

La chan<strong>son</strong> chante la nostalgie d’un <strong>chasseur</strong> arrivé à la fin de sa carrière. Il a été victime d’un accident, il<br />

a vieilli... Il voit la fin de ses exploits de chasse. Alors il chante sa fin.<br />

Même idée au suj<strong>et</strong> de la mort dans la ch. 174.<br />

852. Mulubwa mwana wa nebo<br />

VERSION DE NSAKANYA MATEMBO - SHILA (MN 13/11 ; CH 1/30) M<br />

1. Mulubwa mwana wa nebo kadile twimbe (2x)<br />

Mulubwa mon enfant se m<strong>et</strong> à pleurer : chantons<br />

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