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Le chasseur africain et son monde - Royal Museum for Central Africa

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2. Tata alile<br />

Papa est parti<br />

Note. Tata alterne avec mayo (maman), nkambo (grand-père).<br />

<strong>Le</strong> <strong>chasseur</strong> fête à cause de <strong>son</strong> fusil qui lui procure des animaux. Il a perdu les parents qui pouvaient lui<br />

donner tout. Mais <strong>son</strong> fusil est là. C’est lui qui les a remplacés.<br />

B) VERSION DE KALENGA ANTOINETTE (KA 5/1 ; CH 10/1)<br />

1. Mwewa kibinda Mwewa iya tangale ubwanga ee<br />

Mwewa le <strong>chasseur</strong>, Mwewa, viens, que nous jouions avec lesfétiches<br />

2. Mwewa iya tangale ubwanga ne mwana kibinda<br />

Mwewa, viens, que nous jouions avec les fétiches, moi enfant de <strong>chasseur</strong><br />

3. Mwewa iya tangale ubwanga ee<br />

Mwewa, viens, que nous jouions avec les fétiches, oui<br />

C) VERSION DE KAPINI (KS 2/2 ; CD 1/14) M<br />

1. Mwewa iso tangale Mwewa Mwewa yaya<br />

Mwewa, viens te réjouir, Mwewa, Mwewa ma soeur<br />

2. Mwewa iso tangale ukubaya ee<br />

Mwewa ,viens te réjouir <strong>et</strong> danser<br />

3. Mwewa iso kubaya Mushondo mwanami Mwewa iso tangale kubaya ee<br />

Mwewa, viens danser, Mushondo mon enfant, Mwewa, viens te réjouir <strong>et</strong> danser<br />

4. Nkubulepo kubaya Mwewa iso tangale ukubaya<br />

Viens, que je t’apprenne à danser, Mwewa, viens te réjouir <strong>et</strong> danser<br />

5. Nkubulepo lwimbo Mwewa iso tangale ukubaya<br />

Viens, que je t’apprenne une chan<strong>son</strong>, Mwewa, viens te réjouir <strong>et</strong> danser<br />

Commentaire<br />

R. Je vais vous dire comment agissaient les esprits. Des enfants se <strong>son</strong>t mis en route. Ils se <strong>son</strong>t dit : «Allons<br />

ramasser les masuku à la montagne, sur le versant de la montagne.» Quand ils <strong>son</strong>t arrivés en brousse, ils<br />

ne savaient pas que l’un d’eux était possédé par les esprits, par les bayambo. Eux croyaient que leur ami<br />

était bien portant quand ils <strong>son</strong>t arrivés en brousse. Ils <strong>son</strong>t arrivés à la montagne <strong>et</strong> ils ont commencé à<br />

ramasser les masuku. Ils ramassèrent <strong>et</strong> ramassèrent beaucoup de masuku. Alors les esprits mwisha<br />

ngombe ont amené les enfants jusque là où il y avait beaucoup de masuku mûrs, des masuku appelés<br />

amatoba nkalamu (que le lion seul peut casser). Ils y <strong>son</strong>t arrivés <strong>et</strong> ont regardé derrière eux. <strong>Le</strong>ur ami n’y<br />

était plus. <strong>Le</strong>s esprits mwisha ngombe l’avaient amené dans les montagnes. C’est là qu’ils l’avaient caché.<br />

Alors les autres <strong>son</strong>t allés à sa recherche en disant : «L’enfant d’autrui est perdu, notre cousin, l’enfant de<br />

notre oncle s’est perdu. Il s’est perdu. Vous connaissez bien l’oncle <strong>et</strong> sa mère. Ils vont dire que nous<br />

l’avons seulement attiré en brousse pour aller le tuer, qu’elle, sa maman, lui avait interdit de se rendre en<br />

brousse car il était possédé. Elle nous demandera pourquoi nous l’avions amené. Nous ne serons pas à<br />

l’aise. Nous n’allons ni boire de l’eau ni manger de la bouillie aujourd’hui, vous connaissez bien le caractère<br />

de la femme de mon oncle. Elle a le même caractère que <strong>son</strong> mari, notre oncle. Fai<strong>son</strong>s tout pour r<strong>et</strong>rouver<br />

notre cousin, l’enfant d’autrui.» Et en eff<strong>et</strong>, ils se <strong>son</strong>t mis en route. Ils ont commencé à le chercher mais en<br />

vain. Ils ne l’ont pas r<strong>et</strong>rouvé. Quand ils n’ont pas pu le r<strong>et</strong>rouver, ils <strong>son</strong>t allés trouver Kapini. «Kapini,<br />

dites-nous, ce que nous pouvons faire, nous avons perdu un de nos cousins, c’est l’enfant de notre oncle. Il<br />

s’est perdu quand nous sommes allés ramasser les masuku.» Kapini a réfléchi un moment <strong>et</strong> puis il a dit :<br />

«Allez avec les vieux qui connaissent des fétiches qui servent à appeler les esprits bayambo. Prenez aussi<br />

des tam-tams avec vous. Prenez aussi des mortiers <strong>et</strong> des pilons. Allez pilant en route.» Effectivement ils<br />

<strong>son</strong>t partis en pilant. Quand ils arrivèrent à la montagne ils le virent dans une grotte, dans le creux d’une<br />

grande pierre. C’est là qu’ils l’ont vu. C’est que les mwisha ngombe l’avaient caché. Ils <strong>son</strong>t arrivés à<br />

l’endroit, ils ont fini par le voir dans le creux <strong>et</strong> ils battaient leurs tam-tams qui ré<strong>son</strong>naient très <strong>for</strong>t : nkidi<br />

nkidi nkidi nkidi nkidi <strong>et</strong> ils secouaient aussi les minsakayi. C’était tout près. C’est ce qu’on fait même<br />

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