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94 COMMUNISME<br />

Sacha GUITRY / Elles et Toi / Cinquante ans d’occupations / Omnibus Presses de la Cité 1993<br />

« Quand nous en avons par-dessus la tête, nous allons jusqu’à leur reprocher cette facilité avec laquelle<br />

nous les avons eues - dont nous avions été pourtant si fier ! »<br />

< p.115 ><br />

André GIDE / Journal 1889-1939 / Bibliothèque de la Pléiade / nrf Gallimard 1951<br />

« Courses de taureaux.<br />

Qu’on tue quelqu’un parce qu’il est en colère, c’est bien ; mais qu’on mette en colère quelqu’un pour le<br />

tuer, cela est absolument criminel. »<br />

<br />

Emil CIORAN / Carnets 1957-1972 / nrf Gallimard 1997<br />

« Après une bonne querelle, on se sent plus léger et plus généreux qu’avant. »<br />

< 1961 p.68 ><br />

COMÉDIE<br />

Charles-Augustin SAINTE-BEUVE / Mes Poisons / Collection Romantique / José Corti 1988<br />

« Ne croyez pas (hors des cas très rares) à l’improvisation: tout ce qui est bien a dû être prévu et réfléchi.<br />

Démosthène méditait ses harangues et faisait provision d’exordes ; M. de Talleyrand prévoyait à l’avance<br />

ses bons mots, que la circonstance lui tirait ensuite à l’impromptu ; si Bonaparte, dans les revues, savait<br />

nommer chaque soldat par son nom, c’est qu’il s’était couché la veille en étudiant à fond ce qu’on appelle<br />

les Cadres de l’armée.<br />

Tout est comédie, et toute comédie a eu sa répétition. »<br />

< p.240 ><br />

STENDHAL / Journal / Œuvres intimes I / Bibliothèque de la Pléiade / nrf Gallimard 1981<br />

« La comédie a un grand avantage sur la tragédie : c’est de peindre les caractères ; la tragédie ne peint que<br />

les passions. »<br />

< 6 juin 1804 p.81 ><br />

Jules SIMON / La Liberté civile / Hachette 1867<br />

COMMUNISME<br />

« Celui qui étudierait avec soin toutes les doctrines communistes depuis Platon jusqu’à Babeuf, et depuis<br />

les esséniens jusqu’aux mormons, y trouverait toujours, à travers les différences introduites par le génie<br />

des créateurs et le caractère des peuples et des époques, cette grande et fondamentale analogie, qu’elles<br />

aboutissent à la négation la plus absolue de la liberté. La raison en est toute simple : on commence par<br />

réduire l’individu à ses propres forces en le dépouillant ; et la seule société possible pour lui dans cet état,<br />

c’est une société où il joue le rôle d’esclave. »<br />

<br />

Victor HUGO / Choses vues / Histoire / Œuvres complètes / Robert Laffont - Bouquins 1987<br />

« Le terrorisme et le communisme, combinés et se prêtant un mutuel appui, ne sont autre chose que l’antique<br />

attentat contre les personnes et contre les propriétés. Quand on plonge au plus profond de ces théories,<br />

quand on creuse le fond des choses, on descend même au-delà de Marat et du père Duchesne, et il se trouve<br />

que le communisme s’appelle Cartouche et que le terrorisme s’appelle Mandrin. »<br />

< p.1040 >

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