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Le chasseur africain et son monde - Royal Museum for Central Africa

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4. Mu ngole eya elele mu ngole muli makalamo<br />

Dans la <strong>for</strong>êt oui dans la <strong>for</strong>êt il y a des lions<br />

Note. Tata alterne avec Ka<strong>son</strong>de, Kyola, Kaluba, mwansha (vous me laissez).<br />

<strong>Le</strong> père laisse les siens derrière lui <strong>et</strong> ne se soucie pas d’eux, en allant à la chasse. On exalte ainsi le courage<br />

du <strong>chasseur</strong>.<br />

H) VERSION DE KISHIMBA - BEMBA (LB 44/4 ; CH 35/28)<br />

1. Kishimba kwenda kwa bunke mu ngole<br />

Kishimba, marcher seul, en brousse<br />

2. Mu ngole mu ngole eya elele muli makalamu makalamu<br />

En brousse, en brousse, en brousse, oui, il y a des lions, des lions<br />

Note. On donne au <strong>chasseur</strong> le conseil d’avoir des compagnons car en brousse il y a des dangers.<br />

I) D’AUTRES VERSIONS, MULUMBWA - VERBEEK, 1997 : 152-153, CH. 207.<br />

69. Teka twilemene<br />

A) VERSION DE MWILAMBWE ET KALAMA - BEMBA (MN 68/8 ; CH 29/31) M<br />

DE PANDWE KALWILA - BWILE (PW 24/2 ; CH 26/12) M<br />

1. O teka twilemene<br />

Ô prépare, qu’on se régale<br />

2. Teka twilemene ikibwabwata bambwela<br />

Prépare, qu’on se régale de la viande, qui bout très bien, chers <strong>chasseur</strong>s<br />

Commentaire (MN 68/8)<br />

C’est une chan<strong>son</strong> que l’on chante quand on est à une fête. On peut la chanter à la fête des têtes des<br />

animaux ou à n’importe quelle fête où l’on a préparé à manger. La chan<strong>son</strong> veut dire ceci. «Ne me donne<br />

pas un p<strong>et</strong>it morceau de viande.» Donc pour dire qu’on a bien mangé, il faut manger beaucoup de morceaux<br />

de viande sans la bouillie. C’est la rai<strong>son</strong> pour laquelle on a chanté ainsi. Quand ils vont à la chasse <strong>et</strong> qu’ils<br />

ont du gibier, il faut qu’ils en mangent <strong>et</strong> qu’ils se rassasient. Il ne faut pas m<strong>et</strong>tre deux p<strong>et</strong>its morceaux de<br />

viande dans l’assi<strong>et</strong>te comme si c’était à manger pour deux (la femme <strong>et</strong> le mari) dans la famille. Non, une<br />

femme qui sert comme ça est très avare. Il y a un proverbe qui dit : «Pour tuer un serpent dans sa propre<br />

mai<strong>son</strong>, il faut percer les marmites.» Donc il faut que la femme donne aux autres per<strong>son</strong>nes parce que le<br />

jour qu’il y aura un problème, un malheur, ce <strong>son</strong>t les gens qui viendront assister la famille. <strong>Le</strong>s gens ont dit<br />

: «Prépare, qu’on se rassasie de la viande, <strong>chasseur</strong>s.» C’est l’explication de c<strong>et</strong>te chan<strong>son</strong>.<br />

Commentaire (Pw 24/2)<br />

Ce que l’on a suivi ici en brousse c’est le manger. Aujourd’hui si l’on ne mange pas, ah c’est dire, nous nous<br />

fai<strong>son</strong>s violence. Alors préparons le kibwabwata qui sera cuit très bien. Et puis on y ajoute un gros plat de<br />

bouillie préparé avec la farine de manioc. Elle goutte bien avec la viande.<br />

B) VERSION DE MAMBWE GASTON - AUSHI (S 38/1 ; CH 5/35)<br />

1. Tekapo tata twilemene<br />

Prépare, mon cher, qu’on fête<br />

2. Twilemene kibwabwata bambwela<br />

Qu’on fête ce qui cuit, mes chers <strong>chasseur</strong>s<br />

3. Mwana muyembe<br />

Enfant de <strong>chasseur</strong><br />

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