E DITO - Haute Ecole Léonard De Vinci

N°3 Janvier 2010
Le mot de la rédac’
Les relations internationales sont à l’honneur dans ce numéro avec
un abécédaire, des témoignages d’étudiants et d’enseignants et la
découverte, dans les pages instituts, de certains projets particuliers.
Sans oublier des nouvelles en page 4 du projet CARES qui a connu son
4 ème atelier international en novembre.
Le mois de décembre a été celui de la Quinzaine des Arts. Retrouvez
des photos et des témoignages en page 5. Ce fut aussi l’occasion d’une
première: la venue de Saint Nicolas à la Haute Ecole. Vous étiez presque
400 au Théâtre 140 à assister au spectacle de Geneviève Laloy.
En pages 6-7, découvrez la richesse des activités de nos instituts.
Amateurs de mots croisés, rendez-vous est donné à la rubrique ‘le canard
de Léonard’ pour remplir la grille concoctée par Benoit Dupuis
et dont la thématique est centrée sur la Haute Ecole.
Que cette nouvelle année soit belle.
Isabelle Henkinbrant
Les relations
internationales
info@vinci.be
EDITO
Le
A l’aube de cette année 2010, je formule
pour chacune et chacun d’entre vous
des voeux de bonheur, santé, épanouissement
personnel et professionnel. J’espère
aussi que ce congé de Noël aura
été pour vous reposant, ressourçant et
revivifiant, et l’occasion d’envisager de
nouveaux projets.
Pour sa part, le collège de direction a
décidé de travailler en 2010 à la définition
d’un plan stratégique pour la Haute
Ecole. Depuis un an, le collège a vu la
désignation de quatre nouveaux Directeurs
de catégorie et un changement
de Directeur-Président. Une caractéristique
importante de ce «nouveau» collège
est son souhait de travailler en donnant
encore plus de sens à ses actions. L’établissement
du plan stratégique est un
élément essentiel pour y parvenir.
Une étape déjà en cours sur laquelle travaillent
les membres de la cellule Qualité
de la Haute Ecole est l’établissement de
la cartographie succincte des processus
administratifs dans le but d’améliorer la
synergie entre les services centraux de
la Haute Ecole et ceux des instituts.
Le plan stratégique implique aussi de
redéfinir les missions, la vision et les
valeurs propres à notre Haute Ecole. Si
les missions sont bien définies dans le
projet pédagogique social et culturel
(PPSC), la question de la vision nécessite
de nous interroger sur les questions
suivantes :
- Comment la société pourrait-elle être améliorée,
modifiée ou différente si notre Haute
Ecole parvenait à atteindre son but ?
- Quels sont les services clés que nous
devrions continuer d’offrir, modifier ou
commencer à offrir au cours des trois
prochaines années ?
- Si nous pouvions uniquement effectuer
trois changements qui auraient une
grande incidence sur notre habileté à offrir
des services de qualité, quels seraient
ces changements ?
- Quelle est la partie la plus importante de
notre travail selon nos bénéficiaires ?
- Qu’est-ce qui fait notre unicité ?
Le collège de direction se penchera sur
ces questions lors de ses prochaines
réunions. Merci à chacun(e) qui se sent
concerné(e) par le sujet de réfléchir à
ces questions et de faire remonter son
avis par la voie que son directeur définira
pour son institut.
Paul Anciaux
Directeur-Président
Membre associé du
Pôle universitaire Louvain www.vinci.be

Le
VINCI
Janvier
2010
2
Les relations internationales de A à Z
Accord : Des accords bilatéraux sont signés avec chaque université partenaire.
Ils fixent les modalités des échanges. Toutes les mobilités doivent
avoir lieu dans le cadre de ces accords. La Haute Ecole a des accords bilatéraux
avec 144 partenaires.
Bourse : La Haute Ecole a pour politique d’octroyer une bourse à tout étudiant
dont la mobilité est éligible tant en Europe qu’en dehors. Le montant
de la bourse varie chaque année en fonction du nombre de mobilités et de
la subvention reçue. Il est fixé par le GRI.
Coopération : Les relations internationales ne se limitent pas aux échanges.
De véritables projets de développement de programmes de cours et
d’outils, de réseautage, de modernisation d’institutions, de co-diplomation, de
rapprochement avec les entreprises mais aussi de recherche appliquée peuvent
être financés par certains programmes de l’UE (Tempus, Erasmus Mundus,
Edulink, Leonardo, Erasmus, programmes de coopération avec les pays
industrialisés, 7ème programme de recherche) et d’autres bailleurs de fonds.
Deux cent quinze étudiants participent cette année à un échange de
minimum trois mois. 153 partent en Europe, 62 en dehors. Ils sont généralement
en dernière année de Bac ou de Master.
ECTS : Les crédits ECTS (European Credit Transfer System) ont été créés
notamment pour faciliter les échanges. A quelques exceptions près, les crédits
ECTS sont utilisés partout dans l’UE. Le programme de cours de l’étudiant
en mobilité Erasmus est établi en ECTS et non pas en heures.
Fonds de mobilité : Ce fonds de la CFWB octroie une aide supplémentaire
à tout étudiant boursier en mobilité éligible. Cette aide varie entre 150 et
400 euros par mois. Il permet également de soutenir les étudiants en échange en
dehors de l’Europe. Il est géré par le GRI.
GRI (Groupe des relations internationales) : C’est un des groupes de coordination
de la Haute Ecole. Il est composé d’au moins un représentant RI de
chaque institut et de la coordinatrice RI de la Haute Ecole. Il se réunit tous
les mois. Echanges d’informations et de bonnes pratiques, harmonisation,
modalités de répartition des bourses sont notamment au menu. Au sein
de son institut, le responsable RI gère l’ensemble des mobilités étudiantes
La parole aux étudiants
C’est dans le cadre des Activités d’immersion multiculturelle (30 ECTS)
prévues au premier semestre de la 3e année du baccalauréat en traduction
que les étudiants de Marie Haps réalisent un séjour d’échange, qu’il
s’agisse du programme Erasmus ou d’un convention hors Europe. Voici
deux témoignages d’étudiantes qui sont actuellement en master 2.
Université de Tampere (Finlande)
Mon séjour Erasmus à Tampere, en Finlande, a sans doute été la période la
plus enrichissante de mes études, et même de ma jeune vie à ce momentlà.
Bien que la différence culturelle, la barrière de la langue, le climat,... aient
constitué un choc énorme et une difficulté à ne pas sous-estimer, cette expérience
de vivre 4 mois en Finlande s’est révélée d’une richesse inouïe. Tant
au niveau de l’apprentissage des langues (finnois, russe et anglais surtout)
qu’au niveau de l’apprentissage « personnel ». Se retrouver seule dans un tout
autre contexte, face à soi-même et à ses propres limites permet réellement
de « mieux avancer » par la suite...
Tout d’abord, j’ai été très frappée par l’accueil que m’ont réservé les étudiants
et les professeurs de l’université. Un système de parrainage parfaitement organisé
faisait en sorte que chaque étudiant étranger était aidé par un étudiant
finlandais pour tout ce qui concernait les questions d’organisation,
d’administration, les sorties, les visites...Chaque Erasmus avait une personne
de contact vers qui se tourner dès qu’il y avait un problème, ou une question.
C’est très pratique ! Surtout les premières semaines !
Les professeurs, surtout des anglophones (étant donné les cours que je suivais),
étaient adorables et très attentifs aux étudiants étrangers, même s’ils
étaient très exigeants, il faut le dire. Et le niveau des cours était plutôt élevé.
Mais ce fut une véritable occasion d’avoir sans cesse recours à ce que j’avais
déjà appris à Marie Haps et de repousser les limites de mes connaissances !
Marie Ronsmans (anglais-néerlandais)
et enseignantes et notamment l’information et la sélection des étudiants,
l’élaboration du programme d’échange, les contacts avec les universités partenaires,
le suivi administratif, l’octroi des bourses et l’accueil des étudiants
étrangers en échange.
Happy birthday : Le programme Erasmus a fêté ses 20 ans en 2007. Plusieurs
instituts de la Haute Ecole avaient initié des coopérations dès cette
époque. L’ambition de la Commission européenne est de faire bouger 3 millions
d’étudiants d’ici 2013.
IP: La Haute Ecole est coutumière des programmes intensifs financés par
Erasmus. Ce sont des programmes d’études courts réunissant des enseignants
et des étudiants de plusieurs pays d’Europe. Deux nouveaux IP débutent
en 2010.
Jury : En 2005, la Haute Ecole décide de créer sur fonds propres et avec le
concours du CEHE les bourses Haute Ecole Léonard de Vinci. Elles apportent
un petit soutien financier aux mobilités en dehors de l’Europe inférieures à
trois mois.
Kemerovo : L’université de Kemerovo en Sibérie est le premier partenaire
non européen de Marie Haps. L’accord signé en 1990 permet l’échange d’étudiants
en traduction-interprétation.
LLP : Le programme d’apprentissage tout au long de la vie (Lifelong Learning
Programme) a été mis sur place en 2007 par l’UE. Il est principalement
composé de 4 sous-programmes : Comenius pour l’enseignement
obligatoire, Erasmus pour l’enseignement supérieur, Leonardo pour la formation
professionnelle et Grundtvig pour la formation des adultes. La HE
participe aux programmes Erasmus et Leonardo.
Mundus : Erasmus mundus entend promouvoir l’UE comme espace d’excellence
académique. Le programme soutient la mise en place de cursus intégrés
de master et de doctorat de grande qualité, les partenariats entre
établissements européens et non-européens et des activités de promotion
de l’enseignement supérieur européen.
Université Tamkang (Taipei, Taiwan)
J’ai eu la chance de partir en échange de septembre 2007 à janvier 2008
sur l’île de Taiwan avec deux amis de classe.
Je l’avoue d’emblée, nous étions un petit peu anxieux de partir si loin, si
longtemps et dans un pays dont on nous avait déjà beaucoup parlé mais
qui restait une terre inconnue en pratique. Ce sentiment d’anxiété nous
a très vite quittés ! Nous avons tout de suite été très chaleureusement
accueillis sur place et ces cinq mois ont été formidables ! Un autre point
qui nous effrayait un peu au départ : l’utilisation des caractères chinois
traditionnels à Taiwan alors que nous apprenons les caractères simplifiés
ici en Belgique. Ces inquiétudes étaient, elles aussi, infondées car
nous nous sommes très vites habitués à ces caractères traditionnels et
nous sommes toujours capables de les reconnaître aujourd’hui. Cette
expérience m’a tant plu que j’ai choisi de retourner là-bas pour effectuer
mon stage en entreprise. Rien n’est encore sûr… Je croise les doigts !
Céline Van der Cam (anglais/chinois)
Partir vers
de nouveaux horizons
Christine Gaddisseux est enseignante à l’IES Parnasse-Deux Alice.
Elle est partie à Lisbonne et nous livre ses impressions.
Partir à Lisbonne en 2008, un véritable défi ! L’anglais était de mise
pour donner cours aux éducateurs de l’Escuela Maria Ulrich. Ma maîtrise
de la langue étant sommaire, je m’appliquais dans l’écriture de
mon powerpoint. Les contacts avec les professeurs à Lisbonne furent
dès le départ très chaleureux. Je compris vite que chacun y mettrait
du sien pour se faire comprendre. Parler anglais à des personnes inconnues
et constater qu’elles me comprenaient en partie, m’encouragea.
Dans cette école, je découvris la place de la création artistique
dans la formation, leurs grilles d’évaluations des stages.
En juin 2008, Patricia, professeur artistique à Lisbonne vint en Belgique
et fit découvrir aux étudiants de psychomotricité, la technique
de « paint sculpting ». La découverte mutuelle de chacun de nos pays
nous rapprochait davantage et soudait des liens très étroits entre
nous. En avril 2009, je repartis à Lisbonne pour participer au colloque
centré sur la petite enfance et réunissant les partenaires étrangers
de l’école. Même si les échanges étaient tout aussi chaleureux
que la première fois, je pris conscience que l’apprentissage de l’anglais
devenait incontournable si je voulais poursuivre ces aventures
à l’étranger.
Partir dans ces missions me semble un atout pour notre métier d’enseignant
car elles nous permettent d’appréhender de nouvelles pédagogies,
d’échanger avec des étudiants d’autres cultures. Elles nous
ouvrent de nouveaux horizons, de découvrir la beauté d’une ville tout
en travaillant. Etre reçue, invitée dans un pays est un superbe cadeau
que la mobilité européenne nous offre et le refuser serait triste dans
ce monde qui bouge tout le temps.
Numéro 1 : L’Espagne reste la destination favorite de nos étudiants.
La Haute Ecole a des accords avec 19 universités espagnoles; 12 départements
sont concernés.
Ouverture : A leur retour, les étudiants n’ont que ce mot en bouche :
ouverture à l’autre et à d’autres enseignements, à de nouvelles compétences.
Personnel : Dans le cadre du programme Erasmus, des bourses de
formation dans l’UE sont prévues pour les enseignants et le personnel
administratif. Dans les limites disponibles, le personnel de la Haute
Ecole peut en bénéficier. Les membres du GRI disposent de toutes les
informations.
Québec : De nombreux étudiants choisissent d’effectuer un séjour
au Québec dont les études sont reconnues innovantes.
Reconnaissance académique : C’est un des principes fondateurs
des programmes d’échange. Garante d’une mobilité de qualité,
elle est un droit de l’étudiant.
Stage : Les étudiants effectuant un stage de 3 mois minimum dans
l’UE reçoivent aussi une bourse Erasmus. Ici, pas de contact avec un établissement
d’enseignement mais directement avec le lieu de stage.
Tempus : Ce programme soutient la modernisation de l’enseignement
supérieur dans les pays entourant l’UE ( Balkans occidentaux,
Europe orientale, Asie centrale et Méditerranée). Il finance notamment
des projets communs multilatéraux portant sur les programmes
de cours, l’assurance qualité, les méthodes pédagogiques ...
Coordonnées des membres du GRI
ECAM Chantal Demeuldre dmd@ecam.be
ENCBW Geneviève Laloy glaloy@polyson.com
IESP2A Beatrice Dewez
Anne Ledoux
Patricia Brackeniers
Sabine Wibaut
Les différents types de mobilité :
Pour les étudiants
Erasmus académique Séjour de 3 mois min. dans une
université européenne.
La mobilité concerne des cours et
éventuellement des stages.
Erasmus stage Séjour de 3 mois min. pour un stage
dans une entreprise en Europe.
Erasmus Belgica Séjour de 3 mois min. dans une université
d’une autre communauté. La mobilité
concerne des cours et/ou des stages.
Hors Europe
(Fonds de mobilité)
Séjour de 3 mois min. dans une université
ou une entreprise hors Europe pour des
cours et/ou des stages.
Bourse HE VINCI Séjour de 3 mois max. en dehors de l’Europe.
Pour le personnel
Mobilité
d’enseignement
Formation
du personnel
Bdewez@parnasse-deuxalice.edu
ALedoux@parnasse-deuxalice.edu
PBrackeniers@parnasse-deuxalice.edu
sabinewibaut@hotmail.com
ILMH Philippe Moreau philippe.moreau@ilmh.be
IPL Marianne Mathieu marianne.mathieu@ipl.be
ISEI Christine Willems christine.willems@isei.be
Anne-Françoise Mairlot annefrancoise.mairlot@isei.be
HE VINCI Isabelle Henkinbrant isabelle.henkinbrant@vinci.be
Séjour d’enseignement de 5h min. dans une
université européenne partenaire.
Séjour de formation en Europe accessible aux
enseignants et au personnel administratif.
Université : Dans le jargon européen, une université est un établissement
d’enseignement supérieur proposant au moins des programmes
de bachelier.
Vingt-sept : Erasmus, c’est l’Europe des 27 et un peu plus. Nos partenaires
sont non seulement tchèques, bulgares, slovènes, slovaques,
polonais, maltais, hongrois, roumains et estoniens mais aussi norvégiens
et turcs.
Wallonie Bruxelles International : Le WBI est chargé des
relations internationales de Wallonie-Bruxelles. Il finance des projets
de coopération bilatérale ou de coopération au développement. Actuellement,
sont en cours des projets avec l’Université Antonine (Liban),
l’Université de Hanoï (Vietnam), l’Université de Kemerovo (Russie),
l’Université de Veliko Tarnovo (Bulgarie), l’Université de Ljubljana (Slovénie)
et les Universités de Chuquisaca, La Paz et Tarija (Bolivie).
XL : Les étudiants en échange chez nous reçoivent un tee-shirt aux
couleurs de la Haute Ecole.
Yes : Erasmus soutient aussi la mobilité des enseignants afin de leur
permettre d’enseigner dans une institution partenaire. Cette année,
plus de quarante départs sont prévus. Afin d’encourager ces mobilités,
un petit soutien financier est accordé par le GRI aux enseignants désireux
de suivre des cours de langue.
Zus : Erasmus Belgica est la petite soeur belge d’Erasmus. Elle soutient
les échanges d’étudiants et d’enseignants entre les trois Communautés.
Depuis 2005, 65 étudiants ont profité de cette opportunité.
Suite page 4
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Suite de la page 3
Quoi de neuf en 2010 ?
TROIS NOUVEAUx PROJETS INTERNATIONAUx DéBUTENT
AU SEIN DE LA HAUTE ECOLE CETTE ANNéE :
. L’ENCBW va organiser un programme intensif “La philosophie à l’école :
un outil pour développer la citoyenneté européenne”.
. Un second programme intensif est organisé par Marie Haps.
Il porte sur “Monitoring Evidence Based Pratice in Speech Therapy
through European cooperation”.
. La Haute Ecole est coordinatrice d’un projet ‘Leonardo -
Transfert d’innovation’ intitulé ‘Cohérence en formation
et évaluation des compétences’. L’ISEI et l’ENCBW en sont partenaires.
Echos de l’Atelier international de Bujumbura
Le quatrième atelier international s’est déroulé à Bujumbura du 12 au 21 novembre en présence de
tous les partenaires.
Les ateliers internationaux visent d’une part à permettre un temps d’analyse comparée et d’échanges
de bonnes pratiques et, d’autre part, à favoriser une acquisition méthodologique en ingénierie pédagogie
et des compétences de la part des équipes de pilotages nationales afin d’avoir un maximum
d’autonomie pour l’accompagnement des productions nationales (référentiels de compétences dans un cadre de réforme
des curriculums par compétences) dont les référents pédagogiques ont la responsabilité.
Discours d’ouverture prononcé par le Docteur Norbert BIRINTANYA,
Directeur Général de la Santé Publique
Madame la Coordinatrice Scientifique et Madame la Référente Pédagogique
internationale du Projet CARES, Monsieur Le Directeur de l’Ecole Nationale
de Développement Social et Sanitaire, Monsieur Le Directeur Adjoint
de l’Ecole de Santé Publique de Kinshasa ; Mesdames, Messieurs les Référents
Pédagogiques Nationaux de la République Démocratique du Congo,
du Sénégal et du Burundi ; Mesdames, Messieurs les enseignants de l’Institut
National de Santé Publique, chers étudiants.
C’est un grand honneur pour le Burundi de recevoir les assises de ces travaux
du quatrième atelier international du projet Cadre Africain d’élaboration des
référentiels de compétence pour le secteur de la Santé (CARES, en sigle).
Mesdames, Messieurs ; Permettez-moi avant toute chose de souhaiter la
bienvenue sur cette terre hospitalière du Burundi aux hôtes de marque que
nous accueillons ce jour à savoir, la Coordinatrice Scientifique du projet, la
Référente Pédagogique Internationale, les Référents Institutionnels Nationaux
venus de différents pays partenaires du projet ainsi que les Référents
Pédagogiques Nationaux. Comme on dit chez nous « Kaze murisanze », ce
qui peut se traduire par « Soyez les bienvenus, vous êtes chez vous ».
Le Ministère de la Santé Publique suit de très près et accorde une attention
particulière aux travaux en cours dans le cadre de ce projet. En effet, comme
vous le savez tous, la problématique de la crise des ressources humaines
pour la santé est un grand défi mondial mais dont la manifestation est plus
grave dans les pays en développement dont le Burundi, notre pays. En effet,
non seulement nous notons une insuffisance notoire de ces ressources
mais également il y a une mauvaise répartition de ces dernières avec une
grande prédilection pour les centres urbains aux détriments des milieux
ruraux qui pourtant hébergent la majeure partie de nos populations. A titre
d’exemple, 80% des médecins et 60% des infirmières du pays travaillent dans
la seule capitale de Bujumbura. D’autres problèmes de gestion de ressources
humaines se posent également. Il s’agit notamment de la démotivation
et l’instabilité du personnel en fonction ainsi que de toute la problématique
liée aux compétences des personnels de santé.
4 Ce projet s’inscrit dans le programme de coopération ACP –Union Européenne Edulink.
Il est mis en place par le Secrétariat ACP et financé par l’Union européenne.
Quelques adresses
pour en savoir plus :
Sur les programmes européens en Communauté française et
Erasmus Belgica : www.aef-europe.be
Sur le programme LLP, Tempus, Erasmus mundus, la coopération
avec les pays industrialisés :
http://ec.europa.eu/education/index_fr.htm
Sur Edulink : www.acp-edulink.eu/FR/aboutFR.html
Sur la recherche au niveau européen :
http://ec.europa.eu/research/index.cfm?lg=fr
Sur le WBI : www.wbi.be
Conscient de cette réalité, le Burundi a choisi de s’investir davantage dans
le renforcement de la performance de son système de santé à travers une
série de mesures contenu dans son document de planification stratégique,
le Plan National de Développement Sanitaire dont le renforcement des capacités
des ressources humaines pour la santé est un des aspects les plus
importants des réformes en cours pour le secteur de la santé. C’est dans ce
cadre qu’en plus du projet CARES pour lequel vous êtes actuellement réunis,
un autre projet visant la réforme de l’enseignement paramédical au niveau
secondaire est en cours. Le souhait du Ministère de la Santé Publique est
qu’il y ait une bonne coordination entre ces deux projets qui doivent être
complémentaires pour éviter une duplication inutile et un usage irrationnel
des maigres ressources dont dispose notre pays. C’est dire donc l’intérêt
que nous portons à ces réformes, et au projet CARES en particulier.
Je vous invite à vous investir sérieusement dans les travaux de ces assises.
Pendant ces quelques jours, vous allez passer en revue de notions importantes
qui vous permettront de bien piloter cette réforme tant attendue au
niveau national.
Je vous souhaite donc des travaux fructueux et une réflexion profonde pouvant
nous amener à un véritable changement et non à une réforme de façade
comme on a l’habitude de le voir.
Pour sa part, le Ministère de la Santé Publique ne ménagera aucun effort pour
soutenir vos efforts. Soyez donc rassurés, vos préoccupations sont les nôtres...
Je vous remercie.
Fait à Bujumbura le 12/11/2009.
Plus d’infos :
Sur le programme Edulink : www.acp-edulink.eu
Sur le projet CARES : www.vinci.be
isabelle.henkinbrant@vinci.be - florence.parent@ulb.ac.be
evelyne.dhoop@isei.be
A l’instar de notre figure emblématique, totémique
Léonard de Vinci, homme complet
qui a su allier le carré et le rond
la rigueur à l’imagination
la peinture à l’anatomie
la passion à l’ingénierie.
le carré et le rond
La Quinzaine des Arts:
Nous sommes ici ce soir pour l’art,
étudiants et enseignants,
créateurs et spectateurs,
musiciens et auditeurs,
pour réveiller ensemble une même énergie créatrice.
Extrait du discours d’ouverture de la soirée cabaret
Damien Huvelle
Expos en tout genre
Barnabé Deliens et Guillaume Ledent
de l’ECAM accompagnent Coline Klein
de Marie Haps.
Dentelles, bijoux, peintures, sculptures, dessins,
photos, nouvelles et poèmes...tel était le menu des
expositions estampillées ‘Quinzaine des Arts. Les
oeuvres ornaient les murs, les couloirs et les bibliothèques.
Parfois, une salle se transformait en salle
d’expos provisoire. Et chacun découvrait les talents
parfois cachés d’un collègue ou d’un étudiant.
L’art, c’est de l’or.
Défilé de chapeaux et de costumes
par les étudiants d’Alexandra Leblanc,
1ère Bac Préscolaire, ENCBW
La Quinzaine des Arts, ce sont 15 jours où les talents
artistiques des étudiants et du personnel de la Haute
Ecole ont été mis à l’honneur.
Spontanéité, émotion et découverte de véritables talents
étaient au rendez-vous.
Le premier clap a été donné le 3 décembre avec un
spectacle de cabaret haut en couleurs. Pendant 15
jours, certains instituts ont accueillis dans leurs murs
des oeuvres de leurs étudiants et de leur personnel. Un
concert rock au Botanique a clôturé en beauté cette
manifestation. Sur scène, cinq groupes, avec chaque
fois au moins un étudiant de la Haute Ecole, ont fait
partager leurs univers.
Le symbole de la danse
Les profs de l’ECAM ont réécrits
certaines chansons pour le plus grand
plaisir du public.
Entre un défilé de chapeau, un numéro de clowns et
de la musique, nous, ABCDance, Alice Namèche, Bruno
Bertrand , Céline Hansen et Desjona Musollari, avons
présenté deux numéros de danse.
Trois étudiantes venant de l’IPL, ILMH, IESP2A et un
professeur de l’ECAM se sont associés pour l’occasion,
ce qui montre bien l’esprit de la quinzaine des arts.
Pour commencer, Céline et Bruno sont montés sur
scène pour présenter un numéro de danse contemporaine
(...) Ensuite, prenez un peu de danse moderne jazz,
un soupçon de contemporain et un grain de Hip Hop,
mixez, et vous obtiendrez la pluralité de notre deuxième
danse : « Berlin ». (...) nous nous sommes vus à plusieurs
reprises pour élaborer cette chorégraphie. Nous
avons développé une complémentarité entre nos différents
univers artistiques ce qui nous à permis d’offrir
cette création originale (...).
Namèche Alice et Hansen Céline
Numéro de clown par des étudiantes
de l’ENCBW
Photos : Lionel Dechilly
Le
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Le
VINCI
Janvier
2010
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Philosophie et citoyenneté
au programme
Du 1 er au 12 mars 2010, l’Ecole Normale Catholique du Brabant wallon coordonnera
en collaboration avec HELMO (Liège) un tout nouveau programme
intensif à Louvain-la-Neuve intitulé « La philosophie à l’école : un outil
pour développer la citoyenneté européenne ». Ce programme intensif est
financé par la Commission européenne dans le cadre du programme pour
l’éducation et la formation tout au long de la vie (LLP).
Dans une société en pleine mutation, où les enseignants eux-mêmes et le
public auquel ils s’adressent ont besoin de repères, l’objectif majeur de ce
programme est de développer des pratiques citoyennes au sein d’un public
scolaire par le biais de la philosophie à l’école.
Le groupe cible de ce programme intensif est constitué de futurs enseignants
d’un public scolaire entre 3 ans et 15 ans désireux d’expérimenter
de nouvelles pratiques de formation.
Concrètement, ce programme s’articulera autour d’ateliers pratiques suivis
de moments de structuration et de réflexion autour de différents concepts,
de visites de différents terrains où ces dispositifs sont exploités, d’une première
formation à l’animation de discussions à visées philosophiques, du
développement de pratiques citoyennes.
Pas moins de douze instituts partenaires en plus de l’ENCBW participeront
à ce programme et ce, en provenance de Norvège, du Danemark, d’Irlande,
d’Espagne, de Roumanie, du Portugal, du Royaume Uni, de Suède et
d’ailleurs en Belgique.
Deux étudiants et un professeur par institut prendront part au programme.
Une quarantaine de personnes seront donc autour de la table pour réfléchir,
expérimenter et se former en matière de philosophie et de citoyenneté.
Tout un programme qui promet d’être passionnant.
Pour en savoir plus : Geneviève Laloy, glaloy@polyson.com
ENCBW
Octobre 2004… Un stage est organisé par Taxibrousse et l’ISEI à
Dakar pour onze étudiantes sages-femmes. Expérience qualifiée de
fabuleuse et indélébile dans une vie de femme! Depuis, un nombre
croissant d’étudiants s’investit dans ce projet. Ils sont issus de la HE
VINCI mais aussi d’autres hautes écoles et réseaux d’enseignement.
Chaque année, plus de cinquante étudiants passent au Sénégal
quatre semaines de stage. Au vu de leurs besoins de formation, ils
sont accueillis dans des hôpitaux, dispensaires, pouponnières, écoles
et centres de réadaptation, laboratoires ou associations préoccupées
par l’encadrement des « Talibés » : enfants des rues dont le
regard transperce le cœur.
Dès janvier 2010, Mamadou et Seynabou accueilleront chez eux
des étudiants sage-femme, infirmières, infirmières urgentistes, psychiatriques,
pédiatriques, spécialisées en salle d’opération ou santé
communautaire, technologues en biologie médicale, kinés, psychomotriciennes,
et stagiaires médecin.
Tous, stagiaires comme enseignants, seront interpellés par les questions
de solidarité, différences de cultures et pratiques. Des questions
éthiques se posent face aux difficultés comme la mendicité
organisée des enfants, le caractère obsolète des protocoles et du
matériel, l’absence de pédagogie initiant la pratique réflexive à tous
niveaux de formations et la non-prise en charge de la douleur. Les
étudiants éprouvent le besoin de parler, de pleurer, de questionner
et comprendre à défaut de pouvoir cautionner. Le rapport au
Journée du livre
à l’ECAM
C’est en 1996, à l’initiative de Pascal Paquet, enseignant et responsable
de la bibliothèque de l’ECAM à l’époque, que la 1 ère Journée du livre voit le
jour. Cette journée s’organise en partenariat avec la librairie « Sciences-
Livres » sise rue Ravenstein 42 à 1000 Bruxelles. Le libraire sélectionne,
depuis son fonds commercial, les ouvrages les plus susceptibles d’intéresser
autant les étudiants que les enseignants. Les domaines sélectionnés
couvrent l’ensemble des formations organisées au sein de l’Institut.
Citons par exemple les mathématiques, la physique, la chimie, l’environnement,
le management, l’informatique, l’automatique, la mécanique, l’électricité,
l’électronique et la construction. Ce sont plus de 600 livres qui se
déplacent pour le plus grand plaisir de tous.
Devant ce large choix, notre libraire se tient à la disposition de chacun
afin de répondre à toute question éventuelle ou diriger les lecteurs dans
leur choix suivant leurs besoins spécifiques. Tout achat effectué ce jourlà
bénéficie d’une promotion substantielle uniquement accordée pour
l’occasion.
Grâce à l’AIECAM (Association Royale des Ingénieurs diplômés de l’ECAM),
nous avons, chaque année, le plaisir de recevoir la visite d’anciens étudiants
de l’ECAM (promotion 1969 !). D’autres acteurs de notre Haute Ecole concernés
par la formation de nos jeunes se sont aussi déplacés. Ainsi, nous avons
bénéficié de la visite de la bibliothécaire en chef de l’Institut Marie Haps,
Claire Timmermans, venue se renseigner sur l’organisation et la mise en
place d’une telle manifestation.
Cette année 2009, 101 ouvrages ont été achetés : 68 par des étudiants et
33 choisis par des enseignants afin d’enrichir le fonds de la bibliothèque.
Cette journée reçoit l’approbation de toutes et tous et malgré les avancées
technologiques en matière de communication et d’information,
nous pouvons dire que le livre a encore de belles années devant lui.
Pour en savoir plus : Christine Hoyaux, chx@ecam.be
Stage au Sénégal, expérience pluridisciplinaire
temps, à la vie, à la mort est différent de celui de l’occident. La question
du sens d’une coopération Nord-Sud est souvent le point de départ de
conversations menées lors des moments de partage (supervisions, repas
communautaires…).
A mes collègues enseignants, je voudrais dire combien ce travail d’encadrement
est passionnant : être témoin d’un cheminement aussi intense
et personnel pour chaque étudiant est un cadeau inestimable.
Pour en savoir plus : Françoise Lion, Sage femme enseignante à l’ISEI,
www.taxibrousse.org, francoiselion@hotmail.com
ISEI
Des livres et des enfants extraordinaires
« Je suis bibliothécaire-animatrice à la bibliothèque
de Neder-over-Heembeek. Je travaille
avec les enfants de 3 à 14 ans et notamment
avec des classes de l’enseignement spécial
(type 1, 2, 3 et 8). Je me suis vite rendu compte
qu’il y avait un vide dans nos collections pour
ces enfants « extraordinaires ». Par hasard,
une des lectrices de la bibliothèque, enseignante
ergothérapeute, m’a appris qu’elle réalisait
avec ses étudiants des livres adaptés
intégrant des pictogrammes… »
Assez vite a germé l’idée d’exposer ces livres
à la bibliothèque. Au vu de l’intérêt suscité
lors de cette initiative en 2004, une seconde
exposition a eu lieu l’année suivante. Ce qui,
au départ, était une simple collaboration est
alors devenu un véritable partenariat entre
l’Institut et la bibliothèque. Chaque année,
dans le cadre du cours de communication,
l’enseignante ergothérapeute invite les étudiants
en 2ème bac ergothérapie à réaliser un
livre adapté. Les livres sont ensuite offerts à
pédagogie du projet et dans l’apprentissage
coopératif.
Depuis 2006, les étudiants ont l’occasion de
se rendre compte de l’utilité de leur travail en
« animant » leur livre à la bibliothèque. Ils racontent
l’histoire aux enfants, ils jouent avec
eux, les encouragent à manipuler le livre et,
surtout, ils participent à la joie et à l’émotion
des enfants qui découvrent ces drôles de livres
!
Les professeurs de l’enseignement spécial primaire
qui fréquentent la bibliothèque demandent
d’avoir ces livres en prêt dans leur classe.
Ils y trouvent un intérêt pédagogique évident.
Ils sont interactifs et ludiques. Les textes sont
courts et sont illustrés par des pictogrammes,
ce qui est moins décourageant à lire pour les
enfants atteints d’un handicap (infirmité motrice
cérébrale, autisme, handicap mental…).
grande source de motivation et d’échange.
Quoi de plus beau que de donner aux enfants le
goût d’ouvrir un livre ?
Pour en savoir plus : Bénédicte Dayez,
bdayez@parnasse-deuxalice.edu
Ce partenariat est une réelle chance pour les
IESP2A
la bibliothèque. Cette démarche entre dans la étudiants et les enseignants car c’est une
L’IPL sur Mars !
Planète Mars, année 2035 - les premiers astronautes
viennent de fouler le sol. Après un voyage épuisant de
plus de six mois, ils éprouvent à nouveau le plaisir de
marcher. Ils arrivent dénutris, leurs muscles ont en partie
fondu et les os sont fragiles mais ils sont heureux
et fiers de pouvoir participer à la première mission extra-planétaire.
Les conditions de vie sur Mars sont difficiles
mais, depuis plus de 40 ans, tout sur terre a été
étudié dans les moindres détails.
Un voyage d’une telle ampleur se doit d’être parfait,
une erreur et c’est la vie des astronautes qui est en
jeu. C’est pour cela que toutes les agences spatiales
étudient la possibilité d’envoyer des hommes sur Mars.
L’Agence Spatiale Européenne (ESA) n’est pas en reste
avec le projet MEliSSA (Micro-Ecological Life Support
System Alternative). Elle étudie la possibilité de recycler,
en système clos, de l’oxygène, de l’eau et des nutriments.
En effet, chaque astronaute consomme par jour
l’équivalent de cinq kilos sous forme d’oxygène, d’eau et
de nourriture. Il est impossible d’imaginer emporter un
tel poids depuis la terre. Dans ce but, l’ESA s’est inspiré
de la nature et plus spécialement du travail de certaines
bactéries des marais pour tout recycler. Projet utopiste ?
Non, en juin dernier, l’ESA a inauguré, à Barcelone, un
« Pilot Plant » qui permet de faire vivre quarante rats.
L’ESA envisage également de faire pousser en culture
hydroponique dix plantes (blé, soja, pommes de terre,
tomates,… et spiruline). L’objectif est de fournir plus de
40% des besoins alimentaires par ces aliments.
Mais avant qu’ils ne puissent savourer du pain martien
servi avec des gnocchi à la spiruline, … de nombreuses
recherches doivent encore être menées. L’ESA a chargé le
département diététique de l’IPL de mener ces recherches.
(A suivre)
Pour en savoir plus : Serge Pieters, diététicien-enseignant,
serge.pieters@ipl.be
European Master’s in
Translation (EMT)
Lancé en 2006 par la DGT, la Direction générale de la traduction de la Commission
européenne, le projet EMT vise à améliorer les formations en traduction
dans l’Union européenne, tout en favorisant la coopération et les échanges
entre les établissements d’enseignement supérieur proposant des cursus en
traduction.
La demande de traducteurs hautement qualifiés ne cesse de croître, du fait des
besoins grandissants en communication multilingue des institutions de l’UE
et d’autres employeurs. Et dans de nombreux pays, en particulier dans les pays
entrés récemment dans l’UE, il est nécessaire de professionnaliser davantage
la formation des traducteurs afin de veiller à ce que les compétences des diplômés
correspondent aux exigences des employeurs.
Le profil de compétences que la DGT a établi avec l’aide d’experts européens détaille
48 compétences nécessaires pour exercer le métier de traducteur au sein
des institutions de l’UE et pour travailler dans le domaine, en évolution rapide,
de la communication multilingue et multimédia.
Après trois conférences qui ont réuni à Bruxelles les acteurs du domaine, la
Commission européenne a décidé de monter le réseau EMT regroupant et labellisant
les formations universitaires de haute qualité en traduction. L’appel
à candidatures lancé en mars 2009 a mobilisé les forces vives de la catégorie
Traduction qui ont relevé le défi consistant à rassembler dans un dossier les
nombreuses données exigées (des descriptifs de tous les cours au taux d’insertion
professionnelle des diplômés en passant par le nombre d’ordinateurs et de
licences). 94 universités ont introduit la candidature de leur programme en traduction
; selon la DGT, seuls 34
programmes répondent aux critères
d’excellence définis. Parmi
ceux-ci, le master en traduction
de Marie Haps qui obtient ainsi
une première forme d’accréditation
internationale.
Pour en savoir plus : Philippe Moreau, philippe.moreau@ilmh.be
http://ec.europa.eu/dgs/translation/programmes/emt/index_fr.htm
Marie Haps
Le
VINCI
Janvier
2010
7

Le
VINCI
Janvier
2010
8
LE CANARD
HORIZONTALEMENT
1. Qualifie une institutrice, et plus rarement un instituteur, à l’ENCBW
2. Au Parnasse-Deux-Alice, il est spécialisé.
3. Format de fichier, pour les informaticiens. Beau grade. Type de scanner, en imagerie médicale.
4. Remplis de coton. Ressources humaines.
5. Discipline paramédicale enseignée à Vinci.
6. Coupai la cime. Police militaire.
7. Métal mérité par notre Haute Ecole. Cuire, même dans une cuisine diététique.
8. Le présent journal en est un pour la Haute Ecole. Transmise.
9. Spécialisation à l’ISEI.
10. Finalité à l’ECAM. Initiales de notre premier Directeur-Président.
11. Dans un cours de chimie, de musique ou de logique. Service créé à Vinci en 2008.
12. Matière enseignée à l’ECAM.
VERTICALEMENT
1. Discipline paramédicale.
2. Etat avec lequel nous ne pourrions plus avoir d’échanges Erasmus ou autres.
Comme le Dieu, pourtant unique, des chrétiens.
3. De Lisbonne à Helsinki, en passant par Bologne et Louvain. Elle est haute.
4. C’est par là que commence la scolarité. University of Toronto. Léonard de Vinci est le nôtre.
5. Pays avec lequel nous avons des échanges internationaux. Il sert à être jeté.
6. Office de tourisme. Donc pas moi. Diviser.
7. A donc sa place dans un cours de droit. Le début de toute régression.
8. Discipline de Marie Haps.
9. Ingénieur. Pire que busé. Soins enseignés dans deux de nos instituts.
10. Discipline à Paul Lambin. Frappe.
11. Pour assurer sa vitalité, notre Haute Ecole doit le faire dans tous les secteurs
AGENDA
Février-Mai 2010
Jeudi 25 février
L’aide à la réussite : Interroger le moment,
le lieu et les modalités de l’intervention.
Journée d’étude organisée par l’AIPU-CFWB et le
Service d’Aide à la Réussite de la HE VINCI.
Adresse du jour : ENCBW, Chemin de la Bardane, 17,
1348 Louvain-la-Neuve
Contacts : isabelle.cardinael@vinci.be - www.vinci.be
Samedi 20 mars
Journée de formation aux techniques
psychocorporelles : «Psychanalyse et
art-thérapie»
Institut libre Marie Haps, chée de Wavre 249, 1050 Bruxelles
Contacts : marty-gre@hotmail.com
Du 18 mars au 1er avril
Exposition «Donner corps à son désir» :
création d’oeuvres artistiques originales
par les étudiants de Bac3 Assistant en psychologie – psychopédagogie
et psychomotricité
Institut libre Marie Haps, chée de Wavre 249, 1050 Bruxelles
Contacts : marty-gre@hotmail.com
Mardi 25 mai
Journée pédagogique de la Haute Ecole
DE LéONARD
B R è V E S
Lors de sa traditionnelle Journée Santé, le 7 octobre, l’Institut Parnasse-Deux
Alice a proposé aux participants de rallier Uccle à Woluwé à pied via un parcours
« vert » de 17 km. Avant la marche, étudiants et enseignants ont pu profiter d’un
petit-déjeuner santé « Made in Dignity ». Via une action de parrainage et la vente
de pommes, presque 500 euros ont été récoltés pour l’association Médecins sans
Vacances.
Le 10 octobre dernier, le département de podologie a fêté ses 10 ans de formation
au Parnasse-Deux Alice. Un public nombreux constitué de podologues, de kinésithérapeutes,
de médecins et d’étudiants a assisté aux diverses conférences d’orateurs
reconnus dans le domaine. L’équipe enseignante organisatrice de l’événement,
encouragée par les échos positifs, fixe déjà rendez-vous pour fêter les 20 ans !
Benoît Bourguet, enseignant à l’IES Parnasse-Deux Alice, a participé au Triathlon
Ironman de Floride le 7 novembre dernier. Sur 2800 participants, il termine 24 ème en
9h05 (et 3 ème de sa catégorie). Il est donc qualifié pour le championnat du Monde, le
mythique Ironman d’Hawaii, l’année prochaine !
Ce 14 novembre, quatre étudiants de Marie Haps en première année du Bac en traduction
ont été proclamés lauréats des championnats d’orthographe de Belgique
2009. Depuis 1971, ces championnats mettent en valeur celui qui écrit sans fautes
d’orthographe une page de littérature contemporaine. Le jury et sa présidente, Michèle
Lenoble-Pinson, avaient choisi de soumettre aux 62 candidats belges un extrait
de Torquato, l’ami d’un autre temps, d’André Sempoux. Le championnat s’est également
déroulé cette année dans deux universités chinoises, à Shangaï et Pékin.
La première promotion de Master en Sciences de l’ingénieur industriel a été proclamée
cette année. A cette occasion, une séance commune de remise de diplômes a
été organisée pour l’ensemble des hautes écoles. 400 nouveau diplômés se sont ainsi
retrouvés le 12 décembre au Square.
Doser de l’alcool dans une boisson, identifier le principe actif d’un médicament, tels
sont notamment les objectifs des travaux pratiques de chromatographie, adaptés à
un public d’écoles secondaires qui ont été proposés à l’Institut Paul Lambin les 6 et
8 janvier 2010. Une trentaine d’élèves y ont participé avec leurs professeurs.
La Haute Ecole aux salons des étudiants
5 et 6 février à Namur
26 et 27 février à Tournai
11 au 13 mars à Liège
19 et 20 mars à La Louvière.
Périodique d’information de la Haute Ecole Léonard de Vinci.
Editeur responsable : Haute Ecole Léonard de Vinci, Place de l’Alma 2, 1200 Bruxelles
Comité de rédaction : Christine Van Schil (ENCBW), Joëlle De Spiegeleer (ECAM), Frédérique Deffrennes (IESP2A),
Christine Hayois (ISEI), Isabelle Henkinbrant (HE VINCI), Brigitte Charles (ISEI), Anne Vandevoorde (IPL), Cathy Van Lil (Marie Haps)
Graphisme et mise en page : Sophie Goddin Contact : isabelle.henkinbrant@vinci.be
Ont participé à la rédaction de ce numéro: les membres du comité de rédaction, les membres du projet CARES, Paul Anciaux, Bénédicte Dayez,
Christine Gadisseux, Christine Hoyaux, Damien Huvelle, Geneviève Laloy, Françoise Lion, Philippe Moreau, Serge Pieters, Marie Ronsmans et Céline Van der Cam.
Dans ce document, l’emploi du masculin pour désigner les personnes n’a d’autres fins que celle d’alléger le texte.
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Grille de Benoit Dupuis