Tome 1 - "L'Initiation"

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25.06.2013 Views

— Les Visiteurs de l'Espace-Temps — - La vitesse de la lumière n’est pas constante, tel que votre monde scientifique vous a appelés à le croire… Un soir, chez Dakis, à l’issue d’un repas, Jigor, toujours lui, nous fit une démonstration des potentialités de ladite Lumière : Il projeta un faisceau lumineux sur le mur mitoyen séparant la salle à manger des voisins de Jean-Claude de la pièce dans laquelle nous nous trouvions. L'éclairage diffusé adopta une forme circulaire qui s'élargit et sembla exercer son action à l'image d'une vrille. Telle une grande spirale silencieuse, la lumière découpa alors un imposant cercle dans la cloison, nous permettant de voir les voisins vaquer à leurs occupations du moment 9 . Puis, sous l'effet de la même lumière, le mur reprit sa consistance, sans doute de par l'influence du processus inversé. Jigor nous indiqua alors qu'il s'agissait là d'une dispersion moléculaire assimilable à une fission, suivie d'un "réamalgame" des parcelles de substances éparpillées et suspendues dans l'espace, dite recondensation. Je tiens à préciser que la dissémination, puis l'agglomération de ces parcelles de matière échappa totalement à notre vision. Ceci nous amena à poser des questions quant à notre perception des choses, notamment des couleurs de ces choses. Voici ce dont notre curiosité hérita par l'intermédiaire de "l'omniscient" Jigor : - La densité de l'Espace Vide, c'est-à-dire la vacuité dudit Espace, génère des particules (microcellules et précellules) de par la Loi des Echanges dont nous vous entretiendrons. Ces particules sont en suspens du support volumique qu'est la Terre. La lumière astrale, solaire en l'occurrence, traverse ces particules et leur octroie, selon la profondeur du volume qu'elles vivent et qui les vit, des expressions ondulatoires que vous pouvez nommer spectres : le spectre dont nous faisons état ici intéresse la vue, en tant que moyen de perception et parfois d'interception. Ce spectre va donner, à travers le prisme des couleurs que le sens précité interprète, une de ces couleurs à la chose perçue. Donc, une fois acquis que l'échange en les couleurs est dû à ce qu'irradie et filtre la lumière astrale, en la superposition des couches vivantes de l'atmosphère, il ne conviendra plus qu'à en situer les nuances. Le meilleur exemple 9 Les ufologues appellent lumière cohérente cette pseudo-lumière capable de traverser la matière. - 258 -

— L'Initiation — soulignant la différence des effets perçus en les divers volumes d'Espace Vide est l'eau. Elle prendra et rendra les couleurs que son environnement, vécu en l'échange reçu/transmis, lui conférera. Cela ira du cristallin au blanc, puis au bleu pâle, un bleu de plus en plus foncé la faisant accéder alors à ce que vous assimilerez au noir, votre prisme des couleurs ne vous autorisant pas à situer toutes les nuances qu'exerce la Lumière en les volumes qu'elle visite. C'est l'absorption, par la densité existentielle des choses, de la quasi-totalité des radiations luminescentes qui leur interdit, en la situation évoquée, de réfléchir ce qui devient l'opacité dont votre vue n'établit plus, sauf exception, aucune synthèse. Ces radiations qui constituent la lumière incidente ne vous parvenant pas, l'acuité adaptative vous fait défaut car il faut alors avoir recours à la bioluminescence : l'aptitude à produire sa propre lumière. Yoann Chris rompit le court silence qui s'ensuivit, avouant qu'il avait toujours pensé que c'était le bleu du ciel qui colorait la mer, ce qui engagea Jigor à lui demander : - Pourquoi alors l'eau des étangs, comme celle des rivières, est-elle glauque et parfois grise ? Et pourquoi le débit des cascades, en le courant qui le propulse, a-t-il cet aspect blanchâtre, voire argenté ? Ces divers états de liquide se trouvent également exposés au ciel. Par extension, je vous inciterai à ne pas oublier que les poissons de mer n'ont pas, non plus, exactement la même couleur que leurs congénères des rivières… Et puisque vous faites référence au ciel, c'est presque vous faire offense que de vous rappeler qu'à très haute altitude, les cieux paraissent noirs. Tout cela est inhérent à la Lumière et au mouvement qu'elle déploie en la Loi des Echanges dont je vous ai dit que nous reparlerions. Peu à peu, nous liions connaissance avec un vocabulaire très imagé qui, sans que nous en eussions conscience, allait nous permettre d’entamer une approche de l’absolu auparavant insoupçonnable à l’endroit de ce que représentait notre culture. D’ailleurs, pour tout ce qui traitait de l’absolu, ces entretiens tenaient davantage d’un monologue que d’un dialogue à proprement parler. Toutefois, dans ce domaine particulier, nos Initiateurs n’interdisaient nullement qu’on les interrogeât, ne fût-ce qu’à la faveur d’un silence qu’Ils agençaient à dessein (!), ainsi que nous venons de le constater, et tel que ceci se reproduira souvent à l’occasion de contacts futurs. La rhétorique utilisée sur ces entrefaites donnait lieu parfois à - 259 -

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soulignant la différence des effets perçus en les divers volumes d'Espace Vide est l'eau. Elle<br />

prendra et rendra les couleurs que son environnement, vécu en l'échange reçu/transmis, lui<br />

conférera. Cela ira du cristallin au blanc, puis au bleu pâle, un bleu de plus en plus foncé la<br />

faisant accéder alors à ce que vous assimilerez au noir, votre prisme des couleurs ne vous<br />

autorisant pas à situer toutes les nuances qu'exerce la Lumière en les volumes qu'elle visite.<br />

C'est l'absorption, par la densité existentielle des choses, de la quasi-totalité des radiations<br />

luminescentes qui leur interdit, en la situation évoquée, de réfléchir ce qui devient l'opacité<br />

dont votre vue n'établit plus, sauf exception, aucune synthèse.<br />

Ces radiations qui constituent la lumière incidente ne vous parvenant pas, l'acuité<br />

adaptative vous fait défaut car il faut alors avoir recours à la bioluminescence : l'aptitude à<br />

produire sa propre lumière.<br />

Yoann Chris rompit le court silence qui s'ensuivit, avouant qu'il avait toujours pensé<br />

que c'était le bleu du ciel qui colorait la mer, ce qui engagea Jigor à lui demander :<br />

- Pourquoi alors l'eau des étangs, comme celle des rivières, est-elle glauque et parfois<br />

grise ? Et pourquoi le débit des cascades, en le courant qui le propulse, a-t-il cet aspect<br />

blanchâtre, voire argenté ? Ces divers états de liquide se trouvent également exposés au ciel.<br />

Par extension, je vous inciterai à ne pas oublier que les poissons de mer n'ont pas, non plus,<br />

exactement la même couleur que leurs congénères des rivières… Et puisque vous faites<br />

référence au ciel, c'est presque vous faire offense que de vous rappeler qu'à très haute<br />

altitude, les cieux paraissent noirs. Tout cela est inhérent à la Lumière et au mouvement<br />

qu'elle déploie en la Loi des Echanges dont je vous ai dit que nous reparlerions.<br />

Peu à peu, nous liions connaissance avec un vocabulaire très imagé qui, sans que nous<br />

en eussions conscience, allait nous permettre d’entamer une approche de l’absolu auparavant<br />

insoupçonnable à l’endroit de ce que représentait notre culture. D’ailleurs, pour tout ce qui<br />

traitait de l’absolu, ces entretiens tenaient davantage d’un monologue que d’un dialogue à<br />

proprement parler. Toutefois, dans ce domaine particulier, nos Initiateurs n’interdisaient<br />

nullement qu’on les interrogeât, ne fût-ce qu’à la faveur d’un silence qu’Ils agençaient à<br />

dessein (!), ainsi que nous venons de le constater, et tel que ceci se reproduira souvent à<br />

l’occasion de contacts futurs. La rhétorique utilisée sur ces entrefaites donnait lieu parfois à<br />

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